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DECISIONS D’INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT

Decisions d’investissement et de financement

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Page 1: Decisions  d’investissement et de  financement

DECISIONS D’INVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT

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SOMMAIRE

• La politique générale cadre de référence de l’investissement

• Les déterminants de l’investissement

• Le calcul de la rentabilité

• Les critères de choix en avenir certain

• Les critères de choix en avenir incertain

• Le financement des investissements

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Démarche rationnelle qui consiste à coordonner les ressources en vue d’atteindre un ou des objectifs préalablement fixés

L’ELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE

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L’ELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE

Planifier Organiser Diriger Contrôler

Système managérial

Système de valeursDécision

Le tout en interaction

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L’ELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE

La décision est un choix réfléchi entre plusieurs alternatives en vue d’atteindre un objectif

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L’ELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE

PROCESSUS DE DECISION

• Définition des problèmes • Définition des objectifs • Définition des choix possibles • Définition des critères de choix • Evaluation de l’alternative

Or, les décisions sont prises par des hommes qui agissent selon leur système de valeur.

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L’ELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE

PROCESSUS DE DECISION

INFORMATION DECISION ACTION

L’information c’est une denrée périssable ; plus on sophistiquele système d’information, mieux on prend des décisionsde gestion optimales. Et plus aisé ; devient la conception de modèle de gestion.

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L’ELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE

STRATEGIE La stratégie est le déploiement des moyens sur le terrain face à l’ennemi (en grec)

• Deux idées essentielles en matière de stratégie : La formulation de la stratégie et sa mise en œuvre

• La structure conditionne souvent les choix stratégiques

• La planification découle du besoin de l’entreprise : le plan est un cadre institutionnel permettant d’établir une stratégie complète

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L’ELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE

EnvironnementIdentification des

opportunités et menaces

Système de valeurs

Stratégie

Environnement Forces et faiblesses

La responsabilité sociale

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L’ELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE

• La stratégie est au centre de ce qui a été identifié comme forces et faiblesses ; opportunités et contraintes

• La tâche est aisée au niveau de l’identification des composantes de la stratégie ; mais il faut concilier chacune (c’est un art)

• La stratégie de l’entreprise est l’ensemble des décisions destinées à adapter dans le temps et dans l’espace des ressources de l’entreprise aux opportunités et risques de l’investissement et de marché en mutation constante

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L’ELABORATION DE LA POLITIQUE GENERALE

POLITIQUE ET STRATEGIE SONT INDENIABLEMENT LE CADRE DE REFERENCE DE L’INVESTISSEMENT

L’élaboration de la politique générale se fait en fonction de :

• L’environnement • Les ressources • Les besoins à satisfaire

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LES DIVERSES POLITIQUES OU STRATEGIES

. Le management de l’entreprise, aura à faire un choix entre certaines grandes orientations auxquelles elle va se tenir pendant plusieurs années.

Cette ligne de conduite ou stratégie lui servira de guide dans les vicissitudes techniques.  Les diverses politiques générales possibles sont les suivantes :

Croissance :par intégration (verticale, horizontale)

purement quantitative par diversification des produits

Rationalisation Reconversion Liquidation partielle ou totale

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L’ALTERNATIVE INVESTISSEMENT-FUSION

. • Les investissements requis pour la mise en œuvre de la politique générale peuvent être internes, semi externes, externes.

• Les décisions de fusion, d’absorption et de vente se présentent donc au même titre qu’un investissement interne,comme un moyen de réaliser une politique générale.

• Bien qu’ayant quelques spécificités par rapport aux décisions de développement interne, les fusions absorptions apparaissent souvent comme une alternative à un investissement interne.

• Il faut préciser les avantages et inconvénients de chacune des deux alternatives. La fusion absorption peut contribuer à la réalisation de certaines politiques (croissance, intégration verticale, divers …)

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L’ALTERNATIVE INVESTISSEMENT-FUSION

. Avantages : • Moyen de croissance accéléré, car gain de temps (Production commence

immédiatement, réseaux existent, on acquiert la clientèle et le personnel)

• La fusion peut permettre à l’entreprise d’acquérir certaines ressources nécessaires à sa politique générale.

• La fusion effectuée dans le cadre d’une politique d’intégration horizontale accroît la part du marché sans modifier les capacités de production de l’industrie.

• Permet d’éliminer un concurrent et accroître un monopole Elle évite le risque de programmes de développement interne puisque la firme à acquérir a déjà des résultats connus (volumes des ventes, prix, coûts, …) ; il n’y a pas d’incertitudes d’un investissement interne

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L’ALTERNATIVE INVESTISSEMENT-FUSION

. Inconvénients : • Si les résultats de la firme à acquérir sont déjà connus, il

n’est toutefois pas certain que l’on pourra acheter une bonne réputation

• Par un investissement interne on peut disposer de l’équipement le plus moderne

• Les fusions sont susceptibles de se heurter à de graves réticences chez les dirigeants, pour des raisons psychologiques (perte de rémunérations, de prestige surtout chez les entreprises familiales)

• Les fusions introduisent aisément des frictions personnelles entre les cadres de l’entreprise ce qui détériore le climat d’entreprise difficultés avec les salariés (réduction d’effectifs, déplacements ,syndicats …)

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IMPORTANCE DU CADRE DE REFERENCE POUR LES DECISIONS D’INVESTIR

. • Il est nécessaire d’élaborer ces politiques. Il est en effet hautement souhaitable que l’entreprise sache exactement les buts qu’elle poursuit à long terme car c’est autour des objectifs qu’elle s’est fixée, qu’elle pourra assurer la convergence des efforts.

• L’existence de buts clairement définis permettra une meilleure cohérence des différentes tâches de l’entreprise ; ces politiques constitueront le cadre de toutes les décisions à prendre

• Cette première partie du corporate planning de l’entreprise permet de franchir un certain nombre d’étapes constitutives de la séquence de la décision d’investir

• Il convient maintenant d’aborder de nouvelles étapes relatives à la programmation des investissements internes

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LA PROGRAMMATION DES INVESTISSEMENTS

. • Cette démarche s’inscrit dans le cadre de ce qui est appelé corporate planning ou plan de développement à long terme

• Un de ces programmes, concernant plusieurs fonctions est le programme d’investissement, traduction des principes de politique générale dans le domaine des dépenses d’équipement.

• Il convient alors d’élaborer, d’évaluer et de choisir les programmes d’investissement. Ceci se réalisera à travers une série d’étapes s’organisant suivant un processus qui

permet de prendre des décisions rationnelles

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.

EVALUATION DE LA RENTABILITE DES INVESTISSEMENTS EN AVENIR

CERTAIN

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Excepté les investissements d’ordre intellectuels ou sociaux, tous les autres investissements techniques et financiers

peuvent faire l’objet d’une évaluation quantitative

CRITERES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS

Page 20: Decisions  d’investissement et de  financement

Qu’est ce qu’investir ?

On appelle investissement, la transformation d’un ensemble de moyens financiers dans une opération dans l’espoir de

réaliser des gains futurs étalés dans le temps.

La notion de temps est indissociable de la décision d’investir dans la mesure où la rentabilité ne se réalise pas au

moment de la mise en œuvre immédiate du projet

CRITERES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS

Page 21: Decisions  d’investissement et de  financement

CRITERES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS

L’avenir implique trois caractéristiques fondamentales de l’investissement :

• L’investissement est souvent irréversible : c’est une décision stratégique et doit répondre aux objectifs qui en découlent • Il comporte toujours un risque • Il réduit la capacité de financement de l’entreprise ( baisse du fonds de roulement )

Les études de projets d’investissement doivent porter sur plusieurs aspects :

• Etude commerciale ou marketing • Etude technique- économique • Etude fiscale • Etude des ressources humaines • Etude du financement etc. …

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CRITERES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS

Quelles que soient les études menées, il faut retenir un principe important qui consiste à toujours séparer la décision d’investissement de la décision de financement.

Enfin, quatre conditions doivent être réunies pour la décision d’investir :

1-Vérifier la cohérence des projets par rapport aux objectifs stratégiques de l’entreprise ou de l’investisseur.2-Evaluer la rentabilité des projets 3-Evaluer le risque 4-Comparer les projets et choisir

Un investissement est acceptable dans la mesure où les gains futurs sont supérieurs au capital investi. Evaluer un projet d’investissement revient alors à comparer les gains futurs et le capital investi.

Page 23: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT

LE MONTANT DE L’INVESTISSEMENT OU LE CAPITAL INVESTI

C’est la dépense que doit supporter l’entreprise pour réaliser le projet, il comprend :

• Les frais d’étude préalables • Le prix d’achat ( hors TVA ) des biens physiques qui constitue l’investissement• Les frais d’installation • Les frais indirects et accessoires • Le coût de la formation

Globalement, la dépense d’investissement comprend l’ensemble des coûtsdirects et indirects afférents à la réalisation de l’investissement. Il convient de recenser les éléments de cette dépense de la façon la plus exhaustive possible et de ne pas se contenter uniquement de ceux figurant en immobilisations dans le BILAN.

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LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT

LE MONTANT DE L’INVESTISSEMENT OU LE CAPITAL INVESTI

A ces différents frais, il faudra prendre en compte la variation du besoin en fonds de roulement induit par la mise en route de l’investissement.

En effet l’augmentation du besoin en fonds de roulement du fait de l’accroissement de l’activité suite à l’investissement a pour conséquence d’augmenter la différence ( stocks + créances – dettes d’exploitation ).

Son augmentation représente un besoin nouveau qui appelle un financement nouveau.

La variation du besoin en fonds de roulement peut être négative dans le seul cas des investissements de productivité par compression de stocks ou en cas de récession.

Enfin, il convient souvent de retrancher du coût de l’investissement la valeur du bien usagé

Page 25: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT

LE MONTANT DE L’INVESTISSEMENT OU LE CAPITAL INVESTI

MONTANT TOTAL DE L’INVESTISSEMENT =

COUT DE L’INVESTISSEMENT(+ OU –) VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

( – ) VALEUR DE REVENTE DU BIEN USAGE

Page 26: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT

LA DUREE DE VIE DU PROJET

Afin d’évaluer les gains attendus, il est nécessaire de connaître la duréed’exploitation du projet. En principe, il s’agit de la durée de vie économique ; mais si celle-ci est difficile à prévoir, on lui substitue la durée d’amortissement. Généralement on distingue :

La durée de vie physique (période optimale de renouvellement ) La durée de vie technologique ( avant obsolescence ) La durée de vie du produit fini ( pour lequel l’investissement a été décidé )

La durée de vie est la période durant laquelle le projet génère des flux detrésorerie.

Sa détermination peut, à priori, sembler un problème banal. Mais en fait, il faut bien distinguer, durée de vie technique, durée de vie économique et durée de vie fiscale.

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LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT

LA DUREE DE VIE DU PROJET

La durée de vie technique est fonction des conditions probables d’utilisation des immobilisations,

La durée de vie économique est fonction du contexte économique au seinduquel évolue l’entreprise. “ Un matériel peut par exemple devenir sans utilité économique si le bien qu’il sert à produire n’est plus demandé ”.

La durée de vie fiscale, quant à elle, correspond à la durée de vie pendant laquelle le bien est amorti. “ Elle procède d’une évaluation administrative arbitraire et souvent éloignée de la réalité technique ”.

La rentabilité d’un projet d’investissement doit être évaluée sur sa durée de vie économique, c’est-à-dire sur l’ensemble de la période pendant laquellel’investissement est effectivement utilisé par l’entreprise et engendredes cash-flows.

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LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT

LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET

L’un des aspects fondamentaux de l’étude d’un projet d’investissement est l’estimation des liquidités nettes ou cash-flows engendrés chaque année par l’exploitation du projet. La notion de cash-flow est une notionde trésorerie.

Il ne faut donc pas confondre cash-flow et capacité d’autofinancement .

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LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT

LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET

• Le cash flow résulte de la différence entre les recettes et lesdépenses induites par le projet d’investissement,

• La capacité d’autofinancement quant à elle s’obtient par différence entre les produits et les charges induits par le projet.

Cash-flow........................... = Recettes induites par un investissement -

Dépenses induites par un investissement

Capacité d’autofinancement = Produits induits par l’investissement(autres que produits calculés)

- Charges induites par l’investissement

(autres que charges calculées).

Page 30: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT

LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET

Il est certes difficile, mais essentiel, d’isoler les cash-flows propres à chaque projet. Ces derniers sont dégagés de façon continue tout au long d’un exercice. Mais pour simplifier les calculs, on les considère généralement, comme étant dégagés en fin d’exercice.

Io C1 C2 Cn

Io = investissement initial.C1 = cash-flow exercice 1.C2 = cash-flow exercice 2.C n = cash-flow exercice n.

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LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT

LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET

Selon qu’il sont calculés avant ou après incidence des impôts sur lesbénéfices, les cash-flows sont dits bruts ou nets ; en général, on calcule les cash-flows nets, L’impôt fait partie intégrante des dépenses relatives au projet

Notons aussi que les cash-flows nets sont évalués hors charges financières puisqu’on veut mesurer la rentabilité “ économique ” de l’investissement indépendamment de la politique financièreadoptée par l’entreprise.

Il convient de souligner enfin, que certains investissements n’engendrent ni recettes supplémentaires, ni dépenses supplémentaires mais des économies de dépenses (investissements de productivité) ;Ce sont alors ces économies de dépenses qui constituent leurs cash-flows.

Page 32: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT

LES FLUX DE TRESORERIE GENERES PAR LE PROJET

Etant donné qu’il est considéré qu’il y a identité entre recettes etchiffre d’affaires et entre dépenses et charges décaissableson peut écrire:

Cash flow = chiffre d’affaires – charges décaissables

Puisque ; Résultat net = chiffre d’affaires

–(charges décaissables + dotations )

On en déduit :

Cash – flow = Résultat net + Dotations

Page 33: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT

LA VALEUR RESIDUELLE

A la fin de leur utilisation, certaines immobilisations conservent une valeur vénale résultant soit de leur revente, auquel cas il faut tenir compte de l’incidence fiscale des plus ou moins-values éventuelles, soit d’une réutilisation partielle qu’il convient d’évaluer par rapport aux dépenses entraînées par l’acquisition d’un bien du même type ou rendant des services analogues, soit de la récupération du BFR.

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LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

Le principe général est que l’évaluation d’un projet d’investissement conduit à comparer le capital investi à l’ensemble des cash- flows.

Il existe plusieurs critères d’évaluation parmi lesquels il faudrait faire un choix en fonction de la taille des projets et des objectifs poursuivis en matière d’évaluation. Il faudrait alors s’interroger à chaque fois sur la pertinence des critères à utiliser.

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LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

Les critères ne prenant pas en compte le coût d’opportunité des fonds

Taux moyen de rentabilité ( TMR ) Période de récupération ( PRC ) sans actualisation

Il faut préciser enfin que ces techniques n’étant pas basées sur l’actualisation, ne sauraient en aucun cas être le critère unique de décision.

Elles doivent en conséquence être utilisées conjointement avec des méthodes plus élaborées qui prennent en considération le facteur temps telles que : la valeur actuelle nette (VAN) ou le taux interne de rentabilité.

Page 36: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

Les critères ne prenant pas en compte le coût d’opportunité des fonds

LE TAUX MOYEN DE RENTABILITE

Définition  : Flux net de trésorerie moyen annuel --------------------------------------------- Valeur moyenne comptable du capital souscrit

Critères de rejet : Taux supérieur à un taux minimum fixé par l’entreprise

Critères de sélection : Projet présentant le taux le plus élevé

Page 37: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

AVANTAGES INCONVENIENTS APPLICATIONS Simple à utiliser Ne tient pas

compte de l’échéancier des flux nets de trésorerie

Ignore le coût des capitaux

Investissement de faible valeur et de durée relativement courte

Comparaison de projets de même durée de vie et d’échelonnement de flux comparable

LE TAUX MOYEN DE RENTABILITE

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LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

LE CRITERE DE LA PERIODE DE REMBOURSEMENT DU CAPITAL

Définition : Nombre d’années ( ou de mois ) nécessaires pour récupérer l’investissement initial

Critères de rejet : Délai supérieur à une norme fixée

Critères de sélection : Projet présentant le délai le plus court

Page 39: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

LE CRITERE DE LA PERIODE DE REMBOURSEMENT DU CAPITAL

AVANTAGES INCONVENIENTS APPLICATIONS Facile à comprendre Néglige les flux de

trésorerie au-delà de la période de remboursement

(rentabilité très court terme privilégiée )

Ne tient pas compte de l’échéancier des flux de liquidité à l’intérieur de la période de remboursement

Est soumis à la subjectivité du délai maximal retenu

Investissement de productivité

Investissements devant être rentabilisés rapidement ( situation de trésorerie très critique ou risque d’obsolescence élevé )

A éviter pour des investissements importants d’expansion ou de diversification

A utiliser en complément d’autres critères

Page 40: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

DEFINITION :

Excédent du cumul des flux nets de trésorerie actualisés calculés sur toute la durée de vie de l’investissement sur le montant du capital investi

CRITERE DE REJET : Valeur actuelle négative

CRITERE DE SELECTION : Projet ayant la plus grande VAN

LA VALEUR ACTUELLE NETTE

VAN=∑Cash Flows actualisés - Investissement

Page 41: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

La VAN permet de mesurer un enrichissement en valeur absolue de l’entreprise , elle ne fournit pas d’indication sur la rentabilité du projet par DH investi ,

Par ailleurs , elle propose une appréciation de la rentabilité du projet sur toute sa durée .

LA VALEUR ACTUELLE NETTE

Page 42: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

LA VALEUR ACTUELLE NETTE

AVANTAGES INCONVENIENTS

• Intègre le coût d’opportunité des fonds

• Les sommes dégagées par le projet durant la période sont réinvesties au coût d’opportunité des fonds

• Facile à mettre en œuvre

• Très grande sensibilité à la qualité de l’estimation du taux de rentabilité minimale des capitaux • Ne prend pas en compte la taille de l’investissement ,ni l’échéancier des flux de trésorerie • Moins intuitif d’interprétation que le pay back

Page 43: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

L’INDICE DE PROFITABILITE

IP =∑Cash Flows actualisés / Dépense Investissement (DI)

Ou 1+VAN /DI

Si IP ˃1 la VAN est positive (projet rentable )

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LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

LE TAUX INTERNE DE RENTABILITE

Définition  : Taux d’actualisation pour lequel la valeur actuelle nette (VAN) est nulle.

Critère de rejet : TRI inférieur au taux maximum de rentabilité fixé par l’entreprise.

Critère de sélection : Projet présentant le TRI le plus important.

Page 45: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

LE TAUX INTERNE DE RENTABILITE

Le taux interne de rentabilité est le taux d’actualisationpour lequel il y a équivalence entre le capital investi et l’ensemble des cash-flows actualisés.

Io = CF1 + CF2 +..........+ CFn (1+r)1 (1+r)2 (1+r)n

N Io = CFtt t=1 (1+r)t

Page 46: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

LE TAUX INTERNE DE RENTABILITE

Pour fonder sa décision de réaliser l’investissement ouau contraire de le rejeter , l’investisseur doit comparer le TIR calculé à un taux de rejet bien choisi.

Il acceptera de réaliser l’investissement si le TIR est supérieur au taux de rejet, il rejettera ou refusera le projet si son TIR est inférieur au taux de rejet retenu .

Page 47: Decisions  d’investissement et de  financement

LES CRITERES DE MESURE DE LA RENTABILITE DES PROJETS

LE TAUX INTERNE DE RENTABILITE

AVANTAGES INCONVENIENTS APPLICATIONS Intègre le coût d’opportunité des fonds N’exige pas la connaissance exacte du coût des capitaux

Repose sur l’hypothèse peu réaliste que les flux intermédiaires sont réinvestis au même taux de rentabilité que le TRI

Ne prend pas en compte ni la taille, ni l’échéancier des flux de trésorerie Favorise les projets rentables à court terme Nécessite des itérations successives

Comparaison de projets de même nature ayant des tailles et durées similaires, soumis à des contraintes budgétaires

Page 48: Decisions  d’investissement et de  financement

ANALYSE CRITIQUE DES CRITERES VAN ET TIR

Les hypothèses de réinvestissement des flux de Cash-flows et du TIR 

Les 2 critères VAN et TIR admettent implicitement le réinvestissement annuels des Cash-flows dégagé par le projet jusqu’à la fin de la durée de vie du projet.

Ce réinvestissement implicite se fait au taux d’actualisation (i) pour la VAN et au taux r pour le TIR D0 CF1 CF2 CF3 CFn

Ces hypothèses de réinvestissement implicite au taux (i) pour VAN et au taux (r) pour le TIR peuvent s’avérer non réaliste dans certains cas en particulier lorsque (i) et (r) s’écartent des taux de rémunération pouvant être retiré de la réutilisation effective des Cf annuels dégagés par le projet.

Page 49: Decisions  d’investissement et de  financement

ANALYSE CRITIQUE DES CRITERES VAN ET TIR

Les hypothèses de réinvestissement des flux de Cash-flows et du TIR 

La réutilisation des cash flows peut se faire dans des investissements nouveaux, mais aussi dans des remboursements d’emprunt antérieurs ou de consolidation de structure donc de situation financière.

Lorsque cet écart est important, en particulier pour le critère de TIR l’évaluateur devra expliciter l’hypothèse de réinvestissement des Cash-flows annuels et adopter un taux de réinvestissement dit explicite noté (c) plus conforme à la réalité de la rémunération des placements effectifs des Cash-flows.

Page 50: Decisions  d’investissement et de  financement

ANALYSE CRITIQUE DES CRITERES VAN ET TIR

Situation exceptionnelle d’investissement et leur traitement 

Dans certains cas particuliers les critères de la VAN et du TIR n’aboutissent pas à un classement identique des projets évalués.

Les deux critères ont alors des choix divergents.

Par ailleurs, certains projets d’investissement se caractérisant par des CF Net négatifs au cours de la durée de vie peuvent donner naissance à plusieurs TIR.

Dans ce cas on ne sera alors plus en situation d’unicité des taux. Ces deux cas de figure constituent des situations exceptionnelles.

Page 51: Decisions  d’investissement et de  financement

MODES DE FINANCEMENT

Page 52: Decisions  d’investissement et de  financement

les différentes sources de financement des investissements

L’investissement est par définition un engagement de financement sur moyenne et longue période, il

nécessite un financement stable, ce financement peut être mis en place en veillant à ce qu’il soit suffisant ;

adéquat ; au bon moment; et au moindre coût.

Page 53: Decisions  d’investissement et de  financement

1-Les augmentations de capital ou les apports en capitaux :

Ces apports constituent un engagement financier permanent pour les actionnaires.

Il s’agit pour l’entreprise de ressources mises définitivement à sa

disposition.

Les capitaux propres, bien que ne se matérialisant pas par un coût explicite significatif qui peut-être approché par le taux de rendement exigé par les actionnaires celui-ci est retrouvé soit par le taux de rendement moyen sur le marché par des investissements similaires, il peut-être aussi approché par la notion du bénéfice par action sur le cours de l’action.

Il faut savoir que le coût des K propres est généralement supérieur à celui des ressources d’emprunt celles-ci bénéficient de la déductibilité fiscale des charges financières (Intérêts).

Page 54: Decisions  d’investissement et de  financement

2- L’autofinancement :

L’autofinancement est une source de financement interne générée par l’entreprise au cours d’un exercice,

Elle se compose des bénéfices et des dotations aux amortissements et aux provisions sur éléments durables ; de ce fait on prend uniquement la partie des bénéfices net réinvesti comme une augmentation des fonds propres, la partie des amortissements et des provisions correspond à une ressource interne maintenue dans l’entreprise pour le renouvellement des différentes immobilisations.

Plus l’autofinancement de l’entreprise est élevé plus l’autonomie financière de celle-ci est meilleure.

Page 55: Decisions  d’investissement et de  financement

2- L’autofinancement :

Schématiquement, l’approximation du coût de l’autofinancement (coût implicite) se décompose en deux éléments :

Le coût des bénéfices nets est approximable par la

notion du : coût d’opportunité ( taux de rendement moyen).

Ou par le taux de rendement exigé par les actionnaires

( Bénéfice net / Prix de l’action réinvesti). 

Page 56: Decisions  d’investissement et de  financement

3-L’endettement :

L’entreprise peut s’endetter et obtenir des ressources externes par 2 grandes voix possibles :

  1. La première est le recours direct au marché financier

à travers l’émission d’emprunt obligataire. Pour ce type de financement seules les grandes entreprises peuvent avoir directement accès à ce mode de financement. L’emprunt obligataire se caractérise par une procédure exigeante tant sur la forme que sur le fond.

2. La deuxième est le recours à l’intermédiation bancaire : les prêts bancaires à l’investissement sont généralement des prêts à long et moyen terme 

Page 57: Decisions  d’investissement et de  financement

3-L’endettement :

Tout emprunt bancaire se caractérise par les paramètres suivants :

 Le montant,La durée, Le taux, Le plan d’amortissement La procédure des garanties.

Page 58: Decisions  d’investissement et de  financement

3-L’endettement :

L’investisseur doit veiller à obtenir un crédit pour le financement de son investissement suffisant. Il doit veiller également à ce que ce financement soit mis à sa disposition au moment opportun et non de manière tardive cela nécessite que le dossier bancaire soit construit suffisamment à l’avance par rapport à la réalisation de l’investissement.

Le taux d’intérêt pratiqué par la banque est un taux apparent et ne

correspond pas au coût réel de l’emprunt pour corriger le taux apparent un calcul un taux actuariel en tenant compte de la déductibilité fiscale des intérêts 

La durée de l’emprunt à MT est généralement de 5 à 7 ans celle à LT est de 10 à 15 ans.

Page 59: Decisions  d’investissement et de  financement

3-L’endettement :

Le plan d’amortissement de l’emprunt : chaque emprunt se caractérise par un plan d’amortissement qui définit les annuités de remboursement, la partie principale et la partie charges financières ( intérêts ) et donc l’annuité de remboursement et ce sur la durée de vie de l’emprunt :

-Annuité constante : par laquelle la partie principale croissante et la partie intérêts est décroissante.

-Annuité décroissante : ce remboursement se caractérise par une partie constante ( le principal ) et une partie décroissante l’intérêt.

-Annuité croissante : généralement favorable à l’emprunteur. Elle se caractérise par un remboursement d’une partie croissante du principal

( ce type d’annuité est rare dans la pratique)

Page 60: Decisions  d’investissement et de  financement

4- Le leasing ou le crédit-bail 

Le leasing est un mode de financement en principe de 100% du bien “ Acquis ” par le leasing.

Jusqu’au terme du contrat de leasing le bien est en situation de location l’entreprise ne devient propriétaire que s’il y a une clause de rachat exercée par celle-ci.

Il est fréquent que les organismes de leasing exigent des dépôts de

garantie de la part de l’investisseur lors de la mise en place de ce type de financement.

Le principal avantage de ce type de financement correspond au financement de 100% du projet envisagé ainsi que la déductibilité fiscale de la redevance de crédit-bail. Son inconvénient réside dans le coût qui est relativement plus important par rapport aux autres modes de financement.

Page 61: Decisions  d’investissement et de  financement

5-Les crédits acheteurs et les crédits fournisseurs 

Les crédits acheteurs : ce sont des crédits octroyés à l’investisseur (acheteur) par la banque du fournisseur du bien d’équipement. Ces crédits ont été mis en place dans les pays développés pour inciter l’exportation des biens d’équipements, le mécanisme et relativement complexe. En effet, il faut que la banque de l’acheteur également (caution) ainsi que la souscription d’une assurance.

Le crédit fournisseurs : le fournisseur des biens d’équipements accordeur du crédit à l’investisseur acheteur fait mobiliser le crédit qu’il a consenti au prêt de son système bancaire.

  Les lignes de financement mixtes :

Consiste en un financement par emprunt généralement avantageux ainsi qu’un financement partiel des fonds propres des investisseurs par exemple.  

   

  

Page 62: Decisions  d’investissement et de  financement

le Plan de Financement

Page 63: Decisions  d’investissement et de  financement

le Plan de Financement

Le plan de financement associé à un programme d’investissement doit veiller à chiffrer d’une part l’ensemble des flux d’emplois occasionnés par le programme sur généralement une durée de 5 ans et d’autre part à positionner tous les flux de ressources associés à ce programme sur 5 ans également.

Ces ressources proviennent autant des augmentations de capital, apports en comptes courants, emprunts leasing etc.… que des Cash-flows dégagés annuellement par le projet. L’objectif est de veiller à un équilibre entre les ressources et les emplois. Il importe donc de dégager deux lignes : celle des soldes simples( Ressources- Emplois), la deuxième pour les soldes cumulés.

 

Page 64: Decisions  d’investissement et de  financement

le Plan de Financement

1ère Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année

Emplois : - Terrains - Constructions - Mat et Outillages - Immob. Diverses - Remboursement d’emprunt - Comptes courants associés - Autres….

Total des emplois Ressources - apports en capital - en Comptes courants associés - emprunts - les Cash-flows - autres Ressources

Total des ressources Ressources – Emplois ( Ressources – Emplois) Cumulés

Page 65: Decisions  d’investissement et de  financement

le Plan de Financement

Il est exceptionnel qu’un investissement dégage un plan de financement équilibré dés les premiers essais ; en général, des ajustements s’avèrent

nécessaires soit par une augmentation des ressources mises à la disposition du projet soit par une diminution des emplois caractérisant ce projet

soit enfin par le mixage des deux solutions.

Page 66: Decisions  d’investissement et de  financement

• La Rentabilité du point de vue des actionnaires

• La rentabilité des Fonds propres• La Rentabilité des capitaux permanents

Les principaux critères de décision

Page 67: Decisions  d’investissement et de  financement

La Rentabilité du point de vue des actionnaires

Les excédents de trésorerie annuels restent au sein de l ’entreprise .

La trésorerie excédentaire en fin de projet est actualisée.

Deux indicateurs :–Bénéfice actualisé–Taux de Rentabilité Interne pour les actionnaires

Page 68: Decisions  d’investissement et de  financement

La Rentabilité sur Fonds propres 

Les excédents de Trésorerie annuels sont actualisés

Deux indicateurs :

–Bénéfice actualisé–Taux de rentabilité interne

Page 69: Decisions  d’investissement et de  financement

EVALUATION DE LA RENTABILITE DES INVESTISSEMENTS EN AVENIR

INCERTAIN

Page 70: Decisions  d’investissement et de  financement

DEFINITION DU RISQUE NOUS AVONS RAISONNE JUSQU'A PRESENT EN AVENIR

CERTAIN (HYPOTHESE DE PREVISION PARFAITE)

LES FRUITS DE L’INVESTISSEMENT SONT PERCUS DANS LE FUTUR D’OU L’INCERTITUDE EN RAISON DES MODIFICATIONS DE L’ENVIRONNEMENT.

CERTAINS PROJETS SONT PLUS RISQUES QUE D’AUTRES   

LE RISQUE CONSISTE EN UNE POSSIBILITE DE DEVIATION PAR RAPPORT AUX PREVISIONS FAITES LE RISQUE CONSISTE EN UNE POSSIBILITE DE DEVIATION PAR RAPPORT

AUX PREVISIONS FAITES DANS LES DIFFERENTES ETUDESNTES ETUDES

Page 71: Decisions  d’investissement et de  financement

RISQUE ET INCERTITUDE

ALTERNATIVES CONNUES, POSSIBILITE D’ASSIGNER DES PROBABILITES AUX DONNEES EXTERIEURES (AVENIR PROBABILISABLE OU ALEATOIRE)

Situation de Risque

Page 72: Decisions  d’investissement et de  financement

RISQUE ET INCERTITUDE  

ALTERNATIVES CONNUES, MAIS ON IGNORE LES PROBABILITES RELATIVES AUX DONNEES EXTERIEURES

 

Situation d’Incertitude

Page 73: Decisions  d’investissement et de  financement

PROBLEMES POSES PAR LE RISQUE

L’ESTIMATION OU LA MESURE DU RISQUE  LE COMPORTEMENT FACE AU RISQUE : C’EST

LA PREFERENCE POUR LE RISQUE  COMMENT LIMITER LE RISQUE ?

Page 74: Decisions  d’investissement et de  financement

METHODES DE PRISE EN CONSIDERATION DU RISQUE

DEUX TYPOLOGIES DE METHODES SONT UTILISEES :

METHODES EMPIRIQUES METHODES STATISTIQUES

METHODES EMPIRIQUES

METHODES STATISTIQUES

Page 75: Decisions  d’investissement et de  financement

METHODES EMPIRIQUES  

1- CLASSIFICATION DES INVESTISSEMENTS EN FONCTION DU RISQUE

PAR NATURE D’INVESTISSEMENT

INVESTISSEMENT DE REMPLACEMENTINVESTISSEMENT D’EXPANSION INVESTISSEMENT D’INNOVATION INVESTISSEMENTS STRATEGIQUES

PAR TYPES DE PRODUITS (TYPOLOGIE BASEE SUR LES TAUX DE CROISSANCE ET LES PARTS DE MARCHE )

PRODUITS DILEMMEPRODUITS VEDETTEPRODUITS VACHES A LAIT PRODUITS POINTS MORTS

( CES PRODUITS N’ONT PAS LE MEME DEGRE DE RISQUE )

Page 76: Decisions  d’investissement et de  financement

METHODES EMPIRIQUES

2- LA PERIODE DE REMBOURSEMENT

LE DEGRE D’INCERTITUDE (NON REALISATION DES PREVISIONS) AUGMENTE AU FUR ET A MESURE QUE LA PERIODE S’ALLONGE. DIVERSES FORMULES SONT UTILISEES :

INVESTISSEMENT // C. FLOWS ANNUELS = X ANNEES  INVESTISSEMENT // MOYENNE ARITHMETIQUE DES CF = X ANNEES   INVESTISSEMENT – VALEUR RESIDUELLE // CF ANNUEL = X ANNEES  

Page 77: Decisions  d’investissement et de  financement

METHODES EMPIRIQUES

3-REDUCTION DE LA DUREE D’UTILISATION PREVUE

PUISQUE LE RISQUE AUGMENTE AVEC LE TEMPS, ON PEUT REDUIRE VOLONTAIREMENT LA DUREE D’UTILISATION ATTRIBUEE A L’EQUIPEMENT EN VUE DE CALCULER SA RENTABILITE

  LA MODIFICATION PEUT S’APPLIQUER SPECIALEMENT AUX PROJETS

SOUMIS A UN RISQUE ELEVE D’OBSOLESCENCE.

CETTE CORRECTION DEMEURE TOUTEFOIS ARBITRAIRE

 

 

Page 78: Decisions  d’investissement et de  financement

METHODES EMPIRIQUES

4- ELIMINATION DES ELEMENTS TROP INCERTAINS

  IL EST POSSIBLE D’ELIMINER DU CALCUL CERTAINS ELEMENTS DONT L’ESTIMATION EST TROP INCERTAINE, TELLE LA VALEUR RESIDUELLE.

CETTE METHODE EST EGALEMENT CRITIQUABLE PUISQUE ENTRE DEUX OU PLUSIEURS PROJETS, LES VALEURS RESIDUELLES PEUVENT VARIER DANS DE GRANDES PROPORTIONS CE QUI PEUT FAUSSER LES CALCULS

Page 79: Decisions  d’investissement et de  financement

METHODES EMPIRIQUES

5- LA RECHERCHE DE LA FLEXIBILITE

 LE RISQUE EST D’AUTANT PLUS GRAND QUE LA RIGIDITE EST FORTE (ON PREFERE LA FLEXIBILITE)

UN INVESTISSEMENT SUPPLEMENTAIRE FAIBLE PEUT PERMETTRE DE RECONVERTIR UN PROGRAMME POUR PRODUIRE D’AUTRES PRODUITS.

  ON S’INTERESSERA AUX INVESTISSEMENTS QUI PERMETTENT

DE RECUPERER UNE GRANDE PORTION DU CAPITAL EN CAS DE CESSATION DE L’ACTIVITE

  ON S’INTERESSERA AUX EQUIPEMENTS POLYVALENTS

Page 80: Decisions  d’investissement et de  financement

METHODES EMPIRIQUES

6- LE CALCUL DE LA PENALITE ENTRAINEE PAR UNE ERREUR DE GESTION

  CONNAITRE LA PERTE MAXIMALE QUI SE PRODUIRAIT SI LES

PREVISIONS NE SE REALISAIENT PAS   EXAMINER LES CONSEQUENCES DE CETTE PERTE SUR LES

CASH FLOWS ET LA TRESORERIE DE L’ENTREPRISE   ON ESTIME DONC L’ENJEU DE LA DECISION ET LA PART DE

L’INVESTISSEMENT INITIAL RECUPERABLE EN CAS D’ECHEC

L’INCONVENIENT EST QU’ON NE PEUT ESTIMER LA VRAISEMBLANCE DE CET ECHEC.

Page 81: Decisions  d’investissement et de  financement

METHODES EMPIRIQUES

7- L’ADJONCTION D’UNE PRIME DE RISQUE

ON AJOUTE UNE PRIME DE RISQUE AU COUT DU CAPITAL   CETTE PRIME S’APPLIQUE AUX INVESTISSEMENTS

PRESENTANT UN RISQUE SUPERIEUR A CELUI QUI CARACTERISE HABITUELLEMENT LES INVESTISSEMENTS DE L’ENTREPRISE

  CE RAISONNEMENT SUPPOSE UNE INDEPENDANCE DES

DIFFERENTS INVESTISSEMENTS CE QUI N’EST PAS LE CAS CAR ILS SONT TOUS SOUMIS AUX VARIATIONS D’UN MEME MARCHE

Page 82: Decisions  d’investissement et de  financement

METHODES EMPIRIQUES

8- L’APPLICATION DE TAUX DE RABAIS AUX C.FLOWS

ON MODIFIE LES ESTIMATIONS DE RECETTES SUPPOSEES ETRE LES PLUS PROBABLES EN UTILISANT DES TAUX DE RABAIS QUI DIFFERENT SELON LE DEGRE D’INCERTITUDE

  LES TAUX DE RABAIS SERONT D’AUTANT PLUS PETITS QUE

LES REVENUS SERONT LOINTAINS OU RISQUES   SI ON REDUIT LES TAUX AVEC L’ELOIGNEMENT DANS LE

TEMPS CELA REVIENT PRATIQUEMENT A INCLURE UNE PRIME DE RISQUE DANS LE TAUX D’ACTUALISATION . CE SERAIT UNE PRIME QUI VARIERAIT CHAQUE ANNEE.

 

Page 83: Decisions  d’investissement et de  financement

METHODES EMPIRIQUES

9- L’APPLICATION DU TAUX DE RABAIS AU RENDEMENT FINAL

ON NE MODIFIE PAS LES RECETTES, MAIS LE RESULTAT FINAL –GOOD WILL OU TAUX INTERNE DE RENTABILITE – EST PONDERE PAR UN FACTEUR QUI REPRESENTE LE RISQUE IMPLICITE DE CHAQUE PROJET.

  LE COEFFICIENT 1 INDIQUERAIT L’ABSENCE DE RISQUE, 0.1 UN

RISQUE ELEVE, 0.5 UN RISQUE MOYEN   CETTE PROCEDURE ANNONCE LA METHODE DES PROBABILITES

SUBJECTIVES, MAIS N’EST PAS AUSSI COMPLETE QUE CETTE DERNIERE.

 

Page 84: Decisions  d’investissement et de  financement

B / METHODES STATISTIQUES

LE DEGRE DE VRAISEMBLANCE

LES METHODES EMPIRIQUES PRESENTEES INTRODUISENT DIVERSES HYPOTHESES VRAISEMBLABLES DANS LE RAISONNEMENT , ELLES NE PRECISENT PAS LES CHANCES QU’ONT CES HYPOTHESES DE SE REALISER

 

IL EST INTERESSANT DE SAVOIR LE DEGRE DE VRAISEMBLANCE DES DIFFERENTS RESULTATS : LA PROBABILITE DE SURVENANCE DE CHACUN D’EUX

Page 85: Decisions  d’investissement et de  financement

B / METHODES STATISTIQUES

LE CARACTERE SUBJECTIF DES PROBABILITES

S’APPLIQUE A DES PHENOMENES REPETITIFS

ON PASSE D’UNE SITUATION D’INCERTITUDE A UNE SITUATION DE RISQUE

L’USAGE DES PROBABILITES PERMET D’UTILISER DE MANIERE EXPLICITE L’INTUITION DU DIRIGEANT EN LA VALORISANT AU MAXIMUM

Page 86: Decisions  d’investissement et de  financement

B / METHODES STATISTIQUES

LE RECUEIL DES PROBABILITES

ON REPARTIT HABITUELLEMENT LES PROBABILITES SUR UNE ECHELLE OU 0 SIGNIFIE IMPOSSIBILITE ABSOLUE ET 1 CERTITUDE COMPLETE

ENTRE 0 ET 1 SE SITUE TOUTE UNE SERIE DE DEGRES DE VRAISEMBLANCE QU’IL S’AGIT D’ETALONNER .

Page 87: Decisions  d’investissement et de  financement

L’ESPERANCE MATHEMATIQUE

PRINCIPE :  CHAQUE FOIS QUE DES FACTEURS DETERMINANT

DE LA RECETTE NETTE PEUVENT FAIRE L’OBJET DE PROBABILITES SOIT OBJECTIVES SOIT SUBJECTIVES , IL EST POSSIBLE DE CALCULER L’ESPERANCE MATHEMATIQUE DE LA RECETTE NETTE

1- L’ESPERANCE MATHEMATIQUE

Page 88: Decisions  d’investissement et de  financement

1- L’ESPERANCE MATHEMATIQUE

METHODE DE CALCUL :

E ( X ) = Xi Pi

Xi = VALEURS POSSIBLES DE RECETTES Pi = PROBABILITES DE REALISATION

L’ ESPERANCE MATHEMATIQUE DU PROFIT D’UN ACTE D’INVESTISSEMENT EST UNE MOYENNE PONDEREE DE TOUTES LES CONSEQUENCES POSSIBLES DE CET ACTE , LES FACTEURS DE PONDERATION ETANT LES PROBABILITES SUBJECTIVES AFFECTANT CHAQUE EVENEMENT .

 

Page 89: Decisions  d’investissement et de  financement

POUR TEMPERER LES INCONVENIENTS DE CE CRITERE , ON PEUT Y ASSOCIER LA VARIANCE , C’EST A DIRE UN PARAMETRE DE DISTRIBUTION OU VALEUR MOYENNE DE L’ECART PAR RAPPORT A LA MOYENNE .

CE CALCUL EST JUSTIFIE PAR LE FAIT QUE PLUS GRANDE EST LA DISPERSION PLUS GRAND EST LE DANGER D’ENTRER DANS LA ZONE DES RESULTATS NEGATIFS . 

Page 90: Decisions  d’investissement et de  financement

m 2 ( B t ) = B k,t – E ( Bt) 2 P k,t

k=0

Bk,t = Kième CASH FLOW DE L’ANNEE t E( Bt ) = ESPERANCE MATHEMATIQUE DES CASH FLOWS DE L’ANNE t Pk,t = PROBABILITE DU Kième CASH FLOWS DE L’ANNEE t 

IL PEUT ETRE PLUS COMMODE D’UTILISER COMME MESURE DE DISPERSION , L’ECART TYPE QUI CORRESPOND A LA RACINE CARREE DE LA VARIANCE

 

 

2- LA VARIANCE DES CASH FLOWS D’UNE ANNEE ( t )

Page 91: Decisions  d’investissement et de  financement

3-LA SIMULATION

RAISON D’ETRE :

• LA RENTABILITE D’UN INVESTISSEMENT DEPEND DE LA COMBINAISON DE DIVERSES VALEURS QUI PEUVENT PRENDRE DE NOMBREUSES VARIABLES

 • COMME LA COMBINAISON DES VALEURS LES PLUS

PROBABLES DE CHAQUE PARAMETRE EST STATISTIQUEMENT PEU VRAISEMBLABLES , IL FAUT ALORS CONSIDERER LES COMBINAISONS MULTIPLES ET VARIEES DES VALEURS PROBABILISEES DES DIFFERENTS PARAMETRES .

 

Page 92: Decisions  d’investissement et de  financement

3-LA SIMULATION

PROCEDURE ESTIMER L’EVENTAIL DES VALEURS SUSCEPTIBLES D’ETRE PRIS PAR CHAQUE PARAMETRE

APPRECIER LES PROBABILITES ASSOCIEES A CHACUNE DE CES VALEURS

SELECTIONNER AU HASARD UNE VALEUR DE CHAQUE PARAMETRE ET EFFECTUER LE CALCUL DE RENTABILITE POUR CETTE COMBINAISON EXECUTER L’OPERATION EN PRENANT LES DISPOSITIONS NECESSAIRES POUR QUE CHAQUE VALEUR DE N’IMPORTE QUEL PARAMETRE AIT AUTANT DE CHANCES D’ETRE REPRISE DANS UNE COMBINAISON QU’ELLE A DE PROBABILITES DE SURVENANCE . REPETER L’OPERATION UN NOMBRE SUFFISAMENT ELEVE DE FOIS POUR QUE STATISTIQUEMENT LES RESULTATS SOIENT SIGNIFICATIFS  CONSIDERER LE NOMBRE DE FOIS QU’UN MEME TAUX INTERNE EST SORTI

 

Page 93: Decisions  d’investissement et de  financement

4- L’ARBRE DECISIONNEL

PRESENTATION

SOUVENT L’INVESTISSEUR EST AMENE A DIFFERER LA DECISION TOTALEMENT OU PARTIELLEMENT EN RAISON DU MANQUE D’INFORMATIONS . IL PREND DONC DES DECISIONS SUCCESSIVES A MESURE QUE LE TEMPS PASSE ET QU’IL OBTIENT LES INFORMATIONS NECESSAIRES .

CHOISIR UN PROCESSUS SEQUENTIEL POUR ARRIVER A L’ELABORATION D’UNE DECISION EST UNE MANIERE DE REDUIRE L’INCERTITUDE SUR LE RESULTAT ET AUSSI LE RISQUE AU PRIX DE DEPENSES DE TEMPS ET D’ARGENT

Page 94: Decisions  d’investissement et de  financement

4- L’ARBRE DECISIONNEL LE PROCESSUS SEQUENTIEL TROUVE TOUTE SON APPLICATION DANS LES ARBRES DECISIONNELS EN TANT QU’OUTIL ENTRE LES MAINS DES DIRIGEANTS :

C’EST UN MOYEN QUI PERMET A L’ESPRIT DE SE REPRESENTER LE PROBLEME ET DE LE TRAITER FRUCTUEUSEMENT .

UN ARBRE EST UN GRAPHE OU APPARAISSENT :

DIFFERENTS POINTS DE DECISION PRESENTES PAR DES CARRES REPARTIS DANS LE TEMPS ( LE TEMPS S’ECOULE DE GAUCHE A DROITE )

LES EVENEMENTS SYMBOLISES PAR DES CERCLES D’UN POINT DE DECISION, SITUE A UN MOMENT DONNE, EMANENT SOUS FORME DE BRANCHES, LES DIFFERENTS COURS DE L’ACTION QUI PEUVENT Y ETRE CHOISIS

Page 95: Decisions  d’investissement et de  financement

4- L’ARBRE DECISIONNEL

DE CHAQUE POINT OU UN EVENEMENT PEUT SE PRODUIRE PARTENT DES BRANCHES DES DIFFERENTES CONSEQUENCES D’UNE DECISION ASSORTIES DE PROBABILITES SUBJECTIVES

LES POINTS DE DECISION ET EVENEMENTS SONT QUALIFIES DE NOEUDS

CHAQUE COMBINAISON EST CARACTERISEE PAR DESCONSEQUENCES ( INDIQUEES ENTRE CROCHETS ) QUI PEUVENT S’EXPRIMER EN TERME DE RENTABILITE

Page 96: Decisions  d’investissement et de  financement

4- L’ARBRE DECISIONNEL

INTERET ET LIMITES

L’ARBRE DECISIONNEL PERMET D’INTRODUIRE DANS UN RAISONNEMENT PROBABILISTE LES DECISIONS SEQUENTIELLES ,

MOYEN DE DIMINUER LE RISQUE IL DEVIENT FORT COMPLIQUE LORSQUE L’ON VEUT INTRODUIRE DES ALTERNATIVES INTERDEPENDANTES OU DES VARIABLES QUI DEPENDENT L’UNE DE L’AUTRE

DANS L’ARBRE DECISIONNEL UN SEUL FACTEUR EST CONSIDERE COMME VARIABLE ALORS QU’EN REALITE PLUSIEURS ONT CETTE CARACTERISTIQUE .

Page 97: Decisions  d’investissement et de  financement

5- LA THEORIE DES JEUX

5-1LE MINIMAX ( CRITERE DE WALD )

RECOMMANDE DE RETENIR LA MEILLEURE DES SOLUTIONS LES PLUS MAUVAISES : LE MOINDRE MAL . IL S’AGIT DE MINIMISER LE COUT MAXIMUM A SUPPORTER D’OU LE NOM DE MINIMAX

EN D’AUTRES TERMES ON ENVISAGE LA PIRE DES SITUATIONS ET ON CHOISIT LA DECISION QUI DANS CETTE HYPOTHESE DONNE LE MEILLEUR RESULTAT

LE MINIMAX EST ETABLI POUR S’ASSURER QUE LA PERTE MAXIMALE DE CELUI QUI PREND LA DECISION SERA MAINTENU A SON MINIMUM EN PARTANT DE L’IDEE QUE L’ADVERSAIRE EST INTELLIGENT ET CHOISIRA SA STRATEGIE POUR MAXIMISER LES PERTES DE L’AUTRE JOUEUR S’IL S’AGIT DE PROFIT PLUTOT QUE DE COUT , ON RECHERCHE LA MAXIMISATION DU BENEFICE MINIMUM ET LE CRITERE S’APPELLE ALORS MAXIMIN ( CRITERE DE WALD )

Page 98: Decisions  d’investissement et de  financement

5- LA THEORIE DES JEUX

5-2 LE REGRET MINIMUM ( CRITERE DE SAVAGE )

• PROPOSE DE MINIMISER LE REGRET MAXIMUM

• ON CALCULE POUR CHAQUE COMBINAISON DECISION – EVENEMENT – CONSEQUENCE LE REGRET QUI LA CARACTERISE

•LE REGRET SE MESURE PAR LA DIFFERENCE ENTRE CE QUI EST ACCOMPLI ET CE QUI AURAIT PU L’ETRE SI LE MEILLEUR CHOIX EN CONNAISSANCE DES CIRCONSTANCES REELLES AVAIT PU ETRE FAIT .

Page 99: Decisions  d’investissement et de  financement

5- LA THEORIE DES JEUX

5-3 LE MAXIMAX ( WALD )

• PRENANT LE CONTREPIED DU MAXIMIN , CE CRITERE SUGGERE DE RETENIR LA SOLUTION QUI DONNE LE MAXIMUM DES MAXIMA DE GAINS .

• RESOLUMENT OPTIMISTE , LE MAXIMAX PEUT MENER A DES DECISIONS AVENTUREUSES .

Page 100: Decisions  d’investissement et de  financement

5- LA THEORIE DES JEUX

5-4 CRITERE DE HURWICZ

LE MINIMAX PORTAIT UNQUEMENT SON ATTENTION SUR DES SITUATIONS DEFAVORABLES , LE MAXIMAX S’INTERESSAIT EXCLUSIVEMENT AUX GAINS LES PLUS ELEVES ; LE CRITERE D’HURWICZ CONSIDERE TANT LES POSSIBILITES DE GAINS QUE LES DANGERS DE PERTE IL SUGGERE, EN EFFET , DE MAXIMISER UNE MOYENNE PONDEREE DES CONSEQUENCES EXTREMES ( MAXIMUM –MINIMUM ) DE L’ACTION

LES COEFFICIENTS DE PONDERATION EXPRIMENT LE DEGRE D’OPTIMISME