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La transformaon des produits agroalimentaires représente la principale source de revenu pour les femmes. L’absence de pets équipements mécanisés ne permet pas de réduire la pénibilité des opéraons de transformaon. Certaines organisaons tels que le PAM, OXFAM et ICRISAT ont introduit des ateliers de mouture sous autogeson des groupements de femmes dans certains villages du Mali pour alléger la pénibilité des opéraons de transformaons des produits agroalimentaires en créant une acvité génératrice de revenus, afin de contribuer à l’autonomisaon de la femme dans le monde rural. Toutefois, il existe très peu d’informaons sur la rentabilité de ces équipements sous auto-geson des groupements de femmes. introduCtion Evaluer la rentabilité des ateliers de mouture afin de mere à la disposion des décideurs et développeurs des informaons fiables sur leur viabilité et les meilleurs approches d’implantaon. objeCtifs Collecte des données auprès des groupements de femmes. Oganisaon des groupes de discussion avec les femmes du groupement et non-membres pour comprendre leur percepons de ces experiences. Analyse des données et calcul de la rentabilité avec la méthode d’analyse de l’invesssement (ONUDI). Quatre indicateurs sont ulisés: VAN, TRI, Rao Bénéfice-coût, délai de récuperaon. Méthodologie Les frais de réparaons répresentent une grande proporon des coûts variables dûs aux pannes fréquentes (Figure). Les dépenses en gas-oil occupent également une grande pare dans le fonconnement des ateliers (Figure). L’analyse de la rentabilité montre que : Le coût de l’invesssement est superieur au revenu (Tableau). La Valeur actualisée nee (VAN) est negave et indique donc que l’invesssement n’est pas rentable (Tableau). Nous tenons à remercier le projet An Bè Jigui qui a été l’iniateur de cee étude, ainsi que l’ OXFAM-QUEBEC et le programme ali- mentaire mondiale (PAM) pour leurs dons au groupements de femmes. • résultats • Partenaires L’atelier de mouture n’est pas financièrement rentable car l’in- vesssement inial est plus éléve que les revenus engendrés. Cependant l’introducon de ces équipements sous auto-ges- on des groupements de femmes permet de résoudre les pro- blèmes liés au décorcage et à la mouture des produits agro-alimentaires. Elle permet aussi de créer un cadre de consolidaon, de co- hésion sociale et contribuer à l’autonomisaon des femmes rurales. • ConClusion Etude de la viabilité économique des ateliers de moutures des produits agroalimentaires sous-autogestion des groupements de femmes Fatimata Diarra 1 , Alphonse Singbo 1 , & Djeneba Coulibaly 1 1 International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics (ICRISAT) Corresponding author email: [email protected]

Etude de la viabilite economique des ateliers de moutures des produits agroalimentaires sous-autogestion des groupements de femmes

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Page 1: Etude de la viabilite economique des ateliers de moutures des produits agroalimentaires sous-autogestion des groupements de femmes

• La transformation des produits agroalimentaires représente la

principale source de revenu pour les femmes.

• L’absence de petits équipements mécanisés ne permet pas de

réduire la pénibilité des opérations de transformation.

• Certaines organisations tels que le PAM, OXFAM et ICRISAT ont

introduit des ateliers de mouture sous autogestion des

groupements de femmes dans certains villages du Mali pour

alléger la pénibilité des opérations de transformations des

produits agroalimentaires en créant une activité génératrice

de revenus, afin de contribuer à l’autonomisation de la femme

dans le monde rural.

• Toutefois, il existe très peu d’informations sur la rentabilité de

ces équipements sous auto-gestion des groupements de

femmes.

• introduCtion

Evaluer la rentabilité des ateliers de mouture afin de mettre à la

disposition des décideurs et développeurs des informations fiables

sur leur viabilité et les meilleurs approches d’implantation.

• objeCtifs

• Collecte des données auprès des groupements de femmes.

• Oganisation des groupes de discussion avec les femmes

du groupement et non-membres pour comprendre leur

perceptions de ces experiences.

• Analyse des données et calcul de la rentabilité avec la

méthode d’analyse de l’investissement (ONUDI).

• Quatre indicateurs sont utilisés: VAN, TRI, Ratio Bénéfice-coût,

délai de récuperation.

• Méthodologie

• Les frais de réparations répresentent une grande proportion

des coûts variables dûs aux pannes fréquentes (Figure).

• Les dépenses en gas-oil occupent également une grande partie

dans le fonctionnement des ateliers (Figure).

L’analyse de la rentabilité montre que :

• Le coût de l’investissement est superieur au revenu (Tableau).

• La Valeur actualisée nette (VAN) est negative et indique donc

que l’investissement n’est pas rentable (Tableau).

Nous tenons à remercier le projet An Bè Jigui qui a été l’initiateur

de cette étude, ainsi que l’ OXFAM-QUEBEC et le programme ali-

mentaire mondiale (PAM) pour leurs dons au groupements de

femmes.

• résultats

• Partenaires

• L’atelier de mouture n’est pas financièrement rentable car l’in-

vestissement initial est plus éléve que les revenus engendrés.

• Cependant l’introduction de ces équipements sous auto-ges-

tion des groupements de femmes permet de résoudre les pro-

blèmes liés au décorticage et à la mouture des produits

agro-alimentaires.

• Elle permet aussi de créer un cadre de consolidation, de co-

hésion sociale et contribuer à l’autonomisation des femmes

rurales.

• ConClusion

Etude de la viabilité économique des ateliers de moutures des produitsagroalimentaires sous-autogestion des groupements de femmes

Fatimata Diarra1, Alphonse Singbo1, & Djeneba Coulibaly1

1International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics (ICRISAT)

Corresponding author email: [email protected]