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INTERET DU SYSTEME
CEREC EN IMPLANTOLOGIE
SOMMAIRE
INTRODUCTION :
1. CORROSION ET BIOCOMPATIBILITE:
1.1. Généralités :
1.2. Définitions :
1.3. Comportement électrochimique des alliages dentaires
2. LES CERAMIQUES DENTAIRES
2.1. Généralités
2.2. Classification des céramiques
2.3. Céramiques feldspathiques
2.4. Céramiques alumineuses
2.5. Propriétés mécaniques des céramiques
2.6. Propriétés physiques des céramiques
2.7. Céramiques « basse fusion »
2.8. Différents systèmes de céramique sans support métallique
2.9. Conclusion
3. HISTORIQUE ET EVOLUTION DU SYSTEME CEREC
3.1. Débuts de la conception assistée par ordinateur en dentisterie
3.2. Evolution du CEREC : de l’inlay aux facettes et couronnes
3.3. Présentation du matériel
3.4. Utilisation en implantologie
CONCLUSION
CAS CLINIQUES :
BIBLIOGRAPHIE
Introduction:
Après quelques années de clinique, nous avons tous réalisé que,
si nous voulons des reconstitutions durables en bouche, nous
sommes obligés d'utiliser des biomatériaux dentaires
métalliques ou céramiques, les reconstitutions en résine se
comportant comme de véritables « éponges à bactéries »
L’utilisation des biomatériaux métalliques n’est cependant pas
sans problèmes car tous les alliages métalliques placés en
bouche sont soumis à la corrosion
La stabilité et le comportement électrochimique d’un alliage sont des paramètres
importants pour assurer la durée des restaurations et minimiser les effets néfastes de la
corrosion, tels que l’émission d’ions métalliques dans l’environnement immédiat ou à
distance.
En ce qui concerne les implants, la corrosion est essentiellement de nature
électrochimique, produite par l’hétérogénéité des éléments en présence
Photo tirée du cours de biomatériaux du Pr BELLIER
Convaincu depuis longtemps que les avancées importantes obtenues dans les
domaines des biomatériaux, des matériaux esthétiques et également dans celui de
l’adhésion, nous feront évoluer vers une odontologie faisant de moins en moins appel
à l’utilisation de biomatériaux métalliques , j’ai commencé à utiliser le système
CEREC 1 en 1992, dans un premier temps pour remplacer au maximum les
reconstitutions à l’amalgame
A l ‘époque, la machine ne
réalisait que des inlays, avec une
précision médiocre, mais
permettait de poser des
reconstitutions biocompatibles et
esthétiques avec plus de 85 % de
taux de succès à 10 ans selon
plusieurs publications récentes.
Depuis, le système a beaucoup évolué, tant au niveau du matériel que du logiciel ; la
convivialité et les possibilités n’ont plus rien à voir avec celles des débuts, permettant
même de travailler en 3D et de réaliser rapidement et de manière reproductible
différents types de reconstitutions, allant des inlays occlusaux aux facettes en passant
par les onlays, les couronnes, pour arriver aux armatures de bridges 3ou 4 éléments sur
des bases en oxyde de Zirconium
1. CORROSION ET
BIOCOMPATIBILITE:
Spécificité des implants dentairesEmergence au niveau du milieu buccal
Généralités
Biofonctionnalité et Biocompatibilité:
La biofonctionnalité fait référence à la mise en charge de l’implant en tant que support
La biocompatibilité fait appel au choix du matériau constitutif de l’implant qui doit
avoir des qualités biologiques et mécaniques
Corrosion des métaux:Elle est connue depuis longtemps: à partir du moment où l’on met des métaux en
bouche, ils se comportent comme des électrodes au contact de l’électrolyte salivaire
DéfinitionsCorrosion chimique ou oxydation:En présence d’oxygène sec: réaction purement chimique par combinaison directe
Corrosion électrochimique:Elle fait intervenir des électrons:
réactions d’oxydation ou anodiques (perte d’1 électron associées à une dissolution du
métal)
Réactions de réduction (principalement de l’oxygène présent)ou cathodiques: gain
d’électrons et élévation locale du pH.
La corrosion correspond au phénomène d’oxydation. Les deux réactions
électrochimiques se produisant sur le même métal,le courant électrique est en apparence
inexistant (voir l’expérience de EVANS)
Différentes formes de
corrosion électrochimique
Corrosion par piqûres
Corrosion par crevasse
Corrosion par bimétallisme
Comportement
électrochimique des alliages
dentaires
Alliages précieux
Alliages actifs ou corrodables: Amalgames dentaires
Alliages passivables:Pour le titane, attention aux milieux acides et fluorés, notamment pour les alliages
Ti6Al4V ( relargage d’éléments potentiellement toxiques)
La meilleure prévention des phénomènes de corrosion buccale
consisterait sans doute à ne pas introduire de métal en bouche.
Cependant, la majeure partie des implants est actuellement
réalisée en titane commercialement pur à 99,9%.
.
Il existe actuellement
différents axes de
recherche (biopeek…)
Nous pensons que l’utilisation de couronnes en céramique permet, d’une part
d’éviter le contact d’autres métaux sur l’infrastructure implantaire, d’autre part
de réduire la surface de contact entre le titane et la salive
2. LES CERAMIQUES
DENTAIRES
2.1. Généralités
2.1.1. Définitions
2.1.2. Porcelaine
2.1.3. Céramiques dentaires
2.1.4. Verre
2.2. Classification des céramiques
2.2.1. Selon l’historique
2.2.2. Classification traditionnelle en fonction de la
température de cuisson
2.2.3. Classification de Sadoun et Ferrari
2.3. Céramiques feldspathiques
2.3.1. Composition
2.3.2. Fabrication industrielle
2.3.3. Nouvelles céramiques
2.4. Céramiques alumineuses
2.5. Propriétés mécaniques des céramiques
2.5.1. Facteurs influençant la résistance mécanique
2.6. Propriétés physiques des céramiques
2.6.1. Thermiques
2.6.2. Electriques
2.6.3. Optiques
2.6.4. La réflexion
2.6.5. Indice de réfraction
2.6.6. La fluorescence
2.6.7. La couleur
2.7. Céramiques « basse fusion »
2.7.1. Céramiques basse fusion pour titane
2.8. Matériaux pour céramiques sans armature métallique :
2.8.1. Céramiques frittées
2.8.2. Céramiques coulées
2.8.3. Céramiques utilisées pour le système Cerec
2.9. Différents systèmes de céramique sans support métallique
2.9.1. Historique des anciens systèmes
2.9.2. Nouveaux systèmes de céramique dits « tout céramique »
2.10. Conclusion
.
Nous en avons conclu que les couronnes en
Céramo céramique sont maintenant cliniquement
éprouvées depuis 1993.
Elles offrent de nombreux avantages pour le
patient, notamment :
– Une excellente esthétique
– Une absence totale de corrosion
– De très bonnes propriétés mécaniques
– Aucun investissement en alliage.
Le matériau de base de fabrication des bridges
s’oriente vers l’oxyde de zirconium
Tous les paramètres vus précédemment nous ont
orienté dans la réalisation de ce mémoire vers
l’étude d’un système dont la mise en œuvre reste
accessible à à un cabinet dentaire libéral et qui
peut apporter une aide précieuse dans la réalisation
de prothèses tout céramique.
HISTORIQUE ET EVOLUTION DU SYSTEME CEREC
3.1. Débuts de la conception assistée par ordinateur en
dentisterie
3.2. Evolution du CEREC : de l’inlay aux facettes et
couronnes
Trois équipes concurrentes ont travaillé à la
conception assistée par ordinateur dès le début
des années 80.
Les premières prises d’empreintes optiques
datent de 1983, les premiers traitements
expérimentaux sur patients de 1985, mais seul
le système CEREC a connu un développement
commercial important pour aboutir à la
première machine commercialisée en 1988
Evolution du CEREC
Les évolutions notables ont été
L’arrivée du CEREC 2 en 1994 avec la synchronisation de 2 moteurs
La réalisation de couronnes dès 1997
Le CEREC 3 en 2000 avec le remplacement du disque par une deuxième fraise
La sortie du système Inlab pour les laboratoires en 2001
La sortie du système 3D en2003
Présentation du matériel
Unité d’acquisition
Ordinateur puissant fonctionnant
sous Windows XP, équipé d’un écran
17 pouces haute définition, avec un
logiciel permetytant la conception
des différents types de pièces
prothétiques.
L’acquisition des données peut se
faire à partir d’une caméra infra
rouge ou d’un scanner situé dans
l’unité d’usinage
Unité d’usinage
L’unité d’usinage est équipée de deux
moteurs synchronisés commandés par
l’unité centraleL’une des fraises dessine la face
occlusale et finit les bombés alors
que la seconde fraise l’intrados de
la couronne
Le logiciel:
Après avoir vu les principes de préparation,
nous avons résumé les grandes lignes de
l’utilisation du matériel avec quelques unes
des fonctions les plus utilisées
Utilisation:
Poudrage de l’empreinte
Prise d’empreinte optique
Réalisation de la prothèse
Les différentes lignes de construction
Outils d’aide à la construction
Outils d’aide à la construction
Fonction couronne automatique
Fonction corrélation
Fonction réplication
Différents outils de modification des formes
1. Fenêtre view
2. Fenêtre Design
Possibilité de travailler moitié
en bouche, moitié sur
l’empreinte
Difficultés d’accès, salive, moignons
implantaires profonds
Usinage
Prévisualisation de la couronne avec
vérification automatique de l’épaisseur de
céramique
Usinage possible en céramique (tous les
types de blocs) ou composite
Système In ab
Réalisation d’armatures de couronnes ou de
bridges (essentiellement In Céram)
Spinelle pour les antérieures
Alumina pour les unitaires
Zirconia Molaires ou bridges (excellente
résistance mécanique)
Les blocs:
Biocompatibilité
Propriétés physiques
Propriétés chimiques
UTILISATION EN IMPLANTOLOGIE:
Avantages
Absence de corrosion
Parfaite biocompatibilité
Réalisation possible en une seule séance
Précision d’ajustage
Utilisation des fonctions corrélation (reproduction de wax up ou de dent avant extraction): étude de T BEAU et R PENDUFF
UTILISATION EN IMPLANTOLOGIE:
Avantages Fonction Réplication (miroir)
Gestion de l’occlusion (articulateur virtuel +
ùmise en charge progressive)
Remplacement très facile d’une couronne
en cas de fracture (elle sert en quelque sorte
de fusible)
Possibilité de réaliser des bridges de
temporisation
Associations d’utilisateurs très actives
UTILISATION EN IMPLANTOLOGIE:
Inconvénients
Longueur des blocs limitée
Piliers implantaires sous gingivaux
Difficulté d’imaginer l’intégration de la dent
dans le quadrant dans certains cas
Difficulté de gérer une courbe occlusale dans
son ensemble
Durée de la procédure
CONCLUSION
L’Art Dentaire a considérablement changé durant
ce dernier quart de siècle
L’implantologie est devenue une discipline
incontournable dont les techniques ont été
totalement bouleversées
Des techniques opératoires nouvelles sont
apparues et les prothèses implanto portées font
souvent preuve d’une très grande longévité en
bouche
CONCLUSION
L’Art Dentaire a considérablement changé durant
ce dernier quart de siècle
L’implantologie est devenue une discipline
incontournable dont les techniques ont été
totalement bouleversées
Des techniques opératoires nouvelles sont
apparues et les prothèses implanto portées font
souvent preuve d’une très grande longévité en
bouche
CONCLUSION
L’étude des biomatériaux a également évolué et nous tendons à nous affranchir le plus possible de l’utilisation des biomatériaux dentaires métalliques qui engendrent des problèmes de corrosion. Différents axes existent: Implants ou piliers Zircone ou Biopeek, Couronnes céramo céramique)
Les restaurations adhésives en céramique sont une nouvelle solution thérapeutique qui répond aux besoins fonctionnels et esthétiques des patients, la céramique présentant une rigidité et un état de surface optimaux permet de rétablir dans de bonnes conditions la fonction masticatrice des dents
CONCLUSION L’informatique, arrivée au sein de nos cabinets en 1980, a progressivement
gagné tous les secteurs de la dentisterie.
La demande croissante de ,restaurations esthétiques et sans métal pousse les
fabricants à développer les machines de conception et réalisation de coiffes
totales ou partielles, armatures de bridges, inlays… Le développement de la
technologie CAD CAM est le signal du bouleversement de notre profession
par la cybernétique
Nous utilisons le système CEREC depuis maintenant un an sans avoir encore
pu faire le tour de ses possibilités.
Au niveau du cabinet, ce matériel est percu par tous comme un progrès:
Le patient
Les assistantes
Le praticien
CONCLUSION
Nous sommes persuadés qu’au cours des années à
venir, la recherche permettra de développer des
biomatériaux non métalliques qui permettront de
s’affranchir de l’utilisation des métaux en
0dontologie, éliminant par là même les problèmes
de corrosion,toxicité à distance ou de réactions
allergiques par formation d’haptènes pour en
arriver à imiter le plus possible l’intégrité
biomécanique, structurelle et esthétique des dents
CAS CLINIQUES
Me L
Me AJ
Mlle Q
BIBLIOGRAPHIE
Résumé
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