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ie VIH était négative. Les ponctions lombaires soustractivestératives ont permis d’améliorer transitoirement les troublese la marche. Un traitement par pénicilline G intraveineuse

20 millions d’unités par jour) pendant 14 jours a été instauré.iscussion.– Devant une méningite lymphocytaire, des troubleses fonctions supérieures et des troubles de la marche,ne neurosyphilis doit être systématiquement évoquée.’infection par le VIH est un facteur de risque de l’atteinteéningée, mais la sérologie VIH chez notre patient était néga-

ive. Un VDRL positif dans le LCR permet d’affirmer uneeurosyphilis. Le traitement de première intention est la péni-illine G intraveineuse.onclusion.– Une HPN peut révéler une neurosyphilis. La triadelinique de l’HPN est souvent incomplète. L’existence d’uneéningite lymphocytaire avec VDRL positif dans le LCR per-et d’affirmer le diagnostic de neurosyphilis.

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aleur de la plainte cognitive chez le patientivant avec le VIHsma Bellama a, Alain Makinson b, Florence Maury a,

acques Reynes b, Christian Geny a

Neurologie, CHU Gui de Chauliac, 34295 Montpellier, FranceMaladies infectieuses, CHU Gui de Chauliac, 34295 Montpellier,rance

ots clés : VIH ; Troubles cognitifs légers ; Mémoirentroduction.– Un certain nombre de facteurs de risque d’unetteinte cognitive chez le patient vivant avec le VIH ont étédentifiés, mais la valeur prédictive de la plainte cognitive n’estas connue.bjectifs.– Déterminer la prévalence de la plainte cognitivehez le patient vivant avec le VIH et préciser sa valeur pré-ictive de troubles cognitifs objectifs.éthodes.– Les patients ont été recrutés dans le cadre d’une

onsultation de suivi systématique de leur séropositivité. Ilsnt bénéficié d’une évaluation de la plainte cognitive (Macair), dépression (Échelle de Beck), fatigue (PFS) et somnolence

Epworth) et langage (questionnaire de plainte langagière).’évaluation cognitive a été effectuée avec une batterie deépistage : MMS, batterie rapide d’efficience frontale, Set test’Isaac, test des 5 mots, empans direct et inversé, test de

’horloge.ésultats.– Cinquante-cinq patients d’âge moyen

53 ± 10,4 ans) ont été inclus dans cette étude prospective. Leiveau de plainte des patients était très important : mnésique

41,20 %), langagière (58,80 %), fatigue (43,10 %), somnolence21,60 %), dépression (49 %). Quatre patients avaient desnomalies compatibles avec une démence associée au VIH,6 avec un trouble neurocognitif asymptomatique ou légert 36 n’avaient aucune anomalie aux tests de dépistage. Cesnomalies n’étaient pas corrélées au niveau de plainte.iscussion.– Le niveau de plainte est très important chez leatient vivant avec le VIH et près d’un patient sur 2 rapportentes éléments dépressifs. Le bilan classique de dépistage effec-ué en consultation mémoire met en évidence des anomaliesiscrètes que dans un 1/3 des cas. La plainte et les perturba-ions des tests de dépistage peuvent témoigner de difficultésttentionnelles non spécifiques, mais aussi d’un processuségénératif débutant.onclusion.– Les patients vivant avec le VIH ont souvent unelainte polymorphe. La plainte cognitive doit faire éliminer

n syndrome dépressif et est rarement associée avec des ano-alies significatives au test de dépistage.

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Syndrome de Parsonage et Turner révélant uneprimo-infection à VIHGuillaume Depreux a, Laurent Guilloton a, Ondine Bruneau a,Charlotte De Charry b, Nicolas Vincent a, Didier Rabar c,Alain Drouet a

a Neurologie, HIA Desgenettes, 69275 Lyon 03, Franceb Radiologie, HIA Desgenettes, 69275 Lyon 03, Francec Médecine interne et pathologies infectieuses, HIA DesgenetteS,69275 Lyon 03, France

Mots clés : Névralgie ; Plexus brachiaL ; SidaIntroduction.– La névralgie amyotrophiante (NA) ou syndromede Parsonage-Turner est une plexite inflammatoire affectantusuellement le plexus brachial. D’étiologie multiples, notam-ment infectieuses, elle peut révéler une séroconversion VIH.Observation.– Un homme de 63 ans fut hospitalisé pour unescapulalgie bilatérale évoluant depuis 3 semaines, résistanteaux antalgiques et rapidement accompagnée d un déficitmoteur affectant les racines scapulaires. L’examen cliniquerévéla un déficit avec amyotrophie des muscles deltoïdes etsus-épineux surtout marqué à droite. La biologie sanguineusuelle était normale. L’étude du liquide céphalo-rachidien(LCR) montra une lymphocytose avec 7 éléments/mm3 et uneprotéinorachie à 0,40 g/L. L’enquête sérologique permit derévéler une infection à VIH avec une positivité en Elisa et enWestern Blot. La charge virale initiale était à 801860 copies/mL.Le taux de lymphocytes CD 4+ était à 517 méga/L avec un rap-port CD4/CD8 à 0,3. L électromyogramme identifia une atteintemotrice proximale pour les nerfs axillaires, musculo-cutanéset radiaux avec souffrance neurogène des muscles dépendantsde ces troncs. L’IRM du plexus brachial révéla un œdème dedénervation musculaire affectant notamment les muscles suset sous-épineux droits. Sous traitement antalgique sympto-matique et trithérapie antirétrovirale, l’évolution clinique futfavorable avec une régression rapide de la douleur, le déficitmoteur récupérant plus lentement.Discussion.– Une revue de la littérature est proposée au traversde 7 cas de NA avec une séroconversion VIH pour 6 cas. L’étudedu LCR montre une discrète pléïocytose ; 1 fois, elle montreune dissociation albumino-cytologique. L’IRM du plexus bra-chial peut révéler un œdème de dénervation musculaireet/ou une atrophie musculaire. Il n’existe pas de consensusthérapeutique : traitement antalgique avec une rééducationmotrice et traitement anti-rétroviral.Conclusion.– Une NA est de diagnostic clinique, avecl’apparition d’une douleur neurogène intense suivie d’uneamyotrophie et d’un déficit moteur. Elle peut révéler une infec-tion VIH, étiologie qui doit être systématiquement recherchée.

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Pathologie neurologique et VIH : bilan de5 années d’activité de l’unité de prise en chargedes PVVIH dans le service de neurologie du CHUde CocodyAnge-Eric Kouame-Assouan a, Abel Christian Tanoh a,Evelyne Aka-Diarra a, Mariam Doumbia-Ouattara b

a Neurologie, CHU de Cocody, 99999 Abidjan, Cote d’Ivoireb Neurologie, CHU de Yopougon, 99999 Abidjan, Cote d’Ivoire

Mots clés : VIH ; Affections neurologiques ; Afrique

Introduction.– Du fait de la fréquence des affections neurolo-giques au cours de l’infection à VIH, et pour améliorer leurprise en charge, une unité spécifique de prise en charge a étémise en place au service de neurologie du CHU de Cocody.

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