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Analgésie locorégionale continue
périnerveuse et péridurale
Dr Patrick ANTOINE - Clinique Pasteur ROYANJuin 2016
Bonjour ...
On m’appelle Eva !
Aujourd’hui,nous allons parler de
l’analgésie loco-régionale continue
en dehors du bloc opératoire
Comment?Utiliser une technique
d’anesthésie en dehors du bloc opératoire !!!
Est-ce bien raisonnable?
Mais,je ne suis pas anesthésiste
moi!
Pourquoi?
Ai-jele droit?
N’est-ce pasdangereux?
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???
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Pourquoi?Code de la santé publique
Article L1110-5Toute personne a, compte tenu de son état de santé et de l'urgence des interventions que celui-ci requiert, le droit de recevoir les soins les plus appropriés et de bénéficier des thérapeutiques dont l'efficacité est reconnue et qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire au regard des connaissances médicales avérées....Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée....
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???
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Ai-je le droit?Code de la santé publique
Article R4311-9L'infirmier ou l'infirmière est habilité à accomplir sur prescription médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, les actes et soins suivants, à condition qu'un médecin puisse intervenir à tout moment :...2e Injections de médicaments à des fins analgésiques dans des cathéters périduraux et intrathécaux ou placés à proximité d'un tronc ou d'un plexus nerveux, mis en place par un médecin et après que celui-ci a effectué la première injection....
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Ai-je le droit?Arrêté du 26 avril 2012
modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié
fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4du code de la santé publique
Les dispositions prévues à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique sont applicables aux spécialités pharmaceutiques à base de ropivacaïne présentées sous forme de solution injectable pour perfusion en poche à la concentration de 2 mg/ml en application d'un protocole ayant pour but d'accompagner et d'encadrer la dispensation et l'administration de ces spécialités pharmaceutiques dans le cadre de l'analgésie postopératoire par cathéter périnerveux en ambulatoire ....
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???
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N’est-ce pas dangereux?Recommandations de la SFAR
Utilisée en chirurgie ambulatoire pour l’analgésie postopératoire depuis 1998
Respect des posologies
Respect des contre-indications
Surveillance clinique quotidienne
Protocoles et formation
Réseaux de soins (SOS-Douleur à domicile, HAD...)
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???
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Bien, me voilà rassurée!
voici le menu :
- Les différentes techniques
- les indications
- les complications
- en pratique
- la surveillance et la gestion des incidents
- Les différentes techniques
- les indications
- les complications
- en pratique
- la surveillance et la gestion des incidents
Définition :technique d’analgésie consistant à administrer en continu des anesthésiques locaux à l’aide d’un cathéter placé au contact des structures nerveuses ou dans l’espace rachidien péridural
Le choix de la technique
dépend de la localisation de la
douleur
pour l’analgésie des membres-> Cathéter périnerveux
- interscalénique ou axillaire- fémoral ou sciatique
pour l’analgésie du tronc-> Cathéter péridural- en position lombaire- en position thoracique
Injection des ALdans l’espace péridural
Territoire analgésié par une injection péridurale
lombaire
Territoire analgésié par une injection péridurale
thoracique
Territoire analgésié par une injection périnerveuse
inter-scalénique
Territoire analgésié par une injection périnerveuse
axillaire
Territoire analgésié par une injection périnerveuse
fémorale ou saphène interne
Territoire analgésié par une injection périnerveuse
sciatique
La tunnellisation du cathéter : qu’est-ce que c’est
?
Structures nerveuses
Incision cutanéePonction nerveuse échoguidéeIntroduction du cathéter à travers l’aiguille de ponction
Retrait de l’aiguille de ponctionNouvelle ponction à distance en direction du point de ponction initial
Introduction rétrograde du catheter dans l’aiguille de ponction
Retrait de l’aiguilleRetrait de l’excédent de cathéter
Fermeture du point de ponction par stéristrip
Structures nerveuses
La tunnellisation du cathéter : pourquoi ?
Risque infectieuxsur cathéter non tunnellisé
Structures nerveuses
Surinfection profonde souvent occulte touchant les structures nobles
Risque infectieuxsur cathéter tunnellisé
Structures nerveuses
Surinfection sous-cutanée rapidement diagnosticable
- Les différentes techniques
- les indications
- les complications
- en pratique
- la surveillance et la gestion des incidents
Artériopathie des membres inférieurs
avant, après ou en dehorsd’un acte chirurgical de revascularisation
Analgésie postopératoireau décours d’un acte chirurgical
Analgésieau long cours ouà visée palliative
douleurs neuropathiques(SDRC, cancers)
Intérêt dans le cadrede l’analgésie post-opératoire
• En chirurgie orthopédique (épaule, genou, pied)• Lors de la chirurgie thoracique• Lors de la chirurgie abdominale lourde
• Analgésie multimodale ( analgésie, toxicité)• Epargne morphinique ( hyperalgésie morphinique)
• Kinésithérapie respiratoire et mobilisatrice
• Prévention douleurs chroniques post-chirurgicales
Intérêt dans le cadre du traitement
des douleurs neuropathiques• Syndrome douloureux régional complexe : interrompre le cercle vicieux auto-entretenu de la douleur et permettre une reprogrammation du circuit de la douleur
• Soins palliatifs :• Amélioration de la qualité de vie• Diminution des traitements morphiniques et de leurs effets secondaires néfastes (constipation, rétention urinaire, dépression respiratoire ...)
Intérêt dans le cadrede la maladie artéritique
• Analgésie• douleurs artéritiques• lors des pansements
• Revascularisation• amélioration de la cicatrisation du fait de la vasodilatation induite par les anesthésiques locaux• par l’exercice physique du fait de l’analgésie
• Diminution de la durée d’hospitalisation• Amélioration de la qualité de vie
- Les différentes techniques
- les indications
- les complications
- en pratique
- la surveillance et la gestion des incidents
Complications spécifiquesliées au type de bloc analgésique
Toxicité générale systémiquedue à un surdosage
en anesthésiques locaux
Toxicité localedes anesthésisques
locaux(Neuropathie)
Toxicité générale systémiquedue à un surdosage
en anesthésiques locaux
= injection intravasculaireaccidentelle
Toxicité immédiatedans les minutes qui suivent l’injection initiale ou le bolus
Impose une surveillance clinique rapprochée
pendant 60mn après tout bolus important
= résorption trop importante d’anesthésique
localvraie ou relative
Toxicité générale systémiquedue à un surdosage
en anesthésiques locaux
Toxicité retardéesurvenant 20 à 50 minutes
après l’injection initiale ou le bolus
Facteurs favorisants la toxicité• Par augmentation de la fraction active plasmatique• Hypoxie, hypercapnie, acidose• Hypothermie• Hypoprotidémie, insuffisance hépatique
• Par diminution du catabolisme• Insuffisances hépatique et rénale
• Par potentialisation des effets anesthésiques• Hyponatrémie, hyperkaliémie• Interactions médicamenteuses
VaisseauxMétabolisme hépatique
Toxiciténeurologique
Toxicitécardiaque
Résorptionsanguine
Toxicité systémique
AL
nerf
Toxicité neurologiqueprécoce
• Prodromes neurologiques• Crise d’épilepsie généralisée de type grand mal• Crises partielles• Etat de mal épileptique• Coma avec dépression cardio-respiratoire• Décès par arrêt ventilatoire
Prodromes neurologiques= signes prémonitoires
• Dysesthésies péribuccales et linguales• Goût métallique dans la bouche• Somnolence, étourdissement, vertiges• Désorientation, logorrhée• Acouphènes, bourdonnements d’oreille • Confusion, bâillements, difficultés d’élocution• Troubles visuels, nystagmus• Tremblements• Secousses musculaires faciales ou des extrémités
Importance des prodromes +++
= signes prémonitoires annonciateurs de
complications plus grâves- arrêt immédiat de toute administration d’anesthésique local- oxygénation- hyperventilation- réchauffement du patient- correction des désordres hydro-électrolytiques- ± midazolam IVD 2 à 5mg
Toxicité cardiaqueplus tardive
- moindre avec la ropivacaïne- sauf avec la bupivacaïne concomitante
des signes neurologiques
• hypotension (par chute du débit cardiaque)
• bradycardie• troubles du rythme et de la conduction
• collapsus cardio-vasculaire• arrêt cardiaque
Risque toxique systémique
virtuellement nulen cas d’administration
continuesi débit <0,35mg/kg/h
même en cas de passage intravasculaire
Ex : pour un homme de 60kgRopivacaïne 2mg/ml
débit <10 ml/heure
Antidote
Intra-lipides 20%
1,5 à 3 mg/kg en boluspuis perfusion de 0,25 à 0,5 mg/kg/mn en cas de
convulsions ou de troubles cardiaques
Toxicité localedes anesthésisques
locaux(Neuropathie)
Favorisée par
- concentrations importantes en AL(supérieures à 2mg/ml)
- neuropathie pré-existante - diabète- éthylisme etc
Complications spécifiquesliées au bloc péridural
SurveillancePression artérielle et Fréquence
cardiaque• Toutes les 2 à 4h• Toutes les 15 mn pendant 1h après chaque
bolus
Liées au bloc sympathique• Hypotension• Bradycardie
Liée au bloc parasympathique sacré• Rétention urinaire
Complications spécifiquesliées au bloc inter-scalénique
• Paralysie diaphragmatique• Hypoxie voire détresse respiratoire• Paralysie récurentielle • Troubles de la déglutition
• Syndrome de Claude Bernard-Horner
(myosis, ptosis, énophtalmie)Surveillance
• SaO2 et Oxygénation si Sa02<=95%• Attention lors de la reprise de
l’alimentation : eau puis solides
- Les différentes techniques
- les indications
- les complications
- en pratique
- la surveillance et la gestion des incidents
La pose
Pose du cathéter au bloc opératoire
Cathéter périnerveux
cathéter
connecteur
filtre anti-bacterien
Filtre anti-bactérien et dispositif de fixation
Lockit PLUSDispositif autocollant
de fixation du cathéter à changer 1 fois par
semaine
Filtre anti-bactérienà changer 2 fois par
semainelors de la réfection
du pansement
Installation (Asepsie chirurgicale)
Insertion du cathéter à travers l’aiguille
Cathéter sciatique avant sa tunnellisation
Tunnellisation du cathéter
Tunnellisation du cathéter
Tunnellisation du cathéter
Tunnellisation du cathéter
pointde fixationdu cathéter
point de fermeture du point
de ponction
points de fermeture du point
de ponction
actuellementfixation par
stéristrips ou LockIt Plus
Fixation du cathéter
fixation par stéristrips
Pansement
Protectionpar compresses
stériles
Les modes d’administration
Nécéssité de bolus :- Pompe PCA (bolus par le patient)- Pousse-seringue électrique avec bolus manuels effectués par l’infirmière
Pas de nécéssité de bolus :- Pousse-seringue électrique- Diffuseur élastomérique
Le mode d’administration des AL dépend de la nécéssité
ou non de faire des bolus
Diffuseur élastomérique
Pompe PCA
Les posologies
Posologies maximales :(recommandations SFAR)
20 mg/h
blisters de 10 et 20 mlpoches de 100 et 200 ml
Ropivacaïne (Naropeine®)à 1 ou 2mg/ml
AMM en ambulatoire à domicile
Posologie maximale à domicile :
80 mg/4 heuresy compris les bolus
Bolus : 2 à 10 mlPériode réfractaire entre
2 bolus : 30 à 45mn
Débit continu :2 à 10 ml/mn
• En cas d’analgésie insuffisante dans le territoire du bloc• Pour ré-imprégner le nerf
Des bolus pour quoi faire ?
Structures nerveuses
• Avant toute injection de bolus, vérifier l’absence de reflux sanguin dans le cathéter ou dans le filtre
• Effectuer toujours une injection lente et fractionnée
• Interrompre immédiatement l’injection en cas de survenue de prodromes (toxicité neurologique) traduisant une injection intravasculaire
Les bolus :comment faire ?
• Pas de durée maximale conseillée• possible jusqu’à 6 mois à plus d’un an
• Tant que le patient reste douloureux
(fenêtres thérapeutiques)
• Tant que le cathéter est fonctionnel
• Tant que le cathéter n’est pas infecté
Garder le cathéterpendant combien de
temps?
- Les différentes techniques
- les indications
- les complications
- en pratique
- la surveillance et la gestion des incidents
La surveillance clinique
Quand?•Rythme calqué sur la surveillance de l’analgésie• Toutes les 15mn pendant 1 heure après tout bolus• 1 heure après tout changement de débit• 1 fois par équipe en hospitalisation• 1 fois par jour, à domicile
La surveillance clinique
Surveillance non spécifique
• Qualité de l’analgésie évaluée dans le territoire sensitif du bloc (EVA, EN, Algo Plus)• Intensité du bloc sensitif (score)• Intensité du bloc moteur (score)
• Recherche des signes de surdosage• Compressions vasculo-nerveuses, escarres aux points d’appui
Score sensitifde C0 à C3
C0 : Aucune altération de la sensibilité cutanée au toucher léger
C1 : Hypoesthésie
C2 : Dysesthésies
C3 : Anesthésie ou dysesthésies intenses
Bloc analgésique = score C0
Score moteurde M0 à M3
M0 : Aucune diminution de la force musculaire
M1 : Diminution légère de la force musculaire mais mouvements possibles
M2 : Diminution nette de la force musculaire et mouvements presques impossibles
M3 : Mouvements impossibles
Bloc analgésique = score M0
La surveillance clinique
Surveillance spécifique• Analgésie péridurale
Pression artérielle Fréquence Cardiaque
• Bloc interscaléniquefausses routes, Sa02
• Bloc sciatique et fémoralchutes,traumatismes, sub-luxations
La traçabilité
La gestion des incidents
- Le reflux sanguin- Les fuites- L’occlusion- La déconnexion- L’inefficacité- La surinfection
Le reflux sanguin au niveau du filtre antibactérien
• Avant toute injection, faire un test d’aspiration pour vérifier l’absence de reflux• Arrêter toute administration d’AL (bolus et
débit continu)• Appeler le médecin pour vérifier la réalité
de l’effraction vasculaire (test adrénaliné)
• Traduit une effraction vasculaire lors de la pose ou survenant secondairement (érosion des vx par contact)• Plus fréquent en péridural
Les fuites
Au niveau du connecteur ou du filtre• vérifier le connecteur• changer le filtre anti-bactérien• reconnecter le cathéter
Au niveau du point de ponction
• si analgésie efficace-> pansement occlusif• si analgésie inefficace-> avis médical-> augmenter le débit-> ablation du cathéter?
L’occlusion
Un cathéter périnerveux ne se
bouche jamais!
L’occlusion
• vérifier l’occlusion en rincant le cathéter au sérum physiologique (seringue de 2 ou 5 ml)
• purger le filtre avant la pose (++ si difffuseur)• changer le filtre anti-bactérien toutes les
48h• déconnecter et reconnecter le cathéter
• ne pas “traire” le cathéter
• obturation du filtre anti-bactérien
• pincement du cathéter au niveau du connecteur à clip
L’occlusion : un passé révolu
Utilisation de cathéters armés
• coudure du cathéter
• écrasement du cathéter
• noeud sur le cathéter
• un mythe ? : obturation par caillot sanguin
Alarme en occlusion ?souvent une affaire de
pression
• Réglage pression d’injection des PSE• Remplacer diffuseur par Pompe PCA• Utiliser une pompe PCA plutôt qu’un pousse
seringue électrique• Limiter la longueur des tubulures• Changer le filtre anti-bactérien
PRESSION = FORCE/SURFACE• Résistance à l’injection : fonction de la
longueur et du diamètre du cathéter• Puissance d’injection : fonction du
diamétre de la seringue (20cc/50cc)• Résistance augmentée par obturation du
filtre
L’arrachement du cathéter
• vérifier l’intégrité du cathéter (repère noir ou bleu à l’extrémité du cathéter)
• ablation éventuelle des points de fixation
• effectuer immédiatement un relais antalgique
• envisager la repose
extrémité5cm
10cm
partie de 5cm sans
graduationspartie avec graduationstous les cm
La déconnexion : pourquoi?
• arrachement accidentel du connecteur
• glissement progressif du cathéter par hyperpression dans le diffuseur rempli au delà de sa capacité maximale (connecteur à clip)
• dévissage du connecteur par inadvertance lors du changement du filtre anti-bactérien (connecteur à vis)
La déconnexion
• si analgésie de courte durée : ablation du cathéter en cas de risque septique
• si analgésie au long cours : protocole de reconnexion aprés avis médical
• mettre en balance le bénéfice antalgique/risque septique
Protocole de reconnexiondu cathéter périnerveux
2 cas de figure :
• Déconnexion en amont du filtre anti-bactérien : entre le filtre et le système d’administration
• Déconnexion en avant du filtre anti-bactérien : entre le filtre et le cathéter
Protocole de reconnexiondu cathéter périnerveux
• Changer tout le circuit
• du systéme d’administration jusqu’au filtre anti-bactérien compris
• Faire une cible et prévenir le médecin
Déconnexion en amont du filtre
Protocole de reconnexiondu cathéter périnerveux
• Evaluer le rapport bénéfices/risques du maintien du cathéter et du risque de surinfection
• risque septique plus important en cas de cathéter péridural (risque d’épidurite et/ou de méningite)
Déconnexion en aval du filtre
Protocole de reconnexiondu cathéter périnerveux
• On ne dispose pas d’un connecteur de rechange :
Récupérer le connecteur et le faire tremper pendant 10 mn dans une solution de Bétadine dermique non alcoolique. Le rincer abondamment et stérilement avec du sérum physiologique
• Sinon changer le connecteur
Déconnexion en aval du filtre
Protocole de reconnexiondu cathéter périnerveux
• désinfecter le cathéter avec de la Bétadine alcoolique• puis faire tremper l’extrémité du cathéter pendant 10 mn dans une solution de Bétadine dermique non alcoolique• couper stérilement avec une lame de bistouri l’extrémité du cathéter au delà de la partie imprégnée de Bétadine (sauf si cathéter armé)
Déconnexion en aval du filtre
Protocole de reconnexiondu cathéter périnerveux
• reconnecter le cathéter• changer le filtre anti-bactérien• réadapter le système d’administration avec un prolongateur stérile• refaire le pansement en prenant soin de maintenir l’ensemble connecteur/filtre sous des compresses stériles pour éviter la contamination du cathéter en cas de désinsertion accidentelle
Déconnexion en aval du filtre
Protocole de reconnexiondu cathéter périnerveux
• Faire une cible et avertir le médecin
• Effectuer une surveillance accrue des signes locaux et généraux de surinfection pendant les quelques jours qui suivent la réadaptation du cathéter
Déconnexion en aval du filtre
En premier lieus’assurer que la
douleurse trouve bien
dans le territoire bloqué
L’inefficacité
La douleur est-elle ressentie dans le territoire
sensitif du bloc?
territoire fémoral territoire sciatique
L’inefficacité
• phénomène de tachyphylaxie= épuisement progressif de l’effet de l’anesthésique local
-> augmenter le débit et/ou la concentration
• diminution progressive du volume de diffusion
-> effectuer un bolus pour réimprégner le nerf
L’inefficacité
Déplacement du cathéter
• noter les repères inscrits sur le cathéter :• graduations tous les cm• graduations 5, 10, 15, 20 et 25cm
• ablation du cathéter• relais antalgique• envisager la repose
La surinfection
• surveillance de signes inflammatoires ou infectieux locaux• rougeur au point de ponction• écoulement puriforme• la douleur peut être absente (présence de l’AL)
• ± ablation du cathéter et mise en culture
• ± antibiothérapie sur prescription
Ablation du cathéter péridural et anti-
coagulantsEn cas de traitement anticoagulant par héparine de bas pois moléculaire (HBPM) à une injection par jour,• ablation du cathéter péridural 20 heures après l’injection précédente d’HBPM• 4 heures avant l’injection suivante d’HBPM• 12 heures avant l’injection suivante d’HBPM s’il existe un écoulement sanguin au point de ponction lors du retrait du cathéter
Ablation du cathéter péridural et anti-
coagulantsDans les autres cas :• 2 injections journalières d’HBPM• traitement héparinique IV• traitement par anti-vitamine K• traitement par anti-agrégants• traitement par NACO
l’heure d’ablation du cathéter doit être précisée par le médecin
En conclusion
• Technique analgésique à démystifier à l’hôpital et à domicile
• Interêt +++ dans la maladie artéritique
• Nécessité d’une formation
• Utilisation de protocoles
• Repose sur un réseau de soins
mercide votre attention