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LS 70 Spécial implantologie

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Page 3: LS 70 Spécial implantologie

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Page 4: LS 70 Spécial implantologie
Page 5: LS 70 Spécial implantologie

5 | EDITO

Sommaire

6 L’implantation post extractionnelle dans le secteur

antérieur peut-elle être systématique ?

19 La Table vestibulaire en question

25 Interview : Champions Implants

28 Aéropolissage en parodontie et en implantologie.

Apport d’une nouvelle méthode d’aéropolissage

sous gingival dans les traitements parodontaux et

implantaires

40 Infos syndicales

LS - La Lettre de la Stomatologiepar l’Union des Médecins Spécialistes en Stomatologie et Chirurgie

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Directeur de la Publication Rédacteur en ChefDr C. ROUILLON Dr F. DUJARRIC

Comité de Rédaction

Dr F. BILLOT-CHERET, Dr A.V. MONS-LAMY Dr S. OSTERMEYER, Dr J.B. KERBRAT, Dr P. OTTAVI

Imprimé en France - ISSN 1296-6339

Les enjeux de la consultation médicale

La cotation des actes de consultation est aujourd’hui tropcomplexe et totalement déconnectée de la réalité de l’exercicemédical. On navigue entre une consultation de base à 23€ etun C2 à 46€ encore trop peu utilisé et qui représente 37% desconsultations pour notre spécialité.

Bref, rien demander serait incompréhensible, exiger tout à 100€tout autant !

Les négociations conventionnelles devraient aboutir à lacréation de plusieurs niveaux de consultation selon le contenu,le mode de recours quelque soit la spécialité et le moded’exercice.

Selon nous trois niveaux devraient permettre de rassemblerl’ensemble des situations et éviter le mille feuille actuel :

• Un niveau initial d’une valeur de 30 € minimum pour lesconsultations coordonnées et de suivi entre le médecin traitant(ou son équivalent) et le médecin correspondant, ou celles àcertains âges de la vie

• Un niveau intermédiaire d’une valeur de 50 € minimum pourles actes de médecin consultant pour avis ponctuel à lademande du médecin traitant (ou son équivalent) et dans lequelon trouverait certaines consultations définies par la spécialité :on pourrait évoquer les consultations pré chirurgicales(explication du consentement éclairé, prise en compte destraitements anticoagulants, des bisphosphonates, desthérapeutiques multiples des personnes âgées, etc) et desconsultations médicales pour les glossodynies par exemplenous rapprochant des valeurs actuelles d’un Cpsy.

Enfin un niveau plus élevé autour de 75 € pour lesconsultations particulièrement longues et complexes, pour undeuxième avis expertal, pour la mise en place d’une prise enchargeparticulièrement lourde et/ou avec de multiplesintervenants tel que des consultations Ortho/Chir.

Il serait souhaitable d’évoquer également l’utilisation de latélémédecine pour réaliser des consultations à plusieursprofessionnels de santé permettant de raccourcir les délais deprise en charge.

Les notions d’âge et d’actes en urgence devront être prises encompte dans cette grille tarifaire soit comme modificateur soiten basculant dans le niveau supérieur.

Le bureau de l’Union a engagé une réflexion sur de sujet etattend vos réflexions pour l’aider à formuler des propositionspour notre spécialité.

N’hésitez pas à nous adresser vos suggestions.

Dr F. Dujarric

PS : Pour nous contacter envoyez vos remarques à l’une deces adresses mail suivantes :

[email protected] - [email protected] [email protected] - [email protected]

LS – juin 2016

Page 6: LS 70 Spécial implantologie

6 | IMPLANTOLOGIE

L’implantation post extractionnelle dans

le secteur antérieur peut-elle être

systématique ?

À propos de 3 cas cliniques - 1ère partie : acte chirurgical

Dr Franck Albert Zerah, Paris

Introduction

Durant de nombreuses années il était admis que la pose

d’implant se devait d’être différée, souvent de plusieurs

mois après l’extraction d’une racine.

A partir des années 70, l’analyse des mécanismes de

remodelage osseux, a démontré que la resorption

osseuse entrainait une pose d’implant dans des

conditions difficiles, aboutissant le plus souvent à un

résultat peu esthétique (fig.1a).

Le concept de la pose d’implant juste après une

extraction a donc commencé à germer dans l’esprit des

implantologues, afin de contrecarrer les effets néfastes

de la fonte osseuse, en se servant de l’implant comme

LS – juin 2016

crédit freepik

Fig.1a: couronne au résultat inesthétique.

Page 7: LS 70 Spécial implantologie

7 | IMPLANTOLOGIE

« d’une poutre métallique », pour soutenir et stabiliser le

volume osseux.

Depuis les années 2000, l’implantation post

extractionnelle est devenue, chaque fois que le contexte

environnemental s’y prêtait, un fait établi.

Le but de cette présentation, est, au travers de trois cas

cliniques, de transmettre les règles et protocoles à

respecter, pour obtenir de manière prévisible, un résultat

à la fois fonctionnel et esthétique de la couronne supra

implantaire.

Discussion

Règles fondamentales.

Chaque fois qu’il est possible, l’implantation post

extractionnelle se doit d’être réalisée.

Mais, comme il a été précisé précédemment, plusieurs

règles doivent être respectées, car le non-respect de ces

règles va entrainer un échec quasi certain, échec

retentissant, car l’état clinique après ce type de chirurgie

va laisser une situation critique autrement plus difficile à

gérer (perte d’os importante, récession gingivale

disgracieuse et souvent atteinte des dents adjacentes)

(fig.1b).

Quelles sont les règles à respecter lorsqu’on envisage

une implantation post extractionnelle :

1/ En premier, on se doit d’analyser le volume osseux résiduel post extractionnel ;

La table osseuse vestibulaire doit être intacte (fig.1c), et

d’une épaisseur minimale, après l’extraction.

L’extraction doit d’être entreprise de manière totalement

atraumatique, permettant de préserver au mieux les

parois résiduelles de l’alvéole (ne pas hésiter à découper

la racine résiduelle au moyen d’une fraise de chirurgie,

d’extraire la racine en plusieurs parties sans forcer sur

l’os résiduel, et ainsi conserver son intégrité).

Une révision extrêmement minutieuse de l’alvéole est

réalisée, afin d’éliminer tous reliquats de tissus

inflammatoires ou infectieux.

Si une partie de la table osseuse vestibulaire est détruite,

et que nous nous retrouvons face à une fenestration, il

doit rester assez d’os en vestibulaire, afin de poser

l’implant avec une bonne stabilité primaire, au-delà de la

partie découverte, et la pose d’une greffe osseuse en

comblement de la zone détruite. (fig.2)

Il est d’autre part important d’évaluer le diamètre de

l’alvéole par rapport au diamètre de l’implant à poser.

Deux cas de figures possibles :

Si l’alvéole est inférieure au diamètre de l’implant, la

stabilité primaire est envisageable.

LS – juin 2016

Fig.1a: couronne au résultat inesthétique.

Fig.1c : racine résiduelle avec table osseuse intacte.

Fig.2: implant avec greffe dans une alvéole avec

fenestration.

Page 8: LS 70 Spécial implantologie

8 | IMPLANTOLOGIE

Si le diamètre est supérieur, il faut vérifier si il y a un

minimum de 3 mm d’os « implantable » au-delà de

l’alvéole, afin d’obtenir une stabilité primaire dans cet os

de l’implant. (fig.3)

De plus, afin d’éviter une resorption des parois entourant

le futur implant, il est fondamental qu’il perdure une

épaisseur des parois résiduelles d’au moins 1mm, le

« stress » de l’os lorsqu’il est compressé par la mise en

place de l’implant, entrainant de manière quasi

systématique une fonte des parois, et donc, un échec

esthétique (liseré grisâtre de la gencive).

L’analyse du volume osseux résiduel doit aussi respecter

deux règles fondamentales :

a/ le col crestal de l’implant ne doit jamais être placé au-

delà de 3mm sous la jonction amélo cémentaire des

dents adjacentes. (fig.4)

b/ l’implant doit être placé au maximum entre 1.5 et 2mm

d’une dent adjacente (règle fondamental pour une

régénération papillaire) et la distance entre deux implants

se doit d’être comprise entre 2.5 et 3mm. (fig.5)

2/ en deuxième lieu, il faut analyser l’état de la gencive, non seulement autour de la racine résiduelle, mais aussi au niveau des dents adjacentes.

Les muqueuses doivent présenter un volume adéquat,

non inflammatoire, une hauteur propice à la régénération

d’un pourtour sain, avec la création d’éventuelle néo

papilles.

L’absence de gencive attachée ne va pas contre indiquer

formellement l’implantation immédiate, mais nous

obligera à envisager une greffe, soit de conjonctif enfoui,

soit de gencive libre, afin de protéger l’implant posé et

l’éventuelle greffe osseuse réalisée.

Protocoles fondamentaux

L’implantation post extractionnelle est aussi régit par de

protocoles fondamentaux.

Ces protocoles trouvent plus leurs places lors de la pose

d’implants dans les secteurs antérieures, qu’ils soient

supérieurs ou inférieurs.

LS – juin 2016

Fig.3: mesure de l’os résiduel au-delà de

l’alvéole.

Fig.4: positionnement crestal de l’implant.

Fig.5: distance entre deux implants et avec une dent

adjacente.

Page 9: LS 70 Spécial implantologie

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Page 10: LS 70 Spécial implantologie

10 | IMPLANTOLOGIE

Le plus gros défi est, bien entendu, sur la gestion du

secteur antéro-supérieur, où l’orientation et la finesse des

corticales, l’épaisseur des tissus mous, le problème des

papilles et des collets, la gestion du résultat esthétique

de la future couronne supra implantaire, représente un

challenge parfois très difficile à relever.

Il faut avoir à l’idée, que l’axe de l’alvéole est le plus

souvent très, voire trop proche de la corticale

vestibulaire.

Si l’on suit l’axe de l’alvéole pour poser son implant, dans

la majorité des cas, on va provoquer un « stress » de

cette corticale, voire une perforation de l’os vestibulaire,

qui aboutira inéluctablement à la fonte de celle-ci. (fig.6)

C’est la raison pour laquelle, le forage s’effectuera soit

dans le « trigone osseux », soit, en position la plus

palatine possible. (fig.7)

L’autre point fondamental à respecter, est le comblement

du hiatus entre le diamètre de l’implant et celui de

l’alvéole.

Ce comblement s’effectuera de manière systématique,

chaque fois que nous serons en présence d’un espace

supérieur à 1mm de hiatus. (fig.9)

De plus, ce comblement sera recouvert d’une membrane

séparatrice, afin d’éloigner les fibroblastes de la

muqueuse, de la greffe osseuse.

Si l’on aborde le problème sous son aspect tissus mous,

il faudra, afin d’éviter toutes récessions gingivales

d’inciser la gencive sur la partie crestale, et de

simplement la décoller de l’os, pour d’une part, insérer

une membrane, et d’autre part vérifier qu’il n’y a pas de

lésions externes de l’os résiduel (perforations ou

LS – juin 2016

Fig.6: axe de l’alvéole.

Fig.7: trigone osseux.

Fig.8: positionnement de la fraise boule de marquage.

Fig.9: distance entre l’alvéole et le

diamètre de l’implant.

Page 11: LS 70 Spécial implantologie

11 | IMPLANTOLOGIE

fractures importantes). (fig.10)

Dernier point, une greffe gingivale doit être mis en place

sur le site, en per ou en post opératoire, chaque fois qu’il

y a un déficit muqueux, préjudiciable à la santé de

l’espace biologique péri implantaire.

Cas cliniques

Les trois cas cliniques présentés ci-après sont

caractéristiques de trois indications différentes :

Avec ou sans comblement, avec ou sans membrane,

avec prothèse fixée provisoire, prothèse amovible, ou

sans prothèse transitoire.

1er cas clinique : Patiente âgée de 35 ans, qui présente

deux lésions au niveau de ses deux incisives centrales

supérieures, une lésion de type fêlure interne sur

l’incisive centrale supérieure gauche, fêlure induite par la

pose d’un tenon radiculaire trop long, et une lésion de

type fracture sur l’incisive centrale supérieure droite,

fracture dû au mal positionnement du tenon radiculaire

(tenon en dehors de l’axe du canal pulpaire) (fig.11)

Un bilan radiologique est réalisé, avec panoramique et

cône beam. (fig.12) (fig.13)

Une simulation pré implantaire est réalisée pour

visualiser la position des futurs implants. (fig.14)

Le problème de cette patiente, est dû au fait, qu’il s’agit

d’une classe 3 occlusale, et que, si l’on envisage de

repositionner ses incisives en normo-position, il est

matériellement impossible de réaliser une mise en

charge occlusal (manque d’espace inter-occlusal)

Il est donc décidé de réaliser une prothèse amovible

transitoire, prothèse totalement en acrylique, et de

repositionner les incisives en avant des incisives

inférieures, afin de résoudre par la même occasion le

problème esthétique.

LS – juin 2016

Fig.10: contrôle de l’intégrité de l’alvéole.

Fig.11: photos bouche ouverte, bouche fermée.

Fig.12: radiographie panoramique

Fig.13: cône beam

Fig.14: simulation implantaire.

Page 12: LS 70 Spécial implantologie

12 | IMPLANTOLOGIE

Les extractions sont donc pratiquées de manière

atraumatique, en découpant, comme vu précédemment,

les racines, afin de préserver les corticales vestibulaires.

(fig.15)

Après avoir marqué l’os au milieu de l’alvéole, puis

réalisé la préparation des fûts implantaires, deux implants

« NEO » de diamètre 4.2mm sont posés. (fig.16)

Etant entendu que les espaces entre les implants et le

bord des alvéoles sont supérieurs à 1mm, un

comblement de ces espaces est réalisés avec l’os des

forages récupéré grâce à un filtre monté sur aspiration

chirurgicale. (fig.17)

Une fois le comblement effectué, on recouvre les sites

avec des membranes de fibrine (PRF), obtenu à partir de

la centrifugation du sang prélevé sur la patiente. (fig.18)

Les tissus gingivaux sont ensuite mobilisés par

« scarification » du périoste, et suturés par deux points

de « BLAIR DONATI », points rappelant le matelassier

horizontal, qui permet d’obtenir une suture dite en

« cathédrale », supprimant la tension au niveau de la

coaptation des berges gingivales, tension souvent

responsable de l’operculisation de site opératoire,

mettant en péril la greffe et les implants. (fig.19)

Il est suivi de points discontinus.

Le tout est recouvert par la prothèse transitoire,

retouchée de manière à ne pas venir en compression du

site opératoire, mais plutôt en protection.

Un contrôle panoramique est réalisé montrant la bonne

stabilité primaire des implants. (fig.20)

LS – juin 2016

Fig.15: extractions.

Fig.16: pose des implants NEO.

Fig.17: comblement de l’espace entre l’implant et l’alvéole.

Fig.18: protection du site à l’aide de P.R.F.

Fig.19: sutures.

13 | IMPLANTOLOGIE

2ème cas clinique : Patient âgé de 55 ans, qui se présente

au cabinet avec une canine, dont il ne reste que la partie

radiculaire.

Ce patient, a perdu la couronne de cette dent, depuis un

long moment, et l’on constate que cette racine, trop

cariée, est totalement irrécupérable. (fig.21)

Un bilan radiologique, panoramique et cône beam, est

réalisé, montrant, de plus, une agénésie de la 2ème

prémolaire droite. (fig.22) (fig.23)

Deux implants sont donc envisagés, en remplacement de

ces deux dents. (fig.24)

De plus, on propose au patient une prothèse transitoire

fixe ou amovible, mais le patient qui est dans cette

situation depuis un long moment, ne semble pas gêné

par cet état clinique, et ne voit aucun inconvénient à

rester ainsi.

Il est donc pratiqué l’extraction atraumatique de la

canine, mais dans ce cas précis, on décide de sursoir à

la pose de l’implant de quatre jours, la racine étant restée

à « nu » pendant trop longtemps, avec la possibilité d’une

éventuelle contamination bactérienne de celle-ci. (fig.25)

Une antibiothérapie est donc débutée juste en suivant

l’extraction, et quatre jours après on pose les implants.

LS – juin 2016

Fig.20: contrôle radiographique post-opératoire.

Fig.21: état initial.

Fig.22: radiographie panoramique.

Fig.23: cône beam.

Fig.24: simulation implantaire.x

Fig.25: site post extractionnel.

Page 13: LS 70 Spécial implantologie

13 | IMPLANTOLOGIE

2ème cas clinique : Patient âgé de 55 ans, qui se présente

au cabinet avec une canine, dont il ne reste que la partie

radiculaire.

Ce patient, a perdu la couronne de cette dent, depuis un

long moment, et l’on constate que cette racine, trop

cariée, est totalement irrécupérable. (fig.21)

Un bilan radiologique, panoramique et cône beam, est

réalisé, montrant, de plus, une agénésie de la 2ème

prémolaire droite. (fig.22) (fig.23)

Deux implants sont donc envisagés, en remplacement de

ces deux dents. (fig.24)

De plus, on propose au patient une prothèse transitoire

fixe ou amovible, mais le patient qui est dans cette

situation depuis un long moment, ne semble pas gêné

par cet état clinique, et ne voit aucun inconvénient à

rester ainsi.

Il est donc pratiqué l’extraction atraumatique de la

canine, mais dans ce cas précis, on décide de sursoir à

la pose de l’implant de quatre jours, la racine étant restée

à « nu » pendant trop longtemps, avec la possibilité d’une

éventuelle contamination bactérienne de celle-ci. (fig.25)

Une antibiothérapie est donc débutée juste en suivant

l’extraction, et quatre jours après on pose les implants.

LS – juin 2016

Fig.20: contrôle radiographique post-opératoire.

Fig.21: état initial.

Fig.22: radiographie panoramique.

Fig.23: cône beam.

Fig.24: simulation implantaire.x

Fig.25: site post extractionnel.

Page 14: LS 70 Spécial implantologie

14 | IMPLANTOLOGIE

Le premier implant posé est le site de la prémolaire, car

comme vu dans la précédente chirurgie, on récupère l’os

du forage, au moyen d’un filtre à os.

On prépare ensuite le fût implantaire de la canine, on

pose un implant « NEO » de 4,2mm de diamètre, et l’on

constate dans ce cas, que l’espace entre l’implant, situé

en position très palatine dans ce cas précis (position dû

au fait que la paroi vestibulaire est fine et donc fragile), et

l’os résiduelle est important. (fig.26)

On réalise donc un comblement de cet espace, au

moyen de l’os autogène, et l’on décide dans ce cas

précis, du fait de l’importance de l’espace, de recouvrir le

tout au moyen d’une membrane résorbable à 4 mois.

(fig.27)

D’ordinaire cette membrane est stabilisée par des pins,

mais dans ce cas, comme le patient ne désire pas de

prothèse transitoire, on fixe la membrane avec la vis de

cicatrisation.

Pour se faire, on pratique un trou dans la membrane, et

on pose la vis et la membrane en même temps. (fig.28)

Une suture par points discontinus est ensuite réalisée.

(fig.29)

Un contrôle radiologique est pratiqué montrant

l’étanchéité de l’ensemble. (fig.30)

3ème cas clinique : Patient âgé de 67 ans, victime d’un

accident de vélo. (fig.31)

LS – juin 2016

Fig.26: implant NEO en place.

Fig.27: greffe de comblement et mise en place de la membrane.

Fig.28: stabilisation de la membrane avec la vis de

cicatrisation.

Fig.29: sutures.

Fig.30: radiographie panoramique de contrôle.

Fig.31: état initial après l’accident.

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Page 16: LS 70 Spécial implantologie

16 | IMPLANTOLOGIE

Ce patient, à qui l’on pratique en urgence une radio

panoramique, présente une fracture coronaire de

l’incisive centrale supérieure droite, une fracture de la

céramique de l’incisive centrale supérieure gauche, et

une extrême mobilité de l’implant situé au niveau de la

deuxième prémolaire supérieure droite. (fig.32)

Du fait de la fragilité psychologique, dû au traumatisme

de l’accident, et de la situation inesthétique, il est décidé

de réalisé un bridge provisoire, en remplacement de

l’incisive centrale fracturée, en s’appuyant sur les deux

dents adjacentes (après dépôt de la couronne céramique

fracturée, et taille de l’incisive latérale fêlée) sans extraire

la racine fracturée. (fig.33)

Dans un deuxième temps, l’extraction de la racine est

pratiquée, toujours de manière atraumatique. (fig.34)

En suivant le même protocole que dans les cas

précédents, on pose un implant « NEO » de diamètre

4,2mm, en position la plus palatine. (fig.35)

On décide dans ce cas, que l’espace entre l’implant et

l’alvéole étant inférieur à 1mm, on ne réalise pas de

comblement de cet espace.

On pratique ensuite un décollement vestibulaire et palatin

des lambeaux gingivaux, afin d’obtenir une laxité des

lambeaux et recouvrir le site opératoire sans trop de

tension.

Une suture « BLAIR DONATI » est réalisée, suivi de

points discontinus. (fig.36)

LS – juin 2016

Fig.32: radiographie panoramique post trauma.

Fig.33: bridge provisoire de 12 à 21.

Fig.34: extraction de l’incisive centrale.

Fig.35: pose de l’implant NEO.

Fig.36: sutures et repose d’un bridge provisoire.

Page 17: LS 70 Spécial implantologie

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Page 18: LS 70 Spécial implantologie

18 | IMPLANTOLOGIE

Un contrôle radiologique, est ensuite pratiqué, permettant

de vérifier la bonne position de l’implant. (fig.37)

Conclusion

Comme vu précédemment, chaque fois que les

conditions sont requises, l’implantation immédiate post

extractionnelle semble être la meilleure solution.

Cet acte chirurgical permettra de garantir une bonne

stabilité, et donc une bonne qualité des tissus

environnant l’implant.

Par contre, il est fondamental, d’analyser parfaitement le

cas, et surtout de préparer une prothèse transitoire post

chirurgicale, qu’elle soit fixe ou amovible. (fig.38)

L’analyse occlusale du patient, la mesure de l’espace

interdentaire, si l’on envisage une mise en charge

immédiate, doit être réalisé avec précision.

On se doit donc de faire le travail « à l’envers » en

partant de la prothèse avant de penser à la chirurgie, au

moyen par exemple, d’un « Wax Up » (fig.39), car il n’y a

rien de plus préjudiciable en terme de crédibilité, que de

laisser partir un patient sans ses dents, surtout si l’on s’y

ait engagé dès le départ.

Bibliographie

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contre-indications, méthodes chirurgicales. L’inf. Dent, 1993;

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8. Misch C.E., Density of bone: effect on treatment plans,

surgical approach, healing and progressive bone loading. Int J

Oral implantol, 1990; 6(2): 23-31.

9. Oesterle L.J., Cronin R.J. Jr, Ranley D.M., maxillary implants

and the growing patient. Int J Oral Maxillofac Implants, 1993; 8:

377-387.

10. Missika P., implantation immediate ou différée: le moment

fait-il la différence? Implant Hors-série n°4. Cahiers de

prothèse, octobre 1994 ; 4 :84-86.

LS – juin 2016

Fig.37: radiographie panoramique post opératoire.

Fig.38: aspect initial, prothèse transitoire.

Fig. 39: « Wax Up » pré-prothétique.

Page 19: LS 70 Spécial implantologie

19 | IMPLANTOLOGIE

La Table vestibulaire en question

Dr Carole Leconte, Paris

Dans le cadre des extractions-implantations immédiates,

il est de bon ton d’user de toutes formes de douceur pour

extraire en préservant la si fragile et capitale table

vestibulaire.

Autant il y avait, il y a quelques années, un débat quand

à la gestion du gap, autant il semble y avoir toujours un

unanime besoin absolu de préservation de cette fine

corticale…et pourtant!

L’objectif

Les critères de succès de l’implantologie dans le secteur

esthétique n’ont de cesse de suivre des degrés

d’exigence croissants et légitimes, quand à la stabilité

biologique et la préservation ad intégrum de l’ esthétique.

Nous (et nos patients) avons pour objectif un maintien en

hauteur et en épaisseur du collet, et ce autour d’un

implant plus étroit que la dent, substituant le delta

diamètre de la racine extraite/diamètre de l’implant par un

pool d’ os vivant et une muqueuse épaisse autour du

pilier transgingival (fig. 1a à 1e).

La résorption inévitable des tissus lors d’une extraction

simple va impliquer non seulement une dégradation de

l’esthétique, mais également une perte de volume osseux

en largeur,à l’opposée de nos besoin pour la pérennité

implantaire.

Extraire sans stabiliser le volume induit donc bien

souvent des techniques de régénérations ultérieures,

LS – juin 2016

Fig. 1a à 1e, situations cliniques avant et après

extraction-implantation immédiate, et radiographies de

contrôle sur 4 ans

Page 20: LS 70 Spécial implantologie

20 | IMPLANTOLOGIE

plus complexes à réaliser, et dont le résultat sera plus

difficilement proche d’une situation initiale dont on aurait

voulu figer dans les volumes.

Biomatériaux

L’utilisation des biomatériaux osseux, notamment

certains très lentement résorbables (comme le Bio oss

S™), ou lentement résorbable et plus rapidement

cicatrisés (comme les particules cortico-spongieuses

d’allogreffe Biobank™ particules fines) pour combler le

gap est aujourd’hui une évidence clinique (fig. 2).

La cicatrisation tissulaire est ainsi plus prévisible, stable

et pérenne. Ceci est d’autant plus vrai que le biomatériau

est mélangé au sang, compacté suffisamment (dense

mais non écrasé), et protégé par un greffon conjonctif,

tubérositaire de préférence (fig. 3 a,b).

fig 3 a: schéma du positionnement palatin de l’implant,

avec comblement dense du gap et conjonctif épais

protégeant le gap et soutenant la muqueuse au dessus

de la table osseuse).

fig 3 b: stabilisation du conjonctif par du fil PGA

résorption rapide 6.0

L’avenir de la table sans lambeau:

Notre expérience a montré que:

• sans lambeau, même avec un comblement

suffisant, la table allait quand-même se résorber

(fig. 4 a, b, c),

• dans le cas d’ un comblement insuffisant, nous

devons redouter une résorption non contrôlée,

éventuellement très marquée (fig. 5 a à f).

• éviter les extractions multiple de dents

adjacentes autant que possible.

• l’impact de la vit D/calcium semble fort.

LS – juin 2016

fig.. 2, qui met en avant l’adéquation obligatoire entre

une diamètre d’implant modéré, un positionnement

contre le rebord palatin de l’alvéole, et un comblement

dense en vestibulaire et proximal

3a

3b

Page 21: LS 70 Spécial implantologie

21 | IMPLANTOLOGIE

Les cas de comblement insuffisant avec grosse perte de

volume, même avec du Bio oss S™ mettent en exergue

le besoin de bien combler le Gap.

La stabilité semble plus liée à la densité minérale mise en

place comme bouclier de ROG que dans la faible

résorbalilité du matériau.

Aussi, en flapless, les Gap fins sont les cas cliniques les

plus délicats et malheureusement les plus difficiles à

combler. C’est pour cela qu’il est plus favorable de

combler avant de mettre l’implant, en laissant un foret de

2mm en place dans le site du futur implant.

Et si l’on réalise un lambeau?

La peur vis à vis du lambeau et de la résorption qu’il

induit, les craintes de perte de prévisibilité en cas

d’infection dans l’alvéole, ou de perte/absence de la table

vestibulaire vont bien souvent faire différer la

reconstruction osseuse, et transformer une situations

d’extraction-implantation immédiate en une série

d’étapes chirurgicales, induisant une gestion de pertes de

tissus aléatoires successives.

Certes, les situations cliniques défavorables doivent

souvent être réalisée en plusieurs étapes, pour une

position la plus idéale possible de l’implant.

Quand la situation initiale est favorable, notre objectif de

la figer est essentiel.

Les raisons de lever un lambeau sont principalement:

• une infection du site d’extraction qui ne peut être

totalement nettoyée de façon fiable par la zone

du collet

• une table vestibulaire atteinte

Les infections nous emmènent donc souvent à devoir

lever un lambeau pour maitriser le nettoyage total de

l’alvéole, manuellement et mécaniquement (fraises

boules carbures à basse vitesse).

Dans ce cadre où un lambeau est nécessaire, la table

vestibulaire plus ou moins atteinte, est quoi qu’il en soit

condamnée à se résorber physiologiquement. Elle n’est

plus qu’un obstacle au comblement vestibulaire optimal

(fig. 6 a à d).

LS – juin 2016

fig. 4a, b, c: cbct pré-opératoire, post-opératoire j0 et à 1

an et demi

(fig. 5 a à f: cbct pré-opératoire, post-opératoire j0 et à 1

an et demi)

6 a,b: photographies per-opératoires d'une gestion one step

d'un défaut de gap+table, avant et après mise en place du

biomatériau (biobank cortico-spongieux) sous une membrane

collagene (creos-nobel biocare-stabilisé par 2 sutures

palatines)

Remarque: ne jamais stabiliser la membrane en la transfixant

par la vis de couverture ou le pilier de cicatrisation car cette

option rompt l'étanchéité a la connectique.

Page 22: LS 70 Spécial implantologie

22 | IMPLANTOLOGIE

La qualité des résultats en ROG à l’aide d’allogreffes

cortico-spongieuses (ici Biobank™ petites particules)

associé aux membranes de collagène (ici Créos™)

stabilisées deviennent un facteur de prévisibilité là où

nous perdions du pronostic. En effet, les suivi sur plus de

1200 ROG en allogreffe témoignent de la recorticalisation

visible cliniquement, radiologiquement et

histologiquement (fig. 7).

Dans ce cadre, ainsi que dans les cas d’absence de table

vestibulaire, il semble favorable d’éliminer les restes de

table vestibulaire qui limitent la qualité de nettoyage du

site et/ou limitent la précision de notre comblement

osseux.

La justesse chirurgicale d’un comblement bien réalisé, et

la bonne mise en place d’une membrane de collagène

stabilisée par des clous Titanes et/ou des sutures nous

permettent d’obtenir un os de qualité et d’une bonne

prévisibilité dans la stabilité volumétrique au fil de la

cicatrisation, comparativement à un travail à l’aveugle, ou

sans membrane.

SILET

Cette abréviation résume cette stratégie: Si Lambeau,

Eliminer la Table.

Dans la mesure du possible, il faut éviter à avoir à faire

de lambeau dans les EII: Extraction douce, couper la

racine en 2 avec une zécrya si nécessaire.

Ne surtout pas abimer l’os proximal avec les élévateurs

(pour limiter les risques d’impacts sur les papilles

adjacentes).

Puis:

• réévaluer si une décontamination/parage peut-

être parfaitement réalisée par l’orifice alvéolaire

• vérifier l’intégrité de la table vestibulaire (à l’aide

d’une curette par exemple).

Si un des ses critère n’est pas rempli, l’utilisation délicate

d’une lame MJK™ spoon par exemple, associée à une

décharge à distance (une dent en général) permet de

réaliser une lambeau de pleine épaisseur.

Eliminer si besoin la portion centrale de la table avant le

parage du site (Fraise boule carbure à basse vitesse sur

pièce à main)

Mettre en place l’implant dans la position idéale.

Profiter de l’accès à la face vestibulaire de l’implant pour

mettre en place la ROG.

Généralement et selon la stabilité primaire de l’implant,

nous opterons pour un pilier de cicatrisation ou une mise

en esthétique non fonctionnelle immédiate, puis greffe de

conjonctif (fig. 8, 9, 10).

LS – juin 2016

Illustration 1: fig. 7: histologie d’un comblement

d’alvéole à 8 mois au Biobank ™en ROG sous Créos™

6 c,d: cbct pré-opératoire et contrôle a 6 mois, montrant

bien la stabilité osseuse et surtout la

corticalisation/trabéculation.

Page 23: LS 70 Spécial implantologie

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Page 24: LS 70 Spécial implantologie

24 | IMPLANTOLOGIE

()

Conclusion:

Au delà du besoin médical et moral d’une évolution

correcte et prévisible de nos traitements, c’est la qualité

de vie et à plus court terme le vécu des patients qui se

trouvent impactés par nos stratégies thérapeutiques.

Souvent la mauvaise image d’un traitement rapide n’est

pas justifiée, tout comme les risques ne sont pas toujours

où on les imagines! Extraire, laisser cicatriser, réaliser un

onlay autogène, puis implanter n’est pas plus aisé ou

plus prévisible qu’un comblement d’alvéole. De même,

face à une table condamnée, un lambeau lorsqu’il est

nécessaire peut aider à améliorer la gestion chirurgicale,

il ne faut alors pas s’en priver, mais aller jusqu’au bout

d’une ROG bien conduite.

Notre capacité à adapter nos actes en fonction de la

clinique reste capitale, et notre esprit critique se doit

d’être en constant éveil. La table est un précieux soutien

que l’on se doit de respecter, tant qu’elle ne devient pas

un obstacle ou un facteur de risque.

LS – juin 2016

Fig. 8 a à d: l’élimination ou l’absence de la table

vestibulaire permet la réalisation d’une ROG dans de

bonnes conditions

fig. 9 a à c: parage de l’alvéole infectée, cbct pré

opératoire et cbct de contrôle à 6 mois, montrant le

bouclier osseux vestibulaire

fig. 10 a à g: cbct et radiographie rétro-alvéolaires avant

chirurgie et après cicatrisation de la ROG, puis suivi à 2

ans d’un cas clinique de reconstruction totale de la table

vestibulaire

fig. 11: vue occlusale montrant la stabilité des tissus

osseux et gingivaux, et le travail du profil d’émergence

Page 25: LS 70 Spécial implantologie

25 | IMPLANTOLOGIE

Interview

Champions Implants a déménagé en janvier 2016. Quels

sont les avantages de ces nouveaux locaux?

Effectivement nous avons emménagé dans un nouvel

espace plus grand et à notre image. Le but était de

pouvoir regrouper nos pôles de compétences.

Désormais, clinique, bureaux, centre de formation sont

réunis et favorisent un meilleur flux des compétences.

L’architecture a été pensée moderne avec de grands

espaces, des matériaux nobles et une mise en place

intérieure aérée et artistique. Tout ceci pour le plus grand

bonheur de l’équipe et de moi-même !

Champions Implants conforte son implantation en

France. Comment expliquez-vous le succès de vos

implants pour les praticiens français?

La satisfaction client ! Et de ce fait un très bon bouche à

oreille. Champions-Implants c’est aussi une famille et j’ai

à cœur que mon équipe et moi-même entretenions une

relation privilégiée avec nos utilisateurs. Les produits, le

service, l’innovation, la qualité sont au cœur de nos

préoccupations. Les utilisateurs sont agréablement

surpris que même avec une politique de prix bas , la

qualité et l’innovation soient au RDV. La famille s’agrandit

chaque jour et nous sommes heureux que de plus en

plus de clinique et patients aient accès à une

implantologie accessible et qualitative dans un esprit de

plus en plus minimalement invasif.

Champions Implants continue son développement à

l'International. Quels sont les pays du monde dans

lesquels vous êtes déjà présents. Pouvez-vous nous

dire quels sont les nouveaux pays où vous orientez

votre développement?

Nous sommes présents dans de nombreux pays et nous

touchons désormais presque tous les continents :

Europe, Afrique, Amérique du Sud et du nord etc…

Nous entretenons des relations étroites avec nos

LS – juin 2016

Page 26: LS 70 Spécial implantologie

26 | IMPLANTOLOGIE

distributeurs en veillant à ce que notre philosophie soit

respectée.

Nous orientons actuellement notre développement en

Asie, particulièrement en Chine où je suis présent

régulièrement.

En parallèle nous maintenons une croissance dans

chacun des pays dans lesquels nous sommes implantés,

via des formations et divers évènements.

Comment expliquez-vous l'engouement pour vos

implants à l'international?

Ah ! Excellente

question ! Encore

une fois tout

comme le marché

Européen ; la

qualité,

l’innovation, le

service et la

différenciation

sont primordiaux.

Egalement le

relationnel et la

sincérité dans nos

échanges

quotidiens avec

nos

collaborateurs et

partenaires. On

nous dit souvent

que l’atmosphère,

l’ambiance et notre relationnel sont hors du commun.

Mais nos collaborateurs sont aussi des personnes

extraordinaires et c’est un plaisir de travailler avec eux.

Enfin ce relationnel favorise les échanges. Ainsi les

praticiens participent au développement de Champions

en proposant des idées d’amélioration.

Ils sont ravis de constater qu’ils sont entendus et que

nous réagissons rapidement. Ainsi Champions-Implants

n’est pas uniquement le fruit de ma pensée mais le bébé

de chaque utilisateur. Un système participatif, réactif et

qualitatif !

Il y a dans votre équipe un dénommnateur commun :

vous êtes des gens qualifiés, compétents mais

toujours simples et qui croient au potentiel de

chacun. C'est important pour vous?

Enormément important. La première phrase durant mes

cours « je suis un praticien comme vous » , j’ai à cœur de

jamais me considérer comme supérieur ou plus important

que les personnes qui participent au cours. C’est un

échange de savoir , on communique et j’apprends aussi

de tous. Croire en chacun dans une entreprise c’est

essentiel , la philosophie des lunettes positives j’y crois et

ça marche !

Vous

organisez

votre 5ème

congrès du 2

au 9 octobre

prochains à

Las Végas aux

Etats-Unis .

Pourquoi cette

destination?

Quel est son

objectif?

Nous

souhaitons cette

année nous

rapprocher de

nos clients

présents aux Etats Unis et en Amérique latine, c’est

pourquoi nous avons choisi Las Vegas. Nous aimons

aussi la folie qui se dégage de la ville et réaliser un

évènement dans ce lieu c’est aussi une symbolique. La

but est « Fun and learn » ; apprendre, rire et échanger !

LS – juin 2016

Page 27: LS 70 Spécial implantologie

Programme de formation en implantologieMéthode minimalement invasive | Un programme pas à pas

Formez vous sans frais!

Entrez dans la (R)Evolution

Module 1: Get StartedObjectif: Acquérir les bases de l’implantologie et avoir une première approche des bases de la méthode MIMI®-Flapless.

Module 2: Get DevelopObjectif: Maîtriser la méthode MIMI®-Flapless dans les cas unitaires ou dans les cas de réhabilitations multiples ou totales.

Module 3: Get to the perfectionObjectif: Gestion des cas les plus complexes de façon minimalement invasive y compris en crêtes minces.

Juin 2016

❏ Mardi 7: Module 1 Get started

❏ Mercredi 8: Module 2 Get develop

❏ Jeudi 9: Module 3 Get the perfection

❏ Mardi 14: Module 1 Get started

❏ Mercredi 15: Module 2 Get develop

❏ Jeudi 16: Module 3 Get the perfection

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Champions-Implants GmbH | Champions Platz 1 | D-55237 Flon-heim | tél +49 (0)6734 914 080 | [email protected]

Fanny Rougnon-GlassonCoordinatrice Francetél 06 40 75 69 02

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Entourés de Champions et de conférenciers renommés, participez

à notre congrès dans une ambiance chaleureuse! Découvrez

d’excellentes présentations sur les expériences pratiques de ces

émérites praticiens.

Nous accueillons des participants de tous les continents !

Soyez rassurés, pour faciliter votre séjour, pour tous les Champions qui

ne parlent pas allemand nos présentations seront traduites en anglais,

en espagnol, également en français et en chinois !

Au plaisir de vous retrouver en octobre !

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5ème congrès Champions VIP-zM

du 4 au 6 octobre 2016

Une solution optimale!

(R)Evolution–

La méthode d’implantation

douce et fi able

Page 28: LS 70 Spécial implantologie

Aéropolissage

en parodontie et en

implantologie.

Apport d’une nouvelle méthode

d’aéropolissage sous gingival dans les

traitements parodontaux et implantaires

Dr Franck SIMON et Dr Jérôme LIBERMAN

Chirurgiens-dentistesAnciens assistants à la faculté de chirurgie dentaire de Nancy – Paru dans Dentoscope 142

Le traitement des maladies parodontales requiert en

premier lieu le contrôle du facteur bactérien.

L’enseignement de l’hygiène bucco dentaire auprès de

nos patients est bien entendu primordial. La phase

étiologique du traitement des parodontites vise à

supprimer l’ensemble des éléments qui contribuent à

maintenir ou à développer l’inflammation (obturations

iatrogènes, occlusion traumatogène, tartre, biofilm supra

et sous gingival). Pour parvenir à l’élimination du biofilm,

une instrumentation de moins en moins agressive pour la

surface radiculaire a été développée. Le surfaçage

radiculaire qui entrainait une élimination incontrôlable de

LS – juin 2016

Crédit photo Freepik

28 | IMPLANTOLOGIE

Page 29: LS 70 Spécial implantologie

TRAITEMENT D’APPOINT DES INFECTIONS BUCCALES ET DES SOINS POST-OPÉRATOIRES EN STOMATOLOGIELa prescription des bains de bouche à base de chlorhexidine

doit être réservée aux patients ne pouvant assurer une hygiène correcte par le brossage des dents.

Mentions légales disponibles sur le site http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr

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Page 30: LS 70 Spécial implantologie

cément a ainsi évolué vers une notion de

décontamination radiculaire et de la poche parodontale.

Les curettes manuelles ont ainsi laissé place aux micro-

inserts ultrasoniques. Plus récemment, les nouvelles

techniques d’aéropolissage supra et surtout sous gingival

avec des poudres innovantes semblent offrir de nouvelles

perspectives dans les traitements parodontaux.

Il en est de même en maintenance implantaire. Le

nettoyage péri implantaire est très délicat à réaliser. En

effet, il est difficile de trouver une instrumentation efficace

dans l’élimination du biofilm sans provoquer d’altération

de la surface implantaire. Les ultra-sons sont bannis ainsi

que l’instrumentation mécanique classique qui risquent

d’endommager le titane (Kawashima, 2007). Les curettes

en plastique ne sont pas très efficaces dans l’élimination

du biofilm et sont difficiles à utiliser dans les zones

proximales (Schmage, 2012). L’aéropolissage semble

être la technique les plus adaptée, à la condition d’utiliser

une poudre non abrasive pour la surface implantaire et

avec la limite, jusqu’à présent, de l’accès aux zones sous

gingivales.

La méthode AIR-FLOW® originale développée la société

EMS permet aujourd’hui la projection d’une poudre AIR-

FLOW® PERIO de granulométrie fine (25 μm) à base de

glycine ou d’une nouvelle poudre extra fine AIR-FLOW®

PLUS (14μm) contenant de l’érythritol et 0,3% de

chlorhexidine.

Cette dernière poudre est particulièrement intéressante

car elle permet d’obtenir une efficacité supérieure sur

l’élimination du biofilm bactérien par rapport aux poudres

de granulométries plus importantes (Drago et Coll.,

2014). La très faible granulométrie présente l’avantage

de respecter les surfaces dentaires (dentine ou cément)

ainsi que la surface implantaire avec un impact minime

par particule. L’efficacité sur le biofilm est due au grand

nombre de particules projetées ainsi qu’à l’action

combinée de l’érythritol et de la chlorhexidine.

Récemment, une étude japonaise a montré que ce sucre

inhibe la formation du biofilm avec notamment une action

sur Porphyromonas Gingivalis. Cela confère à cette

poudre un effet de rémanence au niveau des poches

parodontales traitées et une action préventive pour lutter

contre l’apparition de maladies parodontales (Hashino et

Coll., 2013).

Cette poudre peut être utilisée en supra gingival ou en

sous gingival grâce à la pièce à main PERIO-FLOW

combinée à des embouts jetables. Ceux-ci assurent une

projection jusqu’ au plus profond des poches

parodontales avec une durée d’action de seulement 5

secondes par site (Fig. 1).

Cas clinique numéro 1

Jeune patiente de 25 ans présentant une parodontite

agressive généralisée (Fig. 2a à 2c).

LS – juin 2016

Fig.2b :

Radiographie

initiale de 12.

Fig.2a : Lors de la consultation initiale en 2011, des

poches de 8 mm sont retrouvées sur 12 et 22 avec une

mobilité 2 + sur 12.

Fig.1 : Embout à usage unique (« Perio-Flow ») avec

trois orifices de sortie horizontaux destinés au mélange

air-poudre et un orifice de sortie vertical pour l’eau.

30 | IMPLANTOLOGIE

Page 31: LS 70 Spécial implantologie

Fig.2d à 2f : Un an après le début de la thérapeutique

parodontale initiale, la maladie est contrôlée. Une

contention provisoire a été mise en place pour solidariser

12 à 13. Le traitement orthodontique peut alors débuter

dans de bonnes conditions.

Un traitement parodontal est réalisé avec débridement

ultra sonique et irrigation par povidone iodée. Un

aéropolissage à l’aide de poudre contenant de la glycine

est effectué lors de chaque séance.

Durant toute la phase orthodontique (Docteur Ann

Dorothée MOUGIN), la patiente est suivie pour des

nettoyages professionnels de maintenance avec

aéropolissage supra gingival et traitement sous gingival

des sites les plus sensibles (Fig. 2g à 2j).

LS – juin 2016

Fig 2f

Fig.2h :

Radiographie de

12 durant le

traitement ODF.

Fig.2g : Absence d’inflammation sur 12 durant le

traitement ODF.

Fig 2d

Fig 2e

Fig.2c : Abcès parodontal avec exsudat purulent sur 43.

31 | IMPLANTOLOGIE

Page 32: LS 70 Spécial implantologie

Cas clinique numéro 2.

Une patiente de 50 ans est adressée par son praticien

pour la réalisation d’un bilan parodontal. De la plaque

bactérienne est retrouvée dans les zones de collet et en

interdentaire. L’examen clinique met en évidence des

poches parodontales de 6 à 8 millimètres dans les zones

cuspidées et en palatin du bloc incisivo canin au

maxillaire. On note également un exsudat purulent en

vestibulaire de 12 et 22 (Fig. 3a et 3b). Sur le plan

occlusal, on constate une classe II.1 avec morsure rétro

palatine. Au titre des parafonctions, une déglutition

atypique est retrouvée. Des séances de rééducation de

la déglutition sont entreprises par une orthophoniste.

LS – juin 2016

Fig.2i : Maintenance parodontale avec aéropolissage

supra-gingival. La pièce à main est orientée avec un

angle de 30° à 60° à une distance de 4 mm (selon les

recommandations de la société EMS). Noter les très fines

particules de la poudre « Plus ».

Fig.2j : Les poches profondes résiduelles (supérieures à

4 mm) sont traitées par projection de poudre (« Plus ») et

embouts (« Perio-Flow »).

Fig. 3a

Fig. 3b

Fig. 3a et 3b : Situation initiale avec écoulement purulent en

vestibulaire de 12 et 22 ainsi que des poches parodontales

importantes dans les zones palatines.

Fig. 3c : Bilan long cône initial montrant la présence de tartre

sous gingival et une alvéolyse osseuse importante

32 | IMPLANTOLOGIE

Page 33: LS 70 Spécial implantologie

Après une préparation initiale parodontale, trois séances

d’assainissement non chirurgicales sont entreprises au

maxillaire sous anesthésie locale. L’élimination des

dépôts durs sous gingivaux se fait avec des micro inserts

ultrasoniques et irrigation à la povidone iodée. A la suite

de cela, une projection de poudre AIR-FLOW® Plus est

effectuée en supra et en juxta gingival. Toutes les poches

supérieures à 4 millimètres sont traitées grâce à la pièce

à main Perio-flow® avec les embouts spécifiques.

A quatre mois, nous constatons, lors la réévaluation

parodontale, une diminution des poches de 3 à 4

millimètres ainsi que l’absence de saignement au

sondage. Une phase de maintenance avec aéropolissage

supra et sous gingival tous les quatre mois est instaurée.

Plus d’un an après le traitement initial, la situation est

stable (Fig. 3d à 3f).

Cas clinique numéro 3.

Une patiente présentant un abcès parodontal dans le

secteur 36-37 est reçue en consultation en avril 2013

(Fig. 4a et 4b). Du point de vue occlusal, une importante

classe II est retrouvée avec uniquement des contacts

postérieurs. Des traces de bruxisme sont également

mises en évidence associées à une déglutition atypique.

Un traitement par port de gouttière nocturne et séances

d’équilibration est entrepris en même temps que la

thérapeutique initiale.

A la suite de cela, deux séances d’assainissement sont

réalisées au niveau des secteurs cuspidés mandibulaires

avec débridement ultra sonique et aéropolisage sous

gingival.

Fig. 4a et 4b : Radiographies rétro alvéolaires lors de la

consultation initiale. Noter la perte osseuse avancée en distal

de 47 ainsi qu’au niveau de 36.

Fig. 4c et 4d : Radiographies en janvier 2014, six mois après

l’assainissement parodontal et port de gouttière nocturne.

Fig. 4e et 4f: Situation un an après le début des traitements

parodontaux et occlusaux. On peut visualiser la très bonne

réponse des lésions osseuses observées initialement en 47 et

36.

LS – juin 2016

Fig. 3d : Absence d’inflammation gingivale et de saignement

au sondage

Fig. 3e : Nette diminution des poches parodontales présentes

initialement en palatin du bloc incisivo-canin.

Fig. 3f : Bilan radiologique long cône à + 1an

33 | IMPLANTOLOGIE

Page 34: LS 70 Spécial implantologie

Cas clinique numéro 4.

Patient présentant une fistule chronique en regard d’un

implant mis en place il y a 10 ans (Fig. 5a et 5b). Le

sondage parodontal montre une perte d’attache en distal

de 21. La radiographie rétro alvéolaire confirme une perte

osseuse au niveau des trois premières spires

implantaires (Fig. 5c).

Fig. 5c : Radiographie rétro

alvéolaire montrant une perte

osseuse en distal de l’implant

Un assainissement par projection de poudre d’erythritol

et Chlorexidine a été mené sous anesthésie au niveau de

la perte d’attache (Fig. 5d).

Fig. 5f : Radiographie rétro

alvéolaire à +1an montrant la

stabilité sur le plan osseux.

LS – juin 2016

Fig. 5a et 5b : Sondage à travers le trajet fistuleux ainsi

qu’en distal de l’implant. Aucun épisode infectieux n’a

pour autant été décrit par le patient.

Fig. 5d : Projection de particules au plus profond de la

poche grâce l’embout perio-flow.

Fig. 5e : Cicatrisation de la fistule après traitement.

34 | IMPLANTOLOGIE

Page 35: LS 70 Spécial implantologie

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Page 36: LS 70 Spécial implantologie

Cas clinique numéro 5.

Patient présentant une péri implantite sur un implant mis

en place dans un contexte de parodontite agressive sans

thérapeutique parodontale de soutien. Une poche de 8

millimètres est retrouvée en vestibulaire, en mésial et en

lingual de l’implant en 46 avec écoulement purulent (Fig.

6a). Devant l’importance de la perte osseuse observée à

la radiographie, il est préféré une approche non

chirurgicale à la levée d’un lambeau (Fig. 6b). L’absence

de murs osseux en distal de l’implant rend très peu

prédictible un comblement osseux. Le but est d’obtenir

une décontamination de la surface implantaire. Un

traitement par aéropolissage sous gingival est réalisé

sous anesthésie (Fig 6c).

Fig. 6b : Radiographie rétro

alvéolaire montrant une importante

perte osseuse ainsi que l’absence de

murs osseux en distal de 46.

Une nette amélioration est très vite perceptible : absence

d’écoulement purulent et d’inflammation, réduction des

poches de 4 millimètres (Fig. 6d à 6f)

LS – juin 2016

Fig. 6a : péri implantite avec écoulement purulent

Fig. 6c : Traitement par Périoflow et poudre PLUS.

Fig. 6d : Situation 3 semaines après traitement.

Fig. 6e : Situation 3 mois après traitement, absence

d’inflammation.

Fig. 6f: Sondage parodontal à 3 mois,

réduction de la poche initiale de 4 mm.

36 | IMPLANTOLOGIE

Page 37: LS 70 Spécial implantologie

Conclusion

L’utilisation de cette nouvelle poudre présente plusieurs

avantages. En premier lieu, son efficacité dans

l’élimination du biofilm supra et sous gingival sans

endommager les surfaces dentaires et implantaires est

une réelle avancée.

La facilité de mise en œuvre de ce protocole est

également appréciable. L’aéropolissage sous gingival est

bien perçu par les patients et peut se réaliser dans

certains cas sans anesthésie. L’accès aux poches les

plus profondes se fait facilement grâce aux embouts

Pério-Flow . Enfin, la rapidité de traitement des poches

(5 secondes par site) est très intéressante pour le

praticien et pour le patient.

Aujourd’hui, l’aéropolissage occupe une place importante

dans notre exercice, que ce soit dans les traitements

parodontaux ou en maintenance parodontale et

implantaire. Ainsi lorsque des signes d’inflammation sont

relevés au niveau de la muqueuse péri implantaire, les

sites sont traités immédiatement (Fig. 7a et 7b). Très

rapidement, nous pouvons constater une disparition de

l’inflammation (Fig. 7c). Lors des séances de

maintenance parodontale, le recours à l’aéropolissage

sous gingival est très fréquent avec, semble-t-il, la même

efficacité que les ultra-sons, tout en étant mieux accepté

par nos patients (Müller, 2014). Il s’agit donc d’une

méthode à la fois curative et préventive qui est efficace

dans l’élimination biofilm bactérien.

BIBLIOGRAPHIE

Kawashima H, Sato S, Kishida M, Yagi H, Matsumoto K, Ito K. Treatment of titanium dental implants with three piezoelectric ultrasonic scalers:an in vivo study.J Periodontol. 2007 Sep;78(9):1689-94.

Schmage P, Thielemann J, Nergiz I, Scorziello TM, Pfeiffer P Effects of 10 cleaning instruments on four different implant surfaces. Int J Oral Maxillofac Implants. 2012 Mar-Apr;27(2):308-17.

Schmage P, Kahili F, Nergiz I, Scorziello TM, Platzer U, Pfeiffer P. Cleaning effectiveness of implant prophylaxis instruments.Int J Oral Maxillofac Implants. 2014 Mar-Apr;29(2):331-7.

Drago L, Del Fabbro M, Bortolin M, Vassena C, De Vecchi E, Taschieri S.Biofilm Removal and Antimicrobial Activity of Two Different Air-Polishing Powders.An in Vitro Study.J periodontol 2014 Jul 25:1-11.

Hashino E, Kuboniwa M, Alghamdi SA, Yamaguchi M, Yamamoto R, Cho H,Amano A.Erythritol alters microstructure and metabolomic profiles of biofilm composed ofStreptococcus gordonii and Porphyromonas gingivalis.Mol Oral Microbiol. 2013 Dec ; 28(6):435-51.

Müller N, Moëne R, Cancela JA, Mombelli A. Subgingival air-polishing with erythritol during periodontal maintenance:Randomized clinical trial of twelve months. J Clin Periodontol. 2014Sep;41(9):883-9.

LS – juin 2016

Fig. 7a : Saignement au sondage de la muqueuse péri

implantaire constaté lors d’un rendez vous de

maintenance.

Fig. 7b : Traitement par Perio-Flow lors de la même

séance.

Fig. 7c : Aspect de la gencive 15 jours après traitement.

37 | IMPLANTOLOGIE

Page 38: LS 70 Spécial implantologie

38 | COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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Page 39: LS 70 Spécial implantologie

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LS – juin 2016

Page 40: LS 70 Spécial implantologie

40 | ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

Communiqués de Presse & Actu

La CSMFboycotte lecomité depilotage du tierspayant

Suite à son Conseil

Confédéral réuni le 11 juin

2016, la CSMF réaffirme

son opposition au tiers

payant généralisé et

annonce qu’elle ne

participera pas au comité

de pilotage du tiers

payant dont la première

réunion se tient le 15 juin prochain.

La CSMF avait déjà fait part en mars dernier de sa

consternation et de sa vive opposition au sujet du comité

de pilotage du tiers payant, composé seulement de 5

représentants des médecins libéraux sur 37 sièges.

Favorables au tiers payant social, les médecins sont

unanimement opposés à un tiers payant généralisé, qui

alourdit le travail administratif et modifie les règles de

financement de la santé en France. Sur ce dernier

aspect, le Conseil Constitutionnel a donné raison à la

CSMF, en retoquant le tiers payant dans sa partie

complémentaire. Les médecins restent opposés à

l’obligation du tiers payant sur la part obligatoire : le tiers

payant doit être laissé à l’appréciation du médecin.

C’est pourquoi la CSMF appelle les médecins à entrer en

désobéissance civile en n’appliquant pas le tiers payant

généralisé.

Dr Jean-Paul Ortiz – Président

Publication d’unecirculaire interministérielle récapitulative, relative à la mise en œuvre du temps de travail des internes.

Les hôpitaux ne peuvent

mettre en œuvre « aucune

dérogation » à la

réglementation sur le repos

de sécurité des internes,

souligne une nouvelle

circulaire interministérielle.

Afin de se conformer à des demandes répétées de la

Commission européenne, le gouvernement a publié fin

février 2015 un décret réformant le temps de travail des

internes, réduisant sa durée hebdomadaire moyenne de

11 à 10 demi-journées pour un maximum de 48 heures.

La circulaire d’octobre 2015 a apporté des clarifications

et précisions pour l’application de cette réglementation.

La nouvelle circulaire, datée du 26 mai, remplace la

circulaire d’octobre 2015, elle ne modifie toutefois que les

dispositions relatives au repos de sécurité.

L’interne en bénéficie « immédiatement à l’issue de

chaque garde et à l’issue du dernier remplacement

survenu pendant une période d’astreinte. Cette règle est

d’application stricte et aucune dérogation ou aucun report

n’est autorisé ».

CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N°

DGOS/RH4/DEGSIP/A1-4/2016/167 du 26 mai 2016 :

http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2016/06/cir_40957.pdf

LS – juin 2016

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41 | ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

Les chirurgiens s’opposent à la réduction programmée d’un an de la formation dans leurs spécialités.

Enseignants et professionnels de la chirurgie ont fait part

de leur opposition à un récent arbitrage ministériel

prévoyant notamment de réduire d’un an la durée de la

formation dans leurs spécialités.

Cette durée se situe dans la moyenne des pays

européens, qui s’établit à sept ans.

Il a été décidé le 13 mai que dans le cadre de la réforme

en cours du troisième cycle des études médicales,

laformation des futurs chirurgiens passerait à six ans.

Les CNP et les collèges représentant les 12 spécialités

chirurgicales jugent ces mesures inacceptables.

Publication du rapport de la Commission des comptes de la sécurité sociale.

Le déficit du régime général d’assurance maladie devrait

se réduire de 600 millions d’euros en 2016 et s’établir à

5,2 milliards d’euros, selon la synthèse du rapport de la

Commission des comptes de la sécurité sociale.

Le définit de la branche maladie pourrait être inférieur à

1 milliard par rapport à l’objectif voté dans la loi de

financement de la sécurité sociale 2016.

Ce rapport indique également que le coût des

traitements pour le cancer est plus élevé en France sur

le long terme que dans six autres grands marchés

mondiaux, en raison du prix de départ plus avantageux

et d’une adoption plus rapide des molécules les plus

récentes, et donc les plus onéreuses.

Rapport de la Commission des comptes (juin 2016) :

http://www.securite-sociale.fr/IMG/pdf/rapport-ccss-juin2016.pdf

Publication d’un arrêté simplifiant et revalorisant l’indemnisation des gardes effectuées par les internes.

Un arrêté publié mercredi 25 mai au JO simplifie et

revalorise certaines indemnités de garde des internes en

médecine, pharmacie et odontologie.

Cet arrêté, applicable rétroactivement à compter du

dimanche 1er mai, modifie plusieurs dispositions de

l’arrêté du 10 septembre 2002, tout en abrogeant l’arrêté

du 12 juillet 2010, qui encadrent actuellement les

modalités d’indemnisation des internes hospitaliers.

L’objectif est d’harmoniser la réglementation en la

matière, puisque les deux textes actuellement

applicables mentionnent par exemple un niveau

d’indemnisation contradictoire (111,67 euros pour la

garde dans l’arrêté de 2002, 119,02 euros dans l’arrêté

de 2010).

L’article 1er fixe à 119,02 euros bruts l’indemnité

forfaitaire de garde perçue par les internes et faisant

fonction d’interne pour chaque garde « effectuée au titre

du service de garde normal, pendant les nuits, des lundi,

mardi, mercredi, jeudi et vendredi ».

Le montant de l’indemnité est porté à 130,02 euros pour

les gardes effectuées la nuit du samedi au dimanche, le

dimanche ou pendant les jours fériés y compris la nuit.

Arrêté du 20 mai 2016 relatif à l'indemnisation des

gardes effectuées par les internes et les faisant fonction

d'interne :

https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000032575975

Négociations conventionnelles : la CNAM accepte les niveaux de consultations, sans donner de chiffres

Lors de la séance du 8 juin, la CNAM s’est dit prête à

refondre la hiérarchisation actuelle des consultations, en

fonction des situations cliniques et des types de prise en

charge. Elle accepte ainsi les quatre niveaux de

LS – juin 2016

Page 41: LS 70 Spécial implantologie

41 | ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

Les chirurgiens s’opposent à la réduction programmée d’un an de la formation dans leurs spécialités.

Enseignants et professionnels de la chirurgie ont fait part

de leur opposition à un récent arbitrage ministériel

prévoyant notamment de réduire d’un an la durée de la

formation dans leurs spécialités.

Cette durée se situe dans la moyenne des pays

européens, qui s’établit à sept ans.

Il a été décidé le 13 mai que dans le cadre de la réforme

en cours du troisième cycle des études médicales,

laformation des futurs chirurgiens passerait à six ans.

Les CNP et les collèges représentant les 12 spécialités

chirurgicales jugent ces mesures inacceptables.

Publication du rapport de la Commission des comptes de la sécurité sociale.

Le déficit du régime général d’assurance maladie devrait

se réduire de 600 millions d’euros en 2016 et s’établir à

5,2 milliards d’euros, selon la synthèse du rapport de la

Commission des comptes de la sécurité sociale.

Le définit de la branche maladie pourrait être inférieur à

1 milliard par rapport à l’objectif voté dans la loi de

financement de la sécurité sociale 2016.

Ce rapport indique également que le coût des

traitements pour le cancer est plus élevé en France sur

le long terme que dans six autres grands marchés

mondiaux, en raison du prix de départ plus avantageux

et d’une adoption plus rapide des molécules les plus

récentes, et donc les plus onéreuses.

Rapport de la Commission des comptes (juin 2016) :

http://www.securite-sociale.fr/IMG/pdf/rapport-ccss-juin2016.pdf

Publication d’un arrêté simplifiant et revalorisant l’indemnisation des gardes effectuées par les internes.

Un arrêté publié mercredi 25 mai au JO simplifie et

revalorise certaines indemnités de garde des internes en

médecine, pharmacie et odontologie.

Cet arrêté, applicable rétroactivement à compter du

dimanche 1er mai, modifie plusieurs dispositions de

l’arrêté du 10 septembre 2002, tout en abrogeant l’arrêté

du 12 juillet 2010, qui encadrent actuellement les

modalités d’indemnisation des internes hospitaliers.

L’objectif est d’harmoniser la réglementation en la

matière, puisque les deux textes actuellement

applicables mentionnent par exemple un niveau

d’indemnisation contradictoire (111,67 euros pour la

garde dans l’arrêté de 2002, 119,02 euros dans l’arrêté

de 2010).

L’article 1er fixe à 119,02 euros bruts l’indemnité

forfaitaire de garde perçue par les internes et faisant

fonction d’interne pour chaque garde « effectuée au titre

du service de garde normal, pendant les nuits, des lundi,

mardi, mercredi, jeudi et vendredi ».

Le montant de l’indemnité est porté à 130,02 euros pour

les gardes effectuées la nuit du samedi au dimanche, le

dimanche ou pendant les jours fériés y compris la nuit.

Arrêté du 20 mai 2016 relatif à l'indemnisation des

gardes effectuées par les internes et les faisant fonction

d'interne :

https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000032575975

Négociations conventionnelles : la CNAM accepte les niveaux de consultations, sans donner de chiffres

Lors de la séance du 8 juin, la CNAM s’est dit prête à

refondre la hiérarchisation actuelle des consultations, en

fonction des situations cliniques et des types de prise en

charge. Elle accepte ainsi les quatre niveaux de

LS – juin 2016

Page 42: LS 70 Spécial implantologie

42 | ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

rémunération, incluant « la consultation de base », « les

actes coordonnés », « les consultations longues

approfondies » et « la consultation très complexe ». En

outre, pour les actes coordonnés, l’Assurance Maladie

prévoit de créer une majoration pour les prises en charge

en urgence.

Pour la CSMF, qui défend la mise en place d’une grille

tarifaire de consultation (de 25 à 75 euros en fonction du

contenu et de la complexité de l’acte), cette révision des

honoraires semble aller dans le bon sens… mais sur le

principe seulement. En effet, le syndicat redoute que les

chiffres - encore non annoncés à ce stade des

négociations - ne soient pas à la hauteur des attentes

des médecins libéraux. De plus, la majoration pour les

consultations en urgence demeure nettement

insuffisante, eu égard aux économies réalisées par le

non-recours à l’hôpital.

Actu Droit : accident du travail ou de maladie professionnelle, pensez à vous assurer !

Le régime d'assurance maladie des PAMC ne couvre pas

le risque accident du travail-maladie professionnelle, y

compris l'accident de trajet domicile/travail. Cependant, le

code de la sécurité sociale vous autorise à souscrire une

assurance volontaire contre ce risque auprès de votre

caisse d'Assurance Maladie. Elle permet de bénéficier :

• du remboursement à 100 %, sur la base des

tarifs conventionnels, des frais de santé liés à un

accident de travail/de trajet ou à une maladie

professionnelle ;

• du versement d'une indemnité en capital ou

d'une rente en cas d'incapacité permanente (IPP)

liée à un accident de travail/de trajet ou une

maladie professionnelle ;

• et, en cas de décès de l'assuré consécutif à un

accident du travail/de trajet ou à une maladie

professionnelle, du remboursement des frais

funéraires. Des rentes peuvent être versées aux

ayants droit de l'assuré décédé.

La cotisation à l'assurance volontaire AT/MP est à payer

auprès de l'Urssaf (environ 115€/trimestre). Pour

souscrire, il suffit de remplir le formulaire de demande

d'admission à l'assurance volontaire AT/MP disponible en

téléchargement sur le site Ameli, et de l’adresser ensuite

à votre caisse d'Assurance Maladie.

Bon à savoir : tout accident doit être déclaré dans les 48h

à la caisse.

Démographie médicale : de fortes disparités selon les régions et les spécialités

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM)

vient de publier son atlas annuel de la démographie

médicale. Au 1er janvier 2016, le CNOM recense 215

583 médecins actifs dont 43,9% qui exercent en libéral,

contre 44,7% l’année précédente, et 10,3% qui pratiquent

une activité mixte, taux en baisse également. On déplore

aussi le faible attrait du statut libéral puisque seulement

11,7% des nouveaux inscrits ont choisi ce statut de

statut. Autre fait notable : les modes d’exercice regroupé

se développent. Par exemple, en Bretagne, 67% des

médecins généralistes exercent en maison ou pôle de

santé.

L’érosion de la densité médicale se poursuit puisque huit

région, toutes spécialités confondues, ont une densité

inférieure à la moyenne nationale de 284,4 médecins en

activité pour 100 000 habitants.

Le CNOM tire la sonnette d’alarme concernant les

effectifs des médecins généralistes en chute depuis 10

ans. Ils sont en effet passés de 97 012 en 2006 contre 88

886 en activité au 1er janvier 2016. Paris a ainsi perdu

25% de son effectif, comme la Nièvre : le problème

touche toutes les zones. Par ailleurs, si le nombre global

de médecins des autres spécialités continue

d’augmenter, certaines spécialités voient leurs effectifs

diminuer fortement (Psychiatrie de l’enfant, médecine du

travail, dermatologie, rhumatologie, ORL…).

LS – juin 2016

Page 43: LS 70 Spécial implantologie
Page 44: LS 70 Spécial implantologie

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