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Le tissu sanguin I Composition et fonctions -sang : 8% de la masse du corps humain. Plasma : éléments figurés du sang (45% du volume sanguin hématocrite) -Rôle : Transport ( O2, CO2, nutriments, déchets, hormones) Homéostasie ( balance hydrique et homéostasie) Défense Coagulation

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Le tissu sanguin

I Composition et fonctions

-sang : 8% de la masse du corps humain.

Plasma : éléments figurés du sang (45% du volume sanguin hématocrite)

-Rôle :

Transport ( O2, CO2, nutriments, déchets, hormones)

Homéostasie ( balance hydrique et homéostasie)

Défense

Coagulation

Le tissu sanguin

II Les éléments figurés A Différentes catégories1 Globules rouges ou hématies ou

érythrocytes : Cellules sans noyau contenant l’hémoglobineTransport de O2 et CO2.2 Globules blancs ou leucocytes : Cellules nuclées : défense de l’organisme3 Plaquettes ou thrombocytes : Eléments anuclées: hémostase

B Méthodes

Sur frottis sanguin

1 M.O

. À l’état vivant : contraste de phase, vidéo microscopie mouvements et mobilité cellulaire

• À l’état fixé: utilisation des solutions de May-Grunwald-Giemsa ( MGG ) fixateur ( alcool éthylique + colorant acide ( éosine ) + 2 colorants basiques ( bleu de méthylène

et azur ) .

Le tissu sanguin

Le tissu sanguin

2. M.E

- A transmission étude des organites cytoplasmiques

- A balayage visualise la surface cellulaire

LE GLOBULE ROUGEGR ou hématie ou érythrocyte, élément anucléé chez les

mammifères, nucléé chez les vertébrés inférieurs ( oiseaux , batraciens, poissons). Il contient un pigment respiratoire, l’hémoglobine fixation de l’ O2 et du CO2 .

I . Caractères morphologiques

A . Forme et dimensions

1. À l’état normal :

- Façe: circulaire, diamétre 7,5 µ.

- Profil: disque biconcave (discocyte), épaisseur 2 µ périphérie et 1µ au centre.

LE GLOBULE ROUGE

2. Variations Toujours pathologiques

a- de taille: - Normocytaire: taille et de volume (80 à 95µ³) normaux

- Microcytose: diminution du diamétre et du volume - Macrocytose: augmentation

- Anisocytose: tailles différentes.

LE GLOBULE ROUGE

b . de forme

- sphérocytose: Forme sphérique ( anémies hémolytiques )

- en faucille: Forme allongée et recourbée, drépanocytose (anémie falciforme) ou hémoglobinose S.

- elliptocytose: Forme ovale (anomalies du cytosquelette).

- poïkilocytose: Formes différentes.

LE GLOBULE ROUGE

B. Colorabilité au MGG

- Acidophile: GR normal, rose ou orangé avec päleur central, il est dit normochrome

- Hypochromie: pâleur centrale plus large.

- Anisochromie: Présence de colorations différentes.

LE GLOBULE ROUGE

- Hématies en cible ou target cells: centre et périphérie denses séparées par anneau plus pâle ( syndromes thalassémiques: anomalies constitutionnelles de l’Hb définies par une diminution du taux de synthèse d’une ou de plusieurs chaînes de la globine).

LE GLOBULE ROUGE

C. Nombre Homme: 5 400 000 ± 400 000 / mm³ Femme : 4 800 000 ± 400 000 / mm³ Anémie : ( est définie comme étant la

diminution du taux de la masse de l’Hb totale circulante)

Polyglobulie: Augmentation du nombre de globule rouge ( 6 à 7 M ).

Physiologique: AltitudePathologique: maladie de Vaquez

Frottis sanguin

Frottis sanguin

Frottis sanguin

Globule rouge

MET. GR dans un capillaire sinusoïde de foie

Globule rougeMET. GR dans une artériole

Globule rougeMEB

en faucille drépanocytesnormocytes

elliptocytes

sphérocytes

en cibleanisocytose avec hypochromie

le globule rouge et anomalies

LE GLOBULE ROUGE

II. Constitution

A. Le stroma

Cytosquelette qui contient entre ses mailles de l’ hb, de l’eau et différentes molécules. L’ensemble est entouré d’une menbrane trilamellaire.

Il existe sous forme d’un grillage dont les mailles sont constituées par de la SPECTRINE protéine fibreuse, flexible (chaîne α et chaîne ) et et les noeuds par de l’ACTINE et d’ une proteine 4-1

LE GLOBULE ROUGE

Il est attaché sur des proteines intégrées de la MP par l’ANKYRINE ( proteine d’ankrage )

Certaines sphérocytoses et ellipticytoses sont dues à des anomalies du cytosquelette

Le stroma.

Globule rouge

MET. Molécules de spectrine ombrée au platine

et représentation schématique d’un dimère

Globule rouge

Le stroma et la MP

Globule rouge

Le stroma et la MP

Représentation schématique et image en MET après coloration négative

Electrophorèse des protéines

Electrophorèse SDS-page

Glycophorine

LE GLOBULE ROUGE

B. L’hémoglobine

1.La globine

Formée de 2 chaînes α ( 141 AA chacune ) et de 2 chaînes β (146 AA chacune ). A chaque chaîne est fixée une molécule d’hème: une molécule d’hémoglobine comprend 4 molécules d’héme.

Anomalie quantitative de l’Hb dans la thalassémie hématies en cible)

Anomalie qualitative dans la drépanocytose (hématies falciforme Hb S)

Diminution de la charge en HbHypochromie: insuffisance de formation de l’Hb par carence en fer.

LE GLOBULE ROUGE

Après la naissance : Hb A: α22

deux chaînes α (141 aa chacune) deux chaînes (146 aa chacune)

Avant la naissance: Hb F: α2 γ2 deux chaînes α (141 aa chacune

deux chaînes γ (146 aa chacune)

Persistance héréditaire de l’Hb fœtale, état non pathologique dû à une lésion génomique

Structure de l’hémoglobine

Structure quaternaireStructure tertiaire

Globine Hémoglobine

LE GLOBULE ROUGE

2. L’hème

Dérivée des protoporphyrines. La protoporphyrine est constituée par 4 groupemements hétérocycliques pyrrolés.

Elle contient du fer ferreux inséré aux 4 azotes pyrrolés

Oxyhémoglobine et désoxyhémoglobine: combinaison de Fe++ ou non à O2

Carboxyhémoglobine: combinaison au CO

Méthémoglobine: Fe++ s’oxyde en Fe+++dans des intoxications par certains nitrites, aniline, sulfamides…

L’hème

Synthèse de l’Hb au cours du développement

LE GLOBULE ROUGE

III. Evolution du GR

A. Origine: Embryon, GR se forment dans la paroi glande

vitelline (îlots de Wolff et Pander), puis foie, rate et MO. Naissance: uniquement MO

B. Passage dans la sang GR quittent la MO pour le sang sous forme de réticulocytes qui contiennent un réseau basophile mis en évidence au violet de crésyl ou au bleu de méthylène. lls représentent 0, 5 à 2 % des Gr circulants. Leur maturation se fait en 48 h.

C. Durée de vie: 120 jours; mesurée à l’aide du chrome chrome 51 (radioactif). Mort par vieillissement (épuisement enzymatique) et phagocytose par macrophages MO, foie, rate.

LE GLOBULE ROUGE

IV. Propriétés

A. La plasticité: GR déformable.

B. Paramètre

1.Taux de l’Hb

Homme: 16g / 100 ml; Femme: 14 g / 100 ml

2. Hématocrite: Ht = Vg = 45%

Vg + Vp

3. VGM: VGM= Ht x 10 = 85 à 95 µm³

>90:macrocytose Nbre de GR <86 microcytose

LE GLOBULE ROUGE

4. Concentration corpusculaire moyenne en Hb

CCMH = Hg g/l x 100 = 34 +/- 2 %

Ht

Elle ne dépasse jamais 36 %. Si < 32 %→ hypochromie

5. Résistance osmotique globulaire

Normalement l’hémolyse commence dans une solution de NaCl à 0, 45 %

LE GLOBULE ROUGE

C. La membrane plasmique du GR est le siège des Ags qui déterminent les groupes sanguins (A, B, O, Rhésus

Ces Ags sont appelés agglutinogènes dont les plus importants sont désignés par les lettres A et B. ils correspondent à des glycoprotéines de la MP dont l’oligosaccharide porte des sucres terminaux différents: une N-acétylgalactosamine dans le cas de A, un galactose dans celui de B

LES GLOBULES BLANCS

Les GB ou leucocytes sont les éléments nucléés du sang. Ils jouent un rôle fondamental dans la défense de l’organisme

I.Classification

A. Les polynucléaires ou granulocytes

Cellules avec noyau polylobé( polynucléaires); cytoplasme légèrement acidophile contenant des granulations (granulocytes)

Trois types de granulations spécifiques au MGG: neutrophiles , éosinophiles (acidophiles) et basophiles caractérisant chacune un type de granulocyte

B. Les mononucléaires: Cellules avec noyau non lobulé; cytoplasme légèrement basophile pouvant contenir quelques rares granulations azurophiles non spécifiques. Deux types les monocytes et les lymphocytes.

II. Nombre de leucocytes

Chez l’adulte, 4 000 à 8 000 / ml de sang

PN: 1800 à 7000 ou 45 à 70 %

PE: 50 à 300 ou 1 à 3 %

PB: 0 à 50 ou 0 à 1 %

Lymphocytes: 1 500 à 4 000 ou 20 à 40 %

Monocytes: 100 à 500 ou 3 à 7 %

A la naissance:1 000 à 25 000. A un an, 50 à 70 % de lympho

: hyperleucocytose; ↓: leucopénie

Le polynucléaire neutrophile

I.Morphologie

A. Fixé et coloré au MGG

Cellules arrondies de 12 à 14 µ avec un noyau polylobé 3 à 5 lobes. Cytoplasme légèrement acidophile, rose pâle contenant de nombreuses petites granulations:

- primaires, azurophiles, rouge pourpre, 0,5µ de diamétre, 1500 par cellules. Non spécifiques.

- secondaires, neutrophiles, fines, marron clair, 3000 par cellules. Spécifiques.

Le polynucléaire neutrophile

B. Microscopie électronique

Le cytoplasme contient des mitochondries et des RER et REL en quantités modérées, un appareil de golgi bien développé situé dans la concavité du noyau à côté d’un diplosome.

Plusieurs granulations

- granules en battant de cloche, d’aspect dense, de petite taille

- granules moyens, contenant de fines granulations

- gros granules d’aspect clair

Les polynucléaires

MO. Représentation schématique

P. neutrophile

P. Éosinophile P. basophile

Le polynucléaire neutrophileReprésentation schématique au MO et au MET

Le polynucléaire neutrophile

Frottis sanguin au MGG

Le polynucléaire neutrophileFrottis sanguin au MGG

Le polynucléaire neutrophileMET

Le polynucléaire neutrophile

C. Cytochimie des granulations

1. Les granulation primaires De nature lysosomale, car

ils contiennent des hydrolases acides et en plus: élastase, myélopéroxydase (produit H2O2), cathepsine, protéines cationiques: tueuses,lysozyme qui sont des substances antibactériennes oxygène - dépendantes (H2O2, radical OH, HOCl)

2. Les granulations secondaires: Les plus petites, les plus nombreuses, dépourvues d’enzymes lysosomales. Contiennent: lysozyme, lactoferrine (bactétiostatique), collagénase, cytochrome B et phosphatase alcaline.

3. Les granulations tertiaires contiennent une gélatinase

Le polynucléaire neutrophile

II. Evolution, propriétés, fonctions

Naissance dans la moelle osseuse, passage dans le sang; après 24 h, puis dans le tissu conjonctif pour assurer ses fonctions et où sa durée de vie sera de 24 à 48 h.

A. L’amiboïsme: Déplacement sur un support solide à la façon d’une amibe.

B. La diapédèse: Le pouvoir de traverser la paroi capillaire.

C. La chimiotaxie / chimiotactisme: Locomotion orientée déclenchée par substances chimiques.

D. La phagocytose: 3 phases: - adhérence/ attachement, activation membranaire et Englobement.

La diapédèse

Représentation schématique

La diapédèse

Représentation schématique du rôle des molécules d’adhérence

Dans les cellule endothéliale, la P-sélectine est contenue dans des vésicules de stockage. Quand la cellule est activée par des signaux dans les sites inflammatoires, la P-sélectine est exprimée a la MP par exocytose des vésicules

La diapédèseMO. PN traversant un capillaire

MET. PN traversant un capillaire pulmonaireLa diapédèse

Le polynucléaire neutrophile

III. Anomalies de nombre

A. Hyperleucocytose avec neutrophilie >10 000 mm³

1. Physiologique: Modéréeeffort physique, grossesse, stress, menstrution…

2. Pathologique

Infections bactériennes, hémorragie, maladies myéloprolifératives (leucémies myéloïdes…)

B. Leucopénie avec neutropénie < 1500

Certaines infections bactériennes ( fièvre, typhoïde…), virales (hépatite, grippe…) et parasitaires ( paludisme ).

).LES FACTEURS CHIMIOTACTIQUES

FACTEURS ORIGINE

Peptides N-formylés Bactéries Monocytes;G neutrophile,eosinophile,basophile

C5a Activation du complément Monocyte;G neutrophile,éosinophile,basophile

Leukotriène B4 Acide arachidonique Monocyte;G neutrophile

PAF Phosphatidyl choline Monocyte;G neutrophile,eosinophile

Facteurs contacts(FXII;PK)

Hémostase G neutrophile

PDF Fibrinolyse G neutrophile

Chimiokines C-X-C c ccc

IL 8/NAP -1 Lc T;monocytes;C endotheliale...

G neutrophile, éosinophile

Beta thromboglobuline/NAP-2

granules alpha plaquettaires G neutrophile,basophile;fibroblaste

MGSA C endothéliale;monocyte;fibroblaste

G neutrophile;fibroblaste

ENA-78 C épithéliales G neutrophile

Chimiokines C-C c c

MIP-1 Monocyte;Lc T;G basophile Monocyte;G neutrophile,basophile,eosinophile

Les facteurs chimiotactiques

Le polynucléaire éosinophile

I. Morphologie

A. Fixé et coloré au MGG

Cellules arrondies 12 à 14 µm de diamètre avec noyau bilobé en bisac, un cytoplasme légèrement acidophile, rose pâle et des granulations éosinophiles, spécifiques, de O,5 0 1,5 de diamètre.

B. Microscopie électronique Même organites que le PN mais une seule variété de granulations avec matrice granulaire contenant une formation cristalloïde.

Le polynucléaire éosinophileReprésentation schématique au MO et au MET

Le polynucléaire éosinophileFrottis sanguin au MGG

Le polynucléaire éosinophileFrottis sanguin au MGG

Le polynucléaire éosinophileMET

Eosinophile humain

Le polynucléaire éosinophile

C. Cytochimie des granulations

Les granulations contiennent de nombreuses protéines:

1. La protéine basique majeure ( MBP)

Localisée dans la partie cristalloïde, 50% du contenu de granulation Stimule la libération de l’histamine par le PB et le mastocyte. Toxique pour les grands parasites tels que les helminthes

2. La protéine cationique éosinophilique (ECP)

Localisée dans la matrice des granules Action antiparasitaire

Le polynucléaire éosinophile

3. La peroxydase de l’éosinophile (EPO), différente de celle du PN et du mastocyte, produit du H2O2 et des produits halogénés (OHCl)destruction des parasites.

4. D’autres facteurs et enzymes

Platelet activing factor, arysulfatase…

II. Evolution, propriétés, fonctions

Naissance dans la moelle osseuse, puis passage dans le sang, dans les tissus conjonctifs (la peau, poumons, tube digestif) . Sa durée de vie est de ~ 10 j. Douée d’amiboïsme et de diapédèse Rôle dans destruction de certains parasites et réaction d’hypersensibilité.

Le polynucléaire éosinophile

III. Anomalies de nombre

Eosinophilie / hyperéosinophilie se voit dans les affections allergiques: asthme, urticaires…et Parasitaires: helminthiases, téniases, toxoplasmose…

Le polynucléaire basophile

I. Morphologie

A. Fixé et coloré au MGG

cellules de 8 à 12 µ de diamètre avec noyau bilobé ou trilobé, les ponts chromatiniens sont courts et les lobes se chevauchent. Aspect en fer à cheval parfois. Cytoplasme légèrement acidophile, rose pâle contient des granulations basophiles, violet foncé, spécifiques, de 1 µ réparties dans tout le cytoplasme et recouvrent plus ou moins le noyau.

Le polynucléaire basophile

B. Microscopie électronique

Organites peu développés. Les granulations sont fines, entourées d’une membrane et ont un aspect variable dans la même cellule et d’une espèce à l’autre. On peut ainsi observer des granulations à contenu finement granuleux, d’autre à contenu feuilleté (en bulbe d’oignon / en empreinte digitale) d’autres contenant un cristalloïde.

C. Cytochimie

Granulations Métachromatiques contiennent : héparine, histamine, leucotriène 3, ECFA

Le polynucléaire basophile

II. Evolution

Naissance dans la MO puis passage dans le sang. Durée de vie de 3 à4 jours.

III. Rôle

Intervient dans l’hypersensibilité immédiate par fixation d’Ig E à sa surface vasodilatation locale

réactions allergiques ( eczéma, urticaire, asthme, oedéme de quinke, choc anaphylactique)

Dégranulation: histamine héparine leucotriènes E-CFA SRS-A

le mastocyte

Fonction

Représentation schématique au MO et au MET

Le polynucléaire basophile

Le polynucléaire basophile

Frottis sanguin au MGG

Le polynucléaire basophile

Frottis sanguin au MGG

MET

Le polynucléaire basophile

Le monocyte

I. Morphologie

A. Fixé et coloré au MGG

Cellule polymorphe, arrondie de 10 à 12 µ 20 µ . Noyau irrégulier, central ou excentré avec chromatine faite de filaments épais donnant un aspect peignée. Le cytoplasme est légèrement basophile, gris bleu (ciel d’orage) avec quelques fines granulations azurophiles, à la limite de la visibilité.

B. Microscopie électronique

Organites peu développés et granulations azurophiles lysosomes.

Le monocyte

Représentation schématique au MO et au MET

Le monocyte

Frottis sanguin au MGG

Frottis sanguin au MGG

Le monocyte

Le monocyte

Frottis sanguin au MGG

Le monocyteMET

Le monocyte

II. Evolution

Naissance dans la MO puis passage dans le sang où il séjourne pendant 20h. Il passe ensuite dans le tissu conjonctif où il est à l’origine des différents macrophage.

III. Propriétés et rôles

La transformation du monocyte en macrophage se fait en 2 heures caractérisée par un développement important des organites cellulaires et une augmentation des activités enzymatiques.

Joue un rôle important dans:

-réactions de défense non spécifiques grâce à ses propriétés de phagocytose, pinocytose…

-réponse immunitaire spécifique

Le lymphocyte

I. Morphologie

A. Fixé et coloré au MGG

Classiquement deux types de lymphocytes circulants

- Le petit lymphocyte représente ~ 75 % des lymphocytes, 8 à 10µm.

cellule arrondie avec noyau volumineux occupant la plus grande partie du cytoplasme (rapport N/C = 0, 9); chromatine très dense , rouge violet foncé; nucléole inapparent sur frottis, mais visible sur coupe. Le cytoplasme légèrement basophile, bleuté, réduit à une mince couronne, pouvant contenir quelques rares granulations azurophiles

Le lymphocyte

- Le grand lymphocyte

- 12 à 15 µm avec noyau ovalaire ou angulaire; rapport N/C = 0, 6 à 0, 8; chromatine très dense, d ’aspect marbré, Cytoplasme translucide ou légèrement bleuté.

- Le lymphocyte granulaire large (LGL)

Idem, mais présence de granulations rouges ( 5 à 30), caractérisant ce type

Les grands lymphocytes sont considérés comme des stades évolutifs des petits lymphocytes

B. Microscopie électronique

Organites peu développé, mais présence de nombreux ribosomes libres

Le lymphocyte

Représentation schématique au MO et au MET

Le lymphocyte Frottis sanguin au MGG

Le lymphocyte

METMEB

Le lymphocyte

II. Biologie des lymphocytes

1. Les tissus et organes lymphoïdes

Le systéme immunitaire est composé de milliards de lymphocytes qui se trouvent dans les organes lymphoïdes centraux ( moëlle osseuse, thymus ) et périphériques ( rate, ganglions lymphatiques, amygdales, appendice…) ainsi que le sang et la lymphe.

a. La moelle osseuse: cellules précurseurs de lymphocytes.

b.Le thymus: nécessaire à la différenciation des lymphocytes T

Le lymphocyte

c. La bouse de Fabricius: uniquement chez les oiseaux, indispensable à la différenciation des lymphocytes B. Chez l’homme différenciation dans la MO.

d. La rate et les Ganglions lymphatiques: A ce niveau les lymphocytes en provenance de la moelle et du thymus entrent en contact avec les antigénes.

e. Le sang et la lymphe: transportent les les lymphocytes et les anticorps

Le tissu lymphoïde chez les oiseaux

Le tissu lymphoïde

chez l’homme

Le lymphocyte

2. Origine et évolution des lymphocytes

Les précurseurs des lymphocytes proviennent d’une cellule souche multipotente médullaire. Certains quittent la moelle osseuse pour aller coloniser les organes lymphoïdes centraux, thymus et bourse de Fabricius chez les oiseaux dans lesquels elles prolifèrent et subissent certains degrés de différenciation et de maturation. Certains lymphocytes devenus immunologiquement compétents migrent dans les organes lymphoïdes périphériques

A la différence des autres éléments sanguins (GR, polynucléaires, plaquettes) les lymphocytes sont capables non seulement de se diviser ( après stimulation antigénique ), mais égalament de poursuivre un programme de différenciation complémentaire

On peut ainsi distinguer trois types de populations de lymphocytes

Le lymphocyte

a. Les lymphocytes T ( LT ) / thymodépendants

70 à 90 % des lymphocytes circulants (rate et gangions lymphatiques. Interviennent principalement dans l’immunité à médiation cellulaire infections virales, rejet de greffe, hypersensibilité retardée)

b. Les lymphocytes B ( LB ) / médullodépendants / bursodépendants

5 à 15 % des lymphocytes circulants (rate et ganglions lymphatiques). Interviennent dans l’immunité à médiation humorale (infection bactériennes).Présence d’ Ig à leur surface

En réalité, la plupart des réactions immunitaires font intervenir les LB et les LT (phénomène de coopération)

Le lymphocyte

c. Les lymphocytes NK ( naturel killer / tueurs naturels )

Grands lymphocytes granuleux (granulations azurophiles). Ce sont des lymphocytes ni B ni T

Activité antivirale et antitumorale innée

3.La mémoire immunologique

Réponse primaire: 1er contact réponse immunitaire après quelques temps, réaction augmente rapidement et diminue plus lentement.

Réponse secondaire: 2ème même contact réponse plus rapide, plus forte et de plus longue durée.

Le développement des lymphocytes B et T

Le développement des lymphocytes B et T

Le développement des lymphocytes B et T

Ganglion lymphatique

MO. Col HE

MO. Représentation schématique

Le lymphocyte

4. Différenciation des lymphocytes

a. lymphocytes B: Chez l’embryon la différenciation a lieu dans le sac vitellin, foie et MO. Après la naissance elle se poursuit dans la MO.

b. Lymphocytes T: La différenciation a lieu dans le thymus après la 8ème-9ème semaine de gestation chez l’homme.

- Lymphocyte T auxiliaires

- Lymphocyte T cytotoxiques

- Lymphocytes T mémoires

Molécule typique d’anticorps

Molécule typique d’anticorps

Les classes des immunoglobulines

Les classes des immunoglobulines

Organisation et mécanisme d’expression des chaînes kappa

Chromosome 2

Organisation des gènes des chaînes lourdes sur le chromosome 14 ( ADN non réarrangé)

L séquence leader. Séparée de V par un intron. L est un peptide signal V: l’homme en possède ~

Différentes phases de différenciation des LB

Récepteur du lymphocyte T ( TCR)

Récepteurs du lymphocyte T

TCR

Récepteurs T4 (CD4) et T8 (CD8)

Récepteurs de l’immunité

CMH II CMH I

CMH II CMH IRécepteurs de l’immunité

- Les LT auxiliaires / Helper / T4

CD4 + Reconnaissent des Ags exogènes (bactéries, xénobiotiques) présentés par CPA exprimant les molécules CMH II

Deux sous –types:

Th 1 : stimule les LT cytotoxiques

Th 2: stimule les LB et leur différenciation en plasmocytes

Les LT auxiliaires sécrètent des lymphokines qui stimulent des GB et des macrophages

Les LT cytotoxiques / T8CD4 + Reconnaissent des Ags endogènes (synthétisés par des cellules cancéreuses par exemple ou à partir d’un génome viral) présentés par CPA en présence de CMH I

L’interaction LB cytotoxique – cellule cible entraîne la lyse de cette dernière à la suite de la sécrétion par la lymphocyte de perforine et de granzyme Aet B notamment

Les LT mémoiresCD8 +Ils semblent provenir des LT cytotoxiquesCellules à vie longue, plusieurs mois ou années, circulent entre le sang et la lymphe .( Les lymphocytes à vie courte ne vivent que quelques jours à quelques semaines)

Maturation des LT dans le thymus

95à 98 % des lymphocytes périphériques sont TCR α β CD3+, CD4+ et CD8+2 à 5 % de ces lymphocytes sont TCR γ δ CD3+ , CD4 - , CD8-, rarement CD8+Les cellules CD4+ et CD8+ qui quittent le thymus sont des lymphocytes naïfs , n’ayant pas encore rencontré l’Ag. Ils expriment des taux faibles de la plupart des molécules d’adhérence mais des taux importants de L – sélectine.La sélectine pourra se lier à l’adressine présente uniquement sur les cellules endothéliales de certaines veinules du ganglion lymphatique permettant ainsi au lymphocyte de pénétrer dans cet organe. Dans le ganglion , si un lymphocyte T naïf reconnaît un complexe antigène – CMH présenté par une CPA , il sera

Maturation des LT dans le thymus

activé .

Réponse humorale Coopération cellulaire

Coopération cellulaire.

CPA – LT - LLB

Coopération cellulaire.

Réponse à médiation cellulaire

Coopération cellulaire

Réponse immunitaire.

Vue d’ensemble

Activation des défenses

Schéma général

Acteurs de la réponse immunitaire

Acteurs de la réponse immunitaire

Après avoir capté l’Ag , la cellule de Langerhans quitte l’épiderme, par voie (vaisseau) lymphatique , où elle porte le nom de cellule voilée et gagne le ganglion lymphatique satellite Dans cet organe , la cellule voilée , devenue cellule dendritique va présenter le déterminant antigénique (peptide apprété) aux lymphocytes T.Les LT naïfs circulant quittent la circulation à travers l’endothélium à cellules hautes des veinules post-capillaires situées dans la zone paracorticale (ou corticale profonde) .Il peuvent ainsi entrer en contact avec une CPA (cellule dendritique).Quant aux LB naïfs , ils migrent dans la corticale superficielle ainsi que dans la médullaire.

Acteurs de la réponse immunitaire

Cellule dendritique et lymphocytes

MEB

Cellule dendritique et lymphocytes T auxiliaires

MEB

Le lymphocyte