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Page 1: Profil des donneurs bénévoles et causes d’exclusion au don de sang aux Cliniques universitaires de Kinshasa

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14 Posters / Transfusion Clinique

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rofil des donneurs bénévoles et causes d’exclusion au done sang aux Cliniques universitaires de Kinshasa. Mbensa , K. Mukenge , C. Mudogo , G. Mayuku Fukiau ∗

Service de biologie clinique, département de biologie médicale, cliniquesniversitaires, Kinshasa, République démocratique du Congo

Auteur correspondant.-mail: docta [email protected] (G. Mayuku Fukiau).a sélection des candidats avant chaque don consiste à rechercher les contre

ndications médicales au don. Dans le souci de garantir la sécurité transfu-ionnelle, une étude transversale analytique portant sur la détermination durofil des donneurs et sur les causes d’exclusion au don de sang aux Cli-iques universitaires de Kinshasa a été mené durant la période allant deanvier 2007 à septembre 2007. Nous avons compilé les données contenuesans les fiches de donneurs bénévoles ainsi que dans le registre d’entréet de sortie des unités de sang. Au total de 480 fiches ont été analysées.a répartition des donneurs selon le sexe (masculin : 80,62 % et féminin :9,38 %), selon les groupes sanguins (O Rh + : 61,6 % ; A Rh + :18,3 % ;

Rh + :14,37 % ; AB Rh + : 3,12 % ; O Rh– : 2,08 % ; B Rh– : 0,4 %), laause d’exclusion au don la plus fréquente est la date de dernières règlessix cas soit 18,75 %), la tranche d’âge ayant effectuée le plus de don deang était celle comprise entre 18 −28 ans (50,83 %). Quatre cent soixante-ouze poches de sang soit 98,4 % ont été validées. Notre étude a montréue les donneurs de sexe masculin était le plus fréquent. Par ailleurs lesonneurs de sexe féminin étaient les plus exclu lors de don de sang. Laonnaissance du profil des donneurs, la détermination des causes d’exclusionu don de sang constitue un élément capitale pour l’amélioration du tauxe fréquentation des donneurs bénévoles aux cliniques universitaires deinshasa.

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rofil de l’électrophorèse de l’hémoglobine chez lesonneurs bénévoles fidélisés au Centre national deransfusion sanguine à Kinshasa (étude préliminaire).S. Yuma a, G.O. Mbensa a,b,∗, E. Vagheni a, M.R. Mayanu a, P. Mangaza a,.R. Kazadi a, N.D. Ndakala a, A.P. Misingi a

Centre national de transfusion sanguine, Kinshasa, Républiqueémocratique du CongoCliniques universitaires, Kinshasa, République démocratique du Congo

Auteur correspondant.-mail: [email protected] (G.O. Mbensa).es hémoglobinopathies et plus particulièrement la drépanocytose, constituentn problème de santé publique majeur dans de nombreux pays d’Afriquentertropicale. En République démocratique du Congo, d’après les donnéesu PNLCD, la drépanocytose touche environ 25 à 30 % la population dansa forme hétérozygote AS. En 2009, une étude pilote réalisée au CNTS aontré que 72 % (26) des donneurs étaient homozygotes AA et que 28 %

10) étaient hétérozygote AS, d’où notre motivation a déterminer la fré-uence et la distribution de la drépanocytose mineure chez les donneursénévoles ayant fréquenté le CNTS durant la période allant de janvier àvril 2010. Cette étude transversale descriptive a été réalisée au labora-oire de recherche du CNTS. Elle a inclus 207 donneurs bénévoles âgése 18 à 59 ans. La détermination de l’électrophorèse à été réalisé a l’aide’un semi-automate Hyrys 2 et Hydrasis (Sebia). La répartition des donneursénévoles selon leur province d’origine avait une distribution non homo-ène, tandis que les donneurs de sexe masculin étaient plus porteurs dea tare S dans sans forme hétérozygote par rapport aux donneurs de sexeéminin (sex ratio : 0,43). Soixante quatorze pour cent de donneurs fidéli-

és étaient AA et 26 % AS. Cette étude suggère la réalisation d’une étudeur les effets in vitro de la conservation du sang a phénotype AS ainsiue de leurs éventuelles conséquence in vivo chez un receveur (AS, SS)olytransfusés.

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prdLt

ologique 17 (2010) 404–434

hème 08 : hémovigilance receveurs

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rali : à propos d’un cas chez un patient de 92 ans. Buchler a,∗, M.F. Leconte des Floris b

Centre hospitalier de l’agglomération de Nevers, Nevers, FranceHémovigilance, EFS Bourgogne Franche-Comté, Besancon, France

Auteur correspondant.-mail: [email protected] (P. Buchler).e transfusion-related acute lung injury (trali) est un effet indésirable rece-eur (EIR) grave rare avec 45 cas en France en 2008 soit 0,8 % des EIR’imputabilité 2, 3 ou 4. Il s’agit d’un œdème pulmonaire lésionnel du à laésion de l’endothélium des capillaires pulmonaires suite à la libération deadicaux libres oxydants et d’enzymes contenus dans les polynucléaires neutro-hiles (PN). Le mécanisme d’activation des PN est le plus souvent la présence’anticorps anti-HLA ou anti-granuleux dans les produits transfusés. Un case trali a été diagnostiqué au centre hospitalier de l’agglomération de Neversn 2009 chez un patient de 92 ans, suivi pour une leucémie myélomonoblas-ique avec traitement transfusionnel. Lors du début d’un deuxième concentré delobules rouges (CGR), le malade a présenté une détresse respiratoire aiguëvec dyspnée, désaturation, cyanose, frissons, hypotension et hyperthermie.’examen clinique était typique d’un œdème pulmonaire avec des rhonchi etrépitants. Malgré son grand âge, le patient n’avait pas d’antécédent cardiaque.on état clinique n’a pas permis la réalisation d’une radiographie pulmonaire ;

’électrocardiogramme n’a pas montré d’anomalie. Malgré la gravité de l’étatlinique, l’évolution a été très favorable avec résolution rapide (en deux heuresnviron) de la détresse respiratoire sous oxygénothérapie au masque, administra-ion de diurétiques et de corticoïdes. La recherche d’anticorps anti-HLA chez laonneuse du premier CGR est positive en classe I avec anti-A2, A68, A69,8 et anticorps polyspécifiques en classe II ; quatre anticorps correspondentux antigènes du receveur. Le cross match est positif avec les lymphocytes, in-interprétable avec les lymphocytes B. Le diagnostic de trali de gravité 3,’imputabilité transfusionnelle certaine, a été retenu par le groupe des expertse l’Afssaps. L’enquête a démontré encore un fait intéressant : un CGR de laême donneuse régulière (30 dons) avait déjà été impliqué dans un cas d’œdème

ulmonaire aigu étiqueté à l’époque surcharge.

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nalyse des FEIR déclarées en 2009 chez les receveursrépanocytaires en Île-de-France. Sellami a,∗, E. Pelissier b, A. Beyloune b, P. Bonin c

EFS Île-de-France, Paris, FranceUGRQ, Paris, FranceEFS Île-de-France, Créteil, France

Auteur correspondant.-mail: [email protected] (F. Sellami).

ntroduction.– La transfusion est une thérapeutique incontournable dans la dré-anocytose ; cela pose des problèmes d’approvisionnement de concentrés delobules rouges (CGR) en Île-de-France, bassin de migration d’Afrique sub-aharienne ; le diagnostic néonatal permet une prise en charge précoce desatients ; dans certaines cas, la transfusion est indiquée en préventif. Mal-eureusement des effets indésirables sont rapportés, parfois de grade 3/4. Lache d’effets indésirables receveur (FEIR) est-elle un bon outil pour évaluer laréquence et la gravité des complications de la transfusion dans cette pathologie ?ésultats.– L’analyse est réalisée grâce à l’Unité de gestion des risques et de

a qualité de l’EFS ; elle centralise et valide toutes les déclarations, transmisesar fax ou par voie électronique par e-fit. Treize sites sur 27 de distributionnt déclaré 53 FEIR avec la mention « drépanocytose » en pathologie princi-

ale, soit 4,3 % des 1229 FEIR déclarées ; le taux de déclaration 2009 pour laégion est de 2,16 sur mille PSL (produits sanguins labiles) avec 568 530 PSListribués. Par site, les FEIR chez le drépanocytaire représentent de 2,4 à 36 %.es événements par ordre de fréquence sont 15 réactions fébriles non hémoly-

iques (dont un d’interprétation difficile chez un patient en crise vaso-occlusive),

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