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LE DROIT A LA LIBERTE D’EXPRESSION DANS LA PRESIDENTIELLE 2017 Vive la France, sa langue, sa culture, sa liberté d'expression, d'opinion, de conscience et de pensée. Et comme j'aime que cela résonne à travers le monde. Un humoriste Français aurait dit : "Je me sens Charlie Coulibaly". Hé bien au nom de la liberté d'expression, d'opinion, de conscience et de pensée, ces libertés qui font partie des Droits de L’Homme, il en a tout à fait le droit. Et la phrase d'Evelyn Hall : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire", prend en effet tout son sens dans cette affaire. Mais qu’a voulu dire cet Humoriste Français par la phrase : "Je me sens Charlie Coulibaly". Toute la question est là, il aurait peut-être fallu le demander à l’auteur, plutôt que de tomber dans les procès d’intention. Qu’à t’il voulu dire, c’est ce que la France va tenter d’essayer de comprendre et de traduire. En fait, il n’aura pas échappé à la France et aux Français, qu’Amedy Coulibaly était un homme de couleur, et que l’Humoriste français, auteur de la phrase : "Je me sens Charlie Coulibaly", est également un homme de couleur. Et donc, peut-être que par cette phrase, cet Humoriste français a probablement, et tout simplement, voulu exprimer le fait qu’il ait été touché par le destin tragique d’un homme de couleur comme lui, sans avoir bien-sûr à adhérer aux positions extrêmes de ce dernier. Le Père Federico Lombardi, en 2011, n’écrivait-il pas à propos de l’exécution d’Osama bin Laden: "Face à la mort d'un homme, un chrétien ne se réjouit jamais, mais il réfléchit sur la responsabilité de chacun devant Dieu et devant les hommes, agissant toujours pour faire grandir la paix et non la haine".

LE DROIT A LA LIBERTE D’EXPRESSION DANS LA PRESIDENTIELLE 2017

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LE DROIT A LA LIBERTE D’EXPRESSION DANS LA PRESIDENTIELLE 2017

Vive la France, sa langue, sa culture, sa liberté d'expression, d'opinion, de conscience et de pensée. Et comme j'aime que cela résonne à travers le monde.

Un humoriste Français aurait dit : "Je me sens Charlie Coulibaly". Hé bien au nom de la liberté d'expression, d'opinion, de conscience et de pensée, ces libertés qui font partie des Droits de L’Homme, il en a tout à fait le droit.

Et la phrase d'Evelyn Hall : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire", prend en effet tout son sens dans cette affaire.

Mais qu’a voulu dire cet Humoriste Français par la phrase : "Je me sens Charlie Coulibaly". Toute la question est là, il aurait peut-être fallu le demander à l’auteur, plutôt que de tomber dans les procès d’intention.

Qu’à t’il voulu dire, c’est ce que la France va tenter d’essayer de comprendre et de traduire. En fait, il n’aura pas échappé à la France et aux Français, qu’Amedy Coulibaly était un homme de couleur, et que l’Humoriste français, auteur de la phrase : "Je me sens Charlie Coulibaly", est également un homme de couleur.

Et donc, peut-être que par cette phrase, cet Humoriste français a probablement, et tout simplement, voulu exprimer le fait qu’il ait été touché par le destin tragique d’un homme de couleur comme lui, sans avoir bien-sûr à adhérer aux positions extrêmes de ce dernier.

Le Père Federico Lombardi, en 2011, n’écrivait-il pas à propos de l’exécution d’Osama bin Laden: 

"Face à la mort d'un homme, un chrétien ne se réjouit jamais, mais il réfléchit sur la responsabilité de chacun devant Dieu et devant les hommes, agissant toujours pour faire grandir la paix et non la haine".

©2016 Teddy Crispin : Auteur, Candidat au Débat Présidentiel 2017