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LE SITE DE RÉFÉRENCE DES ÉQUIPEMENTS ET DES OBJETS CONNECTÉS DE LA MAISON LIRE L'ARTICLE LIRE L'INTERVIEW Un paquet de cigarette connecté… pour vous aider à arrêter ! Lowiee, une jeune start-up parisienne, et son innovation : le paquet de cigarettes connecté. Un produit prometteur dans le domaine de l’e-santé. Un capteur pour surveiller l’évolution du cancer. Une innovation médicale from USA. Au menu du jour : les objets connectés diététique. Les objets connectés à l'assault de la diététique, le panorama de ces nouvelles technologies, c'est par ici ! À VOIR AUSSI Santé connecté : quid de nos données ? Manon Aidan, 21 octobre 2015 à 11 h 10 Smarthome, objets connectés et santé, certainement un des enjeux domotiques des prochaines années. Mais dès lors qu’il s’agit de données e-santé, une pléiade d’interrogations émerge. Un sujet qu’il nous a semblé nécessaire de traiter, pour nous, pour vous, chez Hi&You. GARMIN s’associe à AUDIENS et fait entrer la protection sociale collective dans l’univers de la santé connectée. AUDIENS lance ainsi Optéo Santé, une offre de complémentaire santé collective à destination des TPE. Les 500 premiers contractants se verront bénéficier d’un objet de santé connecté signé GARMIN, le VIVOKI. Véritable assistant personnel, le VIVOKI recense le nombre de pas que vous effectuez, calcule la distance réalisée et quantifie vos dépenses caloriques : il évalue alors l’intensité de l’effort physique. Après le lancement par AXA en 2014 de Modulango (assurance individuelle pour laquelle les 1000 premiers abonnés bénéficiaient d’un trackeur connecté Withings), Optéo Santé est la seconde opération du genre à proposer un objet connecté dans une offre santé. Nul doute quant à leur multiplication dans les prochaines années, et ce via divers vecteurs (objets, capteurs intégrés au tissu de vos vêtements, implants). Outre l’évidente pertinence de l’utilité des informations récoltées pour le corps médical, plusieurs questions sur la gestion des données qu’elles contiennent sont à se poser, et ce pas plus tard qu’aujourd’hui : qu’en est-il de leur utilisation ? Où sont-elles stockées ? Qui en est le propriétaire ? Qui y a accès ? Quels risques pour le secret médical ? Le tarif de l’offre santé se verra-t-il modifié en fonction des pathologies ? Existe-t-il un label pour protéger et rassurer le consommateur ? Eléments de réponses avec Matteo MAZZERI, ingénieur électronique, spécialiste de l’éveil numérique et responsable de ILAB (Laboratoire d’expériences de solutions connectées) et Arnaud VELTEN, spécialiste intelligence économique et sécurité informatique. « La société civile doit avoir sa position partout. On a le droit de demander des comptes. » : postulat des plus basiques, mais surtout des plus importants, Arnaud VELTEN pose en ce mardi 06 octobre 2015 les fondations d’un avenir sain concernant l’utilisation des données e-santé. « Il me paraît primordial qu’il y ait une transparence : quand on évoque les IOT (NDLR : objets connectés) pour la santé, je trouve très intéressant qu’il y ait des données qui circulent, mais à condition qu’elles soient réellement bien anonymisées. » Arnaud VELTEN voit dans l’open data (qui, contrairement au big data, anonymise les données) une protection supplémentaire du consommateur : « Le big data (qui semble être une panacée) permet à partir de plusieurs éléments sans intérêt d’en conclure un dernier, intéressant. » Un risque de voir des dérives pointer quant à l’utilisation de données qui paraitraient anodines à l’utilisateur et qu’il négligerait. Mais d’ajouter : « Attention, il y a une réelle volonté de bien faire de l’humain. (…) Mais tant que ce ne sera pas une obligation par l’assurance d’assurer les données et de les sécuriser… » laisse-t-il en suspend, afin d’appuyer ses doutes quant à la solidité de la bienveillance de toutes les personnes ayant accès à ces données e-santé. Allant plus loin, Arnaud VELTEN évoque l’importance d’un « tri » de ce qui serait considéré comme une information e-santé : « Il me paraît non négociable que certaines données santé appartiennent à la personne, à sa vie privée. Imaginons qu’une personne ait une activité physique intense chaque vendredi de 17h00 à 18h00 ; cette information, sans lien direct avec un risque santé de l’utilisateur, pourrait indiquer à une tierce personne que cette activité physique n’est pas normale (relation extra-conjuguale par exemple). Le but n’étant pas ici de parler de la déontologie de la personne qui tromperait son(sa) conjoint(e), mais de tout ce qui concerne la vie privée. » Conscient de l’importance d’une base saine et réfléchie, Arnaud VELTEN ajoute: « Les IOT, c’est comme l’amiante, on en met partout sans trop se rendre compte de ce que ça va faire, et au moment où il va falloir désamianter… On ne se pose pas assez de questions.(…) On travaille avec Matteo MAZZERI une labellisation des objets connectés, avec un système de sémaphores (NDLR feux rouge-orange-vert). On a des réflexions sur où ça passe et comment ça va se passer. » Tête pensante de ILAB, laboratoire d’expériences de systèmes connectés, Matteo MAZZERI nous invite au réveil quant à la responsabilité individuelle : « Ce qui est important, c’est que chacun soit conscient du moment qu’on est en train de vivre, qui est un changement profond. On ne peut plus se permettre d’être totalement ignorant de cet impact qui est de plus en plus fort. Au fur et à mesure que le digital se matérialise, le virtuel sort de l’ordinateur, rentre dans la vie et a un impact physique, potentiellement vital. » En effet, plus il y aura d’objets connectés, plus le piratage de ces objets connectés représentera un risque pour l’utilisateur. Mais loin d’être pessimiste, Matteo MAZZERI propose au contraire une vision bienveillante de l’exploitation de ces données, et ce au travers d’un système préventif participatif plus rassurant, davantage contrôlé par l’utilisateur : « On imagine que j’ai tous les capteurs que je veux sur moi. Ces capteurs génèrent des données sur ce que je fais, ce que je respire etc, mais c’est moi qui décide, selon des paramètres, qui, quand, quoi, pourquoi, va pouvoir obtenir mes données.(…) C’est redonner ainsi la responsabilité à chaque individu tout en pouvant avoir le bénéfice de chacun ; cela crée un système vertueux. » Une protection responsabilisante pour l’utilisateur qui exit immédiatement la crainte d’abus de la part d’un tiers. Matteo MAZZERI évoque également la nécessité d’une limitation au strict minimum de l’action de chaque objet connecté, permettant de minimiser les risques : « Disons que j’invente un coupe- ongle connecté. Si le coupe-ongle est connecté, il a aussi la possibilité de faire un virement bancaire ; je dois alors peut-être remettre en question la nécessité de ces liens. » Des questionnements donc, qui se veulent globaux, sereins et sécurisants. Cette vision d’un idéal de cohabitation entre l’humain et les objets connectés l’a amené, aux côtés de personnes comme Arnaud VELTEN, à plancher sur l’établissement d’un label des objets connectés, ouvert et global, drainant ainsi le plus largement possible les personnes ayant la même sensibilité afin de créer un système sain. « Nous travaillons avec un réseau assez varié, du monde entier. On est en train de mettre en place un manifeste qui pose les bases, on essaye de rassembler toutes les initiatives qui existent pour créer une force commune. » Une initiative encore à l’état de projet qui ne demande qu’à devenir réalité, aidant en outre à asseoir dans la conscience populaire l’importance des enjeux du développement des systèmes connectés dans notre quotidien. A la question « quels objets connectés santé utilisez-vous ? » Matteo répond simplement : « Aucun. Parce qu’aujourd’hui, il n’existe pas encore de législation formelle. Je n’ai pas de réponse sur comment les données générées par les objets connectés santé sont utilisées. » Le label sur lequel travaillent Matteo MAZZERI et Arnaud VELTEN se voit être un premier véritable élément de réponse, aujourd’hui nécessaire, face à l’inertie des développements des objets (systèmes) connectés : un sceau servant à la fois à rassurer les utilisateurs, à sécuriser les données mais également à contrôler qualité et éthique des fabrications. Pour entrer en contact avec Arnaud et Matteo : Matteo MAZZERI : http://matteo.mazzeri.net/fr et http://i14b.com Arnaud VELTEN : www.business-commando.com et @bizcom Commentaires Nom* Email* (confidentiel) Commentaire Je déclare avoir pris connaissance et avoir approuvé la Charte de modération et j’accepte que ma réaction soit publiée sur le site Home intelligence & You SÉCURITÉ CONNECTÉE On a testé pour vous le capteur Air Mentor Découvrez Air Mentor le capteur d’air intérieur en temps réel, qui détecte la plupart des polluants du foyer. CONFORT ET ÉCONOMIE D'ÉNERGIE Christophe Bresson, Responsable communication de Philips Lighting France Lumière sur... Philips Lighting France. Une initiative de A PROPOS GLOSSAIRE PARTENAIRES CONTACT DONNÉES PERSONNELLES MENTIONS LÉGALES Tous droits réservés sur les contenus du site Accueil Objets connectés Santé connectée Santé connecté : quid de nos données ? 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Somfy : Santé connecté : quid de nos données ? ( Objets connectés , Santé connectée )

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Santé connecté : quid de nos données ?Manon Aidan, 21 octobre 2015 à 11 h 10

Smarthome, objets connectés et santé, certainement un des enjeux domotiques desprochaines années. Mais dès lors qu’il s’agit de données e-santé, une pléiaded’interrogations émerge. Un sujet qu’il nous a semblé nécessaire de traiter, pour nous,pour vous, chez Hi&You.

GARMIN s’associe à AUDIENS et fait entrer la protection sociale collective dans l’univers de la santéconnectée. AUDIENS lance ainsi Optéo Santé, une offre de complémentaire santé collective àdestination des TPE. Les 500 premiers contractants se verront bénéficier d’un objet de santéconnecté signé GARMIN, le VIVOKI. Véritable assistant personnel, le VIVOKI recense le nombre depas que vous effectuez, calcule la distance réalisée et quantifie vos dépenses caloriques : il évaluealors l’intensité de l’effort physique.Après le lancement par AXA en 2014 de Modulango (assurance individuelle pour laquelle les 1000premiers abonnés bénéficiaient d’un trackeur connecté Withings), Optéo Santé est la secondeopération du genre à proposer un objet connecté dans une offre santé. Nul doute quant à leurmultiplication dans les prochaines années, et ce via divers vecteurs (objets, capteurs intégrés autissu de vos vêtements, implants). Outre l’évidente pertinence de l’utilité des informations récoltées pour le corps médical, plusieursquestions sur la gestion des données qu’elles contiennent sont à se poser, et ce pas plus tardqu’aujourd’hui : qu’en est-il de leur utilisation ? Où sont-elles stockées ? Qui en est le propriétaire ?Qui y a accès ? Quels risques pour le secret médical ? Le tarif de l’offre santé se verra-t-il modifiéen fonction des pathologies ? Existe-t-il un label pour protéger et rassurer le consommateur ?Eléments de réponses avec Matteo MAZZERI, ingénieur électronique, spécialiste de l’éveilnumérique et responsable de ILAB (Laboratoire d’expériences de solutions connectées) et ArnaudVELTEN, spécialiste intelligence économique et sécurité informatique. « La société civile doit avoir sa position partout. On a le droit de demander des comptes. » :postulat des plus basiques, mais surtout des plus importants, Arnaud VELTEN pose en ce mardi 06octobre 2015 les fondations d’un avenir sain concernant l’utilisation des données e-santé.

« Il me paraît primordial qu’il y ait une transparence : quand on évoque les IOT (NDLR : objetsconnectés) pour la santé, je trouve très intéressant qu’il y ait des données qui circulent, mais àcondition qu’elles soient réellement bien anonymisées. » Arnaud VELTEN voit dans l’open data (qui,contrairement au big data, anonymise les données) une protection supplémentaire duconsommateur : « Le big data (qui semble être une panacée) permet à partir de plusieurs élémentssans intérêt d’en conclure un dernier, intéressant. » Un risque de voir des dérives pointer quant àl’utilisation de données qui paraitraient anodines à l’utilisateur et qu’il négligerait. Mais d’ajouter :« Attention, il y a une réelle volonté de bien faire de l’humain. (…) Mais tant que ce ne sera pasune obligation par l’assurance d’assurer les données et de les sécuriser… » laisse-t-il en suspend,afin d’appuyer ses doutes quant à la solidité de la bienveillance de toutes les personnes ayant accèsà ces données e-santé. Allant plus loin, Arnaud VELTEN évoque l’importance d’un « tri » de ce qui serait considéré commeune information e-santé : « Il me paraît non négociable que certaines données santé appartiennentà la personne, à sa vie privée. Imaginons qu’une personne ait une activité physique intense chaquevendredi de 17h00 à 18h00 ; cette information, sans lien direct avec un risque santé del’utilisateur, pourrait indiquer à une tierce personne que cette activité physique n’est pas normale(relation extra-conjuguale par exemple). Le but n’étant pas ici de parler de la déontologie de lapersonne qui tromperait son(sa) conjoint(e), mais de tout ce qui concerne la vie privée. » Conscient de l’importance d’une base saine et réfléchie, Arnaud VELTEN ajoute: « Les IOT, c’estcomme l’amiante, on en met partout sans trop se rendre compte de ce que ça va faire, et aumoment où il va falloir désamianter… On ne se pose pas assez de questions.(…) On travaille avecMatteo MAZZERI une labellisation des objets connectés, avec un système de sémaphores (NDLRfeux rouge-orange-vert). On a des réflexions sur où ça passe et comment ça va se passer. »

Tête pensante de ILAB, laboratoire d’expériences de systèmes connectés, Matteo MAZZERI nousinvite au réveil quant à la responsabilité individuelle : « Ce qui est important, c’est que chacun soitconscient du moment qu’on est en train de vivre, qui est un changement profond. On ne peut plusse permettre d’être totalement ignorant de cet impact qui est de plus en plus fort. Au fur et àmesure que le digital se matérialise, le virtuel sort de l’ordinateur, rentre dans la vie et a un impactphysique, potentiellement vital. » En effet, plus il y aura d’objets connectés, plus le piratage de cesobjets connectés représentera un risque pour l’utilisateur. Mais loin d’être pessimiste, Matteo MAZZERI propose au contraire une vision bienveillante del’exploitation de ces données, et ce au travers d’un système préventif participatif plus rassurant,davantage contrôlé par l’utilisateur : « On imagine que j’ai tous les capteurs que je veux sur moi.Ces capteurs génèrent des données sur ce que je fais, ce que je respire etc, mais c’est moi quidécide, selon des paramètres, qui, quand, quoi, pourquoi, va pouvoir obtenir mes données.(…)C’est redonner ainsi la responsabilité à chaque individu tout en pouvant avoir le bénéfice dechacun ; cela crée un système vertueux. » Une protection responsabilisante pour l’utilisateur quiexit immédiatement la crainte d’abus de la part d’un tiers. Matteo MAZZERI évoque également la nécessité d’une limitation au strict minimum de l’action dechaque objet connecté, permettant de minimiser les risques : « Disons que j’invente un coupe-ongle connecté. Si le coupe-ongle est connecté, il a aussi la possibilité de faire un virementbancaire ; je dois alors peut-être remettre en question la nécessité de ces liens. » Desquestionnements donc, qui se veulent globaux, sereins et sécurisants. Cette vision d’un idéal de cohabitation entre l’humain et les objets connectés l’a amené, aux côtésde personnes comme Arnaud VELTEN, à plancher sur l’établissement d’un label des objetsconnectés, ouvert et global, drainant ainsi le plus largement possible les personnes ayant la mêmesensibilité afin de créer un système sain. « Nous travaillons avec un réseau assez varié, du mondeentier. On est en train de mettre en place un manifeste qui pose les bases, on essaye derassembler toutes les initiatives qui existent pour créer une force commune. »Une initiative encore à l’état de projet qui ne demande qu’à devenir réalité, aidant en outre àasseoir dans la conscience populaire l’importance des enjeux du développement des systèmesconnectés dans notre quotidien.A la question « quels objets connectés santé utilisez-vous ? » Matteo répond simplement : « Aucun.Parce qu’aujourd’hui, il n’existe pas encore de législation formelle. Je n’ai pas de réponse surcomment les données générées par les objets connectés santé sont utilisées. » Le label sur lequel travaillent Matteo MAZZERI et Arnaud VELTEN se voit être un premier véritableélément de réponse, aujourd’hui nécessaire, face à l’inertie des développements des objets(systèmes) connectés : un sceau servant à la fois à rassurer les utilisateurs, à sécuriser lesdonnées mais également à contrôler qualité et éthique des fabrications. Pour entrer en contact avec Arnaud et Matteo :Matteo MAZZERI : http://matteo.mazzeri.net/fr et http://i14b.comArnaud VELTEN : www.business-commando.com et @bizcom

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