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Discours de Jacques BASCOU 20 mars 2014 Palais du Travail

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Discours de Jacques Bascou

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Discours de

Jacques BASCOU20 mars 2014Palais du Travail

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Merci à vous tous, si nombreux ce soir, visages connus et nouveaux,

venus de tous les horizons de notre ville. Merci d’être là, tous

ensemble, pour dire, avec nous, tout votre amour de

Narbonne…………

Oui nous aimons tous Narbonne ! Cela nous paraît si naturel, cela

nous paraît si évident que nous ne posons jamais véritablement la

question : « Pourquoi J’aime Narbonne ? »

Ce soir, avec toute l’équipe qui m’entoure, devant vous tous qui nous

soutenez si nombreux, si enthousiastes, vous me permettrez de poser

cette question, et d’y répondre.

Pourquoi J’aime Narbonne ? Je pourrais vous faire le récit de mon

attachement personnel à cette ville et ses habitants. Je pourrais vous

dire mes souvenirs, mes expériences, mes repères qui font que c’est

ici, et nulle part ailleurs, que j'aime vivre.

Mais avouez que cela n’aurait pas grand intérêt, car je ne crois pas que

vous soyez venus ce soir, jusqu’au Palais du travail, pour écouter,

comme aurait dit Coluche, « l’histoire d’un mec ».

Non, ce soir, au-delà d'une évidence, je souhaite rendre à Narbonne et

aux Narbonnais ce qu'ils m'ont donné en me faisant confiance à

plusieurs élections ; je veux vous dire en quoi l’histoire et le destin de

Narbonne influencent et guident, depuis longtemps, mon engagement,

et mon approche de la politique.

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Je suis d'une génération qui pensait que l'on pouvait transformer la

société pour plus de justice, plus d'égalité des chances, plus de liberté,

plus de bien être, et une meilleure répartition des richesses… A une

condition : s'engager pour une cause, dans un mouvement politique.

Quand j'ai commencé à suivre cette voie, la plupart des gens que je

côtoyais trouvait cette attitude – se mettre au service des autres, au

service du collectif – noble et louable.

Aujourd'hui, la réponse est moins simple. Beaucoup de ce qui était

évident dans notre société s'est brouillé. Les élus ont souvent perdu de

leur crédibilité, le cours des choses semble échapper à nos

gouvernants et un fort sentiment de défiance à l'égard de la politique

nourrit les extrêmes ou l'abstention.

Pourtant, s'il est un mot que je n'ai pas peur de prononcer, c'est le mot

« politique ». Contrairement à ce que j’entends ici où là, ce n’est pas

un gros mot ; seules certaines manières de le conjuguer et de le

dévoyer sont grossières……..

Bien sûr - et qui pourrait en douter - mes convictions politiques me

portent vers les valeurs de la République sociale, celles d'Ernest

Ferroul, celles de Jean Jaurès qui, dans son célèbre discours à la

jeunesse, disait : « Le courage c’est d’aller à l’idéal et de comprendre

le réel »….

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Les convictions, la bonne volonté, les intentions nobles ne suffisent

pas. L'engagement politique c'est affronter les contradictions, les

difficultés, les conformismes, bref la réalité. L'engagement doit se

juger non pas sur ce que l'on dit, non pas sur ce que l'on voudrait, mais

sur ce que l'on fait.

Dans une société et une économie en mutation, les responsables

politiques doivent se doter d'une méthode, qui, peut-être, tranche avec

la passion qu'ont les Français des théories et des idéologies, mais une

méthode pragmatique qui permette de répondre concrètement aux

aspirations de nos concitoyens.

Trop souvent, j'ai regretté qu'il y ait un fossé entre les paroles et les

actes, entre le temps de la conquête du pouvoir et celui de son

exercice. Les promesses ont peut-être des avantages à court terme,

mais elles ont aussi un coût. Je ne parle pas des coûts budgétaires,

mais de la perte de crédibilité et de confiance dont souffre la

politique...

Oui, « Comprendre le réel pour aller à l'idéal » !......

Le réel qui m’a sauté aux yeux, au début de mon engagement, c’était

que notre région, notre ville, avaient été longtemps méprisées, voire

humiliées par des décisions prises à Paris. Je vous le dis franchement,

nous n'avons jamais trouvé grâce aux yeux du pouvoir parisien, car

nos accents de colère – historiquement connus – et notre accent tout

court, dérangeaient.

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Ce sentiment d'être soumis à l'autorité centrale s'est exprimé le plus

souvent par de la pleurnicherie et, comme je le disais, par des

explosions de grande violence. Ce Sud avait simplement oublié de se

prendre en main, d’affronter le réel et d’assumer la responsabilité de

son destin.

Sans amais me détourner des convictions qui fondent mon

engagement politique, j’ai toujours pensé que ma région et ma ville

devraient avoir une approche différente.

Quel que soit le poids de l’Histoire on ne peut pas rejeter indéfiniment

sur les autres la responsabilité de son échec et de son déclin.

Pour se prendre en main, il faut d’abord compter sur soi, et pour cela il

faut croire en soi. Il faut ensuite valoriser son potentiel et ses atouts. Il

faut enfin créer une force collective, une dynamique qui permette de

dépasser tous nos conflits internes et de porter, dans l’unité et avec

fierté, un projet tourné vers l’avenir.

Ces atouts, ici à Narbonne, nous les avons presque tous ! Le premier,

c’est le Sud, car ce qui fut jadis un handicap est aujourd’hui une

chance. Tout le monde en Europe regarde désormais vers le Sud et

vers le rivage.

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Au XXe siècle, nous étions restés les parents pauvres du modèle

industriel, ce qui faisait de nous le premier exportateur de

fonctionnaires et le premier importateur de retraités.

Mais nous ne manquerons pas demain de prendre toute notre place

dans cette ère post-industrielle du XXIe siècle, qui induit de nouveaux

modes de production de biens et de services et, aussi, qui détermine de

nouveaux modes de vie.

Narbonne et son territoire possèdent tout ce à quoi aspirent les

gens aujourd’hui :

• un climat privilégié,

• des moyens de communication efficaces,

• du dynamisme économique avec une ouverture sur les grandes

métropoles,

• des structures d’enseignement et de formation pour donner un

bagage à la jeunesse,

• un environnement naturel de grande qualité pour les loisirs,

• une mise en valeur du patrimoine et de l’Histoire,

• des événements culturels et sportifs, des animations de qualité,

• et un art de bien vivre ensemble dans une ville agréable, ouverte

et apaisée.

Tous ces atouts nous les avons, et ils nous permettent de jouer gagnant

dans la compétition entre les villes et les territoires. Oui, il ne faut pas

se cacher la vérité : c’est bien une compétition que nous livrons, pour

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nous-mêmes, mais surtout pour les générations qui vont nous

succéder.

On peut le regretter et rêver d’un monde idéal dans lequel, une main

invisible et bienveillante répartirait la richesse de manière égalitaire

entre les régions et les villes, mais ce monde n’existe pas encore… et

celui dans lequel on attendait une subvention de Paris, est mort et

enterré.

Alors, je vous le dis : avec tous les atouts qui sont les nôtres, si nous

laissions passer la chance de Narbonne, nous serions vraiment les

derniers des derniers ; et notre amour de Narbonne serait faux autant

que dérisoire…

Mais je suis confiant : non seulement nous ne serons pas les derniers,

mais nous serons parmi les premiers, car j’ai la conviction que l’heure

de Narbonne est enfin arrivée.

L’heure de Narbonne, c’est celle des villes moyennes dans la

proximité des métropoles, c’est celle des villes capables de porter un

véritable projet de développement durable qui concilie la prospérité

économique avec le progrès social et la protection de l’environnement.

C’est un projet dans lequel la qualité du vivre ensemble est une

priorité, parce que l’humanisme doit nous guider, parce que nous ne

voulons pas d’une société fragmentée, communautarisée et égarée des

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valeurs qui fondent notre République....

C’est un projet dans lequel, aussi, chaque citoyen qui le désire doit

pouvoir apporter ses idées et ses compétences, et ainsi éclairer les

décisions des élus.

Ce projet d’une ville attractive, ouverte, conviviale, c’est celui que j’ai

conduit depuis 2008, accompagné par une équipe enthousiaste et

passionnée que je tiens à saluer et à remercier, à quelques jours de la

fin du mandat.

Tous les membres de cette équipe ont travaillé au projet avec une

totale fidélité à leur engagement, à leurs convictions et à leur ville de

cœur. Je voudrais que vous vous associez à moi pour rendre un

hommage tout particulier à celles et ceux qui, dans quelques jours,

vont cesser leurs fonctions d’élu….

Une équipe renouvelée, tout aussi engagée, compétente et

représentative de notre ville, se présente aujourd’hui devant vous,

avec la même foi en l’avenir et le même amour de Narbonne, afin de

poursuivre le projet.

Les réalisations et les actions du premier mandat ont permis de poser

des fondations solides. Je ne vais pas énumérer le bilan, préférant

laisser cela à d’autres observateurs. Je ne vais pas répondre à des

contre-vérités. Je ne vais pas parler de mes concurrents. Je leur dirai

simplement que tout ce qui est excessif est dérisoire......

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Mais, quand je suis amené à me déplacer dans la région ou à Paris et

que j’entends parler de Narbonne en positif ; quand chaque week-end,

je rencontre des Biterrois, des Perpignanais, des Carcassonnais, aux

Halles ou en ville, dans les magasins, autour des monuments et des

lieux culturels, je me dis que les choses ont bien changé ; et je me

laisse aller à penser qu’elles ont changé en bien...

Cela m’encourage à continuer ! Cela doit tous nous encourager à

continuer. Je ne vais pas vous dire que nous avons tout fait, ni même que

nous avons tout bien fait. Ce serait une prétention absurde et vaine.

Certains de nos concitoyens, qui sont dans la difficulté parce qu’ils ont

été frappés par la crise économique ou parce que la vie a été dure avec

eux, pourraient penser que nous nous sommes éloignés de leurs

préoccupations.

Sans doute attendent-ils une amélioration immédiate de leur situation

ou de leur condition. Je veux leur dire que toute notre politique est

motivée par un seul objectif : la prospérité et le bien-être de

l’ensemble de nos concitoyens.

Je veux leur dire aussi que tout est lié :

• quand on construit à la Coupe des zones d’activités dédiée à

l’innovation et à la santé, on apporte directement du soutien aux

entreprises et donc à l’emploi ;

• quand on se bat pour le TGV et le port de La Nouvelle, on pense

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aux retombées économiques et à l’emploi ;

• quand on maîtrise la gestion de la ville, on dégage plus de

capacités d’investissement et cela se répercute sur les entreprises

locales ;

• quand on transforme le cœur de ville, qu’on impulse une

politique de reconquête des quartiers anciens en agissant sur la

sécurité, le social, le logement, on agit directement sur la qualité

de vie et on s’attache à réduire certaines inégalités ;

• quand on anime la ville avec des festivals populaires, des

expositions de renom comme Sportfolio ou l’Aspirateur ;

• quand on favorise le sport, la culture, le tourisme ;

• quand on est capable de motiver un partenaire comme la Région

pour investir 40 millions dans un musée de la Romanité signé

par une des stars de l’architecture mondiale ;

• quand on fait tout cela, on agit aussi pour l’économie et l’emploi

car on renforce l’attractivité de Narbonne, ce que j’ai appelé «

l’envie de Narbonne ».

Cette « envie de Narbonne », que l’on sent grandir autour de nous,

c’est un passeport pour aller vers l’avenir.

Dans cette compétition des villes, dont je vous parlais il y a quelques

instants, Narbonne a pris un temps d’avance. La sagesse populaire dit

que l’on ne rattrape jamais le temps perdu, mais la littérature sportive

abonde d’exemples de matches ou de courses perdus parce qu’on n’a

pas pris la bonne décision au bon moment.

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Ici, au pays du rugby, la sagesse des stades dit qu’on ne change pas

l’équipe qui gagne. Pour compléter ce dicton, il me semble évident

qu’après avoir su ouvrir son jeu et marquer des points - et les esprits -,

Narbonne doit maintenant transformer l’essai….

Puisque c’est bien d’un match qu’il s’agit, les belles vertus du sport

doivent nous guider. C’est la combativité, c’est l’esprit d’équipe, c’est

la solidarité, c’est aussi le respect des règles et de l’adversaire. C’est

surtout la fierté de vouloir montrer, tous ensemble, le meilleur de soi-

même, en portant le maillot de sa ville....

La première force d’une l’équipe c’est d’être unie vers l’objectif.

J’entends que l’on puisse discuter et débattre sur les moyens car c’est

une source d’enrichissement pour le collectif. Mais je n’entends pas

les discours défaitistes, ou encore moins tout ce qui tend à nous

diviser, nous séparer et nous détourner de cet objectif....

Pour moi, aimer Narbonne c’est cela ! C’est donner les moyens à cette

ville de redevenir grande, de reconstruire un destin à la hauteur de son

importance dans l’Histoire.

Et que nous dit l’Histoire, justement ?

Elle nous apprend que Narbonne a été la première à cultiver la vigne

en France, même si la France n'existait pas ; cette vigne porteuse de

sacré, de fraternité entre les hommes, mais surtout de commerce et

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d'échanges qui ont toujours ancré Narbonne dans la Méditerranée.

Lorsque les familles romaines quittent Rome par le port d'Ostie, en

118 avant Jésus Christ, pour fonder Narbonne, elles trouvent une

région façonnée depuis des siècles par les échanges commerciaux et

culturels avec l'Orient et les rives de la Méditerranée.

Aussi, la fondation de la colonie fut-t-elle acceptée par les peuples

d'ici, ouverts aux échanges, au mélange des populations diverses, ainsi

qu'à la tolérance religieuse.

C'est ainsi qu'Auguste, séjournant à Narbonne en 27 avant Jésus

Christ, établit Narbonne comme capitale de la vaste province de la

Narbonnaise, mosaïque de peuples.

Cette unité dans la diversité fut la force de nos ancêtres et conduisit à

la splendide prospérité et au rayonnement international de Narbonne,

dont le nom se répandit dans l'univers d'alors.

Le 1er janvier 414, le roi Wisigoth épouse à Narbonne la fameuse

princesse Galla Placidia, fille et sœur d'empereurs romains. Cet

événement ravive de façon éclatante l'unité des hommes sur notre

terre ; c'est un magnifique exemple d'intégration qui nous vaudra un

renouveau de civilisation, un nouveau titre de capitale, la capitale de

la Septimanie.

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Au Moyen Age, c’est l’unité du peuple narbonnais, autour de la

vicomtesse Ermengarde, qui marque le début du rayonnement

international de Narbonne, en lien alors avec toutes les grandes cités

de l’Europe et de la Méditerranée, jusqu’à l’Empire byzantin et

Alexandrie.

A l’inverse, Narbonne a perdu du terrain chaque fois qu’elle s’est

divisée sur l’essentiel. Ainsi, elle a laissé partir le Canal du Midi et sa

richesse vers Béziers et Sète, départ compensé, un siècle plus tard, par

la jonction entre la Robine et le Canal, grâce à l'unité des Narbonnais

autour de l'archevêque Dillon, Président des Etats du Languedoc.

Je vous ai cité ces moments d'histoire pour vous rappeler que c'est

dans les périodes où Narbonne s'est divisée qu'elle n'a pas rayonné. A

l'inverse, l'Histoire nous apprend que Narbonne a été grande, a été

forte, a été prospère, chaque fois qu'elle s'est montrée unie et

rassemblée.

Voilà pourquoi, avec l’équipe J’aime Narbonne, qui est elle-même le

reflet de la pluralité et de la diversité d’une ville ouverte, je demande

aux Narbonnais de se rassembler au-delà de toutes nos différences, de

tous nos points de vue particuliers....

Le seul point de vue qui m’intéresse, qui nous intéresse, c’est celui qui

permet de faire avancer Narbonne et le territoire vers la prospérité ; et

qui permet de maintenir le bien vivre ensemble.

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Dans ce pays, qui connait une montée des extrémismes, des

fondamentalismes, du communautarisme, du racisme, il est urgent de

construire une identité de ville autour du respect des différences, des

cultures, des origines. C'est cela qui doit nous rendre fier de Narbonne,

c'est cela qui doit nous faire aimer Narbonne….

Cet amour de Narbonne, je sais que vous le partagez avec moi et avec

toute l’équipe qui m’accompagne.

Mais, à quelques jours d’un choix important qui est celui du premier

tour des élections municipales, nous devons tous nous souvenir de

cette pensée du poète narbonnais Pierre Reverdy : « Il n’y a pas

d’amour, il n’y a que des preuves d’amour »....

Alors, je vous demande d’apporter cette preuve dès dimanche.

Mobilisez-vous, mobilisez autour de vous, portez notre message de

rassemblement et d’unité.

Je sais qu’il y a une tentation de l’abstention, parce que les temps sont

difficiles, parce qu’il y a des doutes et des impatiences, parce qu’on ne

voit pas le bout de la crise, parce qu’il y a une perte de confiance dans

les institutions.

Il y a aussi une tentation de s’égarer vers de fausses solutions ou vers

des extrémismes, sans issu autre que la discorde et le désastre.

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Malgré ces difficultés, portez avec nous une autre vision, qui pourrait

être celle de la République de Narbonne, debout et fière, sûre d’elle et

de son destin…..

Oui, portez ce message pour que, dimanche soir, cet amour de

Narbonne qui nous guide, devienne encore plus une évidence pour

tous les Narbonnais….

Nous le savons tous, une élection est presque toujours déterminée par

le résultat du premier tour. Il est indispensable que, dès dimanche soir,

de créer la dynamique qui nous portera vers la victoire finale...

Je crois à la politique qui grandit les hommes, pas à celle qui les

ramène au niveau du caniveau ; je crois à la politique qui fait appel à

l'intelligence, pas aux préjugés et aux instincts les plus bas ; je crois à

la politique qui amène chacun à regarder au-delà de son propre intérêt,

à regarder plus loin pour construire une ville où nos enfants et petits-

enfants vivront.

C'est le sens de mon engagement depuis près de 40 ans. Je compte sur

vous pour m'aider, dans les six ans qui viennent, à poursuivre dans

cette voie. J'ai besoin de votre mobilisation d'ici dimanche.

J'aurai besoin, demain, de la mobilisation de toutes les Narbonnaises

et de tous les Narbonnais, pour notre ville, pour Narbonne que l'on

aime. Je compte sur vous....