La Paix

désinvolte

De l'italien disinvolto, lui-même de l'espagnol desenvuelto ; celui-ci est le participe passé adjectivé du verbe desenvolver (« développer »), dérivé du verbe volver issu du latinvolvere (« rouler, dérouler »).

Ici, je prends un risque qu'on m'a

souvent déconseillé, celui de partager

mon opinion en toute transparence. Car

J'ai confiance en votre humanité

Voici ce que JE dis :

Perspectives : Le passage du pétrodollar

au pétroEuro déjà en 2006, les efforts de

l'Iran, la levée des sanctions, la crise

systémique globale... sont des concepts

spécifiques à des "mégaActeurs"

Ce qui me permet d'entendre les pensées

des grands dirigeants de ce monde.

Pensées dont je ne suis pas séparé et

sans responsabilité. Pensées égotiques

orientées par l'hypocrisie et consolidées

par le mensonge, dans le seul but d'un

gain économique personnel, au lieu d'un

gain de bien-être collectif.

Je remarque, grâce à cette vue

d'ensemble, que le comportement de

quelques dominants reste encore très

primitif et n'a rien à envier à l'homme

des caverne qui vivait, réfugié à

l'intérieur de sa grotte, dans la peur des

dangers de l'environnement, des

animaux sauvages, et "des autres"

tribus.

A la différence près que là où l'homme

des cavernes avait peur de perdre la vie,

l'homme dit "moderne" a peur de

perdre de l'argent. Par orgueil l'argent

remplace la vie. Et cependant que le

gain économique représenté par la

hauteur hiérarchique politique,

l'importance du poste de travail, et

l'entrepreneuriat deviennent des

normes, l'altruisme lui devient une

exclusivité.

Et ce qui caractérise l'humanité de

l'homme est "exclu" de sa propre

création. La souffrance viendrait-elle de

là ?

Le pouvoir encore primitivement

représenté par la force militaire et

financière, passe maladroitement d'une

paire de mains à une autre. Au fond rien

ne change ! Et la conscience humaine ne

s'est pas plus élevée.

J'écrivais dans un article il y a près de 3

ans maintenant, que du silex au laser

mégajoule nous avons découvert,

développé et amélioré nos outils, mais

pas son utilisateur.

Ainsi on pourra se montrer fiers de nos

dernières trouvailles, et gains, mais tant

qu'au moins un enfant sera dans la soif,

la faim, en manque de logement, vivant

dans la peur, et sans amour ni

enseignement sur ce qu'il est, et

pourquoi il est, nous resterons des êtres

absolument primitifs, esclaves de nos

plus bas instincts.

Télescope et Focus :

A la lueur de cette précieuse analyse, je

peux voir une conception individualiste

et mondiale avec lequel nous avons

construit le monde. Nos observations ne

se basent pas sur soi, c'est à dire nos

croyances, nos pensées, nos

comportements et habitudes. Nos

observations se mélangent, au point de

se confondre avec nos perceptions

instables et comparées des acteurs

extérieurs. Nous sommes en plein

jugement !

L'analyse est concurrentiel et non-

coopérative, elle met en scène des

acteurs qui font la course, chacun étant

promoteur de ses mérites individuels. Le

gain économique est souverain et

l'individu relégué au rang d'entité

économique servant le gain, l'être

humain est oublié et esclave de sa propre

création imaginaire. Nous sommes au

cœur d'un jeu où il y a des gagnants et

des perdants. Cependant que vivre c'est

déjà gagner.

Le fait que la grande Bretagne reste ou

non dans l'Europe est un calcul

économique

Le fait que le pértodollar devienne

Eurodollar est un calcul économique

Le fait que la petite entreprise survive

mieux que la grande est un calcul

économique

Le fait que l'économie "collaborative"

remplace l'économie "traditionnelle" est

un calcul du même nom ....économique

J'ai choqué plus d'un ami en affirmant

depuis 2 ans : imaginez si Rifkin était le

nouveau Friedman du monde soit disant

NOUVEAU qu'on doit accueillir avec

enthousiasme ? N'est ce pas sans

rappeler le produit dit NOUVEAU en

supermarché et dont seul l’emballage a

changé, et l'étiquette orange indiquant

NOUVEAU !?

Nous sommes consommateurs

d'idéologies habillées de bienveillance et

d'optimisme en ce qui nous concerne, et

de malveillance et de pessimisme en ce

qui concerne la partie dite "adverse".

Ce qu'ont aime souvent nommer "les

autres" et qui n'est en réalité que le

reflet de nos propres erreurs, nous est

insupportable au point de nous révolter,

et de nous faire prendre les armes contre

elles.

Quand cette lutte intérieur face à nos

erreurs est extériorisées cela donne une

guerre impitoyable ouvrant les portes de

la trahison, des persécutions, de

l'humiliation, de l'abandon, de

l'injustice, et du rejet. Elle trouve des

résolutions momentanées dans des

accords poussifs mais très

communiqués, lors de décisions

collégiales d'acteurs égoïstes pas

toujours d'accords et préparant un

nouveau plan pour être plus content en

gagnant plus. C'est enfantin !

Quand cette lutte intérieure est contenu

par la patience et la sagesse, elle fait

fleurir le bien-être, la bonté, la fidélité,

la patience, la tempérance, la joie, la

liberté, l'équité, la fraternité et la Paix.

(Aujourd'hui aucune loi n'interdit toutes

ce que je viens de citer, ce sont nos

propres comportements conditionnés

qui les orientent vers un but

économique)

Cette lutte demande un courage et une

persévérance dignes de Héros. Et si on

communiquait là dessus ?

C'est la différence entre le travail sur

"les autres" et le travail sur Soi.

D'un côté le "tout s'achète" et on peut

l'obtenir en y mettant le prix

de l'autre le "tout est en nous"

D'un côté une paix fragile, de l'autre La

Paix stable

D'un côté la guerre contre "les autres"

qui cause des milliards morts depuis que

l'homme existe

de l'autre la guerre contre l'égo, grâce

auquel on apprend à maîtriser nos plus

bas instincts

pour aspirer au bien-être et s'élever à la

sagesse

Farzad Felezzi

Observateur

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