UTILISATION DE L’APPLICATION e-SIN
Eléments complémentaires:Eléments complémentaires:
La version des fiches de signalement
• A partir de son émission, la fiche e-SIN est soumise à un système de
version
– Le praticien hygiéniste peut effectuer des modifications sur la fiche.
• Avant son émission cette action n’a pas d’impact particulier, la fiche est dite
« version initiale »
• Après son émission, le système génère une version dite « Version modifiée ».
– Les données d’origine sont conservées dans la version initiale, verrouillée mais
consultable.
Les deux versions d’une fiche
Si vous recherchez sans cocher le
critère
Si vous recherchez en cochant le
critère
UTILISATION DE L’APPLICATION e-SIN
Les éléments complémentaires:Les éléments complémentaires:
La fiche de suivi
La fiche de suivi
• Pour chaque fiche de signalement, vous trouverez une fiche de suivi
associée
– Elle est accessible depuis la fiche de signalement, en tant qu’onglet
– La fiche de suivi permet, à l’ensemble des acteurs concernés par un
Zone d’affichage
des commentaires
Zone de saisie d’un
La zone de commentaires s’enrichie
au fur et à mesure des contributions.
La fiche de suivi est le point central
pour le dépôt de pièces jointes.– La fiche de suivi permet, à l’ensemble des acteurs concernés par un
signalement, de communiquer. Il s’agit d’un lieu d’échange propre à chaque
fiche e-SIN. Les commentaires postés dans cet espace sont visibles par tous les
acteurs concernés et associés à la fiche.
– L’accès au suivi est conditionné par des règles liées, en particulier, aux états
successifs de leurs fiches e-SIN respectives.
Zone de saisie d’un
commentaire
Zone dépôt de pièces
jointes
Intéressons-nous aux principes de
fonctionnement…
Les pièces jointes
• e-SIN autorise le dépôt de pièces jointes attachées aux fiches de
signalement. Nous pouvons distinguer deux types de pièces jointes :
– Les pièces catégorisées: « Rapport médical » et « Antibiogramme »
– Les pièces sans catégorie.
• Les pièces catégorisées sont associées à leur onglet respectif :
– L’ « Antibiogramme » est associé à l’onglet : « Description de l’événement »
– Le « Rapport médical » est associé à l’onglet : « Informations
complémentaires »
• Les pièces sans catégorie sont destinées aux commentaires de la
fiche de suivi
Les pièces jointes
• En pratique comment s’y prendre ?
– Je dois attacher un antibiogramme, je dois être PH
– Depuis l’onglet « Description de l’évènement »
La catégorie est positionnée automatiquement
en fonction du contexte de départ
Vous êtes redirigé automatiquement sur l’onglet de départ
(« Description de l’évènement ») et l’antibiogramme est
accessible par tous les participants.
Cliquez sur « ajouter un fichier »
Sélectionnez le fichier présent sur votre
ordinateur. Puis cliquez sur « Ouvrir »
Les pièces jointes
• En pratique comment s’y prendre ?
– Le principe est identique pour le rapport médical : l’action est à initier depuis
l’onglet « Information complémentaires »
– Et pour les pièces jointes sans catégorie ?Pour déposer une pièce jointe, le procédé est identique à celui vu
précédemment :
• Je sélectionne un fichier sur mon poste de travail.Direction l’onglet « Fiche de suivi »
• Je sélectionne un fichier sur mon poste de travail.
• Je le dépose sur le serveur.
• Je l’agrémente, ou pas, d’un commentaire.
• J’enregistre les éléments.
La pièce jointe et son commentaire sont visibles pour
l’ensemble des participants à la fiche de signalement e-SIN
Le rapport automatisé
• Pour accéder au rapport, deux possibilités :
Les dates décrivent un intervalle de temps
portant sur la date d’émission des fiches
En fonction de vos droits d’accès (lié à votre profil),
vous pourrez restreindre ou élargir la portée
géographique des fiches.
Lorsque vous avez positionné les critères, vous
pourrez exécuter la génération du rapport ou
exporter les données utilisées pour la génération.
Le rapport automatisé
• Le rapport est obtenu par téléchargement d’un document PDF :
Application e-SIN.
Utilisateur e-SIN.
La recherche de cas similaires• Pour accéder à la recherche, deux possibilités :
Les dates décrivent un intervalle de temps
portant sur la date du premier casVous pouvez restreindre la recherche à une
région en particulier
Vous disposez d’un ensemble de critères variables.
Vous sélectionnerez :1.La nature du critère2.La valeur recherchée3.Eventuellement, un texte libre
La recherche de cas similaires• La liste de résultats est affichée en premier lieu :
Pour obtenir le visuel cartographique cliquez sur
le bouton
Les sélecteurs vous permettent de paramétrer le type
des nombres affichés sur la carte
Les exports de données
• Plusieurs fonctionnalités de l’application vous permettent d’obtenir des
données « brutes », exploitables hors de e-SIN
Cliquez sur le bouton pour télécharger le fichier
contenant les données.
Gestion des évènements indésirables
liés aux risques infectieux
apport du signalement externe
Dr Cécile Mourlan
Coordinatrice antenne régionale
CCLIN-FELIN Réunion-Mayotte
GESTION DES ÉVÈNEMENTS INDÉSIRABLES LIÉS AUX RISQUES
INFECTIEUXAPPORT DU SIGNALEMENT EXTERNE
Dr Cécile Mourlan
Coordinatrice antenne régionale
CCLIN-FELIN Réunion-Mayotte
Etablissements de santé
Surveillance épidémiologiqueGestion des risques (interne)
& Signalement (externe)
Méthodologie standardiséeAjustement sur facteurs de risque
Définition des cas à signalerCircuit de signalement (int., ext.)Ajustement sur facteurs de risque
Organisation en réseau
Autorités sanitairesGrand public
Circuit de signalement (int., ext.)Méthode d’investigation
Investigation des « causes »Taux, ratio, distribution, Tendances. Indicateurs.
EtablissementsEtablissements
Alerte« évènements sentinelle »
risque encouru, dysfonctionnement
GravitéDécès, handicap, séquellesÉtat antérieur du patient
Nombre de cas
Suivi épidémiologiquephénomène émergent,
tendances
Demanded ’aide extérieure
possible
Raretédans l’établissement
dans tous les établissements
EvitabilitéCas groupésIN exogène
signaler quand on doit réagir, changer ou améliorer les pratiques
Organisation au niveau de l’établissement
� directeur
� désigne le professionnel de santé chargé du signalement, après avis du CLIN et en informe la DDASS et le CCLIN
� CLIN
� définition des modalités du signalement
� praticien de l ’EOH � praticien de l ’EOH
� validation du cas et de la nécessité d’un signalement externe , investigation, correction
� prévoir remplaçant en cas d'absence
� professionnel de santé chargé du signalement� envoi sans délai de la fiche en externe au CCLIN et à la DDASS
� correspondants en hygiène
� professionnels de santé � médecin, pharmacien, chirurgien-dentiste, sage-femme, personnel
paramédical, microbiologiste ...
���� nature et caractéristiques de l’agent pathogène� Caractéristique rare ou particulière
� Profil de résistance nouveau, rare ou particulier
����localisation rare ou particulière� Suite à un geste invasif; inhabituelle et grave au plan fonctionnel ou vital
CRITERES DE SIGNALEMENT EXTERNECRITERES DE SIGNALEMENT EXTERNE
Suite à un geste invasif; inhabituelle et grave au plan fonctionnel ou vital
����utilisation d’un dispositif médical� Suspect d’avoir été préalablement contaminé (défaut de conception ou fabrication)
����procédures ou pratiques pouvant avoir exposé d’autres personnes
���� décès lié à une IN
���� IN causées par un germe de l’eau ou de l’air
���� Maladie à DO et nosocomiale
1a IN à caractère rare ou particulier du fait de l'agent pathogène
� Fréquence, Pathogénicité ou Caractéristique
particulière
Ex Clostridium difficile O27
Réu grippe A(H1N1) nosocomiale avec syndrome de détresse Réu grippe A(H1N1) nosocomiale avec syndrome de détresse resp aigue chez une jeune fille 18 ans suivie pour lymphome hodgkinien
� Résistance
Entérocoques R à la Vancomycine
Réu Signalement régional AB5, 1 ERV, 1 EPC
1b IN à caractère rare ou particulier du fait de la localisation de l'IN
� consécutive à un geste invasif Réu
Infection sur prothèse (genou ou hanche), sur pace maker Infection sur prothèse du genou secondaire à injection intra Infection sur prothèse du genou secondaire à injection intra
articulaire de corticoide en cabinet libéral Endophtalmie post cataracte
� inhabituelle et grave sur le plan fonctionnel ou vital� spondylodiscite à M. xenopi, (clinique du sport)
Réu� Fasciite nécrosante avec choc septique à pneumocoque secondaire à une
liposuccion avec réinjection (lipostructure)
1c IN à caractère rare ou particulier du fait de
l’utilisation d’un D.M.
Dispositif médicalsuspect d’avoir été préalablement contaminé
du fait d ’un défaut de conception ou de fabrication
Ex : endoscope digestif contaminé à Klebsiella pneumoniaeBLSE
Réu endoscope bronchique contaminé avec burkholdéria pseudomallei
� lien avec matériovigilance / AFSSAPS
� Importance de la traçabilité
1d IN à caractère rare ou particulier du fait de procédures
exposant d’autres personnes lors d ’un acte invasif
� succédant à une procédure inadaptée ou défaillant
Epidémie à P.aeruginosa en néo natalogie et eau embouteillée Réu
succédant à D.M. contaminé par insuff. de procédure� succédant à D.M. contaminé par insuff. de procédure Epidémie d'infections respiratoires à sténo maltophilia Réu
� succédant à produit de santé contaminé greffe, transfusion, perfusion, liquide de dialyse ...
lien avec matério, pharmaco, hémo, bio, réacto-vigilances+++ notion de traçabilité, suivi des patients exposés
Critère 2 Décès lié à une IN
� Guide CTINILS 2007 d'aide au signalement des décès liés aux IN
� entre 4 à 20 000 /an
� analyse des causes� revue morbi-mortalité
� évitabilité ? imputabilité ?
Exemple : Réu
� DC NN à J5 choc septique à enterobacter cloacae et Pseudo aerug. Facteur de risque Trisomie 21, cardiopathie CIV-HTAP, polyglobulie majeure
� DC enft 2 ans infection invasive champignon filamenteux traité pour aplasie médullaire
� DC choc septique porte d’entrée probable KT periph
Les alertes nationales
� 2008 : alerte nationale Afssaps laveurs désinfecteurs à endoscopes
+ 1 alerte régionale, participation à la définition des critères d’information
patients (relative à la microgreffe capillaire)
� 04/2007 : séroconversion d’hépatite B en centre de dialyse
� 05/2006 : Clostridium difficile « O27 »� 05/2006 : Clostridium difficile « O27 »
� 08/2005 : Salmonella enterica sérotype Worthington
� 07/2005 : ERG : entérocoques résistants aux glycopeptides
� 12/2004 : Enterobacter sakazakii et consommation d’une préparation
en poudre pour nourrissons (Pregestimil®)
� 06/2004 : Klebsiella pneumoniae imipénème-R
� 06/2004 : endophtalmies et usage de Xylocaïne Gel
� 09/2003 : Acinetobacter baumannii BLSE VEB- 1
Les REX : Retours d’EXpérience
� CCLIN SE http://cclin-sudest.chu-lyon.fr/Signalement/REX/Retourexperience.html
� Infection ostéo articulaire sur prothèse de genou, 2011
� Un cas de séroconversion VHC en centre d'autodialyse, avril 2010
� Cathétérisme rétrograde des voies biliaires et infection/colonisation à Klebsiella pneumoniae BLSE (mécanisme de résistance : CTXM15), février 2010
Endophtalmie à Staphylococcus epidermidis post-injection intra-vitréenne � Endophtalmie à Staphylococcus epidermidis post-injection intra-vitréenne d'Avastin, octobre 2009
� Infection de site opératoire "récidivante" en gynécologie obstétrique, juin 2009
� CCLIN SO http://www.cclin-sudouest.com/pages/sign_rex.html
� Epidémie récidivante d’Acinetobacter baumannii en réanimation chirurgicale� Méningite bactérienne suite à une rachianesthésie pour prothèse du genou