30
Systeme nerveux peripherique

Systeme nerveux peripherique

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Systeme nerveux peripherique

Systeme nerveux peripherique

Page 2: Systeme nerveux peripherique

Vue générale d’un ganglion

• Cette coupe a été réalisée au niveau d'un ganglion de la chaîne sympathique de l'homme. Dans la partie centrale dilatée, nous y rechercherons les cellules ganglionnaires fléchées en 1. Ce sont des cellules nerveuses multipolaires, caractéristiques du système nerveux périphérique. Elles sont de très grande taille et donc déjà repérables à petit grossissement. En 2, les prolongements de ces cellules forment un nerf.

Page 3: Systeme nerveux peripherique

Cellules ganglionnaires

• Comme la plupart des neurones, les cellules ganglionnaires sont de grosses cellules, avec en 1, un noyau globuleux où ressort un gros nucléole. Ce noyau peut être central ou excentrique. Le cytoplasme riche en blocs de Nissl, est basophile. On y voit souvent, en 2, des pigments jaunâtres de lipofuschine.

Page 4: Systeme nerveux peripherique

Cellules ganglionnaires

• Nous voyons mleux : en 1 le gros nucléole ; en 2 les blocs de Nissl ; en 3, la lipofuschine ; en 4, les nombreux prolongements de cette cellule multipolaire. A proximité des cellules ganglionnaires, la plupart de ces prolongements, fléchés en 5 sont amyélinisés. Chaque cellule ganglionnaire est entourée, en 6 de petites cellules satellites.

Page 5: Systeme nerveux peripherique

Cellules ganglionnaires • Une imprégnation

argentique souligne les neurofibrilles et ainsi, l'aspect multipolaire de ces cellules. Chaque cellule est entourée d'une fine capsule conjonctive, fléchée en 1, ici légèrement rétractée. Grâce à cet artéfact, on peut localiser les cellules satellites, en 2, entre le corps cellulaire et la capsule. En 3, sont fléchées des fibres nerveuses amyélinisées schwanniennes.

Page 6: Systeme nerveux peripherique

Cellules ganglionnaires faussement unipolaires

• Dans le ganglion rachidien, on observe des cellules ganglionnaires faussement unipolaires. Du corps cellulaire, s'échappe en 1 un prolongement unique. Toutefois, il s'agit de deux prolongements accolés: axone et dendrite qui se sépareront à la perpendiculaire après un court trajet, donnant l'image d'un "T". On les appelle donc cellules en T. En 2, la section passe en dehors de ce prolongement.

Page 7: Systeme nerveux peripherique

Plexus ganglionnaire

• De petits plexus ganglionnaires s'observent dans de nombreux organes. Ici, dans le système digestif, nous reconnaissons en 1 des cellules ganglionnaires. Leur noyau excentrique presente un nucléole très évident. Le cytoplasme est basophile. En 2, sont fléchées des cellules satellites. Ces plexus nerveux s'observent entre les deux couches musculaires. Nous voyons en 3 du muscle lisse et en 4, strié squelettique.

Page 8: Systeme nerveux peripherique

Nerf à proximité d'un ganglion• En 1 est fléchée une cellule

ganglionnaire. Les prolongements de ces cellules multipolaires se regroupent à proximité du ganglion pour former un nerf, noté en 2. Tout près des ganglions, la majorité des fibres nerveuses sont amyelinisées. Elles sont schwanniennes comme toutes les fibres du système nerveux périphérique.

Page 9: Systeme nerveux peripherique

Fibres nerveuses amyélinisées schwanniennes en coupe longitudinale

.• Les fibres nerveuses amyélinisées schwanniennes, fléchées en 1, apparaissent comme de fins rubans cytoplasmiques rosés, à aspect ondulé et au diamètre régulier. Elles sont séparées par du tissu conjonctif, fléché en 2, et appelé endonèvre. Parmi les noyaux cellulaires qui les entourent, en 3, optiquement il est difficile de préciser s'ils sont schwanniens ou fibroblastiques.

Page 10: Systeme nerveux peripherique

• En coupe longitudinale, les nerfs donnent souvent cet aspect ondulé en vagues, très caractéristique. Parmi les nombreuses fibres amyélinisées schwanniennes, fléchées en 1, nous voyons en 2 quelques fibres nerveuses entourées d'un manchon blanc. Ce sont des fibres myélinisées schwanniennes. La partie lipidique de la gaine de myéline est dissoute.

Page 11: Systeme nerveux peripherique

Fibres nerveuses amyélinisées schwanniennes

• Une imprégnation argentique met en évidence les cylindraxes de plusieurs fibres nerveuses amyélinisées schwanniennes.

Page 12: Systeme nerveux peripherique

Nerf en coupe transversale. Nomenclature du tissu conjonctif.

• Les fibres nerveuses se disposent en faisceaux. Plusieurs faisceaux peuvent se regrouper pour constituer un nerf plus important. En 1, nous localisons l'endonèvre. Chaque faisceau est entouré, en 2, par une gaine conjonctive lamellaire, appelée périnèvre. L'ensemble des faisceaux est maintenu par du conjonctif noté en 3 et appelé épinèvre, riche en vaisseaux sanguins fléchés en 4

Page 13: Systeme nerveux peripherique

Fibres nerveuses myélinisées schwanniennes en coupe longitudinale

.• Détaillons les fibres nerveuses myélinisées schwanniennes. En 1, la gaine de myéline est un manchon formé de l'accolement de membranes schwanniennes. Elle entoure le cylindraxe fléché en 2. Dans les préparations ordinaires, la composante lipidique de la gaine est dissoute par des solvants tels que les alcools. Le support protéique subsiste. On le voit en 3. C'est le réseau de neurokératine qui forme un grillage rosé.

Page 14: Systeme nerveux peripherique

Fibre nerveuse myélinisée schwannienne. Noeud de Ranvier.

• La gaine de myéline n'est pas continue. Elle est régulièrement interrompue au niveau de contact de deux cellules de Schwann en 1. Elle forme les étranglements annulaires de Ranvier. Le cylindraxe, fléché en 2, n'est pas interrompu. On observe, en 3 le réseau de neurokératine, en 4 le cytoplasme schwannien externe et en 5 l'endonèvre.

Page 15: Systeme nerveux peripherique

Incisures de Schmidt-Lanterman

• Dans la gaine de myéline, on peut observer, en 1, des incisures de Schmidt-Lanterman. Il s'agit de défauts dans l'accolement des membranes schwanniennes. Une coulée cytoplasmique reste emprisonnée entre deux membranes. Ce cytoplasme schwannien s'enroule en spirale, ce qui donne ces images en tête de flèches. En 2, est fléchée une fibre arnyélinisée schwannienne.

Page 16: Systeme nerveux peripherique

Cylindraxes

• Une imprégnation argentique met en évidence les cylindraxes qui, rappelons-le, sont les prolongements des cellules nerveuses. En 1, est fléché le cylindraxe d'une fibre myélinisée. En 2, celui d'une fibre amyélinisée. On voit, en 3, les images en tête de flèche des incisures de Schmidt-Lanterman.

Page 17: Systeme nerveux peripherique

Fibres nerveuses myélinisée schwanniennes en coupe transversale.• En coupe transversale, nous

voyons en 1, une fibre myélinisée. Son cylindraxe est le point rouge central. Il est entouré d'une gaine de myéline cerclée d'un mince anneau rosé qui représente le cytoplasme schwannien externe. Le cylindraxe est souvent abîmé par artéfact. Il peut éclater en un petit anneau, comme en 2, ou même disparaître entièrement, comme en 3.

Page 18: Systeme nerveux peripherique

Fibres nerveuses myélinisées schwanniennes et fibres nerveuses amyélinisées schwanniennes en coupe transversale.

• Par la méthode d'imprégnation argentique, on distingue bien : en 1, une fibre nerveuse myélinisée schwannienne. Le cylindraxe noir est unique et souvent déplacé latéralement. La gaine cytoplasmique externe est la gaine de Schwann. En 2, au niveau d'une fibre amyélinisée schwannienne, plusieurs cylindraxes sont engainés dans le cytoplasme d'une seule cellule de Schwann.

Page 19: Systeme nerveux peripherique

Fibre nerveuse amyélinisée schwannienne.

• Une fibre nerveuse amyélinisée schwannienne contient plusieurs cylindraxes, notés en 1, logés en périphérie de la cellule de Schwann, dans une invagination de sa membrane plasmique. En 2, nous voyons le noyau de cette cellule de Schwann. On appelle gaine de Henle, en 3, la lame basale qui entoure la cellule de Schwann.

Page 20: Systeme nerveux peripherique

Fibre nerveuse myélinisée schwannienne et fibre nerveuse amyélinisée schwannienne en coupe transversale.

• Une fibre nerveuse myélinisée schwannienne ne contient, en 1, qu'un seul cylindraxe entouré, en 2, de la gaine de myéline dense aux électrons. Elle provient de l'enroulement de la membrane plasmique d'une cellule de Schwann. En 3, se situe le noyau schwannien. Nous voyons en 4, une fibre amyélinisée dont l'incidence de coupe passe en dehors du noyau schwannien.

Page 21: Systeme nerveux peripherique

Ultrastructure de la gaine de myéline

• Le cylindraxe d'une cellule nerveuse contient, en 1, des mitochondries souvent mal conservées, en 2, des microtubules appelés neurotubules, en 3, des microfilaments ou neurofilaments. On appelle mésaxone externe, en 4, le début de l'enroulement des membranes qui constituent la gaine de myéline. En 5 est fléché le mesaxone interne qui représente la fin de l'enroulement.

Page 22: Systeme nerveux peripherique

Petit nerf en coupe transversale. Endonèvre et périnèvre.

• Nous observons un tout petit nerf constitué de fibres nerveuses myélinisées schwanniennes, en 1, cheminant au côté de fibres nerveuses amyélinisées schwannienes en 2. En 3, le tissu conjonctif qui les sépare porte le nom d'endonèvre. Le périnèvre est un tissu conjonctif lamellaire où alternent en 4, des fibroblastes et, en 5, des fibres conjonctives.

Page 23: Systeme nerveux peripherique

Petit nerf en coupe transversale. Endonèvre et périnèvre.

• Au niveau du noeud de Ranvier, la gaine de myéline disparaît. Les lignes denses, fléchées en 1 s'infléchissent vers le cylindraxe noté en 2 et se dilatent en renflements piriformes, en 3. Nous observons en 4 une masse cytoplasmique emprisonnée dans la gaine de myéline. C'est une incisure de Schmidt-Lanterman.

Page 24: Systeme nerveux peripherique

Noeud de Ranvier

• Sur un détail du noeud de Ranvier, nous situons en 1 le cylindraxe, en 2, le tissu conjonctif de l'endonèvre. L'amenuisement de la gaine de myéline commence par la séparation des membranes les plus internes par rapport au cylindraxe, en 1 sur cette image et se terminera par le décollement des plus externes, en 2.

Page 25: Systeme nerveux peripherique

Corpuscles Sensoriels

Page 26: Systeme nerveux peripherique

Corpuscule de Wagner-Meissner

• Parmi les terminaisons nerveuses, nous étudierons notamment les Wagner-Meissner, qui se situent dans les papilles dermiques de la peau. Ces terminaisons sensitives encapsulées se reconnaissent à leur forme générale ovoïde. Elles sont plus claires que le conjonctif avoisinant.

Page 27: Systeme nerveux peripherique

Corpuscule de Vater-Pacini

• Les corpuscules de Vater-Pacini, fléchés en 1, se recherchent dans l'hypoderme de la peau face palmaire. Ils se reconnaissent à leur allure générale en bulbe d'oignon. En 2, on observe les lobules graisseux caractéristiques de l'hypoderme. C'est là aussi que cheminent les nerfs, dont un est fléché en 3 en coupe transversale.

Page 28: Systeme nerveux peripherique

Corpuscule de Vater-Pacini • A plus fort grossissement, le

Vater Pacini montre en son centre, en 1, une terminaison nerveuse. Elle est entourée par une impressionnante capsule conjonctive formée de tissu conjonctif lamellaire. Cette capsule peut atteindre 1 à 5 mm d'épaisseur. On y voit une alternance de fibres conjonctives, en 2, et de fibroblastes, en 3.

Page 29: Systeme nerveux peripherique

Jonction neuro-musculaire

• Nous situons en 1 une cellule musculaire striée squelettique. En 2, les cylindraxes d'un petit nerf sont soulignés par une imprégnation argentique. Une fibre nerveuse se ramifie et se renfle à chaque extrémité en petits boutons terminaux, fléchés en 3, qui s'enfoncent dans la cellule musculaire. A cet endroit, on observe en 4 un rassemblement des noyaux musculaires.

Page 30: Systeme nerveux peripherique

Boutons synaptiques• Sur ce diaphragme de rat,

on a appliqué la technique des cholinestérases pour mettre en évidence les neurotransmetteurs présents dans les boutons synaptiques. Les dépôts de sulfure de cuivre, en jaune foncé, localisent les godets de l'appareil sous-neural d'une jonction neuro-musculaire.