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carole-lopez
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Moquée, qualifiée d’effet de mode, mais surtout incomprise faute de savoir à quoi correspond
exactement cette nouvelle fonction au sein de l’entreprise agile, le Chief happiness officer (CHO) ou
Responsable du bonheur rompt avec l’apanage des hauts responsables d’une entreprise. Longtemps
réserver à l’élite, les avantages proposés aux cadres dirigeants afin de faciliter leur quotidien (voiture de
fonction, conciergerie VIP, assistant personnel …) valorisaient une fonction plus qu’un moyen d’accroitre
la performance de l’individu via son épanouissement dans l’entreprise.
Aujourd’hui, le modèle ultra collaboratif des startups bouscule les codes des relations humaines au sein
de l’entreprise et de la relation au travail en général.
CHO ?
Happiness Chief Officer ? Responsable du bonheur ?
Signe d’une transformation du fonctionnement en entreprise
Exit les rapports hiérarchiques rigides où seule la communication descendante régnait ! Bienvenue au
chef d’entreprise qui réunit une équipe autour de valeurs partagées et d’un projet commun en constante
évolution.
Connaissant la résistante aux changements de l’être humain, comment arriver à avancer en fédérant
systématiquement ses salariés ?
D’abord, par le dialogue et l’échange « horizontal » en adoptant un traitement d’égal à égal entre tous les
salariés de l’entreprise. Outre la bienveillance et la volonté de perfectionnement collectif pour mener à
bien le projet, il s’agit aussi de trouver le cadre propice pour stimuler et mettre les salariés à l’aise en
réduire au maximum les facteurs de stress et d’inconfort. Ceci constitue la première mission d’un CHO.
Comme tout n’est jamais tout blanc ou tout noir, il faut pouvoir identifier et gérer les conflits naissants,
sous peine de mettre en péril la startup ou son attractivité pour ses futurs investisseurs. Le challenge du
CHO est de maintenir la cohésion d’équipe à court et long terme.
Innover ou mourir
Autre caractéristique des startups : leur capacité à innover. Si je vous dis « slasher »,
cela vous parle ? Non ? Eh bien, c’est la capacité de faire de grands écarts
intellectuels en très peu de temps, d’avoir une telle ouverture d’esprit que, sans se
perdre, on peut mettre en forme plusieurs actions ou idées à la chaîne.
Là encore, le CHO va créer des événements, provoquer les rencontres pour optimiser
les synergies et cultiver un terrain favorable à la créativité.
Souplesse et efficacité
Enfin, le CHO doit être le gardien du temple : la grande liberté de travail laisser aux
salariés (télé travail, équilibre vie privée / vie pro, organisation autonome de son temps
de travail) impose la plus grande organisation des plannings ainsi qu’une maîtrise
sans faille de tous les aspects administratifs de l’entreprise, sans que cela génère une
usine à gaz.
Ainsi, sous un terme qui prête à sourire, la fonction du chief happiness officer n’a rien d’une farce et
s’apparente au rôle d’un chef d’orchestre. Il s’agit de mettre au diapason une équipe motivée et
motivante qui va vivre une aventure qui peut révolutionner le monde … qui change, en tous cas, la donne
dans le monde du travail.
Inventivité, agilité, empathie et diplomatie sont de rigueur pour ce poste à forte valeur humaine ajoutée !