Le tissu sanguin
I Composition et fonctions
-sang : 8% de la masse du corps humain.
Plasma : éléments figurés du sang (45% du volume sanguin hématocrite)
-Rôle :
Transport ( O2, CO2, nutriments, déchets, hormones)
Homéostasie ( balance hydrique et homéostasie)
Défense
Coagulation
Le tissu sanguin
II Les éléments figurés A Différentes catégories1 Globules rouges ou hématies ou
érythrocytes : Cellules sans noyau contenant l’hémoglobineTransport de O2 et CO2.2 Globules blancs ou leucocytes : Cellules nuclées : défense de l’organisme3 Plaquettes ou thrombocytes : Eléments anuclées: hémostase
B Méthodes
Sur frottis sanguin
1 M.O
. À l’état vivant : contraste de phase, vidéo microscopie mouvements et mobilité cellulaire
• À l’état fixé: utilisation des solutions de May-Grunwald-Giemsa ( MGG ) fixateur ( alcool éthylique + colorant acide ( éosine ) + 2 colorants basiques ( bleu de méthylène
et azur ) .
Le tissu sanguin
Le tissu sanguin
2. M.E
- A transmission étude des organites cytoplasmiques
- A balayage visualise la surface cellulaire
LE GLOBULE ROUGEGR ou hématie ou érythrocyte, élément anucléé chez les
mammifères, nucléé chez les vertébrés inférieurs ( oiseaux , batraciens, poissons). Il contient un pigment respiratoire, l’hémoglobine fixation de l’ O2 et du CO2 .
I . Caractères morphologiques
A . Forme et dimensions
1. À l’état normal :
- Façe: circulaire, diamétre 7,5 µ.
- Profil: disque biconcave (discocyte), épaisseur 2 µ périphérie et 1µ au centre.
LE GLOBULE ROUGE
2. Variations Toujours pathologiques
a- de taille: - Normocytaire: taille et de volume (80 à 95µ³) normaux
- Microcytose: diminution du diamétre et du volume - Macrocytose: augmentation
- Anisocytose: tailles différentes.
LE GLOBULE ROUGE
b . de forme
- sphérocytose: Forme sphérique ( anémies hémolytiques )
- en faucille: Forme allongée et recourbée, drépanocytose (anémie falciforme) ou hémoglobinose S.
- elliptocytose: Forme ovale (anomalies du cytosquelette).
- poïkilocytose: Formes différentes.
LE GLOBULE ROUGE
B. Colorabilité au MGG
- Acidophile: GR normal, rose ou orangé avec päleur central, il est dit normochrome
- Hypochromie: pâleur centrale plus large.
- Anisochromie: Présence de colorations différentes.
LE GLOBULE ROUGE
- Hématies en cible ou target cells: centre et périphérie denses séparées par anneau plus pâle ( syndromes thalassémiques: anomalies constitutionnelles de l’Hb définies par une diminution du taux de synthèse d’une ou de plusieurs chaînes de la globine).
LE GLOBULE ROUGE
C. Nombre Homme: 5 400 000 ± 400 000 / mm³ Femme : 4 800 000 ± 400 000 / mm³ Anémie : ( est définie comme étant la
diminution du taux de la masse de l’Hb totale circulante)
Polyglobulie: Augmentation du nombre de globule rouge ( 6 à 7 M ).
Physiologique: AltitudePathologique: maladie de Vaquez
en faucille drépanocytesnormocytes
elliptocytes
sphérocytes
en cibleanisocytose avec hypochromie
le globule rouge et anomalies
LE GLOBULE ROUGE
II. Constitution
A. Le stroma
Cytosquelette qui contient entre ses mailles de l’ hb, de l’eau et différentes molécules. L’ensemble est entouré d’une menbrane trilamellaire.
Il existe sous forme d’un grillage dont les mailles sont constituées par de la SPECTRINE protéine fibreuse, flexible (chaîne α et chaîne ) et et les noeuds par de l’ACTINE et d’ une proteine 4-1
LE GLOBULE ROUGE
Il est attaché sur des proteines intégrées de la MP par l’ANKYRINE ( proteine d’ankrage )
Certaines sphérocytoses et ellipticytoses sont dues à des anomalies du cytosquelette
Le stroma.
Globule rouge
MET. Molécules de spectrine ombrée au platine
et représentation schématique d’un dimère
Globule rouge
Le stroma et la MP
Représentation schématique et image en MET après coloration négative
LE GLOBULE ROUGE
B. L’hémoglobine
1.La globine
Formée de 2 chaînes α ( 141 AA chacune ) et de 2 chaînes β (146 AA chacune ). A chaque chaîne est fixée une molécule d’hème: une molécule d’hémoglobine comprend 4 molécules d’héme.
Anomalie quantitative de l’Hb dans la thalassémie hématies en cible)
Anomalie qualitative dans la drépanocytose (hématies falciforme Hb S)
Diminution de la charge en HbHypochromie: insuffisance de formation de l’Hb par carence en fer.
LE GLOBULE ROUGE
Après la naissance : Hb A: α22
deux chaînes α (141 aa chacune) deux chaînes (146 aa chacune)
Avant la naissance: Hb F: α2 γ2 deux chaînes α (141 aa chacune
deux chaînes γ (146 aa chacune)
Persistance héréditaire de l’Hb fœtale, état non pathologique dû à une lésion génomique
LE GLOBULE ROUGE
2. L’hème
Dérivée des protoporphyrines. La protoporphyrine est constituée par 4 groupemements hétérocycliques pyrrolés.
Elle contient du fer ferreux inséré aux 4 azotes pyrrolés
Oxyhémoglobine et désoxyhémoglobine: combinaison de Fe++ ou non à O2
Carboxyhémoglobine: combinaison au CO
Méthémoglobine: Fe++ s’oxyde en Fe+++dans des intoxications par certains nitrites, aniline, sulfamides…
LE GLOBULE ROUGE
III. Evolution du GR
A. Origine: Embryon, GR se forment dans la paroi glande
vitelline (îlots de Wolff et Pander), puis foie, rate et MO. Naissance: uniquement MO
B. Passage dans la sang GR quittent la MO pour le sang sous forme de réticulocytes qui contiennent un réseau basophile mis en évidence au violet de crésyl ou au bleu de méthylène. lls représentent 0, 5 à 2 % des Gr circulants. Leur maturation se fait en 48 h.
C. Durée de vie: 120 jours; mesurée à l’aide du chrome chrome 51 (radioactif). Mort par vieillissement (épuisement enzymatique) et phagocytose par macrophages MO, foie, rate.
LE GLOBULE ROUGE
IV. Propriétés
A. La plasticité: GR déformable.
B. Paramètre
1.Taux de l’Hb
Homme: 16g / 100 ml; Femme: 14 g / 100 ml
2. Hématocrite: Ht = Vg = 45%
Vg + Vp
3. VGM: VGM= Ht x 10 = 85 à 95 µm³
>90:macrocytose Nbre de GR <86 microcytose
LE GLOBULE ROUGE
4. Concentration corpusculaire moyenne en Hb
CCMH = Hg g/l x 100 = 34 +/- 2 %
Ht
Elle ne dépasse jamais 36 %. Si < 32 %→ hypochromie
5. Résistance osmotique globulaire
Normalement l’hémolyse commence dans une solution de NaCl à 0, 45 %
LE GLOBULE ROUGE
C. La membrane plasmique du GR est le siège des Ags qui déterminent les groupes sanguins (A, B, O, Rhésus
Ces Ags sont appelés agglutinogènes dont les plus importants sont désignés par les lettres A et B. ils correspondent à des glycoprotéines de la MP dont l’oligosaccharide porte des sucres terminaux différents: une N-acétylgalactosamine dans le cas de A, un galactose dans celui de B
LES GLOBULES BLANCS
Les GB ou leucocytes sont les éléments nucléés du sang. Ils jouent un rôle fondamental dans la défense de l’organisme
I.Classification
A. Les polynucléaires ou granulocytes
Cellules avec noyau polylobé( polynucléaires); cytoplasme légèrement acidophile contenant des granulations (granulocytes)
Trois types de granulations spécifiques au MGG: neutrophiles , éosinophiles (acidophiles) et basophiles caractérisant chacune un type de granulocyte
B. Les mononucléaires: Cellules avec noyau non lobulé; cytoplasme légèrement basophile pouvant contenir quelques rares granulations azurophiles non spécifiques. Deux types les monocytes et les lymphocytes.
II. Nombre de leucocytes
Chez l’adulte, 4 000 à 8 000 / ml de sang
PN: 1800 à 7000 ou 45 à 70 %
PE: 50 à 300 ou 1 à 3 %
PB: 0 à 50 ou 0 à 1 %
Lymphocytes: 1 500 à 4 000 ou 20 à 40 %
Monocytes: 100 à 500 ou 3 à 7 %
A la naissance:1 000 à 25 000. A un an, 50 à 70 % de lympho
: hyperleucocytose; ↓: leucopénie
Le polynucléaire neutrophile
I.Morphologie
A. Fixé et coloré au MGG
Cellules arrondies de 12 à 14 µ avec un noyau polylobé 3 à 5 lobes. Cytoplasme légèrement acidophile, rose pâle contenant de nombreuses petites granulations:
- primaires, azurophiles, rouge pourpre, 0,5µ de diamétre, 1500 par cellules. Non spécifiques.
- secondaires, neutrophiles, fines, marron clair, 3000 par cellules. Spécifiques.
Le polynucléaire neutrophile
B. Microscopie électronique
Le cytoplasme contient des mitochondries et des RER et REL en quantités modérées, un appareil de golgi bien développé situé dans la concavité du noyau à côté d’un diplosome.
Plusieurs granulations
- granules en battant de cloche, d’aspect dense, de petite taille
- granules moyens, contenant de fines granulations
- gros granules d’aspect clair
Le polynucléaire neutrophile
C. Cytochimie des granulations
1. Les granulation primaires De nature lysosomale, car
ils contiennent des hydrolases acides et en plus: élastase, myélopéroxydase (produit H2O2), cathepsine, protéines cationiques: tueuses,lysozyme qui sont des substances antibactériennes oxygène - dépendantes (H2O2, radical OH, HOCl)
2. Les granulations secondaires: Les plus petites, les plus nombreuses, dépourvues d’enzymes lysosomales. Contiennent: lysozyme, lactoferrine (bactétiostatique), collagénase, cytochrome B et phosphatase alcaline.
3. Les granulations tertiaires contiennent une gélatinase
Le polynucléaire neutrophile
II. Evolution, propriétés, fonctions
Naissance dans la moelle osseuse, passage dans le sang; après 24 h, puis dans le tissu conjonctif pour assurer ses fonctions et où sa durée de vie sera de 24 à 48 h.
A. L’amiboïsme: Déplacement sur un support solide à la façon d’une amibe.
B. La diapédèse: Le pouvoir de traverser la paroi capillaire.
C. La chimiotaxie / chimiotactisme: Locomotion orientée déclenchée par substances chimiques.
D. La phagocytose: 3 phases: - adhérence/ attachement, activation membranaire et Englobement.
Dans les cellule endothéliale, la P-sélectine est contenue dans des vésicules de stockage. Quand la cellule est activée par des signaux dans les sites inflammatoires, la P-sélectine est exprimée a la MP par exocytose des vésicules
La diapédèseMO. PN traversant un capillaire
Le polynucléaire neutrophile
III. Anomalies de nombre
A. Hyperleucocytose avec neutrophilie >10 000 mm³
1. Physiologique: Modéréeeffort physique, grossesse, stress, menstrution…
2. Pathologique
Infections bactériennes, hémorragie, maladies myéloprolifératives (leucémies myéloïdes…)
B. Leucopénie avec neutropénie < 1500
Certaines infections bactériennes ( fièvre, typhoïde…), virales (hépatite, grippe…) et parasitaires ( paludisme ).
).LES FACTEURS CHIMIOTACTIQUES
FACTEURS ORIGINE
Peptides N-formylés Bactéries Monocytes;G neutrophile,eosinophile,basophile
C5a Activation du complément Monocyte;G neutrophile,éosinophile,basophile
Leukotriène B4 Acide arachidonique Monocyte;G neutrophile
PAF Phosphatidyl choline Monocyte;G neutrophile,eosinophile
Facteurs contacts(FXII;PK)
Hémostase G neutrophile
PDF Fibrinolyse G neutrophile
Chimiokines C-X-C c ccc
IL 8/NAP -1 Lc T;monocytes;C endotheliale...
G neutrophile, éosinophile
Beta thromboglobuline/NAP-2
granules alpha plaquettaires G neutrophile,basophile;fibroblaste
MGSA C endothéliale;monocyte;fibroblaste
G neutrophile;fibroblaste
ENA-78 C épithéliales G neutrophile
Chimiokines C-C c c
MIP-1 Monocyte;Lc T;G basophile Monocyte;G neutrophile,basophile,eosinophile
Les facteurs chimiotactiques
Le polynucléaire éosinophile
I. Morphologie
A. Fixé et coloré au MGG
Cellules arrondies 12 à 14 µm de diamètre avec noyau bilobé en bisac, un cytoplasme légèrement acidophile, rose pâle et des granulations éosinophiles, spécifiques, de O,5 0 1,5 de diamètre.
B. Microscopie électronique Même organites que le PN mais une seule variété de granulations avec matrice granulaire contenant une formation cristalloïde.
Le polynucléaire éosinophile
C. Cytochimie des granulations
Les granulations contiennent de nombreuses protéines:
1. La protéine basique majeure ( MBP)
Localisée dans la partie cristalloïde, 50% du contenu de granulation Stimule la libération de l’histamine par le PB et le mastocyte. Toxique pour les grands parasites tels que les helminthes
2. La protéine cationique éosinophilique (ECP)
Localisée dans la matrice des granules Action antiparasitaire
Le polynucléaire éosinophile
3. La peroxydase de l’éosinophile (EPO), différente de celle du PN et du mastocyte, produit du H2O2 et des produits halogénés (OHCl)destruction des parasites.
4. D’autres facteurs et enzymes
Platelet activing factor, arysulfatase…
II. Evolution, propriétés, fonctions
Naissance dans la moelle osseuse, puis passage dans le sang, dans les tissus conjonctifs (la peau, poumons, tube digestif) . Sa durée de vie est de ~ 10 j. Douée d’amiboïsme et de diapédèse Rôle dans destruction de certains parasites et réaction d’hypersensibilité.
Le polynucléaire éosinophile
III. Anomalies de nombre
Eosinophilie / hyperéosinophilie se voit dans les affections allergiques: asthme, urticaires…et Parasitaires: helminthiases, téniases, toxoplasmose…
Le polynucléaire basophile
I. Morphologie
A. Fixé et coloré au MGG
cellules de 8 à 12 µ de diamètre avec noyau bilobé ou trilobé, les ponts chromatiniens sont courts et les lobes se chevauchent. Aspect en fer à cheval parfois. Cytoplasme légèrement acidophile, rose pâle contient des granulations basophiles, violet foncé, spécifiques, de 1 µ réparties dans tout le cytoplasme et recouvrent plus ou moins le noyau.
Le polynucléaire basophile
B. Microscopie électronique
Organites peu développés. Les granulations sont fines, entourées d’une membrane et ont un aspect variable dans la même cellule et d’une espèce à l’autre. On peut ainsi observer des granulations à contenu finement granuleux, d’autre à contenu feuilleté (en bulbe d’oignon / en empreinte digitale) d’autres contenant un cristalloïde.
C. Cytochimie
Granulations Métachromatiques contiennent : héparine, histamine, leucotriène 3, ECFA
Le polynucléaire basophile
II. Evolution
Naissance dans la MO puis passage dans le sang. Durée de vie de 3 à4 jours.
III. Rôle
Intervient dans l’hypersensibilité immédiate par fixation d’Ig E à sa surface vasodilatation locale
réactions allergiques ( eczéma, urticaire, asthme, oedéme de quinke, choc anaphylactique)
Le monocyte
I. Morphologie
A. Fixé et coloré au MGG
Cellule polymorphe, arrondie de 10 à 12 µ 20 µ . Noyau irrégulier, central ou excentré avec chromatine faite de filaments épais donnant un aspect peignée. Le cytoplasme est légèrement basophile, gris bleu (ciel d’orage) avec quelques fines granulations azurophiles, à la limite de la visibilité.
B. Microscopie électronique
Organites peu développés et granulations azurophiles lysosomes.
Le monocyte
II. Evolution
Naissance dans la MO puis passage dans le sang où il séjourne pendant 20h. Il passe ensuite dans le tissu conjonctif où il est à l’origine des différents macrophage.
III. Propriétés et rôles
La transformation du monocyte en macrophage se fait en 2 heures caractérisée par un développement important des organites cellulaires et une augmentation des activités enzymatiques.
Joue un rôle important dans:
-réactions de défense non spécifiques grâce à ses propriétés de phagocytose, pinocytose…
-réponse immunitaire spécifique
Le lymphocyte
I. Morphologie
A. Fixé et coloré au MGG
Classiquement deux types de lymphocytes circulants
- Le petit lymphocyte représente ~ 75 % des lymphocytes, 8 à 10µm.
cellule arrondie avec noyau volumineux occupant la plus grande partie du cytoplasme (rapport N/C = 0, 9); chromatine très dense , rouge violet foncé; nucléole inapparent sur frottis, mais visible sur coupe. Le cytoplasme légèrement basophile, bleuté, réduit à une mince couronne, pouvant contenir quelques rares granulations azurophiles
Le lymphocyte
- Le grand lymphocyte
- 12 à 15 µm avec noyau ovalaire ou angulaire; rapport N/C = 0, 6 à 0, 8; chromatine très dense, d ’aspect marbré, Cytoplasme translucide ou légèrement bleuté.
- Le lymphocyte granulaire large (LGL)
Idem, mais présence de granulations rouges ( 5 à 30), caractérisant ce type
Les grands lymphocytes sont considérés comme des stades évolutifs des petits lymphocytes
B. Microscopie électronique
Organites peu développé, mais présence de nombreux ribosomes libres
Le lymphocyte
II. Biologie des lymphocytes
1. Les tissus et organes lymphoïdes
Le systéme immunitaire est composé de milliards de lymphocytes qui se trouvent dans les organes lymphoïdes centraux ( moëlle osseuse, thymus ) et périphériques ( rate, ganglions lymphatiques, amygdales, appendice…) ainsi que le sang et la lymphe.
a. La moelle osseuse: cellules précurseurs de lymphocytes.
b.Le thymus: nécessaire à la différenciation des lymphocytes T
Le lymphocyte
c. La bouse de Fabricius: uniquement chez les oiseaux, indispensable à la différenciation des lymphocytes B. Chez l’homme différenciation dans la MO.
d. La rate et les Ganglions lymphatiques: A ce niveau les lymphocytes en provenance de la moelle et du thymus entrent en contact avec les antigénes.
e. Le sang et la lymphe: transportent les les lymphocytes et les anticorps
Le lymphocyte
2. Origine et évolution des lymphocytes
Les précurseurs des lymphocytes proviennent d’une cellule souche multipotente médullaire. Certains quittent la moelle osseuse pour aller coloniser les organes lymphoïdes centraux, thymus et bourse de Fabricius chez les oiseaux dans lesquels elles prolifèrent et subissent certains degrés de différenciation et de maturation. Certains lymphocytes devenus immunologiquement compétents migrent dans les organes lymphoïdes périphériques
A la différence des autres éléments sanguins (GR, polynucléaires, plaquettes) les lymphocytes sont capables non seulement de se diviser ( après stimulation antigénique ), mais égalament de poursuivre un programme de différenciation complémentaire
On peut ainsi distinguer trois types de populations de lymphocytes
Le lymphocyte
a. Les lymphocytes T ( LT ) / thymodépendants
70 à 90 % des lymphocytes circulants (rate et gangions lymphatiques. Interviennent principalement dans l’immunité à médiation cellulaire infections virales, rejet de greffe, hypersensibilité retardée)
b. Les lymphocytes B ( LB ) / médullodépendants / bursodépendants
5 à 15 % des lymphocytes circulants (rate et ganglions lymphatiques). Interviennent dans l’immunité à médiation humorale (infection bactériennes).Présence d’ Ig à leur surface
En réalité, la plupart des réactions immunitaires font intervenir les LB et les LT (phénomène de coopération)
Le lymphocyte
c. Les lymphocytes NK ( naturel killer / tueurs naturels )
Grands lymphocytes granuleux (granulations azurophiles). Ce sont des lymphocytes ni B ni T
Activité antivirale et antitumorale innée
3.La mémoire immunologique
Réponse primaire: 1er contact réponse immunitaire après quelques temps, réaction augmente rapidement et diminue plus lentement.
Réponse secondaire: 2ème même contact réponse plus rapide, plus forte et de plus longue durée.
Le lymphocyte
4. Différenciation des lymphocytes
a. lymphocytes B: Chez l’embryon la différenciation a lieu dans le sac vitellin, foie et MO. Après la naissance elle se poursuit dans la MO.
b. Lymphocytes T: La différenciation a lieu dans le thymus après la 8ème-9ème semaine de gestation chez l’homme.
- Lymphocyte T auxiliaires
- Lymphocyte T cytotoxiques
- Lymphocytes T mémoires
Organisation des gènes des chaînes lourdes sur le chromosome 14 ( ADN non réarrangé)
L séquence leader. Séparée de V par un intron. L est un peptide signal V: l’homme en possède ~
- Les LT auxiliaires / Helper / T4
CD4 + Reconnaissent des Ags exogènes (bactéries, xénobiotiques) présentés par CPA exprimant les molécules CMH II
Deux sous –types:
Th 1 : stimule les LT cytotoxiques
Th 2: stimule les LB et leur différenciation en plasmocytes
Les LT auxiliaires sécrètent des lymphokines qui stimulent des GB et des macrophages
Les LT cytotoxiques / T8CD4 + Reconnaissent des Ags endogènes (synthétisés par des cellules cancéreuses par exemple ou à partir d’un génome viral) présentés par CPA en présence de CMH I
L’interaction LB cytotoxique – cellule cible entraîne la lyse de cette dernière à la suite de la sécrétion par la lymphocyte de perforine et de granzyme Aet B notamment
Les LT mémoiresCD8 +Ils semblent provenir des LT cytotoxiquesCellules à vie longue, plusieurs mois ou années, circulent entre le sang et la lymphe .( Les lymphocytes à vie courte ne vivent que quelques jours à quelques semaines)
95à 98 % des lymphocytes périphériques sont TCR α β CD3+, CD4+ et CD8+2 à 5 % de ces lymphocytes sont TCR γ δ CD3+ , CD4 - , CD8-, rarement CD8+Les cellules CD4+ et CD8+ qui quittent le thymus sont des lymphocytes naïfs , n’ayant pas encore rencontré l’Ag. Ils expriment des taux faibles de la plupart des molécules d’adhérence mais des taux importants de L – sélectine.La sélectine pourra se lier à l’adressine présente uniquement sur les cellules endothéliales de certaines veinules du ganglion lymphatique permettant ainsi au lymphocyte de pénétrer dans cet organe. Dans le ganglion , si un lymphocyte T naïf reconnaît un complexe antigène – CMH présenté par une CPA , il sera
Maturation des LT dans le thymus
activé .
Après avoir capté l’Ag , la cellule de Langerhans quitte l’épiderme, par voie (vaisseau) lymphatique , où elle porte le nom de cellule voilée et gagne le ganglion lymphatique satellite Dans cet organe , la cellule voilée , devenue cellule dendritique va présenter le déterminant antigénique (peptide apprété) aux lymphocytes T.Les LT naïfs circulant quittent la circulation à travers l’endothélium à cellules hautes des veinules post-capillaires situées dans la zone paracorticale (ou corticale profonde) .Il peuvent ainsi entrer en contact avec une CPA (cellule dendritique).Quant aux LB naïfs , ils migrent dans la corticale superficielle ainsi que dans la médullaire.
Acteurs de la réponse immunitaire