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LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CCI DU DOUBS www.doubs.cci.fr n o 66 juil. > sept. 2016 UNE SECONDE VIE POUR LES MACHINES-OUTILS PAGE 22 OBJECTIF E-COMMERCE PAGE 28 MANGER LOCAL À PONTARLIER PAGE 29 MA CCI M'ACCOMPAGNE, JE VOTE ! PAROLES DE DIRIGEANTS

PAROLES DE DIRIGEANTS MA CCI … · Le Grand Besançon (CAGB+) : l’équilibre commercial, stratégique ... tenues récemment, ou la révision du SCoT, à l’échelle du périmètre

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LE MAGAZINE

ÉCONOMIQUE DE

LA CCI DU DOUBS

www.doubs.cci.fr

no66 juil. > sept. 2016

UNE SECONDE VIE POUR LES MACHINES-OUTILSPAGE 22

OBJECTIFE-COMMERCEPAGE 28

MANGER LOCAL À PONTARLIERPAGE 29

MA CCI M'ACCOMPAGNE, JE VOTE !

P A R O L E S D E D I R I G E A N T S

EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016 3

somm

aire

PAR DOMINIQUE ROYPRÉSIDENT DE LA CCI DU DOUBS

Journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs, 46 av. Villarceau, 25042 Besançon cedex, Tél. 03 81 25 25 25, www.doubs.cci.fr - Contact : [email protected] - Directeur de la publication : Dominique Roy, président de la CCI du Doubs - Rédacteur en chef : Sylvie Dejour-Albahary - Chef de projet : Corinne Nevière - Ont collaboré à ce numéro : Pierre Accard, Monique Clémens, Elise François-Dainville, Lucie Thiery - Photographies : Laurent Cheviet - Maquette : Magazine - Mise en page : Olivier Rovelas, CCI du Doubs - Abonnement : 25 euros par an. Publicité : Agence Elixir, tél. 03 81 81 28 75 - Dépôt légal : 2e trimestre 2005. ISSN : 1637-9454. Imprimerie ESTIMPRIM (Franche-Comté)

page 04 conjoncture Le commerce en questions page 06 made in Doubs… et alentours.

page 9 le dossier Ma CCI m'accompagne, je vote ! page 19 cci en actions

page 22 échos de l'éco. Une seconde vie pour les machines-outils. Objectif e-commerce.

Manger local à Pontarlier. page 32 info'pratique. page 34 vu/lu.

Dans 3 mois, chaque dirigeant d’un établissement inscrit au Registre du Commerce et des Sociétés, sera appelé à VOTER pour élire ses représentants à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs.

En prenant part à ce vote, vous faites entendre votre voix !

Il est essentiel d’avoir toujours à l’esprit que la CCI est gérée par des chefs d’entreprise, pour des chefs d’entreprise. Durant 5 ans, des entrepreneurs vont défendre vos intérêts et gérer un budget qui permet d’engager des actions au service des territoires et des entreprises.

Du 20 octobre au 2 novembre 2016, vous allez donc VOTER ! Vous pourrez le faire par voie électronique ou par correspondance.

Les candidats seront les représentants de vos secteurs d’activités, issus des différents territoires de notre département et pour la première fois,… la parité sera de mise !

Ce numéro d’été d’Expression Active a choisi de donner la parole à 25 dirigeantes et dirigeants de notre département. Ils témoignent de leur usage des services de la CCI, (celle du Doubs et celle de Franche-Comté), de leurs avis, et des liens qu’ils ont tissés avec les collaborateurs qui, chaque jour, sont à leurs côtés. Les organisations patronales et les branches professionnelles ont, elles aussi, tenu à apporter leur contribution en exprimant leur soutien à ce vote et en rappelant combien l’union de toutes ces énergies œuvre pour le monde économique.

Bel été à vous toutes et à vous tous !

Vote

Le commerce en questions

croissance emploi industrie agro-alimentaire luxe automobile commerce travaux publics bâtiment

Haut-Doubs :le dynamisme commercial interrogé par la conjoncture en suisse

• Industrie : le dynamisme des sites industriels majeurs et de la filière agro-alimentaire, porté par des produits innovants et des marchés porteurs, ne se dément pas.

• Commerce : avec le franc suisse fort, l’activité bat des records, tout particulièrement en périphérie, même si les centres-villes bénéficient moins de la manne frontalière. Cependant, la dégradation de la conjoncture économique en Suisse voisine, en particulier dans l’horlogerie, et les incertitudes qui pèsent sur le taux de change €/CHF nourrissent l’inquiétude.

• Tourisme : les investissements sur Malbuisson, tant publics avec le centre nautique que privés comme le projet de résidence hôtelière « les Rives Sauvages », confortent l’attractivité de la zone Mont d’Or / Deux lacs à long terme.

1er semestre 2016

2e semestre 2016

1er semestre 2016

2e semestre 2016

2e semestre 2016

1er semestre 2016

1er semestre 2016

Le Grand Besançon (CAGB+) : l’équilibre commercial, stratégique

• Industrie : Parkéon, spécialiste mondial des horodateurs et de la billettique, est racheté par le fonds capital-investissement Astorg (Luxembourg). L’entreprise, avec ses 430 salariés sur le site de Besançon, a réalisé un chiffre d’affaires de 225 M€ en 2015, en hausse de 25 %.

• Commerce : l’activité commerciale, globalement, souffre. La gestion concertée des équilibres entre zones d’une part, entre centre et périphérie d’autre part, doit être une priorité. Compte-tenu du passage progressif de la gestion de l’ensemble des ZAE à l’échelle communautaire, un travail de mise en perspective de l’offre commerciale globale s’impose. Si l’agrandissement de Châteaufarine ne semble plus à l’ordre du jour, le déploiement des Marnières doit démarrer et les travaux autour de la RN 57 risquent de bientôt perturber les accès à la zone de Valentin.

2e semestre 2016

conjoncture écoCette analyse est produite par le département « études éConomiques et territoriales » de la CCi du doubs au 17 juin 2016.

4 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

ALLEMAGNE ET SUISSE VOISINE

• Allemagne : si le taux de chômage (6,1 % en mai) est à son plus bas niveau depuis 1992, la Bundesbank a revu à la baisse les prévisions de croissance du PIB à 1,7 % pour 2016 et 1,4 % pour 2017. Un léger tassement, pas un changement de tendance.

• La Suisse : la dégradation du climat dans l’horlogerie se poursuit et inquiète de part et d’autre de la frontière. Dans le commerce, avec un cours du franc suisse qui se maintient autour de 1,10 CHF pour 1 €, on peut parler de récession.

Le commerce en questions

Ce qu’on peut retenir de l’actualité en France : le redémarrage, enfin ?• La croissance a été plus importante que prévu au 1er trimestre, portée par l’investissement (+ 2,4 % au T1). L’objectif 2016 de 1,5 % paraît crédible.

• Construction : les permis de construire semblent reprendre. Le bout du tunnel pour le secteur ?

L’agglomération de Montbéliard :Pôle Véhicule du Futur, 10 ans de réussites• Industrie : 340 adhérents dont 285 entreprises d’Alsace et de Franche-Comté, plus de 140 projets : le Pôle Véhicule du Futur est un véritable succès. En parallèle, le dynamisme de PSA sur le Nord Doubs ne se dément pas :

•.  La ZIF (Zone Implantation Fournisseurs) affiche complet avec bientôt 450 emplois

•.  Le lancement de la nouvelle 3008, après 80 M€ d’investissements, à la rentrée

•.  Une première nationale : une convention de partenariat scientifique dans l'énergie, la mobilité durable et les systèmes intelligents embarqués. Signataires : la Région, le CNRS, l'Université de BFC, l'UTBM et l'ENSMM

• Commerce : en questionnement, le centre-ville de Montbéliard espère une nouvelle dynamique en lien avec l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme (PLU), les assises du commerce qui se sont tenues récemment, ou la révision du SCoT, à l’échelle du périmètre de la nouvelle agglomération, c’est-à-dire intégrant 72 communes. L’enjeu : une nouvelle attractivité.

Pays Horloger :l’industrie : toujours un moteur clé de l’économie locale

• Industrie : de nouvelles productions sont attendues chez Bourbon Automotive, un site majeur du Pays Horloger avec près de 250 emplois. Le chantier naval Franco-Suisse de Villers le Lac, avec la fabrication de plus de 80 bateaux à son actif, poursuit son développement. Mais les sous-traitants horlogers pâtissent du ralentissement suisse.

• Commerce : le développement de l’offre se poursuit avec un nouveau projet de grande surface à la frontière. L’offre globale est dynamique, en prise avec la clientèle suisse de proximité de l’AUD (Aire Urbaine du Doubs), un potentiel de plus de 50.000 habitants sans doute encore sous exploité.

2e semestre 2016

2e semestre 2016

1er semestre 2016

1er semestre 2016

2e semestre 2016

2e semestre 2016

1er semestre 2016

1er semestre 2016

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La Cancoillotte à la moutarde de Milleret

C'est en 1921 qu'Henri Milleret crée la fromagerie qui porte son nom. Il s'installe dans la petite chapelle de Leffond à deux pas du village de Charcenne. Tout au long du siècle, l’entreprise a grandi, s’est développée, s’est modernisée tout en restant 100 % familiale. Elle commercialise aujourd’hui, chaque année, plus de 6 000 tonnes de pâtes molles, dont les fameux Ortolan et Roucoulons. La fromagerie Milleret produit également du metton, à partir de la collecte de lait locale. En 2014, pour développer son activité, la Fromagerie Milleret a acquis la marque Le Francomtois qu’elle fait revivre avec des variétés classiques (nature et ail) mais aussi des saveurs plus originales comme Vin Savagnin et Fumée. C’est sous cette marque qu’elle a décidé de créer cette cancoillotte aux accents bourguignons. L’idée a tout d’abord fait sourire. Puis les fromagers de l’entreprise se sont pris au jeu. Les premiers essais ont révélé d’agréables surprises. Il faudra quelques mois de tests auprès de consommateurs pour parfaire le bon

équilibre entre force et douceur. Le résultat est délicat, susceptible de plaire à tous les palais. Vendue en pot « micro-ondable », la cancoillotte à la moutarde Le Francomtois est référencée

localement dans de grandes enseignes de la distribution.

sur www.lefrancomtois.com

... et alentours

Amiotte à table

La société Amiotte est l’un des principaux producteurs de saucisses de Morteau et de Montbéliard IGP. Dans un petit livre intitulé « 30 recettes incontournables », Jean-Louis Amiotte, dirigeant de l’entreprise mortuacienne, a voulu nous rappeler toute l’étendue du talent de nos deux stars de la gastronomie franc-comtoise. Qu’elles tiennent le premier ou le second rôle, la Morteau et la Montbéliard – comme on les nomme familièrement – sont à l’origine de recettes originales, variées, qui renouvellent le répertoire de la cuisine régionale.C’est ainsi que l’on trouve, au côté du traditionnel Sandre du Doubs, ou de la très classique Saucisse aux lentilles, des recettes où nos emblématiques saucisses IGP mêlent leurs saveurs à des ingrédients moins familiers. Les ravioles au potiron et saucisse de Morteau, servies dans leurs petits paniers de bambous, vous invitent à une dégustation aux baguettes. Le Strüdel à la saucisse de Montbéliard réinvente l’une des plus

emblématiques gourmandises d’Europe centrale. Quant à la salade de pommes de terre et saucisse, elle trouve ici des accents provençaux en mariant la Montbéliard avec de la figue fraîche. Les photos sont belles, les indications précises, et ce petit livre est vendu au prix très doux de 3,50 euros (disponible auprès de l’entreprise et de quelques points de ventes du Haut-Doubs).

sur www.jean-louis-amiotte.fr

6 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

Les notes cristallines de Mécadécoupe

Il y a un an, une nouvelle enceinte est apparue dans la gamme très sélective des Apple Store des grandes capitales. Une enceinte hors du commun, par son design tout d’abord, mais aussi et surtout par ses performances musicales saluées par toute la presse professionnelle.Cette enceinte « amplifiée connectée tout-en-un » s’appelle Phantom. C’est une création de Devialet, une entreprise française qui jouit d’une réputation mondiale dans le domaine des amplis hi-fi très haut de gamme. L’organe vital de cette enceinte est sa paire de dômes graves, deux membranes aluminium spectaculaires, visibles sur les joues de l’enceinte. Dès le départ, les ingénieurs de Devialet savaient que leur nouveau concept de membrane représentait un challenge technique hors du commun. Pour réaliser leur petite merveille, ils se sont tournés vers une PME bisontine de 20 salariés, Mécadécoupe, spécialisée dans la découpe de haute précision pour les secteurs de l’horlogerie, de l’aéronautique et de l’automobile. Lorsqu’ils reçurent le cahier des charges en 2011, Jean-Charles Micallef et David Jeanneret (président et directeur général de l’entreprise), prirent immédiatement la mesure

du défi. Devialet leur confiait la réalisation des dômes graves, médium, ainsi que le cache-noyau et le blindage Inox de la Phantom. Pour honorer ce contrat exceptionnel, la PME fit entrer un fonds à son capital, se donnant ainsi les moyens d'emménager dans des locaux plus vastes et d'investir dans un équipement spécifique. Seize outils furent ainsi développés pour fabriquer les pièces de l’enceinte (au total, la Phantom a fait l’objet de 88 dépôts de brevets). À ce jour l'atelier dédié à Devialet emploie 6 personnes. A terme, le produit pourrait justifier 3 équipes de production.

sur www.mecadecoupe.com

7

La passion du design et du bois

Les créations du jeune ébéniste révèlent ses inspirations. Titulaire d’un Diplôme des Métiers d’Art (DMA) et d’une License en éco-design, Samuel Helias a développé très tôt une admiration pour les créateurs qui ont contribué à l’avènement du design contemporain au début du siècle dernier. Charles Rennie Mackintosh, puis Mies van der Rohe et le Bauhaus ont inspiré ses premières créations. Aujourd’hui encore, sa bibliothèque H (photo) n’est pas sans évoquer le constructivisme d’un Lazar Lissitzky. Mais Samuel Hélias n’est en rien passéiste. Bien campé dans son époque, il explore les formes et les matières en toute liberté, même si sa passion pour le bois domine toutes ses créations. Il travaille actuellement sur des luminaires où le plexiglass épouse des essences d'érable sycomore ondé. Le cœur de son métier est la création de mobilier contemporain, mais Samuel Hélias réalise également des aménagements intérieurs pour des clients en quête d’une signature contemporaine. Installé à Besançon depuis 2015, le créateur a rapidement développé une clientèle attirée par un bouche à oreille élogieux. On peut voir certaines de ses créations dans le jeune magasin de déco Les Particules Bleues qui vient d’ouvrir ses portes rue de Rivotte à Besançon.

sur www.atelierhelias.com

Sur la vidéo de démonstration du site internet, on est surpris de l’aisance avec laquelle un ouvrier du bâtiment soulève le bloc et le pose sur la rangée suivante. Cette légèreté (18kg) est l’une des qualités du monobloc de chanvre. Mais il a bien d’autres vertus.

Sa résistance thermique assure une régulation naturelle de la température de l’habitat. C’est un produit complet, ne nécessitant pas d’isolation complémentaire. Mais surtout, le chanvre est écologique par nature. Cette plante sobre et résistante ne nécessite ni traitement phytosanitaire ni irrigation, et elle n’entre pas en concurrence avec les cultures alimentaires.Ce produit d’avenir, baptisé Byosis, est fabriqué à Étalans par la société Vieille Matériaux. C’est un pari industriel pour cette entreprise de négoce de matériaux de construction. Ce bloc de chanvre a été imaginé par un artisan de la région. Associée au cimentier lyonnais Vicat, qui fournit le liant, Vieille Matériaux en exploitera la licence. Pour cela elle a fait construire, sur son site d’Étalans, une unité de fabrication qui pourra, à terme, produire 90 000 blocs par an. La plante elle-même, le chanvre, est issu d’une filière locale comptant 120 agriculteurs associés au sein de la coopérative Eurochanvre (Gray).Pour Vieille Matériaux, le bloc de chanvre représente un marché naissant promis à un développement certain, tant le produit correspond étroitement aux tendances actuelles de la construction.

sur www.vieille-materiaux.com

Les blocs de chanvre de Vieille Matériaux

VOTEZ POUR VOUS !

ÉLECTIONS DANS LES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE

Du 20 octobre jusqu’au 2 novembre 2016

Dirigeant(e) d’entreprise

Vous serez amené à voter pour des candidats aux élections consulaires.

Ils sont comme vous des hommes et des femmes, chefs d’entreprises.

Dans votre CCI, ils travailleront pour les 5 prochaines années au développement de votre territoire et seront là pour accompagner vos projets de CRÉATION, de TRANSMISSION D’ENTREPRISES, de FORMATION, de TRANSITION ÉNERGÉTIQUE OU NUMÉRIQUE, d’INTERNATIONALISATION…

ILS SERONT À VOS CÔTÉS POUR CONSTRUIRE L’ÉCONOMIE DE DEMAIN.

FAIRE AVANCER TOUTES LES ENVIES D’ENTREPRENDREwww.doubs.cci.fr

porteurs de projets accompagnés2 000

3 800 formalités à l’international effectuées

230

1 400340

étudiants futurs diplômés Commerce - Distribution à Iméa, école de commerce

contrats d’apprentissage enregistrés

entreprises accompagnées à l’international

LA CCI DU DOUBS, C’EST EN 2015 :

Du 18 juillet au 25 août 2016Vous pouvez consulter les listes électorales auprès de votre CCI, à la Préfecture et dans chaque greffe de tribunal de commerce. À partir du 20 octobre 2016Vous recevrez le matériel de vote et vous pourrez voter jusqu’au 2 novembre par Internet ou par courrier. 10 novembre 2016, au plus tardProclamation des résultats

Pour plus d’informations : [email protected] ou 03 81 25 25 40

CALENDRIER

… en savoir plus sur les actions de la CCI du Doubs : www.doubs.cci.fr

pub elections EA65.indd 1 23/06/2016 10:27

le dossier

La Chambre de Commerce et d’Industrie a choisi de donner la parole à 25 dirigeantes et dirigeants du Doubs pour parler de qu’elle fait pour et avec eux.

Des organisations patronales et des branches professionnelles ont également apporté leur témoignage sur les liens qu’elles entretiennent avec la CCI.

L’occasion de dire à celles et ceux qui hésitent, doutent, ne savent pas à quoi elle sert, que la CCI ça sert à ça et que voter pour les élections consulaires, du 20 octobre au 2 novembre prochain, c’est continuer à avoir des services au plus près des entreprises et des territoires !

EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016 9

VOTEZ POUR VOUS !

ÉLECTIONS DANS LES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE

Du 20 octobre jusqu’au 2 novembre 2016

Dirigeant(e) d’entreprise

Vous serez amené à voter pour des candidats aux élections consulaires.

Ils sont comme vous des hommes et des femmes, chefs d’entreprises.

Dans votre CCI, ils travailleront pour les 5 prochaines années au développement de votre territoire et seront là pour accompagner vos projets de CRÉATION, de TRANSMISSION D’ENTREPRISES, de FORMATION, de TRANSITION ÉNERGÉTIQUE OU NUMÉRIQUE, d’INTERNATIONALISATION…

ILS SERONT À VOS CÔTÉS POUR CONSTRUIRE L’ÉCONOMIE DE DEMAIN.

FAIRE AVANCER TOUTES LES ENVIES D’ENTREPRENDREwww.doubs.cci.fr

porteurs de projets accompagnés2 000

3 800 formalités à l’international effectuées

230

1 400340

étudiants futurs diplômés Commerce - Distribution à Iméa, école de commerce

contrats d’apprentissage enregistrés

entreprises accompagnées à l’international

LA CCI DU DOUBS, C’EST EN 2015 :

Du 18 juillet au 25 août 2016Vous pouvez consulter les listes électorales auprès de votre CCI, à la Préfecture et dans chaque greffe de tribunal de commerce. À partir du 20 octobre 2016Vous recevrez le matériel de vote et vous pourrez voter jusqu’au 2 novembre par Internet ou par courrier. 10 novembre 2016, au plus tardProclamation des résultats

Pour plus d’informations : [email protected] ou 03 81 25 25 40

CALENDRIER

… en savoir plus sur les actions de la CCI du Doubs : www.doubs.cci.fr

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Ma CCI m'accompagne, je vote !

P A R O L E S D E D I R I G E A N T S

10 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

le dossier

Annie Lime et Christine Merkel Décoduo – Besançon

« Dans notre parcours de créatrices de Décoduo, la CCI a apporté une aide et un

accompagnement constant et même davantage ! Leur stage création de 5 jours devrait

être obligatoire : c’est une mine d’informations. Nous avons eu des intervenants passionnés

et passionnants : avocat, expert comptable, conseillère CCI... Ils ont tous su se mettre à

notre portée quels que soient les projets. La CCI nous a accompagnées également dans le

montage du dossier d’ARDEA que nous avons obtenue ; ça a été un sérieux coup de pouce

pour nos débuts. Lorsque nous nous sommes présentées au trophée Initiative au féminin, la

conseillère CCI nous a guidées et elle est même venue à la remise du prix pour nous soutenir !

Pierre Bouvier La Paillotte / Président de

l’Union des Commerçants Bisontins - Besançon

« La CCI c’est la garantie d’un appui de poids et d’une

image de sérieux : c’est très utile pour une association

comme l’UCB ! Aucun commerçant ne serait reçu seul par le Préfet alors qu’avec le

Président de la CCI si… C’est ce que j’ai constaté pour la demande de modification

de la signalétique en faveur du centre-ville à l’entrée de

Besançon : nous avons été reçus et le dossier avance.

D’un côté plus opérationnel, c’est la CCI qui a aidé

l’UCB lorsque nous avons refondu les statuts de

l’association, c’est aussi elle qui apporte un

appui pour l’organisation de nos assemblées

générales. Pour mon commerce, je suis aussi

client : j’ai adhéré à Alerte Commerce SMS et ai

été bien informé sur la loi Accessibilité.

Philippe Truche

Le jardin de Juliette – Pontarlier « L’entreprise adhère au dispositif

Alerte Commerce SMS de la CCI depuis

2014. C’est très intéressant d’utiliser les

nouvelles technologies pour encourager

ce qui est finalement une

veille entre voisins. J’ai

d’ailleurs soutenu

l’initiative d’un

conseiller

municipal de

ma commune

pour la mise

en place

d’un système

similaire : « voisins

vigilants ». À la

boutique, nous en avons déjà

bénéficié en recevant une alerte pour

un cambriolage à proximité : cela m’a

permis de prélever tout de suite les

espèces de la caisse et d’alerter l’équipe

de vente. Ce système favorise vraiment

la prévention des risques. Pour moi

c’est un service utile. Je sais que la

CCI en propose régulièrement d’autres.

Les chefs d’entreprises de TPE et PME

ne peuvent pas posséder toutes les

compétences au sein de leurs structures

et sont donc friands d’expertises, de

conseils ou simplement d’informations.

Julien Fizet

Atelier Création JF – Allenjoie« Je me suis intéressé très tôt à l’export

pour nos produits WiCi Concept et CCI

International propose une vraie expertise sur

ces questions. Je suis membre du club Affaires

de CCI International. C’est d’une richesse

incroyable. Au-delà des questions naturellement

abordées concernant l’export (où, combien, comment,

pourquoi ?), l'idée est de rencontrer des chefs d’entreprise expérimentés de tous

secteurs d’activités, d'échanger sur des problématiques plus larges comme les

stratégies d’entreprise, l'organisation interne, et de découvrir à chaque fois un site

industriel... Tout cela permet d’avoir une excellente vision de la façon dont on peut

organiser et développer sa propre (petite) boîte ! Les conversations sont sincères

et constructives : on y parle de tout et à chaque fois c’est une découverte.

Ma CCI m'accompagne,

dès le 20 octobre

je vote !

le dossier

11

Alexandra Parriaux

Flexi pièces – Vuillecin« J’ai créé mon entreprise Flexi pièces avec mon père il y a 18 mois et

aujourd’hui que tout est lancé, si j’ai des questions c’est encore vers la CCI que je me tourne. On

a vraiment bien été accompagnés. J’avais cherché des infos sur Internet au moment du projet,

puis fait le tour des organismes que j’avais repérés. La CCI a été une évidence : j’ai rencontré

une conseillère très pro, qui m’a orientée et a été là pour nous dès la première réunion d’info,

puis avec des rendez-vous individuels et enfin pour obtenir une aide financière. Aujourd’hui si

j’appelle je ne suis pas anonyme. A la CCI, on connaît mon entreprise et on sait qui je suis.

Benoît Wittrant

Capsules et bouchons / Président de Baume Bienvenue – Baume les Dames« Je suis adhérent à Préférence Commerce

pour la 4e fois. Cet engagement dans la

démarche de progrès que m’a proposée la CCI

est un point fort pour prendre du recul sur

son activité. Commerçant, on est seul, enfermé

dans le quotidien. En s’évaluant, on pointe ce qui va

bien et ce qu’il faut améliorer. J’ai de très bonnes relations avec la

CCI et mes interlocutrices me connaissent bien ! Elles sont réactives,

savent répondre à mes demandes ou m’orienter si elles ne savent pas.

Rien ne remplace le face à face… Aujourd’hui on éloigne les centres de

décisions alors, pour l’administratif pourquoi pas, mais il y a le danger

de perdre le contact humain avec le terrain. La CCI, pour moi c’est la

proximité et sa force c’est d’avoir un contact direct avec les entreprises.

Florent Piguet

SARL Piguet – Franois« Notre entreprise voulait s’agrandir

et nous étions sur le point d’acheter

une parcelle à proximité de notre lieu de

production pour centraliser nos stocks. Lors

de l’élaboration du permis de construire, nous

avons pris connaissance de la conversion du POS

(plan occupation des sols) en PLU (plan local

urbanisme) : la parcelle communale mitoyenne

de notre terrain évoluait en zone forestière et

impliquait un recul de construction à 10 m de la

limite de toutes les propriétés. Nous avons pris

contact avec la CCI qui en tant que personne

publique associée avait

accès au dossier de

révision du POS.

Ses services ont

examiné avec

attention notre

problématique

et un courrier

argumenté a

été adressé à

monsieur le Maire.

Résultat : la parcelle

communale a changé d’affection

et la construction de notre bâtiment est possible.

Pour nous l’intervention de la CCI a été

déterminante parce que l’approche a été de

déplacer ce qui semblait un problème personnel

et isolé vers une question collective liée au

développement économique d’une commune.

Carole Fischesser BotteronL’Identité - Besançon« Je me rendais régulièrement aux Ateliers des

Services qu’organisait la CCI. Depuis cette année,

ils sont devenus les OpenBusiness et j’ai continué.

Dernièrement celui sur « la génération Z dans

l’entreprise » m‘a beaucoup intéressée. Les thèmes

sont bien choisis, parce qu’ils concernent ce qui peut

questionner les entreprises dans leur quotidien. Ils mettent

en avant des sujets de sociétés qui suscitent des réflexions dans

nos cadres de travail. Le temps d’échange après, que ce soit durant les questions /

réponses ou le pot entre invités, est important pour discuter de nos activités et de

nos bonnes pratiques. Et puis l’organisation me convient parfaitement :

une invitation mail qu’on peut inscrire tout de suite dans son agenda, un créneau

horaire le soir après le travail et une durée pas trop longue !

P A R O L E S D E D I R I G E A N T S

Ma CCI m'accompagne,

dès le 20 octobre

je vote !

le dossier

Cédric Polge

Carrefour Contact - Montferrand-le-Château

« Depuis 2 ans, je ne me pose plus la question,

pour gérer chaque contrat d’apprentissage

signé, je fais confiance à la CCI. Auparavant je

m’en occupais avec mon comptable mais c’est

tellement complexe… Il suffit d’une imprécision,

d’une erreur et tout est à refaire. C’est d’ailleurs

à cette occasion que le conseiller Apprentissage de

la CCI m’a proposé Service +. Tout est pris en main de

l’enregistrement au suivi, les avenants, les ruptures, les dérogations...

Pour 70 euros par contrat, c’est libératoire : j’ai 5 apprentis dans mon

entreprise ! Je suis très satisfait de ce service : je reçois de bons

conseils, c’est rapide et efficace.

Hubert Garnier

Charme hôtel et SPA – Arbouans

« Engager notre établissement

dans l’étiquetage

environnemental

a représenté un

travail colossal

conduit par la

CCI. Lorsqu’elle

nous a proposé

cette démarche,

nous avons

tout de suite été

intéressés par cette

évaluation de tous les

postes de notre activité : eau, électricité,

déchets, produits… Les conseillères

Tourisme de la CCI ont passé des heures à

examiner les factures, les consommations,

à nous guider pour le dossier… Tout ça

pour nous permettre d’obtenir ce label et

surtout pour avoir, avec des tableaux de

bord, une vision claire de notre impact sur

l’environnement et pouvoir faire aujourd’hui

des économies. Ce travail a été formidable

avec une CCI très impliquée à nos côtés.

Nadia Thouret

Parc de loisirs Les Campaines Accolans « La CCI accompagne mon entreprise depuis 10 ans. Depuis 2006 que l’entreprise est créée, le

parc Les Campaines adhère à Grand Vert, le réseau des professionnels privés du tourisme.

C’est un bon moyen d’être plus visible notamment avec des outils de communication communs

proposés par la CCI. Ce que j’apprécie, c’est le lien de proximité. Il y a un vrai soutien, des

contacts réguliers avec les conseillères. La Chambre a toujours quelque chose à nous proposer

en lien avec notre activité : de l’information, des réunions techniques, des diagnostics…

Ensuite on fait le tri et on choisit selon notre intérêt… ou notre disponibilité ! »

Rolande Faivre-Chalon présidente de l'union Commerciale des Chaprais - Besançon « L’association des Chaprais regroupe 34 professionnels. Nous organisons

chaque année trois événements pour animer notre quartier : le Troc des

Chaprais, la course nocturne cycles et rollers et la dizaine commerciale de

Noël. Durant cette période, nous proposons des bons à gratter à nos clients

avec des lots à gagner. C’est pour cette dernière que

j’ai sollicité le fonds de la CCI et nous avons

reçu 900 euros ! C’est un coup de pouce

important sur un budget d’environ

9 500 euros pour cette seule action. Je suis

très cliente de la CCI en tant que présidente

d’une petite union commerciale. Nous

avons peu de moyens alors nous utilisons

tout ce que la CCI nous offre : des journées

d’information, des points juridiques… Tout ce

qui intéresse une association.

Ma CCI

m'accompagne,

dès le 20 octobre

je vote !

12 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

13

Martial Devaux

Stanley Tool – Besançon« La CCI nous a proposé un service auquel on

réfléchissait mais la

possibilité d’avoir un

accompagnement

global et

financier nous

a décidé à nous

engager dans

la certification

ISO 5001.

L’énergie est un

enjeu fondamental

pour les entreprises qui

devient une source de productivité si on analyse

nos consommations. Nous étions un groupe de

4 entreprises du Doubs et tous les deux mois

nous avions des points d’étapes pour voir notre

avancement. L’entreprise s’adresse à la CCI pour

toutes les questions d’environnement et d’énergie.

Ses services sont compétents avec des gens qui

apportent des solutions et cela nous permet

de ne pas mobiliser des collaborateurs sur ces

sujets qui demandent beaucoup de veille. »

Pierre-Etienne Aria

Biocoop – Montbéliard et Morteau« J’ai recruté pour le magasin de Montbéliard

une apprentie Bac +2 d’Iméa, l’école

de commerce de la CCI et j’en suis très

satisfait. Ce n’est pas ma première expérience

avec l’apprentissage mais Iméa propose un

rythme d’alternance vraiment adapté à notre

travail de commerçant : l’apprenti est présent chaque

semaine 3 jours. C’est la raison de mon choix. Cela permet de l’intégrer

complètement à l’activité. Par ailleurs les intervenants durant les deux

jours à l’école sont principalement des professionnels. Ça compte aussi et

le suivi est bien assuré.

Nicolas Courbet

Wall Street English – Besançon« La Semaine Economique Comtoise a été

présentée par la CCI lors d’une réunion du

club BNI bisontin dont je suis membre

et je me suis abonné en ligne dans la

foulée. C’est un outil très précieux

pour mon entreprise. La synthèse

des infos économiques locales me

permet de repérer des prospects et

de qualifier notre fichier. Notre activité

de formation en anglais couvre tout le

Grand Est. Il y a pour chaque article dans

la SEC un titre et quelques lignes de résumé :

on ne perd pas de temps ; si ca m’intéresse je cherche la suite

sinon je passe au suivant ! Je reçois le SEC chaque semaine,

c’est un bon rythme, et je la diffuse aux équipes du Doubs.

Irène Maire

L’Ami Commercial / Présidente du club Appel d’Aire – Montbéliard« Aujourd’hui, je suis

présidente d’un club créé

par la CCI il y a 10 ans. Il

regroupe une trentaine de

dirigeants du nord Doubs. L’objectif

est prioritairement d’apporter de l’information

aux chefs d’entreprise, d’échanger et de créer

des réseaux. La CCI apporte son ouverture

puisque des dirigeants de tous secteurs

d’activités s’y retrouvent. C’est aussi une

image de marque pour faire venir plus

facilement des intervenants extérieurs lors

de nos événements. Pour faire fonctionner

Appel d’Aire, l’accompagnement CCI

est incontournable. Historiquement, une

conseillère suit le dossier et gère la logistique

pour le club. C’est un vrai service en plus !

P A R O L E S D E D I R I G E A N T S

14 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

le dossier

Eric Gravier

Gemdoubs - Papeterie – Novillars« Je suis adhérent au club Environnement de la CCI.

C’est très important pour les dirigeants de PME qui

n’ont pas les ressources en interne de se retrouver

avec des responsables QHSE et de pouvoir échanger en

étant accompagnés. Le club est bien organisé et c’est très vivant :

nous sommes de 20 à 30 venant de tout le département ; on

se réunit tous les deux ou trois mois autour d’un sujet d’actualité ou de

nos problématiques. Les conseillers de la CCI trouvent un expert, font

l’animation, les comptes rendus. C’est précieux. Nous avons même

organisé une sorte de bourse d’échanges qui nous permet de nous

rendre service mutuellement en nous prêtant du matériel ! J’espère que

la fusion ne fera pas disparaître ces services de terrain de la CCI…

Emmanuel Ducrot – Avia Thevenin Ducrot – Pontarlier « Nous contactons régulièrement le Centre de Formalités des Entreprises de la

CCI notamment pour les formalités liées à nos différents établissements mis en

location gérance (ouverture, modifications diverses et fermeture), mais également

pour toutes mises à jour concernant nos structures juridiques sociétaires.

Le CFE nous simplifie les formalités administratives rendues obligatoires par les lois

en vigueur. Il est l’interface avec l’ensemble des administrations et organismes

destinataires des informations liées aux formalités. Il est donc un facilitateur pour nous.

Nous apprécions la proximité, la disponibilité, les connaissances juridiques

et réglementaires des collaboratrices du CFE ainsi que la réactivité avec

laquelle les demandes sont traitées ce qui est pour nous très satisfaisant.

Florence Gachelin i+1

– Besançon« Notre jeune entreprise est

spécialisée en veille stratégique

et études de marché. J’ai développé

un réseau professionnel en

Suisse Romande qui

a donné naissance

à Inélio une

plateforme de

veille. Pour

accélérer le

développement et

valoriser un projet

de recherche, mes

partenaires suisses et

moi avons souhaité déposer

un projet Interreg. J’étais en contact

avec la CCI depuis la création de mon

entreprise. Elle m'a dirigée vers

un programme de coopération

transfrontalière, Innovarc, et j’ai

pu bénéficier d’un appui pour tout

l’aspect juridique du dossier. La

collaboratrice s’est chargée de la

formalisation et a apporté une

expertise que nous n’avions pas. Elle

a également apporté, dans le suivi

du dossier, une neutralité appréciable

dans un projet multi partenarial et

mixant entités publiques et privées !

Olivier Roy

Fromagerie Jean Perrin – Cléron « L’export représente environ 12 % de l’activité de notre fromagerie

familiale. Nous développons cet axe stratégique depuis

environ 6 ans. Depuis janvier, Fromagerie Perrin a déjà

été présente sur des salons à San Francisco, Dubaï,

Singapour et Tokyo ! CCI International s’occupe

de tout pour le stand collectif Franche-Comté : la

logistique, l’administratif, la communication… Quand

on arrive, on a juste à s’installer. Sur place, une

collaboratrice CCI est présente pour nous épauler.

Elle nous suit depuis des années et c’est appréciable :

elle nous connaît. Un service comme ça est un vrai gain

de temps pour une PME comme la nôtre. Nous sommes

libérés des tâches qui ne sont pas notre cœur de métier.

Ma CCI m'accompagne,

dès le 20 octobre

je vote !

15 15

Antoine BonzonKamelonProd –

Besançon « Je suis un lecteur d’Expression

Active, le magazine de la CCI. J’y trouve à

la fois de l’information sur les entreprises locales

mais je suis surtout curieux de suivre les entreprises

qui "sortent du lot", soit pour leurs innovations soit

pour leurs succès commerciaux, industriels…, c’est

par curiosité et aussi pour en démarcher quelques

unes dès que je ne suis pas en tournage !

Ce magazine, c'est une bonne façon de découvrir

les acteurs locaux. Je le lis également, pour suivre

les événements majeurs toujours lorsqu’il concerne

l'économie locale.

Isabelle Comte BéliardL’arbre à chapeaux

– Grand Combe Chateleu

« J’avais bien sûr déjà

utilisé Internet mais

de là à savoir gérer

seule la construction

du site pour ma

société… Je me suis

tournée vers la CCI. Je

savais qu'il était possible

d’avoir des conseils pour

ce type de projet ; on m’en avait

informée quand j’avais suivi le stage Création

à Pontarlier. Le conseiller numérique est venu

sur place une demi-journée et ensemble on

a fait le point sur mes attentes, sur les outils

numériques et ce qui pouvait être proposé

par des prestataires. Il a fait un diagnostic

du projet pour affiner le positionnement.

J’ai vraiment apprécié cet accompagnement

et le fait qu'il se déplace. Quand on crée son

entreprise, on doit avoir toutes les casquettes

et je voulais une approche professionnelle

pour la communication numérique. C’était

fondamental pour la réussite du projet. Ce

service m'a aidée à faire les bons choix.

Laurence Marconnet restaurant Comme chez soi - Trepot « Les travaux du tramway bisontin ont gravement

impacté notre restaurant, nous avons anticipé avant

que notre activité ne périclite et décidé de partir.

Nous avons alors contacté la CCI pour savoir quoi faire…

Son service juridique a vu que notre bail pouvait être dénoncé, ce que

nous avons dû nous résoudre à faire tout en perdant notre fonds… Il a fallu

tout redémarrer. À Trepot, la commune proposait un local pour une activité.

Nous avons à nouveau eu recours à la CCI pour nous épauler. Elle nous a

conseillés, a étudié un premier projet de bail et a suivi le dossier jusqu’à la

signature. Aujourd’hui, nous avons un bail commercial avec une possibilité

de revente le jour où nous cesserons l’activité. Je sais que je peux appeler

la CCI quand j'en ai besoin et que je serai bien conseillée.

Christian Mary

Gresset et Associés – Nods« Lorsque j’ai racheté l’entreprise Gresset

et Associés en 2012, je suis passé par le

dispositif Visa Reprise de la CCI du Doubs.

Cette aide a été indispensable. Je recherchais

une entreprise industrielle solide avec un

positionnement net. Lorsque le conseiller de

Visa Reprise m’a présenté Gresset et Associés, le

contact est tout de suite bien passé avec les cédants.

Depuis la reprise, l’entreprise investit afin d’améliorer la

performance opérationnelle et a bénéficié de nombreuses autres actions

de la CCI : participation à des salons (dont celui du Bourget), organisation

de rendez-vous d’affaires au niveau régional, conseil en matière

environnementales (action Loue)…

Bruno Laresche Bastard Graines – Bolandoz« J’ai assisté à la réunion sur la création d’entreprise

à la CCI alors que le rachat de mon entreprise était

déjà amorcé. Mais c’est là que j’ai eu un tour complet

d’horizon sur la création : les statuts, la viabilité du projet,

les financements possibles... Sans la conseillère CCI, je

n’aurais jamais connu l’ARDEA, l’avance remboursable de la

Région. J’y ai eu recours deux fois : pour la reprise d’entreprise

il y 3 ans et cette année pour développer mon activité. Elle a

travaillé les dossiers avec moi, s’est assurée que tout était en ordre administrativement

et les a présentés au comité technique qui les a retenus. Je n’aurais pas pu faire cela

seul, c’est complexe, il faut du temps et des connaissances. La CCI m’a été utile.

P A R O L E S D E D I R I G E A N T S

16 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

le dossier

ORGANISATIONS PATRONALES ET BRANCHES PROFESSIONNELLES : L’UNION FAIT LA FORCE ! Stéphane Béra

Vice-Président du Medef Franche-Comté en charge du Doubs « Je considère que le MEDEF et la CCI du Doubs sont étroitement liés, même si leurs champs

d’actions et de compétences sont différents. Nos deux organisations sont au service des entreprises.

Le Medef se concentre sur la défense de leurs intérêts notamment dans les instances paritaires via ses

mandataires et sur la promotion des valeurs entrepreneuriales. Le réseau consulaire est le bras armé

des organisations patronales en matière de formation, d'appui aux entreprises, d’aménagement et de

développement économique des territoires. Dans le Doubs, la qualité de nos relations est exemplaire.

Agathe Henrietvice présidente CGPME du Doubs "Pour la CGPME du Doubs, la

CCI représente un partenaire

important et privilégié. En

effet, la CCI est composée

d'une assemblée dont les

représentants sont élus

par leurs pairs et constitue donc le Parlement des Chefs

d'entreprises. Aussi, qui mieux que les Chefs d'entreprises

pour appréhender des compétences aussi importantes que

la formation, l'apprentissage, afin de les adapter à la réalité

du terrain. La CCI a de bons outils et met à disposition des

entreprises et de leurs dirigeants des services de qualité,

fonctionnels et réalistes comme par exemple les rendez-

vous mensuels du CIP où un chef d'entreprise peut venir

rencontrer et échanger autour d'une table avec un Juge du

Tribunal de Commerce, un Expert Comptable et un Avocat."

Jean-Luc ViennetPrésident de l’UPA du Doubs « En fédérant les 3 principales organisations

professionnelles de l’artisanat et du commerce de

proximité (CAPEB,

CNAMS et CGAD)

l’Union Professionnelle

Artisanale est une

force qui compte.

Elle travaille surtout

avec la CCI pour des

actions communes de

défense des intérêts

des entreprises.

En juin dernier, par

exemple nous avons

demandé ensemble, la mise en place d'une commission

d’indemnisation au Grand Besançon pour compenser

la perte d’activité des entreprises, liée aux travaux de

la mise en site propre de la ligne de bus : Gare-Temis ;

à l'image de ce qui avait été fait pour les travaux liés

à la mise en place du Tramway. Elle n’était pas prévue

et elle a été mise en place ! Nos membres seront bien

sûr présents sur ses listes lors des prochaines élections

des CCI. C’est important de prendre part au vote !

17 17

ORGANISATIONS PATRONALES ET BRANCHES PROFESSIONNELLES : L’UNION FAIT LA FORCE !

Etienne Boyer

UIMM 25/Président

« L'UIMM et la Chambre de Commerce et d’Industrie ont plusieurs points communs : les

entreprises et le secteur industriel. Nos liens sont aussi vieux que l’UIMM dans le Doubs :

80 ans. De manière indépendante, nous agissons en complémentarité et nos structures

convergent vers un même objectif : servir les entreprises en leur apportant un maximum

de services. Le réseau consulaire, c'est déjà l'accompagnement de nos adhérents à

l'export et des veilles pays ou marchés, la transmission d'entreprises avec Visa reprise,

des conseils sur la défense de la propriété intellectuelle, de nombreuses formations

notamment en management… La CCI, du Doubs en particulier, c'est pour nous un lieu d'échanges et de concertation sur certains

dossiers que nous défendons : l'attractivité économique de nos bassins d'emplois, la défense de la voie de l'apprentissage, les

projets d'infrastructures, l'aménagement et la valorisation de notre territoire, la participation à des salons... La CCI est un acteur

essentiel de la "prise de parole" des entreprises, que ce soit dans les médias, ou à destination de notre environnement politique

ou administratif. C'est aussi un lieu de rencontre entre nos branches professionnelles, les autres organisations patronales et

consulaires. Cela permet de mieux nous connaître, de partager nos points de vue sur l'actualité économique et les actions à cibler

pour nos TPE, nos PME, nos grandes entreprises implantées ici. La CCI du Doubs, c'est l'action collective dans l'intérêt de tous ».

Pierre Genzi Président de la branche Bâtiment de la fédération du BTP du Doubs « La fédération du BTP et la CCI travaillent en bonne intelligence principalement

pour défendre ensemble les intérêts de nos entreprises. A plusieurs, on est

plus forts et j’ai à l’esprit deux actions collectives. Nous avons signé en début

d’année un courrier pour contester la localisation du tribunal administratif spécialisé à Dijon alors qu’il y avait un

engagement pour Besançon et en 2015, adressé une lettre dénonçant la hausse de la fiscalité des entreprises

sur le Grand Besançon. C’est important de se montrer unis et d’avoir des échanges entre organisations.

P A R O L E S D E D I R I G E A N T S

18 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

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votre vision, nos expertises

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cci en actionsRetrouveztoutes les infos

de la CCI du Doubs sur Facebook

Le 13 juin dernier, la CCI du Doubs a invité les entreprises de la zone frontalière à un événement économique « 2006-2016 : 10 ans d’économie frontalière, observer pour agir ». Depuis plus de 10 ans, la chambre de

Commerce et d’Industrie du Doubs examine les faits et tendances de l’économie frontalière.Une première étude avait été réalisée en 2006, et présentée en 2007 sur l'impact, réel ou ressenti, d’un effet

suisse. En 2012, un focus avait détaillé les approches économiques et politiques des deux pays voisins.2016 est l’occasion de faire un bilan et de porter un regard sur l’avenir.

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2006-2016,10 ans d'économie frontalière

Étude à consulter sur : www.doubs.cci.fr

De gauche à droite et de haut en bas : Annie Genevard - Maire de Morteau - Députée du Doubs Dominique Roy - Président de la CCI du DoubsAlain Choquet - Swixim Éric Boucher - Président de Luxe & TechCatherine Bourdin-Mougel - CCI du Doubs Laurent Sage - CCI du DoubsFrançoise Bévalot - Ceser Bourgogne Franche-Comté, en charge des questions frontalières et suissesMattieu Aubert - Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrieValérie Pagnot - Amicale des frontaliers - JuristePhilippe Feuvrier - Président de l'Union des métiers des industries de l'hôtellerie du DoubsAlexandre Moine - Professeur de géographie à l'Université de Franche-Comté - Laboratoire THéMA

ETUDE

cci en actions

De gauche à droite :

Y. Houberdon (Ent. HNS) C. Parietti (Ent. PARIETTI)B. Selli (Ent. DPLS) B. Maugein (Ent. ANTONIETTI) P. Mettey (Ent. Groupe CUBE / Président) C. Arguelles (Ent. STRASSER)L. Germain (Directeur Général)

Création d’entreprise, numérique et urbanisme : la CCI

a lancé le 23 juin les 3 premiers épisodes de sa web

série « Service des entreprises » pour faire

connaître ses actions et l’appui qu’elle propose aux

entreprises.

Découvrez-les sur YouTube, Dailymotion, le site de la CCI et sa page FB !

www.doubs.cci.fr

L’Entreprise Générale Tous Corps d’État, spécialisée dans

les bâtiments industriels et tertiaires, a profité de la visite

du Président de la CCI du Doubs, Dominique ROY pour

présenter son nouveau Comité Directeur d’entrepreneurs

du Nord Franche-Comté élus parmi ses adhérents. Le

nouveau Président est Paul Mettey.

ProduitsLa CCI lance sa web série

Candidatures4e Trophée des Entreprises de Franche-Comté Le Trophée des Entreprises de Franche-Comté est organisé par 12 partenaires acteurs du développement économique de la région. Ils seront remis le 12 octobre 2016.

Cette manifestation a pour vocation de mettre en valeur les entreprises franc-comtoises, leur savoir-faire ainsi que leur engagement.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 5 septembre 2016

Les partenaires : CCI du Doubs, CCI de Franche Comté, ORCOM, Est Républicain, GAN Assurances, Banque Populaire, Medef, CRGA Franche Comté, STUDIO 26, Lycée professionnel St Jospeh, Jonathan événements et Acoris Mutuelles.

www.tropheedesentreprises-fc.com

Le 15 juin, GenèveDominique Roy, président de la CCI s'est rendu à Genéve à l'EPHJ, salon professionnel de

l’horlogerie-joaillerie, pour rencontrer les entreprises

franc-comtoises présentes.

20 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

Nouvelle équipe pour CRRI 2000

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cci en actions

OpenbusinessLes mutants ont fait recette dans l’entreprise

Pour découvrir les facettes de la génération Z (née depuis 1995), la CCI du Doubs organisait, en partenariat avec Silicon Comté, le 31 mai dernier un temps d’information et d’échanges. Devant près de 150 invités, Jean-Marc Darragon consultant APEC Franche-Comté a fait le point sur les caractéristiques des différentes générations qui travaillent aujourd’hui ensemble et sur leurs façons d’appréhender le monde du travail. Plusieurs témoins ont pris ensuite la parole pour évoquer leurs parcours. René Cotton, co-fondateur et directeur technique de Wizishop, un des leaders européens des solutions e-commerce, a témoigné de sa façon de travailler et d’échanger à distance avec ses jeunes développeurs ; Rémi Jeanney et Carole Audy, étudiants et créateurs d’entreprise (« Louis ») ont partagé leur vision du monde de l’entreprise ; Robin Oliveira, lycéen, a expliqué comment avec Olivier Nachin ils se sont lancés en auto entreprise pour créer leur application de jeu (M Pomme Studio) après s’être formés avec des tutoriels trouvés sur internet.

La retranscription de la soirée est disponible sur demande au : 03 81 25 26 53

Prochain Openbusiness, sur l'Uberisation - le 3 octobre

Succès

Les étudiants d’Imea dans la course contre le cancer

Depuis 3 ans, ils organisent la Color Life dans le cadre d’un projet de leur école. Après des mois de préparation, 12 étudiants/apprentis de l'école de commerce de la CCI du Doubs, IMEA, en collaboration avec la ligue contre le cancer ont réuni plus de 2.500 participants à Besançon, le 29 mai dernier. Le principe repose sur une course à faire sans chronomètre, vêtu de blanc pour être recouvert de poudre colorée au fil des kilomètres. Chaque participant paye 5 euros de droit de course. Le 22 juin dernier, un chèque de 16.731 euros a été remis à la Ligue contre le cancer.

PréventionLe CIP a 10 ans

Lors de son assemblée générale de mardi 21 juin, le Centre d’Information sur la Prévention a signé plusieurs nouvelles conventions de partenariat avec le CRGA, la DDFIP et le RSI.

Objectif : sensibiliser les entreprises à la prévention des difficultés, offrir un accompagnement via le CIP, les faire sortir de l’isolement …

Membre fondateur, la CCI du Doubs est très investie dans cette mission. Le service juridique participe aux permanences et une collaboratrice assure la logistique et secrétariat.

Permanences sur rendez-vous confidentiels le 2ème jeudi de chaque mois, de 14h30 à 17h30.

CCI : 03 81 25 25 59

16 731 euros, c’est la somme remise à la Ligue contre le Cancer - Comité du Doubs Besançon par Aimé, Cécile, Laura, Léo, Lili, Renaud, Romain, Selim, Sophie et Varvara, élèves d’Imea Negoventis

Rencontres prosPour un Tourisme durable

Une demi-journée d’information et d’échanges était organisée le 2 mai dernier par la CCI sur le thème du tourisme Durable. Destinée aux professionnels de l'hébergement locaux, elle leur a proposé de l'information sur les dispositifs d'accompagnement tels que l’étiquette environnementale, les aides financières mobilisables et des témoignages de professionnels.

22 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

Jean-Marc Bourgon a repris l'entreprise Vermot Automation en juin 2015. En prenant la tête de cette TPE de cinq salariés implantée à Valdahon, l'ingénieur Arts et Métiers de formation s'est donné pour objectif de

diversifier les activités. Vermot Automation automatise les décolleteuses à came et machines-outils pour en améliorer la productivité. « Nous moder-nisons des machines traditionnelles en les équipant de commande numé-rique », explique Jean-Marc Bourgon. Aujourd'hui, Vermot Automation va plus loin. «  La tendance forte pour les industriels est de savoir en temps réel ce que leurs machines produisent afin de prendre les bonnes décisions », constate Jean-Marc Bourgon. Avec son équipe, il a donc mis au point une boîte de communication universelle avec une interface moderne efficace permettant d'établir un dialogue entre l'homme et la machine.

Export vers la SuisseGestion des ordres de fabrication, quantités à produire, temps de production, état de la machine, plusieurs informations sont contrôlées grâce à un écran tactile intuitif. Ainsi, les performances d'un parc de machines sont mesurées en continu pour suivre l'évolution de la production et les TRS (taux d'utilisa-tion des machines). Synthétisées, ces données peuvent ensuite être exploi-tées via des logiciels de gestion et de planification des ressources. En phase de commercialisation, ce boîtier de contrôle a nécessité un an de recherche et développement. Vermot Automation qui souhaite se positionner en leader grâce à ce produit, vise le marché régional avant de s'exporter en Suisse, où l'entreprise réalise déjà 70 % de son chiffre d'affaires.

www.vermot-automation.com

performance À Valdahon, Vermot Automation numérise pour améliorer la productivité des industries

Une seconde vie pour les machines-outils

I N D U S T R I E

""Nous modernisons des machines traditionnelles en les équipant de commande numérique"

23

Le groupe compte aujourd'hui 33 sites et 1.000 salariés dont 140 à Rioz.

Quarante-six containers ont traversé l’Atlantique en avril, direction le Brésil et plus pré-

cisément Rio de Janeiro. Basé à Rioz, en Haute-Saône, le groupe Abéo a remporté cette fois encore le mar-ché roi des Jeux Olympiques pour la fourniture exclusive de la totalité du matériel de gymnastique, avec ses marques Gymnova et Spieth, mais aussi des buts de basket-ball, avec Schelde, et des podiums de compé-tition, avec Acman. Une vingtaine de techniciens maison sont sur place jusqu’à la fin des épreuves de cette compétition reine où Abéo se fait un devoir d’être présent pour la… 14e fois ! «  Janssen-Fritsen, que nous avons repris en 2014, participe aux JO avec la marque Spieth depuis 1956 à

Melbourne », confirme Olivier Estèves, le Président-directeur général de ce groupe qui monte, qui monte… et qui est aujourd’hui leader mondial des équipements gymniques.L’histoire d’Abéo remonte aux années 50, avec la naissance de France Equipement, dans le giron du groupe bisontin Mischler. Bernard Estèves, directeur de France Equipement, spécialisée dans les vestiaires, rachète la société avec d’autres salariés et passe le témoin à son fils Olivier en 1992. « Ce fut un peu un choc culturel pour moi  », se souvient ce diplômé d’HEC Paris qui avait choisi l’option « entrepreneurs ». « J’arrivais de chez Philips, où j’occupais des fonctions de marketing et d’organisation au siège, en Hollande. Une société de

200.000 personnes, très structurée, c’était un tout autre univers. »Ses débuts n’ont pas été faciles. Mais Olivier Estèves aime les challenges. Il reformate la société, décide de passer des vestiaires aux salles de sport et multiplie les opérations de croissance externe jusqu’à bâtir un groupe qui compte aujourd’hui 33 sites, 1.000 salariés – dont 400 en France et 140 à Rioz –, et qui a triplé son chiffre d’affaires depuis 2012 pour atteindre 150 millions d’euros. Prochaine étape : Tokyo 2020. À Rio, où il sera durant toute la compétition, le président d’Abéo compte bien avancer ses pions. « Ça fait partie du jeu », dit-il en souriant.

www.groupe-abeo.fr

succés Implanté à Rioz (Haute-Saône), et en cours d’introduction sur le marché boursier d’Euronext Paris, le groupe spécialisé dans les équipements sportifs a été sélectionné comme fournisseur officiel de nombreux équipements aux Jeux Olympiques au Brésil. De Rioz à Rio, c’est aussi l’histoire d’Olivier Estèves, son dirigeant.

14e JO pour Abéo

15.000 visiteurs sont attendus pour la 24ème édition du Salon internatio-nal Microtechniques et précision à

Besançon Micropolis du 27 au 30 septembre prochain.

850 exposants et marques sont représentés, dont un tiers d’interna-tional. Pour la première fois en 2016 un nano d’or sera décerné pour récompenser des réalisations en nanotechnologie innovante. Le pro-gramme est d’ores et déjà consultable sur www.micronora.com

Micronora : 24ème édition

I N D U S T R I E

24 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

partenariat Les futurs Responsables Managers de la Distribution travaillent sur des projets réels et proposent aux entreprises « clientes » diagnostic et pistes d’actions.

Les étudiants d’Iméa à l’école de l’entreprise

F O R M AT I O N

En 2016, c’est la laiterie Maugain qui leur a fait confiance. Dès la ren-trée, les 26 étudiants futurs

Responsables Managers de la Distribution ont travaillé sur une commande précise. Fabrice et Annie Maugain ont développé une gamme de yaourts, crème, lait et fromages blancs sous la marque Ferme Maugain. Ces produits de qualité ont rapide-ment rencontré les faveurs du public en vente directe mais, de l’aveu même de Fabrice Maugain, l’approche marketing souffrait d’un certain amateurisme. Comment mieux asseoir la marque ? Comment mieux commu-niquer ? Comment développer la gamme ? Ces interrogations, le dirigeant est venu les exposer aux étudiants d’Imea en novembre der-nier. Deux séminaires de créativité et management plus tard, les pistes d’action se dessinent. « Le groupe nous a étonnés par sa créativité et son ouverture d’esprit », tient à souligner Fabrice Maugain. Ils ont posé un diagnostic pertinent, et ils ont très vite dégagé une quinzaine d’axes de réflexion. Nous avons choisi de nous concentrer sur trois actions : la refonte du packaging, la création d’une nouvelle gamme de yaourts et la mise en place d’un plan de communication. Nous sommes à la veille de la mise en œuvre. Cette collaboration marquera un tour-nant dans la vie de notre entreprise. »

CollaborationIl y a deux ans, c’est l’entreprise Trimadel, spécialiste des produits d’entretien du cuir, qui avait contractualisé avec Iméa. La PME de

Quingey, dirigée par Sébastien Bauce, souhaitait élargir sa gamme de pro-

duits et explorer de nouveaux mar-chés. En l’espace d’une année scolaire, les groupes de travail étudiants ont produit une série d’analyses et des recomman-dations que Sébastien Bauce, qualifie aujourd’hui de très per-

tinentes. «  Nos ambitions pour l’avenir exigeaient des locaux plus

importants. Nous avons donc démé-nagé au début 2016, ce qui a mis nos

projets entre parenthèses. Mais le dossier sur la nouvelle gamme de produits pour le

bois est sur mon bureau. Il sera le premier que nous mettrons en œuvre. D’autres axes ont aussi retenu mon attention.

Cette collaboration avec l’école nous a donné d’intéressantes pistes de développement. »

Pour les étudiants RMD, qui ont vocation à encadrer et à diriger des équipes très tôt dans leur vie professionnelle, « développer leur in-telligence des situations est aussi important que l’apprentissage des techniques de commercialisation. D’où ce lien avec les entreprises et le travail sur des cas concrets » précise Jean-Georges Azelvandre, res-ponsable de la formation à Iméa.À l’automne prochain, cette jeune génération de managers fera son entrée sur le marché du travail. Aux dernières statistiques, 90 % des trois dernières promotions Negoventis RMD ont un emploi.

www.imea.info.fr

"développer leur intelligence des situations est aussi important que l’apprentissage des techniques

de co

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n."

25

T E R R I T O I R E

Cluster

Le cluster Luxe & Tech fédère de nombreuses entreprises franc-com-toises qui déploient depuis longtemps des savoir-faire uniques au service de l’industrie du luxe : horlogerie, bijouterie, joaillerie, lunet-

terie, maroquinerie, instruments d’écriture… Luxe & Tech a pour mission première d’animer ce réseau dense et complexe d’entreprises pour créer une véritable dynamique collective entre ces sous-traitants du luxe. En pa-rallèle de l’animation, l’association accompagne les entreprises adhérentes avec les acteurs locaux sur des thématiques produits, étude de marché,

échanges de bonnes pratiques… En assurant également la promotion du savoir-faire d’exception des entreprises adhérentes, Luxe & Tech confirme ainsi leur positionnement sur le marché du luxe et par conséquent, accroît leur notoriété. Afin de fêter ses 10 ans, l’association Luxe & Tech organisera un cocktail privé lors du salon Micronora, le jeudi 29 Septembre 2016.

sur www.luxe-tech.fr

À Malbuisson, l’hôtel-res-taurant Le Lac est une institution. L’établissement,

créé en 1949 par Fernand Chauvin, est l’un des phares de l’hôtellerie du Haut-Doubs. Les immenses baies vitrées de ses salles à manger au charme « vieille France » offrent aux visiteurs un panorama somptueux sur le lac. C’est le seul endroit, hors de Paris, où l’on peut déguster les

fameuses glaces de la maison Berthillon.Au fil des décennies, les enfants et petits-enfants du fondateur ont su développer l’activité. La famille Chauvin possède aujourd’hui trois hôtels à Malbuisson (Le Lac, Beau Site, La Poste) et trois restaurants dont Le Lac réputé pour sa table gastro-nomique. Le succès de cette entreprise

hôtelière est d’autant plus remar-quable dans une période qui a vu la fermeture de plusieurs établisse-ments autour du lac. Pour couronner cette réussite et compléter son offre, la famille Chauvin a décidé de créer un nouvel établissement qui sera situé dans un écrin de verdure, en contrebas de l’hôtel Le Lac. Joli-ment baptisé Les Rives Sauvages, le nouvel hôtel s’étendra sur 2 000 m2

et trois niveaux (sans priver de leur vue les immeubles situés plus haut). Ce complexe quatre étoiles avec spa et piscine intérieure offrira six T3 et dix T2. «  Cette forme d’héberge-ment n’exclut pas un service hôtelier de qualité  » précise Anne Massard-Chauvin. «  Il s’agit simplement d’un concept d’hôtellerie qui correspond à une demande grandissante de la part de touristes en quête de liberté et de confort. C’est précisément ce type d’offre qui fait défaut actuel-lement dans la région » Les travaux de terrassement des Rives Sauvages ont débuté à la mi-avril. L’ouverture est programmée pour juin 2017. Quand on l’interroge sur la conjonc-ture et les aléas de la fréquentation touristique, la dirigeante rappelle l’injonction, souvent répétée, de Fernand Chauvin : « Il faut investir en période de crise pour être parmi les premiers lorsque l’activité repart. »

sur www.hotel-le-lac.fr

À Malbuisson, l’offre hôtelière s’enrichit standing

Luxe & Tech fête ses 10 ans ! 

Les bâtiments une fois construis en 2017

26 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

T E R R I T O I R E

Bouche & Bouchons, une table de voisinage

Mireille Tribout et Philippe-Jean Bohl ont créé une table d’hôtes qui s’adresse à une clientèle

locale. Pour Mireille Tribout, qui a travaillé auparavant dans le secteur commercial, ce nouveau métier est un choix du cœur, le retour à une passion ancienne. La maison du couple est située dans un quartier calme de Besançon, à deux pas du centre ville. C’est là que se retrouvent, chaque jour, midi et soir, des clients qui viennent prendre leur repas dans une atmosphère qui évoque un peu la pension de famille. Mais une pension de famille résolument contemporaine. Le matin, Mireille Tribout envoie son menu par SMS à 350 clients réguliers ou occasionnels. Ils sont une douzaine environ à se retrouver à chaque repas, autour de la grande table de la salle à manger, ou à l’extérieur dans un coin ombragé pendant la belle saison. La cuisine est simple, variée, à base de produits du marché. Les vins sont des productions de petits vignerons que Philippe-Jean Bohl choisit en amateur éclairé et exigeant. Les clients de Bouche & Bouchons sont des gens de tous horizons, social et professionnel. Pour eux, cette « table d’amis » est une agréable variation dans leurs habitudes. Partager un repas avec des inconnus (qui finissent souvent par se lier) est un plaisir différent du restaurant ou du repas pris au bureau, ou chez soi. De temps en temps, des formules plus festives sont proposées  : dégustation autour d’un vigneron, soirée côte de bœuf au jardin… Mireille Tribout propose également ses services à domicile pour des repas de famille. On peut aussi lui commander des pâtisseries maison. La formule est souple, conviviale, et connaît un succès qui ne se dément pas depuis deux ans.

sur [email protected]

La pollution de l’eau, c’est l’affaire de tous. La qualité des rivières du Doubs s’améliore doucement. Claire Nicolas, conseillère environnement et sécurité à la CCI du Doubs, est l’interlocutrice sur ce sujet, dans le cadre du contrat

Limitox signé le 8 avril avec le syndicat mixte du Dessoubre. « L’objectif, c’est de sensibiliser les entreprises afin de réduire les pollutions toxiques », explique-t-elle. « Cela passe par des aides financières et la mise en place d’autorisations de rejets. »Claire Nicolas travaille en binôme avec Océane Contoz, du syndicat mixte du Dessoubre. Elles se sont fixées un objectif  : visiter 200 entreprises en trois ans. « Avec des priorités  : les entreprises de mécanique, de métallurgie, de traitement de surface.  » Ces visites prennent la forme d’échanges sur les

pratiques : quels sont les produits utilisés ? Comment sont traités les déchets ? «  Ensuite nous établissons un diagnostic et des préconisations. Souvent il s’agit de manque de bacs de rétention, de traitement des eaux de lavage des sols, de filtration de l’huile… Ces investissements sont aidés de 30 à 60 % par l’Agence de l’eau, et le syndicat mixte, en lien avec la CCI, prépare le dossier », explique encore la jeune femme, qui tient à rappeler que ces visites n’ont rien d’obligatoire et se font sur la base du volontariat. «  Il faut poursuivre l’effort. Ces pollutions dispersées, ajoutées les unes aux autres, vont directement à la rivière, les stations d’épuration n’étant pas équipées pour traiter les pollutions métalliques. »

Contact : Claire Nicolas - T. 03 81 25 25 85

environnement Un diagnostic est proposé aux entreprises pour améliorer la qualité de leurs rejets. L’initiative est collective : la CCI du Doubs, le syndicat mixte du Dessoubre, le Val de Morteau et l'Agence de l'eau RMC.

Améliorer la qualité du Dessoubre

Claire Nicolas de la CCI du Doubs et Océane Contoz du syndicat mixte du Dessoubre

27

C O M M E R C E

un événement

lundi 3 octobre 2016dès 9h, votre parcours à la carteMaison de l’économie Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs 46, Av. Villarceau - Besançon

Ateliers, confér

ences, démonstra

tions…

Découvrez des so

lutions connecté

es

pour votre entre

prise

Informations : [email protected]

www.lesclesdunumerique.fr

Charcuterie de Cernans dans le Jura, yaourts de Mamirolle, fromages de

Mollans, en Haute-Saône, farines de l'Isle-sur-le-Doubs, vins du Jura, toute la Franche-Comté

est représentée sur les étals de « Franchement Comté ». Ouvert depuis fin février 2016 à Quingey, ce magasin de produits locaux a été créé par Victoria Vernier, une jeune diplômée. « J'ai passé un diplôme Responsable Manager de la Distribution à l'école de commerce Iméa en 2015, en alternance à Doubs Pâturages à Besançon où j'ai beaucoup appris sur les produits de la région », explique-t-elle.À 22 ans, elle concrétise un rêve qui lui trottait dans la tête depuis quelques années. L'emplacement n'est pas le fruit du hasard. « J'ai réalisé une étude de marché et me suis appuyée sur une analyse de Développement 25 qui faisait apparaître un manque de ce type de magasins au centre du

village » rapporte la commerçante. Elle a rencontré et sélectionné une trentaine de pro-ducteurs différents. «  Tous cultivent leur savoir-faire de manière raisonnée  », précise-t-elle. Grâce à sa boutique, Victoria Vernier entend répondre à une préoccupation actuelle de la population : manger correctement, avec un zeste de bon sens et une grande dose d'éthique.Le panier rempli de projets, elle compte prochainement recruter un vendeur. Elle pourra ainsi reprendre les routes à la recherche de nouveaux producteurs. Victoria Vernier finit par nous confier que son site internet marchand est sur le point d'être mis en ligne. « Les clients pourront commander sur internet et récupérer leurs produits en magasin selon le principe du drive », précise-t-elle avec enthousiasme.

: Franchement Comté - Quingey

implantation Tout juste diplômée de l'école de Commerce Iméa, Victoria Vernier a ouvert un magasin de produits locaux.

développement Après leur participation aux Clés du Numérique en octobre dernier, Martine Moreau et sa fille Léa Perrot se sont lancées dans un nouveau projet de développement pour leur boutique de prêt-à-porter.

C O M M E R C E

28 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

Objectif e-commerce !

Chez « Côté femmes, mère et fille », une boutique de prêt-à-porter féminin et d’accessoires à Audincourt, une page

Facebook est alimentée toutes les semaines. Bons plans, infos sur les nouveautés du magasin ou encore idées look, cette page se présente comme la vitrine virtuelle de la boutique. Elle compte déjà près de 300 likes. Après 35 ans de carrière dans le commerce, Martine Moreau, à la tête de la boutique, a découvert une nouvelle façon de vendre  : « les clientes repèrent les articles par internet via notre page Facebook puis elles viennent les acheter en boutique ». L’intégration de sa fille Léa dans sa boutique n’y est pas pour rien. « Ma génération est connectée. Tout le monde va sur les réseaux sociaux, » explique la jeune fille de 25 ans qui gère la page et

qui compte bien ne pas s’arrêter là. En effet, comme beaucoup de jeunes de sa génération, le e-commerce est une évidence pour elle  : «  Je pense que cela pourrait être bénéfique pour notre boutique de développer la vente en ligne. Je suis moi-même une acheteuse en ligne car certains articles sont introuvables sur le marché français. J’ai donc confiance en ce genre de commerce. »Son projet de e-commerce en tête, elle décide d’assister en octobre 2015 aux Clés du Numérique, journée organisée par la CCI du Doubs et consacrée à la digitalisation des entreprises. «  Lors des ateliers, j’ai rencon-tré des webdesigners, et j’ai pu entendre les témoignages d’e-commerçants. C’était très intéressant. J’avais déjà cette idée en tête, mais le fait de rencontrer des gens m’a

confortée dans mon projet. » Mais son pro-jet de développement d’un site de vente en ligne se heurte encore à des questions maté-rielles. En effet, il lui faut d’abord trouver le moyen de financer la création du site. Il lui faudra ensuite dénicher un local qui lui per-mette de stocker une quantité importante d’articles. Malgré cela, la jeune fille reste très motivée. Il faut dire qu’elle a déjà de nom-breuses clientes potentielles : « J’ai des amies qui habitent partout en France et qui aime-raient pouvoir acheter des articles de notre boutique. »

: Côté Femmes Mère et Fille

Quingey : une nouvelle épicerie en ville

Tout le monde va sur les réseaux sociaux

29

Manger local à Pontarlierdécouverte À Pontarlier, deux jeunes entrepreneurs ont lancé un concept de bonne table utilisant les produits du terroir. L’une au centre ville, l’autre sur la RN57 en direction de la Suisse. L’une inspirée par la nature et les saisons, l’autre par la culture américaine des diners, qui font la part belle aux frites maison et aux hamburgers.

Léa Delgrande a ouvert «  Le midi treize  » le 1er mars dernier. On se régale ici des cochons

et moutons bio de la Grange Simon Pion, au Larmont, des fromages de brebis et faisselles de chèvre frais de la Batailleuse, à Rochejean. « Pour le reste je me fournis à la Biocoop de Pontarlier, ils sont très attachés aux circuits courts. » L’adresse séduit une clientèle de femmes actives, et le dé-marrage va au-delà des prévisions, se-lon la jeune femme. Ancienne élève de l’école hôtelière de Poligny passée par l’Hôtel de France, à Villers-le-Lac, puis ayant accumulé de l’expérience dans le Sud, à Annecy, à Montréal ou encore en Suisse, Léa Delgrande est revenue chez elle, à Pontarlier où, cette fois, c’est elle le chef. Meublé brocante et vintage, son restaurant qui fait aussi salon de thé propose chaque jour, à midi, un menu unique et équilibré, de l’entrée au dessert, très inspiré par les saisons : filet de bar ou de féra, tartes salées, maki végétarien, soupe fraise-rhubarbe… « À Annecy, chez Laurence Salomon, qui est naturopathe, j’avais

eu une révélation : une cuisine qui res-pecte les saisons, les produits, au plus simple. Quant aux circuits courts, pour moi c’est une évidence, je suis contre l’alimentation industrielle et l’élevage intensif. »

Fast-food et belles américainesLe projet de Frank Mertsch est déjà ficelé dans les moindres détails. Il attend son permis de construire et espère pouvoir ouvrir fin 2016. Dans la région depuis quatre ans, ce chef de cuisine et entrepreneur du Nord est tombé amoureux de l’ancienne station-service située à la sortie de la ville, au lieu-dit « Les Rosiers », sur la nationale 57, où passent près de 40.000 véhicules par jour. Il a choisi de transformer les lieux en un diner à l’américaine. «  Je réunis mes deux passions  : le fast-food américain et les vieilles voitures  », explique-t-il, «  Je veux créer un produit qui plaît, avec une ambiance, et je choisis les circuits courts pour faire vivre la ré-gion. Le plus compliqué, c’est pour les pommes de terre, je dois aller les

chercher jusqu’en Lorraine.  » Pour la viande, Frank Mertsch va se fournir auprès de producteurs locaux. Il veut sélectionner lui-même veaux, vaches et cochons, et proposera un hambur-ger au porc mariné cinq jours et cuit lentement. «  De la qualité, avec des prix pas plus élevés que le fast-food classique  », promet-il. Son fast-food à lui s’appellera American’s back. Un nom déposé à l’INPI pour un concept qu’il aimerait développer ensuite en franchise.

sur www.miditreize.fr

: Americans-Back-Pontalier

C O M M E R C E

En haut : Léa & Joris Delgrande "Le midi treize" À gauche : Franck Mertsch "American's back"

30 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

S E R V I C E S

Les petites entreprises, désireuses d'opérer leur trans-formation numérique sont souvent limitées faute de débit internet suffisant. Netalis, opérateur fibre optique

et hébergeur créé depuis un an à Besançon, a fait ce constat en menant une enquête auprès d'un panel de TPE et PME. « 90 % des entreprises interrogées ont un besoin constant en très haut débit, mais estiment payer trop cher leur connec-tivité », explique Nicolas Guillaume, co-fondateur de Netalis.Aujourd'hui, quelle que soit leur taille, les entreprises sou-haitent héberger leurs données et services à distance, dans le « cloud », elles communiquent avec leurs collaborateurs en vidéoconférence, partagent, sauvegardent des fichiers lourds. « Ces nouveaux usages nécessitent une connectivité rapide et fiable » insiste Nicolas Guillaume.Face aux deux principaux fournisseurs internet, Orange et SFR, le nouvel opérateur ne se présente pas comme un concurrent, mais plutôt comme une alternative.Les offres d'accès à la fibre optique dédiée proposées par les principaux opérateurs fonctionnent par tranche (5, 10, 20, 50 mégabits voire plus) avec des tarifs évolutifs dépassant vite le millier d'euros par mois. Netalis a choisi de prendre la tangente en lançant son offre « GigaLink », avec 1 Gigabit de débit dès 399 euros HT par mois. « Notre offre est iné-dite sur le marché français », assure Nicolas Guillaume. Les services de la start-up ont déjà séduit deux écoles du numé-rique dans le Doubs. Les offres de Netalis sont déjà disponibles dans le Grand Besançon et Paris Intra-muros. Elles devraient gagner une dizaine d'autres villes françaises d'ici trois ans.

sur www.netalis.fr

«  Débarrassez-vous définitivement de toutes les tâches cour-rier.  » C’est le leitmotiv de Fabrice Michon qui a installé sa petite entreprise de gestion de courrier à Besançon après l’avoir créée à Dole en 2013. L’idée lui en était venue en discutant avec un ami avocat qui lui expliquait que son cabinet avait exter-nalisé affranchissement et collecte de tous ses plis. «  Ensuite j’ai rencontré les gens d’Althus, les précurseurs, et nous avons même envisagé un partenariat  », explique-t-il. «  Mais ça n’a finalement pas pu se faire et je me suis lancé tout seul. La première chose était d’obtenir l’autorisation de l’Arcep. Nos recommandés ont la même valeur que ceux de La Poste. Mais nous ne sommes pas en concurrence. Chez nous, le premier tarif d’affranchissement va jusqu’à 60 grammes. »Post Center est la première société de gestion de courrier de Franche-Comté. Elle s’adresse à des clients professionnels exclusivement, commerçants, cabinets de recouvrements, orga-nismes paritaires… qui lui confient toutes leurs prestations postales – collecte, tri, affranchissement, collecte de boîte pos-tale… – et bénéficient de tarifs très concurrentiels. Au volant de sa Clio professionnelle, Fabrice Michon assure deux tournées par jour, à Besançon et Ecole Valentin seulement pour l’ins-tant, et s’engage à une distribution à J+1. En 2015, il a affranchi près de 150.000 plis et en a distribué 20.000. Il espère pouvoir embaucher une personne à mi-temps d’ici un an pour assurer la partie distribution et partager la collecte.

sur www.postcenter.fr

Post Center s’occupe de tout courrier Collecte, affranchissement, distribution... La société bisontine est la première de Franche-Comté à assurer toutes les prestations courrier des professionnels.

fibre Opérateur internet et hébergeur auprès de TPE-PME, la start-up Netalis basée à Besançon veut démocratiser l'accès à internet très haut débit.

Netalis veut faire bouger les lignes

Fabrice Michon : "Chez nous, le premier tarif d’affranchissement va jusqu’à 60 grammes."

Nicolas Guillaume co-fondateur de Netalis

31

Cyrille Mattera a travaillé huit ans dans l'immobilier en tant que commercial puis res-

ponsable d'agence avant de lancer l'Immobilier Pontissalien en 2007. Implantée à Pontarlier, cette agence indépendante, une des plus impor-tantes de la ville, se veut proche de ses clients. Parti de zéro, l'en-trepreneur emploie aujourd'hui 18 personnes et a ouvert une seconde agence à Métabief. La TPE, devenue PME en moins de 10 ans, est entrée dans une autre dimension

et doit aujourd'hui se restructurer.

« Une équipe de 20 personnes ne se manage pas comme une équipe de 5 salariés » confie Cyrille Mattera. En septembre 2015, il décide d'entamer une vaste réflexion sur l'organisation de son entreprise. Il est accompa-gné par Jean-Pierre Azémar, coach professionnel et dirigeant d’ABC Conform qu'il a par ailleurs côtoyé sur les terrains de rugby. « Je joue à ce sport depuis 31 ans et Jean-Pierre Azémar a été mon entraîneur, je lui fais confiance, il saura tirer le meil-leur de notre équipe  », explique le dirigeant.Après avoir réalisé un audit, le coach

intervient régulièrement auprès des dirigeants de l'agence, indi-viduellement ou en groupe pour bousculer leur manière de travail-ler. L'idée est d'évoluer grâce à de nouvelles méthodes de manage-ment et de redéfinir les missions de chacun. Ces efforts donnent de pre-miers résultats selon le dirigeant qui remarque «  que le travail s'effectue dans une plus grande sérénité, avec efficacité. »

sur www.immo-pontissalien.fr

Changer pour avancerimmobilier À l'aube de ses 10 ans d'existence, l'agence pontissalienne réorganise avec un coach ses équipes pour gagner en qualité de service.

Pixies joue dans la cour des grands

Trop à l'étroit rue Claude Pouillet à Besançon, Pixies a traversé le pont Battant en octobre dernier

pour s'installer dans des locaux plus vastes. Dans ce nouveau port d'attache, au bord de l'eau, la créativité, la simplicité et l'esthétisme sont de mise. Du développement d'identité visuelle à la création de site internet, Pixies Agency imagine et organise la communication digitale de grandes marques, d'entreprises et de commerces. « Notre objectif est de rendre ces marques connectées, belles et tendances pour aider nos clients à se développer  », résume Baptiste Piquard, co-fondateur de l'agence. Isabelle Paillard, directrice artistique et Baptiste Piquard, directeur commercial, se sont rencontrés il y a 3 ans. Partageant la même vision de la communication digitale, ils décident de créer ensemble l'agence Pixies. Leur expérience à la fois différente et complémentaire fait la force du duo. Travel By Air FranceDésormais, ils mettent leur expertise au service de leur propre entité. Ils

se sont entourés de 9 personnes aux profils variés : créatifs, développeurs web, directeurs artistiques et commerciaux. Les membres de la « team » Pixies dont la moyenne d'âge n'excède pas 30 ans, sont en phase avec les tendances du moment. Air France, TGV Lyria et Canal + leur ont déjà fait confiance. Pour personnaliser davantage ses services, l'agence bisontine a imaginé des offres ciblées telles que « Pixies Luxe » destiné au secteur du luxe ou « Pixies Branding » axé sur l'identité, l'image des marques. Avec leur dernier né, l'agence « Vibe », Pixies accompagne, conseille les acteurs du changement social comme l'ONG Bibliothèques sans frontières et les entreprises responsables. Pixies compte également à son actif une dizaine de collaborations avec de grandes agences de communication françaises, suisses et italiennes. Elle vient justement de lancer un studio dédié à cette activité de sous-traitance baptisé « La Marque Blanche ». L'agence qui a signé avec une chaîne de restaurant à Abou Dabi et une marque de smartphone haut de gamme en Chine souhaite accélérer son internationalisation.

sur www.pixies-agency.fr

S E R V I C E S

Cyrille Mattera dirige 20 salariés

croissance L'agence de communication digitale vient de passer le cap des 3 ans avec brio. Passée de 2 à 11 salariés, elle affiche déjà de belles références clients.

Baptiste Piquard et Isabelle Pailla

rd

32 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

A G E N D A

Abonnez-vousà la versionélectronique

www.doubs.cci.fr

d'sur

et recevezpar mail

votre magazineà feuilleter

en ligne.

JUILLET/AOÛT Décathlon recrute en Franche-Comté et en Bourgogne ses futurs managers en partenariat avec Imea, l’école de Commerce des CCI du Doubs et de Haute-Saône.Ils suivront une formation rémunérée en un an de Responsable Manager de la Distribution (Negoventis Bac +3)

Lettre de motivation et CV par mail sur [email protected]. 03 81 31 25 06

29 & 30 SEPTEMBRE à Besançon10ème MICRO & NANO EVENT La CCI de Franche-Comté, dans le cadre du réseau Enterprise Europe Network, organise pour la 10ème fois les Rencontres

Technologiques Européennes qui se tiendront au cœur du Salon Micronora.Elles seront axées sur les matériaux avancés, les micro & nanosystèmes et sur la fabrication intelligente.

Inscriptions :www.micro-nano-event.eu/registration

3 OCTOBRE Les clés du numérique : une journée pour découvrir des solutions connectées pour votre entreprise.Votre programme à la carte dès 9h

Inscriptions : numé[email protected]

14 OCTOBRE Manifestation CCI du Doubs / Banque Populaire (BPCE l'Observatoire)Sur le thème de la cession transmission des PMI/PME. Intervenant, Alain Tourdjman, Directeur des Études économiques et de la Prospective, Groupe BPCE

24 & 25 OCTOBRE1ères assises nationales du commerce de proximité à Besançon Plus de 500 congressistes français et étrangers attendus, des tables rondes, des conférences, des études de cas, des visites de terrain, des rencontres, des projections sont au programme de ces deux journées.

S'inscrire : doubs-congres.com

Conformité ROHS – DM diagnostic in vitroLe 22 juillet 2016 entre en application

la réglementation ROHS pour les

dispositifs de diagnostic in vitro. Cette

réglementation restreint la présence de

6 substances dangereuses pour l’homme

et l’environnement dans les dispositifs

médicaux électriques et électroniques. À

compter de cette date les produits non

conformes à la ROHS ne pourront plus être

mis sur le marché en Europe.

Conformité réglementaire des vélos électriques Le développement rapide du marché

des vélos électriques a amené le

ministère de l’industrie a mettre en

ligne une fiche d’information sur la

réglementation applicable aux engins

de mobilité électrique routiers et non

routiers. Cette fiche concerne non

seulement les vélos à assistance électrique

(VAE) mais également les gyropodes,

trottinettes électriques, skateboards…

Ce type de matériel est considéré comme

une machine et doit à ce titre porter

le marquage CE et être accompagné

d’une déclaration de conformité CE. Les

réglementations ROHS et DEEE sont

également applicables à ces équipements

de même que le décret 2016-364 sur

la sécurité des bicyclettes pour ce qui

concerne les VAE.

Le « Passeport services » pour faciliter les prestations transfrontalières. Pour améliorer l’accès aux marchés des

prestations transfrontaliers, la Commission

européenne envisage un système de

« passeport services » et a lancé une

consultation publique à cet effet. Celle-

ci s’adresse tant aux prestataires de

services, aux utilisateurs de services

ainsi qu’aux assurés et aux assureurs…

Répondre à la consultation publique en

français

https://ec.europa.eu

Date limite de réponse : 26 juillet 2016

RubRique Réalisée en collaboRation avec la cciR FRanche-comté seRvice euRope entRepRise euRope netwoRk

E U R O P E

Les brèves de l'Europe

33

En savoir : www.franche-comte.cci.fr

Jean Michel CHAUVIN - T. 03 81 47 42 13

investissements productifs : conditions d’intervention des aides européennesLes fonds européens peuvent soutenir, sous forme de subvention,

certains investissements matériels dans les entreprises. Ne sont

éligibles que les investissements > 100 k€. Dans tous les cas il est

impératif de transmettre un courrier de demande de subvention

comportant des informations précises au Conseil régional

avant toute signature de devis ou de bon de commande.

Libre circulationDonner corps à la reconnaissance mutuelle des produits.

La reconnaissance mutuelle des produits est un principe

fondamental de la libre circulation des produits en Europe .

Elle signifie qu’en l’absence d’harmonisation européenne un produit

qui est légalement fabriqué et commercialisé dans un État membre

de l’UE doit pouvoir l’être dans tous les autres États européens

sans avoir à s’adapter aux règles techniques nationales en vigueur

dans ces États. Seules des raisons valablement justifiées par la

protection d’intérêts publics et proportionnées aux intérêts en cause

peuvent amener un État à refuser cette reconnaissance mutuelle.

L’expérience montre que ce droit est aujourd’hui méconnu

des entreprises, insuffisamment utilisé et encore mal appliqué

par les administrations de contrôle des États membres.

Cette situation conduit à freiner le développement des

marchés au sein de l’UE et pénalise les entreprises et les

consommateurs. Pour y remédier la Commission européenne

vient de lancer une consultation publique pour recueillir l’avis

de toutes les parties intéressées dont les entreprises.

34 EXPRESSION ACTIVE → NUMÉRO 66 | JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2016

LIVRE

Au bonheur des auteurs

vu luOn l’a vu faire l’amuseur, ces dernières semaines,

dans les émissions de variétés, en comique burlesque jusqu’au tragique pour satisfaire le réalisateur de « Ma Loute »… dans le même temps il recevait le grand prix d’interprétation à Venise. Cette distinction consacrait sa prestation pour incarner un magistrat dans « l’Hermine », là il était tout en finesse et en retenue.Fabrice c’est aussi l’auteur de « Comédie française », ouvrage dans lequel il se

raconte avec complaisance mais pour notre bonheur et notre culture. Garçon coiffeur à quinze ans, puis élève d’un cours de théâtre et, à vingt ans, interprète d’un film élitiste de Rohmer : « Perceval le Gallois ». D’autres rôles suivront lui assurant une certaine notoriété.Tout change et tout commence quand, il y a une vingtaine d’années, il décide de convoquer le public à la Gaité Montparnasse, salle de deux cent cinquante places, pour lui lire des extraits du « Voyage au bout de la nuit » de L.F.Céline. « J’étais effrayé par l’idée de soumettre la musicalité parfaite de Céline à l’interprétation caractérielle d’un acteur » écrit-il. Depuis le succès l’a conduit chaque année dans de nombreux théâtres pour servir les plus grands. La Fontaine ; « légère et court vêtue elle allait à grands pas », « on la voit en mini-jupe » ajoute-t-il. Rimbaud : Je regrette l’Europe aux anciens parapets » ! Philippe Muray : « l’occident s’achève en bermuda », et surtout : « les mutins de Panurge » !Parallèlement à ses rôles au cinéma (désormais le principal) ses prestations de soliste se perpétuent avec un succès qui défie les lois de l’audio-visuel. Il est invité à la table des présidents, courtisé par les people, mais avec son livre il donne une autre dimension à son talent de passeur de la littérature française en réjouissant le lecteur autant qu’il l’enrichit. Merci cher Fabrice.

Bernard Sertout

Comédie française – Fabrice Lucchini - Flammarion

MUSIQUE

69e Festival de musique de Besançon

Du 9 au 18 septembre, le célèbre Festival accueille près de mille artistes : les prestigieuses formations symphoniques de Liège ou de Baden-Baden, Anima Eterna Brugge, les Solistes de Lyon, le chœur Arsys Bourgogne… et des solistes renommés tels Renaud Capuçon, Isabelle Druet, Elena Bashkirova, Tedi Papavrami. Au programme, près de trente concerts axés sur le grand répertoire symphonique, avec à l’honneur Anton Dvorák, Maurice Ravel et le compositeur en résidence Philippe Hersant. Musique de chambre ou vocale, récital, concerts gratuits, spectacles musicaux complètent le programme, à Besançon ainsi qu’à Belfort, Arc-et-Senans, Dole et Luxeuil-les-Bains. Si le cœur du Festival reste classique, les soirées bisontines résonneront aussi de saveurs

brésiliennes, africaines, klezmer, portugaises, mais également jazz lors des « afters » du Pianos-bar.

Mille artistes, 30 concerts avec Dvorák, Ravel et Hersant à l’honneur

Courbet et l’ImpressionnismeDu 9 juillet au 17 octobre, le musée Courbet d’Ornans accueille plus de quatre-vingt œuvres des principaux acteurs du mouvement impressionniste et de leurs initiateurs. Corot, Daubigny, Boudin,

Jongkind, Monet, Manet, Renoir, Morisot…seront accrochés aux cimaises des salles pour cette exposition temporaire co-organisée par le musée Courbet et le musée d’OrsayFaire comprendre les liens personnels et artistiques qui unirent le maître du réalisme à cette jeune génération d’artistes, tel est l’enjeu que s’est donné le musée Courbet.

www.musee-courbet.fr - 03 81 86 22 88

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