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RIO Juin 2012 Paroles de jeunes ECONAVIGATION à DOUARNENEZ Première STG Lycée Jean Marie Le Bris Information et Communication
La propulsion vélique, motorisée et mixte
Objectif « Paroles de jeunes à Rio » Le projet « Paroles de jeunes » a été proposé par Augustin Jaykumar Brutus, président de l’association indienne INDP à l’association Douarneniste Kollam ASIE. Le projet nous a été présenté par Mme Brulé-Josso, ethnologue. Ainsi, les différents groupes d’élèves constitués ont eu à travailler sur différentes problématiques ayant un thème commun : l’éconavigation. Pour traiter ce thème, chaque groupe devait choisir une problématique. Inspirées par le Guide Econav (p.26 à 33), nous avions décidé d’étudier le renouvellement des énergies à bord des bateaux (panneaux solaires, éoliennes, …). Le 8 Décembre, nous sommes descendus sur le Port Rhu de Douarnenez afin de collecter des informations en lien avec la problématique choisie, mais les résultats de ce terrain ne correspondaient pas à notre sujet. Nous avons donc décidé de le changer pour les
fonctionnements et les impacts écologiques de la propulsion vélique, motorisée et enfin mixte .
L’enquête…
NOUS NOUS SOMMES D’ABORD INTERROGEES
SUR LA PROPULSION A VOILE. La navigation à voile est l’un des moyens de locomotion le plus
ancien et le plus classique. Le développement de la marine à voile a probablement commencé en Égypte. Les bateaux à voile sont le premier moyen de locomotion sur l'eau, principalement pour les balades sur le Nil, mais aussi pour la conduite sur la Méditerranée et la Mer Rouge. Les navires ont été utilisés avec un mât et une grande voile carrée. Un technicien de gréement rencontré sur le port nous a indiqué que ces voiles étaient faites
de matières naturelles (lin, chanvre ou coton) tout comme les cordages. La voile était déjà pivotante de telle sorte que les navires pouvaient naviguer même avec vent de côté. Les progrès scientifiques ont ensuite permis le développement de voiles en matières synthétiques issues du pétrole. Ces voiles, moins chères et plus performantes, sont cependant nocives pour l’environnement. On peut remarquer également un développement de voiles en « kite », comme des cerfs-volants, qui permettent à la fois de pousser le navire et d’alléger son déplacement dans l’eau.
Melusine II, bateau à voile au
Port Rhu (Douarnenez)
ENSUITE, NOUS AVONS ETUDIE LA PROPULSION
MOTORISEE. La propulsion motorisée est la plus répandue. Elle consiste à actionner un propulseur grâce à un moteur. Il s’agit donc d’un système embarqué transformant une énergie embarquée. Les propulseurs sont des hélices, qui permettent une avancée perpendiculaire à la rotation de celles-ci grâce à des pales orientées suivant un angle optimisé. Le moteur, quant à lui (qu’il soit in bord ou hors bord), transforme l’énergie primaire du combustible en énergie mécanique et/ou électrique. Ce type de propulsion, bien que pratique (rapide, peu
encombrant, facile à maîtriser) est cher et surtout polluant. Les émissions de dioxyde de carbone et les rejets d’hydrocarbure sont nuisibles pour l’eau, les écosystèmes, mais également les sédiments.
POUR FINIR, NOUS ABORDONS LA
PROPULSION MIXTE. La propulsion mixte engage l’utilisation d’un moteur associé
à celle de voiles informatisées, déployées grâce à des logiciels d’aide à la décision. L’énergie renouvelable sera
couplée à l’énergie fossile pour obtenir le rendement optimal. Ce type de propulsion se retrouve essentiellement dans le domaine de la pêche , ce qui inclut le fait que le couplage « voile/moteur » doit être optimisé, pour permettre aux pêcheurs de travailler aisément. Cependant, la fragilité des équipements informatiques est à prendre un compte. Quand aux économies d’énergie, on peut citer comme exemple le P’tit mousse, un bateau de pêche. Sur celui-ci, les voiles ne sont pas motorisées, mais le pr incipe reste le même et permet une économie de gazole de 20% grâce au couplage voiles/moteur.
Et notre point de vue ?
Nous avons conclu de cette enquête que la propulsion mixte est celle qui semble la plus
avantageuse et la plus économique pour un avenir proche . En effet, c’est important d’économiser les énergies car elles ne seront pas toujours renouvelables et par conséquent ces ressources pourraient disparaître.
Néanmoins, peut-être qu’envisager l’utilisation de biocarburants (à base de ressources
végétales ou animales) associée aux voiles informatisées, pourrait considérablement faire baisser les dépenses d’énergie, ce qui permettrait alors la diminution de consommation de pétrole, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que la conservation de nos fonds marins.
RAMON Camille, COQUET Elisa, FRANCOIS Sowanara
Le P’tit mousse dans le port du
Rosmeur (Douarnenez)
Bateaux motorisés du port
de Tréboul (Douarnenez)