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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6341 MARDI 25 JUIN 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Consensus pour lutter contre la mutation du terrorisme et le crime organisé P.7 OUVERTURE DU FORUM GLOBAL DE LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME À ORAN “Matoub n’est pas mort” P.10 TIZI PLEURE TOUJOURS SON ENFANT PRODIGUE Publicité IL A MESURÉ HIER LE NIVEAU DE DÉSARROI DES POPULATIONS DE LA RÉGION Souk-Ahras : Sellal en pompier face aux sollicitations citoyennes P.6 AFP Le Qatar, les révolutions arabes et nous P. 2, 3 L’ÉMIR HAMAD BEN KHALIFA AL-THANI ABDIQUE AU PROFIT DE SON FILS Newpress JACQUES-MARIE BOURGET À “LIBERTÉ” “Le Qatar rêve de déstabiliser l’Algérie” P.4 RENCONTRE ALGÉRO-ITALIENNE Rahmani annonce une nouvelle politique industrielle P.9 “La disponibilité du médicament est subordonnée aux sources de financement” P.8 LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA PHARMACIE CENTRALE DES HÔPITAUX AU FORUM DE “DK NEWS” AF

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6341 MARDI 25 JUIN 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

Consensuspour lutter contrela mutation duterrorisme et lecrime organisé P.7

OUVERTURE DU FORUMGLOBAL DE LA LUTTE CONTRELE TERRORISME À ORAN

“Matoub n’estpas mort” P.10

TIZI PLEURE TOUJOURSSON ENFANT PRODIGUE

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IL A MESURÉ HIER LE NIVEAU DE DÉSARROI DES POPULATIONS DE LA RÉGION

Souk-Ahras : Sellal en pompier faceaux sollicitations citoyennes P.6

AF

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Le Qatar, les révolutionsarabes et nous P. 2, 3

L’ÉMIR HAMADBEN KHALIFA

AL-THANI ABDIQUEAU PROFIT

DE SON FILS

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ss

JACQUES-MARIE BOURGET À “LIBERTÉ”

“Le Qatar rêve dedéstabiliser l’Algérie” P.4

RENCONTRE ALGÉRO-ITALIENNE

Rahmani annonceune nouvelle politiqueindustrielle P.9

“La disponibilité du médicamentest subordonnée aux sourcesde financement” P.8

LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA PHARMACIE CENTRALE DES HÔPITAUXAU FORUM DE “DK NEWS”

AF

Mardi 25 juin 2013

2LIBERTE

L’actualité en question

LE SORT DU PAYS, OBJET DE SPÉCULATIONS AU QATAR

Le Doha Institute et nousLe proche avenir de l’Algérie est actuellement ouvert à toutes les spéculations. D’après l’analyse

de l’Israélo-Palestinien, Azmi Bishara, installé au Qatar, notre pays est, de nouveau, à la croisée des chemins.Il estime qu’à cause des menaces d’instabilité, l’oligarchie militaire et le DRS vont probablement accepter

le principe d’élections présidentielles ouvertes afin de prémunir le régime de la contagion du Printemps arabequi, à l’en croire, se déplace aujourd’hui dangereusement vers l’Algérie.

D’abord, qu’est-ce que leDoha Institute ? TheArab Center for Research& Policy Studies (Centrearabe de recherches etd'études politiques), com-

munément appelé Doha Institute, basé au Qatar,se décrit, sur son site comme un “institut de re-cherche indépendant spécialisé dans les sciences so-ciales”. En réalité, il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’undémembrement du ministère qatari des Affairesétrangères dirigé par l'actuel Premier ministre,cheikh Hamad Bin Jassim. Ce centre “scientifique”organise régulièrement des conférences (qui setiennent parfois sous le patronage du prince hé-ritier, cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, l’étoi-le montante au Qatar) où des leaders islamistestels Rached Ghannouchi, Khaled Mechaâl ouHassan al-Tourabi tiennent régulièrement lehaut de l’affiche. Une des figures de proue de cecentre est Azmi Bishara, un intellectuel et hom-me politique issu d'une famille chrétienne pales-tinienne. Arabe-Israélien, il a été membre de laKnesset de 1996 à 2007 avant de démissionner deson poste de député, accusant les autorités israé-liennes de le persécuter pour ses positions poli-tiques. Visé par une enquête policière dont onignore les motifs, il a quitté Israël, soi-disant, pourdes vacances familiales et pour donner des

conférences dans les pays arabes, et non pour sesoustraire à l'enquête de police israélienne. Au-jourd’hui, il s’essaye à partir de Doha à l’analysepolitico-sécuritaire de l’Algérie et avance plusieurshypothèses. En étudiant les implications politiquesde la détérioration de l’état de santé du chef de l'É-tat algérien, Abdelaziz Bouteflika, il écarte,d'emblée, sa candidature pour un quatrièmemandat, et ce, malgré l'insistance des “centres depouvoir associés avec le Président et dont les inté-rêts se croisent” et qui en font, selon lui, désespé-rément la promotion. Un projet voué à l’échec etqui soulève, d’après lui, “l’inéligibilité de Boutefli-ka”. Dès lors, le débat politique invoquant l'article88 de la Constitution prévoyant le cas d'empêche-ment et ouvrant la voie à une élection présiden-tielle anticipée est pour lui “le signe de la fin d'uneère et le début d'une autre”. Il note, par ailleurs,qu’en essayant de rassurer le public sur la santédu président Bouteflika, le gouvernement Sellaln’a pas réussi à convaincre “qui que ce soit”.Sur le plan intérieur, il observe une situation po-litique instable parce que l’État dans son ensembleest accroché aux “décisions” d’un président absent.Une situation qui perdure, d’après lui, depuis 2005et qui s’est intensifiée après la récente indisposi-tion du Président. À cet égard, Bishara parlemême d’une baisse de performance des institu-tions de l’État dont certaines sont, selon lui, au-jourd’hui dans un “état de paralysie”. Il croit sa-

voir également que l’instruction des affaires decorruption impliquant des proches du Présidentest un “message politique adressé à lui et à ses par-tisans à l'effet de s’éloigner de toute idée d'un qua-trième mandat”.Le limogeage de Saïd Bouteflika, conseiller au-près de son frère-président et dont le nom est dé-sormais associé aux affaires de corruption, en par-ticulier dans le secteur de l'énergie, est, pour lui,“un autre indicateur” des pressions exercées surle clan présidentiel. Mais par qui ?Il a bien sûr la réponse : le différend entre Bou-teflika et l'institution militaire porte sur deuxquestions fondamentales : son ambition pour unquatrième mandat (qui s’est évaporé avec samaladie) et la corruption qui implique son en-tourage.

L’ANP face à un dilemme“Face à la propagation de la corruption, l'arméen'a rien fait. Et c’est normal, car elle aurait été ac-cusée de coup de force contre l’autorité civile.” Bi-shara note que l’armée a préféré garder, ainsi, lesilence en dépit de l’appel de certaines parties quiavaient demandé son intervention pour mettrefin aux dérives de certaines institutions de l’État.D’après Bishara, l'armée algérienne fait face au-jourd’hui à “un dilemme peu enviable”. Avec unemenace aux frontières et ses implications sur lasécurité nationale, l’ANP se concentre essentiel-lement sur sa mission première : protéger le pays.“L’Armée algérienne cherche à poursuivre sonprocessus de professionnalisation en restant à l’écartde la politique mais l’instabilité locale et régiona-le pourrait la contraindre à intervenir de nouveauafin de contrôler la situation.” Pour lui, il est clairque le contexte international et régional n’est pasfavorable à un retour en force de l’armée dans l’ac-tualité politique algérienne. Par conséquent, “onpeut supposer que l’armée va parier sur une sor-te de “chaos créatif ” dont le point de départ seraitun débat controversé autour de la maladie de Bou-teflika et qui déboucherait sur des décisions légi-timement fondées sur la Constitution. Une situa-tion idéale qui permettrait à l’armée de ne pas in-terférer”. L’objectif serait de faire participer, selonlui, les différentes forces politiques dans le jeu élec-toral afin de donner de la crédibilité et de la lé-gitimité au scrutin “avant de retourner aux an-ciennes pratiques”. Il s’agit, d’après lui, de démon-trer, dans l’immédiat, “la bonne foi du système”.Cette tendance va probablement s’imposer par-ce que le pays a atteint, selon lui, un degré de blo-cage qui menace désormais sa stabilité. D’aprèslui, l’armée algérienne ne pourra pas agir à cau-se notamment des contraintes constitutionnelleset des changements structurels qu’elle a connus

par le rajeunissement de sa chaîne de comman-dement et le départ des “Janviéristes”, considéréscomme des putschistes en puissance.D’après Bishara, la nouvelle génération d'officiersalgériens (qui n'appartient pas à la vieille gardede la Révolution) veut garder l'armée hors de lasphère politique avant de préciser que lorsque l’onparle du rôle de l'armée dans la vie politique enAlgérie, il ne s’agit pas moins que du renseigne-ment militaire, le DRS qui aurait jusqu’à présentune influence dans les articulations de l’État etdans la décision politique. Bishara croit même sa-voir que le régime algérien se caractérise par deséquilibres précis entre les différents centres de dé-cision. C’est pourquoi, il n’exclut pas la candida-ture de l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouya-hia, qui, selon ce postulat, viendrait “perpétuer lesystème avec quelques modifications mineurespour en améliorer l’apparence”. Pour lui, l’absen-ce même de Bouteflika lors des élections à venirdevrait être perçue comme un gage d’ouverture. “Ce scénario fonctionnant sur la base d’une rup-ture avec l'ère Bouteflika sera sans doute adossé àdes garanties secrètement ou ouvertement négociéesavec les parties prenantes.” Quant à l’option pourune “transition démocratique”, elle pourraitconsister, selon lui, “à ouvrir la porte de la cour-se à la présidentielle à des personnalités susceptiblesde réviser les règles du jeu, sur une base démocra-tique afin d’éviter au pays le glissement vers uneplus grande instabilité, voire la violence”. D’aprèscette assertion, le pouvoir serait donc capable d’en-gager des figures de l'opposition à Bouteflika, àl’image de l’ancien Chef du gouvernement, Ah-med Benbitour, qui a déjà annoncé son intentionde se présenter aux élections de 2014. Sur ce re-gistre des candidats dits “du système”, il pourraêtre fait appel également au “réformateur”, l’an-cien Premier ministre Mouloud Hamrouche. Demême que l’auteur de l’analyse s'attend à la can-didature de l’islamiste Abderrezak Makri, nom-mément cité. Dans ce document qui apporte plusde questions que de réponses, Bishara s’interro-ge à la fin sur la position de l'institution militai-re : “Sera-t- elle prête à essayer une nouvelle ère po-litique et à faire avancer le pays vers une transi-tion démocratique ?” Il dit ne pas disposer à ce su-jet d’indications concluantes même s’il pense quele pouvoir des lobbyistes et les intérêts liés à la cor-ruption feront tout pour faire capoter une telleoption qui risquerait, dans le cas échéant, de lesmettre au banc des accusés, pour ne pas dire sousles verrous. Il souligne, à cet égard, que la corrup-tion s’est structurée en Algérie au point où ellepeut désormais mobiliser ses forces, ses fameux“baltaguia” économiques.

MOHAMED-CHÉRIF LACHICHI

D.R

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L’Israéolo-Palestinien Azmi Bishara est l’une des figures de proue de Doha Institute.

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AF

LE QATAR, LES RÉVOLUTIONS ARABES ET NOUS

Que se passe-t-il auQatar ? La questionmérite d’être poséeen raison des infor-mations faisant étatd’un changement à

la tête du pouvoir, acquis par un coupde force de l’émir Hamad ben Khalifaal-Thani, qui a pris en 1995 les com-mandes du pays en renversant son pèreKhalifa ben Hamad al-Thani, alors quecelui-ci était en vacances en Suisse.Qu’est-ce qui peut bien justifier cetteabdication surprise, car l’émir richis-sime de ce pays gazier à la diplomatieinternationale très active est relative-ment jeune (né en 1952), comparé auxautres rois et chefs d’État de la région,en majorité septuagénaires, voire oc-togénaires ? Une chose est sûre, lachaîne de télévision qatarie d’infor-mations Al-Jazeera a annoncé hierque l’émir du Qatar, cheikh Hamad benKhalifa al-Thani a informé la famillerégnante de sa décision de remettre lepouvoir à son fils. Pourtant, ni l’agence officielle du Qa-tar ni les autres médias de l’émirat n'ontrapporté l'information, qui intervientalors que les rumeurs sur un pro-chain départ du Premier ministre etd'importants changements à la tête dupays se faisaient persistantes à Doha.Le souverain “s'est réuni avec la famil-le régnante et les notables et les a in-formés de sa décision de remettre le pou-voir au prince héritier, cheikh Tamimben Hamad al-Khalifa”, a précisé lamême source. “L'émir devrait s'adres-ser à la famille régnante et annoncerd'importants changements à la tête dupouvoir”, avait indiqué la veille unesource proche des milieux dirigeantsdu Qatar. Cheikh Hamad ben Khali-fa al-Thani devrait en faire l’annonceofficielle lui-même ce matin. “L'émirs'adressera à la nation à 8h mardi (5hGMT)”, a indiqué à l'AFP un respon-sable qui a requis l'anonymat. Cette ab-dication est une première dans cepays et dans l'histoire récente du mon-de arabe, où aucun souverain n'a ja-mais renoncé au pouvoir de son pleingré. Avant qu’elle ne soit connue, cette vo-lonté de l’émir du Qatar de céder le pou-voir à son fils a été à l’origine d’une ten-tative de putsch au cours de ce mois dejuin. En effet, à en croire une infor-mation rapportée par le site de la chaî-ne de télévision saoudienne basée à Du-baï, Al-Arabiya, et d'autres médiasarabes, un groupe d'officiers agissantsur ordre du Premier ministre, Jassemben Hamad, aurait tenté un coup d'É-tat contre l'émir du Qatar Hamad benKhalifa al-Thani. Al-Manar, Al-Arabiyaet Ennahar ont indiqué que de violentséchanges de tirs ont opposé la garderoyale et le groupe de putschistes. Cecoup d'État fomenté par, en tout, 27 res-ponsables militaires et sécuritaires au-rait été avorté, grâce en partie à l'in-tervention de militaires américains.Aucune information officielle sur cet-te tentative de coup d'État n’a été four-nie par Doha.

Un transfert de pouvoir graduel ?Si la décision de céder le pouvoir estprise, il reste à savoir s’il s’agit d’une ab-dication pure et simple, ou d’un trans-

fert de pouvoir graduel à travers unenomination au poste de Premier mi-nistre à la place du puissant cheikh Ha-mad ben Jassem ben Jaber al-Thani,qui occupe ce poste depuis 2007. Né en1980, cheikh Tamim, deuxième fils del'émir et de cheikha Moza, sa deuxiè-me épouse, est le commandant enchef adjoint des forces armées. Il pré-side le Comité olympique et contrôlel'important dossier du Mondial-2022de football que ce pays doit accueillir.Au cours des trois dernières années,l'émir lui a progressivement confiéles dossiers de l'armée et de la sécuri-té, selon une source diplomatique. Iln’est pas exclu que ce transfert depouvoir ne soit que de pure forme,comme le laisse penser Neil Partrick,un analyste spécialisé dans les pays duGolfe. Selon lui, le prince héritier, qui “adéjà la responsabilité de plusieurs dos-siers sensibles de politique étrangère”, “nedevrait pas décider de changementsimportants sans consulter son père”.Ceci étant, un responsable qatari avaitconfié à l’AFP sous le couvert de l'ano-nymat que “l'émir est convaincu qu'ildoit encourager la nouvelle généra-tion. Il compte transférer le pouvoir auprince héritier, cheikh Tamim, et effec-tuer un remaniement ministériel pournommer un grand nombre de jeunes auConseil des ministres”. “L'émir pourraitprendre du champ, c'est-à-dire pas for-cément se retirer complètement maisjouer un rôle plus honoraire, de telle ma-nière que son fils puisse assumer da-vantage de responsabilités et donc de-venir l'homme en charge” du pays, a in-diqué de son côté une source diplo-matique française. “En organisant lui-même sa succession et dans de bonnesconditions, cheikh Hamad veut aussi ré-pondre à certaines critiques visant le Qa-tar sur le thème ‘vous êtes une auto-cratie et vous ne voulez du Printempsarabe que chez les autres’. Tel qu'on lecomprend, il veut montrer un exemplede transition réussie et en douceur chezlui”, a affirmé une autre source diplo-matique française.

Un remaniement ministérielimportant attenduQuant au Premier ministre, cheikh Ha-mad ben Jassem ben Jaber al-Thani,qui a joué un rôle important dans lapolitique étrangère volontariste duQatar, marquée par une participationà l'intervention armée en Libye, et unsoutien actif aux rebelles syriens contrele régime du président Bachar al-As-sad, son avenir est incertain. Un res-ponsable qatari, qui a requis l'anony-mat, a exclu que son rôle soit terminé,estimant qu'“il demeurera influant,du moins en coulisses et dans le dossierdes investissements du Qatar à l'étran-ger”. Ainsi, un remaniement ministérielimportant est également attendu auQatar, dans le cadre duquel le puissantPremier ministre, cheikh Hamad benJassem ben Jaber al-Thani, pourraitperdre son poste, qu’il occupe depuis2007, ou du moins le portefeuille desAffaires étrangères qu’il détient depuis1992, selon des sources concordantes. Ces évènements interviennent alorsque le richissime État gazier du Golfe

a pris, depuis les soulèvements arabesqu'il a encouragés, une importance pri-mordiale sur la scène politique arabe.L’émir qatari, soupçonné d’être le prin-cipal sponsor des Frères musulmans etfinancier du djihad dans de nom-

breux pays arabes et musulmans, s’estfait remarquer ces dernières années parson ingérence poussée dans les affairesde nombreux pays arabes et musul-mans. Il a notamment encouragé ce qu’on ap-

pelle communément le Printemps ara-be en menant, par le biais de la chaî-ne de télévision Al-Jazeera, une cam-pagne de déstabilisation dans des Étatsciblés par cette monarchie.

MERZAK TIGRINE

Mardi 25 juin 2013

3LIBERTE

L’actualité en question

L’ÉMIR SUR LE POINT DE CÉDER LE POUVOIR À SON FILS

Une abdicationet des interrogations

Les membres de la famille régnante au Qatar ont été conviés hier à une réunion inhabituelle par l’émir du pays,cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, avec à l’ordre du jour des changements à la tête de l’État, dont son abdication

au profit du prince héritier, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani.

L’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, a informé la famille régnante de sa décision de remettre le pouvoir à son fils.

D. R

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Le ballon de baudruche

C e petit pays, qui voit grand aussitôt le seuil de sa maison dépassé, ne ces-se d’emmagasiner des ambitions sans commune mesure avec sa taille etdes rêves d’hégémonie sur le monde arabe avec la seule arme dont le ciel

l’a pourvu : les pétrodollars.II est médiateur au Darfour, financier d’Ennahda en Tunisie, négociateur au Yé-men et au Mali, président de séance sans tact ni diplomatie dans les instancesrégionales arabes, ami à la main armée pour l’opposition syrienne, versant dansle prosélytisme dans les banlieues françaises, propriétaire des Champs-Élysées,sponsor de foot, organisateur d’une Coupe du monde et, surtout, propagandis-te avec Al-Jazeera. La liste est encore longue, proportionnelle aux chèques dégainés.La charge est trop lourde pour cet îlot de deux millions d’habitants d’origine quise croit à l’abri parce qu’il abrite la plus grande base américaine hors USA. En vé-rité, il ne représente dans l’échiquier de cette puissance qu’un instrument pro-videntiel qu’elle envoie brouter sur des terres qui partagent la même religion. C’estjustement cette dernière qui est utilisée comme leurre pour dévier des mouve-ments et des soulèvements citoyens légitimes en un islamisme politique dontles résultats catastrophiques sont encore vivaces aussi bien en Égypte, en Tuni-sie, en Libye et en cours en Syrie.Le retrait de l’émir pour laisser la place à sa progéniture signifie-t-il une tombéede rideau pour cet État pion et dont la sous-traitance pour tiers est arrivée à échéan-ce, maintenant que le boulot est terminé ?Cet État n’a pas cessé de déstabiliser les pays voisins par des financements auprofit des islamistes parmi les courants les plus extrêmes, au vu et au su des gou-vernements qui n’ont d’autre choix que de fermer les yeux, en leur miroitant desinvestissements, pour la plupart au stade du mirage. Le tapis rouge a étémaintes fois déroulé chez nous pour accueillir émirs et princes, mais beaucoupplus pour chasser l’outarde que d’être porteurs d’IDE.En définitive, il est dangereux quand on est petit de vouloir être aussi gros quele bœuf car on court l’éclatement comme un ballon de baudruche. ■

Le retrait del’émir pourlaisser la place

à sa progéniture signi-fie-t-il une tombée derideau pour cet Étatpion et dont la sous-traitance pour tiers estarrivée à échéance,maintenant que le bou-lot est terminé ?”

L’ÉDITO PAR OUTOUDERT [email protected]

LE QATAR, LES RÉVOLUTIONS ARABES ET NOUS

Liberté : À peine sorti, votre livre est déjà un suc-cès de librairie. En moins d’un mois, il a été ré-imprimé par trois fois. Par quoi expliquez-vous ce succès ? Jacques-Marie Bourget : Il est vrai que cet ouvragecontient de nombreuses révélations, d’où son suc-cès par ces temps difficiles pour l’édition en

France. Je pense quecette réussite pro-vient aussi de notretravail et de notreindépendance. Pen-

dant près d’un an, nous avons enquêté, NicolasBeau et moi, dans des conditions difficiles maissans jamais nous laisser abattre. Cette attitudenous a conduits à passer au crible toute la politiquedu Qatar, donc à faire des révélations. Si notre livreapparaît, pour certains, comme une “bombe”éditoriale, nous devons cet effet à toutes ces an-nées où, en France, tout ce qui a été écrit sur le Qa-tar était plus ou moins guidé par les sponsors deDoha où tous les journalistes, universitaires et écri-vains qui publient sur le Qatar ont été régulière-ment invités. Bien sûr que tous ces hommes etfemmes qui se rendent à Doha n’y vont paspour la qualité de l’air puisque ce pays est le pluspollué du monde. Il est bien évident que le Nigerou le Mali, des États d’une extrême pauvreté, neprésentent aucun attrait pour tous ces journalistes,ces chercheurs et ces élus. Au mieux, on y va auQatar pour faire la quête pour une cause quel-conque comme sa ville ou son département et aupire, pour sa propre poche…

Plusieurs livres sont parus récemment sur le Qa-tar, mais n’ont pas connu un tel succès. Qu’avez-vous apporté de plus ?Nous observons dans ce livre la main basse du Qa-tar sur l’islam des banlieues de France, sur le Sa-hel et l’Afrique de l’Ouest, le pillage des terres despays pauvres, l’exploitation de plus d’un millionde travailleurs immigrés traités en esclaves au Qa-tar. Nous décortiquons l’évolution de la chaîne qa-tarie Al-Jazeera qui est passée d’un média soucieuxde la vérité à une télévision de propagande, fai-sant la promotion notamment des Frères mu-sulmans. Enfin, nous réalisons une radioscopie des“printemps arabes” qui permet de voir le rôle duQatar pour changer le régime de la Tunisie, puisde l’Égypte et, enfin, de la Syrie, à coups de mil-lions de dollars et de propagande. Pour la Libye,c’est différent, l’opération anti-Kadhafi étaitd’abord une sorte de hold-up destiné à prendre lecontrôle des 165 milliards de dollars du “Guide”. Letout avec l’aide de la France de Sarkozy. Nous rap-pelons également les liens indéfectibles qui exis-tent entre Doha et Israël depuis 1995...

Le succès de votre livre a trait surtout à vos ré-vélations sur les relations entre le personnel po-litique français et l’émirat au Qatar. À quand re-monte, selon vous, cette idylle ? À la mort de son grand ami Rafic Hariri, JacquesChirac, alors président de la République, a, le pre-mier, tissé un lien fort avec Doha. La “love story”a atteint son sommet avec Sarkozy où, cette fois,c’est l’émir du Qatar qui dictait la “politique ara-be” de la France.

Avec des achats de plus en plus emblématiqueset même une intrusion dans les banlieuesfrançaises, certaines voix commencent à criti-quer en France l'influence économique et poli-tique grandissante du Qatar. Qu'en pensez-vous ?Acheter le PSG et des joueurs à prix d’or, c’est fai-re rallier les banlieues à la cause du Qatar. En Fran-ce, la communauté musulmane est la plus forted’Europe. Conquérir ces musulmans-là, c’estprendre une partie du pouvoir sur la France. Parle biais de ses imams, le Qatar avait déjà fait ap-prouver la guerre de Bush contre l’Irak. Nousconstatons en France, ces derniers temps, une pri-

se de conscience du danger que représente cetteconquête silencieuse. Jean-Marc Ayrault, le Pre-mier ministre, a déjà dit : “Moi, le Qatar, je réflé-chirais avant d’y aller.” Nous savons que FrançoisHollande, après un premier élan vers Doha, a ou-vert les yeux sur les rapports des services secrets,et qu’il est maintenant sur le recul. Le problèmen’est pas que Doha achète les Champs Élysées, maisqu’il sème le chaos là où il passe…

La diplomatie qatarie se pose souvent en don-neuse de leçons en matière de droits de l'Hom-me, de bonne gouvernance et de démocratie. Sachaîne de télévision Al-Jazeera n'est pas en res-te. Doit-on considérer cet émirat comme un mo-dèle ? Absolument pas ! Le Qatar est une dictatureclassée 136e au rang mondial des démocraties. Ily règne, là-bas, une foi sans loi qui a permis decondamner le poète Mohamed Al-Ajami à 15ans de prison ! Sur le plan financier, il n’y a aucunedifférence entre les caisses de l’émir et celles del’État : tout l’argent du gaz va dans la poche du ty-ran et de sa famille. Quant aux ouvriers, ils sonttraités comme des esclaves. C’est l’argent et riend’autre qui explique “l’explosion” du Qatar, micro-pays que ses amis en France maquillent en “paysdémocratique”. Le vrai scandale, c’est que depuisplus de dix ans, les médias occidentaux nous pré-sentent cette dictature comme un État “éclairé”,“un modèle pour les autres pays arabes”, etc.

Quelle est, aujourd'hui, l'emprise réelle du Qa-tar sur la vie politique interne de pays ayantconnu ce que certains s'autorisent à appeler“Printemps arabe” (Libye, Tunisie, Égypte, Syrie) ?En Tunisie, le Qatar, même devenu impopulaire,est chez lui. Mieux encore, Doha achète toutes lesrichesses du pays. En Égypte, le Qatar est contraintd’assurer le “service après-vente”, c'est-à-dire de fi-nancer une économie déjà très fragile mais dé-truite par le “printemps”, comme le tourisme enl'occurrence. Ainsi, les “Frères” ne font que dis-tribuer l’argent de Doha. La Libye ? Cet ancien Étatn’est plus un pays mais une série de zones d’in-fluence tribales et mafieuses où le Qatar, sauf àBenghazi, a un peu perdu la main. En Syrie, Dohaa investi plus de 3 milliards de dollars dans le ji-had. Son but est d’imposer un “arc sunnite”, avecla Turquie en support, contre le chiisme d’Iran, ce-lui des alaouites et du Hezbollah, tous très hostilesà Israël…

Et au Sahel ? Le Qatar a-t-il, d’après vous, des liensavec les jihadistes ?Dans notre livre, nous établissons clairementles liens entre certains jihadistes au Mali et le Qa-tar. Le Croissant-Rouge qatari est allé faire le sup-plétif charitable du Mujao à Gao. Des avions qa-taris se sont même posés sur l’aéroport de cetteville. Au Niger, la distribution financière aux ra-dicaux se fait par le biais d’appels d’offres bidon.Par le biais de “Qatar Charity”, le wahhabisme adéjà conquis l’Afrique de l’Ouest jusqu’à Saint-Louis du Sénégal. Puisque le Qatar est entré dansla francophonie par effraction, il va bientôt, enAfrique, lancer l’apprentissage du français par leCoran. Le “jihadisme” est un moyen moins coûteuxque de mener une guerre classique pour dominerun pays et, pourquoi pas, un continent. Grâce auQatar, les courants jihadistes vont bientôt menacertoute l’Afrique. Ces troupes radicales obéissent àleurs maîtres qui, eux, obéissent à l’argent et auxÉtats-Unis.

Parle-t-on de l’Algérie dans votre livre ?Nous y décrivons une tentative de déstabilisationde l’Algérie, au début du “printemps”, lorsqu’ Al-Ja-zeera, pressée de montrer une insurrection dansvotre pays, avait enregistré des images de faussesémeutes tournées au Maroc. La chaîne qatarie vou-lait, ainsi, faire croire aux téléspectateurs que cesscènes se déroulaient en Algérie. Cette tentativede manipulation avait été précédée par la remi-se de 500 portables offerts à de jeunes Algérienspour enregistrer, le cas échéant, de vraies émeutes.Déstabiliser l’Algérie est le grand rêve du Qatar etde ses amis. Votre pays a du gaz, du pétrole, desrichesses qui excitent leurs rêves de conquête. Maisje pense qu’avec les années de tragédie vécues parle peuple algérien, le retour du colonialisme ou en-core des islamistes dans les wagons du Qatar n’estpas pour demain…

Vous savez, l’émir du Qatar vient régulièrementen visite d’amitié à Alger. Est-ce de la “realpo-litik” ?Non, je ne crois pas que ce soit le cas ! Le doublejeu est l’élément majeur de la politique étrangè-re du Qatar. L’émir peut venir visiter l’Algérie avecdes promesses de coopération et même des dé-clarations d’amitié mais, en parallèle, il entretientaussi Abassi Madani et il finance une chaîne detélévision hostile à l’Algérie et diffusant à partirde Londres. Ce double discours est la caractéris-

tique de la “diplomatie” de l’émir du Qatar. Il rendvisite au Hamas mais il ouvre également ses portesà Tzipi Livny et à tous les responsables israéliens.Il ouvre un bureau pour les talibans à Doha àquelques pas seulement des pistes de décollaged’où les avions américains s’en vont bombarderl’Afghanistan. Les exemples de son “hypocrisie” sontnombreux.

Comment lui est venue cette idée saugrenue devouloir prendre, à tout prix, de l'ascendant etexercer de l'influence sur l'ensemble du mon-de arabe, voire au-delà ? D'où vient ce désir depuissance et de leadership ?En tout cas, sa volonté de puissance est inverse-ment proportionnelle à la petitesse du pays. Le Qa-tar doit être sûrement frappé de complexe parl’étendue de l’Algérie, le plus grand pays d’Afriqueet du monde arabe. Il ne faut pas oublier aussi lemessianisme de l’émir, wahhabite convaincuqu'il est à la fois le Lyautey et le cardinal Lavige-rie des conquêtes coloniales françaises. En réali-té, le désir de puissance du Qatar n’existe que par-ce qu’il est dicté par les États-Unis qui sont le seulmaître. La tentative des néoconservateurs US de“redessiner” par la force le monde musulman deKaboul à Rabat ayant échoué en Irak, leurs pen-seurs ont mis en œuvre à partir de Washingtonune stratégie beaucoup plus subtile. On pousse àla révolte des peuples qui ont de multiples raisons,justifiées, d’être en colère. Puis, les jeunes révol-tés quittent les écrans de télé pour descendre dansla rue et occuper les places. Et si l’armée en vientà laisser faire, le Qatar lance alors sa force de frap-pe, les islamistes. Gagner les élections sera, poureux, ensuite un jeu d’enfant. Et voilà le monde ara-be “redessiné” en douceur, avec un faible coût endollars et en vies humaines.

Pourquoi le choix porté sur les islamistes ?Parce qu’ils sont la seule force politique organi-sée, soutenue depuis toujours par l’Amérique. Parailleurs, Washington ne veut toujours pas analyserles conséquences de son flirt avec Ben Laden. Danscette région du monde, les Américains préfèrenttoujours traiter avec un gouvernement religieuxqu’un autre, laïc. Le dollar n’est-il pas frappéd’une maxime : “In God, we trust” (en Dieu, nouscroyons). D’une manière générale, un Américaincomprendra toujours mieux un religieux. Histo-riquement, les États-Unis ont toujours tout mis enœuvre, de Mossadegh à Saddam Hussein en pas-sant par Nasser, pour avoir la peau des leaders laïcsdu Moyen-Orient.

Mardi 25 juin 2013

4LIBERTE

L’actualité en question

LE QATAR, LES RÉVOLUTIONS ARABES ET NOUSJACQUES-MARIE BOURGET À “LIBERTÉ”

“Le Qatar rêvede déstabiliser l’Algérie”

Dans cet entretien, le journaliste écrivain français Jacques-Marie Bourget, coauteur d’un ouvrage paru récemmentaux éditions Fayard, Le Vilain Petit Qatar — Cet ami qui nous veut du mal, évoque pour nos lecteurs les velléités

belliqueuses de l’émirat du Qatar à l’endroit de l’Algérie. Et pas seulement.

Entretien réalisé par :MOHAMED-CHÉRIF

LACHICHI

D.R

.

Né le 5 juillet 1943 en Maine-et-Loire, enFrance, Jacques-Marie Bourget est unspécialiste du Moyen-Orient. Il a travaillécomme grand reporter pour les titres lesplus connus de la presse française. En 1986,il a obtenu le prix “Scoop” pour avoir révélé“l’affaire Greenpeace”. Correspondant deguerre, il a couvert de nombreuses zones deconflits. Le 21 octobre 2000, à Ramallah, enCisjordanie, il est grièvement blessé parune balle tirée dans le poumon par unsniper de l'armée israélienne. Sonévacuation vers la France, empêchée parTsahal, a nécessité alors l’interventiondirecte du président français, JacquesChirac, auprès du Premier ministreisraélien, Ehud Barak. L’épouse de Jacques-Marie Bourget, d’origine algérienne, est lafille d’un chahid exécuté par l’arméefrançaise en 1956.

Bio express

■ D’importantes quantités depoissons morts ont étéretrouvées ces derniers joursflottant sur les eaux desbarrages de Béni Haroun etde Grouz, dans la wilaya deMila.Ce phénomène, constaté enpremier lieu au barrage deGrouz, dans la commune

d’Oued Athmania, est lesecond du genre après celuienregistré en 2012, touchantdes eaux destinées àl’irrigation de terres agricolesréservées à la culture de lapomme de terre et de lapastèque. Une commissioncomposée des services desDirections des ressources en

eau, de l’environnement et dela pêche, a été mise sur piedpour déterminer les causesde ce phénomène.Les produits fertilisantsutilisés par les agriculteurs dela région sont considéréscomme “la cause probable” dela mort de ces poissons, selondes sources locales.

■ Le public de lacinémathèque d'Oran estconvié cette semaine à unerétrospective de filmsrécompensés de laprestigieuse Palme d'Or duFestival international deCannes (France), à l'instar deChronique des années debraise du cinéaste algérienMohamed Lakhdar Hamina.Les amoureux du 7e artauront l'occasion deredécouvrir une brochette dechefs-d'œuvre commeMiracle à Milan de VittorioDe Sica (Italie, 1951), la

Dolce vita de Federico Fellini(Italie, 1960), Taxi driver deMartin Scorsese (USA, 1976),Underground de EmirKusturica (Bosnie, 1995)et l'Anguille de ShoheiImamura (Japon, 1997).La direction de la salle derépertoire d'Oran aégalement mis à profit cecycle thématique pourpromouvoir le cinémanational à travers laprojection de trois courts-métrages d’Omar Zamoum,intitulés la Corde, AïlaMbarka et Renvoi d'appel.

LE RADAR PAGE ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANIradar@liberté-algerie.com

{de Liberté

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Mardi 25 juin 2013LIBERTE 5

CINÉMATHÈQUE D'ORAN

Rétrospective desPalmes d'Or du Festivalde Cannes

PHÉNOMÈNE CONSTATÉ AUSSI AU BARRAGE DE GROUZ (MILA)

Mort mystérieuse de poissonsau barrage de Béni Haroun

POUR SES ACTIVITÉS EXPLORATRICESAU SAHARA OCCIDENTAL

Le groupe Total éliminédu portefeuille de placementnorvégien

■ Le célèbre fonds de pension norvégien KLP a décidé desupprimer le groupe pétrolier français Total de sonportefeuille de placement, suite à l’annonce du groupefrançais d’engager des explorations pétrolière et gazière aularge de la côte du Sahara Occidental. KLP fustige, sur sonsite Web, les activités de Total E&P Maroc, filiale du groupefrançais Total, qui exécute depuis 2012 des opérationsd’exploration et de cartographie des gisements pétrolier etgazier sur le plateau continental au large du SaharaOccidental. “KLP considère que les activités de Total sur leplateau continental au large des côtes du Sahara Occidentalpeuvent être associées à une violation des normes d’éthiquesfondamentales”, a expliqué, sur le portail électronique,Jeanett Bergan, responsable des investissements chez KLP.

COLLECTIF NATIONALAUTONOMEDES ENSEIGNANTSDE TAMAZIGHT

Unejournée demobilisationà la mémoirede MatoubLounès

■ C'est à l'occasion de lacommémoration du15e anniversaire del'assassinat de LounèsMatoub que le Collectifnational autonome desenseignants de tamazightreprésentant 10 wilayas achoisi, à partir de Bouira,d'exiger des pouvoirspublics l'officialisation detamazight, d'une part, et larendre obligatoire dansl'enseignement en luiretirant son caractèrefacultatif, d’autre part. Lesenseignants réclament aussil'officialisation deYennayer, 1er jour ducalendrier amazigh, commejournée chômée et payée àl'instar du 1er janvier et du1er Moharem. Par ailleurs, lecollectif marquera cetanniversaire par un meetingà la place des Martyrs deBouira avant de déposerune gerbe de fleurs aupiédestal de la stèleMatoub-Lounès à RasBouira et une autre àRaffour, du côté deM'chedellah, l'ex-Maillot.

IL REMPLACE MUSTAPHA FERFERA

Yazid Benmouhoub, nouveau DGde la Bourse d’Alger■ Yazid Benmouhoub a été nommé directeurgénéral de la Société de gestion de la Boursedes valeurs (SGBV) en remplacement deMustapha Ferfera, a annoncé hier la SGBV. Lenouveau directeur général de la SGBV, qui aassumé diverses responsabilités, a effectuél'essentiel de son parcours professionnel ausein des structures du ministère des Finances.

En 2012, M. Benmouhoub a rejoint leministère de la Prospective et des Statistiquesen qualité de directeur d'études, précise laSGBV. La nomination d'un nouveau “patron”de la Bourse d'Alger coïncide avec l'annoncede la prochaine entrée en Bourse d'entreprisespubliques.

ASSOCIATION CULTURELLE TIGHILT (LEMSELLA)

Appel à participation à l’édition 2013de la Fête de la figue

■ La 7e édition de la Fête de la figue, prévue du 29 au 31 août 2013 au villageLemsella, met à l'honneur le terroir algérien. C’est dans cette perspective quel’association culturelle Tighilt lance un appel à participation à tous les paysansproducteurs de produits de terroir (figues fraîches et sèches, apiculteurs, huiled'olive, artisans fromagers et tout autre produit de notre terroir). Les demandesde participation peuvent être envoyées au siège de l’association sise au villageéponyme, dans la commune d’Illoula-Oumalou, wilaya de Tizi Ouzou.

IL A INTERDIT UN FESTIVALPALESTINIENÀ JÉRUSALEM-EST

Lorsque Israël a peurdes… marionnettes■ Les autorités israéliennes ont interditun festival de marionnettes qui devait sedérouler dans un théâtre palestinien deJérusalem-Est, occupé par l’État hébreu.Une affiche officielle a été apposée surune des fenêtres du bâtiment qui abrite lethéâtre Al-Hakawati, annonçant lafermeture du 22 au 30 juin del'établissement, sur ordre signé par leministre de la Sécurité intérieure, YitzhakAharonovitch. “Ils m'ont dit que, selonleurs sources, l'événement était financé parl'Autorité palestinienne et j'ai reçu unordre de fermeture du théâtre durant lasemaine du festival pour en empêcher latenue”, a témoigné le directeur duthéâtre, Mohammed Halayqa, qui acondamné une décision “honteuse”,soulignant que l'Autorité palestiniennen'était pas impliquée dans l'organisationdu Festival international demarionnettes, financé par des donationsen provenance de l'étranger et destinéaux enfants.

Lors de sa visite de travail etd’inspection dans la wi-laya de Souk-Ahras, hier, lePremier ministre, qui étaitaccompagné d’une impor-tante délégation ministé-

rielle, a eu à mesurer le niveau de mé-contentement des populations de cet-te région frontalière.Des citoyens en colère de Souk-Ahras,première étape de cette sortie, ont, eneffet, tenu à exprimer leur ras-le-bol deleurs pénibles conditions de vie, dé-nonçant dans la foulée le mépris qu’op-poseraient les autorités locales à leursattentes, prenant surtout à partie le walilocal. Ces habitants venus des cités pé-riphériques, dont des femmes, queles services de sécurité ont eu d’ailleursbeaucoup de mal à contenir, ont blo-qué le cortège et exigé de prendrelangue avec Abdelmalek Sellal afinde lui exposer les problèmes de loge-ment et d’emploi qu’ils rencontrent.Des demandes auxquelles le Premierministre a répondu, avec le tact qu’onlui connaît, par des promesses de so-lution à court terme, tout en invitantle wali visé à s’ouvrir au dialogue sansplus tarder en accordant des audiencesà chaque citoyen qui en exprimerait lesouhait. S’agissant notamment despostulants au logement de type LPL, unsegment qui a pu bénéficier d’un quo-ta de 4 260 unités, sur les 9 500 inscritsdans le cadre du programme quin-quennal 2010/2014 et dont 1 460 sontdéjà en cours de réalisation, le Premierministre a assuré les contestataires dela poursuite sans relâche du pro-gramme retenu jusqu’à sa livraison auxcitoyens. D’autres demandeurs d’emploi

tout aussi virulents que ceux rencon-trés dans la ville chef-lieu de wilayaont interpellé quelques heures plustard, mais à Taoura cette fois, Sellal etle ministre de l’Enseignement supé-rieur pour réclamer que les postesencore vacants au sein de l’institutagronomique de cette localité soientcomblés. Là encore, le Premier ministrea su se montrer rassurant pour calmer

les jeunes manifestants et a demandéà Harraoubia en personne de prendredes mesures concrètes sans plus tarderet ainsi éviter la protesta qui couvait.Le cortège avait entre-temps pu s’en-quérir de l’état d’avancement des pro-jets socioéconomiques en cours de réa-lisation à Sedrata, la plus importantedes 10 daïras que compte cette wilaya.Dans cette ville, M. Sellal et ses mi-

nistres ont visité le projet en cours deréalisation du marché de proximité Ba-timétal et a assisté à la remise des dé-cisions d’affectation des stands à desjeunes bénéficiaires. Comme ils ontinspecté la ferme-pilote Tidjani-Laïd,une exploitation agricole individuellespécialisée dans la culture fourragèreet l’élevage de bovins performantemais qui manque cruellement de main-d’œuvre qualifiée.Devant cette situation, il a demandé auministre du secteur de faire en sortequ’un centre de formation agricole soitouvert dans la région pour pallier cet-te lacune.La délégation ministérielle a ensuiteprocédé à l’inspection des travaux deconstruction du barrage Oued-Djedra

dans la commune de Taoura qui vien-nent d’être lancés par l’entreprise pu-blique Cosider et celui du barraged’Oued Mellegue, une infrastructuredestinée à alimenter notamment le fu-tur complexe d’engrais phosphatésFerphos, d’Oued Keberit, un méga-projet industriel stratégique, à mêmede générer des milliers d’emplois, à lafin 2015, assure-t-on.En marge de la tournée marathonqu’il a effectué à travers la wilaya, lePremier ministre a rencontré les re-présentants de la société civile, qui onttenu, pour leur part, à lui souhaiter labienvenue tout en le félicitant d’avoirpris l’initiative de se déplacer en paysprofond. Sellal, qui connaît person-nellement cette ville, où il dit avoir denombreux amis, a de prime abord, sou-ligné qu’il n’est pas sans savoir le retardqu’accuse cette région martyre en ma-tière de développement.Comme il l’a fait auparavant dansd’autres wilayas depuis le début de l’an-née, le Premier ministre a prié l’assis-tance de se faire son porte-parole au-près des populations pour qu’elles sa-chent que le gouvernement et lui-même font tout ce qu’ils peuvent pourredresser la situation et faire de l‘Algérieun pays moderne et fort. “L’Algérie estsur la bonne voie et nous n’avons aucuneraison de craindre l’avenir, nous envoulons pour preuve l’admiration quenous portent beaucoup de pays et desplus avancés”, dira-t-il, regrettant tou-tefois que le pays soit affecté par unecrise de confiance sans précèdent,alors même qu’il regorge de richessesnaturelles. Et d’ajouter : “Nul n’ignoreque la corruption autant que la haineet la rancœur qui nourrissent certainssont les freins à toute velléité d’essor dela société, autant de raisons qui doiventnous inciter à combattre ces fléaux dé-vastateurs.” Il devait conclure en affir-mant que dans le cadre de sa missionà la tête du gouvernement, il fera toutce qui est possible pour que s’ouvremaintenant une ère de prospérité.

A. ALLIA

Mardi 25 juin 2013

6LIBERTE

L’actualité en question

IL A MESURÉ HIER LE NIVEAU DE DÉSARROI DES POPULATIONS DE LA RÉGION

Souk-Ahras : Sellal en pompierface aux sollicitations citoyennes

Aux citoyens qui avaient bloqué son cortège, le Premier ministre a répondu par des promessesde solution à court terme, en invitant le wali à s’ouvrir au dialogue en accordant des audiences

à chaque citoyen qui en exprimerait le souhait.

AP

S

LE P-DG DE SONELGAZ SERAIT ACCUSÉ À TORT SELON ELLE

Hanoune se fait l’avocatde Bouterfa

Louisa Hanoune, porte-parole duParti des travailleurs (PT), sefait désormais l’avocat du P-DG

de Sonelgaz, Nourdine Bouterfa, citédans le scandale de corruption lié à laconstruction de deux centrales élec-triques. Selon les révélations des en-quêteurs, rapportées par la presse na-tionale, M. Bouterfa, son prédécesseuret 15 cadres de cette société nationa-le, sont tous mis sous contrôle judi-ciaire, et donc interdits de sortie du ter-ritoire. Voilà qui révolte Mme Hanou-ne pour qui l’accusé n’y serait “pourrien” dans cette affaire, et ce, avant-même que la justice ne rende son ver-dict final.Si pour le ministre de l’Énergie et desMines, Youcef Yousfi, “la justice algé-rienne est souveraine et que chacun de-vra assumer ses responsabilités”, pourMme Hanoune, “beaucoup de pressionss’exercent sur l’institution judiciaire”. Laporte-parole du PT s’exprimait ainsi àl’ouverture d’une session ordinaire duconseil national de son parti. De sonavis, ce sont ces pressions qui au-raient poussé à l’accusation de M.Bouterfa et d’autres cadres dans cetteaffaire de corruption. Or, juge-t-elle, cedernier “n’y est pour rien” dans cescandale dont le premier responsable,selon elle, serait plutôt Chakib Khelil,ex-ministre de l’Énergie et des Mines,

impliqué dans les affaires 1 et 2 de So-natrach. “Les responsables actuels sontvictimes des pratiques de Chakib Khe-lil qui a laminé le secteur. Jusqu’à preu-ve du contraire, eux, ils restent probes.Contrairement à Chakib Khelil, les res-ponsables actuels œuvrent pour l’algé-rianisation du secteur”, a-t-elle enco-re jugé, se demandant : “Qui a intérêtà perturber le secteur de l’énergie ?” Laporte-parole du PT reste ainsi per-suadée que tout ce qui a été dit et se ditencore sur cette affaire de corrup-tion, après celles de Sonatrach, ne se-rait qu’une cabale fomentée par desparties étrangères pour déstabiliser lesecteur.

“Il faut réviser toutes les loisde 2012”Sur le plan politique, et comme à cha-cune de ses innombrables sorties mé-diatiques, Mme Hanoune, qui a brandi,une fois de plus, la main de l’étrangerpour justifier les lacunes internes, estprête à s’attaquer à tout le mondemais jamais au président Bouteflika.Même la convalescence du président dela République depuis plus de 2 moismaintenant, engendrant la vacancedu poste qu’il occupe, n’inquiète pasoutre mesure la patronne du PT. “Nousne jugeons pas l’état de santé des res-ponsables, mais leurs actes et les déci-

sions qu’ils prennent (…)”, a-t-elle dit,comme pour conforter les propos te-nus par des officiels du genre “le Pré-sident suit de très près la situationdans le pays”… Se réappropriant tou-jours le discours officiel, la porte-pa-role du PT n’a pas manqué de dresser,par ailleurs, un bilan laudatif pour van-ter les acquis et autres réalisations del’Algérie indépendante. “Des effortsconsidérables ont été consentis depuis1962 à ce jour (…). Pour préserver lesacquis, il est impératif de réunir toutesles conditions nécessaires pour l’orga-nisation d’une élection présidentiellehonnête et transparente en 2014”, a-t-elle préconisé, suggérant au passage deprocéder à priori à l’assainissement dufichier électoral. Dans la foulée, elle ap-pellera également à la révision de toutl’arsenal législatif, notamment la sériede lois promulguées en 2012 dont la loiélectorale, la loi sur les partis politiques,la loi sur les associations. Mme Hanou-ne a-t-elle oublié que toutes ces lois ontété promulguées dans le sillage des ré-formes engagées par le même Boute-flika ? Le président acceptera-t-il, en re-vanche, la remise en cause de ces loisadoptées sous son œil vigilant ? PourMme Hanoune, le grand mal c’est de nepas reconnaître ses erreurs et ne pasœuvrer à les corriger.

FARID ABDELADIM

L’ASSOCIATION DES ANCIENS SCOUTSFAIT LE BILAN DE L’OPÉRATION

Caravane anti-drogue :3 millions de citoyens sensibilisés■ Après plus de quatre mois du lancement de la caravane nationale delutte et de sensibilisation contre la drogue, l’Association des anciensscouts musulmans algériens fait le bilan de cette activité et estime que lerésultat escompté a été atteint. Selon Mustapha Saâdoune, responsable del’association, “la caravane a sillonné 40 wilayas, drainé plusde 300 jeunes animateurs et sensibilisé plus de 3 millions de citoyens”.Le même responsable a informé que la même caravane sera maintenuedurant la saison estivale. M. Saâdoune a ajouté, par ailleurs, que pourcette saison estivale, l’association lancera “la caravane bleue” pour cet été.Les objectifs de cette caravane ne seront que ceux de celle engagée poursensibiliser contre la drogue, a-t-il précisé. “Elle ciblera les plages et autreslieux de vacances durant toute la saison estivale”, a-t-il indiqué. “Nousallons aussi lancer la caravane du Grand-Sud vers la fin de l’été”, a encoresouligné le responsable, qui n’a pas omis de faire part de l’intention desanimateurs de l’association de relancer “les restaurants Rahma durant lemois sacré”, aux bénéfices, a-t-il dit, “des nécessiteux” car “des couffinsseront distribués aux familles nécessiteuses à travers plusieurs wilayas”.À propos des camps de vacances organisés par l’Association des anciensscouts, les animateurs ont informé que “plus de4 300 enfants en ont bénéficié l’an dernier” et que cette année “le mêmeexploit sera réédité avec le concours de tous les membres et les adhérents”.“Nous allons célébrer la date de l’Indépendance à Sétif où des débats surl’apport des scouts au développement sera au centre des animationsprévues le 1er juillet”, a encore informé M. Saâdoune, précisant que“l’objectif principal de l’association est de promouvoir la citoyenneté chezles jeunes par la pratique”.

M. M.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a rencontré hier les citoyens à Souk-Ahras.

La ville d’Oran abrite depuis hier lestravaux du groupe de travail sur lerenforcement des capacités de lutteantiterroriste dans la région du Sahel.Intitulé “Forum Global de lutte contrele terrorisme” (FGCT), ce forum

compte pas moins de 30 pays fondateurs.Il s’agit en fait, d’une seconde réunion du grou-pe de travail sur le Sahel, coprésidé par l’Algérieet le Canada et qui regroupe pas moins de 28 pays.Nous citons, entre autres le Ghana, le Sénégal, leNiger, le Mali, le Maroc, la Tunisie, la Maurita-nie, la France, le Danemark, participant avec desdélégations ministérielles, ainsi que des repré-sentants de l’ONU de l’OUA et de l’UE et des ex-perts. L’objet de cette rencontre dont les travaux

se dérouleront à huis clos jusqu’à aujourd’hui, estd’actualiser le plan d’action et les recommanda-tions faites lors de la première session du bureausur le Sahel qui s’était déroulée déjà à Alger en no-vembre 2011.L’évolution de la situation au Mali notamment eten Libye, les attaques terroristes ayant frappé cesderniers mois plusieurs pays de la région du Sa-hel viennent ainsi replacer au centre des préoc-cupations de la communauté internationale la né-cessaire coopération en matière de lutte contrele terrorisme transnational.C’est ce que soulignera Kamel Rezag Bara,conseiller du président de la République et re-présentant de l’Algérie au côté de Sahli Belkacemsecrétaire d’État chargé de la Communauté al-

gérienne à l’étranger, auprès du ministredes Affaires étrangères.Le conseiller du président de la Républiquene manquera pas dans son allocution d’ou-verture de rappeler combien pour l’Algé-rie il était important de réaffirmer “une op-position au terrorisme qui ne peut êtreconsidéré comme un phénomène nationalou local”.Revendiquant la concertation, coopérationet cohésion dans la lutte contre le terro-risme, Rezag Bara soulignera encore quedans cet espace (le Sahel, ndlr) qui connaîtune pauvreté endémique les groupes ter-roristes “tentent d’exploiter les faiblessesstructurelles des pays pour déstabiliserl’ensemble de la zone”. Pour sa part, la re-présentante du Canada, Mme Sabine Nol-ke, insistera sur cette nécessité de témoi-gner de la ferme détermination de lacommunauté internationale à promouvoirla sécurité au Sahel.L’oratrice rappellera dans ce contexte l’at-taque du complexe gazier d’In Amenas enjanvier 2013 dans le Sud algérien “lacible était un symbole de partenariat com-mercial international et nous rappelle demanière brutale que le fléau du terrorismedans le Sahel nous touche tous et que la so-

lution à ce problème nécessite une coopération in-ternationale”. Ce consensus autour de la luttecontre le terrorisme transnational, de la coopé-ration régionale et extra-régionale qui semble êtrebien réaffirmée au cours des travaux du groupede travail sur le Sahel a encore été souligné parle représentant spécial de l’UE pour le Sahel, Mi-chel Reveyrand de Menton, qui dira, sans hési-tation, qu’il y avait “une volonté et un consensusde l’UE et avec nos partenaires pour arriver àconsolider l’approche nationale et l’approche com-mune de la communauté internationale”, ajoutantplus loin que la situation au Sahel ne pouvaitqu’avoir petit à petit, un impact sur l’Europe etl’Afrique du Nord.Au passage, ce dernier se félicitera de l’évolution

de la situation au Mali qui “a franchi une étape im-portante” qui pourra avoir des répercussions surla lutte contre les groupes terroristes. Les travauxde ce forum qui se déroulent à huis clos, traite-ront du crime organisé, la circulation des armeset le terrorisme au Sahel, la coopération policièresur les scènes de crime à In Amenas et les besoinspour les services policiers au Sahel.

D. L.

Mardi 25 juin 2013

7LIBERTE

L’actualité en question

OUVERTURE DU FORUM GLOBAL DE LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME À ORAN

Consensus pour lutter contrela mutation du terrorisme

et le crime organiséIl s’agit pour les pays participants d’actualiser le plan d’action et les recommandations faites lors de la première

session du bureau sur le Sahel qui s’était déroulée déjà à Alger en novembre 2011.

L’Algérie a défendu la nécessité de la concertation, la coopération et la cohésion dans la lutte contre le terrorisme.

AP

S

ÉCOLE SUPÉRIEURE DE LA GENDARMERIE NATIONALE DES ISSERS

Sortie de trois promotions d’officiers gendarmesdont 32 femmes et 14 étrangers

L’École supérieure de la Gendar-merie nationale Abane-Ram-dane des Issers a abrité, hier, la

cérémonie de la sortie de trois pro-motions d’officiers.Cette cérémonie a eu lieu en présen-ce des autorités civiles et militaires, àleur tête le commandant de la Gen-darmerie nationale, le général-majorBousteïla, et le patron de police, le gé-

néral-major, Hamel Abdelghani. Les529 officiers, qui se sont vu décernerleur diplôme, seront bientôt affectésdans les groupements et autres brigadesdisséminés à travers le territoire na-tional pour veiller à l’application deslois de la République algérienne.Baptisée au nom du martyr du devoirnational, Mahmoud Bachen, les troispromotions en question dont chacune

d’elle est composée de 120 officiers. Ils’agit de la 16e promotion du coursd'état-major, dont 3 étrangers à savoirun Palestinien, un Mauritanien et unautre du Sahara Occidentale. Ladeuxième promotion est la 43e ducours de perfectionnement. Celle-ci estcomposée de 200 officiers parmilesquels se trouvent 14 filles. La der-nière promotion concerne la 45e pro-

motion de la formation fondamenta-le et elle regroupe 209 officiers dont18 filles et 11 officiers mauritaniens.Lors de son discours, le directeur del’école, le colonel Brakni Mohamed, estrevenu sur la qualité de la formationdispensée à l’école par des enseignantsuniversitaires et de hauts officiers de laGendarmerie nationale.Laquelle formation est en parfaite

harmonie avec l’évolution technolo-gique. En fait, cette formation per-mettra aux gendarmes de lutter contretoute forme de criminalité.Pour cela, l’école de la Gendarmerie na-tionale a mis au profit des officiers etélèves officiers tous les moyens maté-riels et humains nécessaires.

NASSIM OUHIB

Francisco Madeira,représentantspécial du président de l’Unionafricaine

■ La lutte contre le terrorisme impose detravailler tous ensemble dans la régionet au plan international. Travailler demanière coordonnée dans le domaine durenseignement et de la sécurisation desfrontières. Les pays de la région ontbesoin de drones pour connaître lesdéplacements des groupes terroristes etleurs sanctuaires. Tous les pays de larégion souhaitent que l’Algéries’implique en tant que pays africain, sonrôle est très important, elle a une visionclaire de la situation.

D. L.

Rezag Bara,conseiller auprèsdu président de la République

■ Cette deuxième rencontre du groupede travail sur le Sahel va permettred’apporter plus de précisions quant à lanouvelle situation dans la région, ledéveloppement des groupes terroristesen connexion avec le crime organisé.L’Algérie joue un rôle central pour lamise en place d’une stratégie de lutte etpour sensibiliser l’ensemble des pays surle danger du terrorisme dans la régiondu Sahel. Le terrorisme est en train de sesanctuariser, il s’africanise et senarcotise. C’est une mutation qu’il fautprendre en compte et renforcer lemémorandum d’Alger qui a prôné lerejet de toute concession politique et lepaiement des rançons.

D. L.

Justin Syberel,député américainet coordinateur des affaires régionales

■ L’urgence est de bannir le paiementdes rançons, nous lançons un appel àtous les gouvernements de tous les pays,aux familles de ne pas tomber dans lepiège du paiement des rançons.L’urgence est la crise malienne, la réglerdans le dialogue entre les différentspartenaires et les partis au Mali. Lacommunauté internationale devra aiderau développement du Mali.

D. L.

GILLES DE KERCHOVE, COORDINATEUR EUROPÉEN POUR LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME

“Nous comptons beaucoup sur l’Algérie”E

n marge des travaux de la 2e réunion du groupe de travail sur le Sa-hel, le coordinateur de l’UE pour la lutte contre le terrorisme, GillesDe Kerchove, a souligné que “les nouvelles situations induites par la

guerre au Nord-Mali, l’instabilité en Libye ou encore la radicalisation de cer-tains groupes en Tunisie sont un facteur d’inquiétude pour l’UE et qui doitamener également de nouvelles stratégie de lutte. Celles-ci passent, dit-il, parplus de coopération au niveau régional avec la mise en place de plates- formesde coopération appuyées par l’expertise de l’UE”.D’ailleurs, pour ce qui est de la Libye, notre interlocuteur relèvera l’inquiétudegrandissante des États, car tout semble indiquer que le sud de ce pays esten passe de devenir “un sanctuaire des groupes terroristes qui ont fui devantl’avancée de l’opération Serval au Mali, avec l’existence de camps d’entraînement.

L’UE a mis en place une première mission avec l’envoi de quelque 60 formateurspour le contrôle des frontières et apporter une réponse plus forte à cette si-tuation”, déclare le coordinateur à l’UE.Ce dernier évoquera à son tour la mutation des groupes terroristes qui deplus en plus ont des connexions avec le trafic de drogue, d’armes, la contre-bande de cigarettes estimant que cette évolution est la conséquence “de ladiminution des paiements de rançons”.La position algérienne vient d’être doublement confortée lors de la réuniondu G8 et lors de l’ouverture des travaux du groupe de travail sur le Sahelhier à Oran. D’ailleurs notre interlocuteur dira que “nous comptons beau-coup sur l’Algérie qui a un rôle central et des moyens très importants”.

D. L.

LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA PHARMACIE CENTRALE DES HÔPITAUX AU FORUM DE “DK NEWS”

“La disponibilité du médicamentest subordonnée aux sources

de financement” La PCH couvre 600 millions de dollars américains sur la valeur globale des produits pharmaceutiques, évaluée à

environ 3 milliards de dollars. Elle peine à recouvrer ses créances auprès des hôpitaux. Des mesures spéciales ontété prises par la tutelle pour sécuriser ses fonds et, par là même, l’approvisionnement des structures hospitalières.

ALLIANCE ASSURANCES

Partenariat avec les agences immobilières

Mardi 25 juin 2013

8LIBERTE

L’actualité en question

Alliance Assurances comptes’appuyer sur le réseau desprofessionnels dans le but de

mieux comprendre les besoins desdivers secteurs d’activité et propo-ser des offres adaptées. Premièrecorporation ciblée est l’agent im-mobilier. Une convention a été si-gnée hier entre la compagnie d’as-surance et la Fédération nationaledes agences immobilières (Fnai). Cepartenariat, qui court jusqu’à 2017,vise à appliquer des tarifs préfé-rentiels sur toute la gamme d’assu-rances dédiées aux agences im-mobilières adhérentes de la Fnaiafin de garantir une meilleure pro-

tection de leurs clients. Les clientsprofessionnels bénéficieront ainsi,comme l’a souligné Hassen Kheli-fati, P-DG d’Alliance, de conseils, detarifs étudiés et d’une qualité de ser-vice d’une entreprise expérimentéedans le domaine des assurances.“Cet accord complète les engage-ments de notre marque envers sesclients et renforce son image dont l’es-prit de compétitivité est inscrit dansson mode opérationnel”, explique M.Khelifati. Ce qui confirme son ob-jectif de voir sa société devenir l’“as-sureur préféré des Algériens”. L’ambition est, certes, grande, maiselle n’est point démesurée. Sa stra-

tégie pour cela consiste, entre autresfondements, à mettre l’accent sur lesassurances sites risques simplesafin de mieux protéger ses clientsfinancièrement en cas de sinistrescausés à leur habitation et/ou lieude travail. Selon les statistiques avancées parle P-DG, la compagnie a connuentre 2010 et 2012 une progressionen nombre de contrats estimée à161% pour l’assurance multirisqueprofessionnelle, tandis que la mul-tirisque habitation et la Cat-Nat ontenregistré une évolution respecti-ve de 131% et de 43%. À travers cet-te action, Alliance veut apporter sa

touche dans le long processus desensibilisation des citoyens quant àla nécessité d’assurer son domicileet en faire une véritable culture enAlgérie. Ce sont ainsi des milliersd’agences immobilières en activitédans notre pays qui deviendront levecteur de développement du sec-teur des assurances. D’où l’intérêtpour concrétiser des partenariats si-milaires avec d’autres métiers telsque les architectes, les experts ju-diciaires, les avocats, les notaires, lescommerçants… L’APC de Kouba aété désignée pour abriter cette opé-ration-pilote.

B. K.

RÉALISATION DU VIADUC TRANSRHUMEL À CONSTANTINE

Accord de conciliation entre l’entreprisebrésilienne et les travailleurs algériens

Le directeur général de laPharmacie centrale deshôpitaux, le Dr Cherif De-lih, a donné, hier au Forumde DK-news, une explica-tion argumentée de l’in-

disponibilité périodique des produitspharmaceutiques à vocation hospita-lière. “Il ne peut pas y avoir de dispo-nibilité de médicaments sans sources definancement.” C’est de cette manièrequ’il a abordé la problématique, qui in-duit de la contestation sur tous lesfronts. “En 2009, la PCH a importépour 8 milliards de dinars de produitsoncologiques. Ce qui représentait que25% des besoins en la matière. Cette an-née, nous avons importé pour 35 mil-liards de dinars. Ce chiffre se rapprochedu coût réel du cancer en Algérie. Ce quiveut dire qu’il fallait mettre plus d’argentpour couvrir la demande”, a illustré leDr Delih. Il a spécifié, à ce titre, que laPCH doit disposer de liquidités pours’approvisionner auprès des fournis-seurs et doter, à son tour, les structureshospitalières de médicaments etconsommables. Or, ces dernières n’honorent leurscréances qu’une fois par an, au momentoù la PCH est contrainte de payer sesfactures rubis sur l’ongle. Il a affirmé,alors, que les mesures prises par la tu-telle en faveur de l’organisme lui ont

permis de régler ses problèmes detrésorerie, dans lesquels il s’empêtraitjusqu’à 2010. Parmi les dispositions en-treprises, l’autorisation des marchés degré à gré entre établissements publicset l’instruction donnée aux banquespubliques pour débloquer une im-portante ligne de crédit avec option de

ne commencer à rembourser qu’à par-tir de début 2014. “Au lieu que la PCHrecouvre ses créances auprès des hôpi-taux, elle recourt aux crédits bancairespour garantir l’approvisionnement enproduits pharmaceutiques”, a com-menté l’invité de DK-news. Autre ar-tifice trouvé pour contourner cet obs-

tacle, l’allocation de 50% du budget deshôpitaux directement à la PCH poursécuriser ses fonds. “C’est une sorte depaiement par anticipation. Il faut com-prendre que la mobilisation des res-sources financières des hôpitaux, pourpayer leurs dus à la PCH, est soumiseà une procédure très lourde”, a-t-ilsouligné. Au-delà des contraintes fi-nancières, le directeur général de laPCH a évoqué une situation quelquepeu kafkaïenne. 251 produits phar-maceutiques, fabriqués localement,sont interdits à l’importation. Dans l’absolu, il sont disponibles sur lemarché national. “Dans la réalité, cen’est pas le cas, car les producteurs locauxn’honorent pas leurs programmes”, a-t-il révélé. Il a parlé aussi de la pénurie de certainsmédicaments par désengagement uni-latéral des importateurs et de l’absen-ce de structures étatiques de régulationdu marché des officines, entièrementpris en charge par le secteur privé. LeDr Delih a imputé, en outre, le manquede quelques produits pharmaceutiquesaux commandes spécifiques des hô-pitaux, qui exigent des délais plusgrands et au diktat de laboratoiresqui bénéficient du monopole sur desmédicaments vitaux, ainsi que la sur-venue d’une tension mondiale. Il adonné l’exemple de la Protamine (pro-

duit indispensable dans la chirurgiecardiaque). “Nous avons commandé23 000 flacons. Nous n’en avons reçu que5 000 car le fournisseur approvisionned’abord ses clients européens”, a re-gretté le conférencier. En conclusion deson exposé, il a certifié que la démarchedu gouvernement a permis de nor-maliser la situation. “À l’heure actuel-le, le problème de la disponibilité desproduits hospitaliers ne se pose pas.”

SOUHILA H.

D.R

.

La PCH peine à recouvrer ses créances auprès des hôpitaux.

La signature d’un accord de conciliation entre ladirection de l’entreprise brésilienne, AndradeGutierrez, et les travailleurs algériens a eu lieu,

avant-hier, après plusieurs heures de négociations.Attendu dans la matinée de dimanche, le directeurgénéral, représentant en Algérie de l’entreprise bré-silienne chargée de la réalisation du projet du viaducTransrhumel, pour trouver solution au conflit op-posant l’entreprise aux travailleurs algériens, s’est dé-placé à Constantine où il s’est réuni avec les repré-

sentants syndicaux des travailleurs et le chef de ca-binet, représentant des autorités locales, et ce, jusqu’àtrès tard dans la soirée. Selon Hamza Bellami, char-gé des conflits sociaux auprès du syndicat de l’Uniongénéral des travailleurs algériens (UGTA), les tra-vailleurs ont obtenu gain de cause car leurs reven-dications étaient, en somme, légitimes. Pour rappel,la direction de l’entreprise avait déposé une plaintecontre les travailleurs pour grève illégale et entraveau droit de travail. Suite à quoi, le procureur de la Ré-publique avait ordonné l’évacuation des chantiers,sans pour autant se prononcer sur la légalité ou nondu mouvement. Ainsi, il a été convenu, donc, l’ap-plication des termes de la convention signée entre lesdeux parties, à savoir le versement de la prime de fin

de chantier avec effet rétroactif à partir de juin 2011,le versement de la prime de rendement individuel etcollectif avec effet rétroactif à partir de janvier2012, enfin la prolongation de la durée du contrat detravail à six mois au minimum.Pour rappel, près de 380 Algériens travaillant pourle compte de l’entreprise brésilienne, Andrade Gu-tierrez, chargée du mégaprojet du Transrhumel, ontobservé, la semaine dernière, une grève ouverte maisqui n’aura duré que quatre jours, puisque le mou-vement a été suspendu à l’issue d’une réunion tenue,jeudi dernier, entre les antagonistes, en présence desreprésentants de l’inspection du Travail et des au-torités locales.

SOUHEILA BETINA

L’OUVRAGE EST RENDUDISPONIBLE GRÂCE ÀLA MAISON D’ÉDITION HOUMA

“La Citadelle dudiabétique”distribuégratuitement■ La Citadelle du diabétique est unlivre d’éducation diabétique rédigépar l’ingénieur biologiste,Mme Tazairt, et dont elle acommuniqué le feedback en Algérieet à l’étranger lors du IXe congrès dela Fédération maghrébined’endocrinologie diabétologie et leXIVe congrès national de la Sadiabet lors du Ie congrès international degériatrie à Tlemcen. Le livre estpréfacé par un diabétologue.L’avant-propos est rédigé par undocteur en sciences islamiques.L’auteure,Mme Tazairt, attire l’attention de seslecteurs que La Citadelle dudiabétique se base essentiellementet exclusivement sur les actes dudiabétique permettant de préserversa santé et non pas sur ses actesd’adoration.Elle a procédé à unedeuxième édition en 1 000exemplaires de La Citadelle dudiabétique, et ce, grâce à LamineHouma, directeur de la maisond’édition Houma.Les diabétiques de tout le territoirenational sont invités à se présenteravec la carte de diabétique pourbénéficier à titre gratuit d’unexemplaire de cet ouvrage à lalibrairie Dar El-Amana, sis au 3, rueAli-Harriched (ex-Mogador), Alger-Centre. Aussi, ils peuvent prendrecontact par téléphone aux numérossuivants : Tél/fax : 021 43 43 16 ouencore le 0668 88 00 33.

R. N.

ILS ÉTAIENT PLUS DE 450 INVITÉS

Djezzy honore ses clientsélites du Centre■ Djezzy, leader de la téléphonie mobile enAlgérie, a organisé, le week-end dernier dansun grand hôtel d'Alger, une très belle soiréedédiée à ses fidèles clients Imtiyaz du Centre.Comme d'habitude, l'événement a étémémorable de l’avis de tous les présents. Ilsétaient plus de 450 convives à répondre présentà l’invitation de leur opérateur favori. Il fautpréciser qu’ils ont été particulièrement gâtés :animation, spectacle, diner et, cerise sur legâteau, les invités ont eu droit à une tombolaoù nombre d'entre eux ont eu la chance d’êtretirés au sort pour remporter de magnifiquescadeaux. Toute l'assistance est repartie avec 2tickets d'accès gratuits au Lounge VIP de Djezzyqui se situe à l'aéroport international Houari-Boumediene. Cette soirée a permis au staffcommercial de Djezzy de mesurer le degré desatisfaction de ses fidèles clients. Au regard desdéclarations des présents qui affichaient ungrand sourire, Djezzy est bien l’opérateurpréféré des Algériens.

Mardi 25 juin 2013

9LIBERTE

L’actualité en question

Deux rapports relatifs àla nouvelle politiqueindustrielle et au climatdes affaires en Algérieseront présentés au-jourd’hui au gouver-

nement, a annoncé hier le ministre del'Industrie, de la PME et de la Promo-tion de l'investissement, Chérif Rah-mani, à l’ouverture d’une rencontreinstitutionnelle algéro-italienne, orga-nisée à l’hôtel El-Djazaïr d’Alger. “Cesrapports ont été nourris par les expé-riences et les pratiques internationalesmais aussi par l’apport et l’expertise denos meilleurs professeurs, enseignants etchercheurs dans le domaine de l’entre-prise”, a indiqué M. Rahmani. Ces rapports ont été également enrichispar les propositions du patronat, les me-sures suggérées par l’UGTA, l’associa-tion Care et l’initiative citoyenne Nab-ni. Le ministre précise que la nouvellepolitique industrielle se fonde sur unevision à long terme. Des objectifs à at-teindre dont la substitution à l’impor-tation, en matière d’emploi, de valeurajoutée et dans le développement des fi-lières, des objectifs qui sont adossés àdes politiques publiques pour encou-rager l’investissement et la substitutionà l’importation. M. Rahmani évoque,dans ce cadre, la protection “valoriséeet intelligente” de la production natio-nale. Le ministre a aussi évoqué le po-

sitionnement de l’Algérie sur le plan in-ternational, à travers l’identification desfilières où “on peut être compétitif ”, desfilières où il y a des déficits à compen-ser et des filières d’avenir qu’il faudraitrécupérer et conquérir. “Il y a sixgroupes de filières qui nous semblent im-portants et intéressants”, indique le mi-nistre, sans préciser les filières en ques-

tion. “Pour cela, il nous faut des entre-prises fortes”, a affirmé M. Rahmani, an-nonçant que “les mois qui vont venirvont être consacrés au renforcementdes entreprises, pour créer des groupes in-dustriels publics et privés qui puissent êtreconcurrentiels sur le plan internationalet s’internationaliser”. Le ministre aparlé, aussi, du renforcement des PME,

créatrices d’emplois. “Nous allons don-ner des avantages, par une discrimina-tion positive, aux PME, pour les aider àfusionner, à se consolider, à se renforceret à se moderniser”, a-t-il précisé. Pa-rallèlement, des pôles industriels serontcréés. Sollicité par des journalistespour donner plus de détails sur cettepolitique, le ministre s’est contenté dedire qu’elle vise “à libérer l’économie al-gérienne des hydrocarbures à travers lacréation de nouvelles sources de ri-chesses, en faisant appel au savoir-faireinternational pour localiser, ici en Al-gérie, des segments d’industrie, en dé-veloppant la qualité et l’innovation et laformation des jeunes”. Le ministre del’Industrie a déclaré que la nouvelle po-litique industrielle a tenu compte de“tout ce qui a été dit ou écrit en Algérie,depuis plusieurs années”. “Je ne peux pasne pas prendre en charge, historique-ment, toute l’accumulation de proposi-tions qui ont été faites depuis quelquesannées en Algérie. Ce n’est pas un travailex nihilo”, a indiqué M. Rahmani.Concernant le climat des affaires, le mi-nistre de l’Industrie a évoqué 100 pro-positions “qui seront présentées au gou-vernement pour faire des arbitrages”.

Une grande rencontre avec lesItaliens en octobreLa réunion, qui a regroupé hier les or-ganisations patronales algériennes (le

FCE, la CNPA, la CAP et la Cipa),l’UGTA, entre autres, et la Confindus-tria italienne ainsi que des associationsprofessionnelles italiennes dans lessecteurs de la mécanique, des industriesmanufacturières, du BTPH, du touris-me, de la pêche, de la pharmacie et bio-technologie, en présence du ministre del’Industrie algérien, Chérif Rahmani, etle vice-ministre italien du Développe-ment économique, Carlo Calenda, apour objectif “la mise en place d’une pla-te-forme pour préparer la grande réunionentre les entreprises” en octobre pro-chain. Des filières “stratégiques” ont étéidentifiées. Il s’agit, entre autres, de lamécanique, l’industrie manufacturièreet particulièrement l’industrie agroali-mentaire, la construction et le logement,le tourisme, la pêche et les biotechno-logies. Le ministre de l’Industrie a in-sisté sur la nécessité d’élaborer unefeuille de route pour qu’en octobre, desprojets “exemplaires et concrets” soientdiscutés. Des projets qui devraient êtreconcrétisés durant la période 2014-2015. M. Rahmani indique que lepartenariat avec l’Italie est un point d’en-trée sur l’international. Carlo Calendaa souligné que les investissements al-gériens en Italie s'élèvent actuellementà 160 millions d'euros, ajoutant que lesentreprises italiennes veulent investirdavantage en Algérie.

MEZIANE RABHI

RENCONTRE ALGÉRO-ITALIENNE

Rahmani annonce une nouvellepolitique industrielle

Des objectifs sont fixés dans le cadre de la nouvelle stratégie dont la substitution à l’importation.

“J’aimerais lancer un appel solennel à tous lesacteurs concernés pour élaborer un ‘grand’système d’information géographique na-

tional auquel tout le monde participerait et sur le-quel chaque partie pourra superposer sa proprecouche et sa propre base de données, afin de veillerà ce que la description spatiotemporelle de notrepays soit partagée entre tous les acteurs du déve-loppement durable”, a déclaré Moussa Benhamadi,ministre de la Poste et des Technologies de l’in-formation et de la communication, lors de l’ou-verture, hier au Sofitel, du colloque algéro-fran-çais sur les systèmes d’information géographique(SIG), organisé par la mission économique Ubi-france, en partenariat avec l’Association françai-se de l’information géographique. L’occasionpour les experts algériens et leurs homologuesfrançais de s’échanger informations et expé-riences et d’identifier les partenariats possibles à

travers la mise en œuvre de projets concrets dansun secteur incontournable pour le développementéconomique du pays. À ce propos, le représentant de l’INCT a souli-gné que “beaucoup de choses sont faites en Algé-rie, sauf qu’il n’existe pas de véritable coordinationentre les différents intervenants du domaine”.Ceci implique évidemment un coût, commeexpliqué par Jean-Philippe Grelot, DG adjoint del’IGN, qui a abordé, pour sa part, “la mise en pla-ce d’une infrastructure nationale de données géo-graphiques : cadre réglementaire et organisa-tionnel”. L’orateur a appelé, à ce titre, d’établir enpremier lieu une liste des usages et regarder ce quiest utile et pour quel contenu en partant d’uneanalyse rationnelle. Présentant “la direction eu-ropéenne Inspire” comme référentiel, M. Grelot ainsisté sur la pertinence d’une bonne répartitiondes rôles, le mode de gouvernance et l’accès im-

médiat à l’information indiquant que “les plates-formes régionales peuvent se greffer sur le portailnational”. Il expliquera, en outre, que “l’unicité dela collecte évite la duplication de l’information etdonne lieu à plus de cohérence”. Autrement dit, l’interopérabilité pour arriver à unréférentiel fiable, et c’est justement là le grand be-soin de l’Algérie qui enregistre de grandes lacunesen la matière. Aujourd’hui, la demande émanebeaucoup plus du secteur public avec une pré-dominance de tous les corps sécuritaires confon-dus alors que le secteur économique, notammentprivé, en pleine expansion, en a également grandbesoin.L’information est-elle disponible ? Les représen-tants de l’INCT répondent par l’affirmative.Reste à savoir à quel point est-elle accessible etson degré de fiabilité ? Quoi qu’il en soit, le CAde l’INCT est de l’ordre de 1,3 milliard de DA pour

2012 pour la production de cartes, prises de vueaériennes, fourniture de données et informationgéographique, etc. Le plus grand producteur eninformation géographique algérien chargé d’éla-borer la cartographie du territoire est égalementsollicité par les opérateurs économiques publicset privés. “Ce type de rencontres sont intéressantespour nous car nous ne pouvons pas rester coupésdu monde, notamment dans ce domaine de hau-te technicité et en perpétuelle évolution. Nous de-vons restés à l’écoute et avoir beaucoup de contacts”,a estimé M. Mohamed Abdedou, représentant del’INCT, qui a prôné l’acquisition du savoir-faireauprès des partenaires internationaux. C’estd’ailleurs le but recherché par les nombreuses en-treprises participantes à ce colloque qui a regroupéStar Apic, éditeur de logiciels, Fit-Memoris, Ae-rodata, intergraph, Stancom, Sertit…

NABILA SAÏDOUN

COLLOQUE ALGÉRO-FRANÇAIS SUR LES SYSTÈMES D’INFORMATION GÉOGRAPHIQUE

Optimisation de la gestion de tous les secteurs

La filière des boissons est parmi lesplus dynamiques des filières del’industrie agroalimentaire. C’est

ce que relève une étude menée par l’As-sociation des producteurs algériensdes boissons, avec l’appui du pro-gramme PME II. Une synthèse des conclusions de l’étu-de a été présentée, hier à l’hôtel El-Dja-zaïr (Alger), par les experts ayant menéles travaux de recherche. Le docu-ment rappelle que la filière a fait l’ob-jet, en 2005, d’une étude sur son posi-tionnement stratégique et d’une ac-tualisation en 2007, focalisée sur les entreprises qui ont bénéficié d’actionsdu programme de mise à niveau del’EDPME. Celle présentée, hier, consti-tue une mise à jour des deux précé-dentes études. Selon le rapport, lacontribution de la filière des boissonsà la production des industries agroali-

mentaires en 2010 est de l’ordre de 7%.L’agroalimentaire constitue 52% de laproduction globale de l’industrie. “L’im-portance relative de la sous-branchedépend des considérations qui tiennentaux volumes produits ainsi qu’au systè-me des prix”, explique l’étude. Cepen-dant, sur la période 2005 à 2010, l’in-dustrie des boissons a enregistré descroissances significatives de ses prin-cipaux agrégats. En moyenne annuel-le, l’évolution a été de 14% pour la pro-duction, nettement plus élevée quecelle des industries agroalimentaires(7,1%). Pour les consommations in-termédiaires, l’évolution est de 15%,alors que pour la valeur ajoutée, elle estde 13%. Le document précise que letaux de la valeur ajoutée s’est détério-ré, passant de 42% en 2005 à 39% en2010. “L’industrie n’a pas pu répercuterles hausses des prix des inputs (essen-

tiellement importés) sur les prix de ven-te en raison de la faiblesse du pouvoird’achat des consommateurs”, expliquel’étude. Le secteur privé domine la filièreavec plus de 80% de la production bru-te industrielle et 86% de la valeur ajou-tée. Ce progrès considérable résulte dela forte dynamique d’investissement en-clenchée à partir des années 1990 et dela privatisation des entreprises pu-bliques. Cette privatisation a été tota-le pour les eaux embouteillées et les jusde fruits et partielles pour les bières. “Lestrois sociétés publiques sont en phase deliquidation”, indique l’étude, précisantque l’ONCV demeure la seule entre-prise publique qui active dans la filiè-re vitivinicole.Selon l’étude, la tendance du secteur està la restructuration par des ferme-tures d’entreprises et un mouvement deconcentration. La population des en-

treprises activant dans l’industrie desboissons a fortement régressé. LeCNRC compte 748 entreprises du sec-teur en 2012, dont 695 dans les indus-tries des boissons rafraîchissantes nonalcoolisées (BRSA), contre 1 400 en2005. L’étude a constaté également unphénomène de concentration régional.39% des wilayas abritent 80% des en-treprises, 20% des wilayas abritent60% des entreprises. 80% des entre-prises sont localisées dans les wilayas duNord. Trois bassins d’implantationsindustrielles se distinguent par la den-sité d’implantation (Algérois, Béjaïa-Sé-tif, Oranais). L’emploi dans l’industriedes boissons (hors ONCV) est estiméà près de 14 800 emplois directs et en-viron 37 000 emplois indirects. Les pro-duits de la filière boissons sont com-mercialisés sous près de 300 marquescommerciales, essentiellement au ni-

veau des marchés locaux. Des marquesde réputation nationale ou de franchi-se internationale sont aussi commer-cialisées sur le marché national, relèveles experts PME II. L'étude a estimé queles Algériens ont consommé unemoyenne de 22,2 litres de boissons ga-zeuses par tête et par an, 0,5 litres deboissons plates, 6 litres de jus, 4,4 litresde bière, 1,4 litre de vins et 23,4 litresd'eaux embouteillées. Le chiffre d’af-faires des BRSA en 2011 a atteint 38milliards de dinars. L'analyse écono-mique de la filière révèle qu'une ving-taine d'opérateurs représentent prèsde 99% du marché. L’étude relève uneforte hausse des explorations des eauxembouteillées et des sodas. Les ex-portations d’eaux embouteillées ontaugmenté de 1,5 million de DA en 2009à 3 millions de DA en 2010.

M. R.

INDUSTRIE DES BOISSONS

Un marché potentiel pour les jus et les eaux embouteillées

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Chérif Rahmani, hier, lors de la rencontre algéro-italienne.

Mardi 25 juin 2013

10LIBERTE

L’actualité en question

Le soleil est au zénith, en ce jeudi 25 juin1998. Il darde ses rayons sur une villedéjà étouffée par l’humidité, alors que

les villages avoisinants semblent gagnés parla torpeur estivale. Le barde quitte le restau-rant en famille et prend la route vers son vil-lage. Le calme qui règne sur la route est in-habituel ; il y a anormalement moins de vé-hicules que d’habitude.Au tournant d’un village sur la route de TalaBounane, le véhicule de Lounès Matoub eststoppé net par des rafales de kalachnikov.Le Rebelle résiste et riposte avant de tomberles armes à la main, comme Amirouche fai-sant face à la puissance de feu de l’ennemi.Matoub est assassiné. La nouvelle, telle unetraînée de poudre, est répandue à travers tousles villages de Kabylie. Le bouche à oreille afait son effet, le téléphone portable ne s’étantpas encore démocratisé. Le monde vient des’écrouler.À l’université, les derniers étudiants restés àla cité U pour les examens de synthèse quit-tent précipitamment leur chambre pour al-ler confirmer la nouvelle. A-t-on assassinéLounès ? L’interrogation revient comme unleitmotiv sur toutes les bouches. Des grappeshumaines, les étudiants en premier, prennentla direction de l’hôpital de Tizi Ouzou pour

avoir le cœur net. Devant la morgue, une ma-rée humaine attend de voir de visu si Matoubétait vraiment assassiné. Des jeunes pleurentde rage. Le ministre de l’Intérieur de l’époque,Yazid Zerhouni, venu constater de visu lamort du chanteur emblématique de la région,n’a rien pu faire pour tempérer la saine colè-re des jeunes qui pleurent leur idole. Devantle portail de l’établissement hospitalo-uni-versitaire, la foule grogne.La grogne prend de plus en plus de l’ampleur.Qu’y a-t-il lieu de faire à présent ? Chabane,un étudiant, propose à la foule d’aller voir lescommerces pour les inviter à baisser rideau.D’abord, en guise de deuil. Plusieurs com-merces sont déjà fermés à l’annonce de la nou-velle. Des brigades de jeunes sontformées ; elles ont pour mission d’inviter lescommerçants à fermer. La principale artèredu centre-ville, le boulevard Abane-Ramda-ne, est déjà presque fermée ; des lampadairessont foudroyés par la rage des jeunes en co-lère. Pas loin de la rue de la Paix, un gargo-tier, porte ouverte, laisse cuire du poulet dansson four rotatif. Il est violemment interpel-lé par les jeunes émeutiers. “Comment cela,Matoub est mort, et toi, tu prépares des frites?” interpelle-t-on le gargotier qui, en deuxtemps trois mouvements, voit son four rouillé

éclaté en mille morceaux et ses frites et pou-lets à demi-cuits peupler le trottoir et la chaus-sée. La foule grossit à vue d’œil. La colèremonte. Les premiers pneumatiques enflam-més ajoutent au décor apocalyptique d’uneville devenue un brasier en un rien de temps.Les manifestations touchent d’autres villes etlocalités. L’air du centre-ville de Tizi Ouzoudevient irrespirable à cause des gaz lacry-mogène. Les émeutes se propagent avec unerare violence. Un jeune est tué lors de violentsaffrontements près de la gare routière. La datede l’enterrement de l’artiste est annoncéepour dimanche 28 juin. L’université s’organisepour honorer la mémoire de Lounès. Unemarche est organisée de la cité universitairede Oued Aïssi jusqu’au village TaourirtMoussa. L’un des organisateurs, Djamel enl’occurrence, arrive exténué et s’affale sur lesol. Des milliers de personnes sont venues àpied de lointains villages de la Kabylie. UneKabylie qui ne veut pas oublier cette journéeinfernale de juin d’il y a 15 ans. La voix du Re-belle continue de rugir dans les montagnesde la Kabylie qui reprennent en écho cettesentence qui a balafré la mémoire de la région: Matoub n’est pas mort…

YAHIA ARKAT

TIZI PLEURE TOUJOURS SON ENFANT PRODIGUE

“Matoub n’est pas mort”

MOHAMED SAÏD ANNONCE SON EXAMEN AU PROCHAIN CONSEIL DES MINISTRES

Le projet de loi sur l’audio-visuel attend… Bouteflika

Le ministre de la Communication confirme que la question de l’ouverture de l’audiovisuel sera tranchée cette année.

En visite hier à la Foire d’Alger, pourprocéder à l’inauguration de l’expo-sition Mémoire et réalisations, ré-servée au secteur dont il a la charge,et ce, dans le cadre des festivités mar-quant le Cinquantenaire de l’Indé-

pendance, Mohamed Saïd, ministre de la Com-munication, est revenu sur la loi sur l’audiovisuelet la situation du secteur. Ainsi, le ministre a af-firmé que le texte de loi sur l’audiovisuel sera sou-mis au prochain Conseil des ministres, lequel setiendra, en toute vraisemblance, incessamment.“On attend le Conseil des ministres pour soumettrele texte de loi”, a indiqué le ministre, à l’issue d’unevisite marathon aux stands réservés au secteur dela communication, dont seule la presse pu-blique est représentée. La loi sur l’audiovisuel dont les grandes lignes ontété rendues publiques le mois de mars écoulé n’ontpas eu l’adhésion des professionnels, lesquelsavaient dénoncé “un texte de loi complètement re-streignant”. Plusieurs voix se sont élevées pour dé-noncer, aussi, le mode de désignation desmembres du Conseil supérieur de l’audiovisuel.Selon le texte proposé, aucun membre ne sera éluet tous seront désignés, qui par le chef de l’État,qui par les présidents des deux Chambres et pro-bablement d’autres seront désignés par le prési-dent du Conseil constitutionnel. La sortie du mi-nistre de la Communication a, néanmoins, le mé-rite de réaffirmer que la question sera tranchéecette année, comme promis. Car, faut-il rappe-ler, la loi a été mise en veilleuse depuis plusieurs

années. Mais en revanche, Mohamed Saïd lais-se entendre que le projet de loi n’attend que le re-tour du chef de l’État de sa convalescence pari-sienne pour être examiné en Conseil des mi-nistres. Interrogé sur la nouvelle grille des salaires

de la presse, le ministre a appelé les journalistesdes organes privés à s’organiser en syndicat, pourles représenter lors des négociations. “Organisez-vous pour que les pouvoirs publics aient des vis-à-vis pour négocier”, a-t-il souligné, en informant,

dans le même sillage, que “le projet de la carte depresse sera relancé prochainement”. À propos duConseil de régulation, le ministre a conditionnétoute représentation de journalistes à l’organi-sation de la corporation sous forme d’associationou de syndicats. L’absence de la presse privée àl’exposition n’est pas passée inaperçue. Le ministre,qui s’est dédouané “de tout favoritisme”, a expli-qué qu’elle était conviée à l’événement, mais, a-t-il regretté, “elle a décliné l’invitation”. “Nous n’al-lons pas les supplier pour participer”, a-t-il encoredit, avant d’ajouter que “le message a été transmisaux responsables des journaux et autres médias pri-vés de vive voix”. Il a également souligné que “cer-tains responsables nous ont répondu qu’ils ne vontpas être des faire-valoir”. Lors de l’inaugurationd’hier, le ministre de la Communication était ac-compagné par trois de ses collègues au sein dugouvernement Sellal. Sid-Ahmed Ferroukhi,ministre de la Pêche et des Ressources halieu-tiques, Mustapha Benbada, ministre du Com-merce et Moussa Benhamadi, ministre de la Pos-te et des Technologies de l’information et de lacommunication. L’exposition qui est une ré-trospective sur un demi-siècle de réalisations dansle secteur de la communication, a vu les membresdu gouvernement faire des haltes dans les standsde la télévision, la radio, l’APS et les journaux pu-blics. Comme un feuilleton d’histoire, elle a re-tracé le cheminement et aussi les différentesétapes qu’ont vécues les médias publics durant cescinquante dernières années.

MOHAMED MOULOUDJ

LE MINISTRE DES AFFAIRES RELIGIEUSES L’A DÉCLARÉHIER À BATNA

L’enseignement des maqamat de l’adhan sera assuré dès l’année prochaine ■ Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs,Bouabdallah Ghlamallah, a affirmé hier à Batna quedes formateurs enseigneront “dès l’année prochaine”les maqamat de l’adhan (appel à la prière) dans lesinstituts nationaux de formation spécialisés des corpsspécifiques des affaires religieuses. “Les belles etdifférentes intonations dans l’exécution de l’adhan quiexistent dans les diverses régions de l’Algérie nedoivent pas être négligées mais plutôt apprises etenseignées dans les instituts par des formateursspécialisés”, a déclaré le ministre. S’exprimant enmarge d'une cérémonie de sortie de la 1re promotionde qayyim (préposés aux mosquées), formée àl’Institut national de formation spécialisé des corpsspécifiques de l’administration des affairesreligieuses et des waqfs de Zana Beïda, M. Ghlamallaha estimé que “par cette formation et le choix demuezzins jouissant de belles voix, nous souhaitonsaugmenter l’attrait des mosquées et amener les gens àaimer y venir faire leurs prières quotidiennes,notamment celle du fadjr”. Le ministre, qui a inauguréà l’occasion l’Institut national de formation spécialisédes corps spécifiques de l’administration des affairesreligieuses et des waqfs de la commune de ZanaBeïda, a présidé la cérémonie de sortie de la 1re

promotion de 58 qayyim et de distribution de 15crédits sans intérêt du Fonds de la zakat.

R. N./APS

Le ministre de la Communication, M. Mohamed Saïd, hier, à la Foire d’Alger.

D.R

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Mardi 25 juin 2013

11LIBERTE

L’internationale

PRÊTE À INTERVENIR EN CAS DE “TROUBLES” EN ÉGYPTE

L’armée au secours de Mohamed Morsi

Cible de l’opération “Tamarrod” de l’opposition, réclamant son départ, le président islamisteMohamed Morsi a reçu dimanche l’appui de l’armée qui est sortie de sa réserve.

Le ministreégyptien dela Défense aaverti quel'armée in-terviendrait

si des heurts éclataientdans le pays à l'occasiondes rassemblementsprévus dans les jours àvenir par les opposantsau président islamisteMohamed Morsi. L’armée, qui jusqu’iciavait observé une attitu-de de neutralité dans lebras de fer qui s’est en-gagé depuis l’automnedernier entre le prési-dent issu des Frères mu-sulmans et ses oppo-sants dont les rangsn’ont pas cessé de gon-fler, a fini donc par sor-tir de sa réserve pourvoler au secours du pré-sident. Et ce n’est pasune simple menace, lecommuniqué du minis-tère de la Défense an-nonçant qu’après samise en garde contreles fauteurs de troubles,le général Abdel Fatah Al-Sissi a ensui-te rencontré dans la soirée MohamedMorsi pour “se voir donner des direc-tives en matière de sécurité”. La décla-ration du général : “Les forces arméesont le devoir d'intervenir pour empêcherl'Egypte de plonger dans un tunnelsombre de conflit et de troubles”, prendtout son sens d’autant qu’elle est tom-bée la veille du premier anniversaire del'élection du président islamiste, dontles chefs de file de l'opposition récla-ment la démission. Ses opposants, qui représentent, seloneux et de nombreux observateurs, lamoitié de la population égyptienne, quil'accusent d'avoir détourné au profit deson camp la révolution de 2011 qui amis fin au régime de Hosni Moubarak,

appellent à une mobilisation massivele 30 juin, jour anniversaire de son in-vestiture. Vendredi, un membre in-fluent des Frères musulmans, mouve-ment dont Mohamed Morsi est issu,Mohammed Al-Baltagui, a critiquél'armée lors d'un rassemblement orga-nisé par des partisans du président,avertissant que les islamistes “ne reste-rons pas silencieux”. Un avertissement adressé à l’armée quia immédiatement rebondi : son mi-nistre de la Défense a réuni dansl’après-midi ses cadres pour leur an-noncer : “Il est du devoir national etmoral de l'armée d'intervenir.” “Nous neresterons pas silencieux face à la plon-gée du pays dans la violence”, a-t-il ras-suré les Frères musulmans, avant d’al-

ler chercher des ordres dans la soiréede ce vendredi chez Mohamed Mor-si. L’armée, consciente du choix de soncamp a averti les opposants du prési-dent islamiste qu’elle s’est préparéepour la période à venir, selon un com-muniqué de la Présidence. Le successeur de Moubarak a donnédes directives au général Abdel FatahAl-Sissi pour mettre en place rapide-ment toutes les mesures nécessairesafin d'assurer la sécurité de toutes lesstructures vitales et stratégiques dupays en coordination avec le ministè-re de l'Intérieur, dirigé par un Frèremusulman. L’appui de l’armée est intervenu au mo-ment où l’opposition a eu raison dugouverneur de Louxor, membre de laJamaâ Islamiya, nommé par MohamedMorsi dans le sillage d’un mouve-ment de gouverneurs où il a placé sept

islamistes. La nomination, il y a une se-maine, d’Adel Al-Khayat, à Louxor lamamelle touristique de l’Egypte, avaitsoulevé des manifestations, la désap-probation même chez les sympathi-sants islamistes de la région et l’indi-gnation dans le monde car la Jamaâ Is-lamiya est l’auteur de l’attentat quiavait coûté la vie à 62 personnes, dont58 touristes en novembre 1997. Le ministre égyptien du Tourismeavait, de son côté, présenté sa démis-sion en signe de protestation. Des voyagistes internationaux avaientcommencé à rayer Louxor de leursprospectus d’hiver. La démission du gouverneur terroris-te a aussi été provoquée par le fait qu’iln’a pas pu mettre les pieds dans son bu-reau, des manifestants ayant bloqué sesentrées.

D. BOUATTA

AFRIQUE DU SUD

Nelson Mandela entre la vie et la mort

L'Afrique du Sud se préparait aupire hier, réalisant que NelsonMandela, hospitalisé depuisdésormais 17 jours et “toujoursdans un état critique”, livrait sansdoute son dernier combat, alorsque les médias du monde entieraffluaient à Pretoria. NelsonMandela “est toujours dans un étatcritique à l'hôpital. Les médecinsfont tout leur possible pours'assurer de son bien-être et de sonconfort”, a déclaré hier le chef del'Etat, Jacob Zuma, devant la presseinternationale à Johannesburg. “Jesuis allé à l'hôpital hier soir(dimanche, ndlr)(...) vu l'heure, ildormait déjà, nous l'avons vu, nousavons un peu discuté avec lesmédecins et avec sa femme GraçaMachel. Je ne suis pas en mesure devous donner d'autres détails, je nesuis pas médecin”, a-t-il ajouté lorsde ce point de presse prévu delongue date pour évoquer lesélections de 2014. Les traits tirés, ila avoué qu'il s'agissait d'“unmoment difficile”, tandis que sonporte-parole soulignait que ladégradation de la santé deMandela “doit tous nous faireréfléchir”. Le héros de la lutte contrel'apartheid doit fêter ses 95 ans le18 juillet. Mais il est victime d'uneinfection pulmonaire récidivantequi le fait souffrir depuis deux anset demi et a entraîné sonhospitalisation à quatre reprisesdepuis décembre. La ministre de laDéfense Nosiviwe Mapasi-Nqakula, qui est aussi en charge dela santé des anciens présidents,s'est rendue à son chevet hiermatin à Pretoria au MediclinicHeart Hospital, où Nelson Mandelaest aussi veillé jour et nuit par sonépouse Graça. Une fouled'anonymes ne cesse de venir luitémoigner son attachement par detouchantes marques dereconnaissance, cartes de vœux,ballons, fleurs. De nombreusespersonnes interrogées avouaientaccepter que Mandela ne soit paséternel mais la plupart refusaientpudiquement de le dire aux microsdes nombreux médias du mondeentier présents devant l'hôpital.“Mon souhait le plus cher était qu'ilse rétablisse pour que les prochainesgénérations puissent voir cethomme qui s'est battu pour nous”, adéclaré à l'AFP Phathani Mbatha.“Malheureusement il n'y a rien quel'on puisse faire sinon prier pour luiet pour les médecins qui l'aident.”Dimanche soir, la Maison-Blancheavait immédiatement réagi enadressant “pensées et prières” versPretoria, alors que le présidentBarack Obama, lui aussi premierprésident noir de son pays, estattendu vendredi soir en Afriquedu Sud.

R. I./AGENCES

AFFAIRE DE L’AGENT DE LA CIA SNOWDEN

John Kerry menace la Chine et la Russie de conséquences

Le secrétaire d'Etat américain,John Kerry, a menacé, hier, laChine et la Russie de consé-

quences sur leurs relations après le volHong Kong-Moscou pris par l'ancienconsultant de la CIA, Edward Snowdenjugeant qu'il serait “profondément trou-blant” que les demandes d'extradi-tion aient été ignorées. Snowden, dontWashington réclame l'extradition pourespionnage, a “trahi son pays”, a affir-mé le chef de la diplomatie américai-ne au cours d'une conférence de pres-se à New Delhi. Snowden est arrivé, dimanche, à Mos-cou en provenance de Hong Kong eta demandé l'asile politique à l'Equateur.Interrogé sur les conséquences diplo-matiques du départ de Snowden, Ker-ry a jugé qu'il serait “très décevant”

d'apprendre qu'il ait été “délibérémentautorisé à embarquer à bord d'unavion”. “Il y aurait de ce fait et sans au-cun doute un effet et un impact sur lesrelations ainsi que des conséquences”, aajouté le chef de la diplomatie améri-caine, sans plus de précisions. “Concer-nant les relations avec la Chine et laRussie et où cela nous place, il serait detoute évidence profondément troublantqu'ils (dirigeants chinois et russes) aienteu des instructions adéquates, et mal-gré cela, qu'ils aient pris la décision dé-libérée de les ignorer et de ne pas seconformer aux règles de la loi”, a-t-ilpoursuivi. Après avoir émis un man-dat d'arrêt à l'encontre d'Edward Snow-den, le département d'Etat américaina rendu caduc son passeport et deman-dé aux autres pays de l'empêcher de

voyager. Le jeune homme a toutefoisréussi à prendre un vol long courrierde la compagnie russe Aeroflot à des-tination de Moscou. Snowden, invisible depuis son arrivéeannoncée, dimanche, a sans doutedéjà quitté la Russie, selon une sour-ce proche du dossier citée lundi parl'agence russe Interfax. Interrogé enparticulier sur le rôle de la Russie, M.Kerry a répondu : “Je les exhorterais (laRussie) à se comporter selon les normesde la loi parce que c'est dans l'intérêt dechacun”. “Au cours des deux dernièresannées, nous avons transféré en Russiesept prisonniers qu'ils réclamaient,donc je pense que la réciprocité et l'ap-plication de la loi sont assez importants”,a-t-il ajouté.

R. I./AGENCES

DOUZE SOLDATS TUÉS DANS DES COMBATS AVEC SA MILICE

L’armée libanaise décidée à en finir avec le cheikh radical

L'armée libanaise s'est engagée à combattre les partisans armés d'unchef sunnite radical qui ont tué 12 soldats dans le sud du pays jusqu'à“en finir” avec eux, a affirmé l'armée et les principaux responsables desécurité à l'issue d'une réunion d'urgence hier. “Les forces armées (...)doivent poursuivre leur action jusqu'à en finir avec les phénomènesarmés, à détruire le QG de sécurité (du cheikh Ahmad Al-Assir) et à arrêterceux qui ont agressé l'armée”, a indiqué un communiqué en référenceaux partisans du religieux controversé.La réunion, présidée par le chef de l'Etat Michel Sleimane, a étéconvoquée pour “faire le suivi de l'opération militaire menée par l'arméeaprès l'attaque contre un barrage hier (dimanche)", qui a fait au moins 12morts parmi les militaires à Abra, dans la banlieue est de la villeportuaire de Saïda. Dans un communiqué séparé, l'armé a appelé “leshommes armés qui ont attaqué l'armée et les citoyens à remettre leursarmes et à se rendre immédiatement (...) pour empêcher que davantagede sang soit versé”. “L'armée continuera à écraser la dissension etn'arrêtera pas ses opérations militaires jusqu'au retour de la sécuritédans la ville” de Saïda, la plus grande du sud du Liban.La justice libanaise a par ailleurs engagé de poursuites contre le cheikhAl-Assir et 123 de ses partisans, a-t-on appris de sources judiciaires. Lescombats ont éclaté dimanche après une attaque contre un barrage del'armée par des partisans de cheikh Assir, un religieux sunnite radicalhostile au Hezbollah chiite qui combat aux côtés du régime en Syrie. Cereligieux, inconnu avant le début en 2011 du conflit en Syrie, a gagné sanotoriété en multipliant les critiques contre Damas et le Hezbollah.Récemment, il a haussé le ton à l'égard de l'armée qu'il a accusée derester les bras croisés face au puissant parti armé.

R. I./AGENCES

D. R

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L’armée égyptienne a fini par sortir de sa réserve.

C’est officiel, le leader mondial de lo-giciel et de progiciels, SAGE, etOrafina, une SS2I, filiale d’Allian-ce Assurances, ont signé un contratde partenariat qui s’inscrit en droi-te ligne de la modernisation de la

gestion des solutions qui permettraient auxconcessionnaires automobiles en Algérie demieux assurer une plus-value, et ce, à la faveurde ce contrat de partenariat signé avec ce géantde l’informatique dans notre pays. Il est vrai que cette solution n’est pas exclusive-ment dédiée aux seules sociétés qui ont investidans l’automobile, sachant que SAGE proposeégalement ses solutions aux PME-PMI, mais aus-si aux grands comptes avec ses solutions ERP, dontX3. On citera, entre autres, le secteur du bâtiment,l’entreposage, l’industrie, les services, les com-merces, le négoce et la distribution. Aussi, mêmesi Orafina n’a pas l’exclusivité avec la société SAGEen Algérie, la filiale d’Alliance Assurance promet

de proposer de nouveaux services qui apporte-ront une valeur ajoutée à ses différents partenaires,d’une part, et aux entreprises émergentes dans lessecteurs névralgiques, d’autre part. Du coup, ce partenariat devra donner un nouveauparamétrage de SAGE avant même de proposertelle ou telle solution à une quelconque sociétéou entreprise. Autrement dit, SAGE et Orafina

comptent donner une spécificité de la chose aumarché algérien en personnalisant chaque solu-tion selon les besoins de chaque client. Editeurde logiciel par excellence, Orafina est déjà connupour son système breveté IRIS-ERP pour les com-pagnies des assurances et de réassurance. En cesens, il faut dire qu’Orafina a eu l’honneur nonseulement de faire valoir son savoir-faire en Al-

gérie, mieux, elle a exporté cette solution au-delàdes frontières pour imposer une innovationmade in Algeria à l’étranger. Visiblement fier decette nouvelle affaire, le patron d’Orafina, Moha-med Boussaboune, estime que “ce partenariat seveut un pas important dans la vie de nos entreprisessoucieuses de se projeter dans l’avenir, mais surtoutde s’inscrire dans la dynamique de modernisationdes systèmes de gestion et, partant, de mettre en va-leur la ressource humaine, matérielle et financiè-re”. La force de frappe d’Orafina étant d’anticiperdans la mise à jour des solutions informatiqueset l’adaptation des logiciels, M. Boussaboune si-tue son challenge dans l’obligation de résultat, nonsans révéler son objectif majeur. D’ailleurs, il in-diquera que “la couverture maximale de tous lessecteurs d’activité en logiciels sera notre cheval debataille. Une chose est sûre, nous serons sur le po-dium, avec cet esprit de professionnalisme qui nousa toujours animés”.

FARID BELGACEM

Mardi 25 juin 2013

14LIBERTE

Auto PAGE ANIMÉE PAR FARID [email protected]

COUP DE CŒUR

EXCLUSIF : FRUIT D’UN PARTENARIAT ENTRE SAGE ET ORAFINA

Une alliance au service desconcessionnaires et des garagistesLe partenaire d’Orafina propose ses solutions aux PME-PMI, mais aussi aux grands comptes avec ses solutions ERP,

dont X3. On citera, entre autres, le secteur du bâtiment, l’entreposage, l’industrie, les services,les commerces, le négoce et la distribution.

D.R

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Libert

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Véritable baroudeur, la version diesel im-pressionne dès son démarrage. Très stablesur les vitesses autorisées sur l’autoroute

Est-Ouest Alger-Bouira, nous testons le 4008 dePeugeot, son premier succès de 4X4 combiné avecMitsubishi, en mode 4x2 d’abord. Du confort, la firme française a placé la barre trèshaute comparativement à certains 4x4 du mêmesegment. Nous ressentirons la chose au fur et àmesure que nous sollicitons les équipements dé-diés sur ce véhicule différent des autres, notam-ment en matière d’insonorisation et de reprises.Sa tenue de route confère, grâce à son bloc mo-teur de 1.6l HDi de 112 ch à 6 vitesses (BVM), auconducteur cette assurance de vouloir aller plusloin dans l’aventure. Surtout que la route est en-core longue et le passage est obligé sur cet axe re-liant Akbou à Sidi-Aïch, ensuite El-Kseur àToudja et Béjaïa. Doté d’un toit panoramique, d’unposte radio CD-MP3, du Bluetooth, d’entréeUSB, de la climatronic, de sièges en cuir, de lève-vitre av. et ar., d’un accoudoir central avant et ar-rière, de sièges chauffants, son intérieur est on nepeut mieux travaillé afin d’assurer une montée engamme certaine, surtout qu’il s’agit d’une premiè-re expérience. Les amoureux de ce type de véhi-cules le disent : Peugeot 4008 est, sans doute, leplus riche en équipements de confort, avec cet-te valeur ajoutée d’un design exceptionnel et cherà l’identité de la marque au Lion. Son habitabi-lité, sa modularité, ses espaces de rangements, sapraticité pour un usage quotidien font égalementde lui un modèle très concurrentiel et qui inscrit,

désormais, une démarche très agressive sur lemarché. D’ailleurs, les équipements offerts poursoigner son design externe, comme les feuxLED, son emblème très imposant, les feux anti-brouillards avant, les vitres teintées à l’avant et sur-teintées à l’arrière, des jantes en alliage 18 pouceset j’en passe, confèrent également ce souci de Peu-geot à aller loin pour offrir aux clients un 4x4complet. Au second jour de notre test-drive, nousrejoindrons les monts de Toudja. C’est que noussolliciterons le 4008 en mode 4x4, ensuite Lock,pour encore mettre à l’évidence les puissances dece baroudeur. Répondant au doigt et à l’œil, leséquipements de sécurité active étaient là pourconfirmer l’attitude d’un 4x4 en vogue dans lemonde et qui a déjà acquis une bonne notorié-té en Algérie.En ce sens, il faut rappeler que le 4008 embarquel’ABS, l’ESP, l’AFU, 6 airbags, des ceintures Isofix,le radar de recul, etc. L’autre équipement intro-duit sur ce 4x4 est le stop&start qui joue un rôleprépondérant dans l’économie de carburant, etpartant, qui contribue sensiblement à protégerl’environnement. Comme la version essence, le4008 diesel, dans la version testée, est au prix de3 200 000 DA (TTC). Celui-ci embarque notam-ment le pack cuir, le toit cielo, une alarme d’ori-gine, la peinture métallisée, le Bluetooth et les feuxxénon. En attendant l’introduction du 4008 danssa version 1.8l à 150 ch, le diesel 1.6l à 112 ch pla-ce déjà la barre très haute. Vivement la concur-rence, n’est-ce pas ?

FARID BELGACEM

TEST-DRIVE DE LA VERSION DIESEL 1.6L HDI DE 115 CH

Peugeot 4008 :la version 4x4 diesel impressionne

Déjà testé dans la version essence à Tikjda, ensuite sur les routessinueuses du Djurdjura, Peugeot 4008, dans sa version diesel, 1.6l HDi

de 115 ch, lui aussi mis à l’épreuve dans le grand Sud algérien et leSud tunisien, s’invite dans la capitale de la Soummam.

ÉVÉNEMENT

Ces investissements confirment les nou-velles directives prises par la marque, àsavoir prendre la place qu’elle mérite sur

le marché algérien. “Opel Algérie continue deconfirmer ses intentions de développement pourrépondre à la clientèle algérienne, que ce soit entermes d’actualité des produits à travers sondeuxième lancement de l’année 2013, ou sur leplan réseau avec l’inauguration du nouveaushow-room Dély Ibrahim, ainsi qu’un nouvel es-pace Opel à la succursale d’Oran”, a déclaré Fer-nand Pautasso, directeur opérationnel VP. Le nouveau show-room de Dély Ibrahim s’ins-crit dans la nouvelle politique de redéploiementde la marque et sa volonté de séparer Opel deChevrolet. Le lieu se veut un espace accueillantet chaleureux, disposant de toutes les commo-dités pour recevoir les clients d’Opel Corsa, lagamme Astra ainsi que la prestigieuse Insignia. Pour ce qui est de la succursale l’Etoile d’Oran,elle se voit doter d’un nouvel espace exclusif dé-dié à Opel, avec une capacité d’exposition de 7véhicules, un espace d’attente clients et un ser-vice après-vente, ce qui permettra de renforcerla présence de la marque Opel sur la régionOuest. “Ces ouvertures s’inscrivent pleinementdans la stratégie de Diamal et du groupe CFAO,dont le programme a été déclenché depuis ledébut de l’année 2013 pour soutenir la présen-ce d’Opel en Algérie en développant son réseau,la formation du personnel, la qualité du ser-vice et bien évidemment la gammeavec des nouveautés”, sou-ligne M. Pautasso.L’autre événe-ment mar-

quant, c’est la présentation en avant-première dela nouvelle Astra GTC. Ce lancement n’est pasle 1er de l’année, puisque la marque a déjà in-troduit Opel Astra 4 portes qui a été égalementprésentée au Salon international de l’automobi-le d’Alger au mois de mars dernier.La deuxième nouveauté de l’année concernait laCorsa Color Edition, qui vient enrichir la gam-me Corsa avec une version suréquipée. AmineHachelaf, directeur commercial d’Opel, fait sa-voir que la nouvelle venue ne ressemble en rienà ses aînées. Elle arbore un nouveau look, sauf au niveau dela coque du rétroviseur extérieur et du brin d’an-tenne. “La GTC pour grand tourisme compact estune superbe compacte avec 5 places offrant la sé-duction d’un coupé. La GTC est un véhicule horsnormes, dont la conduite assure une vraie pous-sée d’adrénaline. Sportive et élégante, elle attiretous les regards et affiche une allure athlétique”,souligne M. Hachelaf.Le véhicule est doté d’un châssis mécatroniquequi dispose d’un système de suspension exclu-sif et sophistiqué, semblable à celui de l’InsigniaOPC. La commercialisation de ce nouveau bi-jou aura lieu dès le début 2014.

DJAZIA SAFTA

ELLE SERA COMMERCIALISÉE DÉBUT 2014

Opel introduit Astra GTC en AlgérieLa firme allemande Opel, représentée en Algérie par le groupe CFAO,

continue sur sa lancée. La marque a lancé, dimanche, la nouvelle AstraGTC dans le nouveau show-room situé à Dély Ibrahim. La marque a

aussi célébré l’ouverture d’un nouveau show-room à Oran.

Mardi 25 juin 2013

19LIBERTE

Culture

L’ALBUM ÉPONYME D’AMEL ZEN

Sons et ambiance éclectiques

On avait pris la mesure de son talent lors de lapremière édition du télé-crochet “Alhane wachabab”, où elle était arrivée jusqu’en demi-fi-

nale. On a découvert ses talents de comédienne dansHasna, une adaptation en feuilleton télévisée de la lé-gende d’El-Harraz. On avait également apprécié sonnaturel et la joie de vivre qu’elle dégageait à chacunede ses prestations scéniques. Et on a attendu avec im-patience son premier CD. Elle, c’est Amel Zen. Sonalbum éponyme, une autoproduction, est sorti il y aquelques jours. La qualité première de cet opus est sonéclectisme. À la virtuosité des arrangements des 12titres qui composent l’album s’adjoignent de riches so-norités et des textes écrits dans une belle langue dia-lectale, qui racontent la vie, entre déboires relation-nels, nostalgie du passé et affirmation de soi. Les textestraduisent, en fait, un espoir à toute épreuve. Mêmesi parfois la tristesse s’empare de l’auditeur à l’écoutedes paroles, la musique, presque toujours entraînante,vient à sa rescousse. L’album s’ouvre avec "Lyem" (lesjours), une chanson écrite par Messaoud Agrane, com-posée et arrangée par Yanis Djama. A travers ce titre,Amel Zen chante, avec un brin de nostalgie, l’enfan-ce insouciante, la convivialité, et la beauté des rapportshumains autrefois. Kan i’koli (il me disait), que l’on

a pu découvrir en clip (en noir et blanc), produit parl’artiste elle-même, est un morceau écrit, composé etarrangé par Amel Zen, dans lequel, et sur un air jaz-zy, elle chante la relation compliquée entre une jeu-ne femme amoureuse d’un beau parleur, qui luipromet monts et merveilles, mais qui finit par trans-

former sa vie en enfer. Ce morceau est également dis-ponible dans l’album en version remixée par les Cross-faders. On change de style et d’univers avec la chan-son Aynek mizanek. Amel Zen met du sel sur le ver-be, ses paroles sont plus tranchantes et la musique plusaccrocheuse. Aynek Mizanek (écrite, composée et ar-rangée par Amel Zen), qui est une très belle propo-sition, oscille entre le rock et le chaâbi, ce qui nousrappelle le style Gourbi-Rock. Sur cet album, assezpersonnel de l’artiste puisqu’elle y signe six chansons(texte, composition, arrangement), on retrouve deschansons moins rythmées, des ballades qui permet-tent à Amel Zen de mettre en avant ses qualités vo-cales et sa sensibilité, notamment Rah, Nar el-kebda(avec une partie slam, signée Yassine Meziane de Slam-thine), Yelis i’yourayen, ou encore E’nass rah dans lescouleurs du jazz. Malgré les accents pop, et l’atmo-sphère générale de l’album qui épouse des préoccu-pations très actuelles, Amel Zen revient vers ses pre-mières amours, le patrimoine et la musique classiquealgérienne (elle a longtemps été membre d’une as-sociation andalouse et a fait partie de deux or-chestres andalous), à travers des istikhbar et la reprised’un morceau du patrimoine intitulé Afnani.

R. C.

LANCÉ PAR L’INSTITUT FRANÇAIS D’ALGÉRIE

Premier prix de la nouvelle fantastique en Algérie

Pour la première fois, l’Institutfrançais d’Algérie lance unconcours doté d’un prix de 200

000 DA pour le grand lauréat. Dans uneconférence de presse animée à l’Insti-tut français d’Alger (IFA), les organi-sateurs sont revenus sur les objectifs dupremier prix de la nouvelle fantas-tique en Algérie, qui a pour thème“Noces” (en référence à un texte épo-nyme d’Albert Camus). Le chef de pro-jet de cette initiative, Stéphane Dela-porte, a indiqué : “Nous voulons mettrel’accent sur la créativité. En mettant à laclé un prix à gagner, cela motivera plus

les participants dans leur travail.” Selonl’équipe de l’IFA, ce concours de nou-velle permet de faire “émerger de nou-velles plumes algériennes en mettant àl’honneur un genre fictionnel”. Le payspossède un riche patrimoine dans le do-maine du conte et légendes populaires.Mais les écrivains et les auteurs algériensretransmettent surtout “des faits réels”.“On veut sortir les gens du réalisme et lesfaire entrer dans l’étrange et le ma-gique”, a précisé M. Delaporte. Etd’ajouter : “Nous sentons qu’il y a des ge-nèses dans ce genre littéraire. Aujour-d’hui, le fantastique est présent dans les

séries télé, les bandes dessinées et le ci-néma. Cela peut fonctionner aussi dansla littérature.” Quant à Thierry Perret,attaché culturel de l’ambassade de Fran-ce, il estime que “ce projet offre l’occa-sion à de belles plumes de montrer leurtravail et de sortir de l’ombre”. Le pre-mier prix de la nouvelle fantastique viseles amateurs et professionnels de tousâges. Le jury (algérien et français) seracomposé d’auteurs, éditeurs et spécia-listes du livre et de littérature. Les can-didats devront rédiger un récit de dixpages en langue française. En collabo-ration avec la maison d’édition Média

Plus, les dix meilleurs auront la possi-bilité de voir leurs œuvres éditées. “Lesauteurs seront accompagnés à l’écriturepour la publication de leur manuscrit. S’ily a de bons auteurs, nous leur propose-rons des résidences d’écriture en France”,a fait savoir Thierry Perret. Les auteurs auront tout l’été pour rédi-ger leur création, car ils auront jusqu’au15 septembre prochain pour envoyerleur contribution. Une cérémonie de re-mise des prix sera organisée le 26 oc-tobre, date à laquelle seront publiés lesrésultats.

H. M.

Ils ne se sont certainement pas concertés sur lesujet, mais la femme se trouve au centre desreprésentations — le maillon fort — et à plu-sieurs reprises lors de cette quatrième éditiondu Théâtre Maghrébin : “Robe blanche” (quatrefemmes) du Théâtre national d’Alger, “Arfia

fi samt ellil” (monodrame interprété par la talentueuseJohra Darghal) du Théâtre régional de Béjaïa, “La voix”(Hiziya, un des personnages de la pièce, symbolisantl’amour et tuée à bout portant) du Théâtre régionalde Batna. Voilà que pour la huitième soirée, leThéâtre régional Abdelkader-Alloula d’Oran confor-te nos mères aussi anonymes soient-elles dans ce rôlede gardienne de mémoire qui refuse l’oubli. Une filleau nom évocateur, Ouafia (fidèle) est la fierté de sonpère, un fervent partisan de l’indépendance de l’Al-gérie, un fidaï qui reçoit des messages d’un peu par-tout par des émissaires secrets, répondant au nom decode de Khali (oncle), qui aurait justement pu être lenom de la pièce. Comme il faut de tout pour faire unmonde, il y a les héros et les traîtres. Mohamed Ché-rif Ben Soumeur, le père de la jeune Ouafia est tra-hi par un ami de l’occupant et du capitaine tortion-naire. Mais le brave reste brave : c’est le père de Oua-fia qui a aidé le traître quand il a été chassé de chezlui par sa propre femme, en lui donnant à manger ;et durant la Seconde Guerre mondiale, il a secouru sonpropre bourreau, qui, ironie du sort, lui, refuse l’in-dépendance de son pays, l’Algérie, alors qu’il l’avait aidéà libérer le sien. Pris au deuxième bureau, sous-solpour la torture, il ne lâchera pas un mot. Aguerri etrodé aux méthodes musclées, il savait qu’il fallait te-nir, pour donner le temps aux compagnons, pour pou-voir brouiller les pistes et leurrer l’ennemi. Sur son brasun tatouage : une étoile, une métaphore sur l’Algérie(comme dans “Nedjma” de Kateb Yacine), pour la-quelle il donnera sa vie. Le père laissera un messageà sa fille. Il lui dira : “Prends soin de ton oncle” (un mes-sage codé). Les visites furtives pour voir la famille la

nuit, le couscous préparé au moudjahid, la tenue desancêtres (“kachabia”) sont autant de scènes qui agré-mentent cette pièce. Un lourd secret sera égalementrévélé, ce qui agira comme un coup de théâtre. Sabriasera justement la messagère qui livrera le secret et dé-livrera le père et les siens. Ce spectacle, écrit par Bouziane Ben Achour, a étémarqué par une projection à l’arrière-scène et l’usa-ge d’une ombre chinoise, qui n’ont cependant pas pro-duit l’effet souhaité. Par ailleurs, le public continue d’af-

fluer vers le Théâtre régional de Batna et d’assister auxreprésentations. Hier, le centre des arts dramatiqueset scéniques d’El- Kef (Tunisie) devait présenter la piè-ce “Hlal wa Nedjma”. Le public de Batna aura rendez-vous ce soir avec la représentation de la pièce, “Cash”d’une troupe de Monastir (Tunisie), alors que demain,pour la clôture de ces Journées théâtrales maghrébines,une troupe de Libye présentera le spectacle “La astatiê”(je ne peux pas).

RACHID HAMATOU

“OUAFIA” DU TRO AUX JOURNÉES DU THÉATRE MAGHRÉBIN DE BATNA

Du lien entre les générationsDimanche dernier, le public du Théâtre régional de Batna, qui continue d’assister, avec assiduité etintérêt, aux représentations de ces Journées du théâtre maghrébin, a découvert l’une des dernières

productions du Théâtre régional d’Oran.

Vente-dédicace■ Youcef Dris signera, Le combatdes justes (éditions El-Ibriz),samedi 29 juin 2013, à partir de14h30, à la librairie Générale d’E-Biar (4, place Kennedy, El-Biar,Alger).

Expositions■ Exposition à l’Institut françaisd’Oran de planches de BD deSlim, de ses deux récentsalbums : “Avant c’était mieux” et“Tout va bien”.■ Jusqu’au 29 juin au centre desactivités culturelles Abane-Ramdane (12, rueAbane-Ramdane, Alger),exposition de l’artiste peintreOmar Kara.

Andalousiate El-Djazaïr■ Concert de l’association El-Djenadia de Boufarik et, ImèneSahir, le mercredi 26 juin, à 20h,à la salle Ibn Khaldoun.■ Concert de l’associationMustapha-Belkhodja d’Oran etl’association El-Gharnatia deKoléa, le jeudi 27 juin, à 20h, à lasalle Ibn Khaldoun.■ Concert de l’associationAhbab Sadek Bédjaoui de Béjaïa,et l’association Inchirah d’Alger,le vendredi 28 juin, à 20h, à lasalle Ibn Khaldoun.■ Concert de l’associationMezghenna d’Alger et del’association Nedjm Kortoba deConstantine, le samedi 29 juin, à20h, à la salle Ibn Khaldoun.

Spectacle ■ L’Office national de la cultureet de l’information (Onci)propose — dans le cadre desfestivités du cinquantenaire del’indépendance-, ce soir etdemain à 21h, au théâtre deplein air Sidi Fredj — Casif-, lespectacle les Chœurs de l’Arméerouge.

Conférence■ Rencontre avec l’écrivain ettraducteur, Mohamed Sari,autour de son parcours littéraireet de son dernier roman enarabe, “Les citadelles érodées”(éditions Barzakh), le mardi 2juillet, à 18h, au Centre d’étudesDiocésain –les Glycines- (5,chemin Slimane-Hocine, Alger).

35e édition du Festivalinternational de TimgadDu 27 juin au 4 juillet, à partir de22h. Prix d’accès : entre 500 et700 DA.■ Jeudi 27 juin : groupe Rahaba,Wafik Habib (Syrie), AbdouDeriassa, Nasreddine Hora,Mohamed Lamine, Nadia Guerfi,Djelloul Margua, HassibaAmrouche.■ Vendredi 28 juin : Dalia Chih,Najwa Karam (Liban), HichemKhelili, Adila, Fouzi.■ Samedi 29 juin : DesmondFoster (Jamaïque), Papa Dee(Trinité et Tobago), Ny Salsa AllStars (Cuba).■ Dimanche 30 juin : Debu(Indonésie), Arken (Chine),Baraka Blue (USA).■ Lundi 1er juillet : BollywoodMasala orchestra (Inde), HamidEl-Bechari, Hacen Dadi, KaderJaponais, Taouas, AbdelkaderAdda.■ Mardi 2 juillet : Assi Helani(Liban), Amel Radi, Kamel El-Guelmi, Abdou Skikdi, RabahAsma.■ Mercredi 3 juillet : Saber Rebai(Tunisie), Abd Allah Menai, chebArras, Houamed Farid, SamirToumi.■ Jeudi 4 juillet : Azzou, KarimGang, Serly, Sinik, Kayna Samet,Rim-K (113), ballet de l’Onci, chebKhaled.

SORTIR

D. R

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“Ouafia” du Théâtre régional Abdelkader-Alloula d’Oran.

Mardi 25 juin 2013

20LIBERTEPublicité

DécèsLes familles Aït Azzouz,

Boudinar, Boudène, Boudarène,Boudjellal, Bouferrache,Bougchiche, Bouhanik,

Boughnou, Boudriche, Akif,Aouabed, Messai, Chabani,Bouadjela, Ouaksel, Adjas Belbachir, parents et

alliés ont l’immense douleur de faire part du décèssubit de leur très cher et regretté père, frère,

BOUDINAR MAKHLOUF

DIT MOHAND OU FERHATsurvenu à Paris à l’âge de 91 ans.

L’arrivée du corps est prévue pour aujourd’hui 25 juin à 10 h à l’aéroport Houari Boumediène.

La veillée funèbre aura lieu en son domicile sis à El Biar 4, rue Finaltéri (Mohand Idir Amellal),

face au consultat d’Italie. La levée du corps auralieu à midi à partir de son domicile

le mercredi 26 juin. L’enterrement aura lieu aucimetière de Ben Aknoun. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

F. 2168

ALORS QU'IL VENAIT D'ÊTRE INSTALLÉDANS SES NOUVELLES FONCTIONS

Le directeur de l’Ansej de Bouiradécède suite à un arrêt cardiaque■ Le nouveau directeur de l’Ansej, HamaBoubekeur, 41 ans, est décédé, hiermatin, suite à un arrêt cardiaque. Selonnos sources, c’est aux environs de 8h dumatin, pendant qu’il se rendait à piedvers son lieu de travail, il rend l’âmesubitement alors qu’il se trouvait nonloin de son domicile. Le corps de lavictime sera transporté par la suite àl’hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouirapour autopsie. Notons que la cérémoniede son installation devait intervenir,hier, au niveau du cabinet du wali.Rappelons que le défunt occupait leposte de chef de service des statistiques àl’Ansej depuis 1998 avant d’être promuau poste de directeur, et ce, depuis unesemaine.

A. DEBBACHEBOUIRA

Des citoyens d’Ahriq Oucharighferment le siège de l’APC de Saharidj ■ Plusieurs dizaines de personnes ontbloqué l’accès du siège de l’APC deSaharidj, commune située à 50 km à l’estdu chef-lieu de wilaya, lundi matin, enexigeant des autorités localesl’alimentation en eau potable de leurhameau. Ce dernier abritant unetrentaine de foyers ne serait plusalimenté en eau depuis le début du moisselon les dires de ses habitants. “Nousavons frappé à toutes les portes et aviséles différentes autorités, mais rien n’aété fait pour mettre un terme à nossouffrances”, affirme un père de famille.Pour le maire de la commune, M.Belkacemi, il s’agit là d’un problème quirelève de l’ADE : “Il faut savoir que leréservoir à partir duquel est desservi cehameau se situe en contrebas deshabitations, en l’absence de pression, ilest vrai que l’eau ne coule pas dans lesrobinets. D’ailleurs j’ai saisi l’ADE sur ceproblème en leur proposant des solutions,mais apparemment cela n’a pas été prisen considération.” Pour le premiermagistrat de la commune, sesconcitoyens se trompent de cible enbloquant l’accès au siège de l’APC, car leproblème est du ressort de l’Algériennedes eaux.

H. B.KHEMIS EL-KHECHNA

Les habitants en colère contre lescoupures d’électricité■ Les habitants de Khemis El-Khechnacontinuent de souffrir le martyre à causedes coupures récurrentes du courantélectrique. Selon des clients de Sonelgaz,“les coupures interviennentquotidiennement, ce qui nous agace etnous rend la vie très dure”. Samedi, leshabitants se sont réveillés en découvrantque le courant a été coupé durant toutela nuit, ce qui a causé beaucoup dedésagréments. Les plus pénalisés par cescoupures répétitives sont lescommerçants, notamment les artisansboulangers qui ont chômé durant toutecette nuit. La pâte préparée la veille pourfaire du pain a été jetée. Selon d’autrestémoignages, “durant cette mêmejournée (samedi) le courant s’est coupétrois fois de suite”. Contacté par nossoins, un employé de Sonelgaz nous adéclaré que ces coupures sont duessurtout à un phénomène dit DR(déclenchement et reclenchement), c'est-à-dire lorsqu’il y a du vent, le filconducteur du courant touche unobstacle, le courant est coupé durant uncertain temps.

NACER ZERROUKI

BRÈVESdu CentreBAC 2013

Un centre de correctionde Chlef transféré à Blida

En raison du mouvement de protestation des professeurs correcteurs, un centrede correction de Chlef a été finalement déplacé vers la ville des Roses.

EL-AFFROUN

Succès et interrogations ?

Un centre de correc-tion du bac à Chlefvient d’être transfé-ré à Blida. Selon nossources, la fermetu-re d’un centre de

correction à Chlef a été décidée à lasuite de la protestation des profes-seurs contre les conditions de travailqui n’étaient pas réunies. Les autori-tés compétentes l’ont transféré alorsvers la ville des Roses. Selon lesmêmes sources, ce nouveau centre decorrection n’est autre qu’un centred’examen. Par mesure de sécurité, un centred’examen et de tri des copies nedoit pas être en même temps un

centre de correction. Dans ce cas pré-cis, le numéro de l’anonymat n’auraaucune valeur. Une autre irrégulari-té est encore à signaler dans la pri-se de décision de l’ouverture de cecentre et la désignation des profes-seurs pour corriger les copies ditesde “Chlef ”. C’est par téléphone queles professeurs ont été joints parleurs chefs d’établissements respec-tifs pour rejoindre ce nouveau centrede correction sis à Blida, après quela direction de l’éducation a fait sa-voir aux responsables qu’il est urgentd’appeler les nouveaux correcteurs.Alors que le seul organisme habili-té à organiser et à convoquer le per-sonnel pour la surveillance et la

correction du bac est incontestable-ment l’Office national des examenset concours (Onec). Notre source aajouté que les responsables de l’Onecignoraient tout cela. Inacceptable !Même le président de l’APW, quenous avons contacté, nous a informéqu’il avait demandé des informationsliées à cette affaire auprès de la direc-trice de l’éducation de la wilaya deBlida, qui lui a fait savoir qu’aucuncentre de correction du bac n’a étéouvert à Blida. Notre source nous in-forme encore d’un autre fait grave,c’est celui des correcteurs appelés àla rescousse. La majorité de ces derniers “sont desprofesseurs stagiaires et qu’ils n’ont ja-

mais enseigné les classes de termina-le”, révèle notre source, en ajoutantqu’“aucun inspecteur de la matièren’est venu encadrer ces jeunes inexpé-rimentés en matière de correction.Alors que les plus anciens et les pluschevronnés sont toujours encadréset épaulés par un inspecteur de la ma-tière. Celui qu’on appelle communé-ment président de jury”.On apprend également qu’une se-maine après le lancement de l’opéra-tion de correction, les centres de cor-rection de la wilaya de Tipasa, c'est-à-dire Koléa et Bou Ismaïl, n’onttoujours pas reçu la confirmation of-ficielle du barème.

K. FAWZI

Cette année, encore, le téléphone portable etson accessoire le “kit mains libres” a fait des“ravages” en matière de fraude. Une pratique

devenue malheureusement banale au vu des témoi-gnages d’enseignants, surveillants, riverains decentres d’examen et d’échos nous venant de diffé-rents coins du pays. À El-Affroun, dans les environs d’un centre d’exa-men qui a regroupé des candidats libres de toutela wilaya, des jeunes, étrangers à la commune, ontété remarqués durant toute la durée des épreuvesavec portable à l’oreille et cahier sur les genoux. Uneattitude qui n’a pas trompé les personnes de pas-sage et les habitants du quartier. Dans quelquesjours, les résultats seront connus et des élèves, quiont usé et abusé de tricherie lors des épreuves, se-ront bacheliers. Quelle gloire en tireront-ils ?Quelle crédibilité, quelle valeur a désormais ce di-plôme s’il cautionne la tromperie, la malhonnête-té, s’il récompense le mauvais élève ? Si la fraude(“copiage”, “triche” ou encore “centrage” - commeon disait il y a quelques décennies) a toujours exis-té, elle n’avait pas cette dimension. Les candidatshappaient, au vol, un mot, un nom murmuré, ânon-né par un camarade bienveillant arrivé à la rescous-se du naufragé. Certains, le cœur battant la cha-made et les oreilles en alerte, tentaient, parfois, dedéchiffrer une phrase dans la copie du candidat de

la table précédente. Sans plus. Et quand les résul-tats malheureux tombaient, ils ne s’en prenaient qu’àeux ou mettaient l’échec sur le compte de la mal-chance. Aujourd’hui, la tendance serait à “arracher”la réussite par n’importe quel moyen. Dans certains cas, tout un cours est dicté à distan-ce, et “la bénéficiaire” de cette “attention généreu-se” n’est autre qu’une candidate “chastement” en-veloppée dans un ou deux amples foulards opaquescamouflant, savamment, des oreillettes fixées à untéléphone portable.Une hérésie ! Dans le même registre, l’an dernier,une enseignante de surveillance au bac dans un deslycées de la wilaya de Blida, attirée à juste titre parun mouvement suspect de la main et des yeux d’unecandidate, a été obligée de la délester de l’un de sesdeux foulards pour mettre fin à la fraude : un pandu foulard “coupable” était noirci de formules chi-miques. Des cas qui ne sont plus isolés. C’est ain-si que, refusant de se rendre complice d’une éven-tuelle tricherie, une professeure nous a confié s’ap-procher de certaines candidates et leur demanderde lui permettre de passer sa main sur l’oreille oùelle suspecte un renflement anormal. Devant unétat de fait alarmant du fait de surveillance dé-faillante dans les salles d’examen, et sachant que lasolution (idéale) de caméras relèverait de l’utopie(compte tenu de leur coût), une mère de famille a

trouvé la solution : la séparation entre filles et gar-çons avec des classes de candidates (surveillées pardes femmes pour un meilleur contrôle) et desclasses de candidats. À l’université, le phénomènene serait pas absent. La pratique est là aussi cou-rante, à en croire des étudiantes et étudiants hon-nêtes, témoins révoltés de communications d’étu-diantes avec l’extérieur. Et “l’extérieur”, ce peut être un camarade, un frè-re, une sœur, un enseignant (oui !) ou même lamère “réquisitionnée” dans sa cuisine devant uncahier, un manuel scolaire, un dictionnaire…C’est désormais connu.

FATIHA SEMAN

L’opération de correction a été lancée il y a déjà une semaine.

Mardi 25 juin 2013

21LIBERTE

L’Algérie profonde

D. R

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Le directeur de l’unité d’Algérie Poste de Tamanrasset nous écrit ■ Suite à l’article, intitulé “Tamanrasset, les distributeurs automatiques toujours en panne”,paru dans l’édition du 11 juin 2013, nous vous demandons de bien vouloir insérer auxmêmes lieu et place les précisions suivantes : “Algérie Poste est en mesure de fournir tous leséléments indicateurs d’un fonctionnement tout à fait normal au niveau de l’ensemble desétablissements postaux de la wilaya en matière de disponibilité des liquidités et dufonctionnement régulier des GAB. (…) Les services d’Algérie Poste s’attellent, sans répit, àaccomplir leur mission de service public par la mise en place d’un dispositif efficace à mêmede satisfaire les clients de la région, et ce, à travers, un réseau d’établissements postaux enrapport avec la densité postale et suivant les spécificités de cette wilaya. (…) Nous tenons àpréciser que les documents des transactions faites au niveau des bureaux de poste signalésdans l’article suscité, infirment l’information donnée et confirment par conséquent ladisponibilité des liquidités et le fonctionnement optimal des GAB”

EL-TARF

L’auteur présumé d’un crime écrouéL’auteur présumé d’un meurtre à Chatt,

dans la daïra de Ben-M’hidi, a été arrêté,avant-hier, par les éléments de la policejudiciaire et présenté devant le procureurde la République qui l’a placé sous mandatde dépot. Pour rappel, à la suite d’unedispute entre voisins, l’agresseur enquestion a usé d’une arme à feu, tuant unepersonne et blessant grièvement une autre.

TAHAR B.

BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

Un mort et deux blessés graves sur l’autoroute Est-Ouest

Un accident de la circulation estsurvenu, avant-hier, sur l’autoroute Est-Ouest, au niveau de la commune deMansoura, 30 km à l’est de Bordj Bou-Arréridj. Pour des raisons encoreindéterminées, le chauffeur a perdu lecontrôle de la voiture et fait plusieurstonneaux. Très vite, les éléments de laProtection civile se sont rendus sur place. Àleur arrivée, ils ont constaté que lapassagère avant de la voiture, H.F., 32 ans,avait été tuée lors de l’impact, alors que leconducteur, L.A., 40 ans, et un autrepassager, L.A., âgé également de 40 ans,étaient grièvement blessés. Ils ont ététransportés aux urgences de l’hôpitalBouzidi-Lakhdar de Bordj Bou-Arréridj oùils sont toujours sous surveillancemédicale.Une enquête a été ouverte par laGendarmerie nationale pour déterminerles causes de cet accident. Selon laProtection civile, durant les 72 heurespassées, la wilaya de Bordj Bou-Arréridj aenregistré pas moins de 16 accidents dont 4sur l’autoroute Est-Ouest, qui ont fait unmort et 21 blessés dont plusieurs dans unétat grave.

CHABANE BOUARISSA

BISKRA

Pluies diluviennes sur Sidi OkbaUn orage de forte intensité s’est déclaré,

avant- hier dans la soirée faisant craindrele pire aux habitants de Biskra, méduséspar l’averser de grêle. Hormis lesdébordements des eaux dans certainsquartiers de l'intérieur, aucun fait notablen’a été signalé. En dehors de la ville, lessapeurs-pompiers ont eu à sauver à SidKhelil dans la daïra de Chetma 2 individusen état d’ivresse coincés au fond d’un oued.A Sidi Okba, selon le commandant Slatniachargé de la communication des sapeurs-pompiers, une famille a été sauvée desdécombres d’une habitation précaire dontla pluie a accentué l’écroulement. Parailleurs, sur la RN3 dans la communed'Oumache, au lieudit Aïn Daba, 2 camionsse sont télescopés par manque de visibilité,causant des blessures aux 4 occupants quiont été transportés par les équipes de laProtection civil vers l’hôpital BachirBenacer de Biskra.

H. L.

AZZABA (SKIKDA)

Un jeune homme tue sa sœur dans une dispute

Une prise de bec entre un frère et sasœur pour un problème anodin et c'est ledrame qui ébranle une famille qui habite lalocalité de Hammam Salhine, 8 km à l'estde Azzaba, dans la wilaya de Skikda. Enfaisant un grand nettoyage, ce dimanchematin, la victime H. B., âgée de 24 ans, avaitmalencontreusement mouillé son frère quipassait. Une altercation verbale et ensuiteune rixe a causé la mort de la jeune fillesuite à une chute dans les escaliers.Evacuée en urgence vers l'hôpitalMohamed Dendane de Azzaba, ellesuccomba à ses blessures en cours de route.Le frère bourreau répondant aux initiales B.A., père de trois enfants, a été présenté lejour même devant le magistrat instructeurprès le tribunal d’Azzaba pour le chefd'accusation de coups violents ayantentraîné la mort.

A. BOUKARINE

BRÈVESde l’Est

Mardi 25 juin 2013

22LIBERTE

L’Algérie profonde

GUELMA

Quel respect pour la chaîne de froid ?

Une petite virée au marché couvert du boulevard du Volontariat nous a assez édifiésur le mépris des règles élémentaires de l'hygiène et de la salubrité, puisque des

poulets et des quartiers de viande sont exposés sur des étals, à la merci de la pous-sière et des rayons du soleil.

Al'approche de la saison estivale etdu mois sacré du Ramadhan, lesrisques d'intoxication alimentai-re sont à craindre, car Guelma dé-tient le triste record national decanicule avec des pics de 44°C à

l'ombre ! Dans ce contexte, la chaîne du froid doitêtre scrupuleusement observée par les com-merçants spécialisés dans les viandes rouges etblanches, les produits laitiers et autres. Une pe-tite virée au marché couvert du boulevard du Vo-lontariat nous édifie sur le mépris des règles élé-mentaires de l'hygiène et de la salubrité, puisquedes poulets et des quartiers de viande sont expo-sés sur des étals, à la merci de la poussière et des

rayons du soleil. En effet, certains commer-çants peu scrupuleux, avides de gain facile, fontfi des instructions des services compétents et agis-sent comme bon leur semble. Par ailleurs, la vian-de bovine hachée est exposée durant des heuresdans des plateaux et écoulée sans état d'âme à desclients dociles qui ignorent les dangers encourus.En dépit de la vaste campagne de sensibilisationpilotée par la DCP et la DSP, ce produit sensibledevient impropre à la consommation et cause desintoxications alimentaires graves. Le chef-lieu dewilaya ne possède pas de poissonneries, et ceciperdure dans l'indifférence totale, puisque les pro-duits de la mer sont exposés dans des casiers àmême le sol ! La clientèle s'est habituée à cette for-

mule décriée par les pouvoirs publics mais qui esttout de même tolérée ! La chaîne de froid n'est passcrupuleusement maintenue par certains com-merçants inconscients et près de leurs sous. Ils dé-branchent leurs appareils de réfrigération chaquesoir, par mesure d'économie ! Les produitscongelés entreposés, les viandes rouges et blanchesse détériorent, et le lendemain matin, la réfrigé-ration est rétablie le plus normalement du mon-de ! De toute évidence, à l'orée de la saison esti-vale, la sonnette d'alarme est tirée, et un appelpressant est lancé aux services compétents et auxautorités locales pour sanctionner sévèrement lescommerçants incriminés, pour préserver la san-té et la qualité de vie des citoyens. HAMID BAALI

L’hygiène dans les marchés fait défaut.

JIJEL

Une peine de mort et 20 ans de prison pour trois meurtriersL

e tribunal criminel de Jijel a traité, avant-hier, l’affaire d’un meurtre crapuleux com-mis par trois individus et qui avait mis tou-

te la ville en émoi. La genèse de cette affaire remonte à la nuit du 25septembre 2011, quand Tarek H., âgé de 28 ans,qui était en compagnie de ses amis, à savoir deuxgarçons et deux filles, a pris le chemin du côté estde l’université Abdehak-Benhamouda de Jijel. Aleur arrivée à proximité du portail, trois per-sonnes, munies d’armes blanches (couteaux,sabre, chaînes d'acier et barres de fer), s’approchè-rent d’eux et les agressèrent. L’une des victimes sera gravement blessée à la jam-be et au bras, alors qu’une autre recevra un coupde couteau en plein cœur ce qui a provoqué unemort instantanée des suites d’une hémorragie in-terne, a précisé le rapport du médecin légiste. Ence qui concerne les deux filles, l’une d’elles a puse cacher à l’intérieur du véhicule, tandis quel’autre s’est dirigée vers le portail de l’universitépour demander de l’aide aux agents de sécurité,qui avaient refusé d’intervenir. Les assaillants, quiétaient déterminés vu leurs actes barbares, ont bri-sé les vitres de la voiture ainsi que ses portières

pour pouvoir mettre la main sur la fille qui étaità l’intérieur. Cette dernière leur a donné tout sonargent, son téléphone portable et son or. Les élé-ments de la police qui ont été alertés quelquetemps après, sont intervenu pour essayer de neu-traliser les meurtriers. Sur les lieux du crime, ils trouveront deux victimesà terre gisant dans une mare de sang, deux fillestraumatisées et choquées, une voiture saccagéeet une moto appartenant à l’une des victimes, in-cendiée. L’un des accusés répondant aux initialesde S.D., a avoué avoir commis le meurtre et avoirattaqué le défunt à l’aide d’un couteau. Les deuxautres accusés ont nié les faits retenus contre eux. Dans son réquisitoire le procureur fera état de lasauvagerie du crime avec préméditation et re-quiert la peine capitale contre les trois accusés.Après délibérations, le juge a prononcé la peinecapitale contre S.D., l’accusé principal, et 20 ansde prison ferme contre K.B. et H.B. Sur unautre volet, les deux agents de sécurité quiétaient présents lors de l'assassinat ont été accu-sés de non assistance à personne en danger, ils ontété condamnés à 6 mois de prison avec sursis.

MOULOUD SAOU

KHENCHELA

Les habitants d’El-Ouldjaréclament la réalisationd’un CEM

El-Ouldja est probablement l'une descommunes les plus pauvres du pays. Sansressources, à cause de l'absence d'activitéséconomiques notables, la collectivité vitdes seules subventions que lui accordel'Etat. En effet, située à 120 km au sud duchef-lieu de la wilaya de Khenchela, leshabitants de ladite commune réclament laréalisation d'un CEM. Ce projet estconsidéré comme priorité incontournablepar les habitants de ce village. Lescollégiens de cette localité sont en effetcontraints de faire 18 km avant d'atteindrel’établissement d'enseignement moyen leplus proche, qui est situé dans la communede Khengat Sidi Naji (wilaya de Biskra). Leproblème de sécurité qui se pose pour lesplus jeunes d'entres eux, les conditions devie de certaines familles socialementfragilisées, influent négativement sur lascolarité de ces élèves. Ils interpellent lesresponsables de la wilaya et à leur tête lewali pour mettre fin à la souffrancequotidienne de leurs enfants. En attendant,les collégiens de cette localité n'ont plusqu'à prendre leur mal en patience. M. Z.

D. R

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MARSA BEN-MHIDI

Un jet-ski blesse gravement un père defamille■ Un accident a eu lieu vendredi dans lastation balnéaire de Marsa Ben-M’hidi. Unamateur de jet-ski a blessé sérieusementdans sa course un baigneur âgé de 40 ans etpère de famille, ce vendredi, dans la stationbalnéaire de Marsa Ben-M’hidi. La victime aété évacuée à l’hôpital de Ghazaouet, dans unpremier temps, et devant la gravité de sesblessures, elle a été transférée à l'hôpitald’Oran. Cet accident est le deuxième du genreenregistré depuis le début de la saisonestivale après celui qui a coûté la vie à unenfant de 12 ans au niveau de la plageDauphin, dans la commune de Chéraga.L'année dernière, deux personnes avaienttrouvé la mort et 12 autres avaient étéblessées dans des accidents de jet-ski.

AMMAMI MOHAMMED

MAGHNIA

De la friperie frauduleuse saisie■ Une importante quantité de friperie et dejouets a été saisie par les éléments de ladouane de Maghnia. C’est au niveau de lapénétrante ouest de l’autoroute que cesproduits ont été découverts lors de la fouilled’une camionnette. Cette marchandise, quiprovenait clandestinement du Maroc, a étésaisie conformément à la loi qui interdit,depuis le 1er janvier 2012, l’importation de lafriperie. Le contrevenant aura à payer uneamende équivalente à 10 fois la valeurmarchande du véhicule et de la marchandise.

A. M.

SAÏDA

Un charlatan sous les verrousLes éléments de la 1re sûreté urbaine de Saïdaont arrêté un charlatan qui s’adonnait à despratiques de sorcellerie dans le domiciled’une femme âgée de 49 ans. Après sonarrestation, le mis en cause a nié les faits quilui sont reprochés, à savoir le délit deviolation de domicile et pratique douteuse desorcellerie. Présenté devant le procureur de laRépublique, il a été placé sous mandat dedépôt en attendant sa prochainecomparution.

F. Z.

AÏN TÉMOUCHENT

Les agriculteurs de Mekhaïssia veulentrécupérer leurs terres■ Chassés de leurs terres agricoles durant lapériode coloniale, les agriculteurs deMekhaïssia, une contrée rattachée à lacommune de Sidi Safi, furent contraints devivre ailleurs dans les localités avoisinantesde la commune mère, Aïn Tolba, Sidi BenAdda, alors que d’autres se sont retrouvés,malgré eux, des citadins de Aïn Témouchent.Ces fellahs se sont élevés ces derniers jourspour interpeller les autorités locales sur cettemarginalisation qui perdure depuis plus de50 ans. Ils revendiquent tout simplement uneattention particulière pour cette contrée qui adonné plus d’une vingtaine de chouhada à lapatrie. Ils demandent plus de projetsd’investissement et de développement rural,à l’instar des autres régions. Ils veulentbénéficier d’opérations entrant dans le cadrede la politique du renouveau rural avecl’injection de programmes de logementsruraux, de réseau portant sur l’éclairage etd’ouverture de pistes, du moment que leursenfants continuent d’afficher leurdisponibilité et leur attachement à la terre.

M. LARADJ

Les créances de l’ADE s’élèvent à 29milliards de centimes■ Dans le but d’assurer une bonnedistribution de l’eau potable à ses clients,l’Algérienne des eaux de la wilaya de AïnTémouchent a élaboré un programme quis’étalera sur tout le mois de Ramadhan et quise poursuivra jusqu’à la fin de la saisonestivale. Une distribution qui sera assurée24h/24 et quotidiennement dans certaineslocalités, alors que d’autres seront desserviestous les deux, voire trois jours. Il est utile derappeler, selon l’un des cadres de l’ADE, que ladotation journalière sera de l’ordre de 205litres par habitant par jour. Cependant, lasituation financière au niveau de la trésoreriede l’Algérienne des eaux n’est guerrereluisante, dans la mesure où celle-ci devraprendre en charge les travaux ainsi que lessalaires de ses agents. Et pour cause, lescréances impayées dans leur globalités’élèvent à 29 milliards de centimes,atteignant un record jamais égaléauparavant. Parmi l’ensemble des abonnés,les ménages à eux seuls détiennent uneardoise de 15 milliards, soit 52%.

M. L.

BRÈVESde l’Ouest20e ANNIVERSAIRE DE L'ASSASSINAT DE M'HAMED BOUKHEBZA

El-Bayadh se souvientSigne de destin, M'hamed Boukhebza fut assassiné quelques semaines seulement

après sa prise en main de l'Institut national d'études et de stratégie globale.

Il y a 20 ans, jour pour jour,l'imminent sociologue M'ha-med Boukhebza fut assassi-né en plein centre-ville d'Al-ger, alors qu'il venait juste defêter ses 52 ans. Défenseur

incontesté des valeurs humaines etdu progrès, le natif de l'ex- Geryvil-le a non seulement laissé derrière luitout un trésor mais aussi des projetsinachevés, puisqu'il fut chargé deplusieurs dossiers, entre autres celuide confectionner le rapport du dé-veloppement stratégique au planpolitique, économique et social,quelques jours seulement avant sonassassinat. Sa notoriété nationaleet internationale n'avait rien chan-gé à ses habitudes, lui qui aimait serendre régulièrement dans sa villenatale qu'il a dû quitter dès son jeu-

ne âge pour poursuivre ses étudessecondaires et universitaires, unparcours qui l'a mené de Dellysjusqu'à Sidi Bel-Abbès, en passantpar Mascara avant de s'établir à Al-ger après son intronisation auxpostes de responsabilités au seinde la hiérarchie administrative dupays. Cette rupture géographiqueavec les siens l'a mené jusqu'au Ma-roc où il a obtenu son titre d'ingé-nieur en statistiques et d'économieappliquée, avant de rentrer au paysen 1965. En 1966, durant le premierrecensement du pays, le défunt futchargé de cette mission, laquelle l'apropulsé, une année après, à la têtede l'Aardes pour obtenir, deux ansaprès, soit en 1969, une licence ensociologie. Son sérieux et l'amourqu'il vouait à sa mission l'ont propul-

sé ensuite comme chef de départe-ment chargé de l'organisation admi-nistrative et du développement lo-cal à la présidence de la République,avant d'accéder à la tête de l'Institutnational d'études et de stratégieglobale (INESG) en remplacementde son collègue Djilali Liabès, assas-siné lui aussi par la horde terroris-te. Signe de destin, M'hamed Bou-khebza fut assassiné quelques se-maines seulement après sa prise enmain de cet institut. Et pour ne pasoublier ce brave homme aux valeursirréprochables, l’association des pa-rents d’élèves de la wilaya d'El-Bayadh a organisé une journéecommémorative coïncidant avecl’anniversaire de son assassinat, unerencontre riche en émotion et ensouvenirs, loin des arcanes des au-

torités locales, qui n'ont même pasdaigné être de la partie. Heureuse-ment que ses anciens amis et cama-rades étaient là pour donnerl'exemple en organisant une journéepleine, avec des témoignages etconférences à la hauteur de la gran-deur de l'homme que fut M'hamedBoukhebza. Ainsi, tour à tour, MM.Bakara, Belgrinat, Msahel et Tadje-dint, respectivement chercheur,cadre retraité du ministère de la Jus-tice, professeur à l'université deTlemcen et professeur à l'universi-té de Sidi Bel-Abbès, ont donné duton à la rencontre, tout en se disantprêts à servir le combat de leur ca-marade et bien sûr revenir à chaquefois que le devoir les appelle.

A. MOUSSA

Les anciens amis et camarades du sociologue M'hamed Boukhebza se sont recueillis sur sa tombe.

ORAN

Le cimetière chrétien échappe aux rapaces du foncier

L’assiette du cimetière chrétien, située en facede la gare routière d’El-Hamri, d’une super-ficie de 7 ha, a failli être morcelée et trans-

formée en lots à bâtir, selon le wali d’Oran. “Desélus de l’APC ont voulu morceler l’assiette. Si vousvoulez, je peux vous donner des noms”, a décla-ré le wali d’Oran lors du dernier briefing consa-cré à la commune d’Oran, avant d’ajouter : “L’as-siette sera réservée pour la réalisation d’un jar-

din botanique. Les universitaires et les amoureuxde la nature sont les bienvenus.” Cette mise aupoint du wali montre à quel point la dilapidationdu foncier est devenue un sport national. D’autrepart, le siège du consulat américain rattaché à laprésidence sera réhabilité au grand bonheur desriverains du boulevard Front de mer. Même la sal-le mythique de cinéma, située à la rue Emir AEK,l’ex-Escurial, sera prise en charge. “Soit elle sera

démolie complètement, puis il y aura réalisationd’une petite salle, soit la réhabiliter après l’avoirnettoyée des immondices qui se trouvent à l’in-térieur”, précise un élu de l’APW. Quant à la ca-thédrale, classée patrimoine national, il faudral’autorisation du ministère de la Culture pour en-tamer des travaux de fortification.

NOUREDDINE BENABBOU

Mardi 25 juin 2013

23LIBERTE

L’Algérie profonde

D.R

.

■ Les services de la police judiciaire, relevantde la Sûreté de la wilaya d’Oran, ont annoncéavoir démantelé, au cours du mois de mai, 7groupes de malfaiteurs, s’étant renduscoupables de divers crimes et délits,notamment des atteintes aux biens publics,vols avec coups et blessures, et ce sont, dansce cadre, 46 affaires qui ont été traitées avecl’arrestation de 65 personnes, dont 51 placées

sous mandat de dépôt. Pour ce qui est desautres affaires traitées par ces mêmesservices de police, on évoquera les atteintesaux biens et aux personnes, coups etblessures, totalisant en tout plus de 750affaires. Les services de police ont pu procéderà l’arrestation de 400 malfaiteurs, dont 182impliqués dans des agressions et vols. 255 ontété placés sous mandat de dépôt. Toujours

durant ce même mois, la Sûreté de wilaya aencore annoncé avoir traité 341 affaires ayantabouti à l’interpellation de 277 personnes. Lesdélits concernent la possession et lacommercialisation de kif et conduite en étatd’ivresse. 206 individus ont été incarcérésdans ce cadre.

D. L.

Sept groupes de malfaiteurs démantelés en mai

Mardi 25 juin 2013

24LIBERTEDes Gens & des Faits

Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les-nous à l’adresse suivante : [email protected]. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.

Dessin/Amouri

- Laisse, dit son vieux père à sa belle-fille qui n’avait pas lâché un mot de toutle trajet. Les reproches, c’est pour uneautre fois ! Et il va m’entendre ! Je peuxte le jurer !- Où est-il ?, demande Kamel à Mah-moud sans donner d’explications à safamille.Il rougit de honte et se détourne d’eux.Il se rend aux urgences. Le personneldes urgences n’est pas surpris de le voir.Un infirmier le mène à la chambre oùIdir a été installé. Kamel entre sans fai-re de bruit dans la pièce. Il a été missous sédatif. Le père reste un moment près de lui,gardant sa main dans la sienne.- Grâce à Dieu, tu es en vie !Idir bouge dans son sommeil. Kamel parle doucement pour ne pas letroubler.- Tu te remettras de tes blessures.Mais sache que je te confisque ta voi-ture ! Quand tu retourneras à la fac,d’ici quelques semaines, je t’auraistrouvé un petit appartement où vivre

durant tes études !, décide-t-il. Tu neferas plus la navette. Je ne te donneraiplus l’occasion de me donner dessueurs froides ! J’aurais pu faire une cri-se cardiaque, lui reproche-t-il. J’ai eusi peur pour toi ! Je t’aime mon garçon !Tu sais, les choses vont changer…Ce n’est pas une promesse en l’air. Ka-mel a mauvaise conscience. Il veut seracheter. Il a aussi pris conscience deson amour pour sa famille. D’ailleurs depuis cet accident, il passeplus de temps avec sa famille. Son pèrene lui a rien reproché, mais son silen-ce est pire qu’une correction. Un jour, il appelle Fouzia qui est sansnouvelle de lui.- Il va bien, il s’en remettra, lui apprend-il. Sa vie n’est pas en danger mais je vaisdevoir m’occuper de lui !- Ah !…- Fouzia, dit-il avec hésitation. Il fautque tu comprennes…La jeune femme l’interrompt.- On a toute la vie pour se voir, dit-elle.Je comprends que tu veuilles t’occuper

de lui et de ta famille ! Sois tranquille,je t’attendrai !Kamel promet de la voir dès que toutrentrera dans l’ordre. Idir resteraquelques jours à l’hôpital avant derentrer à la maison où toute la famil-le prendra soin de lui. Le père a repris ses consultations à laclinique. Il ne sort plus en fin de jour-née, et même les week-ends il les pas-se en famille. Ses enfants sont heureuxde le retrouver. Sa famille est réuniecomme jamais elle ne l’a été. Amina,Zaher et Idir accaparent toute son at-tention. Kamel leur a offert des por-tables pour les joindre quand ils sonthors de la maison. Et vice-versa. Quantils ne l’appellent pas, ils lui envoient desSMS.Fouzia qui s’est remise à le voir detemps à autre remarque que le portablede Kamel ne cesse de vibrer. Elle aconscience que leurs moments debonheur volés ne sont plus commeavant. Kamel doit souvent leur ré-pondre. Ils n’ont plus cette intimité querien ne pouvait briser. Ils ont réussi, sans le savoir, à s’im-miscer entre eux. Il se retrouve sollicité pour un oui ouun non. Quand il ne doit pas rentrerpour son père qui se fait vieux, c’estpour ses enfants.Les mois, les années ont filé sans qu’el-le ne s’en rende compte. Kamel a toujours un prétexte pourécourter leur rencontre, pour reporterleur rendez-vous. Lorsque son fils Idir, qui a fini ses

études, décide d’officialiser sa rela-tion avec sa camarade d’études, le pèreest contraint de s’occuper de tout. Il leura donné sa bénédiction. Cet heureuxévénement le contraint à mettre en re-trait sa relation avec Fouzia. Celle-ciréalise qu’elle a raté bien des chosesdans sa vie. Elle ne s’est pas mariée et

n’a pas eu d’enfant qui aurait pu rem-plir sa vie. Elle n’a pas vu le temps pas-ser, sa vie aussi…

(À suivre)A. K.

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSERécit de Adila Katia

50e partie

Pour toiRÉSUMÉ : Kamel se culpabilise d’avoir cédé à sa femmeet d’avoir acheté une voiture à son fils pour lui éviter lestransports en commun. Il regrette. Fouzia tente de leraisonner. Même s’il avait été avec lui, il n’aurait pas pului éviter cet accident. Ils se séparent à l’aéroport. Kamelse rend à l’hôpital. L’accueil de sa famille est glacial…

Nacéra se met à réfléchir, puis lance :-Pour commencer, appelle-le et pro-pose-lui un test ADN le plus tôt pos-sible.-Je… J’y avais pensé, figure-toi… Jevoulais avoir juste ton approbation là-dessus.-Pourquoi n’as-tu donc pas pensé àavoir mon approbation avant de…Maïssa se remet à pleurer :-Je sais que je suis la seule à blâmer…Je voulais juste m’amuser… Je ne savaispas que les choses aller se gâter… quecela irait si loin.-Voilà ce que j’appellerais de l’incons-cience Maïssa… Et cette inconscience,tu la payeras bien cher, je le crainsMaïssa, le visage inondé de larmes, lèveles yeux vers sa sœur :-Je suis prête à en payer le prix… Prê-te à mourir pour sauver l’honneur dela famille.-Il n’y a pas que l’honneur de la familleen jeu… Il y a aussi cet enfant qui vanaître… Une victime… Tu en faisune victime qui portera toute sa vie lepoids de ton erreur…Elle secoue la tête :- Je n’aurais jamais cru que ma sœur,celle que j’ai élevée moi-même, et cel-le qui me rendait si fière par ses réus-sites scolaires et pour laquelle j’entre-voyais un avenir meilleur que le mienallait me décevoir de la manière la plusignoble. Ne pouvant plus se retenir,Maïssa se jette dans les bras de sa sœur

et se met à sangloter. Nacéra la serrecontre elle et sentit les larmes mouillerses joues. Elle aussi pleurait. Elle avaitpitié de sa jeune sœur et craignait lepire pour elle. Le mieux serait detrouver une solution efficace et rapide.Maïssa était déjà à la fin du troisièmemois, et selon elle, les médecins refu-seraient de procéder sans raison à unavortement. Si Lyès consente à subir untest ADN et régularise la situation, ellepourra souffler. Du moins pour sauverla façade. Car au fond, elle avait com-pris que sa sœur ne sera jamais heu-reuse avec un tel homme, qui d’ores etdéjà montrait ses griffes.Mais au cas où il refuserait… ?Nacéra serre davantage sa sœur contreelle. Au cas où il refuserait, elle va de-voir passer à l’action et penser à déni-cher une matrone… Une sorte d’ac-coucheuse traditionnelle qui consen-tira à procéder à un avortement clan-destin avec tous les risques que celasupposait. Elle ferme les yeux un mo-ment. Maïssa avait cessé ses sanglots,sans pour autant desserrer son étrein-te. Nacéra la repousse doucement et es-suie de sa main les yeux rougis de sajeune sœur :-Nous finirons par trouver une solu-tion et nous en sortir… Calme-toi etva te laver le visage, et surtout nerentre pas dans la cuisine avec tesyeux boursouflés. Maman risque desoupçonner quelque chose et ne nous

laissera plus en paix.Maïssa hoche la tête :-Oui… Je sais… Je vais me laver le vi-sage et passer un peu de glace sur mesyeux… Nacéra se change et se démaquille, puisattend que Maïssa revienne dans lachambre pour lui demander :-Tu veux bien appeler ce Lyès de mal-heur et me le passer… ?Maïssa lève un regard interrogateurvers sa sœur qui poursuit :-Je dois d’abord avoir une idée sur lui,avant de passer à l’action… Dans cemonde, il faut se conduire en voyouavec un voyou, en ami avec un ami, eten ennemi avec un ennemi… Dans toncas, je crois que je ne pourrais confir-mer l’idée que j’ai sur cet homme quelorsque j’aurais discuté avec lui.-Que vas-tu lui dire Nacéra ?, de-mande Maïssa sur un ton inquiet.-Que j’aimerais le rencontrer et discuterde ton état.-Et s’il refusait… S’il refusait sous pré-texte que ce problème ne concerne quenous deux ? -Ah non ma chère ! Ce problème neconcerne pas que vous deux… Dumoins pas tant que vous n’êtes pas mariet femme… Ce problème concernel’honneur de toute une famille… Onne badine pas avec l’honneur lorsqu’onest fils de bonne famille.Maïssa garde le silence… Elle semblaithésitante, et son air affligé déplut à sasœur :-Alors… Qu’attends-tu… ? Je veux dis-cuter avec cet homme et tirer leschoses au clair avec lui.

(À suivre)Y. H.

[email protected] : VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT

LES BIENVENUS.

Le vent de l’étéRécit de Yasmina Hanane

19e partie

[email protected] : VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT

LES BIENVENUS.

Dessin/Amouri

RÉSUMÉ : Nacéra rentre chez elle où vraisemblablementsa sœur l’attendait. Cette dernière lui apprendra queLyès avait refusé d’entendre raison, car il doutait de sapaternité. Nacéra qui s’attendait à tout cela sermonneencore une fois sa jeune sœur sur son comportementinconscient. Déroutée, Maïssa lui révèle qu’elle avaitpense à mettre fin à ses jours.

Mardi 25 juin 2013

25LIBERTE

Jeux

“La voie est sousvos pieds.”

Sagesse bouddhiste

“C'est réunis queles charbonsbrûlent ; c'est ense séparant queles charbonss'éteignent.”

Sagesse bouddhiste

“Ce qui temanque, cherche-le dans ce que tuas.”

Sagesse bouddhiste

ProverbesSolution Sudoku n° 1386

HORIZONTALEMENT - I - Égard. II - Fleur de farine. Parce que. III -Grand bassin où les navires mouillent. Liste de mets. IV - Titane.Tchèque. V - Sociétés choisies. Cœur de louve. VI - Propre. Poitrinede femme. VII - Stupide. Ancienne cité grecque. VIII - Partiras.Patrie d’Abraham. Erbium. IX - Martèlement des talons dans ladanse flamenco. X - Complets. Squelette.

VERTICALEMENT - 1- Composant de l’acier. 2 - Couleur du blason.Ville d’Algérie. 3 - Petite maison. A quoi l’on n’a pas touché. 4 -Partisan convaincu. Personnel. 5 - Jeu chinois. Filet. Éclos. 6 - Repasléger. Sentir mauvais. 7 - Argent. Période du retour des éclipses. 8 -Mettre en prison. 9 - Fête de Noël. 10 - Extrêmement. Ligaments.

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Le sudoku est une grille

de 9 cases sur 9, divisée

elle-même en 9 blocs de 3

cases sur 3. Le but du jeu

est de la remplir

entièrement avec une

série de chiffres allant de

1 à 9 de sorte que :

- chaque ligne, chaque

colonne et chaque bloc

de 3X3 doit contenir

toute la série des

chiffres allant de 1 à 9.

Nous vous proposons des

grilles de niveau moyen qui

contiennent déjà 30

chiffres. À vous de jouer !

MO

TS F

LÉCH

ÉS N

°11

43

ParA. Ouabdeslam

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N°1142

8

7

5

4

9

6

1

3

2

1

6

9

2

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3

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6

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1

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4

3

2

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9

9

1

8

3

2

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7

9

3

8

4

2

5

6

1

2

4

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7

5

1

9

8

3

5

8

1

6

3

9

2

7

4

2

49

15

5

9

1

6

3

3

6

4

4

2

6

7

2

15

6

8

9

7

1

4

95

38

Mots croisés N°4798 : PAR FOUAD K.

Une patate---------------------Elle fait desbonbons

Des caches

---------------------

Crack

Taches d’ado

---------------------

L’Europe

Cri d’arène---------------------Pouffé---------------------Cœur de noix

Négation

---------------------

Dieu des Sioux

Piquants---------------------Liaisonmoderne

Saint ---------------------Pas ailleurs---------------------Baie jaune

Prénom russe---------------------L’Africain ?---------------------Mot de messe

Agent deliaison---------------------Existez

Vil

Négation---------------------Poire ORL---------------------Amas

Saint

Dans les règles

Pâles---------------------Femme defamille

Iridium

---------------------

Buée

Discipled’Arius---------------------Mal d’œil

Chaussure---------------------Complet---------------------Convient

Parti défunt---------------------Greffe---------------------Choisit

Peur---------------------Foète grec---------------------Casse-croûte

Animal---------------------

Escarpement

rocheux

Argon---------------------Possessif---------------------Boisson

Cœur de pipe

---------------------

Possessif

Une craque---------------------Réfléchi---------------------Iridium

En reste---------------------Contre---------------------Concerts mocturnes

Vieux do---------------------En Roumanie---------------------Courroux

Costaud

---------------------

Fin de noyade ?

Lanières---------------------Courte---------------------Roulées

Actinium

---------------------Lentilles

▲▲

Gargarismes - Pariétal - Ute - Ri - En - Revenu- - Étendre - Étal - Des - Ru - Art - E - O - Étêtes - Et - Mares - Fer - UE - Iris - If - Ôtes - Non - Ânesse - S -Amertume - Rue - Ne - T - Li - Las - T - Aliénée - Ar - Est - Tsétsé - I - Sépia - Satins.

Comment jouer ?Sudoku N° 1387 : PAR FOUAD K.

Solution mots croisés n° 4797

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

N E G L I G E N C EO R I O N T U E RN U I D E A L IC P A U T L I NI T I N E R A I R EA I R E A C T ET O S C A N E N AU N T I G E E UR V A L E U R GE L I R E T A X E

▲▲

▲▲

▲▲

▲▲

LION(23 juillet - 22 août)

Vous êtes gagné par une nouvellepériode d'inquiétudes qui ne manque-ra pas de vous nuire momentanément.Car vos collègues de travail n'ont pasbesoin qu'on leur sape le moral en cemoment et que votre partenaire aenvie de voir quelqu'un sourire detemps en temps. C'est tellementmieux...

VIERGE(23 août - 22 septembre)

Vous aussi vous allez mettre de côtévotre travail pour mieux vous consa-crer à votre famille. Vous vous ditesque c'est bientôt la période devacances, et de toute façon la fatigueaccumulée vous pèse.

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

Votre signe va vers un renouveau cer-tain dans toutes les relations de la vie.Les couples en désarroi vont avoirtoutes les possibilités de se retrouverplus unis. Des solutions à vos pro-blèmes arriveront d'elles-mêmes.

SCORPION(23 octobre- 22 novembre)

Une excellente dynamique de vie pources quelques jours. Dans votre travail,vous allez mettre toute votre énergieau profit de... vos profits et ce n'est passi mal.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Un coup d'accélérateur dans votre exis-tence. Bien sûr votre travail va vousdynamiser à fond et vous saurezgagner quelques points pour changer.Votre vie amoureuse sera mieux vécueparce que vous y mettez du vôtre.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Vous, c'est le travail qui vous tientencore, et qui vous tient même bien.Vous avez trop envie d'évoluer vers dessphères élevées. Et il vous faut faire desefforts importants pour y arriver. Cesera au détriment de votre vie amou-reuse.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Travailleur acharné, vous allez penserque vos contacts ne sont plus ce qu'ilsétaient. Normal, vous avez avancé tropvite pour eux. Il va falloir rétrograderet remettre tout ça en place.

POISSONS(20 février - 20 mars)

Pas de panique pour votre travail quis'élabore de mieux en mieux. Des pro-jets nouveaux seront bientôt là pourvous stimuler un peu plus. En amour,le soleil revient pour votre plus grandbien.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

C'est de calme et de sérénité que serafaite la semaine qui vient. Pourtantvotre travail est en passe de vous faireévoluer.

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

Votre vie est gagnée par un calmeserein et bénéfique. Votre travail suitson bonhomme de chemin, sans fan-taisies ni grand bouleversement. Votrevie amoureuse est au même titre calmeet paisible.

GÉMEAUX(22 mai - 21 juin)

Après une période d'accalmie, vousvoici de nouveau en forme. Vous allezredoubler d'attention dans voscontacts de travail, ce qui vous amène-ra un début de vraie évolution.

CANCER(22 juin- 22 juillet)AUJOURD’HUI

Vous allez jouer les conciliants de ser-vice, toujours prêts à aider, voireréconcilier les gens de votre entourage.Pour votre travail, cela aura des effetsbénéfiques, par contre, vous aurezquelques difficultés à faire passer votremessage côté cœur.

L’HOROSCOPE de Mehdi

Voulant certainement rattraper letemps perdu par son prédécesseuren matière de préparation duprochain exercice, le P-DG de laSSPA-MCO, Youssef Djebbari, acommencé à régulariser, un tant

soit peu, la situation des joueurs encore liés parcontrat au club et qui avaient, à maintes reprises,crié leur ras-le-bol d’être les laissés-pour-comp-te de l’ancien président Larbi Abdelilah. Djebbaria, d’ailleurs, longuement discuté au téléphone di-manche en fin de journée avec le capitaine et por-te-parole des Rouge et Blanc, Seddik Berradja. Lepremier responsable du Mouloudia a, ainsi, tenuà ce que Berradja transmette un rassurant mes-sage à ses coéquipiers sur leurs arriérés de salai-re. “Je vous réunirai très bientôt et chacun perce-vra ses arriérés. Je demanderai seulement à ce quechacun de vous y mette un peu du sien et aide ladirection à éponger ses dettes, et je vous prometsque chacun d’entre vous touchera une partie de sesarriérés sur laquelle on se mettra d’accord et uneavance sur les salaires de la nouvelle saison”, as-surera Djebbari à Berradja. Dans le même ordred’idées, le nouveau patron du MCO a tenu à ras-surer, par le geste et la parole, le CentrafricainEudes Dagoulo, Hichem Cherif et Sebbah ZineEl-Abidine, parvenant a priori à les convaincrede poursuivre l'aventure mouloudéenne, toutcomme il a confié à quelques-uns de ses prochesêtre très intéressé par le Sétifien El-Okbi et le Har-rachi Yaya. Quant à l’épineuse question de l’iden-tité du futur entraîneur, Djebbari avait rendez-vous hier après-midi avec Omar Belatoui pourtrancher la question de l’avenir de l’ancien dé-fenseur international, surtout que toutes lespistes évoquées jusqu’ici mènent, dans un premiertemps, à Meziane Ighil ou, par défaut, à Ali Fer-gani. Le maintien de Belatoui dépendra, ainsi, desa conception de son nouveau poste au sein dustaff technique élargi du MCO et de sa disponi-bilité à travailler, ou non, sous la coupe d’un an-cien sélectionneur national, qu’il soit Ighil ou Fer-gani. Cela même si Belatoui a été très clair en af-firmant “être prêt à composer avec Ighil Meziane

un staff où chaque membre a des prérogatives biendéfinies, mais refusant de travailler avec Fergani”.Dans un tout autre registre, Liberté s’est procu-ré les chiffres officiels des rentrées d’argent donta bénéficié l’ancienne direction formée de LarbiAbdelilah et Hassan Kalaïdji et qui les accablentau premier degré. Déjà, comme l’atteste le rele-vé de compte de la SSPA-MCO, rien qu’au moisde juin, 2,5 milliards de centimes émanant du mi-nistère de la Jeunesse et des Sports comme me-sure d’accompagnement à la professionnalisationdes clubs ainsi que 600 millions de centimes des-tinés à la prise en charge des jeunes catégories ontrenfloué les caisses du club. De ces 3,1 milliards,la nouvelle administration mouloudéenne n’atrouvé aucune trace. Tout comme elle n’a trou-vé trace des 6,75 milliards de centimes (1,25 mil-liard du MJS, 2,5 milliards de la DJS et 3 milliardsde Nedjma) qui ont également été versés dans lecompte de la SSPA-MCO cette saison, sans par-ler des 4,4 milliards de centimes de Youssef Djeb-bari et des 4,2 milliards de Belhadj Ahmed dit“Baba” qui ont été intégrés dans le capital social

de la société sportive après avoir été consommés.Seul le 1,5 milliard composé des versements dequelques sponsors comme Hodna et Ifri ainsi queles recettes du stade semblent être justifiés, puis-qu’ayant servi à verser 900 millions de centimesà trois créanciers (dont 300 millions de centimesà Benabbou et 300 autres millions à l’hôtelMouahidine) et quelques maigres avances aux élé-ments signataires durant cette intersaison.Prenant en considération le fait que l’écrasantemajorité des joueurs du MCO n’a pas perçu de sa-laire depuis près de six mois, il est logique, dèslors, de se demander où est passé tout cet argent,soit près de 10 milliards de centimes (4,35 mil-liards du MJS, 2,5 milliards de la DJS et 3 milliardsde Nedjma) ? Sans être expert-comptable pourautant, on peut d’ores et déjà avancer qu’il est clairque Abdelilah et Kalaïdji sont dans un sale pé-trin. Du moins, jusqu’à ce que soient justifiées cesimportantes rentrées d’argent dont les nouveauxdirigeants n’ont trouvé aucune trace…

RACHID BELARBI

Comme il fallait s’y attendre, à peine l’in-formation de sa libération ébruitée, Hi-chem El-Okbi a reçu plusieurs appels des

présidents de clubs de Ligue 1, qui lui ont pro-posé de porter les couleurs de leurs équipes en vuede la saison prochaine. Hier matin, nous avonsjoint le joueur, actuellement en stage avec l’équi-pe nationale militaire pour préparer le Mondialmilitaire qui aura lieu en Ouzbékistan. “Pour toutvous dire, j’ai reçu de nombreux appels de présidentset de managers qui souhaitent m’engager. J’ai eu,entre autres, les présidents de la JSK, de l’USMA,du MCA de l’USMH et du CSC, qui ont affiché leurintérêt de m’engager. Il y a eu aussi un dirigeant duCRB qui a pris attache avec moi. Je suis en traind’étudier leurs propositions. De toutes les manières,je prendrai une décision finale concernant ma pro-chaine destination dans les heures à venir”, nousa-t-il dit.D’après une source proche de l’ex-joueur duNasria, il serait très emballé à l’idée d’opter pourle club kabyle même si en parallèle on laisse en-tendre que le président du CSC, Boulahbib, lui au-

rait fait une offre très intéressante. A propos desa libération de l’ESS, le joueur s’est dit surpris parcette décision. “Franchement je ne m’attendais pasà ça. Pourtant, avant son départ, Velud a insistéà ce que je sois maintenu dans l’effectif de la sai-son prochaine. Je ne sais pas ce qui s’est passé parla suite. Moi, de toutes les manières, j’ai la conscien-ce tranquille. J’ai laissé une bonne impression à Sé-tif, et tout le monde a été content de mon rende-ment”, nous dira-t-il avant de confirmer l’infor-mation que nous avons révélée hier sur cesmêmes colonnes au sujet de la proposition qui luia été faite par le club qatari d’Al-Arabi, qui étaitprêt à casser la tirelire pour l’engager.“Effectivement, j’ai été contacté par les dirigeantsde cette équipe. Ils étaient prêts à m’engager avecun transfert qui dépasserait les trois milliards decentimes. Ça aurait été bénéfique et pour moi etpour le club, qui aurait pu encaisser un bon pac-tole. Mais, bon, c’est el-mektoub”, dira-t-il. Cela dit,il reste que du côté d’Aïn El-Fouara, la nouvellede la libération d’El-Okbi n’est pas passée sans pro-voquer la colère des fans, qui ne s’attendaient pas

à ce que le joueur soit prié d’aller chercher un clubpreneur. D’ailleurs, ils étaient nombreux les fansqui ont interpellé la direction du club sur cette dé-cision pour afficher leur mécontentement.Par ailleurs, pour ce qui est de la venue de SamyHouri, que le technicien français avait proposépour pallier le départ d’El-Okbi, celui-ci est at-tendu, nous dit-on, dans les prochains jours pourparapher son contrat. Idem pour Toufik Zeraraqui a accepté l’offre de l’ESS et qui pourrait signerson engagement dans les prochaines heures.Pour ce qui est de l’attaquant camerounais Bri-ce Owana, celui-ci, qui attend toujours les essaistechniques auxquels il sera soumis avant son en-gagement officiel, serait également sur les tracesd’autres équipes de Ligue 1, telles que l’USMH,le CRB et le MCO.Notons enfin que la reprise des entraînements quis’est déroulée avant-hier au stade du 8-Mai 1945,assurée par le coach adjoint Kheïrredine Madoui,a enregistrée la présence de onze joueurs seule-ment.

F. R.

Impressions AMAR BOURAS (PRÉSIDENT DE LA FAA) :■ C’est un résultat encourageant pour avoirune bonne base et avoir plus tard unebonne équipe sénior qui pourrait, etpourquoi pas, remporter des médaillesdans des compétitions mondiales. Je penseque c’est aussi l’aboutissement d’un longtravail entamé en 2005 et 2006. Il faut direégalement que cette stratégie commence àdonner ses fruits. Le dernier bureau fédérals’était concentré sur le travail des jeunes, etnous allons continuer sur cette voie pouravoir à l’avenir des sélections nationales detrès bon niveau et compétitives sur le planmondial. Il y a lieu de relever que lanouveauté dans la gestion de l’élitenationale c’est la prise en charge del’athlète et de son entraîneur. C'est-à-direune prise en charge générale et particulièrede chacun de nos champions.

AHMED BOUBRIT (DTN DE LA FAA) :■ Ces résultats vont constituer pour nousun nouvel élan pour la relance de ladiscipline en général et pour ces jeunesathlètes dont 23 vont représenter le pays auChampionnat du monde de la catégorie,qui aura lieu en Ukraine du 10 au 14 juillet.C’est aussi une confirmation des résultatsque ces jeunes avaient réalisés avant ceschampionnats au Caire. Je tienspersonnellement à leur tirer chapeau pouravoir dominé le pays organisateur. Mesfélicitations à toute la sélection et plusparticulièrement aux jeunes MahmoudiHamoudi et Triki, qui ont réussi à gagnerchacun deux médailles, respectivement surle 100 et le 200 m et en longueur et autriple saut, chose qui n’est pas du tout faciledans une compétition qui se déroule entrois jours.

ESS : ZERARA SIGNERA SON CONTRAT DANS LES PROCHAINES HEURES

El-Okbi : “Oui, j’ai raté une offre de 3 milliards”

ÉNORME TROU FINANCIER AU MCO

Où sont passés les 10 milliards ?

Liberté

Mardi 25 juin 2013

26LIBERTE

Sport

CHAMPIONNATS ARABES CADETS

Les Algériens sur laplus haute marchedu podium

■ Avec un total de 25 médailles dont 13 enor, 7 en argent et 5 en bronze, la sélectionnationale d’athlétisme des cadets adominé, dimanche soir au Caire (Egypte),les championnats arabes de sa catégoriedevant les Egyptiens qui ont gagné 12médailles d’or et les Tunisiens avec 7médailles en vermeil seulement. LesAlgériens se sont imposés devant 12nations arabes figurant au tableau desmédailles. Après les deux premièresjournées, durant lesquels les coéquipiersde Mahmoud Hamoudi s’étaient déjàillustrés avec cinq titres, lors de la 3e etdernière journée, ils ont pu arracher hautla main pas moins de 8 titres sur les 15possibles. La palme de cette compétitionest revenue aux jeunes Hamoudi et Triki,qui ont remporté deux médailles envermeil chacun. Le premier sur les sprintsdu 100 et 200 m et le second sur lesconcours de la longueur et triple saut.Une performance d’ailleurs saluée par ledirecteur technique national AhmedBoubrit, qui a indiqué qu’“il n’est pas dutout facile de gagner deux courses de hautniveau en trois jours”. Lors de cettedernière journée, les médailles d’or ontété gagnées par Zououia Bourhila au 200m filles en 24.68, le 1 500 m filles parRyma Chenah en 4 :34.99, au triple sautfilles par Selma Kawther avec un jet de12,34 m, au relais 4x100 m filles en 2:16.98, par Yasser Mohamed Triki, autriple saut garçons avec un bond de 15,06m, au décathlon par Amir Boukhafir avecun total de 5 601 points, au 1 500 mgarçons par Youcef Boulekdam en 3 :53.45et au le 200 m garçons par HamadiMahmoud en 22.03. Ces résultatsviennent confirmer un certain travail faiten direction des jeunes catégories quiconstituent indéniablement la relève dedemain. Ces titres devront être confirmésavec des chronos “probants” auxchampionnats du monde des cadetsprévus au mois de juillet en Ukraine.

N. A.

TRANSFERT

Bientôt des offres de Liverpool etTottenham pour l'Algérien Boudebouz ■ Liverpool et Tottenham, les deux clubsanglais de Premier League, pourraientprochainement transmettre une offre au FCSochaux (Ligue 1 française) pour tenterd'enrôler le milieu offensif algérien RyadBoudebouz, a rapporté lundi le site spécialisé“10sport”. Cette source, citant des médiasanglais, a ajouté que ces deux clubs neseraient pas les seuls sur ce coup-là, puisquele Bayer Leverkusen (Allemagne) et le RubinKazan (Russie) pourraient aussiprochainement entrer en course pour s'offrirles services du Sochalien. Boudebouz (23 ans)a déjà clamé son désir de départ durant cemercato estival : “J’ai plutôt envie d’aller voirailleurs, mais j’ai encore un an de contrat àSochaux. Je n’ai pas de club particulier en têteaujourd’hui, et si une offre arrive à Sochaux, jel’étudierai avec attention”, s'était-il exprimé.

Le joueur n'a plus été convoqué en sélectionalgérienne depuis la précédente Couped'Afrique des nations (CAN-2013) qui s’estdéroulée en début d'année en Afrique du Sud,“pour des raisons disciplinaires”, selon lesélectionneur national, le Bosnien VahidHalilhodzic.

Mellouli entre la JSK et l’ESS■ Farid Mellouli a obtenu avant-hier sa lettrede libération des mains du président de l’ASOChlef, Abdelkrim Medouar. L’on évoque à cetitre que le joueur a été obligé de fairel’impasse sur son dû pour pourvoir bénéficierdu fameux sésame (on parle d’un milliard, lemontant de ses arriérés). Contacté par nossoins pour savoir quelle sera sa prochainedestination, l’ancien joueur de l’USMS nous aindiqué que plusieurs clubs lui ont fait desoffres, mais il n’a rien encore décidé. “Il y a laJSK, l’ESS et le MCEE. J’ai également reçu desoffres des clubs des pays du Golfe que je suis en

train d’étudier. De toutes les manières, je vaisprendre tout mon temps avant de trancher.”Sa prochaine destination pourrait bien êtrel’ESS, d’autant plus que le joueur souhaite serapprocher des siens.

F. R.

Idir Ouali convoité par le Hertha Berlinet Mayence 05■ Si Dresde est sur le point d’engagerl’attaquant Mohamed Amine Aoudia, ellepourrait entre-temps se séparer du Franco-Algérien Idir Ouali. En effet, d’après plusieurssources médiatiques en France et enAllemagne, l’ancien joueur du Mans estconvoité par de nombreux clubs, dont HerthaBerlin et Mayence 05. Auteur d’une trèsbonne saison avec Dresde au cours duprécédent exercice, son nom avait été évoquéun certain moment pour venir renforcer lesrangs des Verts.

F. R.

Athlétisme

D.R

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Mardi 25 juin 2013

27LIBERTE

Sport

ALORS QUE LE CSC VEUT LE RECRUTER

Lemmouchia attaque le ClubAfricain en justice

En fin de contrat avec le Club Africain(Tunisie), l’international algérien, Kha-led Lemmouchia, a décidé de changerd’air mais il n’est pas encore décidéquant à sa prochaine destination. “Pourle moment, je profite de mes vacances au-

près de ma famille en France. Ce qui est sûr, c’est queje ne renouvellerai pas au Club Africain”, nous a-t-il confié hier. Lemmouchia révèle à Liberté, enoutre, avoir des touches avec des clubs français deseconde division, et d’autres clubs des pays du Gol-fe ainsi que des équipes du championnat national.Cependant, il veut prendre tout son temps avant dedécider, afin surtout d’éviter l’erreur de la saison écou-lée avec le Club Africain qui lui a coûté sa place ensélection nationale. “Je reçois des offres de différents clubs, en France, enAlgérie et des pays de Golfe, mais je n’ai rien décidépour le moment, je ne veux pas me précipiter, pour nepas le regretter après”, nous dira Lemmouchia. En Al-gérie, le CS Constantine est intéressé par ses services.“Je ne peux rien vous confirmer pour le moment ; jeserai fixé sur mon avenir dans les deux prochains jours,pour le moment je m’abstiens de divulguer quoi quese soit”, explique, le milieu de terrain international.Par ailleurs, Lemmouchia révélera également qu’ila décidé d’ester en justice le Club Africain pour non-paiement de trois mois de salaire. “Alors que je pen-sais que les choses allaient rentrer dans l’ordre en finde saison avec mon retour à la compétition après ledépart de l’entraîneur, les choses n’ont pas changé. J’ai

décidé de ne pas céder et défendre mes droits.J’ai vu avec mon avocat et j’ai décidé d’ester en justi-ce, car on a refusé de me payer mes trois derniers moisde salaire. Je réclame même des indemnités. Ce n’estpas juste de la part de la direction du Club Africain,on m’a toujours poussé vers la porte mais j’étais pro-

tégé par mon contrat. J’ai le droit de me défendre, carce n’est pas professionnel ce qu’a fait la direction du ClubAfricain avec moi”, martèle Lemmouchia dont l’ob-jectif est de reprendre le travail avec un bon club etsurtout retrouver une place en équipe nationale.

AHMED IFTICEN

La direction de l'USM Alger n'a eu au-cun contact de la part de son ho-mologue de Bordeaux en vue du

transfert de son milieu de terrain inter-national, Zineddine Ferhat, vers le clubfrançais de Ligue 1 de football, a affirméle vice-président de la formation algé-rienne Rabah Haddad. “Pour l'instant,nous n’avons eu aucun contact de la partde la direction de Bordeaux pour s'attacherles services de notre joueur Zineddine Fe-rhat. Pour moi, tout ce qui se dit à ce pro-pos n'est que simple spéculation”, a décla-ré à l'APS, le responsable usmiste. La pres-

se spécialisée a évoqué ces derniers joursun intérêt de la part du club bordelais pourle jeune usmiste, l'une des révélations duchampionnat de Ligue 1 algérienne lorsde l'exercice écoulé. “Je ne peux pas me pro-noncer sur la position à prôner en cas d'unéventuel contact officiel de la part de Bor-deaux ou un autre club européen, mais unechose est sûre, on prendra en considérationl'intérêt du joueur et celui de notre club danstoute transaction”, a expliqué Haddad. Pourtant, des sources sûres affirement quele contact existe bel et bien entre lesdeux parties, c’est du reste le coach Rol-

land Courbis qui a proposé Ferhat àBordeaux. Engagé par l'USMA lors de l'été2011 en provenance de l'académie de foot-ball de la Fédération algérienne de foot-ball, le joueur de 20 ans a, notamment,tapé dans l'œil des recruteurs au cours duchampionnat d'Afrique des nations desmoins de 20 ans qui s’est déroulé au moisde mars passé en Algérie. Il est encore lié pour trois autres saisonsavec le club de Soustara, où il est devenuun titulaire à part entière dans l'échiquierde l'entraîneur français, Rolland Courbis,depuis la saison passée.

RABAH HADDAD

“L'USM Alger n'a eu aucun contact de Bordeaux pour Ferhat”

L'attaquant international du CRBelouizdad, Islam Slimani, pour-rait atterrir dès cet été à Évian

Thonon-Gaillard, pensionnaire de Ligue1 française de football vu que cette pis-te est “la plus plausible”, selon unmembre du conseil d'administrationdu club algérois. Cette source a fait sa-voir hier à l’APS que “les négociations avec

le club français devraient débuter dans lestout prochains jours”, ajoutant que tousles membres du conseil d'administrationdu CRB “sont d'accord” pour le transfertdu meilleur buteur actuel des Vertsdans un club européen. Toutefois, la di-rection du Chabab n’a nullement l'in-tention de brader son attaquant, dont lecontrat arrivera à terme en juin 2015, et

a fixé “à un million d'euros” le montantde sa lettre de libération, a-t-on apprisde même source. Le responsable be-louizdadi a fait savoir, en outre, que Sli-mani intéresse également un autre so-ciétaire de la Ligue 1 française, à savoirBordeaux, mais “ça reste à un stade pré-liminaire”.

TRANSFERT

La piste d’Évian TG est la plus plausible pour Slimani

BELKAÏD ET REDJRADJSUSPENDUS POUR 4MATCHES

La CAF punitles Algériens■ La Confédérationafricaine de football a rendupubliques hier les décisionsde la commission dediscipline. Ainsi, RachidRedjradj, le manager généralde la JSM Béjaïa, a étésanctionné pour quatrematches de suspension et 10000 dollars US selon lesarticles 83, 83.3 et 131.1, et ce,pour le motif “d’inciter lesjoueurs à contester etinsulter les arbitres avecpropos injurieux”, lors dumatch barrage ayant opposéla JSMB à l’Étoile du Sahel,qualificatif à la phase despoules de la Coupe de laConfédération. Par ailleurs,le désormais ex-libero del’ESS, Farouk Belkaïd a écopélui aussi d’une suspensionde quatre matches plus uneamende de 5 000 dollars USà la suite de son expulsionlors de la rencontre qui amis aux prises le clubsétifien à l’US Bitam.

F. R.

17es JEUX MÉDITERRANÉENS DE MERSIN

Deux médaillesd’argent assurées en attendantmieux !La sélection algérienne de handball(messieurs) a décroché, hier, sapremière victoire devant l’Italie (23-19) pour le compte des 17es Jeuxméditerranéens de Mersin. Lors dela première journée de compétitiondisputée, dimanche, le sept algériens’est incliné face à la Macédoine (26-27). Pour leurs prochainessorties, les joueurs algériensjoueront la qualification audeuxième tour face à la Serbie(aujourd’hui) et la Turquie(demain). En boxe, les boxeursalgériens Mohamed Flissi (49 kg) etRéda Benbaâziz (56 kg) ont arrachéleurs billets pour la finale de leurscatégories respectives. Flissi, qui abattu l’Italien Manuel Cappai (3-0)en demi-finale, affrontera en finalele Turc Ferhat Pehlivian qui adominé Ramy El-Awadi (Égypte). Deson côté, Benbaâziz a surclassé endemi-finale le Turc MehmetTopcakan (3-0). Il affrontera enfinale l’Égyptien Hesham Abdelaâl,tombeur du Français Elias Frihadans l’autre demi-finale. Il s’agit desdeux premières médailles d’argentassurées pour la délégation sportivealgérienne à Mersin. Pour sa part,Abdelkader Chadi tentera de sequalifier pour la finale des 64 kg endéfiant l’Égyptien Islam Mohamed.Enfin, l’équipe nationale dehandball dames a enregistré hier satroisième défaite, en s’inclinantface à son homologue italienne (23-19). Les joueuses de Kamel Achouront perdu leur premier match face àla Turquie (25-23) et face à la Serbielors du second match (28-20). LesVerts disputeront leur derniermatch du groupe demain face àl’équipe du Monténégro. Suite àcette défaite face à l’Italie, l’Algérieest officiellement éliminée.Néanmoins, selon la directiontechnique nationale de laFédération algérienne de handball(Fahb), les Jeux méditerranéens àMersin constituent une étapepréparatoire pour la sélectionnationale en vue des prochaineséchéances. Le ministre de laJeunesse et des Sports, MohamedTahmi, a qualifié hier à Souk-Ahrasles résultats obtenus jusqu’àprésent par les joueurs algériensaux Jeux méditerranéensd’“honorables d’une manièregénérale”. “Notre objectif est uneparticipation honorable, surtoutavec comme priorité de renouvelerl’élite parce que nous n’avons pasd’athlètes de très haut niveau”, aindiqué le ministre dans unedéclaration à l’APS en marge de lavisite de travail et d’inspection duPremier ministre, AbdelmalekSellal, dans la wilaya de Souk-Ahras,qu’il accompagne. Il a relevé que ladélégation algérienne qui participeà ces jeux a été “rajeunie” et que lesdifférentes fédérations sportivesont choisi “les jeunes les plusreprésentatifs”. “Nous espéronsdécrocher une dizaine de médaillesau minimum avant l’entrée en licede nos sportifs en athlétisme”, a-t-ildit. 171 athlètes de 17 disciplinesreprésentent l’Algérie aux Jeuxméditerranéens 2013 de Mersin enTurquie (20-30 juin). Les 17 disciplinesretenues sont : athlétisme, boules,boxe, cyclisme, gymnastique,haltérophilie, handball (messieurs etdames), basket-ball (messieurs),volley-ball (messieurs), judo, karaté,natation, voile, aviron, lutte, tirsportif, tir à l’arc et rafle.

L’éventuel transfert de BaghdadBounedjah à l’Étoile sportivedu Sahel devrait être tranché au-

jourd’hui, affirme une source prochede la direction de l’USMH. En effet, leprésident du club, Mohamed Laïb,tiendra aujourd’hui un dernier roundde négociations avec l’envoyé spécial duprésident du club tunisien, Slim Ria-hi, qui séjourne depuis samedi à Algerafin justement de trouver un accordavec l’USMH. Daker Louati espère, eneffet, convaincre Laïb de lâcher sonpoulain contre la somme de 300 000

euros. 250 000 euros seront versés im-médiatement et les 50 000 euros res-tants seront payés au prochain mercato.Slim Riahi propose aussi trois joueursinternationaux africains, qu’il va en-voyer à Alger pour être supervisés parl’entraîneur Boualem Charef contrecette somme restante de 50 000 euros.Au cas où ils donneront satisfaction,l’ESS va les libérer au profit l’USMH aulieu de payer les 50 000 euros restants.Cette nouvelle offre de Daker Louatiaurait plu à Laïb et tout devrait être ré-glé, affirme notre source. Pour sa part,

Baghdad Bounedjah, contacté par Li-berté, révèle que c’est une chance inouïepour lui d’embrasser une nouvellecarrière professionnelle. “J’ai donnéle meilleur de moi durant les deux an-nées que j’ai passées à l’USMH, je suistrès reconnaissant envers le public,Charef et Laïb. Je leur demande une seu-le chose, me faciliter le départ vers l’É-toile du Sahel, c’est une chance inouïedans ma vie, je veux connaître d’autressensations”, nous dira-t-il. Et d’ajouter: “La saison passée, ils m’ont bloqué etont refusé de me laisser partir à l’Es-

pérance de Tunis, ils m’ont proposé derester encore une saison à l’USMH, en-suite ils me libéreraient, c’est ce que j’aifait, je suis très reconnaissant envers lesHarrachis, je leur demande juste de mefaciliter ce transfert”, conclut l’enfantd’Oran qui a marqué 10 buts cette sai-son. Il a fallu beaucoup de tractationsavec son entraîneur Boualem Charefpour lui donner le quitus de quitter leclub, car Laïb a refusé de négocier avecles Tunisiens sans l’aval préalable deson coach.

R. A.

TRANSFERT DE BOUNEDJAH À L’ÉTOILE DU SAHEL

Aujourd’hui ou jamais !

LES EXPERTS :

MANHATTAN

19h50

Chaque année, les subventions de la Politique agricole communes’élèvent à 58 milliards d’euros. En théorie, ces fonds doiventaider les petits agriculteurs, stabiliser les prix alimentaires etfavoriser les exportations. Pourtant des cinquante ans après la

mise en place de laPAC, la situation estcatastrophique. Lespetits exploitantsne parviennentplus à survivre tan-dis que l’agricultu-re à échelle indus-trielle prospère.Enquête sur l’attri-bution de ces sub-ventions, notam-ment en matière deproduction de lait,de pêche et defabrication du pain.

En 1903, dans la France de la Belle Epoque, le journalis-te Géo Lefèvre suggère à Henri Desgrange, patron dujournal "L'Auto", de créer une compétition cycliste quisillonnerait le pays et permettrait d'accroître les ventesdu quotidien. Le Tour de France naît ainsi le 1er juillet.Les premiers ambassadeurs de la Grande Boucle par-tent de Montgeron et font étape à Lyon, Marseille,Toulouse, Bordeaux ou encore Nantes. La course se ter-mine au Parc des Princes où le public salue le FrançaisMaurice Garin, premier lauréat de l'épreuve. Après laGrande Guerre, Henri Desgrange lance l'idée du maillotjaune pour incarner le rôle du leader du peloton..

LA LÉGENDE DU TOUR DE FRANCE, 19h45

François, la quarantai-ne, fraîchement divor-cé et au chômagedepuis deux ans, tra-verse une mauvaisepasse. A bout de touteressource, il n'a plusd'autre solution quede retourner vivrechez sa mère, Alice,dans la petite ville deson enfance. Il cache àcelle-ci sa terrible situation, invoquant unemission dans une PME locale pour justifier saréapparition dans la maison familiale. MaisAlice n'est pas dupe et sent bien que son filslui cache quelque chose. En s'appuyant surplusieurs indices, elle tente de l'aider à seconfier. François a bien du mal à avouer lavérité. Or, il peut compter sur le soutien indé-fectible de sa mère...

Après une enfance douloureuse, passée sous la coupe de sa tante puis dans un sinistreinternat, une jeune orpheline, Jane Eyre, décide de s'émanciper et répond à une petiteannonce : On cherche une gouvernante au château de Thornfield-Hall. Jane est engagée.Elle éduquera la protégée du maître des lieux, le ténébreux Rochester, dont elle fait laconnaissance dans des conditions dramatiques. En dépit de la froideur et de la bizarrerie deRochester, Jane ne peut pas s'empêcher de tomber amoureuse de lui. Elle sait pourtant qu'ilest très au-dessus de sa condition et, de surcroît, déjà engagé avec la fière miss Ingram. Peuà peu, l'intérêt de Rochester à son égard perce sous son masque d'indifférence narquoise...

Une soirée organiséedans un semi-remorque aménagéen boîte de nuittourne au cauche-mar lorsqu'un indi-vidu s'empare duvéhicule et le projet-te dans la rivièreHudson, après s'êtreextrait de l'habi-tacle. Trois jeunessont tués. Macapprend que la fillede Carmen Enzo, leprésident du syndi-cat des employés dela voirie, se trouveparmi les victimes.Ce dernier ne tardepas à interférer dansl'enquête.

BIEN MANGER, MAIS

À QUEL PRIX ?, 19h50

Mardi 25 juin 2013

30LIBERTE

Télé

D&CO, UNE SEMAINE POUR

TOUT CHANGER, 19h50

JANE EYRE, 19h55

JE RETOURNE CHEZ

MA MÈRE, 19h45

Laurence, 49 ans, a acquis en 1995 un anciencorps de ferme en Picardie. Avec son compa-gnon, ils ont entrepris des travaux importants,mais le couple s'est aperçu trop tard de malfa-çons. Aujourd'hui, séparée, démunie et sans tra-vail, Laurence est incapable de s'occuper de samaison qui se délabre petit à petit. Maxime, lepetit ami de sa fille aînée, a sollicité l'aide deValérie Damidot et de son équipe pour que l'an-cien corps de ferme retrouve belle allure.Laurence tient à ce que le style campagnardcaractérisant la maison, avec de magnifiquestomettes et des portes en bois, soit conservé. Lacréation d'une annexe habitable s'impose afinque chacun des quatre enfants de la famille dis-pose de sa propre chambre. L'équipe n'a que 7jours devant elle pour rénover intégralementcette maison.

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CONTRECHAMPPARM. HAMMOUCHE

En Algérie, c’estl’époque où l’on

parle de vacances. Pour beaucoup, larécréation annuelle est, depuisquelques années, chahutée par le Ra-madhan qui survient en plein été.Alors l’on parle aussi de prix et de dis-ponibilité des produits alimentaires.L’opinion de presse et les autorités seplaignent du fait que les Algériens bou-dent leur pays et préfèrent les sé-jours à l’étranger.Pour la raison, disent les enquêtesjournalistiques, que l’Algérie manquede structures et que le peu qui en exis-tent affichent des prix élevés et offrentun service qui laisse à désirer. Alors lescompatriotes qui le peuvent n’hésitentpas longtemps à opter pour des va-cances dans des pays qui, pourtant, dupoint de vue physique et climatique,ressemblent beaucoup au leur : Maroc,Tunisie, Turquie, Espagne…Traiter ainsi les vacances comme unsimple produit de consommationdont la problématique se résume à uneéquation prix-qualité, n’est-ce pasemprunter le raccourci pour ne pasavoir à regarder la question de savraie formulation. Les vacances nesont pas un produit qu’on achète pourle ramener à la maison et le consom-mer chez soi en y appliquant sa proprerecette ! On ne peut pas comparer lesproduits vacances en fonction du prixd’une place à l’autre, ou en fonction del’attitude du serveur ou même lanourriture et de la tenue des lieux d’hé-bergement. Bref, pas en fonction desprestations que l’on est supposé payer,durant un séjour ! Le touriste algérien,en choisissant une destination pour sesvacances, choisit un environnement.Au sens large.Un milieu, dans ses aspects naturel, ur-banistique, économique, sécuritaire ethumain.En fait, il ne choisit pas l’Espagne, la

Turquie, le Maroc, ou la Tunisie, il y aquelque temps encore, parce que cesdestinations ne sont pas chères ; il leschoisit parce qu’elles correspondent àses besoins et qu’il les trouve à portéede sa bourse. Certes, certaines fa-milles le font parce qu’elles dispo-sent de résidences secondaires, parcequ’elles éprouvent le devoir ou le plai-sir de “retourner au bled” une foisl’an, mais le réflexe est de “changerd’air”, au sens culturel du terme.Car enfin, l’essence des vacances n’est-elle pas de s’adonner librement aux pe-tits plaisirs que les contraintes de la vieen période d’activité rendent diffi-ciles à réaliser ? N’est-ce pas consacrerle plus clair de son temps de vacuitéau repos et à ces bonheurs simplescomme se prélasser à l’ombre, se do-rer au soleil, s’adonner aux activitéssportives et ludiques préférées, prendreun repas en plein air sans appréhen-der l’agression de délinquants auxabois, boire un verre sans le regardstressant de vigilants gardiens des va-leurs, s’offrir une promenade galantesans craindre l’humiliant “contrôle”d’un gardien du rigorisme des mœurs,autoriser ses adolescents d’enfants àse divertir dans la mixité sans attirerles quolibets des apôtres de l’apartheidsexuel.Et cela, ça se trouve où ? Et combien çacoûte ? Quand on a encouragé la moi-tié de la population à surveiller lemode de vie de l’autre moitié et à lesforcer à se convertir, en intervertissantparfois leurs rôles, alternativement, ilest normal que l’autre moitié, voire lesdeux ne peuvent se reposer de cestâches de surveillants surveillés qu’enchangeant de ciel.Le tourisme, en Algérie, est d’abord unéchec politique et culturel.

M. H.

Tourisme local :un non-sens culturel

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TIZI OUZOU

Trois ans de prison pour tentatived’enlèvement d’une fillette ■ Le tribunal criminel près la cour deTizi Ouzou a prononcé hier une pei-ne de trois ans de prison ferme assor-tie d’une amende de 100 000 DA àl’encontre de S. Cherif reconnu cou-pable de tentative d’enlèvement avecusage de la force. Le mis en cause dans cette affaire, âgéde 43 ans, a tenté, le 17 février 2013,d’enlever une écolière âgée de 11 ans,A. R. Tine Hinane, devant son écoleà la rue Bellil-Ali dans la ville de TiziOuzou. Il avait proposé à la fillette un billet de200 DA pour l’amadouer. Le père dela victime, qui est venu récupérer sa

fille, a surpris S. Cherif en train de ti-rer la petite Tine Hinane, qui était enlarmes, par le bras. Des policiers, qui étaient en patrouilleà la recherche de S. Cherif pour uneaffaire de vol de téléphones por-tables, ont surpris ce dernier en plei-ne dispute avec le père de Tine Hina-ne et ont procédé à son interpellation. Durant le procès, l’accusé a nié les faitsretenus contre lui. Le représentant duministère public a dressé un sévère ré-quisitoire contre les kidnappeursd’enfants, et a requis la peine maxima-le de 20 ans de prison ferme contre S.Cherif.

LA LOI DE 2009 JUGÉE “INSUFFISANTE” POUR PRÉVENIRLES INFRACTIONS

L'Algérie risque de devenir “un paradis de la cybercriminalité”■ L'Algérie doit renforcer son arse-nal législatif et juridique pour empê-cher les hackers de faire de ce pays“un paradis de la cybercriminalité”,ont estimé hier à Alger des experts,lors d'une conférence internationa-le sur la cybercriminalité. “Si l'arsenal juridique en vigueurn'est pas renforcé, l'Algérie risque dedevenir un paradis de la cybercrimi-nalité”, a affirmé l'avocate Hind Ben-miloud. “L'Algérie est le cinquième pays afri-cain le plus vulnérable aux attaquessur les données informatiques”, a pré-cisé le directeur du World TradeCenter Algérie, Mohamed Tibaoui. L'Algérie a voté en 2009 une loipour prévenir et lutter contre les in-fractions liées aux technologies de

l'information et de la communica-tion, dont Internet, mais ce texte res-te “insuffisant”, selon Me Benmi-loud. Cette loi autorise la justice à or-donner des opérations de surveillan-ce des communications électroniquespar la Police judiciaire, dans le cadred'enquêtes sur des cyber-attaques. Le texte a prévu la création d'une ins-tance de prévention contre la cyber-criminalité, mais cet organisme “n'apas encore vu le jour”, a ajouté l'avo-cate. “Les sites de la majorité des sociétés al-gériennes sont hébergés à l'étranger.Seules 1 000 entreprises ont leur sitehébergé en Algérie”, a déclaré à l'AFPle président de l'Association algérien-ne des fournisseurs de services Inter-net (Afsi), Ali Kahlane.

SELON UN RAPPORT DE LUKOIL

Pétrole :la consommationmondiale en hausse de 1,2% par an■ La consommation mondiale depétrole augmentera au rythme de 1,2%par an pour atteindre 105 millions debarils par jour (mbj) d’ici 2025, indiqueun rapport du géant pétrolier russeLukoil consacré au développement desmarchés mondiaux des hydrocarburespour la période allant jusqu’en 2025.Selon Lukoil, de 2010 à 2025, le parcmondial de véhicules automobilesaugmentera de 670 millions d’unités,ce qui fera croître la consommation decarburant de 9 millions de barils parjour sur cette période.Fondé en 1991, Lukoil figure parmi lesplus grands producteurs mondiaux depétrole. Le groupe se classe troisièmeparmi les compagnies énergétiquesprivées en termes de réserves prouvéesd’hydrocarbures. Ses revenus annuelssont supérieurs à 100 milliards dedollars et son bénéfice net à9 milliards.

À L’INVITATION DE SERGUEÏ LAVROV

Medelci en Russie pour une visite de deux jours■ Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, est arrivé hieraprès-midi à Moscou pour une visite de travail de deux jours, àl’invitation de son homologue russe, Sergueï Lavrov.La visite de M. Medelci s’inscrit dans le cadre de “la consolidation desrelations privilégiées” entre l’Algérie et la Russie et dans “la tradition deconcertation politique” consacrée par le partenariat stratégique liant lesdeux pays depuis 2001.Le chef de la diplomatie algérienne aura aujourd’hui des entretiens avecson homologue russe, durant lesquels les deux parties passeront enrevue l’ensemble des volets de la coopération algéro-russe.M. Medelci évoquera avec les responsables russes les principalesquestions internationales, notamment la question du Sahara Occidental,la situation au Sahel, la crise en Syrie et le processus de paix au Moyen-Orient.

DERNIÈRE MINUTE

Qatar : le prince héritier sera nommé émir ■ Le palais du Qatar a annoncé, hier soir, que le prince héritier, cheikhTamim ben Hamad al-Thani, allait être nommé émir et a appelé lescitoyens à lui prêter allégeance.Dans un communiqué, le palais précise que les Qataris sont invitésaujourd’hui et demain à “prêter allégeance à son altesse cheikh Tamimben Hamad al-Thani, comme émir du pays”.

LIBAN

L’armée investit le QGd'un cheikh radical ■ L'armée libanaise a pris, hier soir, le contrôledu quartier général à Saïda (Sud) d'un cheikhradical sunnite, dont les partisans affrontaientles militaires depuis deux jours, selon uncorrespondant de l'AFP sur place.Le cheikh Ahmad al-Assir n’était pas àl’intérieur de la mosquée et des immeublesenvironnants où s'étaient retranchés seshommes, a précisé le journaliste qui a suivil’armée à l’intérieur du complexe.