Surveillance des maladies dans les PEDRéseaux internationaux d’alerte et de réponse aux Epidémies Dr Arnaud Tarantola, Département International & TropicalInstitut de Veille SanitaireDIU Paris VI – Paris VII « Médecine Tropicale & Santé internationale » 16 octobre 2009
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Plan du cours
• Surveillance & PED
• Les systèmes d’alerte précoce
• Les réseaux internationaux
• Exemple de réponse aux épidémies
• Le règlement sanitaire international
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Réponserapide
Détectionprécoce
Potentiel pour la prévention
E P I D E M I C A L E R T A N D R E S P O N S E
Pourquoi surveiller les maladies ?
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Surveillance
« .. Processus continu de collecte, de compilation et
d ’analyse des données, ainsi que leur diffusion à
l ’ensemble de ceux qui ont besoin d ’être
informés. »
SURVEILLANCE = INFORMATION POUR L ’ACTION
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Les objectifs de la surveillance
• Alerte précoce– Maladies à risque épidémiques
• Pilotage des programmes– Suivi des tendances des principales maladies
• Planification– Identification des priorités, – Quantification des besoins
• Recherche et formation
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Rep
ort
ed c
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Cas de polio notifiés par an au niveau mondial, 1988-1997
3 3273 327
35 25135 251
Année
Au 16 avril 1998
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Incidence du paludisme par âge et par sexe, Guyane Française, 2000-2002
Age RR H/ F IC 95%
Hommes Femmes
00-14 57,2 50,2 1,14 [1,06-1,22]
15-24 39,9 35,6 1,12 [0,99-1,27]
25-39 38,1 21,8 1,75 [1,37-2,24]
40-59 17,0 11,4 1,50 [1,24-1,82]
>60 7,9 5,0 1,59 [0,95-2,66]
Total 39,0 30,6 1,28 [1,21-1,34]
I ncidence cumulée* / 1000 hab.
*du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2002
**Haïti et Guyana
française28%
surinamaise23%
brésilienne33%
autres**16%
Répartition par nationalité dans la classe d’âge 25-59 ans
(n=1 556)
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Epidémie de béribéri, Mayotte, avril-juillet 2004
Impact des campagnes de supplémentation nutritionnelle
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14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29Semaine
Nom
bre
de c
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Début campagne nourrissons
Début campagne mères
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Spécificités PED
• Compliquent la surveillance– Ressources humaines et financières limitées– Moyens diagnostics limités– Faibles capacités d ’intervention– Parfois instabilité
• Facilitent la surveillance– Priorités plus faciles à établir– Motivation des acteurs (systèmes publics)– Traditions de santé publique – Collaborations parfois faciles à mettre en place
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Une situation hétérogène• Pays en crise (ex: Afghanistan)
– Pas de coordination centrale– Risque épidémique et nutritionnel
• Pays les plus pauvres (Afrique sub-sahélienne)– Maladies transmissibles prioritaires– Importance des programmes internationaux
• Pays intermédiaires (ex: Méditerranée)– Promotion du laboratoire– Transition épidémiologique (maladies chroniques)– Emergence du secteur privé
• Europe de l ’Est et ex-URSS– Culture de prévention et contrôle individuel– Introduction de l ’épidémiologie moderne difficile
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Plan du cours
• Surveillance & PED
• Les systèmes d’alerte précoce
• Les réseaux internationaux
• Exemple de réponse aux épidémies
• Le règlement sanitaire international
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Systèmes d ’alerte précoces
1- Principes
• Détection d ’épidémies
• Notification immédiate ou hebdomadaire
• Nombre limité d ’indicateurs
• Rapidité de transmission et d ’analyse des données
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Diarrhées sanglantes, par semaine de survenue, Albanie, 1999/31-200/13
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Eruptions fébriles par semaine, ALERT Albanie 1999/31-2000/29
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Systèmes d ’alerte précoces Aspects méthodologiques
• Choix des maladies à surveiller – Exercice de priorisation
• Sensibilité– définitions de cas– Risques connus et inconnus
• Analyse et décision– définition d ’une épidémie ?
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Systèmes d ’alerte précocesAnalyse des données
• Valeur absolue– Nombre de cas (ex : Ebola)– Taux (ex: Méningite)
• Valeur relative– Ex: doublement des cas sur trois semaines
• Seuils statistiques– > 90ème percentile des données historiques– > 1.64 Déviation Standard par rapport à la moyenne historique– Séries chronologiques
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Notification des legionelloses, France 1994-1998
95 96 97 98
50 11 24 37 50 11 24 37 50 11 24 37 50 11 24 37
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Rôle du laboratoire de Santé Publique
• Confirmation des diagnostics– Suivi des tendances (ex. Paludisme)
• Confirmation des étiologies– Investigation (ex. Méningite A)– Confirmer la fin d ’une épidémie (ex: choléra)– Détection de nouveaux agents (ex: arenavirus)
• Appui aux mesures de santé publique– Antibiogramme (ex. Sd1)– Chimiorésistance (ex. Paludisme)– Vaccin (ex: grippe)
• Etudes spéciales – Séroprévalence (ex: hépatite B, Sida)
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Le Laboratoire de Santé PubliqueImportance des réseaux
• Niveau périphérique : Centres de santé
• Niveau intermédiaire : CHR
• Laboratoire national de référence
• Centres International de référence,
Centres collaborateurs OMS
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Le réseau des laboratoires de référence A(H5N1) de l’OMS
• Hong Kong, Chine• Tokyo, Japon• Paris, France• Londres, UK• Atlanta, USA• Memphis, USA• Victoria, Australie
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La Surveillance Intégrée
• Constat historique : de nombreux programmes de santé verticaux développent leur propre système de surveillance
• Conséquences : – Lourdeur des systèmes– Pas de priorités– Duplication des outils, etc– Charge de travail en périphérie– Absence de vision globale– Manque de flexibilité
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La Surveillance Intégrée
• Principe : l’ensemble des activités de surveillance appartient à un service public unique et coordonné. Ce service fonctionne avec des structures, des procédures et des ressources similaires pour toutes les activités (OMS)
• Mise en place :– Définition des priorités par objectif– Structure de coordination– Procédures standards– Formation des agents
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Plan du cours
• Surveillance & PED
• Les systèmes d’alerte précoce
• Les réseaux internationaux
• Le règlement sanitaire international
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9156 contacts étroits,
personnel de santé et autres malades
Index case from
Guangdong
Index case from
GuangdongHospital 2
Hong Kong4 HCW +
2
Hospital 2Hong Kong
4 HCW +2
Hospital 3Hong Kong
3 HCW
Hospital 3Hong Kong
3 HCW
Hospital 1Hong Kong
99 HCW
Hospital 1Hong Kong
99 HCW
Canada12 HCW +
4
Canada12 HCW +
4
Hotel M.Hong Kong
IrelandIreland
USAUSA
New YorkNew York
Singapore34 HCW +
37
Singapore34 HCW +
37
Viet Nam37 HCW +
?
Viet Nam37 HCW +
?
BangkokHCW
BangkokHCW
4 otherHong Konghospitals28 HCW
4 otherHong Konghospitals28 HCW
Hospital 4Hong KongHospital 4
Hong Kong
B
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F G
ED
CJ
H
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Propagation de l’épidémie de Sras par les résidents de l’hôtel Métropole de Hong Kong, Février 2003
GermanyHCW +
2
GermanyHCW +
2
Au 26 mars,249 cas
ont été reliés au cas index
Source: WHO/CDCFranceFrance
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Cas probables de Sras notifiés à l'OMS, 16 novembre 2002 - 31 juillet 2003
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Inde 3
Thaïlande 9
Malaisie 5
Singapour 238
Afrique du sud 1
Canada
Mongolie 9
Chine 5327
Corée du Sud 3
Taiwan 346
Hong Kong 1755
Macao 1
Philippines 14
Vietnam 63
Indonésie 2
Vancouver 4
Toronto 247
États Unis 29
Australie 6
Nouvelle Zélande 1
Chine continentale: origine probable de l’épidémie Autres foyers (cas isolés importés)Principaux foyers secondaires
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De nouveaux agents infectieux
1970s RotavirusVirus EbolaLégionelloseHanta virus
1980s HTLV-1VIHE Coli O157Hépatite C
1990s Creutzfeld Jacob nv.Grippes aviairesCholéra O139Virus Nipah
2000s Sras….. ?
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Un environnement qui évolue
• Interface homme-nature
• Mouvements de population
• Production alimentaire
• Multiplication des échanges
• Technique médicale
• Comportements
Favorisent l’émergence et la propagation des épidémies
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9Les déterminants de la dynamique des maladies infectieuses.
Agent
Environnement Hôte
Emergences
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Une maladie qui apparaît là où elle n’existait pas.. La fièvre West-Nile aux Etats-Unis, 1999-2002
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Un impact sur la stabilité économique et politique des pays
MaladiePays Année Millions (USD)
CholéraPérou 1991 770
Peste Inde 1994 1.700
ESB UK 90-98 38.000
SRAS Toronto 2003 1.000
SARS Asie 2003 30.000
A(H1N1) 2009?
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Bioterrorisme
• De nouveaux risques infectieux et non-infectieux
• Une nouvelle « grille de lecture » des événements sanitaire
• De la sécurité sanitaire à la sécurité nationale
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Etat des lieux
• Les menaces infectieuses se mondialisent
• Les épidémies ont un impact de plus en plus
important sur la stabilité des Etats et les relations internationales
• La réponse aux épidémies devient un enjeux stratégique international
A menace globale, réponse globale …
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Les réseaux d’alerte et de réponse aux épidémies
• Les réseaux nationaux- Un niveau indispensable
- Des capacités à renforcer
• Les réseaux régionaux- Union européenne, Réseau Océan Indien,
caribéen, Pacifique, Mékong…
• Le réseau international (OMS)- Réseau mondial d’alerte et de réponse aux
épidémies (GOARN)
- Règlement sanitaire international (RSI 2005)
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Les réseaux nationaux
• Maladies à DO (méningites, arboviroses …)• Pathologies émergentes (West Nile, SRAS, H5N1 ...)• Bioterrorisme
• Maillon indispensable à l’échange international d’information
• Capacités variables selon les pays
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Le réseau européen
• Depuis 1998• Liste de maladies surveillées • Système d’alerte précoce (EWRS)• Le Centre européen de contrôle des maladies (ECDC)• Réseaux de surveillance par maladie :
Euro-HIV, Euro-TB, Lister-net, Legionet• Activités de soutien : formation (Epiet), bulletin
épidémiologique (Eurosurveillance)
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Cas de méningite à W135 en Europe après le Hadj, Mars- Juillet 2000
One reported case(n=87)
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Rapport hebdomadaire de l’ECDC sur les épidémies de maladies transmissibles
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Les réseaux régionaux
• PACNET (Pacifique)
• Mekong Bassin (Asie du sud-Est)
• CCEE-Baltic (Europe Est et Centre)
• CAREC (Caraïbes)
• REVE (Océan Indien)
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Réseau REVE SYNTHESE HEBDOMADAIRE du 14/10/05
Semaines N°40 03/10/2005
N°41 10/10/2005
N°42 17/10/2005
N°43 24/10/2005
COMORES 128 cas de rougeole 11 cas d’infections respiratoire aiguës < 5 ans 2 IST
N’a pas envoyé de données
N’a pas envoyé de données
N’a pas envoyé de données
MADAGASCAR N’a pas envoyé de données
N’a pas envoyé de données
N’a pas envoyé de données
N’a pas envoyé de données
MAURICE Rien à signaler Rien à signaler Rien à signaler Rien à signaler REUNION Entre le 28 mars et le 27
septembre 2005, 3926 cas de Chikungunya ont été identifiés parmi lesquels 1173 ont été confirmés biologiquement
Entre le 28 mars et le 10 octobre 2005, 4001 cas de chikungunya ont été identifiés parmi lesquels 1212 ont été confirmés biologiquement.
Entre le 28 mars et le 17 octobre 2005, 4103 cas de chikungunya ont été identifiés, parmi lesquels 1269 ont été confirmés biologiquement
Cas suspect du porteur du virus H5N1 ayant voyagé en Thaïlande non confirmé Entre le 28 mars et le 24 octobre 2005, 4170 cas de chikungunya ont été identifiés parmi lesquels 1273 ont été confirmés biologiquement
SEYCHELLES Rien à signaler Rien à signaler Rien à signaler N’a pas envoyé de données
Recevez cette fiche avec nos salutations les plus cordiales Docteur Emmanuelle Salima COSADIA RACHOU
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Le réseau mondial
• Organisation Mondiale de la Santé : – Siège à Genève – 6 bureaux régionaux – Bureaux nationaux
• GOARN : réseau mondial d’alerte et de réponse aux épidémies
• RSI : règlement sanitaire international (2005)
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Le nouveau Règlement Sanitaire International
• Texte de 1951 : choléra, fièvre jaune, variole et peste• Révision finalisée en 2005• Les Etats membres devront notifier toutes les
urgences sanitaires de portée internationale• L’OMS utilisera d’autres informations que les notifications
officielles pour identifier les urgences internationales• Les Etats membres devront répondre aux demande de l’OMS
concernant la vérification des informations• Le RSI tentera de diminuer les pertes économiques liées aux
urgences sanitaires de portée internationale
Approuvé par l’assemblée Mondiale de 2005Mise en œuvre en juin 2007
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Alerte!• Modélisation/estimation phylogénétique (Fraser et coll) :
– Premier ancêtre de la nouvelle souche A(H1N1) vers le 12/01/2009– Extrêmes : Novembre 2008 - Mars 2009.
• Origine? : – La Gloria, Veracruz, Mexique: 616 cas entre 05/03 et 10/04 pour 2155 habitants
(OMS)– Début des signes du 1er cas (confirmé rétrospectivement): 17/03/09.– Mais un seul cas A(H1N1)v confirmé et les autres A(H1N1) saisonnier +++
• Premiers cas confirmés biologiquement par les CDC les 15 et 17/04/09 (dates de début des signes le 29 et le 30/03/2009).
• Détection Veille Internationale France le 22/04 puis message le 23/04.• Annonce par OMS alerte internationale le 24/04.• Analyses épi en France le 24/04• Les deux premiers cas (importés du Mexique) identifiés en France le 01/05/09.
Fraser et coll. Science. 2009 May 14OMS: WER N°23, 2009,84:213-236
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GOARN
• Global Alert and Response Network
• Créé par l’OMS en 2000
• Résolution AMS 54.14 en mai 2001
• Plus de 110 partenaires techniques dans 70 pays
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GOARN: les missions
• Détection des signaux
• Vérification et validation
• Alerte et diffusion d’information
• Assistance aux pays
• Réponse rapide
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Un réseau de réseaux
FORMALINFORMAL
MOAgriculture
Media, Web
NGOsIndustry
MODefence
MOH/National Disease Control
Centres
UNSister
Agencies GOAR
WHO Regional and
CountryOffices
WHOCollaborating
Centres/Laboratories
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La société de l’Information
Evénement
Autorités de santé publique nationale / district
Autorités de santé publique au niveau mondial
WWWWWW
Système de santé ONGs Secteur privé Média
Court-circuite
les autorités
sanitaires
nationales
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Internet : source croissante d’informations sur les épidémies
Sites des ministères de la santé (Instituts nationaux, laboratoires de santé publique)
Média en ligne (AFP, Reuters, BBC, Xinhua etc.)
Groupes de discussion électronique (ProMed, PACNET, etc.)
Sites des ONG
Sites des Nations Unies (UNHCR, UNICEF)
Etc…..
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-----Message d'origine----- De : AFP-Direct [mailto:[email protected]] Envoyé : vendredi 28 octobre 2005 14:24 À : VIDAL Elsa Objet : L'OMS demande à la Chine d'enquêter sur les cas de grippe aviaire L'OMS demande à la Chine d'enquêter sur les cas de grippe aviaire GENEVE (Nations unies), 28 oct 2005 (AFP) - L'OMS (organisation mondiale de la santé) a demandé à la Chine d'enquêter sur les deux cas humains de grippe aviaire dans le pays rapportés par les media, a indiqué vendredi un porte-parole de l'organisation. "L'OMS a entendu parler de ces cas, une fille et son frère, rapportés par les média", a déclaré la porte-parole de l'OMS, Fadela Chaib. "Nous avons demandé au ministre chinois de la Santé d'enquêter sur ces cas, a-t-elle ajouté, Nous attendons des informations supplémentaires venant de Chine". Les autorités chinoises ont déclaré à l'OMS qu'une équipe du ministère de la santé avait été envoyée dans la région pour enquêter. L'agence de l'Onu a indiqué avoir offert ses services, notamment pour analyser les échantillons prélevés. "Actuellement, il n'y a pas de véritable confirmation qu'il s'agit vraiment du premier cas humain de grippe aviaire en Chine", a déclaré Mme Chaib. ....... "C'est une règle à l'OMS, nous demandons à tous les pays de donner l'information dont ils disposent sur la grippe aviaire et toutes les maladies contagieuses", a déclaré Mme Chaib. "En général, les pays font partager leur infromation, et ils ne peuvent pas ignorer, après la crise du SRAS, qu'ils doivent nous informer à temps de ce qui se passe chez eux", a conclu Mme Chaib. pac/mnb/jwf/phc
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Thu, 20 Oct 2005 17:15:32 -0400 (EDT) From: ProMED-mail <[email protected]> Subject: PRO/AH/EDR> Avian influenza, human - East Asia (149): Indonesia, Thailand Thailand - -------- Thailand reported its 1st human bird-flu death this year [2005]. The death in Thailand is the country's 13th from the [H5N1 avian influenza virus], Prime Minister Thaksin Shinawatra said today [Thu 20 Oct 2005]. Indonesia - ---------- In Indonesia, tests are being done to see whether a father and the son have avian influenza, Health Minister Siti Fadilah Supari said in a phone interview. "They are both suspected cases," Supari said. "If they are confirmed, it would be the 3rd cluster in Indonesia in which blood-related people contracted bird flu. If the cases become more widespread, human-to-human infection could be suspected."
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GOARN : Gestion de l’information
• Résumé quotidien des alertes en cours de vérification (interne OMS)
• Outbreak verification list (OVL) envoyé chaque semaine à tous les partenaires techniques
• Diseases Outbreak News (DON) en ligne• Bulletin épidémiologique hebdomadaire (WER),
Communiqués de presse … à diffusion large
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GOARN : Intervention en cas d’épidémies
• Relaye les demandes d’assistance des pays
• Organise les équipes d’intervention et en assure la coordination sur le terrain
• Coordonne des réseaux de laboratoires et de chercheurs (ex. SRAS)
Philippe Barboza, InVS
Réponse aux crises sanitaires internationales: Épidémie de Marburg en Angola
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Fièvre Hémorragique Marburg
• Agent : Filovirus (très proche du virus Ebola)
• Réservoir : inconnu
• Transmission: contact avec liquides biologiques
et/ou dépouille d’un patient
• Létalité : 20% à 80%
• Historique : Une épidémie communautaire 1998-
2000 en RDC.
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• Contexte – Population 11 millions
Province de Uige ≈ 1 M
– ≈30 ans de guerre civile
• Structures sanitaires – Déstructurées– Sous-équipées
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Historique
• Nov. 2004 1ers cas suspects, hôpital de Uige
• 21 Mars Confirmation du diagnostic
• 27 mars 1eres équipes internationales
– Dont OMS Goarn (réseau mondial de réponse au épidémies
• Juillet 2005 Dernier cas confirmé.
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Goarn
• Équipe Multidisciplinaire (6 mois)– Épidémiologie– Hygiène hospitalière – Laboratoire – Logistique, hygiène et assainissement – Mobilisation, sociale, ethnologie et communication
• Réponse coordonnée– ONG notamment Médecins Sans Frontières– Agences des Nations Unies
Collaboration avec Ministère de la Santé
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Organisation de la réponse
• Recherche active des cas
• Prise en charge médicale
• Prévention des infections
• Mobilisation sociale / communication
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Recherche active des cas
• Investigation – Tous les décès – Cas cliniquement
suspects.
• Diagnostic : PCR– Prélèvements
gingivaux.
• Suivi des contacts– Quotidien
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Prise en charge des patients
• Unité traitement Marburg (MSF)
• Prise en charge à domicile (MSF)
Photos OMS
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Prévention infection
• Hygiène hospitalière
• Désinfection
• Enterrement
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Mobilisation sociale
• Comprendre
• Rassurer
• Réduire les tensions
• Restaurer confiance dans les structures de soins
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Cas hebdomadaires de Marburg, par date de début symptômes (consolidée) Angola,
Oct. 2004-22 mai 2005
0
5
10
15
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25
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35
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42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
2004 2005
Confirmé Probable Suspect
Résultats
n cas = 368 n décès = 316 Létalité = 86%
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Résultats (2)Cas de FH Marburg, par age et par sexe, Uige Angola, oct. 2004- 22 mai 2005
40 30 20 10 0 10 20 30 40
0
1-4
5-15
15-24
25-34
35-44
45-54
>=55
0-4a
ns5
ans
et p
lus
M F
• Age – < 5ans = 40%– < 1 an=20%
• Sexe ratio (H/F)– < 5ans = 1,1– ≥ 5 ans = 0,5
– Femmes 14-44 ans = 27%
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Limites • Conditions du terrain
– Évolution des définitions de cas – Base de donnée
• Difficultés du contrôle– Incompréhension, tension, sécurité – Trop souvent signalement = décès– Notification des décès
Sous notification Surreprésentation des décès
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Conclusion
• La plus grande épidémie de FH Marburg
• Première épidémie en zone urbaine
• Diversité des modes de transmission
• La mise à disposition des moyens internationaux au travers du réseau GOARN de l’OMS constitue la meilleure approche
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GOARN : bilan
• Points positifs– Des succès sur le terrain – Un rôle de coordination reconnu, renforcé (ex :
SRAS, grippe avaire)
• Points négatifs– Priorités de santé publique vs. média et économie– Déséquilibre nord-sud
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Réferences
• Http://www.who.int/emc/surveill/index.html
– Documents OMS– Surveillance intégrée– GOARN – Guides d ’évaluation– Définitions de cas– Etc..