Attractivité des métiers de l'élevage - L'exemple de l'Irlande

Journée débat

Attractivité des métiers de l’élevage

Mardi 17 mai 2016 - Paris

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R

L’exemple de l’Irlande

Journée débat Attractivité des métiers de l’élevage - Mardi 17 mai 2016

1. L’élevage en Irlande

2. L’organisation de l’enseignement agricole

3. Analyse SWOT de l’enseignement agricole

4. Les facteurs qui ont encouragé l’intérêt pour l’élevage

5. Défis futurs

Introduction

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L’élevage en Irlande – Aspects clés

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Élevage laitier

• 17 500 fermes – diminueront à 15

000

• Taille moy des troupeaux: 70

vaches

• La taille & production des

troupeaux va augmenter

Boeufs/Moutons

• Bovins: 110 000 fermes

• Moutons: 30 000 fermes

• 170 000 personnes

• Faibles revenus, fragmentation

• >40% ont des activités

extérieures à la ferme

• Stratégie de l’industrie: FoodHarvest2020 > FoodWise2025• Vise à augmenter la valeur de la production première de 65% et la valeur

des exports de 85% d’ici 2025

• Abolition des quotas laitiers de l’UE• Grandes opportunités: l’éducation + la formation sont

essentielles à leur réalisation


L’age moyen en 2012 était de 54 ans, contre 51 en 2000

Plus de la moitié (51.4%) des exploitants agricoles étaient âgés de 55 ou plus en 2010

UE: seulement 7% ont <35 ans

Le profil d’âge des agriculteurs

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Enseignement / Formation agricole en Irlande

l

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Cadre des qualifications agricole

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Les parcours d’enseignementsagricoles

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La demande pour des cours en agriculture/horticulture: +100% depuis

2008

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Score minimum requis pour accéder aux cours de

Sciences Agricoles à University College DublinNombre de cours en agriculture et horticulture de

niveaux 6, 7 et 8 demandés en premier choix


Participation des apprenants

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A

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L’innovation dans l’enseignement/la formation:

L’exemple du secteur laitier

v

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Rendre l’élevage laitier attirant

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Licence de niveau 8 en Sciences Agricoles de l’industrie laitière4 ans temps plein, avec cours et experience professionelle


Lancée en 2009 à la suite de nombreuses consultations entre toutes les parties prenantes

La première de ce genre en Irlande car elle vise à former un diplômé possédant des compétences scientifiques, techniques et en affaires de haut niveau

4 étapes:

• Étapes 1 et 2: Cours

• Étape 3: Gestion technique d’une ferme laitière + un semestre au Centre national de recherche laitière + 3 mois dans une ferme en Nouvelle-Zélande

• Étape 4: Cours

Licence en Sciences Agricoles de l’IndustrieLaitière

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Age moyen: 36 ans

93% des nouveaux arrivants ont effectué au moins deux années d’enseignement

Avec l’ambition de devenir des producteurs laitiers efficaces dans un contexte Européen post-quotas

Caractéristiques d’un nouvel entrant dans le secteur de l’élevage laitier

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Atouts

• Les taux de rétention sont élevés

• Bon taux de progression

• De solides compétencesd’enseignement et experiences professionnelles

Faiblesses

• Un nombre très élevé d’élèves par enseignant

• Faible représentation des femmes et des personnes non-issues du milieu agricole

Opportunités

• Utilisation des nouvellestechnologies

• Une approche de l’enseignementthéorique

• Augmentation du % de femmes et des personnes non-issues du milieu agricole

Menaces

• Des revenus agricoles volatiles

• Concurrence avec les autres secteurs de l’économie

Analyse SWOT de l’enseignement agricole irlandais


• Le soutien du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Mer aux jeunes agriculteurs (qui exige la qualification agricole niveau 6 minimum) :

Le « Young Farmers Scheme »

La Réserve nationale pour les nouveaux entrants

Les facteurs qui ont encouragé l’intérêt pour l’élevage (1)

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Était une priorité lors de la présidence irlandaise de l'Union européenne pour la PAC de re-négocié

25% de haut sur paiement de base

Doit être <40ans

Top-up payé chaque année pendant 5 ans

Réserve nationale - accès prioritaire pour les jeunes agriculteurs avec peu ou pas de droits

Le « Young Farmers Scheme » et La Réserve nationale

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• Le soutien du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Mer aux jeunes agriculteurs (qui exige la qualification agricole niveau 6 minimum) :

• Le « Young Farmers Scheme »

• La Réserve nationale pour les nouveaux entrants

• Un soutien envers l’agriculture collaborative qui donne aux jeunes agriculteurs plus d’opportunités de se lancer dans le secteur - €2,500


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1. Partenariats fermiers

• Deux fermiers ou plus peuvent combiner des ressources afin de cultiver ensemble.

• Les profits sont partagés entre les partenaires sur une base de %

2. Métayage au sein du secteur laitier

• Le propriétaire (fournit le terrain et l’équipement) + le métayer (fournit la main d’œuvre) gèrent deux entreprises séparées au sein d’une même ferme. Les animaux peuvent être fournis par l’un ou l’autre ou par tous les deux.

• Certains revenus (par exemple issus du lait et/ou de la vente des animaux) et les charges (par exemple les aliments, engrais) sont partagés mais pas le profit.

• En règle générale, si l’un des partenaires fournit la main d’œuvre et les animaux, il détiendrait 50% de l’accord

3. Les contrats sur l’élevage de génisses laitières

• Un producteur laitier paie un autre agriculteur pour élever ses génisses de remplacement au sein de la ferme du second agriculteur

Agriculture collaborative

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4. Location de vaches

• Un accord de collaboration où un producteur laitier possédant des vaches excédentaires loue ces vaches à un autre agriculteur laitier ayant besoin de vaches supplémentaires

5. Baux fonciers à long terme

• Le propriétaire du terrain peut être exonéré d’impôts dans le cadre de la location de son terrain. L’agriculteur louant le terrain bénéficie d’une sécurité d’occupation, peut mieux justifier tout investissement sur son terrain et planifier son entreprise agricole avec plus de certitude

6. La restructuration des terres

• Un certain nombre de fermiers se réunit pour échanger des parcelles de terrain et consolider les fermes en un plus petit nombre de parcelles.

Agriculture collaborative

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• Le soutien du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Mer aux jeunes agriculteurs (qui exige la qualification agricole niveau 6 minimum)

• Le « Young Farmers Scheme »

• La Réserve nationale pour les nouveaux entrants

• Un soutien envers l’agriculture collaborative qui donne aux jeunes agriculteurs plus d’opportunités de se lancer dans le secteur

• D’autres projets de développement rural dans des domaines tels que des subventions (60% v 40% subv. d’aide) pour la modernisation des installations de ferme, des programmes agri-environnementaux, des groupes de transfert de connaissances.


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• Le soutien en termes de réduction des droits de succession et de transfert foncier

• La suppression des quotas

• De bonnes opportunités de progression (niveaux 5 à 10 possibles)

• Les faibles performances dans d’autres secteurs de l’économie (par exemple la construction) ont encouragé plus de gens à se lancer dans l’agriculture

• Les stratégies nationales agricoles tels que Food Harvest 2020 et Food Wise 2025 ont favorisé la promotion de l’agriculture et fourni une orientation claire

• Traditionnellement les familles irlandaises issues du milieu agricole encouragent leurs enfants à s’orienter vers ce secteur


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Maintenir le nombre de jeunes diplômés/agriculteurs hautement qualifiés entrant dans le secteur – les efforts en cours:• Educateurs: Ils doivent continuer à adapter le programme aux

nouveaux enjeux

• Décideurs politiques: Assurer des opportunités, des politiques appropriées

Beaucoup dépend cependant de la santé des autres secteurs de l’économie et sur les prix des marchandises

Défis futurs

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Karl WALSH

Attaché Agricole

Ambassade d’Irlande

[email protected]

01 44 17 67 15

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mailto:[email protected]

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