LE MAGAZINE
ÉCONOMIQUE DE
LA CCI DU DOUBS
www.doubs.cci.fr
no66 juil. > sept. 2016
UNE SECONDE VIE POUR LES MACHINES-OUTILSPAGE 22
OBJECTIFE-COMMERCEPAGE 28
MANGER LOCAL À PONTARLIERPAGE 29
MA CCI M'ACCOMPAGNE, JE VOTE !
P A R O L E S D E D I R I G E A N T S
EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016 3
somm
aire
PAR DOMINIQUE ROYPRÉSIDENT DE LA CCI DU DOUBS
Journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs, 46 av. Villarceau, 25042 Besançon cedex, Tél. 03 81 25 25 25, www.doubs.cci.fr - Contact : [email protected] - Directeur de la publication : Dominique Roy, président de la CCI du Doubs - Rédacteur en chef : Sylvie Dejour-Albahary - Chef de projet : Corinne Nevière - Ont collaboré à ce numéro : Pierre Accard, Monique Clémens, Elise François-Dainville, Lucie Thiery - Photographies : Laurent Cheviet - Maquette : Magazine - Mise en page : Olivier Rovelas, CCI du Doubs - Abonnement : 25 euros par an. Publicité : Agence Elixir, tél. 03 81 81 28 75 - Dépôt légal : 2e trimestre 2005. ISSN : 1637-9454. Imprimerie ESTIMPRIM (Franche-Comté)
page 04 conjoncture Le commerce en questions page 06 made in Doubs… et alentours.
page 9 le dossier Ma CCI m'accompagne, je vote ! page 19 cci en actions
page 22 échos de l'éco. Une seconde vie pour les machines-outils. Objectif e-commerce.
Manger local à Pontarlier. page 32 info'pratique. page 34 vu/lu.
Dans 3 mois, chaque dirigeant d’un établissement inscrit au Registre du Commerce et des Sociétés, sera appelé à VOTER pour élire ses représentants à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs.
En prenant part à ce vote, vous faites entendre votre voix !
Il est essentiel d’avoir toujours à l’esprit que la CCI est gérée par des chefs d’entreprise, pour des chefs d’entreprise. Durant 5 ans, des entrepreneurs vont défendre vos intérêts et gérer un budget qui permet d’engager des actions au service des territoires et des entreprises.
Du 20 octobre au 2 novembre 2016, vous allez donc VOTER ! Vous pourrez le faire par voie électronique ou par correspondance.
Les candidats seront les représentants de vos secteurs d’activités, issus des différents territoires de notre département et pour la première fois,… la parité sera de mise !
Ce numéro d’été d’Expression Active a choisi de donner la parole à 25 dirigeantes et dirigeants de notre département. Ils témoignent de leur usage des services de la CCI, (celle du Doubs et celle de Franche-Comté), de leurs avis, et des liens qu’ils ont tissés avec les collaborateurs qui, chaque jour, sont à leurs côtés. Les organisations patronales et les branches professionnelles ont, elles aussi, tenu à apporter leur contribution en exprimant leur soutien à ce vote et en rappelant combien l’union de toutes ces énergies œuvre pour le monde économique.
Bel été à vous toutes et à vous tous !
Vote
Le commerce en questions
croissance emploi industrie agro-alimentaire luxe automobile commerce travaux publics bâtiment
Haut-Doubs :le dynamisme commercial interrogé par la conjoncture en suisse
• Industrie : le dynamisme des sites industriels majeurs et de la filière agro-alimentaire, porté par des produits innovants et des marchés porteurs, ne se dément pas.
• Commerce : avec le franc suisse fort, l’activité bat des records, tout particulièrement en périphérie, même si les centres-villes bénéficient moins de la manne frontalière. Cependant, la dégradation de la conjoncture économique en Suisse voisine, en particulier dans l’horlogerie, et les incertitudes qui pèsent sur le taux de change €/CHF nourrissent l’inquiétude.
• Tourisme : les investissements sur Malbuisson, tant publics avec le centre nautique que privés comme le projet de résidence hôtelière « les Rives Sauvages », confortent l’attractivité de la zone Mont d’Or / Deux lacs à long terme.
1er semestre 2016
2e semestre 2016
1er semestre 2016
2e semestre 2016
2e semestre 2016
1er semestre 2016
1er semestre 2016
Le Grand Besançon (CAGB+) : l’équilibre commercial, stratégique
• Industrie : Parkéon, spécialiste mondial des horodateurs et de la billettique, est racheté par le fonds capital-investissement Astorg (Luxembourg). L’entreprise, avec ses 430 salariés sur le site de Besançon, a réalisé un chiffre d’affaires de 225 M€ en 2015, en hausse de 25 %.
• Commerce : l’activité commerciale, globalement, souffre. La gestion concertée des équilibres entre zones d’une part, entre centre et périphérie d’autre part, doit être une priorité. Compte-tenu du passage progressif de la gestion de l’ensemble des ZAE à l’échelle communautaire, un travail de mise en perspective de l’offre commerciale globale s’impose. Si l’agrandissement de Châteaufarine ne semble plus à l’ordre du jour, le déploiement des Marnières doit démarrer et les travaux autour de la RN 57 risquent de bientôt perturber les accès à la zone de Valentin.
2e semestre 2016
conjoncture écoCette analyse est produite par le département « études éConomiques et territoriales » de la CCi du doubs au 17 juin 2016.
4 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016
ALLEMAGNE ET SUISSE VOISINE
• Allemagne : si le taux de chômage (6,1 % en mai) est à son plus bas niveau depuis 1992, la Bundesbank a revu à la baisse les prévisions de croissance du PIB à 1,7 % pour 2016 et 1,4 % pour 2017. Un léger tassement, pas un changement de tendance.
• La Suisse : la dégradation du climat dans l’horlogerie se poursuit et inquiète de part et d’autre de la frontière. Dans le commerce, avec un cours du franc suisse qui se maintient autour de 1,10 CHF pour 1 €, on peut parler de récession.
Le commerce en questions
Ce qu’on peut retenir de l’actualité en France : le redémarrage, enfin ?• La croissance a été plus importante que prévu au 1er trimestre, portée par l’investissement (+ 2,4 % au T1). L’objectif 2016 de 1,5 % paraît crédible.
• Construction : les permis de construire semblent reprendre. Le bout du tunnel pour le secteur ?
L’agglomération de Montbéliard :Pôle Véhicule du Futur, 10 ans de réussites• Industrie : 340 adhérents dont 285 entreprises d’Alsace et de Franche-Comté, plus de 140 projets : le Pôle Véhicule du Futur est un véritable succès. En parallèle, le dynamisme de PSA sur le Nord Doubs ne se dément pas :
•. La ZIF (Zone Implantation Fournisseurs) affiche complet avec bientôt 450 emplois
•. Le lancement de la nouvelle 3008, après 80 M€ d’investissements, à la rentrée
•. Une première nationale : une convention de partenariat scientifique dans l'énergie, la mobilité durable et les systèmes intelligents embarqués. Signataires : la Région, le CNRS, l'Université de BFC, l'UTBM et l'ENSMM
• Commerce : en questionnement, le centre-ville de Montbéliard espère une nouvelle dynamique en lien avec l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (PLU), les assises du commerce qui se sont tenues récemment, ou la révision du SCoT, à l’échelle du périmètre de la nouvelle agglomération, c’est-à-dire intégrant 72 communes. L’enjeu : une nouvelle attractivité.
Pays Horloger :l’industrie : toujours un moteur clé de l’économie locale
• Industrie : de nouvelles productions sont attendues chez Bourbon Automotive, un site majeur du Pays Horloger avec près de 250 emplois. Le chantier naval Franco-Suisse de Villers le Lac, avec la fabrication de plus de 80 bateaux à son actif, poursuit son développement. Mais les sous-traitants horlogers pâtissent du ralentissement suisse.
• Commerce : le développement de l’offre se poursuit avec un nouveau projet de grande surface à la frontière. L’offre globale est dynamique, en prise avec la clientèle suisse de proximité de l’AUD (Aire Urbaine du Doubs), un potentiel de plus de 50.000 habitants sans doute encore sous exploité.
2e semestre 2016
2e semestre 2016
1er semestre 2016
1er semestre 2016
2e semestre 2016
2e semestre 2016
1er semestre 2016
1er semestre 2016
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La Cancoillotte à la moutarde de Milleret
C'est en 1921 qu'Henri Milleret crée la fromagerie qui porte son nom. Il s'installe dans la petite chapelle de Leffond à deux pas du village de Charcenne. Tout au long du siècle, l’entreprise a grandi, s’est développée, s’est modernisée tout en restant 100 % familiale. Elle commercialise aujourd’hui, chaque année, plus de 6 000 tonnes de pâtes molles, dont les fameux Ortolan et Roucoulons. La fromagerie Milleret produit également du metton, à partir de la collecte de lait locale. En 2014, pour développer son activité, la Fromagerie Milleret a acquis la marque Le Francomtois qu’elle fait revivre avec des variétés classiques (nature et ail) mais aussi des saveurs plus originales comme Vin Savagnin et Fumée. C’est sous cette marque qu’elle a décidé de créer cette cancoillotte aux accents bourguignons. L’idée a tout d’abord fait sourire. Puis les fromagers de l’entreprise se sont pris au jeu. Les premiers essais ont révélé d’agréables surprises. Il faudra quelques mois de tests auprès de consommateurs pour parfaire le bon
équilibre entre force et douceur. Le résultat est délicat, susceptible de plaire à tous les palais. Vendue en pot « micro-ondable », la cancoillotte à la moutarde Le Francomtois est référencée
localement dans de grandes enseignes de la distribution.
sur www.lefrancomtois.com
... et alentours
Amiotte à table
La société Amiotte est l’un des principaux producteurs de saucisses de Morteau et de Montbéliard IGP. Dans un petit livre intitulé « 30 recettes incontournables », Jean-Louis Amiotte, dirigeant de l’entreprise mortuacienne, a voulu nous rappeler toute l’étendue du talent de nos deux stars de la gastronomie franc-comtoise. Qu’elles tiennent le premier ou le second rôle, la Morteau et la Montbéliard – comme on les nomme familièrement – sont à l’origine de recettes originales, variées, qui renouvellent le répertoire de la cuisine régionale.C’est ainsi que l’on trouve, au côté du traditionnel Sandre du Doubs, ou de la très classique Saucisse aux lentilles, des recettes où nos emblématiques saucisses IGP mêlent leurs saveurs à des ingrédients moins familiers. Les ravioles au potiron et saucisse de Morteau, servies dans leurs petits paniers de bambous, vous invitent à une dégustation aux baguettes. Le Strüdel à la saucisse de Montbéliard réinvente l’une des plus
emblématiques gourmandises d’Europe centrale. Quant à la salade de pommes de terre et saucisse, elle trouve ici des accents provençaux en mariant la Montbéliard avec de la figue fraîche. Les photos sont belles, les indications précises, et ce petit livre est vendu au prix très doux de 3,50 euros (disponible auprès de l’entreprise et de quelques points de ventes du Haut-Doubs).
sur www.jean-louis-amiotte.fr
6 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016
Les notes cristallines de Mécadécoupe
Il y a un an, une nouvelle enceinte est apparue dans la gamme très sélective des Apple Store des grandes capitales. Une enceinte hors du commun, par son design tout d’abord, mais aussi et surtout par ses performances musicales saluées par toute la presse professionnelle.Cette enceinte « amplifiée connectée tout-en-un » s’appelle Phantom. C’est une création de Devialet, une entreprise française qui jouit d’une réputation mondiale dans le domaine des amplis hi-fi très haut de gamme. L’organe vital de cette enceinte est sa paire de dômes graves, deux membranes aluminium spectaculaires, visibles sur les joues de l’enceinte. Dès le départ, les ingénieurs de Devialet savaient que leur nouveau concept de membrane représentait un challenge technique hors du commun. Pour réaliser leur petite merveille, ils se sont tournés vers une PME bisontine de 20 salariés, Mécadécoupe, spécialisée dans la découpe de haute précision pour les secteurs de l’horlogerie, de l’aéronautique et de l’automobile. Lorsqu’ils reçurent le cahier des charges en 2011, Jean-Charles Micallef et David Jeanneret (président et directeur général de l’entreprise), prirent immédiatement la mesure
du défi. Devialet leur confiait la réalisation des dômes graves, médium, ainsi que le cache-noyau et le blindage Inox de la Phantom. Pour honorer ce contrat exceptionnel, la PME fit entrer un fonds à son capital, se donnant ainsi les moyens d'emménager dans des locaux plus vastes et d'investir dans un équipement spécifique. Seize outils furent ainsi développés pour fabriquer les pièces de l’enceinte (au total, la Phantom a fait l’objet de 88 dépôts de brevets). À ce jour l'atelier dédié à Devialet emploie 6 personnes. A terme, le produit pourrait justifier 3 équipes de production.
sur www.mecadecoupe.com
7
La passion du design et du bois
Les créations du jeune ébéniste révèlent ses inspirations. Titulaire d’un Diplôme des Métiers d’Art (DMA) et d’une License en éco-design, Samuel Helias a développé très tôt une admiration pour les créateurs qui ont contribué à l’avènement du design contemporain au début du siècle dernier. Charles Rennie Mackintosh, puis Mies van der Rohe et le Bauhaus ont inspiré ses premières créations. Aujourd’hui encore, sa bibliothèque H (photo) n’est pas sans évoquer le constructivisme d’un Lazar Lissitzky. Mais Samuel Hélias n’est en rien passéiste. Bien campé dans son époque, il explore les formes et les matières en toute liberté, même si sa passion pour le bois domine toutes ses créations. Il travaille actuellement sur des luminaires où le plexiglass épouse des essences d'érable sycomore ondé. Le cœur de son métier est la création de mobilier contemporain, mais Samuel Hélias réalise également des aménagements intérieurs pour des clients en quête d’une signature contemporaine. Installé à Besançon depuis 2015, le créateur a rapidement développé une clientèle attirée par un bouche à oreille élogieux. On peut voir certaines de ses créations dans le jeune magasin de déco Les Particules Bleues qui vient d’ouvrir ses portes rue de Rivotte à Besançon.
sur www.atelierhelias.com
Sur la vidéo de démonstration du site internet, on est surpris de l’aisance avec laquelle un ouvrier du bâtiment soulève le bloc et le pose sur la rangée suivante. Cette légèreté (18kg) est l’une des qualités du monobloc de chanvre. Mais il a bien d’autres vertus.
Sa résistance thermique assure une régulation naturelle de la température de l’habitat. C’est un produit complet, ne nécessitant pas d’isolation complémentaire. Mais surtout, le chanvre est écologique par nature. Cette plante sobre et résistante ne nécessite ni traitement phytosanitaire ni irrigation, et elle n’entre pas en concurrence avec les cultures alimentaires.Ce produit d’avenir, baptisé Byosis, est fabriqué à Étalans par la société Vieille Matériaux. C’est un pari industriel pour cette entreprise de négoce de matériaux de construction. Ce bloc de chanvre a été imaginé par un artisan de la région. Associée au cimentier lyonnais Vicat, qui fournit le liant, Vieille Matériaux en exploitera la licence. Pour cela elle a fait construire, sur son site d’Étalans, une unité de fabrication qui pourra, à terme, produire 90 000 blocs par an. La plante elle-même, le chanvre, est issu d’une filière locale comptant 120 agriculteurs associés au sein de la coopérative Eurochanvre (Gray).Pour Vieille Matériaux, le bloc de chanvre représente un marché naissant promis à un développement certain, tant le produit correspond étroitement aux tendances actuelles de la construction.
sur www.vieille-materiaux.com
Les blocs de chanvre de Vieille Matériaux
VOTEZ POUR VOUS !
ÉLECTIONS DANS LES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE
Du 20 octobre jusqu’au 2 novembre 2016
Dirigeant(e) d’entreprise
Vous serez amené à voter pour des candidats aux élections consulaires.
Ils sont comme vous des hommes et des femmes, chefs d’entreprises.
Dans votre CCI, ils travailleront pour les 5 prochaines années au développement de votre territoire et seront là pour accompagner vos projets de CRÉATION, de TRANSMISSION D’ENTREPRISES, de FORMATION, de TRANSITION ÉNERGÉTIQUE OU NUMÉRIQUE, d’INTERNATIONALISATION…
ILS SERONT À VOS CÔTÉS POUR CONSTRUIRE L’ÉCONOMIE DE DEMAIN.
FAIRE AVANCER TOUTES LES ENVIES D’ENTREPRENDREwww.doubs.cci.fr
porteurs de projets accompagnés2 000
3 800 formalités à l’international effectuées
230
1 400340
étudiants futurs diplômés Commerce - Distribution à Iméa, école de commerce
contrats d’apprentissage enregistrés
entreprises accompagnées à l’international
LA CCI DU DOUBS, C’EST EN 2015 :
Du 18 juillet au 25 août 2016Vous pouvez consulter les listes électorales auprès de votre CCI, à la Préfecture et dans chaque greffe de tribunal de commerce. À partir du 20 octobre 2016Vous recevrez le matériel de vote et vous pourrez voter jusqu’au 2 novembre par Internet ou par courrier. 10 novembre 2016, au plus tardProclamation des résultats
Pour plus d’informations : [email protected] ou 03 81 25 25 40
CALENDRIER
… en savoir plus sur les actions de la CCI du Doubs : www.doubs.cci.fr
pub elections EA65.indd 1 23/06/2016 10:27
le dossier
La Chambre de Commerce et d’Industrie a choisi de donner la parole à 25 dirigeantes et dirigeants du Doubs pour parler de qu’elle fait pour et avec eux.
Des organisations patronales et des branches professionnelles ont également apporté leur témoignage sur les liens qu’elles entretiennent avec la CCI.
L’occasion de dire à celles et ceux qui hésitent, doutent, ne savent pas à quoi elle sert, que la CCI ça sert à ça et que voter pour les élections consulaires, du 20 octobre au 2 novembre prochain, c’est continuer à avoir des services au plus près des entreprises et des territoires !
EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016 9
VOTEZ POUR VOUS !
ÉLECTIONS DANS LES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE
Du 20 octobre jusqu’au 2 novembre 2016
Dirigeant(e) d’entreprise
Vous serez amené à voter pour des candidats aux élections consulaires.
Ils sont comme vous des hommes et des femmes, chefs d’entreprises.
Dans votre CCI, ils travailleront pour les 5 prochaines années au développement de votre territoire et seront là pour accompagner vos projets de CRÉATION, de TRANSMISSION D’ENTREPRISES, de FORMATION, de TRANSITION ÉNERGÉTIQUE OU NUMÉRIQUE, d’INTERNATIONALISATION…
ILS SERONT À VOS CÔTÉS POUR CONSTRUIRE L’ÉCONOMIE DE DEMAIN.
FAIRE AVANCER TOUTES LES ENVIES D’ENTREPRENDREwww.doubs.cci.fr
porteurs de projets accompagnés2 000
3 800 formalités à l’international effectuées
230
1 400340
étudiants futurs diplômés Commerce - Distribution à Iméa, école de commerce
contrats d’apprentissage enregistrés
entreprises accompagnées à l’international
LA CCI DU DOUBS, C’EST EN 2015 :
Du 18 juillet au 25 août 2016Vous pouvez consulter les listes électorales auprès de votre CCI, à la Préfecture et dans chaque greffe de tribunal de commerce. À partir du 20 octobre 2016Vous recevrez le matériel de vote et vous pourrez voter jusqu’au 2 novembre par Internet ou par courrier. 10 novembre 2016, au plus tardProclamation des résultats
Pour plus d’informations : [email protected] ou 03 81 25 25 40
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Ma CCI m'accompagne, je vote !
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10 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016
le dossier
Annie Lime et Christine Merkel Décoduo – Besançon
« Dans notre parcours de créatrices de Décoduo, la CCI a apporté une aide et un
accompagnement constant et même davantage ! Leur stage création de 5 jours devrait
être obligatoire : c’est une mine d’informations. Nous avons eu des intervenants passionnés
et passionnants : avocat, expert comptable, conseillère CCI... Ils ont tous su se mettre à
notre portée quels que soient les projets. La CCI nous a accompagnées également dans le
montage du dossier d’ARDEA que nous avons obtenue ; ça a été un sérieux coup de pouce
pour nos débuts. Lorsque nous nous sommes présentées au trophée Initiative au féminin, la
conseillère CCI nous a guidées et elle est même venue à la remise du prix pour nous soutenir !
Pierre Bouvier La Paillotte / Président de
l’Union des Commerçants Bisontins - Besançon
« La CCI c’est la garantie d’un appui de poids et d’une
image de sérieux : c’est très utile pour une association
comme l’UCB ! Aucun commerçant ne serait reçu seul par le Préfet alors qu’avec le
Président de la CCI si… C’est ce que j’ai constaté pour la demande de modification
de la signalétique en faveur du centre-ville à l’entrée de
Besançon : nous avons été reçus et le dossier avance.
D’un côté plus opérationnel, c’est la CCI qui a aidé
l’UCB lorsque nous avons refondu les statuts de
l’association, c’est aussi elle qui apporte un
appui pour l’organisation de nos assemblées
générales. Pour mon commerce, je suis aussi
client : j’ai adhéré à Alerte Commerce SMS et ai
été bien informé sur la loi Accessibilité.
Philippe Truche
Le jardin de Juliette – Pontarlier « L’entreprise adhère au dispositif
Alerte Commerce SMS de la CCI depuis
2014. C’est très intéressant d’utiliser les
nouvelles technologies pour encourager
ce qui est finalement une
veille entre voisins. J’ai
d’ailleurs soutenu
l’initiative d’un
conseiller
municipal de
ma commune
pour la mise
en place
d’un système
similaire : « voisins
vigilants ». À la
boutique, nous en avons déjà
bénéficié en recevant une alerte pour
un cambriolage à proximité : cela m’a
permis de prélever tout de suite les
espèces de la caisse et d’alerter l’équipe
de vente. Ce système favorise vraiment
la prévention des risques. Pour moi
c’est un service utile. Je sais que la
CCI en propose régulièrement d’autres.
Les chefs d’entreprises de TPE et PME
ne peuvent pas posséder toutes les
compétences au sein de leurs structures
et sont donc friands d’expertises, de
conseils ou simplement d’informations.
Julien Fizet
Atelier Création JF – Allenjoie« Je me suis intéressé très tôt à l’export
pour nos produits WiCi Concept et CCI
International propose une vraie expertise sur
ces questions. Je suis membre du club Affaires
de CCI International. C’est d’une richesse
incroyable. Au-delà des questions naturellement
abordées concernant l’export (où, combien, comment,
pourquoi ?), l'idée est de rencontrer des chefs d’entreprise expérimentés de tous
secteurs d’activités, d'échanger sur des problématiques plus larges comme les
stratégies d’entreprise, l'organisation interne, et de découvrir à chaque fois un site
industriel... Tout cela permet d’avoir une excellente vision de la façon dont on peut
organiser et développer sa propre (petite) boîte ! Les conversations sont sincères
et constructives : on y parle de tout et à chaque fois c’est une découverte.
Ma CCI m'accompagne,
dès le 20 octobre
je vote !
le dossier
11
Alexandra Parriaux
Flexi pièces – Vuillecin« J’ai créé mon entreprise Flexi pièces avec mon père il y a 18 mois et
aujourd’hui que tout est lancé, si j’ai des questions c’est encore vers la CCI que je me tourne. On
a vraiment bien été accompagnés. J’avais cherché des infos sur Internet au moment du projet,
puis fait le tour des organismes que j’avais repérés. La CCI a été une évidence : j’ai rencontré
une conseillère très pro, qui m’a orientée et a été là pour nous dès la première réunion d’info,
puis avec des rendez-vous individuels et enfin pour obtenir une aide financière. Aujourd’hui si
j’appelle je ne suis pas anonyme. A la CCI, on connaît mon entreprise et on sait qui je suis.
Benoît Wittrant
Capsules et bouchons / Président de Baume Bienvenue – Baume les Dames« Je suis adhérent à Préférence Commerce
pour la 4e fois. Cet engagement dans la
démarche de progrès que m’a proposée la CCI
est un point fort pour prendre du recul sur
son activité. Commerçant, on est seul, enfermé
dans le quotidien. En s’évaluant, on pointe ce qui va
bien et ce qu’il faut améliorer. J’ai de très bonnes relations avec la
CCI et mes interlocutrices me connaissent bien ! Elles sont réactives,
savent répondre à mes demandes ou m’orienter si elles ne savent pas.
Rien ne remplace le face à face… Aujourd’hui on éloigne les centres de
décisions alors, pour l’administratif pourquoi pas, mais il y a le danger
de perdre le contact humain avec le terrain. La CCI, pour moi c’est la
proximité et sa force c’est d’avoir un contact direct avec les entreprises.
Florent Piguet
SARL Piguet – Franois« Notre entreprise voulait s’agrandir
et nous étions sur le point d’acheter
une parcelle à proximité de notre lieu de
production pour centraliser nos stocks. Lors
de l’élaboration du permis de construire, nous
avons pris connaissance de la conversion du POS
(plan occupation des sols) en PLU (plan local
urbanisme) : la parcelle communale mitoyenne
de notre terrain évoluait en zone forestière et
impliquait un recul de construction à 10 m de la
limite de toutes les propriétés. Nous avons pris
contact avec la CCI qui en tant que personne
publique associée avait
accès au dossier de
révision du POS.
Ses services ont
examiné avec
attention notre
problématique
et un courrier
argumenté a
été adressé à
monsieur le Maire.
Résultat : la parcelle
communale a changé d’affection
et la construction de notre bâtiment est possible.
Pour nous l’intervention de la CCI a été
déterminante parce que l’approche a été de
déplacer ce qui semblait un problème personnel
et isolé vers une question collective liée au
développement économique d’une commune.
Carole Fischesser BotteronL’Identité - Besançon« Je me rendais régulièrement aux Ateliers des
Services qu’organisait la CCI. Depuis cette année,
ils sont devenus les OpenBusiness et j’ai continué.
Dernièrement celui sur « la génération Z dans
l’entreprise » m‘a beaucoup intéressée. Les thèmes
sont bien choisis, parce qu’ils concernent ce qui peut
questionner les entreprises dans leur quotidien. Ils mettent
en avant des sujets de sociétés qui suscitent des réflexions dans
nos cadres de travail. Le temps d’échange après, que ce soit durant les questions /
réponses ou le pot entre invités, est important pour discuter de nos activités et de
nos bonnes pratiques. Et puis l’organisation me convient parfaitement :
une invitation mail qu’on peut inscrire tout de suite dans son agenda, un créneau
horaire le soir après le travail et une durée pas trop longue !
P A R O L E S D E D I R I G E A N T S
Ma CCI m'accompagne,
dès le 20 octobre
je vote !
le dossier
Cédric Polge
Carrefour Contact - Montferrand-le-Château
« Depuis 2 ans, je ne me pose plus la question,
pour gérer chaque contrat d’apprentissage
signé, je fais confiance à la CCI. Auparavant je
m’en occupais avec mon comptable mais c’est
tellement complexe… Il suffit d’une imprécision,
d’une erreur et tout est à refaire. C’est d’ailleurs
à cette occasion que le conseiller Apprentissage de
la CCI m’a proposé Service +. Tout est pris en main de
l’enregistrement au suivi, les avenants, les ruptures, les dérogations...
Pour 70 euros par contrat, c’est libératoire : j’ai 5 apprentis dans mon
entreprise ! Je suis très satisfait de ce service : je reçois de bons
conseils, c’est rapide et efficace.
Hubert Garnier
Charme hôtel et SPA – Arbouans
« Engager notre établissement
dans l’étiquetage
environnemental
a représenté un
travail colossal
conduit par la
CCI. Lorsqu’elle
nous a proposé
cette démarche,
nous avons
tout de suite été
intéressés par cette
évaluation de tous les
postes de notre activité : eau, électricité,
déchets, produits… Les conseillères
Tourisme de la CCI ont passé des heures à
examiner les factures, les consommations,
à nous guider pour le dossier… Tout ça
pour nous permettre d’obtenir ce label et
surtout pour avoir, avec des tableaux de
bord, une vision claire de notre impact sur
l’environnement et pouvoir faire aujourd’hui
des économies. Ce travail a été formidable
avec une CCI très impliquée à nos côtés.
Nadia Thouret
Parc de loisirs Les Campaines Accolans « La CCI accompagne mon entreprise depuis 10 ans. Depuis 2006 que l’entreprise est créée, le
parc Les Campaines adhère à Grand Vert, le réseau des professionnels privés du tourisme.
C’est un bon moyen d’être plus visible notamment avec des outils de communication communs
proposés par la CCI. Ce que j’apprécie, c’est le lien de proximité. Il y a un vrai soutien, des
contacts réguliers avec les conseillères. La Chambre a toujours quelque chose à nous proposer
en lien avec notre activité : de l’information, des réunions techniques, des diagnostics…
Ensuite on fait le tri et on choisit selon notre intérêt… ou notre disponibilité ! »
Rolande Faivre-Chalon présidente de l'union Commerciale des Chaprais - Besançon « L’association des Chaprais regroupe 34 professionnels. Nous organisons
chaque année trois événements pour animer notre quartier : le Troc des
Chaprais, la course nocturne cycles et rollers et la dizaine commerciale de
Noël. Durant cette période, nous proposons des bons à gratter à nos clients
avec des lots à gagner. C’est pour cette dernière que
j’ai sollicité le fonds de la CCI et nous avons
reçu 900 euros ! C’est un coup de pouce
important sur un budget d’environ
9 500 euros pour cette seule action. Je suis
très cliente de la CCI en tant que présidente
d’une petite union commerciale. Nous
avons peu de moyens alors nous utilisons
tout ce que la CCI nous offre : des journées
d’information, des points juridiques… Tout ce
qui intéresse une association.
Ma CCI
m'accompagne,
dès le 20 octobre
je vote !
12 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016
13
Martial Devaux
Stanley Tool – Besançon« La CCI nous a proposé un service auquel on
réfléchissait mais la
possibilité d’avoir un
accompagnement
global et
financier nous
a décidé à nous
engager dans
la certification
ISO 5001.
L’énergie est un
enjeu fondamental
pour les entreprises qui
devient une source de productivité si on analyse
nos consommations. Nous étions un groupe de
4 entreprises du Doubs et tous les deux mois
nous avions des points d’étapes pour voir notre
avancement. L’entreprise s’adresse à la CCI pour
toutes les questions d’environnement et d’énergie.
Ses services sont compétents avec des gens qui
apportent des solutions et cela nous permet
de ne pas mobiliser des collaborateurs sur ces
sujets qui demandent beaucoup de veille. »
Pierre-Etienne Aria
Biocoop – Montbéliard et Morteau« J’ai recruté pour le magasin de Montbéliard
une apprentie Bac +2 d’Iméa, l’école
de commerce de la CCI et j’en suis très
satisfait. Ce n’est pas ma première expérience
avec l’apprentissage mais Iméa propose un
rythme d’alternance vraiment adapté à notre
travail de commerçant : l’apprenti est présent chaque
semaine 3 jours. C’est la raison de mon choix. Cela permet de l’intégrer
complètement à l’activité. Par ailleurs les intervenants durant les deux
jours à l’école sont principalement des professionnels. Ça compte aussi et
le suivi est bien assuré.
Nicolas Courbet
Wall Street English – Besançon« La Semaine Economique Comtoise a été
présentée par la CCI lors d’une réunion du
club BNI bisontin dont je suis membre
et je me suis abonné en ligne dans la
foulée. C’est un outil très précieux
pour mon entreprise. La synthèse
des infos économiques locales me
permet de repérer des prospects et
de qualifier notre fichier. Notre activité
de formation en anglais couvre tout le
Grand Est. Il y a pour chaque article dans
la SEC un titre et quelques lignes de résumé :
on ne perd pas de temps ; si ca m’intéresse je cherche la suite
sinon je passe au suivant ! Je reçois le SEC chaque semaine,
c’est un bon rythme, et je la diffuse aux équipes du Doubs.
Irène Maire
L’Ami Commercial / Présidente du club Appel d’Aire – Montbéliard« Aujourd’hui, je suis
présidente d’un club créé
par la CCI il y a 10 ans. Il
regroupe une trentaine de
dirigeants du nord Doubs. L’objectif
est prioritairement d’apporter de l’information
aux chefs d’entreprise, d’échanger et de créer
des réseaux. La CCI apporte son ouverture
puisque des dirigeants de tous secteurs
d’activités s’y retrouvent. C’est aussi une
image de marque pour faire venir plus
facilement des intervenants extérieurs lors
de nos événements. Pour faire fonctionner
Appel d’Aire, l’accompagnement CCI
est incontournable. Historiquement, une
conseillère suit le dossier et gère la logistique
pour le club. C’est un vrai service en plus !
P A R O L E S D E D I R I G E A N T S
14 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016
le dossier
Eric Gravier
Gemdoubs - Papeterie – Novillars« Je suis adhérent au club Environnement de la CCI.
C’est très important pour les dirigeants de PME qui
n’ont pas les ressources en interne de se retrouver
avec des responsables QHSE et de pouvoir échanger en
étant accompagnés. Le club est bien organisé et c’est très vivant :
nous sommes de 20 à 30 venant de tout le département ; on
se réunit tous les deux ou trois mois autour d’un sujet d’actualité ou de
nos problématiques. Les conseillers de la CCI trouvent un expert, font
l’animation, les comptes rendus. C’est précieux. Nous avons même
organisé une sorte de bourse d’échanges qui nous permet de nous
rendre service mutuellement en nous prêtant du matériel ! J’espère que
la fusion ne fera pas disparaître ces services de terrain de la CCI…
Emmanuel Ducrot – Avia Thevenin Ducrot – Pontarlier « Nous contactons régulièrement le Centre de Formalités des Entreprises de la
CCI notamment pour les formalités liées à nos différents établissements mis en
location gérance (ouverture, modifications diverses et fermeture), mais également
pour toutes mises à jour concernant nos structures juridiques sociétaires.
Le CFE nous simplifie les formalités administratives rendues obligatoires par les lois
en vigueur. Il est l’interface avec l’ensemble des administrations et organismes
destinataires des informations liées aux formalités. Il est donc un facilitateur pour nous.
Nous apprécions la proximité, la disponibilité, les connaissances juridiques
et réglementaires des collaboratrices du CFE ainsi que la réactivité avec
laquelle les demandes sont traitées ce qui est pour nous très satisfaisant.
Florence Gachelin i+1
– Besançon« Notre jeune entreprise est
spécialisée en veille stratégique
et études de marché. J’ai développé
un réseau professionnel en
Suisse Romande qui
a donné naissance
à Inélio une
plateforme de
veille. Pour
accélérer le
développement et
valoriser un projet
de recherche, mes
partenaires suisses et
moi avons souhaité déposer
un projet Interreg. J’étais en contact
avec la CCI depuis la création de mon
entreprise. Elle m'a dirigée vers
un programme de coopération
transfrontalière, Innovarc, et j’ai
pu bénéficier d’un appui pour tout
l’aspect juridique du dossier. La
collaboratrice s’est chargée de la
formalisation et a apporté une
expertise que nous n’avions pas. Elle
a également apporté, dans le suivi
du dossier, une neutralité appréciable
dans un projet multi partenarial et
mixant entités publiques et privées !
Olivier Roy
Fromagerie Jean Perrin – Cléron « L’export représente environ 12 % de l’activité de notre fromagerie
familiale. Nous développons cet axe stratégique depuis
environ 6 ans. Depuis janvier, Fromagerie Perrin a déjà
été présente sur des salons à San Francisco, Dubaï,
Singapour et Tokyo ! CCI International s’occupe
de tout pour le stand collectif Franche-Comté : la
logistique, l’administratif, la communication… Quand
on arrive, on a juste à s’installer. Sur place, une
collaboratrice CCI est présente pour nous épauler.
Elle nous suit depuis des années et c’est appréciable :
elle nous connaît. Un service comme ça est un vrai gain
de temps pour une PME comme la nôtre. Nous sommes
libérés des tâches qui ne sont pas notre cœur de métier.
Ma CCI m'accompagne,
dès le 20 octobre
je vote !
15 15
Antoine BonzonKamelonProd –
Besançon « Je suis un lecteur d’Expression
Active, le magazine de la CCI. J’y trouve à
la fois de l’information sur les entreprises locales
mais je suis surtout curieux de suivre les entreprises
qui "sortent du lot", soit pour leurs innovations soit
pour leurs succès commerciaux, industriels…, c’est
par curiosité et aussi pour en démarcher quelques
unes dès que je ne suis pas en tournage !
Ce magazine, c'est une bonne façon de découvrir
les acteurs locaux. Je le lis également, pour suivre
les événements majeurs toujours lorsqu’il concerne
l'économie locale.
Isabelle Comte BéliardL’arbre à chapeaux
– Grand Combe Chateleu
« J’avais bien sûr déjà
utilisé Internet mais
de là à savoir gérer
seule la construction
du site pour ma
société… Je me suis
tournée vers la CCI. Je
savais qu'il était possible
d’avoir des conseils pour
ce type de projet ; on m’en avait
informée quand j’avais suivi le stage Création
à Pontarlier. Le conseiller numérique est venu
sur place une demi-journée et ensemble on
a fait le point sur mes attentes, sur les outils
numériques et ce qui pouvait être proposé
par des prestataires. Il a fait un diagnostic
du projet pour affiner le positionnement.
J’ai vraiment apprécié cet accompagnement
et le fait qu'il se déplace. Quand on crée son
entreprise, on doit avoir toutes les casquettes
et je voulais une approche professionnelle
pour la communication numérique. C’était
fondamental pour la réussite du projet. Ce
service m'a aidée à faire les bons choix.
Laurence Marconnet restaurant Comme chez soi - Trepot « Les travaux du tramway bisontin ont gravement
impacté notre restaurant, nous avons anticipé avant
que notre activité ne périclite et décidé de partir.
Nous avons alors contacté la CCI pour savoir quoi faire…
Son service juridique a vu que notre bail pouvait être dénoncé, ce que
nous avons dû nous résoudre à faire tout en perdant notre fonds… Il a fallu
tout redémarrer. À Trepot, la commune proposait un local pour une activité.
Nous avons à nouveau eu recours à la CCI pour nous épauler. Elle nous a
conseillés, a étudié un premier projet de bail et a suivi le dossier jusqu’à la
signature. Aujourd’hui, nous avons un bail commercial avec une possibilité
de revente le jour où nous cesserons l’activité. Je sais que je peux appeler
la CCI quand j'en ai besoin et que je serai bien conseillée.
Christian Mary
Gresset et Associés – Nods« Lorsque j’ai racheté l’entreprise Gresset
et Associés en 2012, je suis passé par le
dispositif Visa Reprise de la CCI du Doubs.
Cette aide a été indispensable. Je recherchais
une entreprise industrielle solide avec un
positionnement net. Lorsque le conseiller de
Visa Reprise m’a présenté Gresset et Associés, le
contact est tout de suite bien passé avec les cédants.
Depuis la reprise, l’entreprise investit afin d’améliorer la
performance opérationnelle et a bénéficié de nombreuses autres actions
de la CCI : participation à des salons (dont celui du Bourget), organisation
de rendez-vous d’affaires au niveau régional, conseil en matière
environnementales (action Loue)…
Bruno Laresche Bastard Graines – Bolandoz« J’ai assisté à la réunion sur la création d’entreprise
à la CCI alors que le rachat de mon entreprise était
déjà amorcé. Mais c’est là que j’ai eu un tour complet
d’horizon sur la création : les statuts, la viabilité du projet,
les financements possibles... Sans la conseillère CCI, je
n’aurais jamais connu l’ARDEA, l’avance remboursable de la
Région. J’y ai eu recours deux fois : pour la reprise d’entreprise
il y 3 ans et cette année pour développer mon activité. Elle a
travaillé les dossiers avec moi, s’est assurée que tout était en ordre administrativement
et les a présentés au comité technique qui les a retenus. Je n’aurais pas pu faire cela
seul, c’est complexe, il faut du temps et des connaissances. La CCI m’a été utile.
P A R O L E S D E D I R I G E A N T S
16 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016
le dossier
ORGANISATIONS PATRONALES ET BRANCHES PROFESSIONNELLES : L’UNION FAIT LA FORCE ! Stéphane Béra
Vice-Président du Medef Franche-Comté en charge du Doubs « Je considère que le MEDEF et la CCI du Doubs sont étroitement liés, même si leurs champs
d’actions et de compétences sont différents. Nos deux organisations sont au service des entreprises.
Le Medef se concentre sur la défense de leurs intérêts notamment dans les instances paritaires via ses
mandataires et sur la promotion des valeurs entrepreneuriales. Le réseau consulaire est le bras armé
des organisations patronales en matière de formation, d'appui aux entreprises, d’aménagement et de
développement économique des territoires. Dans le Doubs, la qualité de nos relations est exemplaire.
Agathe Henrietvice présidente CGPME du Doubs "Pour la CGPME du Doubs, la
CCI représente un partenaire
important et privilégié. En
effet, la CCI est composée
d'une assemblée dont les
représentants sont élus
par leurs pairs et constitue donc le Parlement des Chefs
d'entreprises. Aussi, qui mieux que les Chefs d'entreprises
pour appréhender des compétences aussi importantes que
la formation, l'apprentissage, afin de les adapter à la réalité
du terrain. La CCI a de bons outils et met à disposition des
entreprises et de leurs dirigeants des services de qualité,
fonctionnels et réalistes comme par exemple les rendez-
vous mensuels du CIP où un chef d'entreprise peut venir
rencontrer et échanger autour d'une table avec un Juge du
Tribunal de Commerce, un Expert Comptable et un Avocat."
Jean-Luc ViennetPrésident de l’UPA du Doubs « En fédérant les 3 principales organisations
professionnelles de l’artisanat et du commerce de
proximité (CAPEB,
CNAMS et CGAD)
l’Union Professionnelle
Artisanale est une
force qui compte.
Elle travaille surtout
avec la CCI pour des
actions communes de
défense des intérêts
des entreprises.
En juin dernier, par
exemple nous avons
demandé ensemble, la mise en place d'une commission
d’indemnisation au Grand Besançon pour compenser
la perte d’activité des entreprises, liée aux travaux de
la mise en site propre de la ligne de bus : Gare-Temis ;
à l'image de ce qui avait été fait pour les travaux liés
à la mise en place du Tramway. Elle n’était pas prévue
et elle a été mise en place ! Nos membres seront bien
sûr présents sur ses listes lors des prochaines élections
des CCI. C’est important de prendre part au vote !
17 17
ORGANISATIONS PATRONALES ET BRANCHES PROFESSIONNELLES : L’UNION FAIT LA FORCE !
Etienne Boyer
UIMM 25/Président
« L'UIMM et la Chambre de Commerce et d’Industrie ont plusieurs points communs : les
entreprises et le secteur industriel. Nos liens sont aussi vieux que l’UIMM dans le Doubs :
80 ans. De manière indépendante, nous agissons en complémentarité et nos structures
convergent vers un même objectif : servir les entreprises en leur apportant un maximum
de services. Le réseau consulaire, c'est déjà l'accompagnement de nos adhérents à
l'export et des veilles pays ou marchés, la transmission d'entreprises avec Visa reprise,
des conseils sur la défense de la propriété intellectuelle, de nombreuses formations
notamment en management… La CCI, du Doubs en particulier, c'est pour nous un lieu d'échanges et de concertation sur certains
dossiers que nous défendons : l'attractivité économique de nos bassins d'emplois, la défense de la voie de l'apprentissage, les
projets d'infrastructures, l'aménagement et la valorisation de notre territoire, la participation à des salons... La CCI est un acteur
essentiel de la "prise de parole" des entreprises, que ce soit dans les médias, ou à destination de notre environnement politique
ou administratif. C'est aussi un lieu de rencontre entre nos branches professionnelles, les autres organisations patronales et
consulaires. Cela permet de mieux nous connaître, de partager nos points de vue sur l'actualité économique et les actions à cibler
pour nos TPE, nos PME, nos grandes entreprises implantées ici. La CCI du Doubs, c'est l'action collective dans l'intérêt de tous ».
Pierre Genzi Président de la branche Bâtiment de la fédération du BTP du Doubs « La fédération du BTP et la CCI travaillent en bonne intelligence principalement
pour défendre ensemble les intérêts de nos entreprises. A plusieurs, on est
plus forts et j’ai à l’esprit deux actions collectives. Nous avons signé en début
d’année un courrier pour contester la localisation du tribunal administratif spécialisé à Dijon alors qu’il y avait un
engagement pour Besançon et en 2015, adressé une lettre dénonçant la hausse de la fiscalité des entreprises
sur le Grand Besançon. C’est important de se montrer unis et d’avoir des échanges entre organisations.
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18 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016
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cci en actionsRetrouveztoutes les infos
de la CCI du Doubs sur Facebook
Le 13 juin dernier, la CCI du Doubs a invité les entreprises de la zone frontalière à un événement économique « 2006-2016 : 10 ans d’économie frontalière, observer pour agir ». Depuis plus de 10 ans, la chambre de
Commerce et d’Industrie du Doubs examine les faits et tendances de l’économie frontalière.Une première étude avait été réalisée en 2006, et présentée en 2007 sur l'impact, réel ou ressenti, d’un effet
suisse. En 2012, un focus avait détaillé les approches économiques et politiques des deux pays voisins.2016 est l’occasion de faire un bilan et de porter un regard sur l’avenir.
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2006-2016,10 ans d'économie frontalière
Étude à consulter sur : www.doubs.cci.fr
De gauche à droite et de haut en bas : Annie Genevard - Maire de Morteau - Députée du Doubs Dominique Roy - Président de la CCI du DoubsAlain Choquet - Swixim Éric Boucher - Président de Luxe & TechCatherine Bourdin-Mougel - CCI du Doubs Laurent Sage - CCI du DoubsFrançoise Bévalot - Ceser Bourgogne Franche-Comté, en charge des questions frontalières et suissesMattieu Aubert - Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrieValérie Pagnot - Amicale des frontaliers - JuristePhilippe Feuvrier - Président de l'Union des métiers des industries de l'hôtellerie du DoubsAlexandre Moine - Professeur de géographie à l'Université de Franche-Comté - Laboratoire THéMA
ETUDE
cci en actions
De gauche à droite :
Y. Houberdon (Ent. HNS) C. Parietti (Ent. PARIETTI)B. Selli (Ent. DPLS) B. Maugein (Ent. ANTONIETTI) P. Mettey (Ent. Groupe CUBE / Président) C. Arguelles (Ent. STRASSER)L. Germain (Directeur Général)
Création d’entreprise, numérique et urbanisme : la CCI
a lancé le 23 juin les 3 premiers épisodes de sa web
série « Service des entreprises » pour faire
connaître ses actions et l’appui qu’elle propose aux
entreprises.
Découvrez-les sur YouTube, Dailymotion, le site de la CCI et sa page FB !
www.doubs.cci.fr
L’Entreprise Générale Tous Corps d’État, spécialisée dans
les bâtiments industriels et tertiaires, a profité de la visite
du Président de la CCI du Doubs, Dominique ROY pour
présenter son nouveau Comité Directeur d’entrepreneurs
du Nord Franche-Comté élus parmi ses adhérents. Le
nouveau Président est Paul Mettey.
ProduitsLa CCI lance sa web série
Candidatures4e Trophée des Entreprises de Franche-Comté Le Trophée des Entreprises de Franche-Comté est organisé par 12 partenaires acteurs du développement économique de la région. Ils seront remis le 12 octobre 2016.
Cette manifestation a pour vocation de mettre en valeur les entreprises franc-comtoises, leur savoir-faire ainsi que leur engagement.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 5 septembre 2016
Les partenaires : CCI du Doubs, CCI de Franche Comté, ORCOM, Est Républicain, GAN Assurances, Banque Populaire, Medef, CRGA Franche Comté, STUDIO 26, Lycée professionnel St Jospeh, Jonathan événements et Acoris Mutuelles.
www.tropheedesentreprises-fc.com
Le 15 juin, GenèveDominique Roy, président de la CCI s'est rendu à Genéve à l'EPHJ, salon professionnel de
l’horlogerie-joaillerie, pour rencontrer les entreprises
franc-comtoises présentes.
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Nouvelle équipe pour CRRI 2000
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cci en actions
OpenbusinessLes mutants ont fait recette dans l’entreprise
Pour découvrir les facettes de la génération Z (née depuis 1995), la CCI du Doubs organisait, en partenariat avec Silicon Comté, le 31 mai dernier un temps d’information et d’échanges. Devant près de 150 invités, Jean-Marc Darragon consultant APEC Franche-Comté a fait le point sur les caractéristiques des différentes générations qui travaillent aujourd’hui ensemble et sur leurs façons d’appréhender le monde du travail. Plusieurs témoins ont pris ensuite la parole pour évoquer leurs parcours. René Cotton, co-fondateur et directeur technique de Wizishop, un des leaders européens des solutions e-commerce, a témoigné de sa façon de travailler et d’échanger à distance avec ses jeunes développeurs ; Rémi Jeanney et Carole Audy, étudiants et créateurs d’entreprise (« Louis ») ont partagé leur vision du monde de l’entreprise ; Robin Oliveira, lycéen, a expliqué comment avec Olivier Nachin ils se sont lancés en auto entreprise pour créer leur application de jeu (M Pomme Studio) après s’être formés avec des tutoriels trouvés sur internet.
La retranscription de la soirée est disponible sur demande au : 03 81 25 26 53
Prochain Openbusiness, sur l'Uberisation - le 3 octobre
Succès
Les étudiants d’Imea dans la course contre le cancer
Depuis 3 ans, ils organisent la Color Life dans le cadre d’un projet de leur école. Après des mois de préparation, 12 étudiants/apprentis de l'école de commerce de la CCI du Doubs, IMEA, en collaboration avec la ligue contre le cancer ont réuni plus de 2.500 participants à Besançon, le 29 mai dernier. Le principe repose sur une course à faire sans chronomètre, vêtu de blanc pour être recouvert de poudre colorée au fil des kilomètres. Chaque participant paye 5 euros de droit de course. Le 22 juin dernier, un chèque de 16.731 euros a été remis à la Ligue contre le cancer.
PréventionLe CIP a 10 ans
Lors de son assemblée générale de mardi 21 juin, le Centre d’Information sur la Prévention a signé plusieurs nouvelles conventions de partenariat avec le CRGA, la DDFIP et le RSI.
Objectif : sensibiliser les entreprises à la prévention des difficultés, offrir un accompagnement via le CIP, les faire sortir de l’isolement …
Membre fondateur, la CCI du Doubs est très investie dans cette mission. Le service juridique participe aux permanences et une collaboratrice assure la logistique et secrétariat.
Permanences sur rendez-vous confidentiels le 2ème jeudi de chaque mois, de 14h30 à 17h30.
CCI : 03 81 25 25 59
16 731 euros, c’est la somme remise à la Ligue contre le Cancer - Comité du Doubs Besançon par Aimé, Cécile, Laura, Léo, Lili, Renaud, Romain, Selim, Sophie et Varvara, élèves d’Imea Negoventis
Rencontres prosPour un Tourisme durable
Une demi-journée d’information et d’échanges était organisée le 2 mai dernier par la CCI sur le thème du tourisme Durable. Destinée aux professionnels de l'hébergement locaux, elle leur a proposé de l'information sur les dispositifs d'accompagnement tels que l’étiquette environnementale, les aides financières mobilisables et des témoignages de professionnels.
22 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016
Jean-Marc Bourgon a repris l'entreprise Vermot Automation en juin 2015. En prenant la tête de cette TPE de cinq salariés implantée à Valdahon, l'ingénieur Arts et Métiers de formation s'est donné pour objectif de
diversifier les activités. Vermot Automation automatise les décolleteuses à came et machines-outils pour en améliorer la productivité. « Nous moder-nisons des machines traditionnelles en les équipant de commande numé-rique », explique Jean-Marc Bourgon. Aujourd'hui, Vermot Automation va plus loin. « La tendance forte pour les industriels est de savoir en temps réel ce que leurs machines produisent afin de prendre les bonnes décisions », constate Jean-Marc Bourgon. Avec son équipe, il a donc mis au point une boîte de communication universelle avec une interface moderne efficace permettant d'établir un dialogue entre l'homme et la machine.
Export vers la SuisseGestion des ordres de fabrication, quantités à produire, temps de production, état de la machine, plusieurs informations sont contrôlées grâce à un écran tactile intuitif. Ainsi, les performances d'un parc de machines sont mesurées en continu pour suivre l'évolution de la production et les TRS (taux d'utilisa-tion des machines). Synthétisées, ces données peuvent ensuite être exploi-tées via des logiciels de gestion et de planification des ressources. En phase de commercialisation, ce boîtier de contrôle a nécessité un an de recherche et développement. Vermot Automation qui souhaite se positionner en leader grâce à ce produit, vise le marché régional avant de s'exporter en Suisse, où l'entreprise réalise déjà 70 % de son chiffre d'affaires.
www.vermot-automation.com
performance À Valdahon, Vermot Automation numérise pour améliorer la productivité des industries
Une seconde vie pour les machines-outils
I N D U S T R I E
""Nous modernisons des machines traditionnelles en les équipant de commande numérique"
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Le groupe compte aujourd'hui 33 sites et 1.000 salariés dont 140 à Rioz.
Quarante-six containers ont traversé l’Atlantique en avril, direction le Brésil et plus pré-
cisément Rio de Janeiro. Basé à Rioz, en Haute-Saône, le groupe Abéo a remporté cette fois encore le mar-ché roi des Jeux Olympiques pour la fourniture exclusive de la totalité du matériel de gymnastique, avec ses marques Gymnova et Spieth, mais aussi des buts de basket-ball, avec Schelde, et des podiums de compé-tition, avec Acman. Une vingtaine de techniciens maison sont sur place jusqu’à la fin des épreuves de cette compétition reine où Abéo se fait un devoir d’être présent pour la… 14e fois ! « Janssen-Fritsen, que nous avons repris en 2014, participe aux JO avec la marque Spieth depuis 1956 à
Melbourne », confirme Olivier Estèves, le Président-directeur général de ce groupe qui monte, qui monte… et qui est aujourd’hui leader mondial des équipements gymniques.L’histoire d’Abéo remonte aux années 50, avec la naissance de France Equipement, dans le giron du groupe bisontin Mischler. Bernard Estèves, directeur de France Equipement, spécialisée dans les vestiaires, rachète la société avec d’autres salariés et passe le témoin à son fils Olivier en 1992. « Ce fut un peu un choc culturel pour moi », se souvient ce diplômé d’HEC Paris qui avait choisi l’option « entrepreneurs ». « J’arrivais de chez Philips, où j’occupais des fonctions de marketing et d’organisation au siège, en Hollande. Une société de
200.000 personnes, très structurée, c’était un tout autre univers. »Ses débuts n’ont pas été faciles. Mais Olivier Estèves aime les challenges. Il reformate la société, décide de passer des vestiaires aux salles de sport et multiplie les opérations de croissance externe jusqu’à bâtir un groupe qui compte aujourd’hui 33 sites, 1.000 salariés – dont 400 en France et 140 à Rioz –, et qui a triplé son chiffre d’affaires depuis 2012 pour atteindre 150 millions d’euros. Prochaine étape : Tokyo 2020. À Rio, où il sera durant toute la compétition, le président d’Abéo compte bien avancer ses pions. « Ça fait partie du jeu », dit-il en souriant.
www.groupe-abeo.fr
succés Implanté à Rioz (Haute-Saône), et en cours d’introduction sur le marché boursier d’Euronext Paris, le groupe spécialisé dans les équipements sportifs a été sélectionné comme fournisseur officiel de nombreux équipements aux Jeux Olympiques au Brésil. De Rioz à Rio, c’est aussi l’histoire d’Olivier Estèves, son dirigeant.
14e JO pour Abéo
15.000 visiteurs sont attendus pour la 24ème édition du Salon internatio-nal Microtechniques et précision à
Besançon Micropolis du 27 au 30 septembre prochain.
850 exposants et marques sont représentés, dont un tiers d’interna-tional. Pour la première fois en 2016 un nano d’or sera décerné pour récompenser des réalisations en nanotechnologie innovante. Le pro-gramme est d’ores et déjà consultable sur www.micronora.com
Micronora : 24ème édition
I N D U S T R I E
24 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016
partenariat Les futurs Responsables Managers de la Distribution travaillent sur des projets réels et proposent aux entreprises « clientes » diagnostic et pistes d’actions.
Les étudiants d’Iméa à l’école de l’entreprise
F O R M AT I O N
En 2016, c’est la laiterie Maugain qui leur a fait confiance. Dès la ren-trée, les 26 étudiants futurs
Responsables Managers de la Distribution ont travaillé sur une commande précise. Fabrice et Annie Maugain ont développé une gamme de yaourts, crème, lait et fromages blancs sous la marque Ferme Maugain. Ces produits de qualité ont rapide-ment rencontré les faveurs du public en vente directe mais, de l’aveu même de Fabrice Maugain, l’approche marketing souffrait d’un certain amateurisme. Comment mieux asseoir la marque ? Comment mieux commu-niquer ? Comment développer la gamme ? Ces interrogations, le dirigeant est venu les exposer aux étudiants d’Imea en novembre der-nier. Deux séminaires de créativité et management plus tard, les pistes d’action se dessinent. « Le groupe nous a étonnés par sa créativité et son ouverture d’esprit », tient à souligner Fabrice Maugain. Ils ont posé un diagnostic pertinent, et ils ont très vite dégagé une quinzaine d’axes de réflexion. Nous avons choisi de nous concentrer sur trois actions : la refonte du packaging, la création d’une nouvelle gamme de yaourts et la mise en place d’un plan de communication. Nous sommes à la veille de la mise en œuvre. Cette collaboration marquera un tour-nant dans la vie de notre entreprise. »
CollaborationIl y a deux ans, c’est l’entreprise Trimadel, spécialiste des produits d’entretien du cuir, qui avait contractualisé avec Iméa. La PME de
Quingey, dirigée par Sébastien Bauce, souhaitait élargir sa gamme de pro-
duits et explorer de nouveaux mar-chés. En l’espace d’une année scolaire, les groupes de travail étudiants ont produit une série d’analyses et des recomman-dations que Sébastien Bauce, qualifie aujourd’hui de très per-
tinentes. « Nos ambitions pour l’avenir exigeaient des locaux plus
importants. Nous avons donc démé-nagé au début 2016, ce qui a mis nos
projets entre parenthèses. Mais le dossier sur la nouvelle gamme de produits pour le
bois est sur mon bureau. Il sera le premier que nous mettrons en œuvre. D’autres axes ont aussi retenu mon attention.
Cette collaboration avec l’école nous a donné d’intéressantes pistes de développement. »
Pour les étudiants RMD, qui ont vocation à encadrer et à diriger des équipes très tôt dans leur vie professionnelle, « développer leur in-telligence des situations est aussi important que l’apprentissage des techniques de commercialisation. D’où ce lien avec les entreprises et le travail sur des cas concrets » précise Jean-Georges Azelvandre, res-ponsable de la formation à Iméa.À l’automne prochain, cette jeune génération de managers fera son entrée sur le marché du travail. Aux dernières statistiques, 90 % des trois dernières promotions Negoventis RMD ont un emploi.
www.imea.info.fr
"développer leur intelligence des situations est aussi important que l’apprentissage des techniques
de co
mm
erci
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n."
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T E R R I T O I R E
Cluster
Le cluster Luxe & Tech fédère de nombreuses entreprises franc-com-toises qui déploient depuis longtemps des savoir-faire uniques au service de l’industrie du luxe : horlogerie, bijouterie, joaillerie, lunet-
terie, maroquinerie, instruments d’écriture… Luxe & Tech a pour mission première d’animer ce réseau dense et complexe d’entreprises pour créer une véritable dynamique collective entre ces sous-traitants du luxe. En pa-rallèle de l’animation, l’association accompagne les entreprises adhérentes avec les acteurs locaux sur des thématiques produits, étude de marché,
échanges de bonnes pratiques… En assurant également la promotion du savoir-faire d’exception des entreprises adhérentes, Luxe & Tech confirme ainsi leur positionnement sur le marché du luxe et par conséquent, accroît leur notoriété. Afin de fêter ses 10 ans, l’association Luxe & Tech organisera un cocktail privé lors du salon Micronora, le jeudi 29 Septembre 2016.
sur www.luxe-tech.fr
À Malbuisson, l’hôtel-res-taurant Le Lac est une institution. L’établissement,
créé en 1949 par Fernand Chauvin, est l’un des phares de l’hôtellerie du Haut-Doubs. Les immenses baies vitrées de ses salles à manger au charme « vieille France » offrent aux visiteurs un panorama somptueux sur le lac. C’est le seul endroit, hors de Paris, où l’on peut déguster les
fameuses glaces de la maison Berthillon.Au fil des décennies, les enfants et petits-enfants du fondateur ont su développer l’activité. La famille Chauvin possède aujourd’hui trois hôtels à Malbuisson (Le Lac, Beau Site, La Poste) et trois restaurants dont Le Lac réputé pour sa table gastro-nomique. Le succès de cette entreprise
hôtelière est d’autant plus remar-quable dans une période qui a vu la fermeture de plusieurs établisse-ments autour du lac. Pour couronner cette réussite et compléter son offre, la famille Chauvin a décidé de créer un nouvel établissement qui sera situé dans un écrin de verdure, en contrebas de l’hôtel Le Lac. Joli-ment baptisé Les Rives Sauvages, le nouvel hôtel s’étendra sur 2 000 m2
et trois niveaux (sans priver de leur vue les immeubles situés plus haut). Ce complexe quatre étoiles avec spa et piscine intérieure offrira six T3 et dix T2. « Cette forme d’héberge-ment n’exclut pas un service hôtelier de qualité » précise Anne Massard-Chauvin. « Il s’agit simplement d’un concept d’hôtellerie qui correspond à une demande grandissante de la part de touristes en quête de liberté et de confort. C’est précisément ce type d’offre qui fait défaut actuel-lement dans la région » Les travaux de terrassement des Rives Sauvages ont débuté à la mi-avril. L’ouverture est programmée pour juin 2017. Quand on l’interroge sur la conjonc-ture et les aléas de la fréquentation touristique, la dirigeante rappelle l’injonction, souvent répétée, de Fernand Chauvin : « Il faut investir en période de crise pour être parmi les premiers lorsque l’activité repart. »
sur www.hotel-le-lac.fr
À Malbuisson, l’offre hôtelière s’enrichit standing
Luxe & Tech fête ses 10 ans !
Les bâtiments une fois construis en 2017
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T E R R I T O I R E
Bouche & Bouchons, une table de voisinage
Mireille Tribout et Philippe-Jean Bohl ont créé une table d’hôtes qui s’adresse à une clientèle
locale. Pour Mireille Tribout, qui a travaillé auparavant dans le secteur commercial, ce nouveau métier est un choix du cœur, le retour à une passion ancienne. La maison du couple est située dans un quartier calme de Besançon, à deux pas du centre ville. C’est là que se retrouvent, chaque jour, midi et soir, des clients qui viennent prendre leur repas dans une atmosphère qui évoque un peu la pension de famille. Mais une pension de famille résolument contemporaine. Le matin, Mireille Tribout envoie son menu par SMS à 350 clients réguliers ou occasionnels. Ils sont une douzaine environ à se retrouver à chaque repas, autour de la grande table de la salle à manger, ou à l’extérieur dans un coin ombragé pendant la belle saison. La cuisine est simple, variée, à base de produits du marché. Les vins sont des productions de petits vignerons que Philippe-Jean Bohl choisit en amateur éclairé et exigeant. Les clients de Bouche & Bouchons sont des gens de tous horizons, social et professionnel. Pour eux, cette « table d’amis » est une agréable variation dans leurs habitudes. Partager un repas avec des inconnus (qui finissent souvent par se lier) est un plaisir différent du restaurant ou du repas pris au bureau, ou chez soi. De temps en temps, des formules plus festives sont proposées : dégustation autour d’un vigneron, soirée côte de bœuf au jardin… Mireille Tribout propose également ses services à domicile pour des repas de famille. On peut aussi lui commander des pâtisseries maison. La formule est souple, conviviale, et connaît un succès qui ne se dément pas depuis deux ans.
La pollution de l’eau, c’est l’affaire de tous. La qualité des rivières du Doubs s’améliore doucement. Claire Nicolas, conseillère environnement et sécurité à la CCI du Doubs, est l’interlocutrice sur ce sujet, dans le cadre du contrat
Limitox signé le 8 avril avec le syndicat mixte du Dessoubre. « L’objectif, c’est de sensibiliser les entreprises afin de réduire les pollutions toxiques », explique-t-elle. « Cela passe par des aides financières et la mise en place d’autorisations de rejets. »Claire Nicolas travaille en binôme avec Océane Contoz, du syndicat mixte du Dessoubre. Elles se sont fixées un objectif : visiter 200 entreprises en trois ans. « Avec des priorités : les entreprises de mécanique, de métallurgie, de traitement de surface. » Ces visites prennent la forme d’échanges sur les
pratiques : quels sont les produits utilisés ? Comment sont traités les déchets ? « Ensuite nous établissons un diagnostic et des préconisations. Souvent il s’agit de manque de bacs de rétention, de traitement des eaux de lavage des sols, de filtration de l’huile… Ces investissements sont aidés de 30 à 60 % par l’Agence de l’eau, et le syndicat mixte, en lien avec la CCI, prépare le dossier », explique encore la jeune femme, qui tient à rappeler que ces visites n’ont rien d’obligatoire et se font sur la base du volontariat. « Il faut poursuivre l’effort. Ces pollutions dispersées, ajoutées les unes aux autres, vont directement à la rivière, les stations d’épuration n’étant pas équipées pour traiter les pollutions métalliques. »
Contact : Claire Nicolas - T. 03 81 25 25 85
environnement Un diagnostic est proposé aux entreprises pour améliorer la qualité de leurs rejets. L’initiative est collective : la CCI du Doubs, le syndicat mixte du Dessoubre, le Val de Morteau et l'Agence de l'eau RMC.
Améliorer la qualité du Dessoubre
Claire Nicolas de la CCI du Doubs et Océane Contoz du syndicat mixte du Dessoubre
27
C O M M E R C E
un événement
lundi 3 octobre 2016dès 9h, votre parcours à la carteMaison de l’économie Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs 46, Av. Villarceau - Besançon
Ateliers, confér
ences, démonstra
tions…
Découvrez des so
lutions connecté
es
pour votre entre
prise
Informations : [email protected]
www.lesclesdunumerique.fr
Charcuterie de Cernans dans le Jura, yaourts de Mamirolle, fromages de
Mollans, en Haute-Saône, farines de l'Isle-sur-le-Doubs, vins du Jura, toute la Franche-Comté
est représentée sur les étals de « Franchement Comté ». Ouvert depuis fin février 2016 à Quingey, ce magasin de produits locaux a été créé par Victoria Vernier, une jeune diplômée. « J'ai passé un diplôme Responsable Manager de la Distribution à l'école de commerce Iméa en 2015, en alternance à Doubs Pâturages à Besançon où j'ai beaucoup appris sur les produits de la région », explique-t-elle.À 22 ans, elle concrétise un rêve qui lui trottait dans la tête depuis quelques années. L'emplacement n'est pas le fruit du hasard. « J'ai réalisé une étude de marché et me suis appuyée sur une analyse de Développement 25 qui faisait apparaître un manque de ce type de magasins au centre du
village » rapporte la commerçante. Elle a rencontré et sélectionné une trentaine de pro-ducteurs différents. « Tous cultivent leur savoir-faire de manière raisonnée », précise-t-elle. Grâce à sa boutique, Victoria Vernier entend répondre à une préoccupation actuelle de la population : manger correctement, avec un zeste de bon sens et une grande dose d'éthique.Le panier rempli de projets, elle compte prochainement recruter un vendeur. Elle pourra ainsi reprendre les routes à la recherche de nouveaux producteurs. Victoria Vernier finit par nous confier que son site internet marchand est sur le point d'être mis en ligne. « Les clients pourront commander sur internet et récupérer leurs produits en magasin selon le principe du drive », précise-t-elle avec enthousiasme.
: Franchement Comté - Quingey
implantation Tout juste diplômée de l'école de Commerce Iméa, Victoria Vernier a ouvert un magasin de produits locaux.
développement Après leur participation aux Clés du Numérique en octobre dernier, Martine Moreau et sa fille Léa Perrot se sont lancées dans un nouveau projet de développement pour leur boutique de prêt-à-porter.
C O M M E R C E
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Objectif e-commerce !
Chez « Côté femmes, mère et fille », une boutique de prêt-à-porter féminin et d’accessoires à Audincourt, une page
Facebook est alimentée toutes les semaines. Bons plans, infos sur les nouveautés du magasin ou encore idées look, cette page se présente comme la vitrine virtuelle de la boutique. Elle compte déjà près de 300 likes. Après 35 ans de carrière dans le commerce, Martine Moreau, à la tête de la boutique, a découvert une nouvelle façon de vendre : « les clientes repèrent les articles par internet via notre page Facebook puis elles viennent les acheter en boutique ». L’intégration de sa fille Léa dans sa boutique n’y est pas pour rien. « Ma génération est connectée. Tout le monde va sur les réseaux sociaux, » explique la jeune fille de 25 ans qui gère la page et
qui compte bien ne pas s’arrêter là. En effet, comme beaucoup de jeunes de sa génération, le e-commerce est une évidence pour elle : « Je pense que cela pourrait être bénéfique pour notre boutique de développer la vente en ligne. Je suis moi-même une acheteuse en ligne car certains articles sont introuvables sur le marché français. J’ai donc confiance en ce genre de commerce. »Son projet de e-commerce en tête, elle décide d’assister en octobre 2015 aux Clés du Numérique, journée organisée par la CCI du Doubs et consacrée à la digitalisation des entreprises. « Lors des ateliers, j’ai rencon-tré des webdesigners, et j’ai pu entendre les témoignages d’e-commerçants. C’était très intéressant. J’avais déjà cette idée en tête, mais le fait de rencontrer des gens m’a
confortée dans mon projet. » Mais son pro-jet de développement d’un site de vente en ligne se heurte encore à des questions maté-rielles. En effet, il lui faut d’abord trouver le moyen de financer la création du site. Il lui faudra ensuite dénicher un local qui lui per-mette de stocker une quantité importante d’articles. Malgré cela, la jeune fille reste très motivée. Il faut dire qu’elle a déjà de nom-breuses clientes potentielles : « J’ai des amies qui habitent partout en France et qui aime-raient pouvoir acheter des articles de notre boutique. »
: Côté Femmes Mère et Fille
Quingey : une nouvelle épicerie en ville
Tout le monde va sur les réseaux sociaux
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Manger local à Pontarlierdécouverte À Pontarlier, deux jeunes entrepreneurs ont lancé un concept de bonne table utilisant les produits du terroir. L’une au centre ville, l’autre sur la RN57 en direction de la Suisse. L’une inspirée par la nature et les saisons, l’autre par la culture américaine des diners, qui font la part belle aux frites maison et aux hamburgers.
Léa Delgrande a ouvert « Le midi treize » le 1er mars dernier. On se régale ici des cochons
et moutons bio de la Grange Simon Pion, au Larmont, des fromages de brebis et faisselles de chèvre frais de la Batailleuse, à Rochejean. « Pour le reste je me fournis à la Biocoop de Pontarlier, ils sont très attachés aux circuits courts. » L’adresse séduit une clientèle de femmes actives, et le dé-marrage va au-delà des prévisions, se-lon la jeune femme. Ancienne élève de l’école hôtelière de Poligny passée par l’Hôtel de France, à Villers-le-Lac, puis ayant accumulé de l’expérience dans le Sud, à Annecy, à Montréal ou encore en Suisse, Léa Delgrande est revenue chez elle, à Pontarlier où, cette fois, c’est elle le chef. Meublé brocante et vintage, son restaurant qui fait aussi salon de thé propose chaque jour, à midi, un menu unique et équilibré, de l’entrée au dessert, très inspiré par les saisons : filet de bar ou de féra, tartes salées, maki végétarien, soupe fraise-rhubarbe… « À Annecy, chez Laurence Salomon, qui est naturopathe, j’avais
eu une révélation : une cuisine qui res-pecte les saisons, les produits, au plus simple. Quant aux circuits courts, pour moi c’est une évidence, je suis contre l’alimentation industrielle et l’élevage intensif. »
Fast-food et belles américainesLe projet de Frank Mertsch est déjà ficelé dans les moindres détails. Il attend son permis de construire et espère pouvoir ouvrir fin 2016. Dans la région depuis quatre ans, ce chef de cuisine et entrepreneur du Nord est tombé amoureux de l’ancienne station-service située à la sortie de la ville, au lieu-dit « Les Rosiers », sur la nationale 57, où passent près de 40.000 véhicules par jour. Il a choisi de transformer les lieux en un diner à l’américaine. « Je réunis mes deux passions : le fast-food américain et les vieilles voitures », explique-t-il, « Je veux créer un produit qui plaît, avec une ambiance, et je choisis les circuits courts pour faire vivre la ré-gion. Le plus compliqué, c’est pour les pommes de terre, je dois aller les
chercher jusqu’en Lorraine. » Pour la viande, Frank Mertsch va se fournir auprès de producteurs locaux. Il veut sélectionner lui-même veaux, vaches et cochons, et proposera un hambur-ger au porc mariné cinq jours et cuit lentement. « De la qualité, avec des prix pas plus élevés que le fast-food classique », promet-il. Son fast-food à lui s’appellera American’s back. Un nom déposé à l’INPI pour un concept qu’il aimerait développer ensuite en franchise.
sur www.miditreize.fr
: Americans-Back-Pontalier
C O M M E R C E
En haut : Léa & Joris Delgrande "Le midi treize" À gauche : Franck Mertsch "American's back"
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S E R V I C E S
Les petites entreprises, désireuses d'opérer leur trans-formation numérique sont souvent limitées faute de débit internet suffisant. Netalis, opérateur fibre optique
et hébergeur créé depuis un an à Besançon, a fait ce constat en menant une enquête auprès d'un panel de TPE et PME. « 90 % des entreprises interrogées ont un besoin constant en très haut débit, mais estiment payer trop cher leur connec-tivité », explique Nicolas Guillaume, co-fondateur de Netalis.Aujourd'hui, quelle que soit leur taille, les entreprises sou-haitent héberger leurs données et services à distance, dans le « cloud », elles communiquent avec leurs collaborateurs en vidéoconférence, partagent, sauvegardent des fichiers lourds. « Ces nouveaux usages nécessitent une connectivité rapide et fiable » insiste Nicolas Guillaume.Face aux deux principaux fournisseurs internet, Orange et SFR, le nouvel opérateur ne se présente pas comme un concurrent, mais plutôt comme une alternative.Les offres d'accès à la fibre optique dédiée proposées par les principaux opérateurs fonctionnent par tranche (5, 10, 20, 50 mégabits voire plus) avec des tarifs évolutifs dépassant vite le millier d'euros par mois. Netalis a choisi de prendre la tangente en lançant son offre « GigaLink », avec 1 Gigabit de débit dès 399 euros HT par mois. « Notre offre est iné-dite sur le marché français », assure Nicolas Guillaume. Les services de la start-up ont déjà séduit deux écoles du numé-rique dans le Doubs. Les offres de Netalis sont déjà disponibles dans le Grand Besançon et Paris Intra-muros. Elles devraient gagner une dizaine d'autres villes françaises d'ici trois ans.
sur www.netalis.fr
« Débarrassez-vous définitivement de toutes les tâches cour-rier. » C’est le leitmotiv de Fabrice Michon qui a installé sa petite entreprise de gestion de courrier à Besançon après l’avoir créée à Dole en 2013. L’idée lui en était venue en discutant avec un ami avocat qui lui expliquait que son cabinet avait exter-nalisé affranchissement et collecte de tous ses plis. « Ensuite j’ai rencontré les gens d’Althus, les précurseurs, et nous avons même envisagé un partenariat », explique-t-il. « Mais ça n’a finalement pas pu se faire et je me suis lancé tout seul. La première chose était d’obtenir l’autorisation de l’Arcep. Nos recommandés ont la même valeur que ceux de La Poste. Mais nous ne sommes pas en concurrence. Chez nous, le premier tarif d’affranchissement va jusqu’à 60 grammes. »Post Center est la première société de gestion de courrier de Franche-Comté. Elle s’adresse à des clients professionnels exclusivement, commerçants, cabinets de recouvrements, orga-nismes paritaires… qui lui confient toutes leurs prestations postales – collecte, tri, affranchissement, collecte de boîte pos-tale… – et bénéficient de tarifs très concurrentiels. Au volant de sa Clio professionnelle, Fabrice Michon assure deux tournées par jour, à Besançon et Ecole Valentin seulement pour l’ins-tant, et s’engage à une distribution à J+1. En 2015, il a affranchi près de 150.000 plis et en a distribué 20.000. Il espère pouvoir embaucher une personne à mi-temps d’ici un an pour assurer la partie distribution et partager la collecte.
sur www.postcenter.fr
Post Center s’occupe de tout courrier Collecte, affranchissement, distribution... La société bisontine est la première de Franche-Comté à assurer toutes les prestations courrier des professionnels.
fibre Opérateur internet et hébergeur auprès de TPE-PME, la start-up Netalis basée à Besançon veut démocratiser l'accès à internet très haut débit.
Netalis veut faire bouger les lignes
Fabrice Michon : "Chez nous, le premier tarif d’affranchissement va jusqu’à 60 grammes."
Nicolas Guillaume co-fondateur de Netalis
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Cyrille Mattera a travaillé huit ans dans l'immobilier en tant que commercial puis res-
ponsable d'agence avant de lancer l'Immobilier Pontissalien en 2007. Implantée à Pontarlier, cette agence indépendante, une des plus impor-tantes de la ville, se veut proche de ses clients. Parti de zéro, l'en-trepreneur emploie aujourd'hui 18 personnes et a ouvert une seconde agence à Métabief. La TPE, devenue PME en moins de 10 ans, est entrée dans une autre dimension
et doit aujourd'hui se restructurer.
« Une équipe de 20 personnes ne se manage pas comme une équipe de 5 salariés » confie Cyrille Mattera. En septembre 2015, il décide d'entamer une vaste réflexion sur l'organisation de son entreprise. Il est accompa-gné par Jean-Pierre Azémar, coach professionnel et dirigeant d’ABC Conform qu'il a par ailleurs côtoyé sur les terrains de rugby. « Je joue à ce sport depuis 31 ans et Jean-Pierre Azémar a été mon entraîneur, je lui fais confiance, il saura tirer le meil-leur de notre équipe », explique le dirigeant.Après avoir réalisé un audit, le coach
intervient régulièrement auprès des dirigeants de l'agence, indi-viduellement ou en groupe pour bousculer leur manière de travail-ler. L'idée est d'évoluer grâce à de nouvelles méthodes de manage-ment et de redéfinir les missions de chacun. Ces efforts donnent de pre-miers résultats selon le dirigeant qui remarque « que le travail s'effectue dans une plus grande sérénité, avec efficacité. »
sur www.immo-pontissalien.fr
Changer pour avancerimmobilier À l'aube de ses 10 ans d'existence, l'agence pontissalienne réorganise avec un coach ses équipes pour gagner en qualité de service.
Pixies joue dans la cour des grands
Trop à l'étroit rue Claude Pouillet à Besançon, Pixies a traversé le pont Battant en octobre dernier
pour s'installer dans des locaux plus vastes. Dans ce nouveau port d'attache, au bord de l'eau, la créativité, la simplicité et l'esthétisme sont de mise. Du développement d'identité visuelle à la création de site internet, Pixies Agency imagine et organise la communication digitale de grandes marques, d'entreprises et de commerces. « Notre objectif est de rendre ces marques connectées, belles et tendances pour aider nos clients à se développer », résume Baptiste Piquard, co-fondateur de l'agence. Isabelle Paillard, directrice artistique et Baptiste Piquard, directeur commercial, se sont rencontrés il y a 3 ans. Partageant la même vision de la communication digitale, ils décident de créer ensemble l'agence Pixies. Leur expérience à la fois différente et complémentaire fait la force du duo. Travel By Air FranceDésormais, ils mettent leur expertise au service de leur propre entité. Ils
se sont entourés de 9 personnes aux profils variés : créatifs, développeurs web, directeurs artistiques et commerciaux. Les membres de la « team » Pixies dont la moyenne d'âge n'excède pas 30 ans, sont en phase avec les tendances du moment. Air France, TGV Lyria et Canal + leur ont déjà fait confiance. Pour personnaliser davantage ses services, l'agence bisontine a imaginé des offres ciblées telles que « Pixies Luxe » destiné au secteur du luxe ou « Pixies Branding » axé sur l'identité, l'image des marques. Avec leur dernier né, l'agence « Vibe », Pixies accompagne, conseille les acteurs du changement social comme l'ONG Bibliothèques sans frontières et les entreprises responsables. Pixies compte également à son actif une dizaine de collaborations avec de grandes agences de communication françaises, suisses et italiennes. Elle vient justement de lancer un studio dédié à cette activité de sous-traitance baptisé « La Marque Blanche ». L'agence qui a signé avec une chaîne de restaurant à Abou Dabi et une marque de smartphone haut de gamme en Chine souhaite accélérer son internationalisation.
sur www.pixies-agency.fr
S E R V I C E S
Cyrille Mattera dirige 20 salariés
croissance L'agence de communication digitale vient de passer le cap des 3 ans avec brio. Passée de 2 à 11 salariés, elle affiche déjà de belles références clients.
Baptiste Piquard et Isabelle Pailla
rd
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A G E N D A
Abonnez-vousà la versionélectronique
www.doubs.cci.fr
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en ligne.
JUILLET/AOÛT Décathlon recrute en Franche-Comté et en Bourgogne ses futurs managers en partenariat avec Imea, l’école de Commerce des CCI du Doubs et de Haute-Saône.Ils suivront une formation rémunérée en un an de Responsable Manager de la Distribution (Negoventis Bac +3)
Lettre de motivation et CV par mail sur [email protected]. 03 81 31 25 06
29 & 30 SEPTEMBRE à Besançon10ème MICRO & NANO EVENT La CCI de Franche-Comté, dans le cadre du réseau Enterprise Europe Network, organise pour la 10ème fois les Rencontres
Technologiques Européennes qui se tiendront au cœur du Salon Micronora.Elles seront axées sur les matériaux avancés, les micro & nanosystèmes et sur la fabrication intelligente.
Inscriptions :www.micro-nano-event.eu/registration
3 OCTOBRE Les clés du numérique : une journée pour découvrir des solutions connectées pour votre entreprise.Votre programme à la carte dès 9h
Inscriptions : numé[email protected]
14 OCTOBRE Manifestation CCI du Doubs / Banque Populaire (BPCE l'Observatoire)Sur le thème de la cession transmission des PMI/PME. Intervenant, Alain Tourdjman, Directeur des Études économiques et de la Prospective, Groupe BPCE
24 & 25 OCTOBRE1ères assises nationales du commerce de proximité à Besançon Plus de 500 congressistes français et étrangers attendus, des tables rondes, des conférences, des études de cas, des visites de terrain, des rencontres, des projections sont au programme de ces deux journées.
S'inscrire : doubs-congres.com
Conformité ROHS – DM diagnostic in vitroLe 22 juillet 2016 entre en application
la réglementation ROHS pour les
dispositifs de diagnostic in vitro. Cette
réglementation restreint la présence de
6 substances dangereuses pour l’homme
et l’environnement dans les dispositifs
médicaux électriques et électroniques. À
compter de cette date les produits non
conformes à la ROHS ne pourront plus être
mis sur le marché en Europe.
Conformité réglementaire des vélos électriques Le développement rapide du marché
des vélos électriques a amené le
ministère de l’industrie a mettre en
ligne une fiche d’information sur la
réglementation applicable aux engins
de mobilité électrique routiers et non
routiers. Cette fiche concerne non
seulement les vélos à assistance électrique
(VAE) mais également les gyropodes,
trottinettes électriques, skateboards…
Ce type de matériel est considéré comme
une machine et doit à ce titre porter
le marquage CE et être accompagné
d’une déclaration de conformité CE. Les
réglementations ROHS et DEEE sont
également applicables à ces équipements
de même que le décret 2016-364 sur
la sécurité des bicyclettes pour ce qui
concerne les VAE.
Le « Passeport services » pour faciliter les prestations transfrontalières. Pour améliorer l’accès aux marchés des
prestations transfrontaliers, la Commission
européenne envisage un système de
« passeport services » et a lancé une
consultation publique à cet effet. Celle-
ci s’adresse tant aux prestataires de
services, aux utilisateurs de services
ainsi qu’aux assurés et aux assureurs…
Répondre à la consultation publique en
français
https://ec.europa.eu
Date limite de réponse : 26 juillet 2016
RubRique Réalisée en collaboRation avec la cciR FRanche-comté seRvice euRope entRepRise euRope netwoRk
E U R O P E
Les brèves de l'Europe
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En savoir : www.franche-comte.cci.fr
Jean Michel CHAUVIN - T. 03 81 47 42 13
investissements productifs : conditions d’intervention des aides européennesLes fonds européens peuvent soutenir, sous forme de subvention,
certains investissements matériels dans les entreprises. Ne sont
éligibles que les investissements > 100 k€. Dans tous les cas il est
impératif de transmettre un courrier de demande de subvention
comportant des informations précises au Conseil régional
avant toute signature de devis ou de bon de commande.
Libre circulationDonner corps à la reconnaissance mutuelle des produits.
La reconnaissance mutuelle des produits est un principe
fondamental de la libre circulation des produits en Europe .
Elle signifie qu’en l’absence d’harmonisation européenne un produit
qui est légalement fabriqué et commercialisé dans un État membre
de l’UE doit pouvoir l’être dans tous les autres États européens
sans avoir à s’adapter aux règles techniques nationales en vigueur
dans ces États. Seules des raisons valablement justifiées par la
protection d’intérêts publics et proportionnées aux intérêts en cause
peuvent amener un État à refuser cette reconnaissance mutuelle.
L’expérience montre que ce droit est aujourd’hui méconnu
des entreprises, insuffisamment utilisé et encore mal appliqué
par les administrations de contrôle des États membres.
Cette situation conduit à freiner le développement des
marchés au sein de l’UE et pénalise les entreprises et les
consommateurs. Pour y remédier la Commission européenne
vient de lancer une consultation publique pour recueillir l’avis
de toutes les parties intéressées dont les entreprises.
34 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016
LIVRE
Au bonheur des auteurs
vu luOn l’a vu faire l’amuseur, ces dernières semaines,
dans les émissions de variétés, en comique burlesque jusqu’au tragique pour satisfaire le réalisateur de « Ma Loute »… dans le même temps il recevait le grand prix d’interprétation à Venise. Cette distinction consacrait sa prestation pour incarner un magistrat dans « l’Hermine », là il était tout en finesse et en retenue.Fabrice c’est aussi l’auteur de « Comédie française », ouvrage dans lequel il se
raconte avec complaisance mais pour notre bonheur et notre culture. Garçon coiffeur à quinze ans, puis élève d’un cours de théâtre et, à vingt ans, interprète d’un film élitiste de Rohmer : « Perceval le Gallois ». D’autres rôles suivront lui assurant une certaine notoriété.Tout change et tout commence quand, il y a une vingtaine d’années, il décide de convoquer le public à la Gaité Montparnasse, salle de deux cent cinquante places, pour lui lire des extraits du « Voyage au bout de la nuit » de L.F.Céline. « J’étais effrayé par l’idée de soumettre la musicalité parfaite de Céline à l’interprétation caractérielle d’un acteur » écrit-il. Depuis le succès l’a conduit chaque année dans de nombreux théâtres pour servir les plus grands. La Fontaine ; « légère et court vêtue elle allait à grands pas », « on la voit en mini-jupe » ajoute-t-il. Rimbaud : Je regrette l’Europe aux anciens parapets » ! Philippe Muray : « l’occident s’achève en bermuda », et surtout : « les mutins de Panurge » !Parallèlement à ses rôles au cinéma (désormais le principal) ses prestations de soliste se perpétuent avec un succès qui défie les lois de l’audio-visuel. Il est invité à la table des présidents, courtisé par les people, mais avec son livre il donne une autre dimension à son talent de passeur de la littérature française en réjouissant le lecteur autant qu’il l’enrichit. Merci cher Fabrice.
Bernard Sertout
Comédie française – Fabrice Lucchini - Flammarion
MUSIQUE
69e Festival de musique de Besançon
Du 9 au 18 septembre, le célèbre Festival accueille près de mille artistes : les prestigieuses formations symphoniques de Liège ou de Baden-Baden, Anima Eterna Brugge, les Solistes de Lyon, le chœur Arsys Bourgogne… et des solistes renommés tels Renaud Capuçon, Isabelle Druet, Elena Bashkirova, Tedi Papavrami. Au programme, près de trente concerts axés sur le grand répertoire symphonique, avec à l’honneur Anton Dvorák, Maurice Ravel et le compositeur en résidence Philippe Hersant. Musique de chambre ou vocale, récital, concerts gratuits, spectacles musicaux complètent le programme, à Besançon ainsi qu’à Belfort, Arc-et-Senans, Dole et Luxeuil-les-Bains. Si le cœur du Festival reste classique, les soirées bisontines résonneront aussi de saveurs
brésiliennes, africaines, klezmer, portugaises, mais également jazz lors des « afters » du Pianos-bar.
Mille artistes, 30 concerts avec Dvorák, Ravel et Hersant à l’honneur
Courbet et l’ImpressionnismeDu 9 juillet au 17 octobre, le musée Courbet d’Ornans accueille plus de quatre-vingt œuvres des principaux acteurs du mouvement impressionniste et de leurs initiateurs. Corot, Daubigny, Boudin,
Jongkind, Monet, Manet, Renoir, Morisot…seront accrochés aux cimaises des salles pour cette exposition temporaire co-organisée par le musée Courbet et le musée d’OrsayFaire comprendre les liens personnels et artistiques qui unirent le maître du réalisme à cette jeune génération d’artistes, tel est l’enjeu que s’est donné le musée Courbet.
www.musee-courbet.fr - 03 81 86 22 88
© A
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