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Comparaison des Profils des Alvéolites Lymphocytaires en Immunocytochimie et en Cytométrie en Flux dans le Lavage
Bronchiolo-Alvéolaire
FACULTE DES SCIENCES DE TUNIS
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
HÔPITAL ABDERRAHMEN MAMI DE L’ARIANALABORATOIRE D’ANATOMIE ET CYTOLOGIE
PATHOLOGIQUE
INSTITUT PASTEUR DE TUNISLABORATOIRE D’HÉMATOLOGIE
RÉPUBLIQUE TUNISIENNE, MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUEUNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR
Réalisé et présenté par: Rihem KASMI
Soutenue devant:
Président de Jury: Pr. MARRAKCHI Raja
Examinateur : Pr. MEZNI Faouzi
Encadreurs: Dr. MLIKA Mouna
Dr. SAFRA Inès
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Plan
Introduction : les pneumopathies interstitielles diffuses
Objectif
Patients et méthodes
Résultats et discussion
Conclusions et perspectives
3
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Définition des PID
• Groupe hétérogène de pathologies pulmonaires diffuses.
• Caractéristiques histologiques:
Atteinte de l’interstitium pulmonaire
Espaces entre les cellules alvéolaires et les membranes basales endothéliales par de
l’inflammation et de la fibrose
• Autres structures: les lumières alvéolaires les bronchioles les vaisseaux
4
Pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Pneumopathies interstitielles idiopathiques
NSIP
COP RB-ILD LIP UIP
AIP DIP
ATS/ERS consensus ERS 2002
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Cause connueConnectivite, médicament,
exposition
Cause inconnue, entités bien déterminées
GranulomatoseSarcoïdose
l’alvéolite allergique l’histiocytose X
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Pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Pneumopathies interstitielles idiopathiques
ATS/ERS consensus ERS 2012
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Formes particulièresHPCL, LAM,
lipoprotéinose alvéolaire, PCIE
GranulomatoseSarcoïdose
Cause connueConnectivite, médicament,
exposition
Pneumopathies interstitielles idiopathiques inclassables
Pneumopathies interstitielles
idiopathiques rares
Pneumopathies interstitielles idiopathiques
majeures
6
Épidémiologie:
• En Tunisie:2000-2005 : 1707 7.2% des motifs d’hospitalisation. Âge moyen = 51 ans. Sex-ratio = 0,51.
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Prévalence 67-81/100 000 Incidence 26-32/100 000/an
Âge moyen 51-69 ans
Coultas et al. Am J Respir Crit Care Med 1994
Cas asymptomatiques non diagnostiqués
Cas symptomatiques =10X
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
7
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Physiopathologies des PID
• Mécanismes méconnus:• Origine infectieuse
• Origine immunologique• Origine environnementale
• Origine toxique.
Facteurs génétiques
Facteurs environnementalesPoussières, fumées
Agression
Infections
Tabagisme Radiation
Facteurs immunologiques
Autres maladies
Lésions de l’épithélium alvéolaire
Pneumopathie interstitielle Guérison
Activation du processus de réparation Prédisposition génétique à une altération du processus de réparation
7
8
Démarche diagnostique:
• Processus dynamique résultant d’une concertation multi-disciplinaire • Peut prendre du temps• Peut être révisé à tout moment lors du suivi
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Démarche diagnostiq
ue
Radiologues
Pathologistes
Pneumologues
9
Démarche diagnostique:
Endoscopie bronchique et Lavage Broncho-Alvéolaire
Imagerie médicale Radiographie standard du
thoraxTDM-HR
Examen cliniqueExplorations respiratoires
Examens biologiques
InterrogatoireHistoire du patient
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Démarche diagnostique: Interrogatoire et ATCD
• L’interrogatoire joue un rôle clé:• Recherche de signes d’orientation• Recherche d’une éventuelle exposition• Recherche d’ATCD à valeur dianostique
InterrogatoireHistoire du patient
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• Bilan immunologique:systématiquement en cas:
Atteinte extra-respiratoire Une maladie systémique était suspectée
Selon Cottin: recherche Anticorps anti-nucléairesAnticorps anti-peptides cycliques citrulinés Facteur rhumatoide.
Recherche de précipitines justifiée si notion d’exposition à des antigènes organiques ou suspicion de PHS à l’interrogatoire
• Examen clinique:• selon les dernières recommandations de la
Société Française de Pneumologie, râles crépitants secs et bilatéraux reproduisant le bruit du « velcro » constants et précoces • Hippocratisme digital présent dans près de
50% des cas.
Démarche diagnostique: Examen Clinique, Bilan biologique et explorations respiratoires
Examen cliniqueExamens biologiques
Explorations respiratoires
Explorations respiratoires
Gazométrie arterielleHypocapnie au repos: plus fréquente et plus
précoce.
Test de marche de 6 minutes
Selon Cottin, moyen fiable pour évaluer
la fonction respiratoire au cours
de l’exercice.
Exploration fonctionnelle respiratoire
Selon les recommandations de la Société Française de
Pneumologie: il faut évaluer la CVF et la TLco
chez tout patient présentant une PID au moment du diagnostic à
la recherche d’un trouble ventilatoire restrictif et d’une diminution de la Tlco, souvent
seules anomalies détectées lors du diagnostic précoce de PID.
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Démarche diagnostique: Examen Clinique, Bilan biologique et explorations respiratoires
Imagerie médicale Radiographie
standard du thoraxTDM-HR
Radiographie du thoraxSelon Brauner:90%: diagnostic positif Images pulmonaires anormales diffuses dont l’évolution est supérieure à 3 mois. 10% des cas infra-radiographiques: le diagnostic positif de PID repose sur la TDM + LBA + EFR. Diagnostic correct avec haute probabilité que dans 25% des cas
Tomodensitométrie thoracique• Place importante à toutes les étapes de prise
en charge. • Elle permet:• Diagnostic positif et étiologique des PID• Surveillance évolutive et pronostique.• Éviter le recours aux méthodes invasives de
diagnostic de PID, telles que la biopsie, et d’éviter de ce fait le risque non négligeable de complications. • Certaines études ont mis en évidence un
apport contributif de la TDM dans le choix du site de lavage en l’orientant vers les zones à priori les plus lésées. 12
13
Le lavage broncho-alvéolaire
Outil diagnostique peu invasif d’exploration du poumon profond.
Informations fiables sous couvert d’une technique rigoureuse:Endoscopie bronchique.
Analyse dans le laboratoire d’anatomie pathologique.
Analyse de la cytologie alvéolaire normale Corrélation avec les données radiologiques
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Endoscopie bronchique et Lavage
Bronchiolo-Alvéolaire
14
• Détection :Des cellules (inflammatoire, néoplasiques …)
Du matériel acellulaire anormal (lipoprotéines)
• Mise en évidence de nombreux agents pathogènes (Pneumocystis carinii …)• Suivi de l’évolution du processus
pathologique• Évaluation la réponse à un traitement
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Acte non invasif, rapide, peu onéreux
Entreprendre devant tout signe de PID avant d’envisager d’autres
moyens diagnostiques plus invasifsBiopsie Trans-pariétale ou Trans-
bronchiqueBiopsie chirurgicale
Le lavage broncho-alvéolaire
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Réalisation et interprétation du LBA:
• Endoscopie bronchique • Instillation du liquide isotonique stérile par
fraction (40-50 ml). Récupération du liquide dans des aliquots LBA
• Pas de contre-indication.• Complications:
Douleurs thoraciques dues au liquide résiduel du LBA dans les alvéoles.Pneumothorax.
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Le lavage broncho-alvéolaire
16
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Analyse du LBA chez un sujet adulte, sain et non-
fumeur
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Orientation diagnostique selon le profil cellulaire trouvéCertitude diagnostique Les pneumopathies infectieuses Les hémorragies intra-alvéolaires Les lipoprotéinoses alvéolaires
Les pneumopathies chroniques à éosinophiles Les tumeurs
Alvéolites à polynucléaires neutrophiles
Alvéolites macrophagiques
Alvéolites lymphocytaires
Alvéolites à polynucléaires éosinophiles
Immunocytochimie Cytométrie en flux
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Lavage Broncho-Alvéolaire
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Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Immunocytochimie
• Détection in situ d’un antigène à l’aide d’anticorps spécifiques• Visualisation du complexe immun à l’aide d’un marqueur morphologique:
• Plusieurs méthodes possibles Mise en évidence d’une activité enzymatique.
la peroxydase extraite de raifort (cruciféracée) disponible en grande quantité
peu couteuse détectable par plusieurs chromogènes
couplée de façon stable à des protéines
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Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Peroxydase:
Décomposition de l’H2O2
Présente de façon endogène dans certains tissus biologiques
Signal non spécifique
Technique immuno-peroxydasique
Immunocytochimie
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Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Systèmes d’amplification:
Système d’amplification polymérique: Conjugués polymériques-HRP
anticorps de liaison
Immunocytochimie
21
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Apport de l’immunocytochimie :
Diagnostic en: Oncologie, Pneumopathies
diagnostic des PID
Immunocytochimie
Confirmation d’un diagnostic suggéré
CD1a Histiocytose X
Orientation du diagnostic devant un profil cellulaire lymphocytaire
Marquage anti CD3/CD4/CD8
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Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Cytométrie en Flux
Analyse qualitative et quantitative de multiples paramètres à l’échelon cellulaire dans une population hétérogène en suspension dans un liquide.
Analyse des signaux optiques ou physiques émis par une particule coupant le faisceau lumineux d’un laser.
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Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID)
Cytométrie en Flux
Champ d’application très largeHématologieCancérologie
Génétique
Diagnostic et suivi clinique Typage des leucémies
Suivi du SIDATraitements immunosuppresseurs
Immunophénotypage des alvéolites lymphocytaires
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Comparaison du profil en immunocytochimie et en Cytométrie en flux des alvéolites lymphocytaires dans
le lavage bronchiolo-alvéolaire.
Objectif
25
32 cas d’alvéolites lymphocytairesSex-ratio (H/F) = 0,44
Âge moyen = 46,5 [6-68]Tabagisme : 2 cas de sexe masculin
22 femmes
10 hommes
Patients et méthodes
Patients
Asthme
Milia
ire fé
brile
Scléro
dermie
PHS tra
itée
Sarco
idose tr
aitée
Pas d'antécé
dents re
spira
toires
0%10%20%30%40%50%60%70%80%
7% 3% 3% 3%9%
75%
Les antécédents respi-ratoires
Les antécédents respiratoires
26
Patients et méthodes
Toux
Dyspnée d'effort
Douleurs thora
ciques
Expecto
rations
Fiévre
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70% 66%
40%
6%
13% 13%
Signes cliniques
Signes cliniques
Sarco
idose PID PHS
Pneumoconiose
BOOP0%
10%
20%
30%
40%
50%
60% 53%
17%12% 12%
6%
Diagnostics radio-clin-iques suspectés
Diagnostics radio-cliniques suspectés
Patients
Étude statistique
Marquage par Cytométrie en flux
Marquage immunocytochimique
27
Analyse cytologique du LBA
Patients et méthodes
Méthodes
28
Richesse cellulaire Cellule de MalassezCellularité normale: 150-300 000 cellule/ml
Vitalité cellulaire
Bleu de Trypan Vitalité cellulaire normale : ± 86%
29
Cytocentrifugation et préparation des
lames
Cytochambres maintenues contre des lames Super Frost par des cytoclips métalliquesVolume mis selon la richesse cellulaire Cytocentrifugeuse SHANDON CYTOSPIN4Cytocentrifugation 650 tours/min ( 10 min)
30
Coloration Trois colorations standards: MGG – Perls - Papanicolaou
MGG
Papanicolaou
Perls
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Inclusion du culot dans de la paraffine
Centrifugation 1500 tours/min ( 3 min)Fixation AFA ( 3 heures)Cassette à inclusion Enrobage en paraffine
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Marquage immunocytochimique
Marquage sur des étalements cytologiques fraisMarquage sur des coupes incluses en paraffines ( Cytoblocs)
Marquage immunocytochimique sur des étalements frais ( Anticorps anti CD4)
Marquage immunocytochimique sur des Cytoblocs ( Anticorps anti CD4)
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Méthodes : Protocole de marquage immunocytochimiqueÉtapes particulières aux coupes incluses en paraffine ( Cytoblocs)
Déparaffinage• 3 bains toluène ( 5 min chacun)• Réhydratation: 3 bains d’alcool
100°, 70°, 50° ( 5 min chacun)• Lavage à l’eau distillée
Démasquage antigénique• Tampon citrate (pH=6)- Four à Micro-ondes – Deux
cycles : 5’ - 90°/10’ - 97°• Rinçage à l’eau
Rompre les liaisons moléculaires crées par le fixateurAccessibilité des sites antigéniques
Délimitation des coupes – Crayon hydrophobe
34
Blocage des peroxydases endogènes
Incubation avec le H2O2à 3% 10 minutes
Lavage avec TBSTrois bacs de 5 minutes chacun
Incubation avec Post Primary Block
30 minutes
Incubation avec Polymère Peroxydase (anticorps
secondaire)30 minutes
Immunomarquage Anticorps primaires : anti CD3-
CD4-CD8Chambre humide
Température ambiante1 heure
Révélation avec le Chromogène DAB coloration brune
Rinçage à l’eau
Lavage avec TBSTrois bacs de 5 minutes chacun
Lavage avec TBSTrois bacs de 5 minutes chacun
Lavage avec TBSTrois bacs de 5 minutes chacun
Contre coloration Hématéine de Mayer
Montage
Étapes communes aux étalements et aux coupes incluses en paraffine ( Cytoblocs) Méthodes : Protocole de marquage immunocytochimique
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Méthodes : Protocole de marquage par Cytométrie en flux
Centrifugation 1200 tours/min
10 minutes
100-200 µl de PBS au culot
CD8-FITC, CD4-PE et CD3-PerCP-Cy5.5 20 minutes +4° à
l’abri de la lumière
Lavage 2 ml PBS
Centrifugation 1200 tours/min
10 minutes
Fixation 300 µl de fixateur 1X ( 3g de para-formaldéhyde dans 100 ml de PBS 1X, dilué)
Acquisition des données et analyse des échantillons
Contrôle 100 µl LBA
Contrôle Marquage
Contrôle Marquage
Marquage
69%
12%
19%
Hype-rcelluleire Normo-cellulaire Hypo-cellulaire
72%
16%
12%
Opalesent Clair Rosé
Cellularité
Résultats et Discussions Résultats du LBA
Aspect du LBAOpalescent
Hypercellulaire
Volume total récupéré Entre 27 et 163 mlVitalité cellulaire 58%
36
Macrophages Lymphocytes PNN PNE
45% 45%
8%
2%
formule
Lymphocytaire: moyenne 45% [18-78]
Résultats et Discussions Formule cellulaire
37
Concluants Non concluants
87,5%
12,5%
Résultats Immunocytochimie sur étalements
Problèmes d’acheminements et de conservation ?
Problèmes de fixation ?
Résultats et Discussions Immunocytochimie sur étalements
38
Concluants Non concluants
58,8%
41,2%
Résultats Immunocytochimie sur étalements
Réalisée chez 17 patients (53,1%)Autres cas Absence du culot lors de l’inclusion en paraffine
Fixation insuffisante des lames?Mauvais séchage?
Démasquage insuffisant secondaire à Tampon de pH inapproprié?
Résultats et Discussions Immunocytochimie sur cytoblocs
39
Concluantes Non concluantes
75%
25%
Résultats Immunocytochimie sur étalements
Hypo-cellularité du liquide?Faible vitalité?
Résultats et Discussions Cytométrie en flux
40
41
Comparaison entre Immunocytochimie sur étalements et en Immunocytochimie sur cytoblocs
4 cas discordants sur 8 cas
Immunocytochimie sur étalements
TotalCD4/CD8<1 1<CD4/CD8<1,6 CD4/CD8>1,6
Immunocytochimie sur cytoblocs
CD4/CD8<1 2 2 2 6
1<CD4/CD8<1,6 0 1 0 1
CD4/CD8>1,6 0 0 1 1Total 2 3 3 8
Coefficient de concordance kappa = 0,7
Bonne concordance entre les deux techniques
Même LaboratoireMêmes conditions d’acheminement
et de conservation
Résultats et Discussions
42
Comparaison entre Immunocytochimie sur étalements et en Cytométrie en flux
9 cas discordants sur 23 cas
Immunocytochimie sur étalements
TotalCD4/CD8<1 1<CD4/CD8<1,6 CD4/CD8>1,6
Cytométrie en flux
CD4/CD8<1 5 1 0 6
1<CD4/CD8<1,6 0 2 1 3
CD4/CD8>1,6 2 5 7 14Total 7 8 8 23
Coefficient de concordance kappa = 0,34
Reproductibilité médiocre entre les deux techniques
Résultats et Discussions
43
Comparaison entre Immunocytochimie sur cytoblocs et en Cytométrie en flux
2 cas discordants sur 5 cas
Immunocytochimie sur cytoblocs
TotalCD4/CD8<1 1<CD4/CD8<1,6 CD4/CD8>1,6
Cytométrie en fluxCD4/CD8<1 2 0 0 2
1<CD4/CD8<1,6 1 0 0 1CD4/CD8>1,6 1 0 1 2
Total 4 0 1 5
Coefficient de concordance kappa = 0,3
Reproductibilité médiocre entre les deux techniques
Résultats et Discussions
44
• Mauvaise reproductibilité entre Immunocytochimie et Cytométrie en flux:• Comparables à plusieurs études:
Comptage lymphocytaire par immunocytochimie fait sur un nombre bien limité de cellules (maximum de 400 éléments).
Fiabilité des résultats dépend fortement de l’expérience de l’observateur.Signal non spécifique détecté sur les PNN peut donner lieu à une fausse interprétation
Cytométrie en flux plus apte à détecter des épitopes faiblement présents dans les cellules.
Résultats et Discussions
45
Selon d’autres études
l’immunocytochimie énumère plus de cellules que l’analyse par
cytométrie en flux même si le LBA est hypo-cellulaire.
« La cytométrie en flux ne peut être aussi sensible que l’œil humain avec
un microscope dans la détection d’une cellule légèrement colorée ».
Résultats et Discussions
Autres études
Bonne reproductibilité entre ces deux techniques.
Pourtant, les auteurs ont préféré la cytométrie en flux par rapport à
l’immunocytochimie vu qu’elle nécessite beaucoup moins de temps (4 heures pour l’immunocytochimie vs. 40 min pour la cytométrie en flux dans notre
étude).
46
un opérateur expérimenté
Conclusion et Perspectives
Conclusions
• Deux techniques comparées non réalisées dans les mêmes conditions expérimentales• Cas discordants non corrélés aux diagnostics cliniques
retenus
Perspectives
• Réaliser les 2 techniques dans notre laboratoire
• Consulter les dossiers médicaux pour les cas discordants afin
d’évaluer la justesse des résultats
un matériel de très bonne qualité avec une préservation
cellulaire optimale
Fiabilité dépend de plusieurs facteurs
47
Merci pour votre attention