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Synthèse sur l’actualité du livre numérique : l’offre, les usages, les perspectives Guillaume Hatt - [email protected] Ecole des Chartes - Cellule e-Books (CeB) de Couperin Journée inter-professionnelle organisée par la BPI

Synthèse sur l’actualité du livre numérique

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Pésentation de Guillaume Hatt, école nationale des Chartes - Cellule e-Books (CeB) de Couperin, lors de la journée d'étude "Glissements progessifs du plaisir. Incidences du numérique sur les métiers du livre", organisée par la bibliothèque de Compiègne et la BPI, lundi 14 juin 2010, bibliothèque Saint-Corneille de Compiègne.

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Synthèse sur l’actualité du livre numérique : l’offre, les usages, les perspectives

Guillaume Hatt - [email protected] des Chartes - Cellule e-Books (CeB) de Couperin

Journée inter-professionnelle organisée par la BPI

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La Cellule e-Books du consortium Couperin

- Veille sur les thématiques liées aux livres électroniques

- Coordination des négociations d’e-books

Cette intervention sera le reflet de l’expérience et des missions de la CeB > 3 dimensions : offre, pratiques et avenir du livre électronique

Introduction : brève présentation de

la CeB et définition du livre numérique

Définition du livre électronique

Double réalité : le contenu dématérialisé du livre et la machine dite tablette, ou reader

Double problématique : questionnement autour de la notion de collection, fortement « hybride », et de nos processus de travail

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1. Des critères communs aux 3 modèles de diffusion d’e-books

- Maîtrise de l’accès nomade

- Limitation des usages (variable en forme et proportion) > cas du PEB

I. L’actualité de l’offre en livres électroniquesA. Côté contenu : bilan des offres négociées et proposées

au sein de Couperin

2. Un modèle original : les plateformes d’agrégateurs pluridisciplinaires

- Contenu : regroupement de titres d’éditeurs différents, large couverture disciplinaire, majorité de titres anglophones

- Modèle économique : titre à titre privilégié

- Fonctionnalités : documents PDF annotables, compatibilité tablettes mais forts DRM Liberté dans la constitution des collections électroniques mais freins aux usages Exemples : Numilog, Immateriel, Dawsonera, Ebrary, …

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3. Un modèle à mi-parcours : les plateformes d’agrégateurs spécialisés

- Contenu : regroupement de titres d’éditeurs différents dans un domaine disciplinaire précis

- Modèle économique proche des périodiques @ : abonnement annuel à un bouquet, absence de frais d’accès, connexions illimitées, pas de pérennité au-delà de l’abonnement

- Fonctionnalités : systématisation des DRM, pas de compatibilité tablettes Exemples : Cyberlibris, Knovel, Safari, Lippincott

I. L’actualité de l’offre en livres électroniquesA. Côté contenu : bilan des offres négociées et proposées

au sein de Couperin

4. Vers la convergence : le modèle des plateformes d’éditeurs

- Contenu : collections d’un éditeur particulier, anglophones à 70 %, niveau recherche > actualité, mise à jour, complétude des contenus

- Modèle économique quasi identique aux pério @ : achat ou abonnement à des bouquets

- Fonctionnalités : variées, plateformes novatrices, pas de notion de « type » de document Nécessité de trouver des solutions de fédération de contenu et de valorisation des titres Exemples : Elsevier, EM Consulte, Harmathèque, ENI, Oxford, Wiley

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Conclusion et perspectives

- Depuis mi-2009 : développement de l’offre francophone via des plateformes d’éditeurs > réponse à une attente forte des bibliothèques de l’enseignement supérieur

- Meilleure prise en compte de la lecture sur différents supports

- Collections pluridisciplinaires généralistes : abandon progressif des formats propriétaires au profit de l’interopérabilité (Epub)

I. L’actualité de l’offre en livres électroniquesA. Côté contenu : bilan des offres négociées et proposées

au sein de Couperin

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1. Quelques caractéristiques

- Taille, écran LCD, batterie, wifi, bluetooth, port USB, formats lus (MP3, PDF) …

- Pour naviguer : molettes, boutons, tactile, …

I. L’actualité de l’offre en livres électroniquesB. Côté tablettes : spécificités techniques et tour

d’horizon des offres

2. Objectifs des tablettes

- Contenu : pouvoir contenir des milliers de livres

- Fonctionnalités : de recherche, de lecture active (surlignage), d’enrichissement (dictionnaires)

3. Améliorations techniques de ces dernières années

- Augmentation de la taille de l’écran, connectivité accrue, couche tactile, vers la couleur (Cf labo BNF)

- La problématique des formats et le cas d’e-pub

4. Quelques exemples

- Le Nook de Barnes and Nobles, les Booken. Liste complète du marché français sur Pixmania

- Et l’Ipad dans tout ça ?

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1. Des enquêtes difficilement utilisables

- Enquêtes peu nombreuses, données hétérogènes, manque de recul

- Eléments de l’enquête menée par la DLL cette année

II. Quels usages des livres électroniques aujourd’hui en enseignement supérieur ?

B. Une actualité difficile à cerner

2. Des statistiques de consultation éditeurs très incomplètes

- Se focalisant sur le nombre d’accès en texte intégral dans l’université, pas toujours COUNTER

- Alors que nous voudrions : nombre de téléchargements, de pages vues, types de recherches effectuée, …

3. Un signalement insuffisant de ces ressources dans les catalogues locaux et le SUDOC

Pour compenser : portails de livres électroniques (ex : Gallica), OPDS.

4. Une certaine confusion dans la définition du livre numérique

Hybridité de l’offre > effacement de la notion de type de document, plateforme globale (chez les éditeurs)

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C’est la combinaison d’une discipline , d’un niveau et d’un support qui détermine l’usage

II. Quels usages des livres électroniques aujourd’hui en enseignement supérieur ?

B. Les utilisateurs d’e-books aujourd’hui

1. En France

- Etudiants de niveau L et M

- Usages plus élevés en sciences exactes (physique, chimie), sciences de la vie, sciences économiques

2. A l’étranger

- Chercheurs et jeunes étudiants en sciences et économie

- Les chercheurs en lettres et SH apprécient les e-books lus sur tablette

3. Les non usagers : les raisons

- Attachement fort à l’imprimé pour certains

- Mais surtout méconnaissance de l’offre, difficulté à chercher l’information, offre peu pertinente pour eux

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II. Quels usages des livres électroniques aujourd’hui en enseignement supérieur ?

C. Zoom sur quelques usages caractéristiques

L’accès : via le site de « leur » bibliothèque, des moteurs de recherche généralistes. Cas des plateformes fournisseurs

Une consultation rapide, ponctuelle : l’e-books comme outil de référence, lieu de recherche d’information

Un usage par chapitre, fragmentaire : utilisation slice’ n’ dice, lecture fragmentée, navigation et recherche de contenu

Une lecture sur écran mais pas seulement : mixte entre lecture sur écran et impression papier

Une utilisation de toutes les fonctionnalités ? La prise de note reste attachée au papier. Sinon, : utilisation des multiples fonctionnalités proposées (zoomer, chercher, renvoyer, générer une bibliographie, …)

Une concentration des usages : 20 % des e-books représentent 80 % des usages

Un usage à part : le piratage : Cf le travail du MOTIF à ce sujet

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1. Une offre expérimentale

- Présence marginale, phase de test. En France : les pionniers sont Angers et Toulon.

- Les modèles proposés : le Reader de Sony (PRS 505, puis 600), le Cybook de Bookeen et Iliad d’Irex.

- Une dizaine d’établissements seulement aux USA en proposent (l’Université de Northwest Missouri, de Penn State, de Princeton).

II. Quels usages des livres électroniques aujourd’hui en enseignement supérieur ?

D. De l’usage des tablettes

2. Quelques commentaires positifs : ergonomie de l’outil, fonctionnalités novatrices, capacité de contenu

3. Mais un outil pas encore assez performant

- Fragilité matérielle, fonctionnalités à généraliser (couleur, tactile, connexions)

- Gros problème d’incompatibilité des formats et des tablettes Le matériel n’est pas encore suffisamment performant et la tablette n’est pas encore entrée dans les

usages des étudiants > « nécessité absolue d'assurer une médiation auprès des usagers » (Angers).

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II. Quels usages des livres électroniques aujourd’hui en enseignement supérieur ?

Conclusion et perspectives

Les nouvelles pratiques des jeunes chercheurs (« digital natives »)

- proches de celles de la lecture d’e-books > lecture rapide, fragmentée, photographique.

- Ils pensent en mode multitâches, préfèrent les graphiques aux textes, les hyperliens, le zapping

- Notion fondamentale de réseaux sociaux, de groupes Pistes pour repenser notre organisation de l’information et la mise en avant de nos collections

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Conclusion : papier vs électronique, et le futur des livres numériques

Papier vs électronique : un fantasme > l’usage de l’électronique n’est pas concurrent mais complémentaire

Actions Électronique Imprimé Impact du e-book sur l’usager

AcheterCoût élevé de la tablette mais économie

globale sur l’achat des manuels imprimésCoût modéré à l’unité Amélioration du budget étudiant

Rechercher dans le contenu

Recherche étendue et approfondie Recherche limitée Gain de temps et d’exhaustivité dans la recherche

ChoisirÉmergence de l’offre (offre en français quasi

inexistante)Offre pléthorique Non-usage des e-books

Accéder 24h/24h, 7j/7j, partout Accès partiel et fluctuantSouplesse d’utilisation adaptée à son mode de vie et de

travail

Valider Méfiance (surtout pour LSH) Légitimité Usage ou non usage, réutilisation ou non

Lire Écran, lenteurs de fonctionnement, DRM AisanceLimitation de la lecture, mode de lecture fragmentaire

plutôt que continu

Annoter Rare ou impossible Possible mais pas recommandé Processus d’appropriation du contenu modifiés

Être à jourMise à jour instantanée liée à un mode

d’acquisition (abonnement)En fonction des calendriers

éditoriauxAmélioration de sa capacité à rester à la pointe

RéutiliserFacilité de réutilisation (copier-coller), de

partageFastidieux Impact sur les productions des usagers

Conserver Suspicion sur l’archivage pérenne Conservation maîtrisée Accès aux documents anciens en question

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Conclusion : papier vs électronique, et le futur des livres numériques

Conséquence

- nécessité de se départir du modèle traditionnel de la bibliothèque pour accentuer cette différence

- exploiter au maximum les avantages du numérique > le livre électronique doit se concevoir comme un ensemble de services

Les préconisations de la CeB

- à l’attention des éditeurs et agrégateurs

- pour tendre vers une offre « idéale », gage de développement des usages > en favorisant leur libération via

l’intégration facilitée des contenus numériques aux supports pédagogiques, la prise en compte de l’accès

perpétuel aux contenus souscrits par les établissements et le développement de services centrés sur

les usagers.

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Merci pour votre attention.Des questions ?

Guillaume Hatt - [email protected]

Couperin : http://www.couperin.org/

La CeB : http://www.couperin.org/fr/nos-activites/groupes-de-travail-et-projets-deap/ebook