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Le Magazine des internes et de l’ISNIH 27 Le Magazine des internes et de l’ISNIH 27 ϐǡ un trajet de plus de 15 minutes pour accéder à un médecin 10 . Les généralistes sont le troisième équipement le mieux réparti sur le territoire national 11 , derrière les pharmacies et les sa- lons de coiffure… et devant les boulangeries ! Et ce sont encore 20 % des nouvelles installations qui l’ont été en milieu rural en 2010, alors que les zones rurales ne capitalisent que 18 % de la population du pays 12 . Donc, s’installer à la campagne, oui, mais pas à n’importe quel prix : le jeune médecin a besoin des mêmes équipements non sanitaires que le reste de la popula- ュǡ ǯ アアϐ de services (publics) de proximité 13 (école, poste…). Le jeune médecin généraliste doit également pouvoir compter sur des équipements sanitaires appropriés, pour exercer une méde- cine de qualité : laboratoire, paramédicaux … Rendre les cam- アアϐ ǣ révèle plus un choix d’environnement de travail que de lieu d’exercice pour les nouvelles installations. Comment favoriser l’exercice en soins primaires ? La question est bien « comment encourager » et non-pas « comment contraindre ». En effet, les expériences coercitives, mêmes si elles semblent apaiser certaines tensions chez une partie de la population qui crie à l’injustice, ne sont pas des so- ϐǤ アア - sées chez d’autres pays (Allemagne, Royaume-Uni et Québec), aboutissant inexorablement à un échec, reportant le problème sur un autre volet de la prise en charge des patients, concou- rant à un enrayement partiel du système de santé 14 . En outre, n’oublions pas que le monde ambulatoire n’est pas le seul à souffrir des limites imposées par le passé ; le système hospitalier est également en crise. Nombre de jeunes méde- cins, déçus ou contraints par ce système libéral rigide s’orien- tent vers l’hôpital, qui propose de nombreuses opportunités professionnelles 15 . Les mesures à mettre en place ou à promouvoir sont donc incitatives. Certaines existent déjà, comme le CESP 16 , elles ne sont pas assez connues 17 . Sont-elles parfaites ? Tout dispositif est perfectible 18 . Et ce manque d’information concoure aussi à dissuader à l’installation 19 . En effet, un exercice serein n’est possible que s’il est correctement préparé, en toute connais- sance de causes : connaissance de ces aides, tout comme la maîtrise de l’entreprise médicale. En effet, à l’heure où tout le monde s’offusque que « les jeunes médecins ne se risquent plus à s’installer », personne ne s’étonne que ces mêmes jeunes médecins n’aient jamais reçu de formation à la gestion アǡ ǯアǡ ϐアǡ pourtant le socle de la viabilité d’un cabinet. Il faut être naïf pour croire que la seule bonne volonté d’oeuvrer pour le bien ア ϐ fonctionner une société. Alors il est temps d’intégrer une for- mation à la gestion dans les études médicales, comme dans ǯ ϐーǤ En conclusion. Mesdames et Messieurs les Députés, cette lettre ouverte est un plaidoyer. Ne cédez pas au chant des sirènes qui vous de- mandent d’imposer l’installation d’un médecin dans chaque village car ce système appartient au passé et est maintenant obsolète. Nous sommes à une croisée des chemins. Pour l’ave- nir se dessine une nouvelle organisation des soins ambula- toires où cohabiteraient salariat, libéral, maisons de santé, cabinets de groupe pluriprofessionnels et pluridisciplinaires et cabinets isolés. La solution est d’aider les jeunes et futurs médecins en dessinant un paysage où chacun pourra y trouver un mode d’exercice en adéquation tant avec les besoins des patients, qu’avec ses souhaits d’exercice et de vie personnelle. Un exercice forcé de la médecine ne peut être envisagé car sera pourvoyeur de désaffection profonde pour la profession et de la diminution de qualité des soins. 10- IRDES, Les distances d’accès aux soins en France métropolitaine au 1er janvier 2007, Rapport juin 2011 11- DREES, Comptes nationaux de la santé 2009, Séries statistiques n°149-2, septembre 2010 12- INSEE, Recensement de la population de 2006. La croissance retrouvée des espaces ruraux et des grandes villes, janvier 2009 13- Enquête nationale de l’ISNAR-IMG sur les souhaits d’exercice des internes de médecine générale en 2010 14- DREES, La régulation démographique de la profession médicale en Allemagne, en Belgique, aux États-Unis, au Québec et au Royaume-Uni, Études et résultats n°120, 2001 15- Campagne de recrutement de la FHF : www.ph-parinteret.com. 16- http://www.sante.gouv.fr/le-contrat-d-engagement-de-service-public-cesp.html. 17-Enquête nationale de l’ISNAR-IMG sur les souhaits d’exercice des internes de médecine générale en 2010 18- ア ν ͶͷͷǦͷͻͺ ͷͻ Ͷͷͷ ϔ ア ν ͶͷͶǦͽͻ Ϳ ͶͷͶ ǯ ア ア 19- Enquête nationale de l’ISNAR-IMG sur les souhaits d’exercice des internes de médecine générale en 2010 Pour l’ANEMF, Pierre HAMANN, Président. Pour l’ISNAR-IMG, Charline BOISSY, Présidente. Pour l’ISNIH, François PETITPIERRE, Président. Pour l’ISNCCA, Julien ADAM, Président. Pour ReAGJIR, Alice PERRAIN, Présidente. Pour le SNJMG, Alexandre HUSSON, Président. EMF, MANN, MG, Y, E, A, , N, ON, Le Magazine des internes et de l’ISNIH 27 RETOUR SUR LE CONGRES LES RENCONTRES DE L’ISNIH La 2 ème édition du Congrès de l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux s’est déroulé le 21 octobre 2011 au Palais Brongniart – Palais de la Bourse, il a rassemblé nombre d’entre vous, des quatre coins de la France, son thème en un mot : l’installation Pouvoir échanger et débattre sur son avenir, voici tout le challenge que les Rencontres de l’ISNIH 2011 ont su relever : objectif ambitieux, établir une relation privilégiée entre les médecins de demain et les acteurs du système de santé d’aujourd’hui. Julien, interne du nord de la France, préalablement inscrit sur le site internet du congrès, se rendait ainsi au Palais Brongniart. Toute la journée était gratuite, congrès, repas, soirée et logement. Après un passage à l’accueil, où il recevait son badge et le programme, il déambulait dans le village à la rencontre de médecins et représentants de groupe privé, public, le Conseil Général du département du Nord était là aussi tout comme des groupe de mutuelles... Bref, une clé USB et un questionnaire plus loin (en vue d’avoir son prochain congrès remboursé ou de gagner I- pad ou une montre), Julien rejoignait la première table ronde, puis enchaîna avec une session pratique « Contrats et problèmes juridiques liés à l’installation. Contrat de travail, Contrats de collabora- tion ». Julien est interne en rhumatolo- gie, en 6 ème semestre et pense à une ins- tallation en cabinet de groupe ou pour- quoi pas au sein d’une clinique privée. Entre petits fours et bavardages sur le salaire et les problèmes de Responsabi- lité Civile Professionnelle, il commence à nouer des liens. Démographie médicale, privé/publique, les échanges sont vifs, la journée se terminera par l’intervention du Pr Guy Vallencien, urologue pour qui le salut de notre profession réside main- tenant dans la délégation des tâches et l’optimisation du temps médical. Ceci ǯ Ǥ ϐǡ ー une journée bien chargée, Julien a pu approfondir ses projets avec Léa, in- terne en neurologie du Sud de la France ϐ Ǥ Tout était organisé pour plaire aux congressistes : Buffet à toute heure, des stands design, une signalétique Hi-Tech, des lieux d’échange et de rencontre. La convivialité était bien au rendez-vous. Tout était rassemblé pour créer cette proximité chère à l’ISNIH. Retrouvez tous les films, les photos du congrès sur www.rencontresisnih.fr

Retour sur le congrès les rencontres de l'isnih

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un trajet de plus de 15 minutes pour accéder à un médecin10

.

Les généralistes sont le troisième équipement le mieux réparti

sur le territoire national11

, derrière les pharmacies et les sa-

lons de coiffure… et devant les boulangeries ! Et ce sont encore

20 % des nouvelles installations qui l’ont été en milieu rural

en 2010, alors que les zones rurales ne capitalisent que 18 %

de la population du pays12

. Donc, s’installer à la campagne, oui,

mais pas à n’importe quel prix : le jeune médecin a besoin des

mêmes équipements non sanitaires que le reste de la popula-

de services (publics) de proximité13

(école, poste…). Le jeune

médecin généraliste doit également pouvoir compter sur des

équipements sanitaires appropriés, pour exercer une méde-

cine de qualité : laboratoire, paramédicaux … Rendre les cam-

révèle plus un choix d’environnement de travail que de lieu

d’exercice pour les nouvelles installations.

Comment favoriser l’exercice en soins primaires ?

La question est bien « comment encourager » et non-pas

« comment contraindre ». En effet, les expériences coercitives,

mêmes si elles semblent apaiser certaines tensions chez une

partie de la population qui crie à l’injustice, ne sont pas des so-

-

sées chez d’autres pays (Allemagne, Royaume-Uni et Québec),

aboutissant inexorablement à un échec, reportant le problème

sur un autre volet de la prise en charge des patients, concou-

rant à un enrayement partiel du système de santé14

.

En outre, n’oublions pas que le monde ambulatoire n’est pas

le seul à souffrir des limites imposées par le passé ; le système

hospitalier est également en crise. Nombre de jeunes méde-

cins, déçus ou contraints par ce système libéral rigide s’orien-

tent vers l’hôpital, qui propose de nombreuses opportunités

professionnelles15

.

Les mesures à mettre en place ou à promouvoir sont donc

incitatives. Certaines existent déjà, comme le CESP16

, elles ne

sont pas assez connues17

. Sont-elles parfaites ? Tout dispositif

est perfectible18

. Et ce manque d’information concoure aussi

à dissuader à l’installation19

. En effet, un exercice serein n’est

possible que s’il est correctement préparé, en toute connais-

sance de causes : connaissance de ces aides, tout comme la

maîtrise de l’entreprise médicale. En effet, à l’heure où tout

le monde s’offusque que « les jeunes médecins ne se risquent

plus à s’installer », personne ne s’étonne que ces mêmes

jeunes médecins n’aient jamais reçu de formation à la gestion

pourtant le socle de la viabilité d’un cabinet. Il faut être naïf

pour croire que la seule bonne volonté d’oeuvrer pour le bien

fonctionner une société. Alors il est temps d’intégrer une for-

mation à la gestion dans les études médicales, comme dans

En conclusion.

Mesdames et Messieurs les Députés, cette lettre ouverte est

un plaidoyer. Ne cédez pas au chant des sirènes qui vous de-

mandent d’imposer l’installation d’un médecin dans chaque

village car ce système appartient au passé et est maintenant

obsolète. Nous sommes à une croisée des chemins. Pour l’ave-

nir se dessine une nouvelle organisation des soins ambula-

toires où cohabiteraient salariat, libéral, maisons de santé,

cabinets de groupe pluriprofessionnels et pluridisciplinaires

et cabinets isolés. La solution est d’aider les jeunes et futurs

médecins en dessinant un paysage où chacun pourra y trouver

un mode d’exercice en adéquation tant avec les besoins des

patients, qu’avec ses souhaits d’exercice et de vie personnelle.

Un exercice forcé de la médecine ne peut être envisagé car

sera pourvoyeur de désaffection profonde pour la profession

et de la diminution de qualité des soins.

10- IRDES, Les distances d’accès aux soins en France métropolitaine au 1er janvier 2007, Rapport juin 2011 11- DREES, Comptes nationaux de la santé 2009, Séries statistiques n°149-2, septembre 2010 12- INSEE, Recensement de la population de 2006. La croissance retrouvée des espaces ruraux et des grandes villes, janvier 2009 13- Enquête nationale de l’ISNAR-IMG sur les souhaits d’exercice des internes de médecine générale en 2010 14- DREES, La régulation démographique de la profession médicale en Allemagne, en Belgique, aux États-Unis, au Québec et au Royaume-Uni, Études et résultats n°120, 2001 15- Campagne de recrutement de la FHF : www.ph-parinteret.com. 16- http://www.sante.gouv.fr/le-contrat-d-engagement-de-service-public-cesp.html. 17-Enquête nationale de l’ISNAR-IMG sur les souhaits d’exercice des internes de médecine générale en 2010 18- 19- Enquête nationale de l’ISNAR-IMG sur les souhaits d’exercice des internes de médecine générale en 2010

Pour l’ANEMF,

Pierre HAMANN,

Président.

Pour l’ISNAR-IMG,

Charline BOISSY,

Présidente.

Pour l’ISNIH,

François PETITPIERRE,

Président.

Pour l’ISNCCA,

Julien ADAM,

Président.

Pour ReAGJIR,

Alice PERRAIN,

Présidente.

Pour le SNJMG,

Alexandre HUSSON,

Président.

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RETOUR SUR LE CONGRES LES RENCONTRESDE L’ISNIH

La 2ème édition du Congrès de l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux s’est déroulé le 21 octobre 2011 au Palais Brongniart – Palais de la Bourse, il a rassemblé nombre d’entre vous, des quatre coins de la France, son thème en un mot : l’installation

Pouvoir échanger et débattre sur son avenir, voici tout le challenge que les Rencontres de l’ISNIH 2011 ont su relever : objectif ambitieux, établir une relation privilégiée

entre les médecins de demain et les acteurs du système de santé d’aujourd’hui.

Julien, interne du nord de la France,

préalablement inscrit sur le site

internet du congrès, se rendait ainsi

au Palais Brongniart. Toute la journée

était gratuite, congrès, repas, soirée

et logement. Après un passage à

l’accueil, où il recevait son badge et

le programme, il déambulait dans le

village à la rencontre de médecins et

représentants de groupe privé, public,

le Conseil Général du département du

Nord était là aussi tout comme des

groupe de mutuelles...

Bref, une clé USB et un questionnaire

plus loin (en vue d’avoir son prochain

congrès remboursé ou de gagner I-

pad ou une montre), Julien rejoignait

la première table ronde, puis enchaîna

avec une session pratique « Contrats et problèmes juridiques liés à l’installation. Contrat de travail, Contrats de collabora-tion ». Julien est interne en rhumatolo-

gie, en 6ème semestre et pense à une ins-

tallation en cabinet de groupe ou pour-

quoi pas au sein d’une clinique privée.

Entre petits fours et bavardages sur le

salaire et les problèmes de Responsabi-

lité Civile Professionnelle, il commence à

nouer des liens. Démographie médicale,

privé/publique, les échanges sont vifs, la

journée se terminera par l’intervention

du Pr Guy Vallencien, urologue pour qui

le salut de notre profession réside main-

tenant dans la délégation des tâches et

l’optimisation du temps médical. Ceci

une journée bien chargée, Julien a pu

approfondir ses projets avec Léa, in-

terne en neurologie du Sud de la France

Tout était organisé pour plaire aux congressistes : Buffet à toute heure, des stands design, une signalétique Hi-Tech, des lieux

d’échange et de rencontre. La convivialité était bien au rendez-vous. Tout était rassemblé pour créer cette proximité chère à

l’ISNIH.

Retrouvez tous les films, les photos du congrès sur www.rencontresisnih.fr

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Un programme riche

c 3 tables rondes :

d’internes, elles se sont révélées riches

en échanges et interactives grâce aux

questions de l’auditoire et aux -

chés en direct sur écran géant prove-

nant du public.

Quelle activité exercer ?Privé et public – modes d’exercices.

Cabinets ambulatoires, hospitalier,

cliniques.

Les interrogations des internes sont

nombreuses à ce sujet :

Quelle moralité déontologique dans

l’exercice libéral ? Quelle qualité des

soins ? Un patient couvert par la CMU

est-il pris en charge de la même manière

dans tous les établissements ?

Pourquoi une activité privée en hôpi-

tal public, que penser du dépassement

d’honoraires ?

Quelle activité de recherche possible en

clinique privée ?

Peut-on changer de mode d’exercice

au cours d’une carrière ? (exclusivité

d’exercice).

Quelle souplesse dans son temps et

quantité de travail ? Quelle activité choi-

sir pour privilégier une vie de famille ?

Quel salaire pour les nouveaux installés,

quelles perspectives ?

Où vais-je exercer ?Démographie médicale – où s’installer ?

Une surdensité diminue-t-elle la patien-

tèle ? Une sous-densité induit-elle une

suractivité, un isolement professionnel

et social ? A-t-elle un impact sur notre

qualité de vie ?

Quels sont les points décisifs pour le

choix d’un lieu d’exercice : l’attractivité

ou un attachement sentimental à une

ville ? La qualité de la patientèle ? L’en-

tourage médical proche ? Un souvenir

d’enfance, un rapprochement familial ?

Une rencontre inoubliable ?

Il existe sans doute autant de réponses

que de praticiens en exercice.

En zone de sous-densité médicale, faut-

il privilégier un travail en association,

en centre hospitalier, un travail partagé

cabinet-hôpital ? Comment organiser la

permanence des soins, y compris parta-

gée public-privée ?

L’isolement professionnel nuit-il à la

qualité de vie ?

Quels salaires peut-on espérer selon

les différents lieux d’exercice ? Peut-on

comparer les salaires entre les secteurs

public et privé ? Existe-t-il des mesures

dans les zones sous-denses ? Et en sec-

teur ambulatoire ?

Comment faire ?Les grands axes des interlocuteurs pour

s’installer. Dans le privé. Dans le public.

En ambulatoire.

Qui donne les modes d’emploi pour

mieux nous éclairer ?

Il n’y a probablement pas un interlocu-

teur unique.

Parmi ces acteurs, l’un s’est imposé

comme principal, incontournable, à

consulter avant de prendre une décision

sur sa carrière : l’Agence Régionale de

Santé (ARS).

C’est là tout l’objectif des Plateformes

d’Appui aux Professionnels de Santé

(PAPS) mise en place par les ARS. Leur

mission : nous guider.

Si l’ARS est donc une source d’informa-

tions indispensable, on peut également

citer le Conseil de l’Ordre des Médecins,

les Caisses Primaires d’Assurance Mala-

die (CPAM), les Observatoires Régionaux

de Santé (ORS), les Unions Régionales

des Professionnels de Santé (URPS)…

Mais encore faut-il s’assurer du carac-

tère exhaustif des analyses de chacun…

c Des conférences parallèles – courtes et très pratiques sur des aspects précis de l’installation

Contrats et problèmes juridiques liés à l’installation. Contrat de travail, Contrats de collaboration.

« La vraie vie d’un praticien libéral exerçant en établissement privé ».

Le médecin propriétaire de son outil de travail : Est-ce encore possible ?

Quelles carrières à l’hôpital public ?

Quel est le coût de la responsabilité médicale ?

Prévoyance, arrêt de travail, maladie, retraite… Le médecin sait-il aussi se couvrir ?

Contrat d’engagement de service public. CESP. Aider les jeunes pendant leurs études, et participer à la démographie médicale…

« En clinique, on ne fait pas que de la clinique ».

Médecins des villes, Médecins des champs : choisir son cadre de vie.

c les rencontres sur le village du congrès, adjacent

aux formations : des représentants de tous les

métiers qui nous attendent, groupes du privé,

tutelles, public, industrie, banques, assurances :

Tous les acteurs qui, de près ou de loin, participent

à l’installation, étaient présents, et spécialement

invités pour échanger avec les internes.

Retrouvez tous les films, les photos du congrès sur www.rencontresisnih.fr

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TÉMOIGNAGES

Quentin B. interne en anapath

As-tu été satisfait du congrès ? Moyennement.

Alors public, privé ?Plutôt privé mais encore indécis.

Qu’est-ce qui aurait pu être amélioré ?J’ai eu l’impression qu’il y avait beaucoup de langue de bois, certains débats censés être généralistes étaient franchement orientés anesthésie/chir. Ceci dit, je serais plus favorable à des échanges par pôle (clinique, biologie et autres spécialités médico-technique, plateaux lourds), d’autant plus que je suis anapath.

Qu’as-tu gardé du village des partenaires ?Beaucoup de cadeaux…

Quelle est l’intervention qui t’as le plus marquée et pourquoi ?« Sur le bilan de toute une vie les salaires privé/publics tendaient à se rapprocher », j’ai eu du mal à y croire... Surtout quand je vois le salaire moyen dans ma spé et les échelons du secteur public à côté.

As-tu été satisfaite du congrès ? Oui de manière générale, mais toutes les spés n’étaient pas « représentées », par exemple la biologie médicale, alors que le privé est bien présent dans cette spécialité !!

Alors public, privé ?-

Qu’est-ce qui aurait pu être amélioré ? Peut-être plus de spé représentées.

Qu’as-tu gardé du village des partenaires ? De beaux souvenirs : j’ai gagné un congrès de mon choix par une clinique privée, et une montre de plongée par une assurance... pourtant, ce n’était pas mon anniversaire !!!

Quelle est l’intervention qui t’as le plus marquée et pourquoi ?Je sèche.

Témoignage Harmony B. interne en biologie

As-tu été satisfait du congrès ? Oui sur au moins deux points : l’excellence de l’organisation et la motivation des intervenants.

Alors public, privé ?Justement, je pense qu’en sortant de ce congrès on parvient à transcender ce clivage et à dire qu’il y a du bon des deux cotés. Actuellement un exercice mixte me parait l’idéal. Cependant, et malgré les démentis de chaque parti, il existe encore des chasses gardés : au public une re-cherche désintéressée et des actes mal côtés novateurs et peu rémunérateurs ; au privé le prag-matisme, des revenus conséquents (quoique) et surtout une meilleure maîtrise de son temps de travail.

Qu’est-ce qui aurait pu être amélioré ? Clairement il manquait d’internes donc il faudra insister encore à fond sur la communication .

Qu’as-tu gardé du village des partenaires ? Bien adapté ; pas trop insistant et content d’être présent. Ce modèle convient bien.

Quelle est l’intervention qui t’as le plus marquée et pourquoi ?Pas une en particulier mais plutôt l’impression cette année que la langue de bois était un peu trop présente. Période pré-présidentiel ?

Témoignage Alexis D, interne en radiologie

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31Retrouvez tous les films, les photos du congrès sur www.rencontresisnih.fr

Le Congrès de l’Inter-Syndicat National des Internes des Hôpitaux

Sous le Haut Patronage des Ministères :

Du Travail, de l’Emploi et de la SantéDe l’Enseignement Supérieur

et de la Recherche

Le 21 octobre 2011Palais Brongniart – Palais de la Bourse

Yohann Renard

Interne des hôpitaux de Reims

Chirurgie Viscérale1er Vice-président