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Conférence IE-Club jeudi 19 septembre 2013 18h30 1 >> Introduction par Claire-Ariane BERNERON Analyste à la direction de la stratégie du groupe La Poste Le principal objet de cette rencontre, organisée par l’IE-Club, consistait à démontrer dans quelle mesure l’investissement des grands groupes peut être une source de financement utile pour les start-ups. La présence de corporates et de start-ups venus en nombre à cette occasion a également constitué une excellente opportunité de mieux appréhender les avantages issus de cette collaboration, entre start-ups innovantes désireuses de se développer et grands groupes souhaitant renforcer leur stratégie d'innovation, en s'appuyant sur les solutions qu'elles leurs offrent.

Compte-rendu événement "corporate finance" 2013

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Compte-rendu de l'événement IE-Club "Le corporate venture : accélérateur de la croissance des PME" du 19 septembre 2013

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Conférence IE-Club – jeudi 19 septembre 2013 – 18h30 1

>> Introduction par Claire-Ariane BERNERON

– Analyste à la direction de la stratégie du groupe La Poste

Le principal objet de cette rencontre, organisée par l’IE-Club, consistait à démontrer dans

quelle mesure l’investissement des grands groupes peut être une source de financement utile

pour les start-ups.

La présence de corporates et de start-ups venus en nombre à cette occasion a également

constitué une excellente opportunité de mieux appréhender les avantages issus de cette

collaboration, entre start-ups innovantes désireuses de se développer et grands groupes

souhaitant renforcer leur stratégie d'innovation, en s'appuyant sur les solutions qu'elles leurs

offrent.

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>> Isabelle VEIL – Experte du financement des PME au sein du pôle Systematic,

Auteur de l’étude Les Echos : « Le marché français du Corporate Venture »

Isabelle VEIL a dressé le portrait du corporate venture en évoquant son panorama mondial

ainsi que ses évolutions depuis 40 ans, puis en dépeignant la réalité française.

C'est en 2009, qu'Isabelle VEIL perçoit l’intérêt que les grands groupes développent à l'égard

du corporate venture, qui offre ,des opportunités d'investissements minoritaires adaptées aux

industriels.

L'univers du Capital Investissement voit dès lors des stratégies diverses se mettre en place.

Certains grands groupes se dotent de structures d’investissements, d’autres font de la gestion

d’écosystème. Ils peuvent confier le budget à une filiale interne ou au contraire le déléguer à

une structure réglementée. De même, ils ont le choix de réaliser leurs investissements via des

structures dédiées ou des filiales opérationnelles.

En partenariat avec PME Finance et Les Echos, Isabelle VEIL a publié une étude sur le

marché français du corporate venture rassemblant 23 profils de grands groupes. L’ouvrage

constitue aujourd'hui un outil de travail couvrant les principaux secteurs d’investissement du

corporate venture : IT, Media, Telecom, Energie.

Aux Etats-Unis, les industriels créent leur première structure d’investissement dans les années

1960, au vu des premiers succès financiers des fonds de la Silicon Valley, notamment dans

l’électronique, les semi conducteurs, et la santé.

Déjà en 1969, 25% des 500 plus grandes sociétés mondiales disposaient de leur structure

d’investissement. Elles se créent ainsi un accès privilégié aux nouvelles technologies, en

investissant dans des entreprises de pointe nouvellement créées.

En 1999 les investissements des programmes américains de corporate venture s’élèvent à plus

de 6 milliards de dollars.

Quand la bulle Internet éclate, les initiatives deviennent prudentes, jusqu’en 2008.

C'est dans ce contexte qu'en 2005 sont créés en France les pôles de compétitivité, qui

réunissent grands groupes, PME et laboratoires de recherche pour travailler sur des projets de

recherche et développement communs et mettent sur le marché de nouvelles innovations.

En quelques mois, entre 2011 et 2012, plus de 300 millions d’euros sont alloués par les

industriels français aux investissements minoritaires, bien qu’encore aujourd’hui personne

n’ait vraiment oublié la débâcle de 2001.

Les contacts avec les start-ups enrichissent les grands groupes, via l’innovation ouverte et les

stratégies d’alliances. Les grands groupes y voient l’opportunité de mettre en œuvre une veille

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technologique, l’accélération du processus d’innovation, la possibilité de s’initier au capital

investissement et éventuellement de préparer les opportunités de fusions-acquisitions. Quant à

elles, les start-ups et PME innovantes y trouvent bien sûr un apport financier, une expertise

sectorielle, opérationnelle et technologique, des opportunités de synergie commerciale,

l’accès à un réseau et enfin l’obtention d’un label.

>> Stéphane DISTINGUIN – Fondateur de Digitick, Fondateur et CEO de faberNovel,

Président du pôle de compétitivité Cap Digital

Le corporate venture est un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la scène. La

chaîne du financement a considérablement évolué en une décennie à peine. Alors que

beaucoup d’entrepreneurs déclaraient avoir des difficultés à trouver du financement

d’amorçage, aujourd’hui davantage d’acteurs y prennent part.

Par ailleurs, sur ce même laps de temps, le prix du lancement d’une start-up s’est nettement

amoindri, ce qui octroie bien plus de valeur à l’accélération et à la capacité

d’accompagnement.

Toutefois, de nombreux points d’améliorations doivent être rapidement considérés. Certes, les

corporates investissent davantage dans les start-ups que par le passé, offrant une aide

précieuse dans leur phase d’amorçage, toutefois les « exits » sont encore trop délaissés.

Investir dans les start-ups ne suffit pas à favoriser son évolution au sein de l’écosystème, les

grands groupes français doivent davantage recourir à leur rachat.

En sus de ces évolutions, de nouveaux types de financement ont émergé, comme le kick start,

ou encore les modèles de plateforme.

Il est important de garder à l’esprit que les first funds ont besoin de la confiance des grands

groupes, car même ceux qui sont dotés d’une approche industrielle et innovante ne

parviennent pas toujours à convaincre, et ce à la faveur d’équipes qui ont déjà fait leurs

preuves.

>> Intervention de la salle :

1. « Comment les pôles de compétitivité peuvent aider les grands groupes à se

rapprocher des start-ups ? »

2. « Paris, capitale start-up, ce peut être un accélérateur ? »

3. « Vous avez indiqué que les corporates étaient de retour…Pourquoi étaient-ils partis

dans un premier temps ? »

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>> Stéphane DISTINGUIN :

1. Le rapprochement peut s’opérer essentiellement au travers des projets et évènements. Les

projets doivent être structurants, typiquement des projets de recherche. L’objectif du pôle

consiste dès lors à animer des appels à projets, qui pour la plupart sont financés et permettent

d’obtenir des subventions. L’évènementiel constitue une autre phase essentielle, un pôle se

doit de rassembler, à l’instar de ce qui a été organisé à l’occasion de cette conférence. Un

autre aspect non négligeable repose sur la mise à disposition d’informations et de formations.

2. Paris est de toute évidence une « mégapole start-ups », parce qu’à la différence de la

plupart des grands pays du G8, La France concentre beaucoup plus de puissance économique

au sein de sa capitale.

On peut aujourd’hui évoquer plusieurs générations de start-ups qui ont éclos à Paris et

pourvues maintenant d’un porte étendard avec la société Critéo qui va s’introduire

prochainement en bourse aux Etats-Unis.

« Je crois qu’on a tout ce qu’il faut aujourd’hui pour dire qu’effectivement on a de très belles

start-ups, et sans doute mieux qu’ailleurs en Europe ».

3. Stéphane DISTINGUIN estime que le rythme du venture est relativement long. Il est

difficile de faire ses preuves sur 10 années, ce qui correspond à la durée de vie d’un fond.

Cela requiert une direction qui soutienne les décisions préalablement prises, s’avérant

particulièrement difficile à maintenir sur le très long terme. De surcroît, il fut particulièrement

ardu de maintenir la première vague de ventures établie dans le cadre de la bulle Internet, où

la réussite fût davantage nuancée en raison d’une conjoncture moins propice qu’aujourd’hui

dans ce secteur.

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>> Dominique AGRECH : Table ronde - Le corporate venture : Quelles sont les recettes du succès ?

Avec la participation de Jean-Marc BALLY, Aster Capital - Jean FERRE, Microsoft France - Fabienne

HERLAUT, Ecomobilité Venture- Georges KARAM, Sequans - Vincent RICORDEAU, KissKissBankBank -

Renaud TRNKA, Bouygues Télécom Initiatives.

« Pour convaincre vos propres investisseurs, comment leur avez-vous vendu le mode de

fonctionnement du fond dans lequel ils allaient investir ? ».

>> Fabienne HERLAUT :

Fabienne HARAULT a eu l’opportunité d’initier deux projets. La mise en œuvre du premier

d’entre eux, Ecomobilité Partenaires, a été relativement simple. Elle a en effet reposé avant

tout sur la volonté du président de la SCNF, Guillaume PEPY qui - à l’heure du grenelle de

l’environnement, en 2008 - recherchait un moyen d’accompagner les jeunes entreprises

proposant des solutions ayant trait à la mobilité.

Guillaume PEPY a alors alloué 15 millions d’euros dans ce projet. L’exercice de « vente » a

donc été relativement simple puisque le besoin émanait de la direction générale, bien

qu’ensuite il faille convaincre l’organisation dans son ensemble. La meilleure façon de la

persuader consistait à démontrer l’intérêt de l’open innovation ainsi suscitée. Le plus gros

challenge à surmonter est quand d’autres actionnaires rejoignent le groupe, il est alors

nécessaire de vendre un projet auquel ils adhèrent.

>> Jean Marc BALLY :

Pour ce qui relève des grands groupes, l’idée de base provient généralement de la volonté

propre d’un CEO à lancer une activité de corporate venture. Aussi, lorsqu’on démarche

d’autres corporates, le succès est possible si l’organisation est prête à accueillir le changement

et à suivre certaines préconisations :

« Nous essayons avant tout de leur apporter une ouverture sur les tendances émergeantes, en

essayant de leur révéler des éléments qu’ils n’arrivent pas à percevoir via leur propre

organisation ».

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>> Renaud TRNKA :

La création d’une structure d’investissement a émané du management de Bouygues Telecom,

le président du groupe souhaitait l’instaurer, il ne fut donc pas nécessaire de trouver des

arguments pour le convaincre.

L’objectif n’était pas de former un fond d’investissements, parce que Bouygues Telecom ne

gère pas d’activités financières au sens banque d’affaires.

En revanche, l’impulsion partait du simple constat que Bouygues Telecom demeurait dans

l’incapacité d’innover en interne, notamment en raison des fortes contraintes imposées par des

process complexes, mais qui dans le même temps lui permettent d’assurer une grande fiabilité

de ses prestations. De ce fait, la moindre innovation lancée en interne était très vite étouffée

par ce processus.

La direction a ainsi pris la décision de rechercher l’innovation à l’extérieur. Bouygues

Telecom Initiatives se devait dès lors d’intégrer l’open innovation au groupe. Celle-ci s’opère

le plus souvent par le biais d’un « proof of concept » qui doit permettre de démontrer

l’intégration du produit qui est développé par la start-up dans l’environnement de Bouygues

Telecom.

>> Jean FERRE :

Microsoft Venture est une marque ombrelle pour toutes les activités que le groupe partage

avec les start-ups et les capital-risqueurs en général. Cela comprend des programmes tels que

BizSpark qui accompagne environ 50 000 start-ups dans le monde qui sont aidées par le

groupe.

D’autres programmes encore s’engagent dans la relation avec les start-ups. La marque

Microsoft Venture a donc été créée pour tous les fédérer.

Spark est l’accélérateur de Microsoft Venture à Paris, le groupe coache 10 à 15 start-ups,

l’objectif étant de conceptualiser une idée et une équipe pour créer une start-up parfaitement

opérationnelle en 3 mois. Microsoft n’apporte pas de soutien financier sur ce programme

spécifique mais fournit des moyens humains, des compétences techniques sur des

technologies Microsoft, du design ainsi que du mentoring.

Microsoft se prévaut de différentes logiques d’investissement : aux Etats-Unis, dans le cadre

de Microsoft Research, les start-ups susceptibles d’intéresser le groupe sont contactées.

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Quand le groupe perçoit une véritable complémentarité stratégique, il négocie la prise de

participation avec l’entreprise visée, quelque soit son niveau d’avancement. C’est ce qui a été

décidé quand Microsoft a pris des parts chez Facebook.

>> Vincent RICORDEAU :

Vincent RICORDEAU avoue avoir été surpris de l’intérêt que la start-up qu’il dirige a pu

susciter auprès de la Banque Postale. La plateforme développée par son entreprise étant

initialement davantage perçue comme un modèle de financement alternatif au modèle

financier classique, la demande de partenariat émanant de la Banque Postale fut pour le moins

inattendue.

En souhaitant s’associer avec Kisskissbankbank, la Banque Postale entérinait en effet la

décision d’investir chez son concurrent.

Ce choix du groupe repose avant tout sur l’opportunité offerte par la start-up de répondre à

toutes les carences du système bancaire. En s’associant à Kisskissbankbank, la Banque

Postale pouvait dès lors faire évoluer sa position sur le marché en complétant son offre de

services.

C’est sur cette base que le partenariat a été instauré, l’enjeu était alors de fournir à la clientèle

de la Banque Postale ce que le groupe n’était jusqu’alors pas en mesure de lui proposer.

C’est un partenariat très riche, notamment sur les plans marketing et sponsor, assurant la

crédibilité et la visibilité dont la start-up avait besoin.

>> Georges KARAM :

Les levées de fonds résument à elles seules presque toute l’histoire de la vie d’une société.

Pour les entreprises qui s’associent, c’est avant tous les compléments d’intérêts qui sont

recherchés dans le partenariat. Avant de le mettre en œuvre, chacune des parties doit identifier

clairement ce qu’elle souhaite obtenir, et le type de stratégie qui pourra s’intégrer à sa

structure.

Quand il était directeur de sa start-up basée en Californie, Georges KARAM a également opté

pour l’investissement en faveur d’un potentiel concurrent.

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Cela lui a permis de mettre en place un partenariat qu’il a avant tout employé comme canal de

vente tout en se dotant ainsi d’une sortie, puisque ce partenaire a par la suite racheté sa

société.

« Vous arrive-t-il d’investir au sein d’entreprises qui peuvent être concurrentes ?

Avez-vous déjà réalisé des investissements en faveur de sociétés qui ont ensuite été acquises

par un sponsor ? ».

>> Jean FERRE

Microsoft a déjà investi en faveur de sociétés qui sont devenues aussi bien des partenaires que

des concurrents, c’est ce qui s’est produit avec Facebook. Or, cela ne remet pas en cause la

décision d’investissement.

>> Fabienne HERLAUT

La SNCF a racheté Green Cove. Après avoir observé ce qu’il se passait au sein de la start-up

pendant 2 ou 3 ans et analysé le marché, la SNCF a réellement pris conscience que dans sa

stratégie de porte à porte, il fallait absolument pouvoir disposer de la palette d’offres proposée

par la start-up.

Il s’agit donc moins d’une question de concurrence que de maillon manquant, mais également

de temps gagné à intégrer la start-up plutôt que d’avoir à reconstruire l’offre équivalente au

sein du groupe.

>> Jean Marc BALLY

Pour sa part, Jean Marc BALLY ne pense pas que l’on puisse parler d’investissements directs

au sein de la concurrence. Les entreprises visées sont de si petite taille qu’il est difficile de les

considérer réellement comme des concurrents. Le but est avant tout de mettre en place un

partenariat, bien que ces sociétés puissent devenir concurrentes au fur et à mesure des années,

puisque chacun des acteurs peut décider d’évoluer et de prendre des positions stratégiques

déterminantes.

>> Renaud TRNKA

Renaud TRNKA déclare ne jamais avoir investi dans des sociétés qui pourraient devenir

concurrentes de Bouygues Telecom. En revanche, il estime que la véritable question consiste

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à se demander si les sociétés dans lesquelles on investit peuvent travailler avec des

concurrents ?

Le marché des start-ups dépasse largement le périmètre de l’industriel qui a investi chez elle,

c’est là une condition nécessaire à leur pérennité et développement. Renaud TRNKA précise

également qu’aucune des start-ups dans lesquelles il a investi ne peut survivre uniquement au

gré des contrats passés avec Bouygues Telecom.

C’est pourquoi Bouygues Telecom Initiatives autorise très clairement les start-ups dans

lesquelles le fond investit à travailler avec ses concurrents.

>> Conclusion par Bernard HAURIE

- Directeur de la stratégie & de l'innovation, Groupe La Poste, Président de l'IE-Club

Depuis 10 ans La Poste s’investit dans le capital innovation via Xange. De même, des

partenariats son réalisés en matière d'innovation, c’est dans cette perspective que la Banque

Postale s’est associée à Kisskissbankbank.

Prochainement Sofipost, filiale de la division courrier, mettra en œuvre de l’amorçage couplé

à des tests de concepts, complétant ainsi l’assistance envers les start-ups, et ce en sus des

fonds d’innovation internes qui leurs sont consacrés.

Chaque année sur une moyenne de 600 à 800 start-ups analysées, 50 à 100 d’entre elles

collaborent avec le groupe sur fond d’investissements et partenariats.

En parallèle, au sein de l’IE-Club, Bernard HAURIE est également très engagé dans le

développement de l’innovation et sa médiatisation.

L’IE-Club a d’ailleurs tenu à organiser une remise de prix qui récompense toutes les

entreprises innovantes ayant réussi à l’international.

L’international est d’ailleurs le maître mot pour l’année 2014 puisque l’IE-Club a pris la

décision d’ouvrir des antennes avec des partenaires partageant les mêmes valeurs, et identifiés

dans 3 villes pourvues d’un écosystème particulièrement intéressant : Montréal, Boston et

Tel-Aviv.