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rappor t d’activités 2008
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rappor t d’activités 2008
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Le tourisme, puis sance économique par Jean-Jack Queyranne
Tourisme urbain, écotourisme, événements culturels, sports et santé, gastronomie et produits de qualité, eau et bien-
être… autant d’incitations à séjourner en Rhône-Alpes. Notre région est aujourd’hui bien structurée pour promouvoir
un tourisme toute l’année, avec ses montagnes, éligibles en hiver comme en été, ses campagnes, ses villes et ses
lacs, ses offres de visites et de séjours qui correspondent aux attentes des publics nationaux comme internationaux.
Encore faut-il développer ces atouts.
C’est l’objectif du Schéma Régional de Développement du Tourisme et des Loisirs, adopté par l’Assemblée régio-
nale en avril 2008, qui affirme encore plus nos valeurs fondamentales. Élaboré en concertation étroite avec les
professionnels du secteur, il s’inscrit dans une dynamique de développement durable, c’est-à-dire d’une logique
soucieuse de l’avenir, respectueuse des hommes et de la nature.
Ce Schéma s’articule sur trois piliers majeurs : un tourisme solidaire et adapté au plus grand nombre, un tourisme
facteur d’attractivité et d’emploi, un tourisme engagé dans la valorisation de l’environnement.
Cette année 2008 a été aussi celle de la première remise des Trophées Innovation & Tourisme en Rhône-Alpes,
preuve, s’il en est, de la vitalité de ce secteur économique. Car, rappelons-le, l’activité économique du tourisme est
essentielle : 6,8 % du PIB régional, 103 000 salariés, 15 000 entreprises… La feuille de route que le Schéma trace et
les actions conduites par Rhône-Alpes Tourisme (ingénierie, promotion, information) sont de précieuses cartes pour
affronter la concurrence et conforter la place de notre région.
Jean-Jack Queyranne
Président du Conseil régional Rhône-Alpes
Député. Ancien Ministre
Jean-Jack Queyranne en déplacement en Rhône-Alpes et lors du vote du Schéma Régional de Développement du Tourisme et des Loisirs
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SOMMAIRE
Le tourisme, puis sance économique 5par Jean-Jack Queyranne
L’engagement stratégique de rhône-aLpes tourisme 7par Hervé Saulignac
ORIEntAtIOnS 8rhône-aLpes tourisme au pLus près des grandes tendances du secteur 8
MISSIOn DéVELOPPEMEnt POUR L’InGénIERIE tOURIStIQUE 11pôLe ressources 12
Le Centre de Ressources Documentaires, •un outil précieux 12L’Observatoire Régional du Tourisme • 14
pôLe stratégie 16Un schéma régional pour renforcer l’activité touristique • 16Le conseil au service des acteurs du tourisme • 17Avec l’Innovation, Rhône-Alpes fait la course en tête • 18Le conseil aux réseaux d’acteurs et •l’accompagnement des porteurs de projet 20Tourisme et handicap en Rhône-Alpes • 22Écotourisme et tourisme durable en Rhône-Alpes • 24Campagne et terroirs : mieux valoriser l’espace • 26L’eau, un atout maître du tourisme régional • 28Le tourisme urbain a le vent en poupe• 31Montagne et développement durable • 32
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE SUR VInGt-DEUx MARCHéS 34Les marchés déveLoppés en 2008 34
rendez-vous France 2008 36Une vitrine internationale pour Rhône-Alpes • 36
actions presse 40Rhône-Alpes a la cote dans les médias• 40Le cinéma, le sport et l’événementiel pour présenter •Rhône-Alpes aux médias 42
accueiL des proFess ionneLs 44Les professionnels, cœur de cible de la promotion • 44
internet 50L’efficacité des campagnes Internet• 50
déLégat ions régionaLes 51Participations à l’international• 51
partenariats 52Des synergies de plus en plus nombreuses • 52
perspectives 2009 54Rhône-Alpes Tourisme consolide ses positions • 54
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE. MULtIMéDIA Et RELAtIOn AVEC LES PUBLICS 5632 rendez-vous majeurs en 2008 58
s itra 59Système d’information touristique Rhône-Alpes • 59
Bienvenue au touriste 2.0 62Internet bouleverse l’offre et la demande • 62
rhoneaLpes.tv 64Montée en puissance • 64
communicat ion 66Des outils performants • 66
événementieL 68Le détonateur de la communication • 68Préparation des mondiaux de ski alpin • 69Soutien apporté au tourisme social • 69Premières journées de la Montagne en Rhône-Alpes• 70
courrier des proFess ionneLs 71Nos partenaires prennent la parole• 71
chiFFres-cLés 74Les chiffres clés de Rhône-Alpes Tourisme en 2008 • 74
perspectives 2009 75
LA BOnnE IMAGE DE RHônE-ALPES tOURISME 7685 % des acteurs sensibles au •développement durable 76La thématique de l’eau plébiscitée • 77
ORGAnIGRAMME 78
BILAn fInAnCIER 80D• étail des dépenses 81Comparatif 2007 - 2008 • 83Comparatif prévisionnel 2008 • 83
BUREAU ExéCUtIf 84
BUREAU 84
COnSEIL D’ADMInIStRAtIOn 85
rapport d’act iv ités 2008
7
L’engagement stratégique de rhône-aLpes tourisme par Hervé Saulignac
Dans un environnement concurrentiel de plus en plus exacerbé, un secteur d’activité soumis comme beaucoup
d’autres à la crise internationale, Rhône-Alpes Tourisme a fait le choix d’orientations stratégiques claires, durables et
reconnues. Notre principale mission est de fédérer le plus largement possible les acteurs du tourisme, qu’ils soient
publics et privés, autour d’une ambition qui vise à faire de Rhône-Alpes une grande destination touristique incon-
tournable.
Si la période que nous vivons depuis plusieurs mois incite parfois à se replier sur son propre territoire, force est de
constater que le nombre de voyageurs continue à croître dans le monde et que le tourisme demeure un secteur
d’activité qui résiste mieux que d’autres. Ainsi, Rhône-Alpes Tourisme a maintenu le cap de ses engagements en
confortant ses actions européennes comme ses actions de proximité pour mieux préparer encore la reprise dans
ce secteur.
Le développement de notre expertise dans le média Internet conforte notre intervention internationale tout en irri-
gant efficacement les clientèles françaises et rhônalpines. Le choix du tout en ligne fait il y a trois ans pour toute la
communication s’avère payant et nous positionne comme une région innovante. Ce choix est largement partagé
par tous les départements et une majorité d’offices de tourisme grâce notamment au système d’information touris-
tique Rhône-Alpes. Lettres en lignes, chaînes de télévision en ligne, sites Internet en dix langues, sont autant d’outils
qui vont générer à l’avenir l’essentiel des flux touristiques sur notre territoire.
Enfin, le fil conducteur de l’eau prend à chaque exercice une valeur nouvelle. Il donne à nos interventions une
véritable identité, reprise par de nombreux partenaires. Les lacs, les rivières, les fleuves, les eaux minérales ou bien
encore les bains de la région ont trouvé en Rhône-Alpes Tourisme un solide ambassadeur pour une meilleure réson-
nance de l’ensemble de l’offre touristique et de loisirs de la région.
Hervé Saulignac
Conseiller régional délégué à l’énergie
et aux TIC
Conseiller général
Président de Rhône-Alpes Tourisme
8
rhône-aLpes tourisme au pLus près des grandes tendances du secteurComme la grande majorité des comités régionaux du tourisme (CRt), organismes généralement associatifs à l’exception de la Corse (Epic) et des Pays de la Loire (Sem), Rhône-Alpes tourisme a pour mission première, la promotion touristique de la région, en france et à l’étranger. D’autres missions telles que l’observation économique du secteur d’activité touristique, le schéma régional de développement touristique et l’organisation des professionnels, des filières et métiers du tourisme, sont engagés à des niveaux divers. Cette définition des principales missions des CRt est aujourd’hui largement complétée et adaptée aux demandes à la fois des publics de fréquentation et des professionnels du tourisme qui attendent de ces organismes un soutien global pour l’ensemble de leur activité.
Les missions de Rhône-ALpes TouRismeEn Rhône-Alpes, cette évolution s’est traduite par l’organisation d’une activité en trois pôles distincts, complémen-
taires et devant intervenir sur le secteur du tourisme avec la plus grande transversalité. Un quatrième pôle viendra
définitivement compléter ce dispositif en 2009 avec le contrôle et l’évaluation.
Le pôle ingénierie Mettre à la disposition des acteurs des loisirs et du tou-•
risme en Rhône-Alpes des données fiables, pertinentes,
prospectives, consolidées, pour la conduite de leurs
entreprises et de leurs projets (Observatoire Régional
du Tourisme et Centre de Ressources Documentaires).
Structurer et animer des réseaux d’acteurs des loisirs et •
du tourisme en Rhône-Alpes.
Aider, conseiller et accompagner les projets structurants. •
Piloter des expertises pour le compte du Conseil régional. •
Induire des projets tests, des actions pilotes, des dé-•
marches expérimentales, des approches singulières
dans le domaine du tourisme et des loisirs.
Encourager la recherche en matière de tourisme, et •
surtout assurer la vulgarisation et la diffusion des en-
seignements.
Le pôle promotion Répertorier et définir l’offre touristique rhônalpine en •
alimentant la stratégie mise en œuvre sur l’ensemble
des marchés et les besoins de contenus des dispositifs
de communication.
Intervenir sur les marchés français et étrangers en •
termes de commercialisation et d’aide à la vente de
l’ensemble des composantes de la destination.
Initier et animer des partenariats avec les partenaires •
directs et indirects du tourisme en Rhône-Alpes.
Une quatrième mission est à l’étude en 2009. Il s’agit de
la mise en place d’un service réceptif régional, en re-
lation avec les professionnels de la région à destination
en « business to business » avec les tours opérateurs et
agences de voyages françaises et internationales.
Le pôle évaluationL’ensemble des actions mise en œuvre par Rhône-Alpes
Tourisme fait désormais l’objet d’un contrôle systémati-
que et d’évaluations établies dans le cadre d’un plan
annuel.
Ce dispositif permet de mesurer l’efficacité des
opérations en fonction des moyens consentis, de les
rectifier, de les prolonger ou de les amplifier en fonction
des résultats obtenus.
Le pôle information Définir la ligne éditoriale et conceptuelle de la marque •
touristique Rhône-Alpes et sa mise en œuvre sur tous
les supports média et hors-média.
Alimenter la communication en ligne dans toutes ses •
composantes et optimiser les occasions de connexions
aux contenus.
Assurer les conditions de visualisation de la destination •
sur le plan de la documentation, de la signalétique et
de l’événementiel.
Là aussi, d’autres missions pourront être développées
au sein de ce pôle Information avec en priorité la mise
en place d’un agrégateur régional de disponibilités de
tous les hébergements marchands, libre de toute rému-
nération quelle qu’elle soit.
Cette organisation fait de Rhône-Alpes Tourisme
une structure opérationnelle
reconnue au plan national.
L’optimisation des moyens mis à sa disposition,
le contrôle systématique de l’efficacité de ses actions
et la cohérence globale de son
intervention doivent en
faire un outil de développement
essentiel dans la hiérarchie du
tourisme régional, national et
international.
ORIEntAtIOnS
9
Les gRAndes TendAnces qui impAcTenT Le TouRisme en Rhône-ALpesDeuxième région fréquentée du premier pays touristique
du monde, Rhône-Alpes est très logiquement soumise
aux grandes tendances d’évolutions économiques, dé-
mographiques et de comportements. Dans son rapport
édité à l’occasion des assises nationales du tourisme
en juin 2008, le Boston Consulting Group constate que
l’essor économique des pays en fort développement
(Brésil, Inde, Chine, Mexique, Russie, etc.) et le vieillis-
sement des populations des pays matures (pays euro-
péens, États-Unis, Japon, etc.) vont modifier de manière
importante la composition de la demande touristique
mondiale.
Dans le même temps les comportements de consom-
mation sont en train de se transformer.
Avec la bipolarisation des achats : montée en gam-•
me et/ou recherche de prix bas, il y a une demande
accrue pour le low-cost dans l’aérien. Les réservations
des compagnies low-costs ont cru de 4 % par an en
moyenne contre 1 % pour les compagnies tradition-
nelles entre 2004 et 2007. Parallèlement, il y a une
demande accrue dans le haut de gamme et dans
l’hébergement en particulier même si depuis le dé-
but de l’année 2009, ce segment souffre particuliè-
rement dans les villes rhônalpines. On peut envisager
néanmoins que les séjours dans les établissements
de la région les plus qualitatifs progresseront, tandis
que ceux en catégorie deux-étoiles auront tendance
à stagner. Nous allons clairement avoir besoin d’une
offre adaptée polarisée, transport, hébergement low-
cost, hébergement haut de gamme avec des activi-
tés personnalisées…
La forte connectivité et l’importance des communautés •
d’internautes impactent désormais les modes de choix
et d’achat. On constate même une forte croissance
d’Internet dans les pays en développement. Le média
Internet est utilisé pour de la recherche d’information
et, de façon très croissante, des réservations en ligne.
Un exemple : en Chine, le nombre d’internautes croît
d’environ 50 % par an depuis 2002 pour atteindre 210
millions en 2007. Dans les pays matures, de nouvelles
générations de sites bouleversent les habitudes des
consommateurs avec de plus en plus de canaux
d’échange d’informations et de revues critiques
créées par les consommateurs eux-mêmes. Il y a
là une nécessité d’une présence forte et clairement
lisible de l’offre rhônalpine sur Internet dans tous
les pays avec du potentiel. L’exposition du rapport
qualité/prix de l’ensemble de l’offre d’hébergement
est devenue une impérieuse nécessité, avec une
expression différenciée et attractive, notamment sur
le « milieu de gamme » et sur le diffus (gîtes, locations
meublées…).
Les prochaines années vont voir également s’accentuer
la recherche d’authenticité avec notamment une
demande accrue pour les séjours de bien-être. Il va y
avoir un passage de vacances « sea, sand, sun » à des
vacances « lore, landscape, leisure » confortés par une
demande accrue pour les séjours de bien-être. 58 %
des Européens et 66 % des Américains fréquentent
des spas, saunas ou hammams. Le marché du spa
représente près de 50 milliards USD en 2007, dont 15
milliards issus du tourisme du bien-être.
La France comme la région ont des atouts à valoriser :
richesse et diversité du patrimoine culturel, naturel et des
activités, mais attention au possible manque de com-
pétitivité à terme sur les séjours de bien-être avec un
coût de main-d’œuvre élevé et des hébergements hors
marché.
Dans un autre registre, l’accélération du rythme de vie
conduit, entre autres, à une multiplication des courts
séjours. Moins longtemps, plus souvent, et désormais
moins cher, les touristes cherchent à s’échapper du
quotidien en vivant une expérience dépaysante et forte.
Ils souhaitent vivre des séjours plus « expérientiels » et plus
« actifs ». Aussi, ils ont besoin de clarté et de packaging
de l’offre, en particulier pour les courts séjours comme
pour les événements, déclencheurs du voyage (soldes,
expositions de renommée internationale, événements
sportifs, etc.).
Enfin, un certain nombre de risques pourraient venir im-
pacter sévèrement la demande touristique mondiale,
avec un resserrement probable sur des destinations plus
proches. Le risque sécuritaire, sanitaire, etc. peut limiter
les voyages dans certaines régions du monde.
Avec une conscience écologique renforcée, le tourisme
dans le monde est sensible aux événements internatio-
naux et nationaux comme les attentats, les épidémies,
les émeutes, les grèves… L’instabilité de certains pays du
Sud pourrait inciter à un repli vers des bassins régionaux.
Rhône-Alpes a ainsi une Image positive à valoriser en
terme de sécurité et services de santé.
ORIEntAtIOnS
10
L’impact de la hausse des coûts énergétiques affectera
notamment le trafic aérien.
La hausse du prix des transports (aérien, voiture) peut
à terme inciter à des voyages moins lointains. La flam-
bée du pétrole alourdit la facture des voyages. Plusieurs
tour-opérateurs ont répercuté sur leurs tarifs les hausses
des prix des billets d’avion liées à l’envolée du cours
de pétrole au milieu de l’année 2008. Potentiellement
compensée par des avancées technologiques (avion
gros porteur, moteur hybride) la crise donne néanmoins
un avantage intrinsèque au tourisme de proximité avec
une modification probable des usages en matière de
transport. On notera à l’avenir une part croissante du
train, des déplacements courts en vélo et de la mobilité
dite douce.
La prise de conscience écologique renforce l’importan-
ce d’un développement durable du tourisme.
L’impact du tourisme sur l’environnement est aujourd’hui
pris en compte par les consommateurs. 70 % des Bri-
tanniques, Australiens et Américains interrogés dans une
étude révèlent qu’ils seraient prêts à payer 150 € de plus
pour passer leurs deux semaines de vacances dans un
hôtel respectueux de l’environnement plutôt que clas-
sique comme le prouve l’essor des nouvelles formes
de tourisme. Depuis 1990, l’écotourisme a cru de 20 à
34 % par an. En 2004, l’écotourisme/tourisme nature a
cru trois fois plus vite que l’ensemble du secteur et pour-
rait représenter 25 % du tourisme d’ici 2012, encore une
belle perspective pour Rhône-Alpes. Il faudra donc une
nécessaire adaptation à un « développement durable
du tourisme ». Cela passera par une meilleure intégra-
tion des infrastructures dans le contexte local, par le tri
sélectif des déchets, l’économie d’eau et d’énergie, l’in-
citation à répartir les flux de façon plus homogène sur le
territoire et sur l’année.
Les oRienTATions sTRATégiques de Rhône-ALpes TouRisme.
Dans son plan stratégique 2006-2010, Rhône-Alpes
Tourisme a structuré son action en s’appuyant sur trois
solides piliers, légitimes, et désormais reconnus par une
grande majorité des acteurs : l’international – word,
l’Internet – Web, et l’eau – water.
L’année 2008 a confirmé encore une fois la pertinence
et l’efficience de ces axes fédérateurs. Le cap choisi
et maintenu par Rhône-Alpes Tourisme porte ainsi ses
fruits à chaque exercice. Parmi les principaux faits
d’armes en lien avec cette stratégie, on s’attardera tout
particulièrement avec la direction de la promotion sur
l’organisation pour la première fois à Lyon de Rendez-
vous France. Cette rencontre des professionnels
internationaux et des acteurs français dont près de
80 rhônalpins a tenu toutes ses promesses et a mis
Lyon et la région sous les projecteurs du tourisme
mondial. Pour ce qui est du Web, cette année a vu
une belle progression des télévisions en ligne « made
in Rhône-Alpes », le succès du système d’informations
touristiques Rhône-Alpes, Sitra, et la concrétisation de
l’impact des lettres en ligne. Pour ce qui est de l’eau,
si la communication et tous les outils d’information
ont largement repris la thématique, il faudra encore
quelques années pour imposer ce pilier majeur pour
le tourisme en Rhône-Alpes. « No water no leisure »
comme disent nos principaux concurrents que sont les
Américains. Néanmoins, nos interventions en ingénierie
dans tous les projets aquatiques, thermaux et majeurs
comme le Plan Rhône ou la Via Rhôna positionne d’ores
et déjà l’expertise de Rhône-Alpes Tourisme sur le sujet.
En 2008, l’exercice a particulièrement été marqué par
le travail fourni pour l’élaboration du Schéma Régional
de Développement du Tourisme et des Loisirs en Rhône-
Alpes, par l’accompagnement et la fédération des ac-
teurs, par l’innovation et l’anticipation, par la promotion
et la recherche d’une meilleure réceptivité des visiteurs,
et enfin par des actions d’information et de fidélisation
de plus en plus soutenues.
ORIEntAtIOnS
11
MISSIOn DéVELOPPEMEnt POUR L’InGénIERIE
tOURIStIQUE
La Mission d’Ingénierie Touristique Rhône-Alpes est la branche armée de Rhône-Alpes Tourisme au service des acteurs du tourisme rhônalpin pour participer au développement d’un tourisme durable et à la performance des entreprises, des sites, des stations et des territoires par les porteurs de projets, qu’ils soient privés ou publics. Elle comprend deux pôles : le pôle Ressources/Ingénierie et le pôle Stratégie/Ingénierie. Le premier regroupe un Centre de Ressources Documentaires, chargé de repérer et mettre à disposi-tion des informations pertinentes, et l’Observatoire Régional du Tourisme, qui analyse la fréquentation et les grandes tendances du tourisme rhônalpin.Le second intervient dans des dossiers aussi divers que l’innovation et le tourisme, le tourisme et le handicap, l’écotourisme, la mise en œuvre du développement durable du tourisme en Rhône-Alpes tel que précisé dans le Schéma Régional de Développement du Tourisme et des Loisirs Rhône-Alpes, les échanges avec les cabinets-conseils, la montagne été et hiver, la campagne et le terroir, les lacs et les fleuves, les villes et la culture, la professionnalisation et la mise en réseau des acteurs du tourisme ou la qualification et la performance des offres… Reconnue au plan régional et au plan national pour son savoir-faire, la Mission d’Ingénierie est une véritable mine d’or pour tous ceux qui s’intéressent au tourisme que ce soit en tant que professionnels ou que simples observateurs à la recherche d’informations précieuses.Tour d’horizon des principales actions menées en 2008.
12
L’InGénIERIE tOURIStIQUE
Recueillir des informations qualifiées en lien avec les pré-
occupations des acteurs du tourisme en Rhône-Alpes, les
traiter et les tenir à la disposition de ces acteurs – qu’ils
soient publics ou privés – telle est la tâche du Centre de
Ressources Documentaires. Les bases de données – au
service des porteurs de projet et des acteurs publics et
privés du tourisme – ainsi que les pages qu’il publie sur
le site pro de Rhône-Alpes Tourisme sont appréciées des
professionnels. Bilan de son activité en 2008.
une Revue de pResse ingénieRie en phAse Avec L’AcTuALiTéEn 2008, les actions du Centre de Ressources
Documentaires se sont articulées autour de plusieurs
axes forts. Le premier d’entre eux est la revue de
presse ingénierie qui est un véritable outil de veille
documentaire principalement alimenté par les chargés
de mission « Ingénierie ». « L’objectif est de fournir
aux acteurs de l’ingénierie touristique des références
fiables et en adéquation avec les axes stratégiques
du développement touristique de la région », explique
Hugues Béesau, directeur de la Mitra. « Tout au long de
l’année, le pôle Ressources a testé la diffusion d’une
revue de presse en interne à laquelle nos partenaires
privilégiés, cabinets privés inclus, ont accès depuis
janvier 2009. Les thématiques de veille ont été
sélectionnées en fonction de l’actualité sur la vingtaine
d’abonnements économiques et spécialisés surveillés
par le pôle Ressources et couvrent des ouvrages,
magazines, études, forums et articles ». Il contribue à
enrichir les références documentaires contenues dans
la base de données (http://documents.crt-mitra.com).
des dossieRs documenTAiRes consTiTués pAR ThémATiques
Les dossiers documentaires concernent les pôles majeurs
du tourisme rhônalpin. « Il y a au total une vingtaine de
thématiques avec, notamment, le tourisme à vocation
sociale, le développement durable/tourisme durable
et l’écotourisme, le tourisme urbain, le tourisme de
découverte économique, l’emploi dans le tourisme, le
tourisme santé et bien-être, le tourisme de découverte
de la nature, le tourisme adapté et le tourisme en
montagne… », détaille Céline Brossard, chargée du
pôle Ressources Ingénierie. « Ces dossiers constituent
une base essentielle pour aborder un thème ou un sujet
permettant aux partenaires de Rhône-Alpes Tourisme
de partager des références communes. Ils sont remis à
jour en continu par les chargés de mission “Ingénierie” ».
Ces différents dossiers sont téléchargeables à l’adresse
suivante :http://pro.rhonealpes-tourisme.com
Cette démarche de veille va poursuivre sa montée en
puissance en 2009 afin de répondre aux demandes
des acteurs.
Les bAses de données : des ouTiLs opéRATionneLs TRès uTiLisés un outil d’aide à la conduite d’études de projets
touristiques : la base de données cabinets-conseils
Loisirs - culture - Tourisme (http://bdcc.crt-mitra.com)
En 2008, la collaboration entre le pôle Ressources et le
pôle Stratégie a permis de poursuivre l’enrichissement
de la base de données Cabinets-Conseils, grâce au
partenariat mis en place avec la Société des Éditions
Européennes (Publications Espaces).
« Le travail de Danièle Romagnoli, chargée de mission
“ingénierie lacs, fleuves et rivières” et de Céline Brossard,
chargée du pôle Ressources/Ingénierie, nous a permis
de formaliser une convention de partenariat avec la
revue Espaces, c’est-à-dire les Éditions Touristiques
Européennes, rappelle Hugues Béesau. Cet accord
stipule que nous fournissons à Espaces notre travail sur
les cabinets-conseils afin d’enrichir sa base de données
qui leur est consacrée. En échange, nous disposons
du moteur de recherches très performant qu’ils ont
développé pour “ergonomiser” notre propre base de
données. Grâce à ce partenariat, les professionnels
rhônalpins peuvent plus facilement repérer les cabinets
d’Ingénierie Loisirs - Culture - Tourisme, susceptibles de
les accompagner dans la réalisation d’études ou de
missions appliquées à différents domaines de l’activité
touristique. »
Le pôLe ressources comporte Le centre de ressources documentaires, gestionnaire du contenu “ingénierie et oBservatoire” du site pro rhône-aLpes tourisme et L’oBservatoire régionaL du tourisme Lui-même.
pôLe ressources
Le Centre de Ressources Documentaires, un outil précieux
13
p ô L e r e s s o u r c e sL’InGénIERIE tOURIStIQUE
Les dossiers documentaires concernent les pôles majeurs du tourisme rhônalpin. Ils constituent une base essentielle pour aborder un thème ou un sujet permettant aux partenaires de Rhône-Alpes Tourisme de partager des références communes.
Bases de données : des outils opérationnels très utilisés par les cabinets-conseils, les acteurs du tourisme adapté et ceux du tourisme durable et de l’écotourisme.
Par ailleurs, les cabinets ont désormais la possibilité
d’actualiser leurs données directement en ligne. Et leurs
10 références majeures, peuvent être accompagnées
de 10 autres références présentées de manière plus
succinte.
Concrêtement, l’outil permet les recherches suivantes :
Par compétences, c’est-à-dire par nature d’étude/•
mission suivant les typologies de l’ingénierie loisirs
– culture – tourisme et par domaines d’application
prioritaires de ces études/missions, ce qui permet
d’affiner la recherche et de sélectionner les presta-
taires dont les références se rapprochent le plus des
besoins exprimés.
Par qualifications, via la mention des démarches en-•
treprises au niveau national (0PQIBI, OPQCM et pra-
tique du droit à titre accessoire) et l’agrément orga-
nisme de formation.
Par noms (cabinet ou consultant), pour atteindre la •
fiche complète de présentation d’un cabinet conseil
et consulter la liste de ses références et productions.
Par productions, qu’il s’agisse de publications, inter-•
ventions extérieures, programmes de formation, re-
cherche et enseignement.
une base de données opérationnelle pour les
acteurs du tourisme adapté
Toujours en 2008, le pôle Ressources a finalisé le déve-
loppement de la base de données tourisme adapté
(http://tourismeadapte.crt-mitra.com) qui comprend
160 structures à même d’aider les professionnels à cha-
que étape de leur projet, pour la mise au norme d’un
site ou d’une prestation touristique adapté. Un travail
d’enrichissement qui s’est accéléré suite à la présence
des chargées de mission au salon Handica 2008 où
elles ont pu recueillir de très nombreux contacts perti-
nents.
préparation de la base de données Tourisme
durable et écotourisme.
2008 a été l’occasion de préparer la structure de la base
de données Tourisme Durable et Écotourisme, complé-
ment indispensable réclamé par les professionnels du
tourisme notamment à l’occasion de l’Atelier Rencon-
tres du 9 décembre qui a poursuivi la mobilisation des
acteurs du tourisme sur cette thématique. Un stage a
permis de formaliser les contenus repérés et validés
ainsi que l’architecture de la future base de données
qui, s’inspirant de la base de données Tourisme Adapté,
est avant tout un portail renseigné, outil opérationnel,
pratique et convénient pour faciliter la mise en place
de démarches écotouristiques et de réalisation d’équi-
pements et/ou d’aménagements permettant d’inscrire
les projets et les offres existantes dans une démarche
de développement durable.
des demAndes d’infoRmATion TRAiTées en conTinuParmi les autres missions du Centre de Ressources
Documentaires on trouve le traitement des demandes
d’information. Il s’agit d’un service à forte valeur ajoutée
et les réponses, toujours traitées de façon prioritaires par
le Centre ou les responsables ingénierie, sont apportées
dans un délai de 24 à 48 heures en moyenne.
En 2008, le Centre a ainsi traité une vingtaine de
demandes « complètes » par mois avec une diminution
de celles provenant de l’extérieur de Rhône-Alpes. La
majorité des demandes portait sur de la recherche
d’information, suivie de la fourniture de documents,
d’accompagnement de projets par la Mitra et de
questions diverses. Quant aux demandeurs, ils étaient
majoritairement des acteurs ou des institutionnels
du tourisme, des prestataires du tourisme ou porteurs
de projet, des cabinets-conseils, collectivités et élus,
chambres consulaires, divers, ainsi qu’étudiants ou
enseignants.
40 % des pages vues sur le site professionnel Rhône-Alpes
Tourisme sont issues de l’ingénierie observatoire.
Le dernier point porte sur l’animation du groupe de tra-
vail, composé de la totalité des collaborateurs (équipe
stratégie/ingénierie et équipe ressources/ingénierie),
dans le but de travailler sur la lisibilité et l’accès aux
informations disponibles sur le site pro de Rhône-Alpes
Tourisme.
Principal outil de communication de la Mission d’Ingé-
nierie, cet outil vise un triple objectif :
informer les internautes sur l’organisation de l’ingénierie •
touristique régionale, les missions et l’actualité de la
Mitra, les problématiques et thématiques touristiques
de la Région. Deux nouvelles pages ont été mises
en ligne : une consacrée au Schéma Régional de
Développement du Tourisme et des Loisirs en Rhône-
Alpes et une autre au service Tourisme Durable de la
Région.
communiquer et mettre à la disposition des outils de •
travail (comptes-rendus de réunions, publications,
formulaires tourisme adapté, accès aux bases de
données, etc.)
fédérer par une forte politique de liens externes au •
sein des pages informatives.
Au final, le constat établi permet de dresser un hit-parade
des pages les plus consultées. Le tourisme adapté arrive
en tête suivi du tourisme durable, du tourisme rural, du
tourisme de montagne, du tourisme lié à l’eau, du
Schéma Régional, des chiffres-clés de l’Observatoire,
puis des publications et enfin des cabinets-conseils.
14
L’InGénIERIE tOURIStIQUE > pôLe ressources
Exemples de dossiers traités par l’ORT.
L’Observatoire a pour rôle de récolter et d’analyser les
données économiques du tourisme rhônalpin afin de
permettre aux institutionnels et aux acteurs du secteur,
publics ou privés, d’orienter dans le bon sens leurs inves-
tissements et leurs campagnes de promotion.
L’AppRoche des cLienTèLes de Rhône-ALpesAprès avoir produit des fiches de synthèse sur les princi-
paux marchés étrangers, l’ORT a passé à la loupe, en
2008, le marché allemand. « Il s’est agi d’une appro-
che portant sur les données statistiques du marché, sur
le comportement et la sociologie des clientèles ainsi
que d’informations sur les perspectives de ce marché
difficile, rappelle Hugues Béesau. L’objectif était aussi
de voir ce que la concurrence propose sur ce marché
de 82,4 millions d’habitants. En effet, l’Allemagne, qui
fournit les plus forts contingents de touristes en Europe,
a fait de la France sa destination favorite jusqu’en 1999.
Aujourd’hui, notre pays se classe en quatrième position
derrière l’Espagne, l’Autriche et l’Italie alors que Rhône-
Alpes est numéro 4 des destinations françaises après
l’Île-de-France, PACA et l’Alsace.
Il s’agit donc de chercher à connaître les raisons qui
poussent les Allemands à moins fréquenter notre pays
et la région Rhône-Alpes. »
veiLLe pRospecTive suR Le mARché ALLemAndLa première cause de cette relative désaffection (-32 %
entre 2000 et 2007 dans l’hôtellerie de Rhône-Alpes,
stabilité dans l’hôtellerie de plein air, chute de fréquen-
tation de la montagne hiver et été…) est à mettre en
lien avec le vieillissement de la population, la baisse du
pouvoir d’achat des Allemands depuis 1991 ainsi que
sur une certaine inadéquation d’une partie de l’offre
rhônalpine au regard des attentes des clientèles tradi-
tionnelles et des propositions faites par la concurrence.
Cela étant, Christelle Lepoutre, chargée de mission à
l’ORT, relève plusieurs raisons d’être optimistes : « Les
Allemands apprécient la remise en forme, les séjours
actifs, le tourisme urbain, les croisières et les produits
spécifiques pour les seniors. Rhône-Alpes possède de
nombreux atouts pour répondre à certaines de ces at-
tentes ; mais l’offre doit évoluer pour répondre aux at-
tentes aux comportements et aux valeurs des touristes
allemands. Parallèlement, les Allemands investissent de
plus en plus dans l’immobilier et sont désormais les sixiè-
mes acquéreurs de résidences secondaires dans la ré-
gion où ils en possèdent plus de 1 600, notamment en
Haute-Savoie (36 %), dans l’Ardèche (27 %), en Savoie
et dans la Drôme (15 % du total chacun). »
Compte tenu des éléments fournis par cette étude, il
est proposé de mettre en place une veille économique
sur ce marché.
pARTenARiAT Avec ipsosAutres styles d’interventions de l’ORT : le travail réalisé
avec IPSOS et les CDT de la Loire et du Rhône afin de
prévoir les grandes tendances des saisons à venir et de
dresser leur bilan. « Un baromètre de l’activité du tou-
risme a ainsi été créé, des enquêtes étant effectuées
régulièrement auprès d’un panel de professionnels
du Rhône, de la Loire, de l’Ain et des deux départe-
ments savoyards. Lancé à la veille de la saison d’hiver
2007-2008, ce baromètre fournit de nombreux indica-
teurs permettant de mesurer les grandes tendances
d’avant saison donnant la possibilité aux professionnels
du tourisme de réagir éventuellement si l’on constate
une faiblesse prévisionnelle en termes de réservation
par exemple », indique Gérard Octroy, responsable
de l’Observatoire. Un outil très utile du fait du poids de
l’économie touristique en Rhône-Alpes qui est, comme
le rappelle Hervé Saulignac, président de Rhône-Alpes
Tourisme, « la seconde destination touristique hexago-
nale toutes saisons confondues ». « Une région qui plus
est éligible toute l’année », ajoute Marc Béchet, direc-
teur général de Rhône-Alpes Tourisme.
une fRéquenTATion en hAussePuisque nous sommes dans les chiffres, profitons-en pour
examiner ceux de 2007. Cette année-là, Rhône-Alpes a
enregistré un total de 149,6 millions de nuitées, dont 40 %
sur les cinq mois d’hiver, 33 % en juillet - août, 14 % en
automne et 12 % au printemps. « C’est un joli bilan car
Rhône-Alpes a vu le nombre de ses nuitées touristiques
progresser de 1,2 million par rapport à 2006, constate
Christelle Lepoutre. Ce bon résultat est dû à une excel-
lente fréquentation dans les stations de sports d’hiver en
décembre 2007, avec 1,6 million de nuitées supplé-
mentaires par rapport à décembre 2006, et au tourisme
urbain qui fait recette. A contrario, la fréquentation de la
montagne l’été a poursuivi sa baisse chronique. »
Ce bilan, au final positif, a permis à Rhône-Alpes de
demeurer numéro deux des destinations choisies par les
Une région éligible toute l’année.
Rhône-Alpes numéro deux
des destinations choisies par les
touristes français, numéro un pour
le tourisme de montagne,
numéro un pour le tourisme rural et numéro deux pour le tourisme urbain.
L’Observatoire Régional du tourisme
L’ORt (Observatoire Régional du tourisme) est la cellule statistique chargée de fournir les informations chiffrées sur l’économie touristique de la région Rhône-Alpes ainsi que d’examiner les principaux marchés émetteurs de touristes en Rhône-Alpes, de les analyser, et d’en comprendre leurs dynamiques. Un travail de l’ombre riche en enseignements indispensables à la définition de la stratégie des acteurs du tourisme rhônalpin.
15
touristes français avec 9,1 % des nuitées contre 10,2 %
pour PACA. Rhône-Alpes est numéro un pour le tourisme
de montagne, avec 35,9 % des séjours réalisés, numéro
un pour le tourisme rural (9,1 % des séjours) et numéro
deux pour le tourisme urbain derrière l’Île-de-France avec
7,7 % des séjours (14,9 % pour la région parisienne).
Enfin, notre région rafle 55,9 % des séjours aux sports
d’hiver (16,2 % en PACA) et 7,2 % des séjours culturels,
pour lesquels seule PACA la devance !
50 % de fRAnciLiens eT de RhônALpinsQuant à la clientèle, elle est citadine et CSP plus pour 65 %
d’entre elle. Et 50 % de ces vacanciers sont Franciliens
(26 % de la fréquentation totale) ou Rhônalpins (24 %).
Notons encore à propos de ce bilan 2007 une diminution
de la durée des séjours, passée de 5,5 nuits en 2003 à 4,7
nuits en 2008 (confirmation d’une tendance enregistrée
depuis 1993) et la place grandissante prise par Internet
pour les réservations, 36 % des vacanciers ayant utilisé
le Net pour réserver au moins l’une des composantes
de leur séjour ! Enfin, le hit-parade des départements les
plus visités place en tête la Haute-Savoie (19,2 % des
nuitées), devant la Savoie (18,7 %), l’Isère (16,3 %), le
Rhône (14,2 %), la Drôme (10,1 %), l’Ardèche (8,1 %), la
Loire (7 %) et enfin l’Ain (6,4 %).
Dans le même registre, l’ORT s’est penché sur le bilan
de l’été 2007 marqué par une fréquentation en net
recul, recul accentué par une météo capricieuse
notamment en montagne, l’espace touristique leader
en Rhône-Alpes puisqu’il correspond à 62 % des nuitées
pour la clientèle française. À cause de cette météo
défavorable, ce sont 3,2 millions de nuitées qui ont
été perdues comparativement à l’été 2006, la baisse
de la fréquentation s’étant surtout manifestée en juin
(moins 12 %) et en août (moins 4 %). Cette baisse de
fréquentation de la montagne en été s’inscrit dans la
tendance enregistrée depuis 10 ans, toutes clientèles
confondues.
un beL hiveR 2007-2008Statistiques toujours avec un autre bilan : celui de l’hiver
2007-2008 qualifié de bon cru pour Rhône-Alpes.
L’enneigement, meilleur qu’en 2006-2007, explique cette
embellie. Au total, les stations ont totalisé 44,7 millions
de nuitées (soit une progression de plus 4 % par rapport
à l’hiver 2006/2007), dont 29 % à mettre à l’actif des
Franciliens, 22 % à celui des Rhônalpins et 8 % à celui
des habitants de PACA, (soit 60 % de la fréquentation
des stations) et plus de 40 millions de journées skieurs
(touristes et excursionnistes confondus), soit 73 % du
total France. Le nombre de nos compatriotes partant
aux sports d’hiver a été estimé à 8,2 %, dont 7,5 % ont
pratiqué au moins une « activité sportive ». En revanche,
la clientèle étrangère s’est faite plus rare avec 900 000
nuitées pour les Britanniques (moins 3 %), 305 000
pour les Belges (- 16 %), mais 166 000 nuitées pour les
Russes, en progression et désormais aussi nombreux
que les Néerlandais ! Derniers éléments significatifs :
les deux départements savoyards concentrent à eux
seuls 59 % des nuitées (33 % pour la Savoie et 26 %
pour la Haute-Savoie) et le « système D » joue à fond
pour l’hébergement, 57 % des nuitées s’effectuant
dans la famille, chez des amis ou dans une résidence
secondaire, phénomène en constante augmentation.
soRTie de L’édiTion 2008 du mémenTo du TouRismeComme on peut le constater, le champ d’action de
l’ORT est large. Et il ne se limite pas à ces seuls bilans
saisonniers. En 2008, l’Observatoire a également sorti
l’édition 2008 du Mémento du tourisme, la bible du
tourisme rhônalpin. Cette huitième édition est tirée à
1000 exemplaires et téléchargeable. Enrichi de nou-
velles rubriques, le Mémento contient l’ensemble des
données économiques du tourisme.
Il nous apprend par exemple que ce secteur représente
plus de 100 000 emplois, que les sites payants les plus
visités sont tous situés à Chamonix avec le Montenvers
(831 000 clients), l’Aiguille du Midi (459 000) et le Brévent
(387 000). Viennent ensuite la Ferme aux crocodiles
(300 000), le téléphérique de Grenoble (274 000), le Sa-
fari parc de Peaugres (252 000), le Musée des Beaux-
Arts de Lyon (242 000), le Parc des Oiseaux (202 000),
le Musée de Grenoble (189 000) et le Parc animalier de
Saint-Martin-la-Plaine (165 000).
Véritable mine d’informations, le Mémento dresse un
autre palmarès en nous apprenant que les Britanniques
sont les premiers clients étrangers de l’hôtellerie
régionale devançant Belges, Allemands, Italiens,
Néerlandais, Suisses, Américains, Espagnols, Russes et
Japonais, hôtellerie qui représente 12 % des nuitées
touristiques de Rhône-Alpes.
p ô L e r e s s o u r c e sL’InGénIERIE tOURIStIQUE
16
L’InGénIERIE tOURIStIQUE
Pour ceux qui l’ignoreraient, le tourisme est un pôle
majeur de l’économie rhônalpine puisqu’il représente
7 % du PIB régional, plus de 100 000 emplois directs,
autant d’indirects, 35 000 saisonniers équivalent plein
temps, environ 150 millions de nuitées en 2007 et 9,4
milliards d’euros de consommation touristique ! Des
chiffres qui permettent de mesurer le poids de ce
secteur et qui expliquent la volonté de la Région de se
doter d’un Schéma Régional de Développement du
Tourisme et des Loisirs Rhône-Alpes (SRDTLRA). Ce projet
démarré en 2006, a fait l’objet d’un travail de terrain
qui a conduit Sylvie Gillet de Thorey, vice-présidente du
Conseil régional Rhône-Alpes, déléguée au tourisme et à
la montagne, à rencontrer plus de 1 500 professionnels,
élus et représentants du monde associatif au cours de
16 réunions de concertation organisées dans les huit
départements rhônalpins.
un schémA pouR Le TouRisme RhônALpinLe tout a débouché sur la rédaction d’un livre blanc
présenté par Jean-Jack Queyranne à 300 élus, socio-
professionnels et acteurs du tourisme, le 14 janvier 2008.
Ce document établit un état des lieux prospectifs et pré-
sente les enjeux des 15 prochaines années. Quelques
semaines plus tard, les élus régionaux adoptaient ce
schéma qui définit les axes stratégiques de la politique
régionale en matière de tourisme pour les cinq prochai-
nes années. Ce schéma met en avant trois axes straté-
giques : un tourisme facteur d’attractivité, d’emploi et
de développement équilibré des territoires, un tourisme
solidaire et accessible à tous, enfin un tourisme engagé
dans la valorisation et la protection de l’environnement.
Le tout avec comme finalité de soutenir le tourisme de
proximité, de structurer une offre quatre saisons et le
soutien aux projets innovants de qualité qui préservent
les espaces et ressources naturelles.
Le premier de ces axes concerne le rôle économique
du tourisme pour un développement durable et équili-
bré des territoires, avec soutien à la création d’entrepri-
ses, professionnalisation et qualification des acteurs et
donc des offres et amélioration des conditions de vie
des saisonniers. Ainsi, par exemple, à côté des contrats
de développement territoriaux (CDDRA, CDPRA, PNR,
contrat de ville, contrat de station durable…), la Région
à mis en place un « Chéquier expertise hébergement
touristique » destiné à fiabiliser les projets de création,
rénovation et développement des structures d’héber-
gement, en finançant en totalité les études de perti-
nence/opportunité/faisabilité. La Mitra a travaillé à la
mise en place de ce dispositif (conception, cahier des
charges de la consultation, sélection des cabinet,..) et
accompagne le service Tourisme Durable pour sa mise
en œuvre.
Le deuxième traite d’un tourisme solidaire et accessible
à tous et notamment aux personnes à mobilité réduite
ainsi qu’à toutes les couches sociales. D’où, par exem-
ple, la mise en œuvre des contrats de territoires de
tourisme et de loisirs adaptés qui bénéficient chacun
d’une aide de 800 000 € accordées par la Région aux
collectivités désireuses de se lancer dans la réalisation
d’une destination touristique réellement adaptée à l’ac-
cueil des populations en situation de handicap ou le
travail réalisé avec l’UNAT Rhône-Alpes (Union Nationale
des Associations de Tourisme et de plein air) en faveur
du Tourisme associatif à vocation sociale.
Le troisième prône une valorisation de l’environnement
avec, par exemple, l’incitation pour les stations de
moyenne montagne, par une subvention plafonnée à
800 000 €, à développer une offre des quatre saisons
pour qu’elles soient moins dépendantes du produit nei-
ge, ou l’appel à candidature de territoire écotouristique.
La Région et Rhône-Alpes Tourisme développent en ce
sens plusieurs actions complémentaires. La Région a
ainsi mis en place, via son service Tourisme Durable
avec l’expertise de la Mitra, en 2008, un appel à pro-
jets touristiques innovants, qui a d’ores et déjà permis
en 2008 à une dizaine d’entre eux d’obtenir un finan-
cement à hauteur de 30 à 50 % des investissements en
fonction d’un seuil de subvention minimum de 30 000 €
et d’un plafond maximum de 150 000 €. Cet appel
à projet, qui concerne les phases de réalisation et de
mise en œuvre des projets, complète parfaitement les
Trophées de l’Innovation mis en œuvre par Rhône-Alpes
Tourisme, qui eux s’adressent aux réalisations innovantes
afin de les accompagner en matière de promotion et
de communication.
Un schéma régional pour renforcer l’activité touristique
En 2008, la Région Rhône-Alpes s’est dotée de son premier Schéma Régional de Développement du tourisme et des Loisirs. Cette démarche, pilotée par le service tourisme Durable de la Région, accompagnée par la Mitra, s’est faite en concertation avec les élus, les acteurs du secteur et les représentants du monde associatif rencontrés au cours de 16 réunions préparatoires. Un travail qui a débouché sur la présentation par Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional, d’un livre blanc, le 14 janvier 2008. Et c’est le 11 avril que les élus régionaux ont adopté ce plan destiné à favoriser un tourisme innovant et durable.
Les axes stratégiques de la
politique régionale en matière de
tourisme pour les cinq prochaines
années : un tourisme facteur
d’attractivité, d’emploi et de
développement équilibré des territoires, un
tourisme solidaire et accessible à
tous, un tourisme engagé dans la
valorisation et la protection de l’environnement,
un tourisme de proximité pour
structurer une offre quatre saisons
et le soutien aux projets innovants
de qualité qui préservent
les espaces et ressources
naturelles.
pôLe stratégie
17
Créée en 2003, la Mission d’Ingénierie a parmi ses
missions, celle d’accompagner les porteurs de projets
touristiques. Elle est également chargée de les mettre
en relation avec les cabinets-conseils. D’où son
rapprochement avec le GEFIL, un syndicat professionnel
qui regroupe 80 cabinets spécialisés dans la culture, le
tourisme et les loisirs. Avec lui, elle travaille à améliorer
et faciliter les relations entre maîtres d’ouvrage,
commanditaires et cabinets-conseils.
En 2008 la Mitra s’est intéressée à l’estimation des coûts
réels des consultations et des appels d’offres. Ceux-ci
ont été décortiqués dans les moindres détails. L’objectif
de ce travail est de permettre aux commanditaires de
comprendre les coûts d’une consultation et de mieux
calibrer leurs démarches, au plus juste des coûts.
Le coûT des AppeLs d’offRes décoRTiquéEn 2008, la Mitra, s’est rapprochée des cabinets-
conseils qui sont ses partenaires naturels. « Ce
rapprochement s’est fait de deux manières. D’abord
avec la revue « Espaces » dans le cadre du partenariat
sur la conception et la gestion de la base de données
Cabinets-Conseils, seule et unique base de cette qualité
en France, explique Hugues Béesau. Ensuite, avec le
GEFIL (groupement des professionnels de l’ingénierie du
tourisme, des loisirs et de la culture) avec lequel nous
travaillons à la préparation d’un cahier des charges
portant sur les appels d’offres. Le but de ce travail est
de faire en sorte que les cabinets-conseils, les maîtres
d’ouvrage et les commanditaires se rapprochent.
Ceci parce qu’on ressent depuis plusieurs années une
tendance, accentuée depuis le début de l’année 2008
en raison des premiers signes de la crise économique,
à la diminution des budgets consacrés aux études
alors que parallèlement les exigences des maîtres
d’ouvrages augmentent. Il est nécessaire d’aboutir à
une meilleure compréhension entre les uns et les autres
car nous estimons le coût des appels d’offres et des
consultations décalé par rapport à la réalité. »
L’objectif final est de parvenir à la juste évaluation du
coût objectif d’une journée de travail pour les cabinets-
conseils et donc du coût réel d’une consultation et/
ou d’une étude. Il s’agit alors d’une part de sensibiliser
ces derniers à l’évolution de leur métier car leur valeur
ajoutée c’est de mettre en perspective les informations
recueillies auprès des commanditaires en apportant un
regard d’expert ; d’autre part de sensibiliser les maîtres
d’ouvrage sur les limites à s’imposer pour solliciter une
consultation « Il faut aussi que les commanditaires
s’impliquent plus, note Hugues Béesau. Il faut parvenir à
proportionner raisonnablement l’enveloppe disponible
et l’ampleur de la prestation attendue, de même que
calibrer la consultation de manière à ce que la somme
du travail qu’elle demande – pour le maître d’ouvrage
pour la produire et pour les cabinets-conseils pour y
répondre – ne soit pas disproportionnée par rapport au
montant du marché. »
Au final, la Mitra et le GEFIL se sont lancés dans la
préparation d’un cahier des charges portant sur les
appels d’offres. De son côté, le syndicat professionnel,
qui regroupe environ 80 cabinets sur un total de 120
exerçant leur activité dans la culture, le tourisme et
les loisirs, s’est lui aussi penché sur le coût des appels
d’offres passé à la loupe.
En incluant le travail de préparation et de rédaction et en
évaluant le temps passé, ce coût se situe entre 7 500 € et
10 500 € HT pour la collectivité. Pour leur part, les cabinets-
conseils investissent entre 2 400 € et 2 880 € HT pour
répondre à une consultation. Soit, selon la complexité
et compte tenu du nombre de cabinets répondant
au même appel d’offres, un coût global de 15 000 € à
30 000 € HT selon le GEFIL et même supérieur pour la
Mitra qui l’évalue entre 20 000 € et 35 000 € HT ! Ceci alors
que le montant final du marché est parfois inférieur…
Le GEFIL et la Mitra entendent donc attirer l’attention
des collectivités sur le poids de ces dépenses, le GEFIL
précisant que chaque cabinet répond annuellement à
une quarantaine d’appels d’offres. Pour lui, la solution
permettant de limiter le coût des appels d’offres serait
donc de s’orienter vers des appels d’offres restreints en
consultant au préalable un minimum de cabinets. Un
choix qui permet de minorer les dépenses d’autant
que, dans ce cas, la collectivité peut se contenter
de demander une simple lettre de motivation et leurs
références aux différents cabinets. Une démarche
qui débouche ensuite sur une première sélection
de trois ou quatre d’entre eux qui paraissent le mieux
correspondre à la demande avec, alors, l’envoi du
cahier des charges.
Le conseil au service des acteurs du tourisme
Créée en 2003, la Mission d’Ingénierie a parmi ses missions principales, celle d’accompagner les porteurs de projets touristiques.
« Il faut aussi que les commanditaires s’impliquent plus. Il faut parvenir à proportionner raisonnablement l’enveloppe disponible et l’ampleur de la prestation attendue. »
p ô L e s t r a t é g i eL’InGénIERIE tOURIStIQUE
18
L’InGénIERIE tOURIStIQUE
Les AcTes du foRum, un documenT de RéféRence nATionALeSouvenez-vous. C’était fin 2007. Environ 450 personnes
s’étaient retrouvées à la Cité internationale de Lyon pour
le premier Forum Innovation et Tourisme organisé par
Rhône-Alpes Tourisme. Deux jours d’échanges intenses,
de témoignages enrichissants et de découvertes qui
avaient bluffé les participants.
Les temps forts de ce rendez-vous organisé tous les
deux ans ont été réunis dans un document baptisé
Les Actes du 1er forum. En près de 160 pages, Hugues
Béesau, directeur, Bruno Jan, responsable Villes, Culture
et Innovation à la Mitra, et Jean Mochon du cabinet La
Belle Idée, ont réuni, retravaillé et synthétisé l’ensemble
des interventions et des propos tenus lors des différentes
tables rondes. La présentation est originale et on peut
affirmer, sans risque d’être démenti, que ce document
fera date dans l’histoire du tourisme français, certains
professionnels estimant même qu’il fait référence sur
le plan national ! Accessible en ligne sur le site www.
innovation-tourisme.com, il a également été tiré à
700 exemplaires remis aux participants et aux acteurs
majeurs du tourisme rhônalpin et national.
pRemieRs TRophées innovATion eT TouRismeÀ l’occasion du Forum Innovation et Tourisme en
novembre 2007, Hervé Saulignac, président de Rhône-
Alpes Tourisme, et Marc Béchet, directeur général,
avaient annoncé l’organisation, les années impaires,
en alternance avec le Forum – sa prochaine édition
aura lieu à Saint-Étienne fin novembre 2009 –, des
Trophées Innovation et Tourisme en Rhône-Alpes.
Leur première édition a été préparée et gérée par
la direction de l’Ingénierie, en lien avec la direction
de l’information de Rhône-Alpes Tourisme. La remise
des trophées s’est déroulée le 2 décembre 2008 au
siège de la Région, à Charbonnières. Placés sous la
présidence conjointe de Sylvie Gillet de Thorey, vice-
présidente du Conseil régional Rhône-Alpes déléguée
au tourisme et à la montagne, et d’Hervé Saulignac, ils
ont réuni 200 professionnels. L’objectif était de favoriser
le développement de démarches et de produits
touristiques innovants. Un secteur dans lequel Rhône-
Alpes a souvent montré l’exemple, Marc Béchet ayant
rappelé l’invention du premier téléphérique par Charles
Viard, pour les Jeux Olympiques de Chamonix en 1924,
et celle des bateaux-mouches à Lyon.
Ce sont quatre catégories primées et deux prix spéciaux
qui ont été ainsi remis. Pour l’occasion, le jury avait
sélectionné des dossiers répartis en quatre catégories
avec autant de nominés pour chacune d’entre elles.
Pour la première, intitulée « Développement durable et
écotourisme », l’heureux élu a été le Centre de séjour
en agro-écologie des Amanins, implanté à La Roche-
sur-Grane dans la Drôme, qui a reçu son prix des mains
de Sylvie Gillet de Thorey et de Jean-Marc Leculier,
premier vice-président de la Commission tourisme et
montagne à la Région.
Pour la catégorie « Nouvelles découvertes », le lauréat a
été le programme d’animations Les aventures de Fifrelin
mis en place dans plusieurs communes du secteur
de Bourg-en-Bresse dans l’Ain. Et ses concepteurs ont
reçu leur prix des mains de Serge Nocodie, conseiller
régional, vice-président de Rhône-Alpes Tourisme, et de
Jean Mochon, directeur de La Belle Idée.
La troisième catégorie concernait « Les nouvelles
approches des clientèles et nouveaux services » et ce
sont les dirigeantes de Fées des alpages, un concept
de conciergerie d’entreprise appliqué au tourisme, qui
ont été distinguées par Gérard Bertrand et Éric Pierrard,
tous deux vice-présidents de Rhône-Alpes Tourisme, le
premier étant également conseiller régional.
Avec l’Innovation, Rhône-Alpes fait la course en tête
La réussite du premier forum Innovation et tourisme qui s’est tenu à Lyon, fin 2007, a assurément marqué les esprits. forts de cette réussite, Hervé Saulignac, président de Rhône-Alpes tourisme et Marc Béchet, directeur général, ont décidé de continuer à jouer à fond cette carte en publiant tout d’abord les actes de ce forum, en organisant ensuite les premiers trophées Innovation et tourisme en Rhône-Alpes et, enfin, en soutenant le lancement du premier appel à projets touristiques innovants prévus dans le cadre du Schéma Régional de Développement du tourisme et des Loisirs. tour d’horizon de l’Innovation.
19
Les lauréats
“Développement •durable et éco-tourisme”, cen-tre de séjour en agro-écologie des Amanins, implanté à La Roche-sur-Grane dans la Drôme, “Nouvelles •découvertes”, programme d’animations “Les aventures de Fifrelin” mis en place dans plusieurs communes du secteur de Bourg-en-Bresse dans l’Ain.“Les nouvelles •approches des clientèles et nou-veaux services” “Les fées des al-pages dans le Ver-cors”, un concept de conciergerie d’entreprise appli-qué au tourisme, “Les nouvelles •offres” “I Way”, un com-plexe lyonnais dédié à la course automobile sur simulateurs, Prix spécial• à “La Maison des Houches” implantée à Krasnaya-Polyana, principal site des JO d’hiver de 2014 qui se dérouleront à Sochi en Russie.Trophée du jury •“Jardin des cimes” de Passy.
La quatrième catégorie, baptisée « Les nouvelles
offres », a mis en avant le « I Way », un complexe
lyonnais dédié à la course automobile sur simulateurs
dont le créateur a été félicité par Michel Raymond,
président de la Commission tourisme à la Région, et
Anne-Marie Jelonek, rédactrice en chef des cahiers
« Nouveaux Horizons » à TGV magazine.
Enfin, le jury a attribué un prix spécial à « La Maison des
Houches » implantée à Krasnaya-Polyana, principal
site des JO d’hiver de 2014 qui se dérouleront à Sochi
en Russie, et son trophée, remis par Hervé Saulignac,
au « Jardin des cimes » de Passy. Des professionnels
doublement récompensés puisqu’ils ont en outre été
invités à participer à l’édition lyonnaise 2009 du salon
Mahana !
LA Région souTienT Les pRojeTs innovAnTsVéritable territoire de l’innovation, la Région Rhône-Alpes
a décidé d’aller plus loin en s’engageant à fond dans
une démarche favorisant tous les projets véritablement
innovants. Dans cette logique, le Schéma Régional
de Développement du Tourisme et des Loisirs qui est,
rappelons-le, le premier du genre à être adopté par la
Région Rhône-Alpes depuis sa création, s’accompagne
de la mise en place d’un fonds de « Soutien aux projets
touristiques innovants ».
Destiné à favoriser les solutions alternatives et les idées
nouvelles pour construire le tourisme de demain afin
notamment de développer une économie touristique
respectueuse de l’environnement, durable et innovante,
il a été validé le 10 juillet 2008 par la Commission
permanente de la Région.
Cet appel à projets s’adresse à des collectivités,
des établissements publics, des associations et des
entreprises privées basés dans la région. Et il concerne
l’ensemble des composantes du tourisme avec
l’accueil, l’hébergement, les activités touristiques, leur
commercialisation, promotion et communication. Dans
une première phase, ce fonds, porté par la DERTT service
Tourisme Durable de la Région est destiné à aider une
dizaine de projets. Les candidats avaient jusqu’au 14
novembre 2008 pour présenter leurs dossiers sachant
que les heureux élus pouvaient voir leur projet financé
à hauteur de 30 à 50 % avec une subvention minimale
de 30 000 € et maximale de 150 000 €.
En complément de cette aide, les porteurs de projet
distingués ont également eu la possibilité de bénéficier
de l’expertise technique du service Tourisme Durable de
la Région et de la Mitra qui a participé à l’élaboration
du contenu de l’appel à projet, à l’analyse des
offres, à l’organisation du jury et à la présentation des
candidatures.
Le nom des premiers lauréats a été rendu public au
cours du 1er trimestre 2009.
Ceux qui souhaitent à leur tour tenter leur chance
doivent savoir que ce fonds est renouvelé tous les ans.
Il s’agit d’un programme très ambitieux qui permet
une nouvelle fois à Rhône-Alpes de faire la course en
tête et de marquer sa différence dans le monde très
concurrentiel du tourisme.
p ô L e s t r a t é g i eL’InGénIERIE tOURIStIQUE
20
L’InGénIERIE tOURIStIQUE > pôLe stratégie
En 2008, elle s’est largement impliquée, en soutien
actif du service Tourisme Durable, dans les réflexions
concernant le TAVS (Tourisme Associatif à Vocation
Sociale) qui a tenu ses secondes assises à Vogüe. Elle a
également accompagné une démarche de la CCI de
l’Ain désireuse de rapprocher les offices de tourisme des
unions commerciales ainsi que des actions menées
par Séquence nature Rhône-Alpes et TISTRA (Tourisme
Industriel Scientifique et Technique Rhône-Alpes). Enfin,
elle a aidé les Stations Vertes et les villages de caractère
dans leurs réflexions stratégiques de repositionnement…
sans compter ses interventions structurantes auprès des
réseaux des animateurs tourisme des CDRA, du tourisme
vitivinicole, de la CRAOTSI, des cabinets-conseils,
des sites labellisés Tourisme et Handicap, des sites
écotouristiques, des Observatoires Départementaux du
Tourisme…
Son savoir-faire et la pertinence de ses diagnostics lui
permettent d’intervenir sur une multitude de dossiers
couvrant l’ensemble de l’offre touristique. Parmi ses
nombreuses spécialités, on trouve la mise en réseau
des acteurs et leur professionnalisation.
Prenons l’exemple du TAVS (Tourisme Associatif à
Vocation Sociale) menacé par la disparition des aides
de l’État, le vieillissement d’un certain nombre de
ses structures et la paupérisation d’une partie de sa
clientèle. Inscrit en bonne place parmi les priorités du
Schéma Régional de Développement du Tourisme et
des Loisirs, il se trouve à la croisée des chemins et s’est
longuement interrogé sur son avenir lors des secondes
Assises de l’UNAT (Union Nationale des Associations de
Tourisme) Rhône-Alpes, qui se sont tenues à Vogüe
en mai 2008. La Mitra accompagne tout au long de
l’année ces structures d’accueil et les aide à repenser
leur positionnement et les adaptations nécessaires de
leurs offres afin de répondre aux attentes de la clientèle.
« En 2008, il s’agissait de déterminer, avec le service
Tourisme Durable, le contenu de la convention triennale
qui unit la Région et l’UNAT Rhône-Alpes, explique
Hugues Béesau. Et nous avons lancé une étude sur
la clientèle des familles à revenus modestes dont les
résultats seront publiés en avril 2009. Ce programme
triennal se poursuivra en juin 2009, avec le lancement
d’une étude sur les jeunes, et en juin 2010, avec une
troisième étude consacrée cette fois aux seniors. »
inTeRvenTions Tous AzimuTsEn 2008, la Mitra a également été sollicitée par la CCI
de l’Ain dans le cadre du rapprochement que cette
dernière cherche à mettre en place entre les offices de
tourisme et les unions commerciales. Un sujet évoqué
devant 160 participants le 26 mai à Saint-Cyr-sur-Men-
thon où Hugues Béesau est intervenu pour expliquer l’in-
térêt de ce travail main dans la main et la démarche à
suivre pour que ce rapprochement devienne effectif.
Elle est également un partenaire fidèle de Séquence
nature Rhône-Alpes, association qui regroupe des sites
de découverte de la nature, et de TISTRA, son pendant
pour le tourisme industriel, scientifique et technique de
Rhône-Alpes. La Mitra propose un accompagnement
stratégique et opérationnel aux animateurs de ces
réseaux, s’investit dans les commissions de travail thé-
matiques, les comités stratégiques… accompagne les
projets des adhérents et les aide à qualifier leur offre
et à la faire connaître comme ce fut le cas en 2008
pour le lancement de référentiels pédagogiques des-
tinés aux enseignants. Des référentiels qui permettent
d’identifier pour chacun des sites des deux réseaux les
liens entre les ressources disponibles et les programmes
scolaires, que ce soit pour les élèves du primaire ou du
secondaire.
Autres exemples d’actions : celles développées pour les
Stations Vertes ou les Villages et Cités de Caractère, par-
ticulièrement bien implantés en Ardèche. Les Stations
Vertes se retrouvent un peu dans la position du TAVS :
au nombre de 600, dont 60 en Rhône-Alpes, elles sont
désireuses de repositionner la marque afin de se refor-
ger une identité. Hugues Béesau, les a accompagnées
dans leurs réflexions nationales et a pris la parole lors de
leur dernier congrès, en leur recommandant de « mieux
s’organiser et se structurer. Elles doivent préciser et soli-
difier leur positionnement en ayant encore plus recours
à la nature, au bien-être ludique, à la médiation de
la nature, au tourisme doux et au tourisme des quatre
saisons ». De leur côté, les Villages et Petites Cités de
Caractère, dont les rencontres nationales se sont dérou-
lées en octobre 2008 à Neyrac, dans le département
de l’Ardèche, réfléchissent eux aussi au sens à donner à
leur valeur patrimoniale par rapport au développement
du tourisme et au rôle qu’ils jouent dans leur territoire. Un
dossier qui intéresse en particulier l’Ardèche où ils sont
17 à porter ce précieux label.
Le conseil aux réseaux d’acteurs et l’accompagnement des porteurs de projet
Parmi ses missions, la direction de l’Ingénierie s’est fait une « spécialité » de la mise en réseau des acteurs du tourisme et de leur professionnalisation.
En 2008, nous avons lancé
une étude sur la clientèle des
familles à revenus modestes.
21
250 dossieRs sonT AnALysés chAque Année Forte de son expertise reconnue par les acteurs et les
professionnels du tourisme en Rhône-Alpes, la Mitra ac-
compagne également, tout au long de l’année, environ
250 projets publics ou privés (création ou requalification
de sites ou équipements touristiques, stratégies de dé-
veloppement touristiques de territoires…), par un apport
en stratégie et en méthode qui peut se traduire par une
analyse et un avis sur le projet, des préconisations à
destination des maîtres d’ouvrage pour la conduite de
leurs projets, une assistance à la rédaction de cahiers
des charges et au lancement de consultations, ou en-
core un suivi d’études (participation à des comités de
pilotage).
Tous les types de projets touristiques sont pris en compte
des plus petits au plus gros. La Mitra cherche bien en-
tendu à réaliser le « tour de table » des partenaires de
proximité afin que le projet soit, une fois bien défini, ac-
compagné en priorité par les organismes compétents
de proximité.
La Mitra est par exemple partie prenante du gros dossier
de reconversion du site de Saint-Gildas, un ancien
couvent des Ursulines, situé à Charlieu, dans la Loire. Ses
bâtiments font 9 000 m2 et sont entourés de 3 hectares
d’espaces verts. La Mitra a été associée dès l’amont à ce
projet, ce qui lui a permis d’accompagner la commune
et la communauté de Communes dans l’analyse et
la formulation des enjeux stratégiques ainsi que dans
la mise en perspective des étapes indispensables à
réaliser pour approcher ce très important projet.
Une étude FRACET est ainsi en cours qui vise à déter-
miner la pertinence, l’opportunité et la faisabilité d’une
telle opération. Le cabinet Lavail consultant a été retenu
par la communauté de communes pour réaliser cette
étude. L’analyse des potentiels de ce site et des besoins
du territoire, et leurs projections sur 15 ans, sont appro-
chés par l’ensemble des parties prenantes, y compris la
population civile. L’orientation qui se dégage devrait pri-
vilégier une mixité d’usages, l’ensemble étant considéré
comme un système dynamique pour le territoire.
AccompAgnemenT du fRAceT En parallèle, la Mission d’Ingénierie Touristique
accompagne également des porteurs de projet qui
font appel au FRACET. C’est pour accompagner les
profondes mutations liées notamment à l’évolution de
la demande que la Région a mis en place avec le
concours de l’État, le FRACET (Fonds Régional d’Aide au
Conseil pour les Entreprises Touristiques).
Cette initiative régionale entre dans le cadre du projet
État-Région 2007-2013. Elle a pour vocation de soutenir
les porteurs de projet, les entreprises, les associations
et les collectivités locales dans leur processus de
décision par le recours à des experts extérieurs.
Quatre domaines sont concernés : la création, la
modernisation, le développement et la transmission
d’entreprises touristiques ; les décisions d’investissement,
de redéploiement de l’activité ou de mise en œuvre
d’une nouvelle stratégie commerciale ; l’innovation
touristique ; enfin, le développement durable, concrétisé
par les cinq piliers que sont l’activité économique,
l’environnement, la solidarité sociale, la gouvernance
et l’évaluation, car, conformément aux priorités figurant
dans le Schéma Régional de Développement du
Tourisme et des Loisirs, voté en avril 2008 par la Région,
le développement durable est un élément à prendre
en compte pour bénéficier du concours du FRACET.
Au total, une trentaine de projets bénéficient
annuellement de cette aide qui se situe entre 40 et
80 % du coût de l’étude, l’importance du financement
étant liée au type d’étude (puisque le taux de 80 %
correspond à des études courtes) ainsi qu’à la prise en
compte plus ou moins importante du développement
durable dans le dossier.
p ô L e s t r a t é g i eL’InGénIERIE tOURIStIQUE
En Rhône-Alpes, le tourisme est une activité économique majeure avec plus de 100 000 emplois directs, 7 % du PIB et 10 milliards d’euros de consommation annuelle !
22
L’InGénIERIE tOURIStIQUE > pôLe stratégie
Avec 196 sites labellisés « Tourisme et Handicap » fin
2008, dont 36 pour les quatre déficiences, la région
Rhône-Alpes est souvent citée en exemple pour sa
politique volontariste. La Mitra et Rhône-Alpes Tourisme
s’emploient à convaincre les professionnels du tourisme
de l’intérêt qu’il y a à s’engager dans une telle démar-
che et à mettre à leur disposition tous les outils nécessai-
res pour en faciliter la mise en œuvre. En 2008, la Mitra
a également accompagné la Région dans la concep-
tion opérationnelle et dans le début de mise en œuvre
de son dispositif « Contrat de Territoire de Tourisme et de
Loisirs Adapté ». La rédaction du carnet – Patrimoine
et Handicap, consacré à l’adaptation des visites des
sites culturels et naturels à tous les publics, l’organisation
de journées de formation et la participation au salon
Autonomic viennent compléter la revue des principales
actions développées en 2008.
Les candidats au précieux label sont accompagnés
tout au long du processus de labellisation qui débute
officiellement lors de la réception d’une demande de
label. Une commission régionale de prélabellisation
se réunit tous les 3 mois pour examiner les dossiers de
candidature et transmettre son avis à la Commission
nationale à qui revient la prise de décision d’attribuer
ou non le label.
La démarche de labellisation se réalise en partenariat
avec les départements, via les CDT/ATD qui s’y impli-
quent autant que faire se peut.
Ainsi, par exemple, l’office de tourisme de Chamonix
a été le premier office de tourisme d’une station
de montagne à décrocher le label Tourisme et
Handicap, le 29 octobre 2009. Cette labellisation était
l’aboutissement d’une démarche initiée en 2006. Elle
s’est accompagnée de l’édition d’un guide intitulé
Chamonix Mont-Blanc : déplacements et accessibilité,
qui regroupe une dizaine de fiches pratiques.
160 sTRucTuRes Recensées dAns LA bAse de données En 2008, la Mitra a également réalisé un important
travail de réactualisation de sa base de données
Tourisme adapté qui recense 160 structures à même
d’aider les professionnels à chaque étape de leur
projet. De nouveaux éléments ont été ajoutés portant
en particulier sur le matériel et le mobilier nécessai-
res pour effectuer des visites de sites patrimoniaux et
culturels. Cette base de données remplace l’ancien
Guide du porteur de projet. L’utilisateur peut effectuer
ses recherches de deux manières : soit par thématique,
avec neuf entrées (Conseil, Formation, Financement,
Déplacement, Sanitaire, Outils d’aide à la visite, Maté-
riel de loisirs, Communication, Sécurité), soit par type
de déficience. Pour la consulter, il faut taper l’adresse
http://tourismeadapte.crt-mitra.com/.
LA Région AccompAgne Les TeRRiToiResAutre champ d’action majeur : l’accompagnement
des Territoires de Tourisme et de Loisirs Adaptés. On
sait que la Région mène depuis plusieurs années une
politique exemplaire en la matière afin de développer
une offre touristique complète et cohérente. L’objectif
est de rendre des destinations touristiques accessibles
à tous, en permettant aux personnes en situation de
handicap de vivre pleinement une journée ou un
séjour de vacances. La Mitra est la cheville ouvrière
de cette politique sur le plan technique. Et deux
cabinets-conseils ont été choisis pour réaliser l’audit
d’accessibilité des territoires engagés dans cette
démarche. Il s’agit des deux groupements de cabinets
Handigo-Médiéval et Perrine-Orgalis. Un pré-audit,
servant d’accompagnement et de mobilisation des
acteurs du territoire, est assuré par la Mitra, après que
la candidature du territoire a été acceptée, permettant
de préparer le cahier des charges de l’audit réalisé par
tourisme et handicap en Rhône-Alpes
La Région Rhône-Alpes peut légitimement être fière de la politique qu’elle mène en faveur de l’accès des personnes en situation de handicap au tourisme et aux loisirs. Son dynamisme dans la mise en œuvre et le développement du label tourisme et Handicap est en effet cité en exemple au niveau national. Il faut dire que 196 sites labellisés étaient recensés en Rhône-Alpes fin 2008 alors qu’on était à 163 un an auparavant. Et, sur ce total, 36 sites étaient labellisés pour les quatre déficiences !
« Nous sommes une région très
dynamique dans la mise en
œuvre de ce label national »
constate Hugues Béesau.
Nous pilotons parallèlement un travail très important, sur
la labellisation des activités nautiques et
nous participons activement aux
travaux conduits par l’Association
Tourisme et Handicap, sur la randonnée,
le ski ou encore le tourisme équestre. »
23
196 sites labellisés “Tourisme et Handicap” dont
128 hébergements•10 restaurants •7 OTSI •37 sites culturels •14 sites de loisirs•
le binôme des deux cabinets retenus pour le territoire
concerné. L’audit doit proposer un état des lieux des
dispositifs existants et des manques, ainsi qu’un cahier
de préconisations techniques et une estimation du
chiffrage correspondant. À partir de ce document,
le Territoire, accompagné par le service Tourisme
Durable et la Mitra, élabore le contenu cohérent du
futur territoire adapté, dont la réalisation est l’objet de la
contractualisation avec la Région
Le lancement de cette politique territoriale par la Ré-
gion remonte à 2005 et portait sur une période de 3 ans
jusqu’en 2007. Elle a ensuite été reconduite de 2008 à
2010. La première collectivité à s’être engagée a été la
ville de Grenoble. Chambéry et Thonon lui ont emboîté
le pas en 2006 et le Pays voironnais, la Communauté
de communes de Dieulefit et Vienne ont suivi. Le contrat
de Grenoble, dont les réalisations s’achèvent en 2009,
devrait déboucher sur un second engagement portant
sur la période 2009-2012. Par ailleurs, d’autres territoires
viennent de s’engager dans la démarche tels le Triè-
ves, la Matheysine, le Syndicat du Haut-Rhône, à cheval
sur quatre départements et le Beaufortain. Et d’autres
dossiers – Roannais, Forez, Ardèche verte, – devraient
bientôt être étudiés. L’aide accordée par la Région à
chaque territoire correspond à 25 % des dépenses
programmées, plafonnées à 800 000 € pour la période
2008-2010 au lieu de 250 000 € précédemment.
AdApTATion des visiTes pouR Les siTes cuLTuReLs eT nATuReLsEn 2008, la Mitra a également sorti son Carnet n°7
consacré à l’adaptation des visites de sites culturels et
naturels aux personnes en situation de handicap. L’ob-
jectif de cette publication est de donner aux porteurs
de projets des clés pour concevoir et proposer des visi-
tes adaptées. Sa rédaction s’est faite après analyse et
décryptage d’expériences similaires conduites en Fran-
ce et à l’étranger. Et ce document sera remis aux par-
ticipants des quatre Ateliers Rencontres de l’Ingénierie
Touristique bi-départementaux prévus ce printemps, le
public visé étant les responsables d’offices de tourisme,
gestionnaires de sites et guides interprètes, les cabinets-
conseils, les réseaux professionnels, les institutionnels du
tourisme…
La première partie de ce carnet propose, à travers
l’analyse d’exemples français et internationaux, de
considérer les différentes étapes méthodologiques al-
lant des premières réflexions aux réalisations concrètes.
La seconde présente les outils et les dispositifs techni-
ques susceptibles de répondre aux attentes des person-
nes en situation de handicap. L’originalité de ce carnet
réside dans le fait que les éléments ne sont pas pré-
sentés par type de déficience, mais par thématiques
sensorielles (entendre, sentir, goûter, toucher, voir).
jouRnées de foRmATion eT pARTicipATion à AuTonomicDans son souci d’être toujours à l’écoute et au service
des professionnels rhônalpins, de faciliter la mise en pla-
ce de projets adaptés aux attentes et aux besoins de
tous les publics, de rappeler que la loi du 11 février 2005
rend obligatoire l’accès à tous à l’ensemble des éta-
blissements recevant du public au plus tard en 2015,
la Mission d’Ingénierie a aussi organisé deux journées
de formation destinées aux techniciens du tourisme, les
26 et 27 mai 2008. Animées par Stéphane Orsini, res-
ponsable Ingénierie Tourisme adapté à la Mitra, et Odile
Séraphin, ergothérapeute, elles ont réuni 12 participants.
Deux nouvelles sessions sont prévues en 2009.
Du 11 au 13 juin 2008, Rhône-Alpes Tourisme est allé
présenter les sites rhônalpins labellisés Tourisme et Han-
dicap au salon parisien Autonomic. Une manifesta-
tion précédée d’une conférence de presse tenue par
Serge Nocodie, conseiller régional, vice-président de
Rhône-Alpes Tourisme, et Marc Béchet, directeur géné-
ral de Rhône-Alpes Tourisme. Cette rencontre, à laquelle
avaient été conviée la presse nationale et spécialisée,
a permis de faire le point sur la politique rhônalpine en
faveur des personnes en situation de handicap à travers
les nombreux exemples que nous venons de voir. Ce
salon réunissait 443 exposants et a attiré une moyenne
de 9 000 à 10 000 visiteurs par jour. 350 d’entre eux
se sont arrêtés sur le stand de Rhône-Alpes Tourisme
afin d’obtenir des informations pour de prochains sé-
jours. Compte tenu du succès de cette opération,
Rhône-Alpes Tourisme a d’ores et déjà prévu de partici-
per à Handica 2009 organisé à Lyon Eurexpo du 10 au
12 juin 2009.
p ô L e s t r a t é g i eL’InGénIERIE tOURIStIQUE
24
L’InGénIERIE tOURIStIQUE > pôLe stratégie
Devenir la première région écotouristique de France :
telle est l’ambition de Rhône-Alpes qui a fait du déve-
loppement d’une offre d’écotourisme l’une des priorités
du Schéma Régional de Développement du Tourisme
et des Loisirs. Ce tourisme responsable, accessible à
tous, respectueux de l’environnement, facteur de déve-
loppement économique et d’équité du territoire, séduit
de plus en plus les porteurs de projet. 165 d’entre eux
ont d’ailleurs assisté à l’Atelier Rencontres qui s’est tenu
le 9 décembre 2008 à Saint-Péray. Un choix judicieux
dans la mesure où le département de l’Ardèche s’est
engagé à fond dans une démarche écotouristique. De
leur côté, les Gîtes de France de l’Ain labellisent des gî-
tes répondant aux critères du développement durable.
Et dans le même département, les élus réfléchissent à
un projet de Parc Naturel Régional pour la Dombes !
L’écotourisme a la cote. Ce qui était encore considéré
comme un simple phénomène de mode susceptible de
séduire quelques bobos, il y a peu, est devenu un véri-
table axe de développement et l’une des valeurs sûres
du tourisme de demain. Un virage que la Région Rhône-
Alpes a bien compris puisqu’elle a fait de l’écotourisme
l’une des priorités de son Schéma Régional de Dévelop-
pement du Tourisme et des Loisirs voté en avril 2008.
un RéféRenTieL eT une bAse de données pouR L’écoTouRismeCet engagement conforte la Mitra dans ses analyses
puisqu’elle travaille cette thématique depuis 2005, année
où elle a commencé à élaborer, en étroite relation avec
les professionnels, un référentiel permettant de qualifier
les prestations écotouristiques. Une première étape
d’élaboration de ce référentiel avait été présentée lors
du XIIIe ARIT (Atelier Rencontre de l’Ingénierie Touristique)
qui s’était tenu en octobre 2006 et la version définitive du
référentiel, adapté aux différents objets écotouristiques,
l’a été lors de l’Atelier Rencontres en décembre 2008.
Forte de ces premières démarches et des connaissances
accumulées dans le cadre du programme Alplakes,
dont elle était la cheville ouvrière pour l’écotourisme
entre 2005 et 2007, la Mitra a en effet poursuivi en
2008 son travail visant à finaliser la mise en place
d’outils nécessaires au lancement de la démarche
écotourisme début 2009. « Il s’agit d’outils pratiques
non pas destinés à lancer un label – puisqu’il en existe
plus de 60 au niveau international dont trois ont été
identifiés comme parfaitement cohérents et pertinents
pour notre démarche – mais permettant la mise en
œuvre d’une dynamique engageant les professionnels
dans une démarche de progrès », annonce Hugues
Béesau, son directeur.
En 2008 la Mitra a réfléchi à la conception et au contenu
d’une base de données écotouristiques répondant à la
demande des professionnels et des acteurs touristiques.
Cette approche débouchera prochainement sur la
création d’une base de données techniques qui don-
nera accès à des informations structurées et précises,
à des listes d’entreprises spécialisées et à toutes autres
données nécessaires au développement de l’écotouris-
me. Transversale, elle comportera aussi des passerelles
avec des bases existantes au sein de Rhône-Alpes Tou-
risme, comme celles consacrées au tourisme adapté
et aux cabinets-conseils, et avec des bases extérieures
(ADEME et Région Rhône-Alpes en particulier).
« Le référentiel a pour objectif d’aider à qualifier les of-
fres en vérifiant qu’elles ont une vraie valeur écotouristi-
que sur le plan notamment des énergies renouvelables,
du traitement des déchets et des eaux, des économies
d’énergie et de la pédagogie à l’environnement mise
en œuvre pour la clientèle, explique Mathieu Mai-
sonnasse, chargé de mission Ingénierie écotourisme.
L’objectif est qu’un touriste dispose tout au long de son
séjour d’un ensemble d’offres écotouristiques couvrant
tous les types de prestations. »
165 pARTicipAnTs à L’ATeLieR RenconTRes de sAinT-péRAyDes professionnels désormais extrêmement réceptifs
à ce message. La preuve ? Ils se sont retrouvés à 165
aux côtés de porteurs de projet, de représentants de
cabinets-conseils et d’institutions pour le deuxième ARIT
consacré à cette thématique qui s’est tenu le 9 dé-
cembre 2008 à Saint-Péray. Une telle affluence prouve
qu’en 3 ans les professionnels sont nombreux à avoir
intégré l’écotourisme dans leurs réflexions et qu’ils sont
avides d’informations, de conseils et de bons tuyaux
pour réussir leur adaptation ou, plutôt, leur conversion.
Et ceux qui se sont rendus dans la petite cité ardéchoise
n’ont pas regretté leur déplacement. Placé sous le thème
« L’écotourisme. Un double enjeu : informer et agir », cet
Atelier Rencontres a tenu toutes ses promesses : Hervé
Saulignac, président de Rhône-Alpes Tourisme, ayant en
préambule donné sa vision des choses en affirmant :
« L’écotourisme constitue une opportunité pour rebâtir un
modèle touristique vieillissant ».
écotourisme et tourisme durable en Rhône-Alpes
« Hors de l’écotourisme point de salut, serait-on tenté de dire » et Rhône-Alpes affiche de solides ambitions en visant tout simplement la première place française sur ce créneau.
L’écotourisme a la cote. Ce qui était encore considéré
comme un simple phénomène
de mode susceptible de
séduire quelques bobos, il y a peu,
est devenu un véritable axe de développement
et l’une des valeurs sûres
du tourisme de demain. Un virage
que la Région Rhône-Alpes a
bien compris puisqu’elle a fait de l’écotourisme l’une des priorités
de son Schéma Régional de
Développement du Tourisme et
des Loisirs voté en avril 2008.
25
Cette journée, qui en appellera certainement d’autres,
comportait trois temps forts avec en premier lieu une
présentation par l’INRA et le CEMAGREF de Grenoble
d’une analyse sur la valeur paysage intitulée « Les amé-
nités environnementales ». Le deuxième dressait un
tableau complet des démarches et des outils qui ac-
compagnent l’écotourisme, Marc Béchet, directeur gé-
néral de Rhône-Alpes Tourisme, et Mathieu Maisonnas-
se, ayant présenté le travail effectué depuis 2005. Au
total, celle-ci a visité 175 prestations écotouristiques afin
de s’assurer, d’une part que les outils mis à la disposition
des opérateurs permettaient une réelle progression vers
l’écotourisme et, d’autre part que la communication
destinée au public se ferait à partir d’éléments concrets
perceptible par le visiteur (système de chauffage, dis-
cours pédagogique, etc.).
Dernier temps fort : les deux tables rondes réunissant pour
la première trois acteurs engagés dans une démarche
écotouristique avec pour la première, l’Écopôle du
Forez, l’écogîte isérois La bicyclette fleurie et les activités
de pleine nature commercialisées par Escapade loisirs
Ardèche ; pour la seconde, des acteurs territoriaux avec
Terre vivante à Mens et le Parc Naturel Régional des
Monts d’Ardèche.
Au final, cet Atelier a permis de vérifier la pertinence et
la validité de la démarche engagée et de rassembler
les offres rhônalpines autour d’un objectif commun, la
prochaine phase devant être le lancement d’une pro-
motion concertée, Jean-Marc Leculier, vice-président de
Rhône-Alpes Tourisme délégué à l’ingénierie, appelant
« à identifier ceux qui sont engagés dans l’écotourisme
pour qu’on puisse les accompagner et communiquer ».
L’ARdèche eT L’Ain exempLAiResSaint-Péray aura donc marqué l’entrée dans une
nouvelle ère « écotouristiquement correcte » et a été
le point de départ d’une phase de mise en œuvre
opérationnelle de l’écotourisme dans l’ensemble de la
région, la montée en puissance étant attendue pour
2009. Le choix de Saint-Péray pour la tenue de cet atelier
ne relevait pas du hasard. En effet, le département de
l’Ardèche joue un rôle pilote dans l’écotourisme puisqu’il
en a fait l’un des principaux axes de son Schéma
Départemental du Tourisme et des Loisirs, adopté à
l’automne 2007. Et l’Ardèche a également décidé de
mettre en œuvre pour réaliser cette stratégie, les outils
conçus par la Mission d’Ingénierie !
L’Ardèche n’est cependant pas le seul département
attentif à l’écotourisme. Dans l’Ain, par exemple,
l’approche écotouristique prend deux formes. La
première est à mettre à l’actif des Gîtes de France qui
labellisent les offres d’hébergement en phase avec les
principes du développement durable. Cet engagement
a été présenté le 7 février 2008 à la Région. Les critères
pris en compte pour obtenir le label sont au nombre
de six avec l’intégration du bâti à son environnement ;
l’emploi de matériaux locaux et sains pour la construction
et la rénovation ; la gestion de l’eau en allant dans le
sens de l’économie de sa consommation ; la gestion
des déchets avec le tri sélectif, l’emploi de produits
de nettoyage bio et aucune utilisation de pesticides,
insecticides ou fertilisants ; l’information et la sensibilisation
des clients, le propriétaire les informant et justifiant sa
démarche écocitoyenne ; et la gestion de l’énergie. À
l’époque, trois gîtes avaient reçu le label et deux autres
devaient leur emboîter le pas, l’objectif étant d’en
labelliser environ cinq par an.
Dans l’Ain, toujours, c’est la Dombes qui se met à
rêver d’un futur Parc Naturel Régional. L’idée de cette
création est défendue depuis une douzaine d’années
par Michel Raymond, maire de Trévoux et président
de la Commission tourisme à la Région. L’objectif serait
de préserver l’écosystème si particulier et fragile de
cette région aux mille étangs, riche de son agriculture,
de sa pisciculture, de sa nature et de sa chasse. L’idée
séduit un nombre croissant d’élus du département et
de responsables socio-économiques qui se sont tous
retrouvés autour de ce projet enthousiasmant entre
septembre et novembre 2008 pour échanger leurs points
de vue. Michel Raymond estime qu’il y a « urgence pour
la Dombes. Un Parc Naturel Régional, c’est un projet
pour la Dombes, c’est une organisation et ce sont des
moyens humains et financiers pour agir. La Dombes
mérite bien cela ! ». Et comme le tourisme fait partie de
ce projet, c’est tout naturellement que ses défenseurs ont
fait appel aux services de la Mitra, non seulement pour
son volet touristique, mais également pour les approches
transversales nécessaires pour une telle démarche…
p ô L e s t r a t é g i eL’InGénIERIE tOURIStIQUE
« L’écotourisme constitue une opportunité pour rebâtir un modèle touristique vieillissant. »
26
L’InGénIERIE tOURIStIQUE > pôLe stratégie
D’où la forte implication de la Mitra au côté des acteurs
de ce secteur. En 2008, elle a ainsi préparé un outil
méthodologique qui leur est destiné, sa sortie étant
prévue en juin 2009. Elle s’est également impliquée
dans l’organisation des Premières Rencontres de
l’Agritourisme en Rhône-Alpes, portées par la Chambre
régionale d’Agriculture, dans le développement de
la filière vitivinicole, et dans le colloque Tourisme des
Entretiens Jacques Cartier sur le thème « Tourisme
et gastronomie ». Autre réflexion lancée l’an dernier
en partenariat avec l’INRA et le CEMAGREF : un
projet de recherche ayant pour objectif d’étudier les
modes de valorisation et de gestion des aménités
environnementales dans les espaces ruraux.
Les interventions de la Mission d’Ingénierie sur
l’espace rural rhônalpin ont pour objectif principal
d’accompagner les projets touristiques et de loisirs, tout
en déclinant les valeurs et les principes du Schéma
Régional de Développement du Tourisme et des Loisirs
(développement durable, accessibilité pour tous,
développement équilibré des territoires…).
Plusieurs exemples d’actions peuvent illustrer l’implica-
tion et l’accompagnement de la Mission d’Ingénierie
sur cet espace touristique.
Premier exemple de cette implication en 2008 : « Par un
apport méthodologique et une approche stratégique,
la Mitra a proposé aux sites touristiques, aux porteurs
de projets et aux territoires de Rhône-Alpes porteurs
d’un projet de développement touristique, un accom-
pagnement dans leurs démarches de positionnement
touristique et de définition de stratégies de développe-
ment en collaboration avec les CDT et les Contrats de
développement Rhône-Alpes », explique Hugues Béesau.
« Pour les territoires ruraux ou de moyenne montagne,
un Carnet méthodologique, destiné faire émerger leur
identité et à définir un positionnement stratégiquement
pertinent, a été conçu. Ce guide est destiné à accom-
pagner les acteurs de territoires touristiques dans la dé-
finition de ce qu’ils veulent devenir, dans le choix des
éléments de singularité qui les déterminent, les iden-
tifient, les rendent uniques, enfin dans l’expression de
leur positionnement. Il s’agit d’une démarche itérative,
très pratique, par étapes consolidées, en partie auto-
administrée, accompagnée d’une aide extérieure. »
Destiné à faire émerger l’identité des territoires, cet outil
opérationnel aura pour objectif de les aider à faire en
sorte qu’ils soient choisis par les clientèles en tant que
lieu de séjour ou d’excursion, non pas par défaut, mais
pour leurs valeurs propres.
Il sera publié en juin 2009 et sera diffusé aux acteurs du
développement touristique des territoires rhônalpins, par
ailleurs accompagnés, pour les animateurs tourisme
des CDRA, dans le cadre des Journées Échanges d’Ex-
périences organisées par le service Tourisme Durable
de la Région, avec l’appui de la Mission d’Ingénierie.
AgRiTouRisme eT TouRisme viTivinicoLe : des pRioRiTés bien compRisesAfin de contribuer au développement de cette forme
de tourisme, la Mission d’Ingénierie a, par exemple,
participé à l’organisation des Premières Rencontres de
l’Agritourisme en Rhône-Alpes en mai 2008, sous le pi-
lotage de la Chambre régionale d’Agriculture, ou s’est
investie dans les projets de développement du tourisme
vitivinicole aux côtés du Comité de pilotage vitivinicole
Rhône-Alpes (qui rassemble toutes les organisations
de la filière vitivinicole rhônalpine). Une convention de
partenariat a d’ailleurs été signée avec ce Comité, for-
malisant ainsi les efforts de rapprochements et les col-
laborations à venir en matière de structuration et qua-
lification de l’offre, de professionnalisation des acteurs,
d’accompagnement de projets, de promotion et de
communication…
Ces collaborations fructueuses avec le monde agricole
et viticole se poursuivront en 2009, avec par exemple
une participation au congrès national Bienvenue à la
Ferme ou une contribution à la mise en œuvre du pro-
gramme d’actions régional du tourisme vitivinicole.
Le tourisme rural sera également à l’honneur en 2010,
avec l’organisation en Rhône-Alpes, à l’initiative de Rhô-
ne-Alpes Tourisme, de l’Université d’été du tourisme rural,
manifestation portée par Source, qui rassemble tous les
ans 350 participants de la France entière.
pRemièRes RenconTRes de L’AgRiTouRisme en Rhône-ALpesCette volonté de jouer à fond la carte du
développement touristique est également présente
dans le milieu agricole. La preuve ? À l’initiative de la
Chambre régionale d’Agriculture Rhône-Alpes, les
premières Rencontres de l’Agritourisme en Rhône-Alpes
Campagne et terroirs : mieux valoriser l’espace
Rhône-Alpes est la première destination choisie par les touristes français adeptes de vacances à la campagne. Le tourisme rural est donc l’un des éléments moteurs de l’économie rhônalpine et joue un rôle essentiel dans le développement équilibré et durable des territoires de la région.
Si Rhône-Alpes est la première
destination des touristes
français pour le tourisme de
montagne, elle l’est également pour le tourisme
rural, 9,1 % de nos compatriotes
choisissant l’un des huit
départements rhônalpins pour
un séjour à la campagne !
« Si on veut développer un tourisme piloté
par les habitants des territoires en question, on doit
leur donner la possibilité d’écrire
ce qu’ils sont et veulent être et
de se projeter à l’horizon 10 ou
15 ans. Et, pour cela, ils doivent se doter d’une
stratégie de développement
réfléchie et partagée »,
ajoute Hugues Béesau.
27
p ô L e s t r a t é g i eL’InGénIERIE tOURIStIQUE
Œnotourisme : les 561 caves rhônalpines ouvertes à la visite pour accueillir en 2014 840 000 personnes.
se sont tenues à Lyon le 29 mai 2008. 150 personnes y
ont participé et la Mitra a été associée à l’élaboration
et à la réalisation du programme de ce rendez-vous qui
avait pour ambition de montrer comment l’agriculture
et le tourisme peuvent travailler ensemble à construire
des offres qualifiées et singulières, propres à chaque
destination, et permettre ainsi aux acteurs de ces deux
secteurs de mieux se connaître.
Aujourd’hui, on estime que 2,5 % des 46 000 exploita-
tions rhônalpines proposent une activité touristique. Et
13 000 font de la vente directe. Le réseau « Bienvenue
à la ferme » compte par exemple 502 adhérents en
Rhône-Alpes, soit environ 10 % de l’offre nationale.
« Au cours de ces dernières années, on a noté une
certaine diminution du nombre des fermes auberges,
certaines s’étant tout simplement transformées en res-
taurants. Par ailleurs, les activités les plus développées
par les acteurs du secteur sont la vente de produits fer-
miers, les gîtes ruraux et chambres d’hôtes, le camping
à la ferme et les fermes pédagogiques, la ferme de
découverte, les fermes auberges, les vacances pour
enfants, les fermes équestres, les goûters casse-croûte,
les fermes de séjour et l’accueil de camping-cars…
Il s’agit donc bien d’un enjeu majeur pour toutes les
destinations touristiques territoriales », précise Sébastien
Favier, chargé de l’Ingénierie campagne et terroir.
souTien Au TouRisme viTivinicoLeAutre secteur dans lequel la Mitra est fortement impliquée
au côté du Comité de pilotage vitivinicole Rhône-Alpes :
le développement du tourisme vitivinicole.
Soucieux de diversifier leurs activités, les viticulteurs sont
de plus en plus en plus nombreux à vouloir se lancer
dans l’œnotourisme.
En partenariat avec la Région et Rhône-Alpes Tourisme,
ce Comité cherche donc à mieux faire connaître cette
facette du tourisme rhônalpin qui séduit de nombreux
excursionnistes et touristes. Pour y parvenir, il convient de
professionnaliser les acteurs en travaillant sur la qualité
de l’offre et en mettant en place de nouveaux outils de
communication. Le Comité s’est fixé un objectif chiffré :
faire en sorte que les 561 caves rhônalpines ouvertes à
la visite, soit 14 % du total, accueillent 840 000 person-
nes d’ici 5 ans au lieu de 600 000 aujourd’hui. L’année
2008 a été consacrée à un état des lieux et un dia-
gnostic de l’offre et à la définition d’une stratégie de
développement et d’un plan d’actions pour le dévelop-
pement du tourisme vitivinicole en Rhône-Alpes.
Ce travail rejoint tout naturellement la démarche na-
tionale initiée par ODIT France et suivie par la Mitra, en
partenariat avec huit régions viticoles dont Rhône-Alpes.
Le CPVVRA y est associée également et un travail mano
à mano permet à la Région Rhône-Alpes d’être un des
acteurs principaux de cette étude dont les résultats,
nationaux et par un zoom rhônalpins, régionaux, seront
diffusés fin 2009, début 2010, via un Atelier Rencontres.
TouRisme eT gAsTRonomie fonT bon ménAge Lorsqu’on évoque la campagne et le terroir, on pense
aussitôt à la gastronomie un autre atout du tourisme
rhônalpin. Les travaux de la Mitra sur l’espace rural, ont
permis un rapprochement avec le milieu universitaire et
celui de la recherche. Depuis 2006, la Mitra intervient
ainsi dans les Entretiens Jacques Cartier en contribuant
à l’organisation d’un cycle de colloques sur le thème
« Tourisme et gastronomie ». Cette expérience a permis
de renforcer les liens avec l’université Lyon 2 et elle est
reconduite pour 3 ans (2009-2011) dans le cadre de
ces échanges entre Rhône-Alpes et le Québec. À ce
titre, Hugues Béesau est intervenu en octobre dernier
à Montréal sur le positionnement des villes et régions
gastronomiques à l’heure de la mondialisation des des-
tinations et de l’uniformisation du goût.
Les colloques à venir traiteront du tourisme, de la
gastronomie et des patrimoines avec une approche
très opérationnelle pour aboutir à la production, à partir
des contributions universitaires, d’outils méthodologiques
pratiques à l’usage des territoires et des acteurs
concernés.
Les vALeuRs des pAysAges eT de L’enviRonnemenT enfin Reconnues
Un programme de recherche sur les aménités envi-
ronnementales est réalisé par la Mitra avec l’INRA et le
CEMAGREF. Ce projet, baptisé « Amen », comme Amé-
nités environnementales, entre dans le cadre du pro-
gramme PSDR3. Il permet de rapprocher les acteurs du
tourisme et les chercheurs comme cela fut déjà le cas,
par exemple, lors du dernier ARIT écotourisme organisé
à Saint-Péray en décembre 2008.
Mais ces paysages ne sont ni évalués, ni quantifiés en tant
que source de revenu touristique. Les acteurs du tourisme
ne peuvent donc prendre d’orientations stratégiques par
rapport à ces paysages et notre travail doit permettre
de déterminer les éléments constitutifs de rejet, de
séduction et de pratiques pour les différents types de
visiteurs. Et ceci est fondamental pour Rhône-Alpes qui
est une destination pleine nature, la plus protégée de
l’hexagone et reconnue par les visiteurs pour ses grands
espaces et ses paysages naturels. »
« Le patrimoine naturel visible à travers des paysages constitue un des éléments déterminants dans le choix de la destination et dans la satisfaction du séjour lorsqu’on est sur place, analyse Hugues Béesau.Il personnalise une destination. »
28
L’InGénIERIE tOURIStIQUE > pôLe stratégie
Dotée de puissants fleuves et rivières, de nombreux
lacs, glaciers, torrents et étangs, Rhône-Alpes bénéficie
d’une ressource en eau assez exceptionnelle. Le touris-
me lacustre et fluvial figure d’ailleurs parmi les axes prio-
ritaires de la démarche territoriale régionale (CDDRA). Et
le Schéma Régional de Développement du Tourisme
et des Loisirs Rhône-Alpes identifie l’eau, dans toute sa
richesse et sa diversité, comme un des facteurs structu-
rants pour le territoire rhônalpin.
« Sollicitée pour son apport d’expertise en matière de
conduite de projets liés à l’eau et pour son rôle d’inter-
face entre les porteurs de projets, les prestataires de
l’ingénierie privée (cabinets-conseils, maîtres d’œuvre,
concepteurs…), la Mitra a contribué à l’émergence
d’une vingtaine de projets locaux en 2008 », indique
Danielle Romagnoli.
Le Rhône, un fLeuve qui se Rêve en desTinATion de pRemieR pLAnElle s’est ainsi tout particulièrement impliquée, au côté
de porteurs de projets éligibles, dans la conduite du
Plan Rhône, un plan interrégional et global de déve-
loppement durable consacré au fleuve et à sa vallée.
Ce plan comporte six volets, dont deux consacrés au
« tourisme » (piloté par la Délégation Régionale au Tou-
risme - État) et à la « Culture » (piloté par la Direction des
Politiques Territoriales - Région).
« Contribuant ainsi à la définition de projets régionaux,
interrégionaux ou transversaux éligibles sur ces deux
volets, la Mitra s’est attachée à favoriser leur mise en
cohérence et leur complémentarité tout en veillant à
une meilleure efficacité des ressources humaines et fi-
nancières mobilisées », rappelle Danielle Romagnoli.
Pour la plupart au stade d’études, ces projets peuvent
aussi revêtir une dimension opérationnelle, simultanée
ou consécutive, bénéficiant alors du relais des autres
Directions opérationnelles de Rhône-Alpes Tourisme.
Deux exemples illustrent particulièrement cet accompa-
gnement global de la part de Rhône-Alpes Tourisme : la
« mise en tourisme du parcours de la navigation » (Cap
sur le Rhône) et la « Saison du Fleuve Rhône », actions
toutes deux sous maîtrise d’ouvrage de la Maison du
Fleuve Rhône.
La Mitra a également été mobilisée sur la valorisation
touristique des modes de déplacements doux, dont le
vélo, et collabore régulièrement à ce titre, avec les ser-
vices régionaux en charge de l’itinéraire ViaRhôna – du
Léman à la Méditerranée – et du Schéma Régional des
Vélos Routes Voies Vertes.
Toujours aux côtés des services régionaux, la Mission
d’Ingénierie est membre du Comité Technique de
l’étude VNF « Schéma de Développement du Tourisme
Fluvial 2009/2014 ». Cette étude qui sera finalisée en
2009 concerne l’ensemble du périmètre du bassin
Rhône - Saône - Doubs (y compris en Rhône-Alpes, les
lacs d’Annecy et du Bourget). Document de référence
autour d’objectifs partagés avec l’ensemble des acteurs
de la voie d’eau – dont les collectivités territoriales –, le
schéma se veut aussi un outil d’aide à la décision pour
les maîtres d’ouvrage et une occasion de mobilisation
sur des projets stratégiques.
L’eau, un atout maître du tourisme régional
29
Les sTATions TheRmALes, veRs Le « bien-êTRe gLobAL en eAu TheRmALe »Suite au travail d’accompagnement de l’étude de re-
positionnement et de diversification des stations ther-
males de Rhône-Alpes, la Mission d’Ingénierie a pour-
suivi son implication dans la mise en œuvre d’une partie
du programme d’actions, notamment sur l’axe « déve-
loppement d’une culture commune de la formation,
de la recherche et de l’innovation ». Elle a en particulier
favorisé la mise en relation et la collaboration de la Fé-
dération Rhône-Alpes Thermal avec la Mission Implan-
tations et Prospection Rhône-Alpes, dans le cadre des
« Grands Projets de Rhône-Alpes », sur deux projets :
Un programme international de recherche concer-•
nant « l’acceptabilité sociale du changement cli-
matique à partir de la problématique des eaux »
(PREALB)
La création en Rhône-Alpes d’un centre de forma-•
tion dédié aux médecins prescripteurs et personnels
soignants.
La Mission d’Ingénierie a participé à l’élaboration du
cahier des charges et aux travaux des comités de pilo-
tage d’études concernant deux stations thermales : La
Léchère-les-Bains (étude de diversification des activités
de l’établissement thermal, sous maitrise d’ouvrage de
la Communauté de Communes d’Aigueblanche) et Di-
vonne-les-Bains (étude de positionnement et stratégie
de développement touristique).
Dans un contexte généralisé de lente érosion du ther-
malisme en France, les scores en secteur non conven-
tionné sont par contre nettement en hausse comme le
montre l’exemple de Brides-les-Bains avec le Grand Spa
des Alpes (22 % du chiffre d’affaires total) ou encore ce-
lui de Saint-Gervais (+de 40 %) ou de Montbrun (32 %).
« L’objectif de ce nouveau positionnement autour du
bien-être par l’eau thermale, incarné par la nouvelle
marque « Balineae by Rhône-Alpes », est donc bien de
se différencier de manière singulière des destinations
concurrentes et d’asseoir Rhône-Alpes en tant que des-
tination-phare dans le paysage national et international
du mieux-être », rappelle Danielle Romagnoli.
Le positionnement des stations sur leur savoir-faire médi-
cal (lié aux cures) adapté à la prévention et à la santé
(au sens du bien-être global de la personne) est ainsi
l’occasion d’une offre renouvelée dans sa structuration
et modernisée dans sa présentation au public.
« L’ expLosion des spAs »Rhône-Alpes mérite plus que jamais d’être associée au
« pur bien-être ». C’est en effet une véritable lame de
fond, sous la forme de spas, qui a déferlé sur la région
depuis le début des années 2000. Rhône-Alpes Touris-
me s’est en effet penché sur ce phénomène en élabo-
rant un travail de recensement de l’offre rhônalpine sur
le marché du bien-être conduit par Christelle Lepoutre.
Avant 2000, on comptait seulement 36 spas dans la
région, qu’il s’agisse de spas purs, de spas intégrés à
des établissements thermaux ou à des hôtels 3 et 4
étoiles. Depuis, les ouvertures se sont multipliées au
point de s’accélérer en 2007 et 2008 pour atteindre en
mars 2009, 160 spas dans ces différentes catégories. Le
constat est clair : 124 structures créées en 8 ans en re-
censant uniquement des spas qui proposaient de réels
soins sous la forme d’un institut intégré en enlevant de
la liste les hôtels qui disposaient d’un simple jacuzzi ou
hammam.
De manière plus précise, 30 structures sont des spas
purs ou intégrés à des centres thermaux ; 77 sont im-
plantés dans des hôtels 3 étoiles ; 40 dans des 4 étoiles
et 13 dans des 4 étoiles luxe. Les amateurs de statisti-
ques retiendront également ces autres données : 17 %
des hôtels 3 étoiles de la région disposent désormais
d’un spa alors que 43 % des 4 étoiles et 81 % des 4
étoiles luxe sont dans le même cas. Enfin, 80 % de ces
équipements sont situés dans les stations de montagne,
9 % sur le pourtour des lacs, 7 % à la campagne et 4 %
en zone urbaine. « Le bien-être est désormais incon-
tournable, constate Marc Béchet, et notre stratégie est
dans la bonne tonalité. »
Les LAcs ALpins, une vALeuR sûRe eT un foRT enjeu de déveLoppemenT duRAbLeLes bords de lacs continuent de séduire sur leurs atouts
traditionnels et sur de nouvelles valeurs liées à leurs
équipements mais aussi à leurs patrimoines culturels et
naturels. Ils rassemblent en moyenne 10 % des nuitées
françaises de Rhône-Alpes, une constante depuis plus
de 10 ans, et l’une des particularités de la région où
cette proportion est deux fois plus importante qu’en
moyenne nationale.
Les travaux conduits dans le cadre du programme
européen Alplakes ont débouché sur une prise de
conscience globale de la nécessité d’un développe-
ment touristique raisonné et respectueux des milieux et
des hommes.
p ô L e s t r a t é g i eL’InGénIERIE tOURIStIQUE
Le thermalisme en Rhône-Alpes représente 15 % de part de marché national, au coude à coude avec les Régions Aquitaine et Languedoc-Roussillon (75 000 curistes et près 1,5 million de journées en 2007).
30
Le LAc d’AiguebeLeTTe, un TeRRiToiRe écoTouRisTique exempLAiRe La Communauté de Communes du Lac d’Aiguebelette
s’est portée candidate pour l’appel à projet « Territoires
Écotouristiques Exemplaires », déclinaison opérationnel-
le de la nouvelle politique régionale de soutien à l’éco-
tourisme. Le travail a été préparé depuis plusieurs an-
nées sur les bords de ce lac en raison de l’engagement
du territoire dans une démarche de développement
durable et de développement touristique raisonné.
La Mitra a toujours été aux côtés des élus et des socio-
professionnels locaux tant dans le cadre du programme
européen des lacs alpins, que plus récemment dans
l’élaboration du bilan du contrat de bassin versant du
lac d’Aiguebelette ou dans l’accompagnement mé-
thodologique de l’élaboration de la stratégie de posi-
tionnement et de développement du territoire. Le bilan
du contrat, entériné par la Communauté de Commu-
nes en mai 2008 notamment s’agissant des orientations
proposées en matière de « valorisation patrimoniale et
touristique du territoire et de pédagogie à l’environne-
ment », a en effet débouché sur des perspectives inno-
vantes telles le Territoire Écotouristique Exemplaire et le
projet de réserve régionale.
LA pRise en compTe de LA fRAgiLiTé des RivièRes : pouR sAuveR LA « cARTe posTALe » eT RépondRe Aux exigences de LA cLienTèLeLa Mitra a participé aux travaux d’élaboration du SDAGE
(Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de
l’Eau), ce qui a permis la prise en compte des besoins
en eau pour répondre à l’important enjeu du dévelop-
pement des pratiques de tourisme et de loisirs liées à
l’eau. Ces travaux ont bien entendu pris en compte les
démarches exemplaires de protection et de gestion de
la ressource conduites depuis plusieurs années, notam-
ment sur les rivières de Rhône-Alpes.
À titre d’exemples :
• L’Ardèche avec ses 120 km de long, est le plus grand
affluent du Bas-Rhône, elle est connue pour ses célèbres
gorges. Le bassin versant de la rivière est principalement
occupé par des forêts et des espaces naturels ou semi-
naturels et il se caractérise par une grande richesse de
paysages et un patrimoine écologique exceptionnel qui
constitue le meilleur atout pour le tourisme (pour 72 %
des clients séjournant en hébergement marchand, le
patrimoine naturel est le principal facteur déterminant
du choix de la destination Ardèche - CDT, 2007).
C’est dire l’importance fondamentale du maintien
de la qualité de tout ce qui peut être assimilé à notre
« matière première touristique ». Ces enjeux ont été
identifiés depuis une vingtaine d’années, puisque
l’Ardèche a été la première rivière de France à avoir
pu bénéficier d’un contrat de rivière en 1984. Elle fait
désormais l’objet d’un SAGE (Schéma d’Aménagement
et de Gestion des Eaux) à l’échelle de l’ensemble de
son bassin versant.
• La Drôme, quant à elle, reste l’une des dernières rivières
indemnes de barrages ou autres aménagements
modernes… Elle a fait l’objet de deux contrats de rivière
(1990 et 1999) et du premier Schéma d’Aménagement
et de Gestion des Eaux (SAGE) signé en France (1997),
avec pour objectif de préserver et valoriser le potentiel
de développement économique du bassin, tout en
respectant l’ensemble des usages de l’eau et la diversité
des milieux. Le développement touristique de la vallée
de la Drôme, axée sur un « tourisme doux » prend en
compte le milieu et le paysage et vise l’équilibre entre
les espaces, les saisons et les activités : baignade,
canoë-kayak, pêche et tourisme nature (camping).
L’InGénIERIE tOURIStIQUE > pôLe stratégie
31
La Mitra, après avoir produit le référentiel qui fait date
avec « Les carnets du tourisme en ville », accompa-
gne les villes et agglomérations dans leurs réflexions
portant sur leurs positionnements. Cela a déjà été le
cas : pour Chambéry, qui va se doter d’un Schéma de
Développement Touristique ; pour la Région Urbaine de
Lyon (R.U.L.), avec l’action des « Utopies réalisées » et
un travail sur la métropolisation du tourisme urbain qui
se poursuit en 2009 ; pour le Sillon alpin, où les quatre
agglomérations sont engagées dans une réflexion inté-
grant leur environnement immédiat ; enfin, pour la CCI
de Lyon, qui s’intéresse aux conditions d’un dévelop-
pement durable de l’activité touristique spécifique au
milieu urbain.
« Le tourisme en ville a la cote et c’est même le secteur
du tourisme qui enregistre les plus forts taux de croissan-
ce depuis quelques années. Une chance pour Rhône-
Alpes, notre région comportant en plus de Lyon, deux
agglomérations de 400 000 habitants avec Grenoble
et Saint-Étienne et plusieurs autres de 100 000 habitants
avec Annecy, Chambéry et Valence. En outre, Rhône-
Alpes se classe au deuxième rang des régions fran-
çaises pour le tourisme urbain derrière l’Île-de-France,
7,7 % de nos compatriotes adeptes de ce mode de
séjour optant pour la découverte des villes rhônalpi-
nes ! », indique Bruno Jan.
Autant d’éléments qui expliquent l’attention portée à
cette forme de tourisme par les professionnels. Au pre-
mier rang desquels on trouve la Mitra, engagée dans
un travail favorisant le développement d’une offre
touristique de qualité pour les villes et l’émergence de
nouvelles offres. Ceci dans une démarche de dévelop-
pement durable.
une Tâche pAssionnAnTe qui compRend cinq chAnTieRs pRincipAux.Le premier a pour cadre Chambéry, la capitale
du Duché de Savoie qui prépare un schéma de
développement touristique en vue de réfléchir à son
positionnement au cours des 10 prochaines années. La
Mitra a été au côté des élus et des acteurs rassemblés
pour définir et formuler les attentes et les enjeux,
rédiger un cahier des charges précis, procéder à une
consultation qui a abouti au choix du cabinet Les Maîtres
du Rêve qui désormais travaille à cette démarche suivie
par la Mitra.
TRAvAiL de fond Avec LA Région uRbAine de LyonDeux autres opérations de longue haleine sont conduites
dans la Région Urbaine de Lyon (RUL) avec l’action
pilote des « Utopies réalisées » visant à l’émergence
d’un nouveau produit de tourisme culturel grâce à la
mise en réseau de cinq sites patrimoniaux du XXe siècle
situés à Villeurbanne, Lyon, Givors, Firminy et Éveux, et
la réflexion portant sur la métropolisation du tourisme
urbain.
« Consciente que cette forme de tourisme se joue
désormais dans une dimension métropolitaine, avec
notamment des complémentarités et solidarités qui
doivent s’établir entre la ville-centre et les espaces
alentour, la Mitra a accompagné la RUL dans la
définition des axes structurant sur lesquels peut se
construire un tourisme métropolitain. Initiée en 2007,
cette réflexion s’est poursuivie en 2008 et devrait se
conclure par un séminaire de travail permettant
d’initier les premières actions avec l’ensemble des
acteurs du périmètre concerné », rappelle Bruno Jan.
Ce chantier constituera également le premier chapitre
d’actualisation des « Carnets du tourisme en ville ».
Dans le même ordre d’idée, une action est entreprise
au niveau du Sillon Alpin qui relie Valence à Annecy via
Grenoble et Chambéry. Chacune de ces villes œuvre
à la définition d’un tourisme métropolitain auquel serait
associé l’environnement immédiat : c’est-à-dire le
massif des Aravis et le tour du lac pour Annecy, le lac du
Bourget, les Bauges, la Chartreuse et Aix-les-Bains pour
Chambéry, et l’ouverture sur les Alpes pour Grenoble où
la « Métro », structure qui chapeaute l’agglomération,
réfléchit avec les autres métropoles, à la construction
d’un agenda métropolitain à l’échelle du Sillon Alpin.
Le tout en partenariat avec la Mitra qui assure un
accompagnement stratégique et méthodologique.
Dernier exemple de chantier en rapport avec le
tourisme urbain : celui entrepris en lien avec la CCI
de Lyon (Chambre de Commerce et d’Industrie). En
partenariat avec les étudiants de l’IAE de Lyon 3, la
Mitra a initié un chantier de réflexion ayant pour but
de définir les conditions d’un développement durable
de l’activité touristique spécifique au milieu urbain. Et
le bilan de ce travail, qui porte sur les hôteliers et les
restaurateurs, servira lui aussi à enrichir les « Carnets du
tourisme en ville ».
Le tourisme urbain a le vent en poupe
Ces dernières années, le tourisme urbain est le secteur qui a enregistré les plus forts taux de croissance. Une chance pour Rhône-Alpes qui compte plusieurs agglomérations importantes et de nombreuses villes moyennes.
p ô L e s t r a t é g i eL’InGénIERIE tOURIStIQUE
Le tourisme en ville a la cote et c’est même le secteur du tourisme qui enregistre les plus forts taux de croissance depuis quelques années. Une chance pour Rhône-Alpes, notre région comportant en plus de Lyon, deux agglomérations de 400 000 habitants avec Grenoble et Saint-Étienne et plusieurs autres de 100 000 habitants avec Annecy, Chambéry et Valence. En outre, Rhône-Alpes se classe au deuxième rang des régions françaises pour le tourisme urbain derrière l’Île-de-France, 7,7 % de nos compatriotes adeptes de ce mode de séjour optant pour la découverte des villes rhônalpines !
32
L’InGénIERIE tOURIStIQUE > pôLe stratégie
Pour ce faire, l’Association Nationale des Maires de Sta-
tions de Montagne s’est dotée d’une charte spécifique.
La Mission d’Ingénierie a contribué à son élaboration et
travaille aussi sur d’autres dossiers : l’accès aux stations
avec la volonté de favoriser des modes de déplace-
ment doux, l’ébauche d’un partenariat avec le monde
agricole dans le cadre du SUACI Alpes du Nord et la
rénovation du parc immobilier des années 1970 - 1980,
une opération exemplaire étant prévue à Flaine. Par
ailleurs, la Mitra se penche aussi sur la baisse chronique
de la fréquentation de la montagne été et sortira en
avril 2009 un guide méthodologique intitulé Montagne
été, à la conquête de nouvelles clientèles.
Dans les nombreuses missions qui sont celles de la
Mitra, la montagne occupe une place importante à
la hauteur du poids qu’elle représente dans le tourisme
rhônalpin qu’illustrent les deux chiffres suivants : en
2007, 36 % des Français qui passent leurs vacances
à la montagne, toutes saisons confondues, ont choisi
Rhône-Alpes et, l’hiver, ils ont été 55,9 % à skier dans les
Alpes du Nord ou le Jura sud !
une chARTe du déveLoppemenT duRAbLe pouR Les sTATionsIl va sans dire que toutes les initiatives prises pour fa-
voriser le tourisme en montagne sont les bienvenues.
Et la Mitra est au cœur de ces réflexions, son expertise
étant reconnue par l’ensemble des professionnels. Pour
preuve le soutien logistique que la Mission d’Ingénierie a
apporté à l’Association Nationale des Maires de Stations
de Montagne dans l’élaboration de sa charte du déve-
loppement durable. Cette association regroupe les 105
stations les plus importantes et plus de la moitié d’entre
elles – 54 très précisément – ont d’ores et déjà adhéré
à cette charte. « Les stations ne sont pas encore dans
le développement durable mais elles ont la volonté
de jouer cette carte, affirme Hugues Béesau. Nous les
avons aidées à mettre en place les outils et les métho-
des qui constituent cette charte, l’objectif étant qu’elles
puissent s’améliorer d’année en année. »
La charte en question comporte huit engagements par-
mi lesquels le respect de l’environnement et une ges-
tion équilibrée des ressources. Une dizaine de stations
ont par ailleurs d’ores et déjà lancé leur bilan carbone,
le dossier le plus avancé étant celui de la vallée des
Belleville en Tarentaise. Et elles sont une trentaine à avoir
nommé un référent chargé d’animer un comité local
de suivi composé d’élus, socio-professionnels et repré-
sentants du monde associatif.
L’Accès Aux sTATions en quesTionAutre dossier lui aussi d’ordre environnemental : celui de
l’accès aux stations. Aujourd’hui, tous les professionnels
en conviennent : le temps du « tout voitures » est révolu et
il faut réfléchir au développement des transports doux en
privilégiant le collectif chaque fois que c’est possible. Un
dossier sur lequel la Mission d’Ingénierie est une nouvelle
fois en pointe puisqu’elle avait engagé il y a 3 ans, avec
ODIT France, une réflexion portant justement sur l’accès
aux stations et sur les liaisons interstations par les fonds
de vallée. « Car si la France est le leader mondial
incontesté pour les liaisons entre stations skis aux pieds,
elle fait nettement moins bien que ses voisins suisse et
autrichien pour les liaisons par le bas », rappelle Hugues
Béesau. Et, l’an dernier, trois séminaires d’information
sur ce thème, qui ont réuni 450 participants, se sont
tenus sous la présidence d’une inspectrice générale du
ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement
durable et de l’Aménagement du territoire. « Les
transports sont devenus un des facteurs limitatifs du
développement touristique, explique Hugues Béesau. Il
n’est plus possible d’augmenter les flux de trafic sur les
périodes d’hyper pics. En revanche, la fréquentation de
la montagne peut encore augmenter, en particulier en
lissant les fréquentations sur les saisons touristiques et en
développant les transports collectifs à promouvoir pour,
peu à peu, limiter les déplacements individuels. Et cet
axe de travail rejoint la mise en route des “Contrats de
stations durables” lancés par la Région. Un dossier sur
lequel nous avons commencé à intervenir en aidant
les territoires candidats à structurer leur réflexion et à
construire un véritable projet de territoire. »
L’objectif des territoires en question est de se reposition-
ner, de diversifier leurs offres, notamment en innovant,
afin d’aboutir à un meilleur équilibre des saisons été et
hiver. L’une des réflexions les plus abouties en la ma-
tière se situe dans la Drôme où le Service montagne
du Conseil général travaille à la construction d’une stra-
tégie de développement de l’espace montagne du
département.
Montagne et développement durable
Les stations alpines sont désormais conscientes que leur environnement est leur bien le plus précieux. D’où leur volonté de jouer la carte du développement durable à fond.
La montagne, un atout majeur pour le tourisme
rhônalpin36 % des Français
qui passent leurs vacances à
la montagne, toutes saisons confondues,
ont choisi Rhône-Alpes.
Les stations ne sont pas
encore dans le développement
durable mais elles ont la volonté de jouer cette carte.
Nous les avons aidées à mettre
en place les outils et les méthodes
qui constituent cette charte,
l’objectif étant qu’elles puissent
s’améliorer d’année en
année.
33
En 2008, le travail sur la baisse de la fréquentation de
l’espace montagne l’été a été poursuivi. Une baisse de
la fréquentation régulière depuis quelques années qui
préoccupe les professionnels. Pour tenter d’apporter une
réponse, elle a ainsi travaillé à la rédaction d’un carnet
méthodologique intitulé Montagne été, à la conquête
de nouvelles clientèles, qui exploite les importants résul-
tats acquis lors des démarches engagées depuis 2006
sur le sujet. Sa sortie est prévue en juin 2009.
TouRisme eT AgRicuLTuRe mAin dAns LA mAinToujours sur le registre de la montagne l’été et de la
valorisation de tous les atouts de la montagne, la Mitra
s’est engagée dans un partenariat avec le SUACI des
Alpes du Nord – il s’agit du service Montagne des
Chambres d’Agriculture de l’Isère, de la Savoie et de la
Haute-Savoie – afin de préparer un projet stratégique de
coopération tourisme-agriculture valorisant les ressources
des territoires alpins. Ce projet s’intègre dans le Schéma
interrégional d’aménagement et de développement
du massif alpin et s’inscrit dans une coopération Rhône-
Alpes/PACA. « Sa phase préparatoire a d’ores et déjà
permis de définir les grands volets de cette mission
prévue pour une durée de 3 ans. Il s’agit, dans l’ordre,
de capitaliser sur des expériences locales innovantes
entre agriculture, artisanat et tourisme ; d’appuyer
la mise en œuvre de projets locaux ; de favoriser la
professionnalisation des entreprises et des acteurs et
la gouvernance partagée ; de lancer des actions de
sensibilisation et de communication », indique Christine
Tissot, responsable Ingénierie montagne.
Autre participation, cette fois à un groupe de travail et
d’étude piloté par la DRJS (Direction Régionale de la
Jeunesse et des Sports), chargé de mesurer les impacts
socio-économiques des sports de nature en Rhône-Alpes.
14 micro-territoires ont été étudiés avec, par exemple,
le vol libre dans le bassin annecien, la raquette à neige
dans les Parcs Naturels Régionaux des Bauges et de
Chartreuse, les activités de baignade, pêche, aviron et VTT
à Paladru ou bien encore la via corda à Saint-Martin-en-
Vercors. « L’objectif de cette approche est de permettre
de se doter d’indicateurs de retombées économiques
et sociales liées à la pratique des activités des sports de
nature », rappelle Christine Tissot.
RénovATion du pARc immobiLieR dAns Les sTATionsPour terminer, la Mitra a été sollicitée pour accompagner
une démarche de réflexion/action sur la réhabilitation
du parc immobilier des années 1970 - 1980 dans les
stations de montagne.
Confrontées à la problématique d’un parc immobilier
vieillissant, hors normes contemporaines, hors attentes
des clientèles, non compatibles avec les exigences
du développement durable, les stations réfléchissent
depuis une dizaine d’années aux moyens à mettre en
œuvre pour faciliter ces opérations de réhabilitation.
Plusieurs initiatives ont été menées avec des succès
mitigés, notamment en Savoie. Actuellement, c’est le
projet porté par un agent immobilier de Flaine qui retient
l’attention. Pour le mener à bien, celui-ci s’est rapproché
de la Mitra et s’efforce de faire adopter un dispositif ORIL
(Opération de Réhabilitation de l’Immobilier de Loisirs)
par la commune concernée. Pour convaincre les
propriétaires, il met en avant le nouveau dispositif fiscal
adopté par le Parlement en décembre 2008. Celui-ci
précise qu’un couple marié peut bénéficier d’un crédit
d’impôt de 100 000 € au maximum (50 000 € pour un
célibataire) lorsqu’il entreprend une réhabilitation. Ceci
à condition qu’il s’engage à mettre le bien en location
au minimum 12 semaines par an pendant 9 ans. Dans
un premier temps, 400 appartements situés à Flaine,
Forêt pourraient être relookés et remis dans le circuit
locatif. Une manière de transformer les « lits froids »,
difficilement commercialisables, en « lits chauds »
qui le sont plus facilement… Un dossier à suivre avec
attention car son éventuel succès peut déclencher
une dynamique attendue par les professionnels de la
montagne.
p ô L e s t r a t é g i eL’InGénIERIE tOURIStIQUE
34
LES MARCHéS DéVELOPPéS En 2008
5 mARchés en euRope LATine
10 mARchés Longs-couRRieRs
7 mARchés en euRope du noRd eT cenTRALe
Grande-Bretagne - Londres
Belgique - Bruxelles
Portugal - Lisbonne
Espagne - Madrid
france - Paris
Italie - Rome
Suisse - Berne
Pays-Bas - Amsterdam
Danemark - Copenhague
Allemagne - Berlin
République tchéque - PraguePologne - Varsovie
taiwan
SingapourSingapour
Corée Séoul
JaponTokyo
IndeNew Delhi
RussieMoscou
ChinePékin
Emirats Arabes UnisDubai
CanadaOttawa
états-UnisWashington
35
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE SUR VInGt-DEUx MARCHéS
En 2008, la Direction de la promotion a poursuivi les actions engagées en visant principalement 22 marchés prioritaires dont 10 long-courriers et 12 européens. Les différents programmes sont assu-rés par six chargés de marchés, trois représentations permanentes et deux prestataires externes. Une politique payante, Rhône-Alpes étant par exemple devenue une destination incontournable pour la clientèle russe amoureuse des sports d’hiver ou du tourisme en ville et un nouveau plateau de tour-nage pour Bollywood. Retour sur l’exercice 2008.
Workshops, participation à des salons, éductours pour les tours-opérateurs et agents de voyages, accueil de journalistes : tel est le lot quotidien des chargés de marchés de la Direction de la promotion animée par Michèle Bardet. La stratégie a consisté en une consolidation des acquis de l’exercice 2007 et en un développement de son activité en transversalité interne et externe.L’objectif était triple : établir les différentes actions en prenant appui sur les réseaux régional, national et international mis en place les années précédentes ; organiser un maximum d’actions propres à fédérer les professionnels rhônalpins ayant une offre adaptée au marché concerné ; prévoir, dès la mise en place des actions, les critères spécifiques permettant de les évaluer.Pour appuyer ses actions à l’international, Rhône-Alpes Tourisme dispose de trois représentations permanentes respectivement à Moscou, Milan et Shanghai. Les deux premières travaillent au sein des bureaux de Maison de la France alors que la troisième est hébergée dans ceux d’ERAI. En outre, Rhône-Alpes Tourisme fait appel à deux prestataires extérieurs pour renforcer ses actions sur les mar-chés allemand et indien.
Pour la promotion, l’année 2008 a également été marquée par trois événements exceptionnels or-ganisés à Lyon : les Rendez-Vous France, le Congrès ASTA des agents de voyages nord-américains et l’éductour croisière sur le Rhône pour les professionnels allemands. Au total, ces trois opérations ont permis de recevoir près de 2 000 professionnels étrangers en Rhône-Alpes ! Derniers temps forts : la réouverture de la ligne New York - Lyon par Delta en partenariat avec Air France, le 20e anniversaire du jumelage entre Shanghai et la Région Rhône-Alpes, et une efficace opération de démarchage organisée à Québec et Montréal dans le cadre des Entretiens Jacques Cartier.
36
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE
Quel beau coup de pub pour la région Rhône-Alpes !
En accordant à Lyon l’organisation de l’édition 2008
des Rendez-vous France, la plus importante opération
de promotion du tourisme français, Maison de la France
a fait un joli cadeau à la seconde région économique
française. Lyon prenait ainsi le relais de Strasbourg, où
les RDV France s’étaient tenus en 2007, et avait mis les
petits plats dans les grands pour séduire les 800 TO ori-
ginaires d’une cinquantaine de pays et une centaine
d’acheteurs français venus en quête de nouveaux pro-
duits afin de compléter leurs brochures et de séduire
leur clientèle.
« Le premier point positif a été la forte mobilisation des professionnels rhônalpins qui ont été 77 à nous rejoindre sur l’espace rhône-alpes pour un total, toutes régions confondues, de 650 exposants,
constate michèle Bardet, directrice de la promotion à rhône-alpes tourisme. avant Lyon, ils étaient entre 30 à 40 à nous suivre. Là, ils ont pu mesurer de visu le poids de ce workshop. et j’en veux pour preuve que la plupart de ceux présents à Lyon en 2008 nous ont suivis pour la version 2009 à paris. » 18 000 rendez-vous ont été préprogrammés au final sur
l’édition 2008. Des statistiques qui expliquent l’intérêt qu’il
y a pour un professionnel à participer à cette manifesta-
tion mise sur pied par Maison de la France car c’est là
que tout se joue ou presque pour la commercialisation
de la destination France sur les marchés étrangers.
Une vitrine internationale pour Rhône-Alpes
Organisés par Maison de la france, les Rendez-Vous france se sont tenus pour la première fois à Lyon les 1er et 2 avril 2008. Ils ont attiré près de 800 tO en provenance d’une cinquantaine de pays et 77 exposants rhônalpins. Ce workshop a également été complété par 10 éductours auxquels ont participé 170 tO. Une chance pour Rhône-Alpes qui a pu présenter ses multiples visages. Retour sur un événement qui fera date dans l’histoire du tourisme rhônalpin et qui a mobilisé l’ensemble des chargés de marchés de la direction de la promotion.
rendez-vous France 2008
37
mobiLisATion des pARTenAiRes RhônALpinsCes RDV France se sont déroulés les 1er et 2 avril avec
pour cadre la Halle Tony Garnier, superbement agencée
pour l’occasion. 8 000 m2 étaient dévolus à l’exposition,
dont 600 m2 réservés à Rhône-Alpes. Autour de Rhône-
Alpes Tourisme, cheville ouvrière de l’organisation avec
Maison de la France et l’office de tourisme de Lyon, on
trouvait les huit CDT rhônalpins (Comités Départemen-
taux du Tourisme), de nombreuses stations de sports d’hi-
ver venues rencontrer de nouveaux TO pas forcément
présents au workshop Grand Ski (voir partie Information),
des hébergeurs, des transporteurs et des offices de tou-
risme. La plupart des hôteliers lyonnais avaient joué le
jeu et 2 000 chambres avaient été réservées pour l’oc-
casion. Le programme de ces deux journées lyonnaises
était particulièrement dense puisqu’il comprenait, outre
la partie travail, une réception à l’hôtel de ville avec un
millier d’invités et une mise en lumière spécifique, une
autre dans la rue Mercière privatisée avec implication
de l’ensemble des restaurants, bars et clubs du quartier
et, pour finir, une soirée « happy shopping » au magasin
Le Printemps lui aussi privatisé de 19 heures à 20 heures
avec réduction de 15 % accordée aux exposants et
visiteurs des RDV France.
170 To en éducTouR !Comme le veut la tradition, ces RDV France sont précé-
dés ou suivis d’éductours, l’objectif étant de permettre
aux TO de découvrir de nouvelles destinations ou activi-
tés. Au total, 32 ont été programmés sur la France dont
10 sur plusieurs thématiques différentes se déroulaient
en Rhône-Alpes ! Au total, ces 10 éductours ont été sui-
vis par 170 TO très motivés. Le premier de ces éductours
consacré au golf visait la presse européenne. Il a eu
pour cadre le golf du Gouverneur dans l’Ain et celui de
Villette-d’Anton dans l’Isère. Le second, réservé à des
professionnels européens, nord-américains et asiati-
ques, ciblait le vin et la gastronomie dans l’Ardèche et
la Drôme. Le troisième présentait Lyon et le Beaujolais à
des TO de marchés lointains. Le quatrième, Chamonix
et Megève, également à des professionnels de mar-
chés lointains. Le cinquième, Annecy et Évian (même
cible). Le sixième, Lyon et Méribel à des professionnels
brésiliens, indiens et émiratis. Le septième, Lyon et Val
d’Isère à des TO brésiliens, israéliens et singapouriens.
Le huitième, le tourisme urbain, l’art et la culture à Lyon,
Saint-Étienne et Firminy à des TO européens. Le neuviè-
me, la gastronomie et l’art de vivre à Lyon, dans l’Ain et
le Beaujolais à des TO européens. Enfin, le dernier de ces
éductours visait la clientèle jeunes avec, au programme,
Lyon, le massif du Vercors, Grenoble et Les 2 Alpes.
Compte tenu du nombre de participants, on imagine
que la logistique à mettre en place a été particulièrement
lourde. Et, pour veiller au bon déroulement de chacun
d’entre eux, Rhône-Alpes Tourisme avait mobilisé 13 de
ces collaborateurs parmi lesquels figuraient tous les
chargés de promotion. Et leur réussite n’aurait pas été
au rendez-vous sans une autre mobilisation : celle des
CDT, des offices de tourisme, des hébergeurs et des
transporteurs.
800 TO en provenance d’une cinquantaine de pays
77 exposants rhônalpins
170 tours opérateurs
10 éductours rhônalpins
r e n d e z - v o u s F r a n c e 2 0 0 8LA PROMOtIOn tOURIStIQUE
38
sATisfAcTion des exposAnTsAu final, le bilan, a été plus que positif et Rhône-Alpes a
pu s’offrir grâce aux RDV France un formidable coup de
pub auprès des professionnels d’une cinquantaine de
pays. Et la plupart des exposants rhônalpins qui avaient
répondu à l’invitation de Maison de la France et de Rhô-
ne-Alpes Tourisme seraient partants pour recevoir une
nouvelle édition des RDV France en Rhône-Alpes.
Leurs commentaires, recueillis à l’issue de ces deux
journées, étaient d’ailleurs extrêmement élogieux et en-
thousiastes.
Gérard Charpin (office du tourisme de Chambéry)
« En arrivant à Lyon j’avais seulement six rendez-vous.
Mais, au final, j’en ai eu beaucoup plus grâce aux
contacts spontanés avec des Russes, Britanniques, Es-
pagnols, Taïwanais, Brésiliens et Indiens. »
florian trèves (Château de Challes) :
« Pour notre première participation aux RDV France,
nous avons eu des contacts de bonne qualité. Et qua-
tre ou cinq TO allemands, français et indiens se sont
déclarés prêts à travailler avec nous dès 2009 pour du
tourisme individuel ou de groupe ! »
Véronique Beulz (Courchevel tourisme)
« Le bilan est plus que positif puisque j’ai obtenu 36
rendez-vous avec des TO argentins, brésiliens, émi-
ratis, russes et d’autres pays d’Europe centrale ou de
l’Est. Certains ne connaissaient pas Courchevel et nous
avons donc prévu à leur intention un éductour après le
workshop Grand Ski 2009. »
Bénédicte fournier (Brides-les-Bains)
« C’était notre première participation aux RDV France
et j’avoue que j’avais un peu peur que ça fasse doublon
avec Grand Ski. Mais les contacts sont différents. J’ai
eu 23 rendez-vous préprogrammés, dont quelques-uns
annulés, et cinq autres contacts spontanés avec des
TO américains. Tous sont intéressés par notre position-
nement au cœur des Trois Vallées. »
françois Contensou (Hôtel Lyon Métropole)
« C’était notre quatrième participation aux RDV France.
Le format est excellent car on s’adresse directement à
des acheteurs. Pour nous, les contacts ont été meilleurs
qu’en 2007 et je constate que les TO étrangers sont
très intéressés par la destination Lyon. Des TO chinois
et japonais, qui faisaient jusqu’à présent passer une
seule nuit à Lyon à leurs clients en transit entre Paris et
la Côte d’Azur, les feront désormais séjourner deux nuits.
Et j’ai eu en plus une trentaine de contacts avec des
Américains, Britanniques, Malaisiens, Russes, Suisses et
Taïwanais ».
Marie-Christine fustier (Drôme tourisme)
« Nous participons tous les ans aux RDV France et, cette
année, il y a eu une prédominance des visiteurs asiati-
ques. Pour eux, la France ne se limite plus seulement à
Paris et aux châteaux de la Loire. Ils veulent du terroir,
de l’exotique avec le vin, la lavande et la truffe. Nous
avons eu 80 contacts et alors qu’on nous questionnait
auparavant pour de l’hébergement sec, on nous a sur-
tout demandé des séjours thématiques. Les Asiatiques
sont fous de la truffe alors que les Indiens et les Italiens
s’intéressent à l’Université du vin de Suze-la-Rousse ! »
Maryse Crumière (Ardèche tourisme)
« Nous sommes des fidèles des RDV France et nous
avons eu 30 à 40 % de contacts de plus qu’en 2007.
50 % étaient européens avec une majorité d’Allemands,
Belges et Néerlandais. L’autre moitié était asiatique
avec des Chinois, Malaisiens, Singapouriens et Taïwanais.
Ces gens-là ne se contentent plus seulement des grands
classiques du tourisme français. Ils veulent découvrir la
“vraie” France ! »
Corinne Raïh (Savoie Mont-Blanc tourisme)
« Une très bonne édition tant sur le plan de la qualité
que du nombre des contacts. Nous avons pleinement
joué notre rôle de dispatcheurs vers les partenaires
présents à nos côtés avec une forte demande des
Allemands pour l’été et trois contrats signés avec des
TO, néerlandais, britannique et indien. »
Véronique Droux (Hôtel Les trésoms à Annecy)
« Je suis allée pour la première fois aux RDV France
en 2004 et leur édition lyonnaise m’a permis de faire
le point avec des partenaires rencontrés lors d’édi-
tions précédentes. J’ai également pu concrétiser des
contrats avec de nouveaux TO canadiens, espagnols et
néerlandais. Avant Lyon, je me demandais s’il ne serait
pas opportun de ne participer aux RDV France qu’une
fois tous les 2 ans. Mais, à l’issue de cette édition, j’ai été
convaincue de l’intérêt qu’il y avait à être à nouveau
présente en 2009. »
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE > rendez-vous France 2008
39
r e n d e z - v o u s F r a n c e 2 0 0 8LA PROMOtIOn tOURIStIQUE
Zoé flachat (Lyon Le Grand tour)
« Depuis 2005, nous sommes spécialisés dans la dé-
couverte de Lyon en bus à impériale, en partenariat
avec N & M. Pour nous, ces RDV France ont été extra-
ordinaires puisque j’ai eu 60 contacts. Et nous sommes
déjà en train de négocier des contrats avec des TO
asiatiques. Et, compte tenu de la demande, nous ra-
jouterons des commentaires en chinois, portugais et
russe dès 2009 ! »
fabienne Guilhem (groupe Axotel Lyon)
« Bravo pour le choix de Lyon, de la Halle Tony Garnier
et de la soirée rue Mercière. Commercialement par-
lant, ce fut une très bonne édition et, pour nous, il s’agit
essentiellement de contacts européens qui nous ont
permis de finaliser des contrats. En outre, nous avons
pu travailler de nouveaux contacts, notamment avec
des professionnels russes et tchèques. »
Marie-Chantal Mousset, directrice promotion de l’of-
fice de tourisme de Lyon, parle « d’une manifestation
incontournable » et avoue « faire à chaque fois carton
plein » pour les rendez-vous. Il faut dire que Lyon a de
plus en plus la cote et le fait que l’édition 2008 ait eu
lieu chez nous a permis à de nombreux TO de découvrir
la ville et sa région.
éric Bonnel, directeur commercial et marketing de Val
thorens tours, est fidèle aux Rendez-vous France depuis
2000. « Pour nous, Grand Ski est le workshop le plus im-
portant. Mais les Rendez-vous France nous permettent
de présenter les tarifs de la prochaine saison aux TO
spécialisés car nous ne les avons pas encore au mo-
ment de Grand Ski. 0n peut ainsi confirmer des contrats
et, surtout, rencontrer des tours opérateurs généralistes
qui ne viennent pas à Grand Ski. C’est donc vraiment
complémentaire et nous évitons grâce à cette mani-
festation des déplacements lointains très coûteux. »
40
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE
« Chapeau » serait-on tenté de dire en préambule à
Michèle Bardet et à toute son équipe pour le travail
réalisé sur le terrain afin de promouvoir la destination
Rhône-Alpes sur les marchés étrangers qu’ils soient
européens ou lointains. Au nombre de 22, ceux-ci
figurent parmi les principaux émetteurs de touristes
dans le monde. Les workshops, salons professionnels,
opérations menées par Maison de la France ou propres
à Rhône-Alpes Tourisme se succèdent tout au long de
l’année. Certaines concernent à la fois les professionnels
du tourisme et les journalistes. D’autres, au contraire, sont
consacrées uniquement à ces derniers, qu’il s’agisse de
conférences de presse organisées dans leur pays, de
voyages de presse ou d’invitations de journalistes à titre
individuel lorsqu’ils préparent un reportage sur la région.
925 jouRnALisTes Reçus eT RenconTRés !Au final, 2008 a été une année plus que faste puisque
425 journalistes ont été accueillis en Rhône-Alpes repré-
sentant 373 supports, dont quatre accueils de chaînes
de télévision, et 509 ont été rencontrés à l’occasion de
workshops, conférences de presse et différents autres
types de manifestations soit 422 supports. Un chiffre qui
ne dit a priori pas grand chose. Précisons tout de même
qu’on était à 600 journalistes accueillis et rencontrés en
2007. Et les retombées de ces rencontres se sont tra-
duites par la publication de 428 reportages suite à des
actions presse et de 1 085 autres articles rédigés spon-
tanément preuve, s’il en est, que Rhône-Alpes est de
plus en plus connue à l’étranger et que les thématiques
mises en avant par Rhône-Alpes Tourisme pour vendre
la destination Rhône-Alpes – bien-être, eau, gastrono-
mie, sports d’hiver, terroir, œnotourisme, tourisme urbain,
montagne, etc. –, sont bien dans l’air du temps…
Un autre chiffre mérite d’être cité pour convaincre les
sceptiques, ceux qui ne mesurent pas toujours bien le
poids des médias. Les 1 500 articles répertoriés corres-
pondent tout simplement à une contre-valeur publici-
taire qui approche les 68 millions d’euros ! Soit la som-
me qu’il aurait fallu investir en publicité pour obtenir un
espace équivalent dans les journaux et magazines qui
se sont intéressés au tourisme rhônalpin.
Rhône-Alpes a la cote dans les médias
En 2008, les différentes actions de promotion menées par la Direction de la promotion de Rhône-Alpes tourisme ont permis d’accueillir ou de rencontrer 925 journalistes à l’occasion de voyages de presse. C’est 50 % de plus qu’en 2007 et, au total, plus de 1 500 articles sur Rhône-Alpes ont été publiés dans les différents supports qu’ils représentaient. En contre-valeur publicitaire, cela représenterait plus de 67 millions d’euros d’investissement. Ce chiffre se passe de commentaires et confirme que Rhône-Alpes a de plus en plus la cote à l’étranger, les thématiques développées par Rhône-Alpes tourisme étant dans l’air du temps. Description des principales actions menées en direction des médias au niveau promotionnel.
925 journalistes à l’occasion
de voyages de presse
Plus de 1 500 articles sur
Rhône-Alpes
67 millions d’euros d’investissement en contre-valeur
publicitaire
actions presse
41
espAgne, ALLemAgne, AuTRiche eT gRAnde-bReTAgne
Voyons maintenant ce qu’ont été les actions les plus
significatives réalisées en 2008.
L’année avait démarré sur les chapeaux de roue
avec quatre tournées médiatiques organisées par la
FNCRT (Fédération Nationale des Comités Régionaux
du Tourisme) et Maison de la France. La première
s’est déroulée le 16 janvier à Madrid. Il s’agissait de la
première tournée médiatique en Espagne. Rhône-Alpes
était l’une des cinq régions présentes aux côtés de deux
transporteurs. Et 70 journalistes s’étaient déplacés pour
entendre Céline Gomes, chargée de marchés Espagne,
Portugal et Suisse, parler de Jazz à Vienne, de la Biennale
de la danse de Lyon et de la thématique de l’eau.
Un mois plus tard, du 17 au 22 février, Rhône-Alpes
Tourisme mettait le cap sur l’Allemagne et l’Autriche où
Maison de la France proposait une tournée passant
par Francfort, Vienne, Berlin et Hambourg. 12 autres
participants français étaient présents et une cinquantaine
de représentants des médias a participé à chacune
de ces rencontres. Chargé de marchés Allemagne et
Europe centrale, Romain Raimbault a mis l’accent sur la
route de l’olive dans la Drôme, les chemins du baroque
en Savoie, les murs peints à Lyon et la construction
d’igloos à Avoriaz, le but étant de susciter la curiosité des
journalistes et, in fine, de leur donner envie d’écrire.
Dans la foulée, du 25 au 28 février, Isabelle Faure,
responsable de marchés Europe du Nord et centrale,
prenait la direction de la Grande-Bretagne et de
l’Irlande où la consigne donnée par Jean-Pierre
Courteau, directeur de Maison de la France à Londres,
était de mettre en avant des thématiques susceptibles
de rajeunir l’image de la France et d’intéresser de
nouvelles clientèles. La tournée en question passait par
Londres, Glasgow, Dublin et Belfast. 170 journalistes ont
répondu à l’invitation. Et Isabelle Faure a joué la carte
du féminisme, du bio et de l’écotourisme en présentant
Anne-Sophie Pic, première femme au monde à se
voir décerner trois étoiles par le Guide Michelin, les
beaujolais bio de Jean-Jacques Paire à Ternand et la
Roseraie de Berty à Largentière dans l’Ardèche.
Autre continent avec les États-Unis cette fois où la tournée
médiatique de Maison de la France (25 au 27 mars)
revêtait une importance particulière dans la mesure
où elle précédait la tenue du congrès des agents de
voyages américains regroupés au sein de l’association
ASTA qui se tenait à Lyon quelques semaines plus tard.
Quatre participants à cette tournée qui passait par
Miami, Atlanta et Houston avec, en plus de Rhône-
Alpes, la Martinique, Rail Europe et Air France. Et, au
total, plus de 70 journalistes et 360 agents de voyages
rencontrés. Parmi les sujets évoqués par Olivia Poncy,
chargée de marchés Amérique du Nord, la réouverture
de la ligne New York - Lyon par Delta en partenariat
avec Air France, l’art de vivre, le tourisme urbain et le
congrès ASTA. Une recette bien rodée et qui marche. La
preuve ? Carole Kotkin et Simone Diament, rédactrices
du magazine South Florida Gourmet et d’une chronique
gastronomique sur une radio de Miami ont profité de
l’occasion pour obtenir les renseignements nécessaires
à l’organisation d’un reportage sur Lyon, l’Isère, les deux
Savoie et Vienne qu’elles avaient prévu de réaliser en juin.
Quatorze conférences de presse ont été également
organisées tout au long de l’année à Lausanne,
Milan, Copenhague, Saragosse, Londres, Québec,
Amsterdam, Bruxelles, Turin, Canton, Pékin, Shanghai et
Taïpeh.
a c t i o n s p r e s s eLA PROMOtIOn tOURIStIQUE
42
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE > actions presse
« Le 14 octobre et le 4 novembre 2008, le Fils de
l’épicier, un film tourné dans la Drôme provençale, a été
projeté à Amsterdam et à Bruxelles » précise Nathalie
Vallier en charge des marchés belge et néerlandais. Fin
novembre, c’est “Le renard et l’enfant” de Luc Jacquet,
qui fut réalisé dans l’Ain, qui était présenté devant des
journalistes de Turin et de Milan à l’occasion de la sortie
du DVD italien de ce film.
Paola Pacchiana, représentante Rhône-Alpes Tourisme
à Milan, est à l’origine du partenariat avec la société
Medusa Films, productrice du DVD.
D’autres actions relatives aux sports d’hiver méritent
d’être rappelées.
Dans le cadre des futurs Championnats du monde de
ski alpin de Val d’Isère, en février 2009, une centaine de
journalistes de la presse mondiale (voir partie Information)
a été invitée à venir découvrir la station de Tarentaise
du 19 au 21 avril. Un peu plus tôt dans la saison, du 18
au 20 janvier, une centaine de professionnels français et
étrangers était invitée à Courchevel pour la Coupe de
l’info. Et, fin janvier, une vingtaine de journalistes russes
accompagnés par Annie Martinez, chargée de mission
Montagne et Isabelle Jamson-Vigne représentante
Rhône-Alpes Tourisme à Moscou, a parcouru plusieurs
stations alpines dont Chamonix, l’Alpe d’Huez, Megève,
Morzine, Les Arcs …
Prenons l’exemple du marché russe. Ayant très tôt pris
la mesure de l’importance de ce marché et des pers-
pectives de croissance qu’il présentait, Rhône-Alpes
Tourisme a ouvert début 2007 une représentation per-
manente à Moscou. Confiée à Isabelle Jamson-Vigne,
basée dans les locaux de Maison de la France, elle est
la seule représentation permanente d’une région fran-
çaise en Russie. Un choix qui s’est révélé payant puisqu’il
a permis à Rhône-Alpes de s’imposer comme une des-
tination incontournable, non seulement pour les sports
d’hiver, mais aussi pour le tourisme urbain et le bien-
être. Pour favoriser le développement de ce tourisme,
Rhône-Alpes a également la chance de bénéficier
d’une liaison régulière entre Moscou et Lyon. Grâce à
l’ensemble de ces relations privilégiées avec les agents
de voyages, TO et journalistes russes, Rhône-Alpes a vu
ses parts de marché se développer. Avec 151 316 nui-
tées russes en 2007, notre région se classait ainsi au troi-
sième rang des régions françaises les plus visitées après
l’Île-de-France et PACA. Et le poids des touristes russes
dans les flux touristiques mondiaux devrait continuer à
s’accroître, les prévisions montrant qu’ils représenteront
2 % de ces flux en 2020. Avec 30,5 millions de vacan-
ciers partant à l’étranger cette année-là, contre 20 mil-
lions en 2010, les Russes seront alors la dixième clientèle
touristique mondiale !
Le cinéma, le sport et l’événementiel pour présenter Rhône-Alpes aux médias
Autre type d’opération presse mise sur pied en partenariat avec Rhône-Alpes Cinéma. La recette, testée depuis quelques années, consiste en une présentation d’un film tourné dans la région Rhône-Alpes à un parterre de VIP et de journalistes.
43
L’événemenTieL L’événementiel étant une excellente façon de susci-
ter la curiosité des professionnels de l’information, trois
autres opérations presse significatives ont été montées
à l’occasion des Rendez-Vous France, des Nuits sonores
à Lyon et de la Biennale du design à Saint-Étienne.
Autant d’occasions de focaliser l’attention de la presse
internationale sur Lyon, classée pour la première fois
dans le top 20 européen et le top 30 mondial en termes
d’accueil de manifestations par l’Union des Associations
Internationales. 35 journalistes de 23 nationalités ont
participé aux Rendez-vous France organisés par Maison
de la France les 1er et 2 avril, ce qui est un très bon
score et ne manquera pas de répercussions dans la
presse internationale. Ils ont assisté à l’ensemble du pro-
gramme de l’édition 2008 avec une journée organisée
spécifiquement pour eux. Ils ont profité de cette journée
spéciale presse pour découvrir Lyon et le Beaujolais.
Parmi les titres représentés, il y avait notamment Travel
Inside suisse et Travel Trade Gazette avec ses versions
américaine, britannique, chinoise, italienne, russe, tchè-
que et thaïlandaise ! Les retombées attendues ne man-
queront d’avoir un effet boule de neige.
10 journalistes allemands, représentants de la presse
spécialisée musique, féminine, gay et quotidienne, ont
participé au festival, rythmé par une cinquantaine d’ar-
tistes et DJ, qui se sont produits dans tous les lieux em-
blématiques de Lyon et ils ont assisté à la sixième édition
des Nuits sonores, le célèbre festival de musique élec-
tronique de Lyon, organisé du 7 au 11 mai. Cette action
s’inscrit directement dans la stratégie mise en place par
Rhône-Alpes Tourisme sur la cible des jeunes.
En quelques années, la Biennale du design s’est impo-
sée comme un rendez-vous culturel et économique
majeur. La ville de Saint-Étienne s’est positionnée sur
ce créneau et cet événement a été à l’origine de la
transformation de l’ancienne Manufacture d’armes en
Cité du design. Ce lieu est d’ailleurs le cœur de l’édition
2008 de la Biennale qui a fêté ses 10 ans.
Ce rendez-vous de dimension internationale attire bien
sûr des centaines de journalistes spécialisés. Mais, au-
delà, l’office de tourisme de Saint-Étienne et la Bienna-
le, avec le soutien du Département ont invité des repré-
sentants de la presse généraliste et touristique de sept
pays européens : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la
Grande-Bretagne, l’Italie, les Pays-Bas et la Suisse.
une vingTAine d’AccueiL pResse en juin eT juiLLeTPour que ce tour d’horizon des voyages de presse pro-
grammés en 2008 soit complet, terminons par ceux qui
se déroulent à la belle saison. Pour les seuls mois de juin
et juillet 2008, ce sont 20 accueils presse qu’a organisés
la Direction de la promotion ! Quatre d’entre eux étaient
positionnés sur les marchés long-courriers avec, en par-
ticulier, la venue de journalistes américains pour l’inau-
guration de la ligne New York - Lyon en juillet, et celle de
journalistes chinois, dans le cadre de la célébration du
vingtième anniversaire du jumelage entre Rhône-Alpes
et Shanghai.
Pour l’Europe, plusieurs accueils ont concerné la Gran-
de-Bretagne, certains étant des voyages de presse et
d’autres des reportages individuels sur des thématiques
comme l’art, de vivre, le bien-être, la gastronomie et le
tourisme vert. La presse néerlandaise a également été
bien représentée avec quatre journalistes qui ont traité
de la Route des Grandes Alpes, de VTT et de cyclotou-
risme. Idem pour l’Allemagne et la Pologne, avec cinq
accueils pour la première et deux pour la seconde. Les
journalistes allemands ont traité du Beaufortain, de la
randonnée associée au camping, de gastronomie,
d’art de vivre, du festival de la correspondance de Gri-
gnan et de la lavande. Quant aux Polonais, ils avaient
une vision tout à la fois sportive et gastronomique de
Rhône-Alpes, en optant pour des papiers sur le para-
pente, le nautisme et la randonnée glaciaire et pour un
reportage sur de grands chefs sur la première chaîne
télévisée du pays !
a c t i o n s p r e s s eLA PROMOtIOn tOURIStIQUE
quatre tournées médiatiques, 82 accueils presse dont quatre accueils tv et trois accueils multinationalités.
44
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE
« En 2008, nous avons réalisé six démarchages : un
réceptif Asie à Paris, deux opérations en Chine et
à Taiwan, deux à Québec et Montréal et une en
Allemagne, rappelle Michèle Bardet. Nous avons
également participé à 23 workshops et salons et
nous avons organisé 34 éductours dont six dans le
prolongement de Grand Ski, dix dans le cadre des
Rendez-Vous France, quatre en partenariat avec Rail
Europe et un orienté vers la croisière destiné au marché
allemand avec la participation d’une centaine de
professionnels. Nous avons par ailleurs mis sur pied
huit séminaires, dont deux virtuels pour les États-Unis
et le Danemark avec une centaine de participants
pour le premier et une quarantaine pour le second,
ce qui est plutôt bien pour cette nouvelle formule que
nous testions. Enfin, l’année 2008 a été marquée par
la sortie d’une e.newsletter semestrielle uniquement
destinée aux professionnels, sa première mise en ligne
remonte à novembre et Sophie Vaissellet, en assume la
parution. Au final, sans compter Grand Ski, les Rendez-
Vous France et le congrès ASTA des agents de voyages
nord-américains, nous avons rencontré 1 048 TO et
agents de voyages et nous en avons accueilli 638. Et
en ajoutant ceux présents à Grand Ski, aux Rendez-
Vous France et à ASTA, on en a reçu plus de 1 400
dans la région. Ces différentes actions ont donné lieu
à 113 nouvelles programmations dès 2008 dans nos
22 marchés prioritaires, sachant que la plupart d’entre
elles sont attendues pour 2009. »
Un beau bilan qui confirme, comme pour les actions
presse, que Rhône-Alpes bénéficie d’une belle cote
auprès des professionnels du tourisme.
démARchAgesPremier gros démarchage de l’année avec le workshop
Chinagora organisé à Alfortville par l’Association des
agences de voyages chinoises en France. Plus de 200
d’entre eux venus d’Allemagne, d’Autriche, des Pays-Bas,
de Suisse et bien entendu de France étaient présents
et ont pu rencontrer des professionnels français, dont
Rhône-Alpes Tourisme. Propriété de la ville de Canton,
l’espace Chinagora est une véritable enclave chinoise
en France. Des décideurs et acheteurs qui avaient
spécialement effectué le déplacement depuis Pékin,
Shanghai et Canton étaient également présents et
ont pu rencontrer quelques-uns des acteurs majeurs
du tourisme hexagonal. Côté Rhône-Alpes, l’office de
tourisme de Chamonix et l’Impérial Palace d’Annecy
avaient effectué le déplacement aux côtés de Rhône-
Alpes Tourisme.
Les professionnels, cœur de cible de la promotion
Démarchages, workshops, salons, éductours et autres séminaires se succèdent à un rythme effréné. Pour les chargés de marchés, qui sont les ambassadeurs de Rhône-Alpes tourisme, ces rendez-vous sont l’occasion de rencontrer les agents de voyages et les tours-opérateurs. L’objectif est de les motiver le plus régulièrement possible afin de vendre la destination Rhône-Alpes et de leur présenter les nouveautés de l’offre. Un travail de terrain qui contribue à porter haut les couleurs de la région dans un secteur où la concurrence est féroce. Au total, ce sont plus de 1 400 tO et agents de voyages qui ont été accueillis dans la région en 2008 et plus de 1 000 autres ont été rencontrés lors d’opérations promotionnelles à l’étranger. Ce qui a engendré au minimum 113 nouvelles programmations identifiées à ce jour de Rhône-Alpes. Retour sur les principales manifestations dans lesquelles la Direction de la promotion a été impliquée en 2008, la majorité d’entre elles ayant concerné les 22 marchés prioritaires.
Accueil de 1 400 tours
opérateurs et agents de voyage
avec Grand Ski, Rendez-Vous
France, ASTA.
113 nouvelles programmations
dès 2008 dans nos 22 marchés
prioritaires, sachant
que d’autres n’interviendront
qu’en 2009.
accueiL des proFessionneLs
45
En 2004, 1 million de touristes chinois ont visité l’Europe
et la moitié d’entre eux se sont rendus en France, 57 %
des Chinois citant à l’époque – c’était avant les mani-
festations anti-JO de Pékin – la France comme leur des-
tination favorite. Et à l’horizon 2020, l’OMT (Organisation
mondiale du tourisme, prévoit qu’ils seront 100 millions à
voyager en dehors des frontières de leur pays.
De Chine, il est encore question avec le traditionnel
démarchage effectué par Rhône-Alpes Tourisme en
Chine et à Taïwan du 25 février au 4 mars. Quatre éta-
pes étaient au programme avec Pékin, Shanghai, Can-
ton et Taipeh. Pour l’occasion, Rachel Grégoris, chargée
des marchés lointains, et Chengjie Lu, représentante de
Rhône-Alpes Tourisme, étaient accompagnées des of-
fices de tourisme de Lyon, Annecy, Chamonix et Me-
gève. L’objectif était de développer la programmation
Rhône-Alpes auprès d’agences de voyages ciblées afin
qu’elles étendent leur programmation sur des circuits
monodestination France ou passant en plus par l’talie
et la Suisse. Au total, neuf séances de formation de
1 heure 30 chacune ont été assurées pour un total de
161 professionnels (134 en 2007). En outre, 90 directeurs
d’agences ou de TO et 50 journalistes ont été rencon-
trés lors des soirées qui bouclaient chaque étape.
Autres exemples de démarchage : ceux organisés
à Québec et Montréal dans le cadre des Entretiens
Jacques Cartier qui se sont déroulés du 3 au 10 octobre,
concernant le tourisme d’affaires. Julia Grunert, chargée
de missions ponctuelles sur le marché allemand dont
Romain Raimbault a la charge a, dans l’objectif de
développer les programmations, mis en œuvre les
démarches nécessaires auprès des professionnels
rhônalpins pour produire les produits adaptés. Elle
a organisé notamment un démarchage ciblé sur
la région de Francfort. Ce démarchage a précédé
une participation au salon RDA qui se tient en août
à Cologne. Il ciblait la région de Francfort avec une
cinquantaine d’agences visées, dont neuf ont fait l’objet
d’une visite. Parmi elles, on trouvait cinq grossistes, un très
gros TO spécialisé dans la clientèle individuelle, un autre
spécialiste de la France, un autocariste et une agence
réceptive positionnée sur le marché chinois. L’Allemagne
demeure toujours un marché prioritaire de Rhône-Alpes
qui se classe au quatrième rang des régions les plus
visitées par les Allemands pour les nuitées hôtelières et
au sixième pour l’hôtellerie de plein air.
a c c u e i L d e s p r o F e s s i o n n e L sLA PROMOtIOn tOURIStIQUE
À l’horizon 2020, selon les prévisions de l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme) 100 millions de Chinois voyageront en dehors des frontières de leur pays.
six démarchages, 23 workshops et salons, 34 éductours, 8 séminaires de formation dont 2 virtuels.
46
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE >accueiL des proFessionneLs
WoRkshops eT sALonsDémarrage en fanfare également pour les workshops et
salons avec une participation de Rhône-Alpes Tourisme
au workshop France organisé à Londres par Maison de
la France. Ce rendez-vous incontournable du tourisme
franco-britannique est réservé aux adhérents de
Maison de la France. Il se tient tous les 2 ans et Isabelle
Faure, responsable des marchés Europe du Nord et
centrale et chargée de marché Grande-Bretagne à
Rhône-Alpes Tourisme, était accompagnée par Savoie
Mont-Blanc Tourisme, le CDT de la Loire, les offices de
tourisme d’Annecy, Chamonix, Courchevel et Grenoble
et l’hôtel Radisson de Lyon. Plus de 130 TO, autocaristes
et grossistes ont rendu visite aux exposants. À leurs
côtés, figuraient pour la première fois les responsables
d’associations et les agents de voyages pour lesquels
une formation aux destinations régionales françaises a
été programmée.
Cap sur l’Allemagne avec une participation à l’ITB Berlin
du 5 au 9 mars. Premier salon du tourisme dans le monde,
avec 180 000 visiteurs, dont 110 000 professionnels, l’ITB
réunit 11 000 exposants de 186 pays sur 160 000 m2,
c’est-à-dire un peu plus d’une fois et demie la surface
d’Eurexpo à Lyon. Rhône-Alpes Tourisme avait à ses
côtés l’office de tourisme de Lyon et les CDT de la
Drôme et de l’Ardèche. Pour séduire les visiteurs, Romain
Raimbault, chargé de marchés Allemagne et Europe
centrale à Rhône-Alpes Tourisme, avait proposé une
dégustation d’eaux minérales, de produits à base de
châtaignes, d’huile d’olive et de chocolats Valrhona. Et
Rhône-Alpes Tourisme a sponsorisé la soirée France de
l’ITB 2008 qui réunissait 200 invités, dont les représentants
des principaux réseaux de distribution et journaux
allemands.
En se rendant pour la 2e fois à l’ATM Dubaï, plus important
rendez-vous touristique du Proche et du Moyen-Orient
avec 2 000 exposants, 17 000 visiteurs de 108 pays et un
millier de journalistes, Rhône-Alpes Tourisme entendait
prendre place sur des marchés émetteurs de clientèles
à hauts revenus. Entouré de l’office de tourisme d’Évian
hôte d’honneur de la manifestation, de l’Evian Royal
Resort, du Hilton Évian, du GIE Chamonix promotion,
du Grand Hôtel des Alpes à Chamonix, de l’Impérial
Palace à Annecy, d’Air France et Rail Europe, Marc
Béchet, directeur général de Rhône-Alpes Tourisme a
pu mesurer l’intérêt porté par les pays du Golfe aux lacs
alpins, aux stations de montagne et à Lyon.
Le 15 mai, c’est le TAVS (Tourisme Associatif à Vocation
Sociale) qui était à l’honneur lors du workshop consacré
au tourisme associatif qu’organisaient conjointement
Rhône-Alpes Tourisme, l’UNAT Rhône-Alpes (Union
Nationale des Associations de Tourisme) et le CDT de
l’Ardèche. 70 exposants s’étaient retrouvés au village
de vacances de Voguë. Et près de 130 représentants
de clubs du troisième âge, associations sportives,
collectivités, autocaristes et autres spécialistes des
voyages destinés aux jeunes et aux familles sont venus
s’informer sur leur offre. L’UNAT Rhône-Alpes fédère 500
structures d’hébergement qui représentent 10 % de
l’emploi touristique rhônalpin. Il s’agit principalement
de résidences et villages de vacances, centres de
vacances pour enfants, associations spécialisées dans
les séjours pour les jeunes, auberges de jeunesse, centre
de séjours pour jeunes adultes et structures dépendant
de comités d’entreprise. Une étude réalisée en 2007
par la Mitra à la demande de la Région a souligné les
difficultés rencontrées par le TAVS dont 15 % de l’offre
française se situe en Rhône-Alpes. D’où l’organisation
47
de ce workshop destiné à mieux faire connaître ses
différentes composantes.
Direction cette fois le Japon et la Corée pour l’édition
biennale des workshops Japon Corée-du-Sud de Maison
de la France organisée du 7 au 14 octobre avec la
présence de cinq partenaires : les offices de tourisme de
Lyon, Megève et Évian, la Compagnie du Mont-Blanc et
le Groupement lac d’Annecy/massif des Aravis. Michèle
Bardet, directrice de la promotion, et Rachel Grégoris,
responsable des marchés lointains, en ont profité pour
prendre le pouls de ces deux marchés. Le workshop
est passé par Osaka, Nagoya et Tokyo et une centaine
d’agents de voyages ont été rencontrés. À Séoul,
contact également avec une cinquantaine d’agences,
visite à six des plus importants du pays et rencontre avec
des journalistes. En 2007, les Japonais ont représenté la
dixième clientèle de l’hôtellerie rhônalpine avec 128 919
nuitées et ils représentent la seconde clientèle lointaine
de Rhône-Alpes après les Américains. Pour leur part,
les Coréens ont été 340 000 à se rendre en France de
juin 2007 à juillet 2008.
Bon an mal an, les Américains représentent toujours
une clientèle incontournable du tourisme rhônalpin.
Les actions de promotion sur ce marché sont donc
nombreuses, l’une des principales étant les French
Affairs dont la cinquième édition se déroulait à
Chicago les 26 et 27 octobre. Rhône-Alpes Tourisme
était représenté par Olivia Poncy, chargée de marché
Amérique du Nord, accompagnée de Marie-Chantal
Mousset, de l’office de tourisme de Lyon. Sur place, elles
ont rencontré 80 TO tous spécialistes de la destination
France, nombre d’entre eux ayant assisté au congrès
de l’ASTA, leur association professionnelle, qui s’était
tenu à Lyon au printemps. Un atout supplémentaire
pour vendre la destination Rhône-Alpes, l’autre élément
positif étant la réouverture de la ligne New York-Lyon par
Delta en partenariat avec Air France.
Comme on l’a vu au cours du démarchage Chinagora
à Alfortville, la Chine est une autre cible prioritaire de
Rhône-Alpes Tourisme. Lu Chengjie, représentante Rhô-
ne-Alpes Tourisme à Shanghai a conduit la délégation
rhônalpine sur ce workshop qui comprenait comme
étapes Pékin, Shanghai et Canton, et se terminait avec
un démarchage d’agences à Taipeh. Annecy et Cha-
monix étaient du voyage et, en complément des ren-
contres programmées par Maison de la France, une
douzaine d’agences ont été visitées à chaque étape !
opéRATions TouRisme d’AffAiResTrois autres opérations ciblées tourisme d’affaires
cette fois ont également été organisées en 2008. La
première était une participation à Séminaires Business
Rhône-Alpes, qui s’est tenu à la Cité internationale de
Lyon les 17 et 18 janvier. Inauguré par Hervé Saulignac,
président de Rhône-Alpes Tourisme, ce salon réunissait
18O exposants sur 3 000 m2 et a attiré près de 2 000
visiteurs. Le 25 septembre, Rhône-Alpes Tourisme,
représenté par Annie Martinez, responsable promotion
sports et aventures, prenait la direction de Bruxelles en
tant que partenaire principal du French Convention
Bureau. 15 exposants étaient présents, dont cinq autres
rhônalpins avec le Bureau des congrès de Lyon, Megève
Tourisme, Val d’Isère Congrès, le château de Bagnols
et l’agence Takamaka. Rhône-Alpes est la quatrième
destination française choisie par les entreprises belges
pour leurs séminaires et incentives. Il s’agit du marché
le plus important avec le britannique pour le tourisme
d’affaires.
a c c u e i L d e s p r o F e s s i o n n e L sLA PROMOtIOn tOURIStIQUE
48
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE > accueiL des proFessionneLs
Schéma identique pour Rhône-Alpes Tourisme Business
Class in London, opération propre à Rhône-Alpes
Tourisme qui a eu lieu le 28 octobre avec une quinzaine
de partenaires et une quarantaine d’agences
événementielles qui ont répondu à l’invitation. Là encore,
il s’agissait de présenter l’offre rhônalpine dans le
secteur des séminaires et de l’incentive à un marché
incontournable. En Grande-Bretagne, le tourisme
d’affaires représente un chiffre d’affaires de 22 milliards
de livres, dont 10,3 consacrés aux conférences et
réunions, 9,3 aux foires et salons, 1,2 aux incentives et 1
aux événements d’entreprise. Et la France demeure l’une
des destinations favorites des entreprises britanniques…
Terminons ce tour d’horizon des workshops et salons
par un clin d’œil adressé à l’exposition internationale
sur l’eau de Saragosse programmée du 14 juin au
14 septembre.
Elle a réuni une centaine de pays et Rhône-Alpes
Tourisme a été présent sur l’espace Maison de la
France du 7 au 13 juillet. Deux conférences de presse
ont accompagnés l’événement le 12 juin sur place
et le 18 juin à Madrid. Chargée de marchés Espagne
et Suisse, Céline Gomes a pu ainsi rencontrer de
nombreux journalistes de la presse ibérique. Et plus de
1 500 visiteurs ont goûté les eaux minérales de Rhône-
Alpes proposées à la dégustation sur le stand.
Un joli succès notamment remporté par le concept de
bar à eaux que nous avons créé. Ce bar a accompagné
Rhône-Alpes Tourisme dans ses conférences de
presse autour du monde. Une aubaine pour Rhône-
Alpes Tourisme qui a fait de l’eau sa force de frappe
notamment à l’international que résume fort bien sa
stratégie de communication en trois mots : world, Web,
water.
éducTouRsLes éductours, c’est-à-dire des invitations adressées aux
professionnels pour qu’ils découvrent tel ou tel aspect
de Rhône-Alpes, sont l’une des clés du succès de la
promotion. En 2008, Michèle Bardet et son équipe en
ont organisé la bagatelle de 34.
Plusieurs d’entre eux, conçus en partenariat avec Maison
de la France et les grandes stations internationales,
se sont déroulés dans le cadre du workshop Grand
Ski, organisé les 21 et 22 janvier à Chambéry. Les
marchés visés étaient l’Inde avec l’accueil de cinq TO à
Chamonix, l’Alpe d’Huez et Courchevel ; la Chine avec
quatre TO reçus aux Gets et à Chamonix ; les États-Unis,
six TO américains spécialisés dans le ski ayant découvert
Chamonix et Megève ; et le Proche et le Moyen-Orient
avec 10 TO invités à Courchevel.
Comme on l’a vu dans le bilan des Rendez-Vous France,
10 éductours ont précédé ou suivi l’édition lyonnaise de
ce salon et trois autres éductours ont accompagné la
tenue de l’International Destination Expo, le congrès
des agents de voyages nord-américains organisé à
Lyon du 12 au 16 avril par l’ASTA (American Society of
Travel Agents). Ceux-ci sont venus à près d’un millier et
leur choix de tenir leur convention à Lyon était un bel
hommage rendu à la destination, cela d’autant que
leur dernier congrès européen s’était déroulé à Prague.
D’autres éductours ont été proposés aux professionnels
dans le cadre du partenariat mis en place avec
Rail Europe (quatre au total) et négocié par Sophie
Vaisselet. Le tourisme associatif a bénéficié d’éductours
dans le cadre du workshop de Voguë. Enfin, l’année s’est
terminée de fort belle manière avec l’accueil de 100
TO et agents de voyages allemands pour un éductour-
croisière du 15 au 20 novembre. Cette opération
était tout simplement le plus important éductour
professionnel proposé sur le marché allemand depuis
des années. La réussite de ce dossier a été due à une
collaboration parfaite avec de nombreux partenaires
comme le croisiériste Viking, qui a mis un de ses bateaux
à disposition, Air France, Maison de la France, l’office
de tourisme de Lyon, Accor, les CDT de l’Ardèche et la
Drôme et l’office de tourisme de Vienne.
49
séminAiResAutre mode de communication privilégié par la Direction
de la promotion : l’organisation ou la participation à des
séminaires. Huit d’entre eux étaient inscrits à l’agenda
2008 dont, c’était la nouveauté de l’exercice, deux
séminaires virtuels sur les États-Unis et le Danemark, ceux-
ci faisant suite à une première expérience conduite sur
le marché américain en 2007.
Arrêtons-nous sur cette évolution rendue possible grâce à
l’utilisation de webcams et d’une connexion sur une courte
durée avec un maximum d’interlocuteurs disposant tous
de connexions ADSL et d’un bon accès Internet.
Le séminaire virtuel organisé sur le marché américain en
partenariat avec Maison de la France et orchestré par
Olivia Poncy, chargée de marchés Amérique du Nord, a
réuni pendant une heure une centaine de professionnels
de la côte Est des États-Unis. Outre Rhône-Alpes
Tourisme, il réunissait le Château de Bagnols, l’office
de tourisme de Courchevel et Châteaux et Hôtels de
Collection, chacun disposant de 5 minutes pour se
présenter. Test parfaitement réussi, l’intérêt de la formule
étant qu’elle permet de limiter les transports et donc
de réduire l’émission de CO2, de réduire les frais et de
mobiliser les invités pour une période réduite. Forte ce
succès, la Direction de la promotion a donc renouvelé
l’expérience le 4 novembre avec un second séminaire
online visant cette fois le marché danois. Le Château
de Bagnols, le Domaine de Divonne et Courchevel
Tourisme étaient partenaires de cette visioconférence
animée par Isabelle Faure, responsable des marchés
Europe du Nord et centrale. Elle a réuni durant 1 heure
une quarantaine de professionnels danois plutôt
spécialisés dans le tourisme haut de gamme. La plupart
des participants, visiblement très intéressés par l’offre
rhônalpine, participeront à des éductours en 2009 pour
découvrir Rhône-Alpes en grandeur nature.
une e.neWsLeTTeR desTinée Aux TouRs opéRATeuRsDernière nouveauté de l’exercice 2008 : le lancement
en novembre d’une e.newsletter semestrielle en anglais
destinée aux TO. Baptisée Travel Trade News Rhône-Al-
pes, elle a pour vocation d’informer les TO sur les der-
nières nouveautés proposées par Rhône-Alpes et de les
fidéliser. Cette e.newsletter nous permet de renforcer
notre communication en direction des professionnels
du tourisme, explique Sophie Vaissellet. Elle a pour vo-
cation de répondre aux questions très concrètes que se
posent les réseaux de distribution en mettant en avant
des cartes, itinéraires incontournables, adresses coups
de cœur, grands événements sportifs et culturels et
autres adresses indispensables.
a c c u e i L d e s p r o F e s s i o n n e L sLA PROMOtIOn tOURIStIQUE
Nouvelle tendance : le séminaire virtuel expérimenté d’abord sur le marché américain a été reconduit aux États-Unis et étendu au Danemark. Il aura tendance à se généraliser pour économiser temps et énergie.
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LA PROMOtIOn tOURIStIQUE
Sur un marché où la concurrence est de plus en plus
vive avec l’émergence de nouvelles destinations, tous
les outils permettant d’assurer de belles campagnes de
promotion sont utiles. L’un des plus récents est Internet
dont Rhône-Alpes Tourisme est un gros utilisateur. Com-
plémentaire d’autres opérations plus classiques, Internet
permet une plus grande réactivité et de toucher une
clientèle plus jeune, grande utilisatrice des nouvelles
technologies dans sa vie quotidienne.
En 2008, les sept campagnes engagées sur des
marchés européens ou lointains matures – Japon,
États-Unis, Pays-Bas, Suisse, Grande-Bretagne, Italie et
Espagne, celle sur les Pays-Bas ayant été construite
en partenariat avec Ardèche Tourisme et Savoie
Mont-Blanc Tourisme –, ont permis d’enregistrer en
4 mois une progression du trafic de 75 % sur le site
www.rhonealpes-tourisme.com ! Qui dit mieux ?
Revenons sur ces campagnes qui, rappelons-le,
s’inscrivent pour la plupart du temps en complément
d’autres actions. La plupart d’entre elles se déroulent
durant le premier semestre. En 2008, la première d’entre
elles a visé le marché japonais à travers une opération
du Club vitivinicole de Maison de la France dont
Rhône-Alpes Tourisme est membre. Elle s’inscrivait dans
le cadre du 150e anniversaire des relations japonaises
et elle a démarré en mars. Intitulée « J’ai découvert la
France, et vous ? », elle a mis en avant le Hameau du
vin de Georges Duboeuf, le Vineum de Paul Jaboulet
à Châteauneuf-sur-isère, l’Université du vin de Suze-la-
Rousse et l’école de dégustation de Chapoutier à Tain-
l’Hermitage.
des pARTenAiRes s’AssocienT Aux cAmpAgnesThématique identique pour les États-Unis où la
campagne, baptisée « Have a test of France » s’est
déroulée sur 2 mois et visait une clientèle aisée très
intéressée par le tourisme vitivinicole. Dans ce cas,
elle a mis en avant un séjour œnologique en Savoie
proposé par Alpes Flaveurs, un week-end d’initiation à
la dégustation à Suze-la-Rousse, un séjour découverte
au Château de Bagnols et trois itinéraires gastronomie,
culturel et urbain au départ de Lyon.
Aux Pays-Bas, la campagne concoctée par Maison de
la France est annuelle et associe Internet, de l’affichage
et des partenariats avec la presse. Le thème mis en
avant était les courts et longs séjours. Ardèche Tourisme
et Savoie Mont-Blanc Tourisme s’étaient associés à
Rhône-Alpes Tourisme et deux mini-sites spécifiques
ont été créés. Nathalie Vallier, responsable du marché
néerlandais a coordonné cette campagne et alimenté
les mini-sites avec des offres renouvelées.
Une autre campagne importante, « La France plus
vite en vacances », a été menée en Suisse. Maison
de la France a développé un site dédié appelé
www.mafrance.ch. Bilingue français et anglais, il
accompagnait l’édition d’une brochure tirée à
105 000 exemplaires, dont 55 % en français et 45 %
en allemand.
Les trois dernières campagnes Internet se sont
déroulées en Grande-Bretagne, Espagne et Italie.
Enfin, Rhône-Alpes Tourisme s’est largement impliqué
dans la campagne de promotion qui a précédé
l’ouverture de la ligne New York – Lyon par Delta le
18 juillet 2008. Plusieurs actions ont visé le grand
public de part et d’autre de l’Atlantique. Tous les
lyonnais ont fêté l’évènement sur la place Bellecour les
7 et 8 juin. L’aéroport de Saint-Exupéry arborait les
couleurs de New-York de juin à fin août. Une campagne
publicitaire sous forme de ticket fictif dans le New
York Magazine permettait de gagner un séjour pour
deux personnes de 4 jours à Lyon. La campagne on
line là encore sur le site de Maison de la France,
www.franceguide.com rebondissait sur l’opportunité
de gagner un voyage. Une page de publicité prise par
Delta dans le journal des aéroports de Lyon présentait
Rhône-Alpes ainsi que les actions conduites par
Onlylyon et Rhône-Alpes Tourisme.
L’efficacité des campagnes Internet
Menées sur les marchés européens et lointains matures, les campagnes Internet se révèlent très performantes sur le plan de la promotion. En 2008, elles ont visé les marchés japonais, américain, néerlandais, suisse, britannique, italien et espagnol. Et en 4 mois, elles ont permis d’enregistrer une progression du trafic de 75 % sur le site www.rhonealpes-tourisme.com. L’une de ces campagnes, celle sur les Pays-Bas, a été construite en partenariat avec Ardèche tourisme et Savoie Mont-Blanc tourisme. Le point sur ces campagnes.
En 2008, les sept campagnes
engagées sur des marchés
européens ou lointains matures
– Japon, États-Unis, Pays-Bas,
Suisse, Grande-Bretagne, Italie et
Espagne –, ont permis
d’enregistrer en 4 mois sur le site une progression
du trafic de 75 %www.rhonealpes-
tourisme.com
internet
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nombReux conTAcTs à shAnghAiEn se rapprochant de Shanghai, il y a 20 ans,
Rhône-Alpes fit figure de pionnière, les relations entre
l’Occident et la Chine étant à l’époque peu développées.
Elles n’ont depuis jamais cessé et cette délégation
comprenait des élus, des décideurs économiques et de
nombreux professionnels du tourisme conduits par Hervé
Saulignac et Marc Béchet, respectivement président et
directeur général de Rhône-Alpes Tourisme. Durant leur
séjour dans la métropole chinoise, les représentants
de Rhône-Alpes Tourisme ont rencontré les dirigeants
de quatre des plus importantes agences de voyages
du pays et du Shanghai Media Group, propriétaire de
quotidiens, revues, radios et chaînes de télévision,
dont l’un des supports, le magazine Travellingscope,
réalise régulièrement des reportages sur la région.
Cette mission a également permis de présenter les
vins des côtes-du-rhône et l’université du vin de Suze-
la-Rousse. Le premier mur peint de Shanghai réalisé
par la Cité de la création sur les murs d’une ancienne
usine du quartier de Changning présente les must
touristiques et contribue à sa manière à promouvoir
la destination Rhône-Alpes… Une région qui sera
également présente à l’Exposition universelle de 2010
puisqu’elle disposera d’un pavillon de 2 500 m2 dans
lequel seront présentés le savoir-faire et l’innovation des
entreprises rhônalpines en matière d’écoconstruction et
d’éclairage urbain.
deux beLLes pRovinces se RenconTRenTCette seconde délégation régionale conduite par
Jean-Besson à Québec et Montréal, les 8 et 9 octobre,
dans le cadre du 400e anniversaire de la fondation
de la ville de Québec par Samuel de Champlain,
est venue vendre la destination Rhône-Alpes avec les
professionnels du tourisme. Marc Béchet, Le Château de
Bagnols, les agences lyonnaises BVS Tours et les Voyages
N et M, Annecy et le massif des Aravis, le Château de
la Tour du Puits et l’Impérial Palace ont pu assister à une
conférence de presse sur le thème de la gastronomie à
Québec et à des présentations de produits à Montréal,
ainsi qu’à un petit-déjeuner de présentation de la
destination à une soixantaine d’agents de voyages
enrichi d’un démarchage sur les deux villes. Rappelons
que Rhône-Alpes se classe au troisième rang des régions
françaises les plus visitées par les touristes canadiens
et que ces derniers se classent au onzième rang des
clientèles étrangères pour l’hôtellerie rhônalpine. Et Lyon
a la chance d’être reliée une bonne partie de l’année à
Montréal et Toronto par la compagnie Air Transat.
Participations à l’international
Outre ses missions propres, Rhône-Alpes tourisme participe fréquemment à d’importantes missions de la Région Rhône-Alpes à l’étranger, notamment lorsqu’il s’agit d’un marché cible. En 2008, ce fut le cas au mois de mai lorsque Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes, se rendit à Shanghai pour célébrer le 22e anniversaire de la coopération entre cette ville et Rhône-Alpes. Et en octobre lorsqu’une autre délégation conduite par Jean Besson, vice-président délégué à l’Europe et aux Relations internationales de la Région effectua un déplacement au Québec dans le cadre des cérémonies du 400e anniversaire de la fondation de la capitale de la Belle Province par Samuel de Champlain.
déLégat ions régionaLes
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE
d é L é g a t i o n s r é g i o n a L e s
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LA PROMOtIOn tOURIStIQUE
Dans un souci d’innover, Rhône-Alpes Tourisme fait sou-
vent la course en tête. Il en va ainsi pour la politique
de partenariats développée par la Direction de la pro-
motion qui privilégie la mise en place d’accords « ga-
gnants-gagnants ». Plusieurs d’entre eux ont été conclus
en 2008 avec Sophie Vaissellet.
450 000 éTudiAnTs fRéquenTenT Les ALLiAnces fRAnçAisesPremier exemple : le renforcement du partenariat avec
le réseau des Alliances françaises initié en septembre
2007 avec la collaboration de Sylvaine Vallini, chargée
de mission culture et patrimoine. L’objectif est de se rap-
procher des 138 Alliances françaises implantées dans
le monde afin de toucher les jeunes, l’une des cibles
prioritaires de Rhône-Alpes Tourisme. Sachant que ces
Alliances accueillent 450 000 étudiants par an, on com-
prend facilement que le filon est bon. En 2008, donc,
un jeu-concours destiné aux étudiants de douze pays
a été lancé sur Internet et un voyage de découverte à
Lyon, Grenoble, dans le Beaujolais et en Chartreuse a
été proposé à une vingtaine de responsables pédago-
giques d’Alliances européennes.
Rhône-Alpes, l’une des régions européennes les mieux
desservies par le train, entend miser sur ce mode de
transport pour attirer la clientèle de pays européens
voisins. D’où l’accord de partenariat qui a été conclu
par Rhône-Alpes Tourisme avec Rail Europe, la branche
internationale de la SNCF.
156 700 pochettes de billets aux couleurs de la région
ont été éditées en Allemagne, Espagne, Italie, Suisse et
au Benelux. L’objectif est de toucher le grand public en
offrant une bonne visibilité à Rhône-Alpes sur ces mar-
chés. Il faut en effet savoir que de nombreux touristes
séjournant dans ces pays prennent le train pour venir en
France. Une tendance qui devrait d’ailleurs se renforcer
en raison du renchérissement du coût des carburants et
aussi parce que de nombreuses collectivités, comme
la région Rhône-Alpes, jouent la carte du développe-
ment durable en misant sur le transport ferroviaire.
Plusieurs éductours ont été montés dans le cadre de
ce partenariat. Le premier s’est déroulé fin juin avec la
venue de cinq journalistes lombards et piémontais. Et, à
la même époque, des agents de voyages belges ont
également été accueillis. Mi-septembre, une dizaine de
collaborateurs des chemins de fer néerlandais a été re-
çue pour une formation à la destination alors que du 5
au 7 décembre, c’est un groupe d’agents de voyages
de Suisse romande qui a découvert la Fête des lumières
à Lyon, Valence, Grignan et Saint-Paul-Trois-Châteaux
avec la visite de la Maison de la truffe. Cette action
en direction du marché helvétique s’explique dans la
mesure où les Suisses représentent la sixième clientèle
hôtelière de Rhône-Alpes.
boLLyWood invesTiT Rhône-ALpesAutre type de partenariat : celui qui a permis à Rhône-
Alpes de se rapprocher de producteurs de cinéma
indiens. Inconditionnels des paysages de montagne et
de lacs alpestres pour le tournage de films romantiques,
ceux-ci avaient jusqu’à présent pour habitude de se
rendre en Suisse. Suite aux fructueux partenariats Cox
and Kings et le groupe hôtelier Best Mont-Blanc, qui est
à l’origine des groupes de visiteurs indiens sur Chamonix
en continu de mai à septembre, Bollywood investit
la capitale de l’alpinisme et aussi Annecy et Lyon où
Des synergies de plus en plus nombreuses
Pour accroître l’efficacité de certaines actions de promotion, Rhône-Alpes tourisme a la volonté de faire alliance avec des partenaires tels que le réseau des Alliances françaises, Rail Europe et la SnCf, Air france, les producteurs de cinéma ou l’Association des tO britanniques spécialistes de la destination france. Présentation d’une autre manière de faire de la promotion originale, chacun des partenaires rebondissant sur la notoriété de l’autre.
partenariats
53
plusieurs films ont déjà été réalisés. Rhône-Alpes Tourisme
a participé les 16 et 17 octobre au salon Cinemascapes
organisé à Bombay. Barbara Bréheret, qui est chargée
du marché indien pour le compte de Rhône-Alpes
Tourisme, a convaincu plusieurs producteurs de venir
découvrir quelques sites emblématiques de la région
susceptibles de les intéresser. Et plusieurs d’entre eux
parmi les plus importants ont répondu favorablement
à son invitation, l’objectif, à travers ces tournages, étant
de montrer de belles images de Rhône-Alpes et de
donner envie aux vacanciers indiens de venir à leur tour
découvrir ces paysages !
We Love Rhône-ALpes !Dernier exemple de partenariat particulièrement effi-
cace : celui qui lie Rhône-Alpes Tourisme à l’ABTOF (As-
sociation des TO britanniques spécialistes de la desti-
nation France). Rhône-Alpes Tourisme a profité de leur
assemblée générale, qui se tenait le 2 octobre, pour
convier 200 d’entre eux à un déjeuner dans le nouveau
restaurant londonien du chef lyonnais Jean-Christophe
Ansanay-Alex. On rappellera que les Britanniques sont
les premiers clients de l’hôtellerie rhônalpine puisqu’ils
représentent 27 % des nuitées hôtelières étrangères. Ils
sont également numéro 1 sur les pistes des stations alpi-
nes avec environ 400 000 skieurs ! D’où l’intérêt qu’il y a à
soigner leurs TO. Pour l’occasion, Rhône-Alpes Tourisme
était d’ailleurs accompagné des offices de tourisme de
Lyon, Chamonix, Courchevel, Annecy et Chambéry, de
Savoie Mont-Blanc Tourisme, des CDT de la Drôme et de
l’Isère et du Château de Bagnols.
coopéRATion inTeRRégionALeIle de France, Provence-Alpes Côte d’Azur et Rhône-Alpes
représentent les trois offres majeures du tourisme français.
Les atouts de ces régions sont complémentaires voire
communs, et les accès sont faciles entre elles via la
route ou l’aérien avec notamment six grands aéroports,
Paris Charles-de-Gaulle, Lyon Airports, Nice et Genève.
Les évolutions de la consommation touristique laissent à
penser que ces trois régions ont tout intérêt à unir leurs
efforts tant au niveau de la communication que de la
programmation notamment dans ce dernier domaine
pour les marchés longs courriers qui consomment déjà
du circuit européen.
La communication est plus adaptée sur les marchés
de proximité comme le prouve notre partenariat avec
PACA pour la sortie du numéro spécial consacré aux
deux régions dans Alpen Journal début 2009.
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE
p a r t e n a r i a t s
54
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE
confoRTeR Les Acquis Le plan d’actions mis en place pour la promotion
comporte trois grands axes :
dynamiser le réseau de distribution sur l’ensemble des •
marchés européens du Nord et du Centre ainsi que
sur les long-courriers afin de soutenir la programmation
et la consommation ;
mobiliser les professionnels rhônalpins autour de ce •
plan d’action en apportant une expertise ;
développer des actions de promotion débordant des •
frontières de Rhône-Alpes en établissant des relations
productives avec les régions françaises et européen-
nes limitrophes afin de capitaliser sur l’image tout en
favorisant les économies de temps et d’argent. Une
volonté qui sera réalisée dès cette année, la Catalo-
gne, par exemple, étant elle aussi désireuse de mul-
tiplier les échanges avec Rhône-Alpes dans le cadre
de l’eurorégion Méditerranée. Et d’autres collabora-
tions sont envisagées avec PACA, le Piémont, le Val
d’Aoste et la Ligurie, membres, comme Rhône-Alpes,
de l’eurorégion Alpes-Méditerranée que Rhône-Alpes
préside au cours du premier semestre 2009.
conquéRiR de nouveLLes pARTs de mARchésDes partenariats actifs sont mis en place. Cette année,
ce sera le cas avec le réseau d’agences espagnoles
El Cortes Ingles et avec l’allemand DER. Pour la Chine,
il est également question de dynamiser un club des
agents de voyages de Pékin et de mobiliser les TO de
Hong Kong autour de la thématique vitivinicole. La mo-
bilisation des partenaires sera plus que jamais d’actua-
lité pour les opérations de démarchage comme celle
organisée en Chine ce printemps avec Lyon, Annecy,
Chamonix et Évian, ou celles visant les autocaristes qui
sont prévues en Allemagne, Belgique et Suisse. L’accueil
de nombreux éductours est également au programme,
suite à Grand Ski, en amont des Rendez-Vous en France,
dans le cadre des partenariats Corte Ingles et de l’ABTOF
(TO britanniques spécialistes de la destination France) et
à la suite des démarchages effectués en Allemagne et
en Belgique.
Autres temps forts prévus cette année : la participation
aux workshops de Maison de la France, qu’ils soient
généralistes et récurrents, comme les Bourses Canada
et le workshop Méditerranée, ou thématiques, comme
Rhône-Alpes tourisme consolide ses positions
Dans le contexte de crise que traverse l’économie mondiale, Rhône-Alpes tourisme se fixe comme premier objectif pour 2009 de conforter ses positions sur les 22 marchés prioritaires, 12 d’entre eux étant européens (france, Suisse, Italie, Espagne, Portugal, Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Allemagne, République tchèque) et 10 long-courriers (Chine, taïwan, Corée du Sud, Japon, Inde, Russie, états-Unis, Canada, Brésil, émirats arabes unis).Il s’agira de dynamiser les réseaux de distribution, de mobiliser les partenaires rhônalpins pour qu’ils accompagnent Rhône-Alpes tourisme et de développer des actions avec des régions françaises et européennes limitrophes.
perspectives 2009
55
le tourisme d’affaires à Milan. Et l’organisation de
nouveaux séminaires virtuels qui favorisent l’économie
du déplacement, la préservation de l’environnement et
le gain de temps !
AcTions médiACôté média, Rhône-Alpes Tourisme participe à cinq
médiatours organisés par Maison de la France :
l’Allemagne, l’Espagne, la Grande-Bretagne, les
États-Unis et la Scandinavie, nouveauté en 2009. En
complément, une dizaine de conférences de presse sur
l’eau, le cinéma, l’art de vivre et la culture en Rhône-Alpes
sont programmées. Elles sont ouvertes aux partenaires
rhônalpins avec, par exemple, une conférence – cours
de cuisine prévue pour les journalistes milanais.
Concernant les accueils presse, vecteur important de
la promotion, on constate des demandes de plus en
plus fréquentes sur l’écotourisme. Un travail suivi avec
les représentants de magazine chinois Travelling Scope
est programmé en vue de préparer la monographie
qu’ils publieront en 2010 dans le cadre de l’Exposition
universelle de Shanghai.
Toujours sur le plan médiatique, Rhône-Alpes Tourisme
sera partenaire des campagnes orchestrées par Maison
de la France principalement sur le Net avec parfois un
relais sur des supports papier. Le partenariat s’élargira sur
la campagne conduite aux Pays-Bas puisque la Drôme
sera le troisième partenaire régional à s’associer auprès
de l’Ardèche et de Savoie Mont-Blanc Tourisme.
pRemieR pARTenAiRe de mAison de LA fRAnce eT en syneRgie Avec LA RégionRhône-Alpes Tourisme maintient son rang de premier
partenaire de Maison de la France et participe à ses
côtés à des actions nationales où spécifiques. Rhône-
Alpes Tourisme est également membre de quatre des
clubs de Maison de la France : le Club jeunes, le Club
vitivinicole, le Club golf et le Club du tourisme d’affaires.
Rhône-Alpes Tourisme intervient également toujours
dans des missions de la Région Rhône-Alpes. Brésil
et Catalogne. Enfin, les partenariats avec Air France,
Rail Europe, la SNCF et les Alliances françaises sont
reconduits. Plusieurs projets menés avec PACA devraient
aboutir avec, en particulier, la perspective de l’édition
d’un numéro du magazine allemand Alpen Journal
consacré aux deux régions !
LA PROMOtIOn tOURIStIQUE
p e r s p e c t i v e s 2 0 0 9
56 L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE. MULtIMéDIA Et RELAtIOn
AVEC LES PUBLICS
L’information est devenue un capital en elle-même, autant qu’un accélérateur de la commercialisation des territoires et des filières. Notre enjeu consiste à développer des compétences pour faire fructifier ce capital dans un environnement où les technologies et les tendances de consommation évoluent très vite.
En quelques années, le paysage de l’information touristique a connu de profonds bouleversements. Si elles sont encore présentes chez la plupart des opérateurs, les traditionnelles brochures et autres plaquettes ont tout de même tendance à s’effacer peu à peu au profit de l’information sur Internet qui trône désormais en tête des modes d’information, de comparaison et d’achat. Une évolution que Laurent Cormier et toute son équipe de la Direction de l’information de Rhône-Alpes Tourisme ont parfaitement perçue en s’attelant à l’utilisation des technologies relationnelles et en passant des partenariats avec les opérateurs de téléphonie mobile afin de répondre aux attentes croissantes en matière d’information mobile…
74 % des internautes recherchent de l’actualité, 38 % consultent un blog et 37 % visionnent des vidéos. pour donner envie aux touristes de venir en séjour, nous devons proposer des contenus éditoriaux multimédias (texte, photos, vidéos) interactifs afin d’établir un lien de confiance avec eux.
57
Actualiser en permanence l’information, c’est être en mesure de convaincre les futurs touristes, tous destinataires de messages chaque jour plus nombreux. D’ailleurs, les internautes ne lisent pas : ils scannent l’information ; sur Internet, les mots servent avant tout de guide pour la navigation : 80 % du trafic des moteurs de recherche vient de requêtes issues du contenu éditorial. La qualité du contenu éditorial est donc essentielle pour réussir son référencement web.Ainsi Rhône-Alpes Tourisme a-t-il choisi de développer ses médias pour être des espaces de parole à disposition des professionnels rhônalpins, sur un mode éditorial multimédia.
Et pour émerger dans ce concert hyper concurrentiel, l’intégration du client en tant que producteur de contenus devient essentielle (au 4e rang mondial, la France compte en 2008 plus de 4,5 millions de blogs). Appelée « e-tourisme 2.0 » ou « Internet collaboratif », la révolution culturelle du e-tourisme est en marche.Alors, le web 2.0, à quoi çà sert ? De la communication à l’information… via la relation : il faut partager l’information pour être plus efficace, en remplaçant une logique de compétences et de périmètres par une logique de services qui puisse apporter de la valeur à la destination et à toute la chaîne touristique. Rhône-Alpes Tourisme a donc misé sur les technologies relationnelles, un prérequis pour un tourisme accessible à tous.
…eT Avec Les pRofessionneLs du TouRisme en Rhône-ALpesLa démarche de mutualisation des contenus d’information visant à accroître la visibilité de l’offre touristique régionale est, depuis 4 ans, le fondement du réseau SITRA. Pour répondre à la fois à nos objectifs de diffusion de l’information et d’aide à la commercialisation des destinations, l’enjeu n’est plus aujourd’hui d’être « propriétaire » des données. Il convient de s’appuyer sur des solutions permettant de dialoguer avec d’autres plateformes détentrices de données : c’est le principe de SITRA, qui compte 240 membres fin 2008.à l’heure où l’information mobile est en pleine croissance, SITRA apporte une vraie valeur ajoutée pour diffuser l’information sur les téléphones mobiles et les systèmes de navigation et de géolocalisation. SITRA a noué en 2008 un partenariat avec Tele Atlas, leader européen des solutions de cartographie numérique destinées aux GPS automobiles (voir chapitre consacré à SITRA).
400 % de cRoissAnce pouR L’inTeRneT mobiLeGrâce au déploiement des technologies 3G avec des frais d’accès moins chers et un surf plus rapide, il y a 11 millions d’adeptes de l’Internet mobile en France.Entre janvier 2008 et janvier 2009, les visites Internet en provenance de mobiles (principalement IPhone ou IPod-Touch) ont été multipliées par quatre. Elles représentent maintenant 0,45 % du total des visites sur la toile. Une page Web sur 200 est aujourd’hui visionnée via l’Internet mobile (source Médiamétrie-eStat).
En 2008, grâce à un partenariat avec Gallery (l’Association Française de Multimédia Mobile qui regroupe les opérateurs français Orange, SFR et Bouygues), Rhône-Alpes Tourisme a mis en place un site mobile m.rhonealpes-tourisme.com permettant à 35 millions de porteurs de téléphones français de rechercher, choisir, consulter et localiser les sorties et loisirs, restaurants, hôtels, manifestations en Rhône-Alpes… Toutes les informations sont issues de la base de données SITRA.
c’est au prix de cette réactivité permanente que Rhône-Alpes Tourisme est capable de faire émerger l’offre touristique régionale dans le monde où les nouvelles destinations se structurent chaque année davantage. et, c’est à ce prix que Rhône-Alpes continue à demeurer l’une des principales régions touristiques européennes.
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
En Europe d’ici 5 ans, le nombre d’internautes mobiles va tripler pour atteindre 125 millions de personnes, soit 40 % des utilisateurs de téléphones mobiles.
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jAnvieR21 au 23 janvier / workshop Grand Ski à Chambéry
févRieR 28 février / nouveau rendez-vous hebdomadaire sur RhoneAlpes.tv Voyage.
mARs7 au 9 mars / participation au salon Mahana Lyon avec Rhône-Alpes Thermal
31 mars / sortie du film Pur bien-être (deux versions de 3 et 9 minutes)
AvRiL1er avril / habillage des nouvelles infrastructures du terminal 2 de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry
1er et 2 avril / workshop Rendez-Vous France à la Halle Tony Garnier (Lyon)
10 avril / lancement de Rhône-Alpes Mobile avec Orange, SFR et Bouygues
12 au 16 avril / International Destination Expo ASTA à Lyon
19 au 22 avril / challenge international de journalistes à Val d’Isère avec 93 journalistes invités dans le cadre des futurs Championnats du monde de ski alpin 2009
23 avril au 23 juillet / campagnes européennes de e.marketing (trafic : + 75 %, la gastronomie et la nature plébiscitées)
26 avril / lancement presse de l’exposition « L’eau dans tous ses états » au Cheylard (Ardèche), exposition organisée d’avril à août
30 avril / la communication en ligne devient multimédia (refonte du contenu éditorial) www.rhonealpes-tourisme.com
mAi14 mai / présentation des résultats de l’enquête IPSOS sur les attentes des acteurs touristiques
15 et 16 mai / workshop TAVS (Tourisme Associatif à Vocation Sociale) organisé avec l’UNAT Rhône-Alpes (Union Nationale des Associations de Tourisme) à Voguë (Ardèche)
28 mai / lancement de la chaîne internationale RhoneAlpes.tv Travel
juin5 juin / parution de la nouvelle carte touristique Rhône-Alpes
11 au 15 juin / salon Autonomic (tourisme adapté) à Paris
16 juin / lancement du plan de communication « Vallée du Doux » à Tournon (Ardèche)
21 et 22 juin / premières Journées de la Montagne en Rhône-Alpes
juiLLeT17 juillet / émission spéciale été 2008 avec Autoroute-Info en direct de Tournon
sepTembRe4 septembre / atelier rencontre de la promotion et de l’information à Givors avec les départements du Rhône et de la Loire
5 septembre / atelier rencontre de la promotion et de l’information à Annecy avec les départements de l’Ain, de la Savoie et de la Haute-Savoie
13 au 17 septembre / trophée golf des journalistes dans la Drôme et en Ardèche
18 septembre / conférence de presse eau avec Valécrin (Paris)
19 septembre / atelier rencontre de la promotion et de l’information à Valence avec l’Ardèche, la Drôme et l’Isère
28 septembre au 5 octobre / communication régionale Rhône-Alpes Mobile dans les gares, à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry et sur le réseau APRR (A43)
ocTobRe6 et 7 octobre / séminaire annuel SITRA à Megève
20 au 22 octobre / workshop Destination Vignobles à Avignon
novembRe20 novembre / conférence de presse de lancement de Geneera TV avec Rhône-Alpes Énergie Environnement
24 novembre / 1ère e.newsletter semestrielle spécial tours-opérateurs Rhône-Alpes Travel Trade (lettre semestrielle en anglais)
décembRe2 décembre / premiers Trophées Innovation & Tourisme au Conseil régional Rhône-Alpes (Charbonnières)
15 au 28 décembre / Rhône-Alpes en plein écran pour les voyageurs transitant par l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry
32 rendez-vous majeurs en 2008
59
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
L’union fait la force. Ce vieil adage a été mis en pratique
par SITRA (Système d’Information Touristique Rhône-Alpes)
lancé en juillet 2005. Ce réseau sans équivalent en
France, permet de mutualiser des contenus d’information
afin d’accroître la visibilité de l’offre touristique régionale.
L’objectif est d’augmenter la force de frappe de Rhône-
Alpes en apportant une aide à la commercialisation des
destinations en faisant en sorte que le contenu de SITRA
alimente de nombreux autres sites Web. Et ça marche
puisque SITRA comptait 240 membres fin 2008 avec,
aux côtés des CDT, les offices de tourisme et des réseaux
complémentaires. Garants de la qualité du contenu
informatif, ils ont pour rôle la saisie des données. SITRA
contient plus de 60 000 objets touristiques, soit 90 %
de l’offre rhônalpine ! Et fin 2008, ce sont 140 sites Web
qui étaient alimentés par SITRA. Ceci sans compter les
médias qui alimentent eux aussi leurs pages à partir du
réseau, et les 100 000 recherches faites dans les offices
de tourisme durant le seul 2e semestre 2008.
Si cet outil est unique en France, c’est sans doute
parce que le réseau fonctionne selon un mode de
gouvernance collective bâti autour de la gestion
quotidienne des organismes locaux de tourisme.
Plus concrètement, les huit départements de Rhône-
Alpes sont adhérents. « Rien n’aurait été possible sans
l’investissement très fort des CDT/UDOTSI dans ce projet,
clame Karine Feige. Ils ont la lourde responsabilité de
former et d’accompagner les Offices du Tourisme au
quotidien dans la prise en main de l’outil et la réalisation
de leurs projets individuels. » Chacun connaît son rôle,
grâce à une charte que tous les membres du réseau
signent. Cette transparence et ce partage accepté des
rôles de chacun est l’un des facteurs-clefs du succès de
SITRA. Si tous les départements sont signataires, toutes
les communes ne le sont pas encore. À y regarder de
plus près, on s’aperçoit également que les offices de
tourisme bénéficiant de peu de moyens ont été les
premiers à adhérer à la démarche. La contribution des
offices du tourisme est indexée sur leurs moyens financiers
et représente de 0,2 % à 0,5 % de leur budget, soit en
moyenne une contribution allant de 350 € à 2000 €. Un
investissement bien faible en comparaison des bénéfices
liés à l’usage d’un tel outil et à la richesse du partage
d’expériences en réseau.
Système d’information touristique Rhône-Alpes
Lancé en juillet 2005 sous l’impulsion de Karine feige, directrice du projet, SItRA (Système d’Information touristique Rhône-Alpes) compte 240 membres qui sont principalement des CDt, offices de tourisme et réseaux complémentaires. Avec plus de 60 000 objets, il fédère 90 % de l’offre touristique rhônalpine. Cette mutualisation de l’information donne une meilleure visibilité à l’offre rhônalpine puisque SItRA alimente 140 sites Web, renseigne la presse et la clientèle de passage dans les offices de tourisme avec plus de 100 000 recherches effectuées au cours du second semestre 2008. Retour sur la belle aventure SItRA, outil innovant au service du tourisme rhônalpin.
s itra
240 membres •
60 000 objets •
140 sites Web •alimentés
100 000 •recherches durant le second semestre 2008
60
muLTipLieR LA diffusionSITRA a pour vocation d’informer le plus largement pos-
sible. Pour ce faire, il convient donc de multiplier les ré-
seaux de diffusion. Outre ceux dont nous venons déjà
de parler, on trouve parmi eux des portails d’hébergeurs
comme Mobitourisme, des guides de visite GPS comme
Odyssée piloté par le Conseil général de la Loire, des
services sur téléphone comme SFR Handitourisme ou
Rhône-Alpes Mobile, des agendas touristiques avec en
particulier celui développé par tourisme-animation.fr. Il
a pour but de présenter des événements à vocation
culturel et touristique et son créateur se réjouit de bé-
néficier du concours de SITRA pour alimenter son site en
informations Rhône-Alpes étant, à sa connaissance, la
seule région à bénéficier d’un outil aussi efficace qui lui
assure un gain de temps incalculable.
Autre types d’utilisateurs : les journalistes chargés de réa-
liser des agendas ou des suppléments vacances. Lau-
rent Gannaz, du Dauphiné Libéré, a ainsi pleinement
profité de SITRA pour recenser 1 000 événements pour
la Haute-Savoie et 300 pour l’Ain devant figurer dans le
Guide de l’été 2008 de ce quotidien…
Et la croissance de SITRA devrait se poursuivre à l’avenir,
en particulier grâce au développement de la télépho-
nie mobile, des systèmes de navigation et de géolocali-
sation. Des secteurs dans lesquels SITRA entend prendre
toute sa place comme le prouve le partenariat conclu
avec Tele Atlas, le leader européen des solutions de car-
tographie numérique destinées aux GPS automobiles.
Un partenariat qui ne devrait être que le premier d’une
longue série, SITRA s’étant fixé pour objectif de multiplier
le nombre de ses partenaires diffuseurs au cours des
3 prochaines années tout en favorisant les initiatives indi-
viduelles pour les membres du réseau. C’est la préoccu-
pation de Patricia Tavernier, animatrice du réseau.
Revenons maintenant sur quelques moments-clés de
l’activité de SITRA en 2008. Le premier temps fort a été
la montée en puissance du portail mobile Goodvisit
développé par la société annecienne Altimax. Good-
visit est un portail d’informations touristiques adapté à la
consultation sur téléphones mobiles qui est entièrement
alimenté par des informations fournies par SITRA. Pour
découvrir ce service, il suffit de taper www.goodvisit.fr sur
le navigateur de son mobile, de taper goodvisit par SMS
au 30130 ou d’aller sur www.goodvisit.fr depuis son ordi-
nateur et de saisir le numéro de téléphone afin d’obtenir
instantanément un lien par SMS vers le portail mobile.
Pour parler de SITRA, le mieux est de se tourner vers
ses utilisateurs. Nicolas Massip, directeur de l’office de
tourisme de Thonon-les-Bains, en est un inconditionnel.
Il compare SITRA à une banque de données, une
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE > sitra
Les partenaires diffuseurs de SITRA :
Mobitourisme•Odyssée•
SFR Handitourisme•Rhône-Alpes •
MobileTourisme-animation.fr•
TéléAtlas•Goodvisit•
61
sorte d’Intranet régional qui permet de rassembler des
informations en une seule et même saisie. Il apprécie
l’interactivité et la réactivité des programmateurs, le
rôle joué par l’animateur départemental ainsi que la
présence du blog. Même enthousiasme chez Samuel
Hickmann, gérant de Talentueux.com à Annecy-le-
Vieux. Cette société est spécialisée dans la création de
sites Internet pour des offices de tourisme. Il fait figurer le
composant SITRA dans tous les appels d’offres auxquels
il répond. Pour lui, le fait d’effectuer une seule saisie
est un gain de temps fabuleux qu’il estime à plusieurs
semaines !
LAncemenT de Rhône-ALpes mobiLeL’un des autres temps forts de l’année 2008 a été le
lancement de Rhône-Alpes Mobile le 10 avril. Déjà
leader pour l’information diffusée sur son site Internet
ou sur RhoneAlpes.tv, Rhône-Alpes Tourisme entend
l’être également sur celle transmise par le biais des
téléphones mobiles, l’objectif étant d’être accessible
aux internautes en déplacement. L’information délivrée
porte sur des réponses pertinentes et géolocalisées
correspondant à l’endroit où l’utilisateur se trouve.
Elle propose un agenda avec cinq événements, des
coordonnées de restaurants, d’activités et de loisirs. Et
l’utilisateur peut regarder des reportages vidéo en lien
avec le lieu où il est. Pour accéder à Rhône-Alpes Mobile,
il suffit de taper l’adresse suivante dans le navigateur
de son téléphone : http://m.rhonealpes-tourisme.com.
Une fois qu’on est géolocalisé, il faut appuyer sur la
touche « Près d’ici », introduire le nom de la localité ou
son code postal. Notons que ce service est également
référencé dans les annuaires Gallery d’Orange, SFR
et Bouygues. Pour y accéder, on doit taper le mot-clé
« RhoneAlpes ».
240 pARTicipAnTs Au séminAiRe siTRAAutant d’éléments qui ont été passés en revue à
l’occasion du quatrième séminaire SITRA organisé à
Megève en octobre. Il a réuni 240 participants avec
cinquante ateliers de travail en deux jours et dix stands
de démonstration.
La vocation première de SITRA était de doter les offices
de tourisme (OT) d’un outil leur permettant d’être plus
performant dans l’édition et la diffusion de l’information
mais aussi de mutualiser, protéger et valoriser les
identités territoriales. Aussi le séminaire SITRA avait pour
objectif d’apporter des volets plus concrets à une
entreprise qui peut paraître virtuelle, de rassurer en
mettant l’humain au centre de la problématique et en
valorisant les exemples d’exploitation. Ce quatrième
séminaire annuel a également donné le coup d’envoi
d’une nouvelle ère : exploiter au maximum l’outil pour
multiplier la diffusion, favoriser les initiatives individuelles,
renforcer l’identité territoriale, optimiser les contenus.
Riches et conviviales, ces rencontres ont révélé que la
mission de SITRA était bel et bien de mettre les gens en
action à travers un projet commun. Démontrer à nou-
veau qu’il s’agit d‘un outil structurant dont la vocation
n’est pas de fabriquer de l’information mais surtout de
la diffuser, de la rendre accessible au plus grand nom-
bre, de gagner en efficacité au sein des OT équipés. Ce
sont bien toutes ces initiatives et projets locaux qui ont
été reconnues à l’occasion des Premiers Trophées Sitra
organisés pendant ce séminaire 2008.
Le séminaire en chiffres :
240 participants•50 ateliers en •deux jours10 stands de •démonstration10 trophées SITRA •42 offices de •tourisme nominés
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
s i t r a
62
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
Dire qu’Internet a modifié la vie de chacun d’entre
nous en profondeur n’aura échappé à personne et
certainement pas à Xavier Raynal, responsable Internet
de Rhône-Alpes Tourisme. Présent dans notre vie de tous
les jours, le Net est incontournable dans la plupart des
secteurs d’activité. Et le tourisme, qui vit une véritable
révolution culturelle liée à la montée en puissance du
e.tourisme, ne fait pas exception comme le prouve
la politique menée par Rhône-Alpes Tourisme qui a
investi en masse le Net pour assurer la promotion de
la destination Rhône-Alpes en proposant des contenus
éditoriaux multimédia interactifs avec textes, photos et
vidéos. Le Net est donc un atout supplémentaire pour
les acteurs du tourisme. En particulier, c’est le média
incontournable pour le tourisme adapté où Rhône-Alpes
est pionnier. Il l’est également pour les clients qui
disposent désormais d’une multitude de sources
d’information pour s’informer sur une destination,
comparer les hébergements, les tarifs et se faire une idée
précise à travers les commentaires d’autres internautes
grâce à l’interactivité du Web 2.0. L’information est donc
plus que jamais partagée et disséquée sous toutes
ses coutures. Rhône-Alpes Tourisme entend être une
véritable destination Web 2.0 et créer du lien avec son
public à travers son site.
décupLeR LA diffusion des infoRmATions TouRisTiquesPour ce faire, une destination Web 2.0 se doit de propo-
ser des applications widgets (cartographie, podcasts,
météo), des flux RSS auxquels l’internaute peut s’abon-
ner, des commentaires ouverts à chacun d’entre eux,
du contenu généré par les utilisateurs qui peuvent pos-
ter de la vidéo et des photos ainsi qu’un réseau social.
Ceci afin de permettre de décupler la diffusion des
informations touristiques en étant par exemple présent
dans des sites de cartographie comme Google Maps,
sur des sites d’avis de consommateurs (Tripadvisor), sur
des réseaux sociaux (Facebook, Myspace), dans des
encyclopédies en ligne (Wikipedia, Wikitravel), sur des
plateformes de partage de photos (Flickr) et vidéos
(Youtube) ou sur des sites de podcasts (Itunes)…
Coller à cette évolution, voire la précéder : telle est la
règle fixée par Marc Béchet, directeur général de Rhô-
ne-Alpes Tourisme, et Laurent Cormier, directeur de l’in-
formation.
À l’interne, cela s’est traduit par la refonte totale des
sites de Rhône-Alpes Tourisme intervenue début 2008
pour toujours garder un temps d’avance dans la diffu-
sion de l’offre touristique rhônalpine. Concrètement, la
newsletter, précédemment diffusée chaque semaine,
est devenue mensuelle avec une approche multimé-
dia de l’offre touristique dont Anne-Sophie Robin, web-
master éditoriale, a été force de proposition. Les sujets
étant désormais abordés soit par de la vidéo, soit par
du son ou par des diaporamas en complément du ré-
dactionnel. Cinq sujets phares sont mis en avant, dont
un événement principal, la volonté affichée étant de
coller encore plus à l’actualité avec une réactualisation
du site internet grand public chaque semaine pour que
les internautes puissent trouver des idées de week-end
ou de vacances.
Internet bouleverse l’offre et la demande
La présence d’Internet dans la vie de tous les jours a entraîné de nombreux bouleversements dans l’activité économique. Le tourisme ne fait pas exception. Internet a en effet considérablement modifié l’offre commerciale et la promotion. Il a également modifié la demande. Et le phénomène s’est accéléré avec le Web 2.0, c’est-à-dire l’apparition d’interfaces qui permettent aux internautes d’interagir à la fois dans le contenu des pages et entre eux. Ce Web communautaire et interactif modifie la donne en profondeur, le moindre élément négatif constaté par un vacancier étant répercuté à l’échelle mondiale en quelques secondes avec les conséquences qu’on imagine !
Qu’est-ce que le Web 2.0 ?
C’est l’apparition d’interfaces
qui permettent aux internautes
d’interagir à la fois dans le contenu des
pages et entre eux, soit un web communautaire
et interactif.
Bienvenue au touriste 2.0
Une telle présence est rendue obligatoire pour toucher
les 32 millions d’internautes français, dont 60 % réservent
leur voyage en ligne, et les 240 millions d’Européens
qui naviguent sur la toile. Tous ou presque sont des
« consommateurs 2.0 » qui exigent des informations
fiables, transparentes, personnalisées et partagées !
C’est au prix de cette présence tous azimuts que
Rhône-Alpes peut espérer conserver sa place dans le
peloton de tête des grandes destinations touristiques
mondiales.
63
des AcTions mARkeTing d’un nouveAu
genRe
Autre évolution elle aussi spectaculaire : la mise en
place d’un widget, une application qui s’installe direc-
tement sur son ordinateur, conçue par Shaun Wourm en
charge du développement Web. Ce widget est alimen-
té automatiquement par le site et permet à l’internaute
d’accéder directement aux informations réactualisées
de Rhône-Alpes Tourisme sans avoir besoin de se rendre
sur le site www.rhonealpes-tourisme.com ! Grâce à lui,
l’internaute peut aussi choisir ses thématiques préférées,
elles aussi réactualisées régulièrement…
Pour générer encore plus de trafic sur son site, Rhône-Al-
pes Tourisme s’est également lancé au printemps 2008
dans une campagne on line de search marketing, une
technique qui consiste à sponsoriser des mots-clés en
lien avec le contenu du site. Le search marketing est un
levier du e.marketing, piloté chez Rhône-Alpes Tourisme
par Claudia Peteau. Cette campagne s’est déroulée
sur quatre marchés européens : la Grande-Bretagne,
l’Allemagne, l’Espagne et la Belgique. La sélection des
mots-clés s’est faite à partir d’une étude de référence-
ment du site et visait à positionner Rhône-Alpes comme
une destination leader en France par rapport aux thé-
matiques retenues. À savoir l’outdoor et les sports d’eau,
la gastronomie, l’eau et le bien-être, les festivals et la
culture et, enfin, la nature et la découverte. Cette cam-
pagne s’est déroulée jusqu’à la fin juillet. Elle a représen-
té un investissement de 150 000 € et elle a permis de
générer plus de 75 % de trafic qualifié issu de Google et
de ses sites affiliés avec un total de 500 000 clics !
à fond dAns LA TéLéphonie mobiLe
Autre évolution majeure : le lancement en partenariat
avec l’AFMM (Association Française du Multimedia Mo-
bile) d’une campagne de communication pour faire
connaître les services apportés par Rhône-Alpes Mo-
bile. Elle s’est déroulée fin septembre-début octobre à
la gare de la Part-Dieu et à l’aéroport de Lyon Saint-
Exupéry et elle s’est poursuivie pour les départs de fin
d’année aux péages de Saint-Quentin-Fallavier sur l’A43
et de Fleury sur l’A6.
Cette campagne était destinée à accompagner le lan-
cement le 10 avril de Rhône-Alpes Mobile, un nouveau
service référencé dans les annuaires Gallery d’Orange,
SFR et Bouygues. Rhône-Alpes Mobile permet d’obtenir
à partir de son téléphone portable connecté à Internet
des informations touristiques géolocalisées ou relatives
à un lieu précis (adresses de restaurants, événements,
activités ou sites à visiter).
Grâce à cette entrée dans l’univers de la téléphonie
mobile, Rhône-Alpes Tourisme couvre l’ensemble des
canaux d’information, les autres étant Internet, la Web tv
et l’édition papier. Pour en savoir plus sur le site mobile :
m.rhonealpes-tourisme.com/.
Voici pour les actions menées en direction du grand
public. Rhône-Alpes Tourisme n’en oublie cependant
pas pour autant qu’il a comme interlocuteurs réguliers
les tours-opérateurs, agents de voyages et journalistes.
D’où la mise en ligne d’une e.newsletter qui leur est
spécifiquement destinée. Baptisée Travel Trade News
Rhône-Alpes, elle est en anglais et semestrielle. Elle a
pour objectif de répondre aux attentes très concrètes
de ces réseaux de distribution en présentant des cartes,
itinéraires incontournables, adresses coup de cœur,
grands événements, adresses d’agences réceptives ou
de transporteurs…
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
B i e n v e n u e a u t o u r i s t e 2 . 0
64
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
Lancée le 13 septembre 2006, la chaîne voyage de
RhoneAlpes.tv était le premier maillon du bouquet de
chaînes thématiques dont Rhône-Alpes s’est dotée.
Première Web TV du genre, elle s’est très vite imposée
comme un élément incontournable de la politique pro-
motionnelle de Rhône-Alpes Tourisme. Il faut dire que
son rendez-vous hebdomadaire, avec des reportages
collant à la saisonnalité et à l’actualité, est une formi-
dable invitation au voyage et aux loisirs. Au fil du temps,
ce rendez-vous a évolué et le 28 février 2008, les fidèles
de RhoneAlpes.tv ont découvert sa nouvelle version de
13 minutes avec une formule multi-reportages compor-
tant quatre sujets correspondant chaque fois à une thé-
matique ou un lieu différent. Le rythme est devenu plus
journalistique avec plus d’instantanéité. Et la caméra
s’est faite plus subjective afin de donner l’impression au
télénaute qu’il découvre le lieu ou l’activité comme ce
peut être le cas pour une pratique sportive. Et la formule
a très vite séduit puisque l’audience de RhoneAlpes.tv
n’a cessé de progresser. Du lancement de la Web TV
en septembre 2006 à mars 2008, 560 000 reportages
avaient ainsi été regardés avec près de 190 000 visiteurs
uniques. Et fin 2008, on était à 810 000 pour un total de
plus de 900 reportages tournés en 27 mois ! Et ce chiffre
concernait uniquement les reportages vus sur RhoneAl-
pes.tv, certains d’entre eux étant également diffusés sur
TV8 Mont-Blanc, Télé Grenoble, TL7 Saint-Étienne, TLM à
Lyon, TV Mountain, TV Ardèche et Cap canal, ainsi que
sur les Web TV de partenaires comme ladrometourisme.
tv, savoie-mont-blanc.tv, tarentaise.tv, saint-etienne.tv,
loiretourisme.tv…
deux nouveAuTés en 2008 : veRsion AngLAise pouR LA chAîne voyAges eT une Web Tv pouR Le déveLoppemenT duRAbLeUne autre statistique mérite d’être citée : si 82,2 %
des télénautes étaient français, 3,1 % étaient belges,
1,9 % néerlandais, 2,3 % américains, 1,7 % suisses,
0,9 % britanniques et 0,8 % allemands. Ceci alors que
RhoneAlpes.tv diffusait alors uniquement en français.
Cette percée à l’international a en grande partie
justifié le lancement le 28 mai 2008 d’une version
internationale en anglais de la chaîne voyage. « Il s’agit
d’une déclinaison en marque blanche de RhoneAlpes.
tv, explique sa responsable Aurélie Devif. Grâce à un
système de détection automatique, l’internaute qui
se branche sur RhoneAlpes.tv depuis l’étranger est
basculé sur la version internationale. S’il le désire, il peut
cependant visionner la version française. Pour cela, il
suffit de cliquer sur le drapeau tricolore ! »
Baptisée RhoneAlpes.tv Travel, cette chaîne propose la
grille mensuelle avec une dizaine de reportages en lien
avec la saison. Le télénaute a également un accès à
des reportages thématiques sur le sport, la découverte
ou le patrimoine. Les reportages en question sont ceux
qui sont le plus susceptibles d’intéresser les étrangers. Ils
sont doublés et non sous-titrés.
En optant pour un rythme mensuel, Rhône-Alpes
Tourisme a voulu calquer RhoneAlpes.tv Travel sur le
rythme d’autres outils de communication comme
la e.newsletter internationale Rhône-Alpes Rendez-
Vous, l’objectif étant de développer une synergie afin
d’assurer une promotion touristique performante. Et
Montée en puissance
En 2 ans, la chaîne voyage de RhoneAlpes.tv a réalisé plus de 900 reportages qui ont été regardés 810 000 fois. Ceci sans compter les téléspectateurs qui les ont vus sur les chaînes locales ou sur les Web tV de partenaires. En 2008, RhoneAlpes.tv a adopté une nouvelle formule pour son rendez-vous hebdomadaire. fin mai, Rhône-Alpes tourisme a également lancé la version internationale de la chaîne voyage. Et en fin d’année, c’est Rhônalpénergie-Environnement qui s’est offert pour son trentième anniversaire geneera.tv, la première Web.tv française au service du développement durable !
rhoneaLpes.tv
65
ses reportages sont d’ailleurs repris par le réseau des
Alliances françaises, par les bureaux de Maison de la
France à l’étranger et bien sûr par Rhône-Alpes Tourisme
sur les 22 marchés qu’il cible.
Dernier événement marquant de cette année 2008 :
la création le 20 novembre de geneera.tv, la Web TV
de Rhônalpénergie-Environnement. Unique en son
genre, elle vient compléter le bouquet de chaînes thé-
matiques développé par RhoneAlpes.tv qui comporte
également, outre les chaînes Voyage et Travel dont la
programmation est assurée par Valérie Bacquenois,
une chaîne sport et une chaîne culture. Le contenu de
cette dernière est géré par Sylvaine Vallini.
www.geneera.tv a été lancée par Jean-Jack Queyranne
et Roger Léron, président de Rhônalpénergie-
Environnement à l’occasion du trentième anniversaire
de cette agence qui a vu le jour au lendemain du
premier choc pétrolier. L’idée de sa création est
revenue à Hervé Saulignac, conseiller régional délégué
à l’énergie et aux TIC, qui préside également Rhône-Alpes
Tourisme. Développée en partenariat avec la Région
Rhône-Alpes, elle a pour vocation de sensibiliser au
développement durable en diffusant des reportages
sur l’habitat, l’alimentation, la mobilité, les énergies, le
cadre de vie, les découvertes et les initiatives dans le
domaine environnemental.
Elle diffuse chaque mois un magazine d’une dizaine
de minutes destiné tout à la fois aux grand public,
aux institutionnels, aux décideurs économiques et aux
représentants du monde associatif. Ses reportages
durent en moyenne deux minutes et elle couvre bien
entendu l’ensemble du territoire rhônalpin.
Étant la première Web TV de ce genre en France,
geneera.tv suscite une grande curiosité. sa mise en
œuvre est assurée par RAEE. Geneera.tv bénéficie
du soutien de Rhône-Alpes Tourisme qui fourni des
reportages. Marc Béchet, directeur général de Rhône-
Alpes Tourisme, est d’ailleurs membre du comité éditorial
qui se réunit une fois par mois afin de définir les sujets de
reportages des prochains mois en cherchant chaque
fois à coller le plus possible à l’actualité.
La tV en chiffres
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
r h o n e a L p e s . t v
suR RhôneALpes.Tv
plus de 900 reportages diffusés •267 000 visiteurs •(300 télénautes par jour) qui regardent en moyenne 3,3 reportages
Les diffusions suR Les chAines LocALes pARTenAiRes
tV8 MOnt-BLAnC
20 multi diffusions par semaine •hertzien, câble, satellite, TNT, ADSL
544 436 téléspectateurs •regardent 1 fois par semaine
450 000 téléspectateurs réguliers •(3 fois par semaine)
tLM
5 multidiffusions par semaine •Hertzien, câble, TNT, ADSL
728 600 téléspectateurs •réguliers et occasionnels
téLé GREnOBLE
5 multidiffusions par semaine •hertzien, câble, TNT, ADSL
86100 téléspectateurs •par semaine
tL7
20 multidiffusions par semaine •hertzien, câble,TNT
600 000 téléspectateurs•
66
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
En 2008, les actions de communication lancées par la
Direction de l’information visaient deux objectifs princi-
paux : assurer une présence sur les marchés de proximi-
té en lien avec le Schéma Régional de Développement
du Tourisme et des Loisirs, ceci en étroite collaboration
avec les acteurs locaux, et aider au positionnement des
actions de promotion à l’international en visant en par-
ticulier la conquête des clientèles des marchés émer-
gents. Pour remplir ces missions, Rhône-Alpes Tourisme
a réalisé plusieurs films et une carte touristique. Passage
en revue de ces actions de communication qui sont pi-
lotées par Séverine André, responsable du pôle Image
et des partenariats.
fiLms de pRomoTionPour mener à bien ces actions de communication,
Rhône-Alpes Tourisme a fait réaliser trois films de promo-
tion par la société lyonnaise Camp de Base Production.
Deux de ces films sont génériques, avec une version
courte et une longue. Le troisième est consacré à la
thématique de l’eau. L’objectif est bien évidemment de
présenter la région sous ses multiples facettes et de sus-
citer l’envie de venir en Rhône-Alpes. Le film générique
est en quelque sorte la brochure d’appel en images
animées de Rhône-Alpes Tourisme. C’est un film de sé-
duction qui illustre le positionnement de Rhône-Alpes et
de ses huit départements avec l’eau, le bien-être, le
sport, les loisirs, la nature, la découverte, le patrimoine,
l’art de vivre, la gastronomie et les festivals. Il présente
naturellement les musts touristiques de Rhône-Alpes et
d’autres images plus intimistes, la plupart d’entre elles
ayant été reprises dans les reportages tournés par Rho-
neAlpes.tv ou fournies par les CDT ou offices de tourisme
rhônalpins.
La première version courte du film générique dure
trois minutes avec quelques textes en français et en
anglais incrustés dans l’image. Sortie juste avant les
Rendez-Vous France, elle est principalement destinée
aux conférences de presse et aux workshops. La version
longue dure douze minutes et le film thématique
sur l’eau trois minutes. Et, en dehors de Rhône-Alpes
Tourisme, ces films peuvent être diffusés par les
compagnies aériennes, dans les bureaux de Maison de
la France, dans les autocars, par la Région et différents
partenaires comme R3AP, ERAI, la CRCI Rhône-Alpes ou
des chaînes de télévision…
Ces films sont réunis sur un DVD dupliqué à mille exem-
plaires et sont à la disposition de ces différentes structu-
res ou d’acteurs du tourisme engagés dans des actions
de promotion. Pour les obtenir, il suffit de les comman-
der sur le site pro.rhonealpes-tourisme.com.
édiTion d’une cARTe TouRisTiqueRhône-Alpes Tourisme a édité une carte touristique tirée
à 250 000 exemplaires (dont 100 000 exemplaires diffusés
en 2008) qui est disponible dans les offices de tourisme,
un réseau alimenté en éditions au quotidien par Roland
Dauxois, chargé de la logistique. D’un format déplié de
110 cm x 100 cm, elle est bilingue et elle présente la
majorité des sites touristiques régionaux. Réclamée
par les offices de tourisme, elle a été conçue à partir
d’un fond de carte Géoatlas avec comme objectifs
d’aider les vacanciers français et étrangers à trouver
des idées de visites et d’excursions. Elle mentionne les
stations de sports d’hiver et d’été, les Stations Vertes et
thermales, les villages de caractère, les sites culturels
tels que les principaux musées et monuments, les
sites membres des réseaux TISTRA (Tourisme Industriel
et Technique Rhône-Alpes) et Séquence Nature, le
patrimoine religieux, les espaces naturels et les 26 sites
membres de Séquence nature, les parcs nationaux
et régionaux, les eaux minérales, les sites et activités
de loisirs tels que les bateaux promenade, les parcs
animaliers et d’attractions, les trains touristiques, les
zones de baignade surveillée et deux grands itinéraires
touristiques avec la route Napoléon et la Grande
traversée des Alpes. Soit plus de 600 pictogrammes
en incluant les vignettes signalant des reportages de
RhoneAlpes.tv et les renvois vers Rhône-Alpes Mobile et
le guide Handi-Tourisme !
Des outils performants
Rhône-Alpes tourisme a su se doter des outils qui permettent de développer une communication efficace. Des outils qui évoluent sans cesse, l’objectif fixé en 2008 étant de soutenir la communication sur les marchés de proximité en lien avec le Schéma Régional de Développement du tourisme et des Loisirs Rhône-Alpes, voté par la Région en avril, et de soutenir les actions de promotion conduites à l’international avec une priorité accordée à la conquête de la clientèle des marchés émergents.
communicat ion
67
AcTions de pRomoTion pouR Rhône-ALpes mobiLePour terminer le passage en revue de ces actions de
communication souvent innovantes, évoquons le film
de démonstration réalisé pour présenter le service Rhô-
ne-Alpes Mobile qui fut lancé le 10 avril 2008. Référencé
dans l’annuaire Gallery d’Orange, SFR et Bouygues, ce
service permet d’obtenir des informations géolocalisées
dans la commune de son choix. Pour le faire connaître,
Rhône-Alpes Tourisme et l’Association française du multi-
média mobile, qui regroupe les trois opérateurs, ont lan-
cé début octobre une action de communication avec
distribution de flyers et démonstrations à la gare de la
Part-Dieu et à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Et, en fin
d’année, cette action s’est prolongée sur les autoroutes
A43 et A6. Pour sa part, le film réalisé par Camp de Base
dure 6 minutes et est diffusé dans certains offices de
tourisme. Il présente les trois manières de se connecter
au service Rhône-Alpes Mobile et comment rechercher
les informations proposées, qu’il s’agisse des restaurants,
loisirs et événements de proximité ou bien des commu-
nes de son choix et même des reportages diffusés sur
RhoneAlpes.tv.
Le TouRisme AdApTé Au cœuR des pRéoccupATionsEn pointe dans le tourisme adapté, qui est également
l’une des priorités inscrites dans le Schéma Régional de
Développement du Tourisme et des Loisirs, Rhône-Alpes
Tourisme a par ailleurs multiplié les actions de commu-
nication en direction de cette clientèle, en s’appuyant
sur l’offre des 200 sites labellisés Tourisme et Handicap.
La première a été une participation au salon parisien
Autonomic qui a été précédée d’une conférence de
presse organisée au Press Club de France. Un flyer de
16 pages présentant l’ensemble des sites rhônalpins
accessibles, qui avait été tiré à 2 000 exemplaires, a
été distribué lors de ce salon. D’autres actions signifi-
catives ont été menées en direction des personnes en
situation de handicap avec, en particulier, la création
d’une rubrique « Vacances et handicap » sur le site
rhonealpes-tourisme.com qui permet de télécharger la
liste et les coordonnées des sites rhônalpins labellisés.
Parallèlement, des actions envers la presse spécialisée
ont été entreprises avec une présence dans le maga-
zine Handirect et sur le premier portail des handinautes
Yanous.com. Sur Rhonealpes.tv, une série spéciale en
8 épisodes Rhône-Alpes pour tous a été produite en
2008.
Enfin, un partenariat a été conclu avec SFR pour diffuser
des informations sur l’offre régionale de handitourisme,
provenant de la base de données SITRA.
Au total, ce sont 400 références multimédia qui
sont proposées en ligne. Essentiel, quand on connait
l’importance du média Internet, s’agissant du tourisme
adapté !
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
c o m m u n i c a t i o n
Les nouveaux outils
3 films •promotionnels Pur Bien-Être et l’eau en Rhône-Alpes
Une carte routière •et touristique
Un document sur •les sites labellisés Tourisme Adapté en Rhône-Alpes
Un service •d’information touristique Rhône-Alpes Mobile
68
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
L’année 2008 a démarré fort avec le traditionnel
workshop Grand Ski organisé par Maison de la France
les 22 et 23 janvier à SavoiExpo Chambéry. Inauguré
par Luc Chatel, alors secrétaire d’État en charge de
la Consommation et du Tourisme, qui était accueilli
par Bernadette Laclais, maire de Chambéry et vice-
présidente de la Région Rhône-Alpes déléguée aux
formations professionnelles. Ce traditionnel rendez-vous
de la montagne française se présentait sous les meilleurs
auspices, la neige étant partout au rendez-vous. La crise
n’avait pas encore frappé et 530 exposants, originaires
pour 65 % d’entre eux des Alpes du Nord et pour 14 % de
celles du Sud, ont reçu la visite de 480 tour-opérateurs
en provenance d’une quarantaine de pays. Parmi eux,
on dénombrait 66 TO Britanniques, 60 Néerlandais,
55 Russes, 32 Allemands, 21 Espagnols, 20 Belges,
19 Danois, 10 Chinois, 10 représentants du Proche et
du Moyen-Orient, 8 Indiens, 4 Sud-Africains, des Brésiliens
et des Américains. Ce salon est l’endroit où ils viennent
faire leur marché, c’est-à-dire réserver des lits pour le
prochain hiver. La concurrence entre stations est donc
rude, chacune cherchant à séduire les plus gros de
ces TO afin d’assurer un bon remplissage.
Un peu plus de 2 mois après ce rendez-vous, Maison
de la France redonnait un coup de projecteur sur
Rhône-Alpes en accordant à Lyon l’organisation des
Rendez-Vous France 2008 (1er et 2 avril). Un workshop
qui a réuni 77 exposants rhônalpins rassemblés
sous la bannière Rhône-Alpes et 777 acheteurs en
provenance d’une cinquantaine de pays ! Toutes les
équipes de Rhône-Alpes Tourisme, ont été mobilisées
pour prêter main-forte à l’organisation (voir le bilan des
Rendez-Vous France 2008 dans la partie consacrée à
la Direction de la promotion).
Le détonateur de la communication
Présence sur le pont tout au long de l’année pour Laurent Cormier et son équipe qui enchaînent les participations à de grands événements. Des participations nécessaires pour porter haut les couleurs de Rhône-Alpes. De Grand Ski aux Rendez-Vous france, en passant par une implication dans l’organisation des 1ères Journées de la montagne, une présence à Destination vignobles, l’organisation du workshop du tourisme associatif, l’accueil de journalistes du monde entier à Val d’Isère, de journalistes spécialisés dans le golf et d’autres intéressés par la Biennale du design stéphanois : tour d’horizon des principaux événements coordonnés par Peggy Perron, responsable de l’événementiel, qui ont marqué l’exercice 2008 du côté de la Direction de l’information.
événementieL
69
La Région était tout simplement le premier supporter de
Val d’Isère comme elle l’est d’ailleurs des coureurs des
équipes de France, soutenus à hauteur de 650 000 €
car 19 d’entre eux sur 21 sont Rhônalpins. Au total,
la Région a investi près de 5 millions d’euros dans
ces championnats, dont 2,4 millions sont allés à la
réalisation de la piste féminine de Solaise rebaptisée
« Rhône-Alpes ». 1,33 million a également été consacré
au développement de la pratique sportive chez les
jeunes avec deux actions majeures : l’organisation des
Jeux d’hiver 2008 des lycéens et l’invitation lancée aux
jeunes licenciés et bénévoles des comités régionaux
de ski à assister aux épreuves. Le reste de l’aide s’est
réparti de la manière suivante : 800 000 € mis dans la
communication autour de l’événement et 350 000 €
dans le développement durable avec de gros efforts
en faveur des transports collectifs pour accéder aux
épreuves pendant les championnats.
Pour sa part, Rhône-Alpes Tourisme a mobilisé ses équi-
pes pour soutenir la promotion de l’événement en col-
laboration avec la station, Savoie Mont-Blanc Tourisme
et Maison de la France. Le point d’orgue de cette cam-
pagne promotionnelle a été l’invitation adressée à 93
journalistes de la presse internationale à venir décou-
vrir Val un an avant les championnats. Cette opération
a représenté un investissement de 206 000 € HT, dont
30 000 € apportés par Rhône-Alpes Tourisme qui a éga-
lement dépensé 50 000 € pour la réalisation d’un Club
Rhône-Alpes dans la station pendant les épreuves.
Revenons un instant sur la venue de ces 93 journalis-
tes de la presse généraliste spécialistes de rubriques
n’ayant rien à voir avec le sport ou la montagne. Origi-
naires d’une trentaine de pays, ils ont été reçus du 19 au
21 avril 2008, notamment par Annie Martinez, responsa-
ble sports et aventure. Transportés jusqu’à Lyon par Air
France, ils ont été accueillis le 19 au soir par le secré-
taire d’État chargé de la Consommation et du Tourisme
et les responsables des différents partenaires impliqués.
Le 20, ceux d’entre eux qui étaient skieurs ont décou-
vert le domaine skiable et les joies du ski de printemps,
d’autres activités étant proposées aux non skieurs. Le 21,
ils se sont mesurés dans un slalom géant tracé au pied
de la Face de Bellevarde et sur le chemin du retour, le
22, ils se sont arrêtés au Château des Ducs de Savoie,
siège du Conseil général de la Savoie, pour un déjeuner
orchestré par plusieurs grands chefs rhônalpins.
Le 15 mai, il a réuni au village vacances de Voguë
70 exposants du secteur et près de 130 visiteurs fran-
çais, belges et espagnols. Ceux-ci représentaient des
clubs du troisième âge, associations sportives, collec-
tivités, autocaristes et autres spécialistes des voyages
destinés aux jeunes et aux familles. L’UNAT Rhône-Alpes,
que préside Frédéric Prelle, regroupe 500 structures et
représente 10 % de l’emploi touristique rhônalpin. Les
structures en question sont principalement des résiden-
ces et villages de vacances, centres de vacances pour
enfants, auberges de jeunesse, centres de séjours pour
jeunes adultes, hébergements dépendant de comités
d’entreprise et associations spécialisées dans l’organi-
sation de séjours pour les jeunes.
Le 16 mai, ce workshop a été suivi des deuxièmes
Assises de l’UNAT qui ont permis de réfléchir à la manière
d’assurer un meilleur remplissage des structures en
dehors de la saison hivernale. En effet, si celui-ci est de
95 % l’hiver (la majeure partie des hébergements étant
implantés dans les Alpes), il n’est que de 35 % l’été !
Préparation des mondiaux de ski alpin
La préparation des Championnats du monde de ski alpin 2009 à Val d’Isère a été un autre dossier qui a largement occupé la Direction de l’information en 2008, Rhône-Alpes tourisme et la Région Rhône-Alpes étant partenaires de ce sommet sportif, le plus important organisé en france en attendant son éventuelle désignation pour les championnats d’Europe de football 2016 ou pour les JO d’hiver de 2018.
Soutien apporté au tourisme social
Loin des sports d’hiver et des mondiaux de ski alpin, Rhône-Alpes tourisme s’est également impliqué aux côtés de l’UnAt Rhône-Alpes (Union nationale des Associations de tourisme) dans l’organisation d’un workshop consacré au tAVS (tourisme Associatif à Vocation Sociale).
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
é v é n e m e n t i e L
70
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE > événementieL
Et elles ont mobilisé une centaine de professionnels pré-
sents sur le terrain pour encadrer des groupes de 10 à
14 personnes. Ces journées avaient pour objet de faire
découvrir la pratique de la randonnée à un maximum
de Rhônalpins. Et la Région a aussitôt adhéré à ce pro-
jet qui cadrait parfaitement avec les principaux axes de
son Schéma Régional de Développement du Tourisme
et des Loisirs de Rhône-Alpes adopté en avril 2008. Ce-
lui-ci entend en effet favoriser un tourisme accessible à
tous sur le plan physique et social, un tourisme toutes
saisons, respectueux de l’environnement, facteur de
développement économique et équilibré du territoire.
Autant de critères qui collent parfaitement à l’idée qu’on
se fait de la randonnée. En outre, les accompagnateurs,
qui sont environ 1 800 en Rhône-Alpes sur un total de
3 500 en France, sont des gens très impliqués dans leur
territoire, 60 % d’entre eux étant natifs de la montagne.
pARTenAiRe des goLfs RhônALpins eT de L’œnoTouRismeMembre du Club Golf de Maison de la France,
Rhône-Alpes Tourisme est également partenaire des
parcours rhônalpins. Pour les faire connaître, il organise
tous les ans un Trophée Golf destiné aux journalistes de
la presse spécialisée. Ce trophée se déroule chaque fois
dans un secteur différent. En 2007, ce sont les parcours
de l’Évian Royal Resort, du lac d’Annecy, de Giez et d’Aix-
les-Bains qui avaient eu l’honneur d’accueillir ce trophée.
Du 13 au 17 septembre 2008, il a eu pour cadre les golfs
les plus méridionaux de Rhône-Alpes situés dans la Drô-
me et l’Ardèche. 11 journalistes originaires d’Allemagne,
des États-Unis, de Grande-Bretagne et de Scandinavie y
ont participé, certains d’entre eux étant classés index 0
ou 1,5. Les golfs sur lesquels ils ont disputé leur compéti-
tion sont ceux de la Valdaine, du Domaine de Saint-Clair
à Annonay et d’Albon. Annie Martinez, responsable sports
et aventures/tourisme d’affaires à Rhône-Alpes Tourisme,
les accompagnait et leur a fait découvrir de nombreuses
autres facettes des deux départements concernés.
La participation au workshop Destination Vignobles orga-
nisé par le Club vitivinicole de Maison de la France, dont
Rhône-Alpes Tourisme est membre, est une autre opé-
ration majeure pour tout un pan du tourisme rhônalpin.
Le 21 octobre, il a eu pour cadre le palais des Papes
d’Avignon et sept des 70 stands étaient occupés par
des professionnels rhônalpins réunis autour de Martine
Bridier, responsable promotion découverte et art de vi-
vre à Rhône-Alpes Tourisme. Il y avait là Inter-Beaujolais,
French Flair, Le Hameau du vin, Kanpaï Tourisme, Savoie
Mont-Blanc Tourisme, Alpes Flaveurs, Drôme Tourisme,
l’Université du vin de Suze-la-Rousse et l’école de dé-
gustation de la Maison Chapoutier. Au total, Maison de
la France avait préprogrammé 1 462 rendez-vous à la
demande des TO présents. Et 175 de ces rendez-vous
concernaient les exposants rhônalpins. À elle seule, Mar-
tine Bridier en a eu 25 avec des TO russes, britanniques,
coréens, taiwanais, chinois de Hong-Kong, polonais, ita-
liens, ukrainiens, autrichiens, néerlandais et américains.
Tous se sont montrés très intéressés par la diversité du vi-
gnoble rhônalpin et le caractère parfois atypique d’une
partie de celui-ci, en Savoie notamment. Cette forte
présence et l’intérêt manifesté par l’ensemble des TO
montre que l’œnotourisme a de beaux jours devant lui.
Et c’est une chance pour Rhône-Alpes !
Avec Le design, TisTRA eT séquence nATuReUne autre opération presse a été mise sur pied par l’of-
fice de tourisme de Saint-Étienne et sa Région, Rhône-
Alpes Tourisme et Maison de la France dans le cadre
de la Biennale du design 2008. Programmé du 22 au 26
novembre, il avait pour objectif de faire découvrir l’évé-
nement et le savoir-faire stéphanois dans le domaine
du design à des journalistes de la presse généraliste et
touristique d’Allemagne, Belgique, Espagne, Grande-
Bretagne, Italie, Suisse et des Pays-Bas. Après un passage
par Lyon, ils ont pu découvrir, outre la Biennale et ses
différents sites, le musée d’Art moderne de Saint-Étienne
et les réalisations du Corbusier à Firminy. Mine de rien, il
s’agissait du premier voyage de presse de cette dimen-
sion organisé dans la capitale du Forez.
Enfin, les sites des deux réseaux régionaux TISTRA (Touris-
me Industriel et technique en Rhône-Alpes) et Séquence
Nature sont régulièrement mis en avant notamment
dans la lettre Rhône-Alpes Week-End et sur RhoneAlpes.
tv, dans la lettre Pro, lors d’éductours et à l’occasion de
conférences de presse. Le premier réseau fédère 47
sites de découverte scientifique et économique repré-
sentatifs des savoir-faire et métiers régionaux, et qui ont
accueilli 803 000 visiteurs en 2008. Le second regroupe
26 sites touristiques de découverte de la nature qui ont
comptabilisé 1,3 million de visiteurs l’an dernier. En 2008,
41 sites, dont 25 pour TISTRA et 16 pour Séquence Na-
ture, ont fait l’objet d’un rédactionnel présenté sur le site
de Rhône-Alpes Tourisme. Et 28, dont 16 pour TISTRA et
12 pour Séquence Nature, ont bénéficié d’un reportage
vidéo diffusé sur RhoneAlpes.tv ainsi que sur des chaînes
locales comme TLM, TL7, TV8 Mont-Blanc, Télé Grenoble,
TV Mountain, TV Ardèche et Cap Canal.
Premières Journées de la Montagne en Rhône-Alpes
Les Journées de la Montagne, à l’initiative des Accompagnateurs en Montagne et soutenues par la Mission Montagne de la Région Rhône-Alpes, ont vu leur première édition coïncider avec le premier jour de l’été. tout un symbole pour contribuer à l’attractivité de la montagne en été. Elles se sont déroulées les 21 et 22 juin dans une quarantaine de sites répartis dans les huit départements rhônalpins.
71
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
c o u r r i e r d e s p r o F e s s i o n n e L s
Les éToiLes de L’AccueiL pouR bouRg-sAinT-mAuRice - Les ARcsÉric Adamkiewicz, directeur général de l’office de
tourisme de Bourg-Saint-Maurice - Les Arcs, interviewé
dans le cadre d’un article consacré à l’attribution par
le secrétariat d’État à la Consommation et au Tourisme
et par Maison de la France du trophée régional
Rhône-Alpes 2007 des Étoiles de l’accueil : « Cette
récompense nous a été remise pour notre opération
d’accueil dans les gares, organisée chaque samedi
pendant la saison d’hiver, avec le concours de 48
jeunes de la vallée rémunérés par l’office. Certains
d’entre eux montent dans les trains à Aime et informent
les vacanciers avant leur arrivée à Bourg-Saint-Maurice.
D’autres sont postés sur les quais de la gare à Bourg
et orientent les hivernants vers les différents modes de
transport qui leur permettent d’accéder à Arc 1600,
Arc 1800, Arc 1950 et Arc 2000. Nos clients apprécient
énormément l’accueil que nous leur réservons ! »
Rhône-ALpes TheRmAL eT Les sTATions à mAhAnA En retenant pour son édition 2008 la thématique « Au
fil de l’eau », le salon Mahana Lyon a visé juste car ce
choix correspond au positionnement de Rhône-Alpes
Tourisme pour sa promotion axée sur l’eau et « le pur
bien-être ». Rhône-Alpes Tourisme a donc participé
à cette édition en compagnie de Rhône-Alpes
Thermal, l’association qui fédère les stations thermales
rhônalpines. Marianne Chandernagor, directrice de
Mahana, parle de ce salon : « Cette année, nous allons
réunir 400 exposants à 50 % français. Notre plan de
communication comprend 245 affiches 4x3 ou de 8 m2
avec une campagne qui se déroulera du 26 février au
9 mars, de la publicité dans Le Progrès, notre partenaire
presse principal, Elle, Citizen Kid, Dans l’air du temps, 20
Minutes, Paris Match ainsi que sur TLM et Chérie FM. Et
Rhône-Alpes Tourisme sera présent chaque fois présent,
que ce soit sur les affiches, les encarts publicitaires ou
les invitations envoyées aux 27 000 visiteurs reçus en
2007 et la conférence de presse à Lyon. »
Rhône-ALpes s’Affiche à Lyon sAinT-exupéRyAu printemps 2008, l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry
a proposé à Rhône-Alpes Tourisme de placer des
visuels présentant la région au cœur du Terminal 2.
Muriel Lemaire, qui était à l’époque directrice de la
communication, expliquait les raisons de ce choix :
« Nous avons des surfaces importantes, en particulier
dans les couloirs qui conduisent à la Jetée côté T2, et
Philippe Bernand, directeur général de l’aéroport, a
souhaité qu’elles soient utilisées pour faire la promotion
de Rhône-Alpes et de Lyon. J’ai donc contacté Laurent
Cormier, directeur de l’information à Rhône-Alpes
Tourisme, afin de voir s’il était intéressé. Il a répondu
favorablement à cette proposition. En accord avec
Decaux, notre prestataire, des panneaux de différentes
nos partenaires prennent la parole
tout au long de l’année, Rhône-Alpes tourisme multiplie les rencontres avec des partenaires du tourisme et partage avec eux le même objectif : vendre la destination Rhône-Alpes. Plusieurs d’entre eux ont été interviewés dans le cadre d’articles parus dans la lettre Pro de Rhône-Alpes tourisme. L’article qui suit rapporte quelques-unes de leurs initiatives de l’année 2008.
courrier des proFessionneLs
72
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE > courrier des proFessionneLs
tailles seront ainsi mis en place ce printemps. »
Quelques mois plus tard, c’est un stand événementiel
aux couleurs de Rhône-Alpes Tourisme qui prenait place
dans le Terminal 2. Arnaud Besson, nouveau directeur
de la communication, s’en réjouissait : « On contribue
à la promotion de Rhône-Alpes en présentant à
nos passagers ses différentes facettes. L’aéroport
est un puissant levier au service du développement
économique et culturel de la région. Et, dans notre
dispositif de communication, nous avons intégré l’idée
qu’il fallait valoriser ses atouts. Le dispositif proposé
par Rhône-Alpes Tourisme est intéressant. Il s’agit d’un
partenariat intelligent qui contribue véritablement au
rayonnement de Rhône-Alpes. »
L’eAu s’expose Au cheyLARdTout au long du printemps et de l’été 2008, L’Arche
des métiers, un centre culturel et scientifique situé au
Cheylard (Ardèche), a proposé deux expositions sur la
thématique de l’eau soutenues par Rhône-Alpes Tou-
risme. Christian Féroussier, directeur du site, parle de cet
événement : « Notre espace d’exposition permanent
est dédié au savoir-faire industriel de bassin du Chey-
lard. Ces savoir-faire, dont l’eau minérale d’Arcens fait
partie, représentent 2 800 emplois industriels et nous
sommes le second pôle économique du département
après Annonay. Nous travaillons sur la structuration d’un
réseau d’acteurs de la culture scientifique et nous avons
choisi de nous positionner sur le marché du tourisme
de découverte économique. Dès 2006, nous avons
adhéré au réseau TISTRA (Tourisme Industriel et Scien-
tifique Rhône-Alpes). Et, dans le cadre de nos exposi-
tions temporaires, nous avons décidé de nous inscrire
cette année dans la logique de communication de
Rhône-Alpes Tourisme en organisant l’opération « L’eau
dans tous ses états » le 26 avril, qui a été inaugurée
par Hervé Saulignac, conseiller régional Rhône-Alpes,
président de Rhône-Alpes Tourisme, et deux expositions,
“L’eau y es-tu ?” et “Cas d’eau” jusqu’à la fin août ».
un guide pouR Le cLub pResTige Rhône-ALpesLe 23 mai 2008, Éric Obeuf, directeur du Sofitel Bellecour
à Lyon et président du Club Prestige Rhône-Alpes, qui
regroupe 37 palaces, hôtels de luxe et restaurants 3
étoiles, présentait le guide édité par ce club : « Nos
adhérents sont à la fois des hôtels de chaînes, des
Relais et Châteaux et les cinq restaurants 3 étoiles que
compte la région avec Bocuse, Blanc, Troisgros, Pic et
Veyrat. Notre but est de véhiculer une image de luxe
et la réalisation du guide représente un investissement
de 60 000 €. Il est assuré par de la publicité, par la
cotisation des adhérents qui se situe entre 350 et 500 €,
par la Délégation tourisme de la CRCI Rhône-Alpes et
par Rhône-Alpes Tourisme qui diffuse le guide lors de ses
opérations de promotion à l’international et qui propose
son téléchargement sur son site Internet. »
LA vALLée ARdéchoise du doux souTenue pAR Rhône-ALpes TouRismeLe 10 avril 2008, le Conseil général de l’Ardèche
annonçait la fermeture du chemin de fer du Vivarais qui
remonte la vallée du Doux de Tournon à Désaignes. Un
coup dur pour ce secteur de l’Ardèche septentrionale.
D’où la mobilisation des acteurs locaux, expliquée
par Pascal Terrasse, président du Conseil général de
l’Ardèche, et l’aide apportée par Rhône-Alpes Tourisme
à ce territoire afin qu’il ne soit pas trop pénalisé :
« L’objectif est de tout faire pour que ce territoire
reste attractif et personne ne doit être lésé. Il faudra
remettre les voies et les machines en fonctionnement
et nous disposons déjà de 3 millions d’euros sur les 5
nécessaires. Mais il est certain que le Conseil général
ne sera pas l’opérateur. »
De son côté, Gérard Bruchet, président d’Ardèche
Tourisme, annonçait le « lancement d’une action de
communication de 100 000 € financée à hauteur de
50 % par Rhône-Alpes Tourisme ».
Et Hervé Saulignac, président de Rhône-Alpes Tourisme,
rappelait que « Rhône-Alpes Tourisme est solidaire des
territoires lorsqu’il y a des coups durs comme ce fut le
cas lors de la grippe aviaire dans la Dombes ».
Une tâche à laquelle Marie-Laure Iapteff, directrice
de l’office de tourisme de Tournon, s’est aussitôt attelée :
« Au lendemain de cette annonce, tout le monde s’est
retroussé les manches pour faire avancer notre territoire
différemment. Du 15 juillet au 19 août, nous avons ainsi
mis en place un parcours commenté en bus de Tournon
à Lamastre. Et même si ça ne remplaçait pas le train, le
succès a été au rendez-vous. »
pARTenARiAT Avec vALécRinDébut 2008, Rhône-Alpes Tourisme a conclu à l’initiative
de Lawrence Duval-Montfort, chargée de promouvoir la
thématique « Eau et Bien-Être », un accord de partenariat
avec Valécrin, une eau de source captée à 1 000 m
d’altitude, au-dessus du village du Perrier, dans l’Isère.
Valécrin a fourni 125 000 bouteilles aux couleurs du
« Pur bien-être ». Laurent Ledermann, pdg de Valécrin,
évoque ce partenariat présenté lors d’une conférence
de presse donnée le 18 septembre à Paris, celle-ci ayant
été suivie d’un voyage de presse sur place : « J’ai repris
Valécrin en janvier 2005 et ce partenariat est intéressant
dans la mesure où il nous aide à construire notre image
de la même façon que les nombreuses manifestations
sportives que nous soutenons dans l’Isère. Aujourd’hui,
nous sommes principalement distribués chez Casino
et Intermarché. Mais j’ai aussi des projets d’export en
73
Chine, en Espagne et en Algérie. À terme, la capacité
de la source pourrait nous permettre de commercialiser
170 millions de cols et de créer 25 emplois alors que
nous sommes actuellement à sept. »
quATRe communes de L’Ain jouenT Les fifReLinPour développer leur activité touristique, quatre
communes appartenant au Syndicat mixte du bassin
de vie de Bourg-en-Bresse ont lancé « Les aventures-jeux
de Fifrelin », un concept de jeu de piste et de chasse
au trésor à pratiquer en famille qui a été conçu avec
la société iséroise Tam’s Consultants et avec Ter’Avenir.
Véronique Guillot, chargée de l’économie touristique
au Syndicat mixte Cap3B explique la démarche : « Les
familles sont friandes d’activités insolites pour leurs
enfants et nous cherchions des idées pour développer
le tourisme et les activités de loisirs. Nous avons
réalisé une étude de positionnement stratégique et
un plan d’action avec Tam’s Consultants et Ter’Avenir
et nous avons créé “Les petites virées de Fifrelin”, une
campagne de communication qui regroupait des
activités à pratiquer en famille. Le tout s’accompagnait
d’une carte dont les commentaires avaient été rédigés
par les journalistes de Grain de sel. Et pour compléter
cette action destinée aux enfants de 6 à 14 ans, nous
avons lancé, le 1er juin 2008, “Les aventures-jeux de
Fifrelin”. » De son côté, Bruno Tamaillon, patron de
Tam’s et inventeur de Fifrelin, affirme : « Nous avons
apporté l’idée et nous avons formalisé le scénario
afin qu’il concerne toute la famille. L’objectif n’est pas
d’apprendre mais de passer du bon temps. »
LA gTA donne un coup de jeune à LA monTAgneLa GTA (Grande Traversée des Alpes) et l’UCPA ont
réfléchi à la manière d’enrayer la baisse de la
fréquentation en montagne l’été. En juin 2008, huit
jeunes ont été invités à suivre cet itinéraire mythique
agrémenté de multiples activités ludiques et sportives.
Guy Chaumereuil, directeur de la GTA, parle de cette
opération soutenue par plusieurs partenaires, dont
Rhône-Alpes Tourisme : « Avec la Fédération des clubs
alpins, nous avons souhaité réfléchir aux raisons pour
lesquelles les Français ont un problème avec la
montagne. D’où l’organisation, en septembre 2007,
d’un colloque pour lister les freins et les obstacles à
la fréquentation. Il s’agit d’une réflexion sur trois ans
et le tout débouchera sur la publication d’un livre
blanc sur les jeunes et la montagne en 2010. Mais
nous ne faisons pas que réfléchir, puisque nous avons
lancé des opérations tests comme la “Caravane de
l’aventure”. D’autres actions sont prévues en 2009
et, pour ma part, j’estime que le montagne devrait
réfléchir à la façon dont elle parle aux Français et aux
jeunes plutôt que de passer son temps à se plaindre ! »
Rhône-Alpes Tv diffuse aujourd’hui le film de la caravane
de l’aventure.
Les monTAgnARds à L’heuRe de LA communicATion du RisqueLe 5 novembre 2008, 150 professionnels de la
montagne ont participé à Chambéry à une rencontre
intitulée “Crise et montagne, oser la communication
du risque”. Elle était organisée par PAM (Professionnels
Associés de la Montagne). Christian Rochette, son
directeur, présente l’objectif de cette journée : « Cette
rencontre était pilotée par Jean-Yves Remy, président
de PAM, en collaboration avec Christelle Champion,
fondatrice du cabinet lyonnais Cohé-Sens. Après l’hiver
2006-2007, marqué par un faible enneigement dans
un tiers des stations, nous avions été interpellés par
des professionnels qui nous ont demandé pourquoi
nous ne réagissions pas mieux. Nous nous sommes
rendu compte qu’il ne suffisait pas de mettre 50 000 €
sur la table pour communiquer et c’est la raison pour
laquelle nous avons contacté Christelle Champion qui
nous a expliqué comment elle gérait les crises en milieu
industriel et nous a proposé une action de vulgarisation
en direction des institutionnels et des professionnels. »
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
c o u r r i e r d e s p r o F e s s i o n n e L s
74
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
6 000 rendez-vous professionnels à grand ski, rendez-vous France et destination vignobles 285 exposants rhônalpins ont participé à ces trois RDV majeurs de l’année 2008 et ils ont reçu, au total, 1 260 tours-opérateurs. En moyenne, chacun d’entre eux a donc rencontré 21 TO
1,2 million de visites sur internet58 % étaient issues du référencement (moteurs de recherches) et 16 % des campagnes de e.marketing menées par Rhône-Alpes Tourisme. 62 % de ces visites provenaient de France, 12 % d’Espagne, 11 % d’Italie et 7 % de Grande-Bretagne
rhonealpes.tvune base de reportages à la demande de plus de 900 documents,une audience de810 000 reportages regardés
450 000 abonnés grand public et professionnels aux lettres d’information dont 70 000 à l’étranger Une étude menée par Stratégie et Développement auprès d’un panel de 85 000 abonnés de la lettre Rhône-Alpes Week-End, dont 43 % de Rhônalpins, montre qu’elle a engendré 23 millions d’euros de propension à consommer, soit une moyenne de 187 € de retombées touristiques pour 1 € investi
240 membres pour le réseau sitra140 sites Internet alimentés, 60 000 objets touristiques, soit 90 % de l’offre régionale ; 1 400 utilisateurs ; 600 personnes formées à l’utilisation de la nouvelle version ; 200 000 recherches ; taux d’actualisation : 71 %
carte touristique rhône-alpes tirée à 250 000 exemplaireselle a été distribuée à 100 000 exemplaires en 2008
Les chiffres-clés de Rhône-Alpes tourisme en 2008
chiFFres-cLés
75
L’InfORMAtIOn tOURIStIQUE
« Depuis l’avènement du Web, nous sommes passés de
la communication à l’information, en nous appuyant
sur la relation. Parce que, seule, l’information partagée
permet d’émerger auprès des publics, donc d’être
efficace dans un secteur qui investit le plus sur internet
derrière les télécommunications et les assurances,
constate Laurent Cormier, directeur de l’information à
Rhône-Alpes Tourisme.
Dans le tourisme, on vend du rêve. Et la consommation
touristique est subjective. Nous allons devoir nous
adapter à une nouvelle donne où le récepteur va
prendre progressivement le pouvoir à la place de
l’émetteur. L’Internet collaboratif, avec une dimension
éditoriale où le public donne son ressenti et témoigne
de son séjour, va devenir très vite un enjeu majeur ;
rappelons qu’en France, un internaute sur deux a déjà
publié un avis de voyage ou posté des photos sur un
blog ; dans ce contexte, les nouveaux chercheurs
de loisirs et de vacances vont être de plus en plus
autonomes, et nos relations avec nos clientèles vont
devenir de plus en plus personnalisées. »
Ce qui est vrai côté demande l’est aussi côté offre :
« nos outils n’ont de raison d’être qu’à partir du moment
où ils sont des espaces de parole pour les professionnels
du tourisme de Rhône-Alpes ajoute Laurent Cormier.
C’est la caution nécessaire auprès du public ; en cela,
RhôneAlpes.tv a en particulier un impact énorme. C’est
aussi le seul média permettant de retranscrire les savoir-
faire locaux que propose par exemple le tourisme de
découverte économique. »
Dans ce contexte, une place importante sera
accordée à l’information mobile qui est une véritable
révolution car le nombre d’internautes mobiles va
tripler d’ici 5 ans en Europe. « Avec l’Internet mobile,
c’est le public qui décide quand et sur quoi il veut
s’informer, indique Laurent Cormier. Ce virage, Rhône-
Alpes Tourisme l’a pris dès 2008 en développant le site
Rhône-Alpes Mobile en partenariat avec l’Association
Française du Multimédia Mobile qui regroupe Orange,
SFR et Bouygues, en s’appuyant sur les données issues
de la base SITRA. Le succès de SITRA - un modèle de
gouvernance collective - trouve son origine dans le fait
que l’information vient, en temps réel, du terrain. »
Ce qui contribue à la fiabilité et à l’instantanéité de
l’information, conditions sine qua non pour diffuser
davantage les contenus. Et c’est ce à quoi Laurent
Cormier et ses collaborateurs vont s’attacher en 2009.
La concrétisation de nouveaux partenariats sera un
moyen d’atteindre cet objectif d’élargissement de la
diffusion, en comptant notamment sur les nouveaux
acteurs du tourisme sur Internet qui peuvent être issus
d’autres secteurs (les sites de cartographie, les médias
en ligne, les opérateurs de télécommunications, les
portails et blogs thématiques, les sites affinitaires et les
réseaux sociaux…) et qui sont incontournables dans
notre « société de la réputation ».
Pour capter l’attention du client, il faudra également
savoir créer l’événement pour créer du lien, de
la relation. S’il s’oriente de plus en plus vers des
« expériences à vivre » de plus en plus segmentées, le
produit touristique demeure intangible, et son pouvoir de
séduction dépend de sa capacité à faire rêver. Ce rêve
n’est permis aujourd’hui que s’il repose sur l’humain : au
même titre que l’accueil sur nos sites, la personnalisation
des échanges et de l’information, le recours grandissant
aux tour opérateurs spécialistes ou bien l’écotourisme…
L’événementiel possède cette vertu.
Pour la Direction de l’information, l’année 2009 a
démarré sur les chapeaux de roue avec le workshop
Grand Ski à Chambéry, où son équipe était mobilisée
avec celle de la Direction de la promotion, et les
Championnats du monde de ski alpin de Val d’Isère
dans lesquels la Région et Rhône-Alpes Tourisme se sont
largement investis.
perspectives 2009La tendance de l’information sera donc d’aller vers plus de transparence, de personnalisation, de partage et d’autonomie. Au point que sur internet, elle n’est plus dissociable aujourd’hui de la commercialisation qui a représenté, en france en 2007, un volume d’affaires de 5,33 milliards d’euros.
« Depuis l’avènement du Web, nous sommes passés de la communication à l’information, en nous appuyant sur la relation. Parce que, seule l’information partagée permet d’émerger auprès des publics, donc d’être efficace » constate Laurent Cormier, directeur de l’information à Rhône-Alpes Tourisme.
76
Le 14 mai 2008, les administrateurs de Rhône-Alpes Tou-
risme ont pris connaissance de l’enquête « Attentes et
synergies des acteurs du tourisme en Rhône-Alpes » réa-
lisée fin mars par IPSOS Lyon. Cette enquête faisait suite
à celle du même type qui avait été menée en 2005,
l’objectif étant mesurer les attentes des professionnels
et de voir si l’image de marque avait évolué de ma-
nière positive. En 3 ans, Rhône-Alpes Tourisme a en effet
choisi de mettre le paquet à l’international, de renforcer
sa politique d’information en jouant la carte du Net et
choisi de mettre en avant un thème fédérateur avec
l’eau et le « Pur bien-être ». Cette enquête avait donc
aussi pour but de mesurer le niveau de satisfaction des
acteurs du tourisme par rapport à ces choix.
Elle a été conduite en deux temps. La première phase
qualitative a porté sur 28 professionnels, institutionnels,
fédérations et associations de Rhône-Alpes interrogés
téléphoniquement ou face à face par une sociologue
d’IPSOS. La seconde phase quantitative concernait 242
acteurs du tourisme interviewés téléphoniquement,
55 % d’entre eux ayant déjà été questionnés en 2005.
En termes d’image, 78 % ont une bonne ou très bonne
opinion de Rhône-Alpes Tourisme (73 % en 2005). Et plus
d’un sur deux, 52 % très précisément, déclare collaborer
avec la structure. Lorsque tel est le cas, le besoin qu’ils
expriment porte majoritairement sur des démarches de
communication (52 %), l’accompagnement en vue
de réaliser un projet (35 %) ou la recherche d’une aide
pour la réalisation d’une étude (15 %). Et tous ceux qui
ont travaillé avec Rhône-Alpes Tourisme ont jugé la col-
laboration cordiale et sereine. Quant à ceux qui n’ont
pas fait appel à la structure, c’est souvent par mécon-
naissance de son rôle.
Quoi qu’il en soit, nos interviewés sont un tiers à estimer
que son image s’est améliorée entre 2005 et 2008 et
tous appellent de leurs vœux la création d’un lien plus
fort et la mise en place d’un système d’alter ego pour
avoir des interlocuteurs privilégiés et bien identifiés à
tous les niveaux hiérarchiques.
une imAge modeRneVenons-en maintenant à l’analyse qui est faite des
grandes orientations stratégiques de Rhône-Alpes Tou-
risme. Les professionnels les ont parfaitement assimilées
puisqu’ils citent spontanément une présence renforcée
à l’international ; une stratégie centrée sur le Net ; la
volonté d’affirmer un thème fédérateur via la théma-
tique de l’eau ; une part plus importante donnée aux
aspects de la communication ; et un champ d’action
plus orienté vers la promotion de l’image. Le positionne-
ment à l’international apparaît naturel pour Rhône-Alpes
fin mars 2008, IPSOS Lyon a réalisé une enquête sur l’image de marque de Rhône-Alpes tourisme auprès des professionnels. Elle faisait suite à une enquête similaire conduite en 2005. En 3 ans, cette image s’est nettement améliorée, 78 % des personnes interrogées ayant une opinion positive de la structure. 52 % d’entre elles collaborent de manière régulière ou ponctuelle avec Rhône-Alpes tourisme et apprécient, notamment, la présence renforcée à l’international, la stratégie centrée sur le net, la volonté d’affirmer un thème fédérateur via la thématique de l’eau et la part plus importante donnée aux aspects de communication. En revanche, certains interviewés souhaiteraient que Rhône-Alpes tourisme se rapproche plus des petites structures.
85 % des acteurs sensibles au développement durable
Premier enseignement significatif de l’enquête : si la thématique du développement durable était complètement ignorée en 2005, 85 % des acteurs l’inscrivent désormais au premier rang de leurs préoccupations. 68 % citent ensuite le tourisme adapté, 64 % l’innovation et 47 % le tourisme social ou solidaire.
LA BOnnE IMAGE DE RHônE-ALPES tOURISME
77
(87 %) mais un peu moins pour les différentes structures
des acteurs (62 %). Toujours sur ce plan, 65 % portent un
jugement positif sur la mise en valeur des actions me-
nées (51 % en 2005) et 59 % parlent d’équipes dynami-
ques à propos des collaborateurs. Et il convient de noter
une image encore plus positive chez les acteurs qui ont
collaboré avec Rhône-Alpes Tourisme, 82 % d’entre eux
plébiscitant ce travail en commun !
Désormais, les professionnels rhônalpins associent à
Rhône-Alpes Tourisme une image de modernité, d’inno-
vation, de progression en termes de nouvelles « idées »
comme le Forum innovation & tourisme, les Rendez-Vous
France, les Ateliers rencontres ou le développement du
réseau SITRA. Et pour eux, tout cela participe pleinement
à la valorisation de l’image de Rhône-Alpes.
Malgré cette excellente image, quelques voix s’élèvent
pour réclamer une réactivité encore plus grande et dé-
clarent ne pas trop savoir quoi attendre de cet organis-
me de promotion régionale car 80 à 90 % de leur clien-
tèle est locale et peu ou pas du tout internationale.
Quant au slogan « Pur bien-être », il est considéré
comme bon par 87 % des acteurs ! Ceux-ci appellent
d’ailleurs de leurs vœux la création d’espaces dédiés à
l’eau et au thermalisme (76 %), la mise en place d’un
événement annuel sur l’eau (73 %), la création de plans
d’eau et d’espaces de baignade (70 %), la création
d’une route des eaux en Rhône-Alpes (66 %) et celle
d’un parc de loisirs sur le thème de l’eau (61 %).
Le dernier point examiné par l’enquête était relatif à
Internet et aux nouveaux supports de communication
mis en place depuis 2005. En premier lieu, Internet
apparaît comme un outil de communication et de
promotion à part entière qui débouche sur la création
de e.newsletters et sur la réservation en ligne. Un outil
qu’une majorité d’acteurs s’est appropriée, 57 % ayant
engagé des actions de promotion on line et 58 % étant
référencés on line. 44 % disposent également d’un sys-
tème de réservation ou d’achat en ligne et 69 % se dé-
clarent favorables à la mise en place d’un tel système
par Rhône-Alpes Tourisme.
Enfin, ses outils de communication ont eux aussi été adop-
tés par les acteurs. C’est le cas pour les e.newsletter pro,
dont le taux de notoriété est de 65 %, pour le site grand
public rhonealpes-tourisme.com (57 %), RhoneAlpes.tv
(46 %) et pour le site pro.rhonealpes-tourisme.com
(41 %).
Au final, IPSOS Lyon tirait la conclusion suivante pour
les éléments positifs : « La structure a gagné en mo-
dernité, en dynamisme et en innovation. Elle est plus
communicante et elle affiche ses convictions : slogan
Pur bien-être, thématique de l’eau, newsletters, Web
TV. Enfin, elle prend de l’ampleur en confortant son
positionnement à l’international ». Côté négatif, « ses
grandes orientations manquent de déclinaisons fortes
en termes d’actions. Et ses supports de communica-
tion manquent d’unité ». Enfin, IPSOS invite Rhône-Al-
pes Tourisme à se rapprocher des petits acteurs et à
jouer un rôle fédérateur plus important entre les huit
départements rhônalpins.
La thématique de l’eau plébiscitée
Passons maintenant à la thématique de l’eau connue par 67 % des acteurs qui sont 80 % à déclarer performantes les actions de communication et de promotion déclinées autour de ce thème. En le choisissant, Rhône-Alpes tourisme a véritablement mis dans le mille, puisque 31 % des professionnels ont réutilisé cette thématique pour leur propre entreprise !
IMAGE
Ses outils de communication ont eux aussi été adoptés par les acteurs. C’est le cas pour les e.newsletters pro, dont le taux de notoriété est de 65 %, pour le site grand public rhonealpes-tourisme.com(57 %), RhoneAlpes.tv (46 %) et pour le site pro.rhonealpes-tourisme.com(41 %).
78
ingénieRie TouRisTique pRomoTion TouRisTique infoRmATion TouRisTique
AdminisTRATion eT finAnces RessouRces humAines secRéTARiAT généRAL
eT pResse
directeurHugues BéESAU--------------------------------------------------------assistanteSophie ABGRALL --------------------------------------------------------villes / innovationBruno JAn--------------------------------------------------------montagneChristine tISSOt--------------------------------------------------------campagne et terroirsSébastien fAVIER --------------------------------------------------------Lacs, Fleuves et eauxDanielle ROMAGnOLI--------------------------------------------------------écotourisme Mathieu MAISOnnASSEAlexis GAMOnD --------------------------------------------------------tourisme adaptéStéphane ORSInI Sylvie LASSAIGnE--------------------------------------------------------pôle ressources Céline BROSSARD--------------------------------------------------------observatoire régional du tourismeGérard OCtROYChristelle LEPOUtRE
directriceMichèle BARDEt --------------------------------------------------------assistanteMartine SUAU--------------------------------------------------------sport et aventure, tourisme d’affairesAnnie MARtInEZ--------------------------------------------------------réceptif Laurent SALOMOn-GAGnAIRE--------------------------------------------------------responsable marchés europe LatineSophie VAISSELLEt - Partenariats, Cible Jeunes
espagne - suisseCéline GOMES
italie : représentation à Milan au sein de Maison de la France Paola PACCHIAnA--------------------------------------------------------responsable marchés europe du nord et centraleIsabelle fAURE - grande Bretagne / danemarkallemagne et europe centraleRomain RAIMBAULt
allemagneReprésentation Julia GRUnERt
pays-Bas - Belgiquenathalie VALLIER--------------------------------------------------------responsable marchés LointainsRachel GREGORIS – asieétats-unis – canadaOlivia POnCY
chine : représentation à Shanghai au sein d’ERAI Chengjie LU
inde : représentation Barbara BREHEREt
russie : représentation à Moscou au sein de Maison de la France Zamira ISMAtOVA
directeurLaurent CORMIER--------------------------------------------------
rhonealpes.tv coordination éditorialeAurélie DEVIf--------------------------------------------------
sitraDirectrice de Projet : Karine fEIGEAnimation du réseau : Patricia tAVERnIERCommunication / Partenariats : Claudia PEtEAU--------------------------------------------------
média solutionResponsable : xavier RAYnALWebmaster éditorial : Anne-Sophie ROBInDéveloppeur Web : Shaun WOURMBanque d’images /Production TV : Valérie BACQUEnOIS--------------------------------------------------
diffusion & partenariatsResponsable : Séverine AnDREÉvénementiel : Peggy PERROnLogistique : Roland DAUxOIS
Art de vivre & écotourisme, réseaux TISTRA & SNRA : Martine BRIDIERCulture et Patrimoine : Sylvaine VALLInIEau & Bien-Être : Lawrence DUVAL-MOnfORt
ORGAnIGRAMME
79
ingénieRie TouRisTique pRomoTion TouRisTique infoRmATion TouRisTique
AdminisTRATion eT finAnces RessouRces humAines secRéTARiAT généRAL
eT pResse
directricenicole ALLIGIER-----------------------------------------------
responsable administrative et Financièrefabienne CHAtELAIn-----------------------------------------------
comptabilité, administration du personnelAnne PIERRARD
responsableChantal PEYRARD
secrétaire généraleChristine MARCHEttI--------------------------------------------------------
attachée presse Raphaelle nICAISE
présidentHervé SAULIGnAC
directeur généralMarc BECHEt
assistante Michelle ROCHE
ORGAnIGRAMME
ouTiLs & seRvices à disposiTion des pRofessionneLs
S’abonner aux lettres d’information mensuelles :
www.rhonealpes-tourisme.com
7 lettres grand public :
Rhône-Alpes Week-End (français)•
Rhône-Alpes Rendez-Vous (cinq versions : anglais, •
allemand, néerlandais, espagnol, italien)
Rhône-Alpes Golf (lettre thématique destinée aux •
golfeurs francophones)
3 lettres professionnelles :
Rhône-Alpes Pro, pour connaître l’actualité du tou-•
risme en Rhône-Alpes
Travel Trade News Rhône-Alpes, lettre internationale •
dédiée aux tour opérateurs et divers organisateurs de
voyages (semestrielle mars/octobre)
Rhône-Alpes Business Class, spécialisée sur le tourisme •
d’affaires (deux versions : française et anglaise)
Découvrir en images toutes les facettes de Rhône-Alpes
sur www.rhonealpes.tv
2 chaines généralistes :
TV Voyage (français)•
TV Travel (anglais)•
3 chaînes thématiques :
TV Sport•
TV Culture•
Geneera TV, la chaîne du développement durable •
avec Rhône-Alpes Énergie Environnement
Utiliser les outils de promotion et de communication
de Rhône-Alpes tourisme (éditions, films, dossiers de
presse, photothèque, posters…) :
commander ou télécharger sur le site pro
http://pro.rhonealpes-tourisme.com
Consulter et télécharger les dossiers documentaires,
études, analyses, baromètres de conjoncture,
les publications disponibles auprès du Centre de
Ressources, la stratégie et le dispositif de Rhône-Alpes
tourisme, l’agenda pro et les temps forts de l’année…
http://pro.rhonealpes-tourisme.com
Les temps forts du tourisme en Rhône-Alpes en 2008 :
Disponible en DVD et sur l’espace tV Pro (site pro)
80
RécApiTuLATif des ReceTTes RéeL 2008 RéeL 2007 vARiATionsubvenTion conseiL RegionAL 8 883 440 8 947 114 -63 674
Mission d’ingeniérie du tourisme 867 000 867 000 0Observatoire Régional du Tourisme 158 000 158 000 0Tourisme adapté 223 000 252 000 -29 000Écotourisme 93 500 149 114 -55 614Promotion - Communication 7 521 000 7 521 000 0Amen 20 940 20 940
subvention état 108 000 80 000 28 000Observatoire Régional du tourisme 80 000 80 000 0 Écotourisme 28 000 28 000
participations des partenaires 693 902 796 752 -102 850Mission d’Ingénierie du tourisme 4 480 14 582 -10 102Observatoire Régional du Tourisme (enquêtes) 28 826 29 929 -1 103Tourisme adapté 2 097 9 834 -7 737Forum Innovation 162 468 -162 468Promotion information touristique 658 499 579 939 78 560
Autres produits 76 019 114 422 -38 403soldes de subventions 439 566 357 528 82 038
Tourisme adapté 29 435 5 042 24 393Promotion information touristique 394 922 352 486 42 436Mission d’Ingénierie Touristique 15 209 15 209
cotisations des adhérents 6 555 6 555 0ToTAL 10 207 482 10 302 371 -94 889
RécApiTuLATif des dépenses RéeL 2008 RéeL 2007 vARiATioningénierie touristique 351 189 570 085 -218 896
Pôle Ressources 142 919 146 143 -3 224Pôle Ingénierie 208 270 423 942 -215 672
promotion touristique 2 855 213 2 358 488 496 725Marchés 1 758 744 1 416 798 341 946Actions partenariales 1 096 469 941 690 154 779information touristique 2 289 362 2 717 362 -428 000Communication en ligne 1 318 214 1 296 588 21 626Éditions, publicité 923 188 1 420 774 -497 586Opportunités 47 960 47 960
Administration 4 149 030 4 130 574 18 456Personnel, Formation 3 437 193 3 437 157 36Fonctionnement 711 837 693 417 18 420
engagement sur subventions reçues 555 687 491 444 64 243Écotourisme 56 782 56 782Mission d’Ingénierie du tourisme 29 633 47 009 - 17 376Tourisme adapté 13 542 29 435 -15 893Promotion information touristique 455 730 415 000 40 730
Résultat excédentaire 7 001 34 418 -27 417Résultat excédentaire brut 30 094 49 090 -18 996Déficit Observatoire Régional du Tourisme -23 093 -14 672 -8 421
Total 10 207 482 10 302 371 -94 889
Le budget de Rhône-Alpes tourisme totalise 10 207 482 euros dont 91 % de subventions du Conseil régional
Sur le chapitre des recettes, quelques éléments sont à souligner :
Une augmentation de •20 940 € sur un montant total attendu de subvention du Conseil régional concerne le financement du projet Amen (recherche sur les aménités environnementales).Une diminution de la •subvention tourisme adapté, les audits de territoires ont été repoussés sur l’année 2009.Une diminution de la •subvention écotourisme, les actions liées à l’écotourisme des grands lacs se sont achevées au 1er trimestre de l’année 2008.Une augmentation de •28 000 € relative à une subvention exceptionnelle d’État concernant l’écotourisme et la réalisation d’une base de donnée.Une diminution de la •participation des partenaires à hauteur de 102 850 € en 2008, essentiellement due à une participation exceptionnelle des partenaires en 2007, au forum Innovation.Les autres produits intègrent •les remboursements de formation et les produits financiers. En 2007, figurait de manière exceptionnelle le remboursement de salaire d’un congé individuel de formation sur 9 mois. Les reprises sur subventions •affectées représentent les soldes de subvention des années antérieures consommés sur l’année 2008 pour un montant de 439 566 €.Rhône-Alpes Tourisme •compte 43 adhérents .
Au chapitre des dépenses, nous retrouvons les trois secteurs opérationnels : l’Ingénierie touristique, la Promotion touristique et l’Information touristique. Le poste administration totalise l’ensemble des frais de personnel et de fonctionnement.
BILAn fInAnCIER
81
ingénieRie TouRisTique dépenses RéeL 2008 RéeL 2007 vARiATionpôle Ressource 142 919 146 143 -3 224
Centre documentaire 7 946 14 731 -6 785Observatoire régional du tourisme 134 973 131 412 3 561
pôle ingénierie 208 270 423 942 -215 672Ateliers rencontres 10 008 25 670 -15 662Diagnostics, analyses et stratégies 26 935 68 101 -41 166Forum Innovation (suite) 94 296 162 468 -68 172Tourisme adapté 77 031 83 100 -6 069Écotourisme 84 603 -84 603
ToTAL 351 189 570 085 -218 896
pRomoTion TouRisTique dépenses RéeL 2008 RéeL 2007 vARiATionmarchés 1 758 744 1 416 798 341 946
Europe Latine 519 026 468 733 50 293Europe du Nord et centrale 529 734 429 985 99 749Marchés Lointains 709 984 518 080 191 904
Actions partenariales 1 096 469 941 690 154 779Workshop « Rendez-vous France » 186 384 66 440 119 944Workshop « tourisme associatif à vocation sociale » 30 581 87 992 -57 411Promotion été marchés étrangers (HPA) 66 269 81 000 -14 731Workshop « Grand Ski » 31 294 31 866 -572Montagne 675 832 571 147 104 685Campagne nationale montagne été 51 000 50 000 1 000Ateliers rencontre 40 294 38 718 1 576Adhésions Clubs Maison de la France 14 815 14 527 288
ToTAL 2 855 213 2 358 488 496 725
Détail des dépenses
Ingénierie touristique : diminution de 218 896 euros (-38 %) : Cette diminution est essentiellement liée au forum sur l’innovation relayée en 2008 par les Trophées de l’Innovation pour un coût •très inférieur et à la fin de la mission écotourisme des grands lacs.Un atelier Rencontre s’est déroulé sur l’année 2008 sur le thème de l’écotourisme.•La ligne Diagnostic, analyses et Stratégies a permis de financer le suivi des dossiers porteurs de projet. Les deux carnets •méthodologiques Montagne été et Territoires ruraux en préparation sur l’année 2008 seront imprimés début 2009 et de ce fait seront financés par des fonds dédiés. Les actes du forum 2007 ont été imprimés fin 2008 et figurent sur la ligne Forum Innovation (suite), ils avaient fait l’objet d’un •engagement sur subventions reçues en 2007. 59 sites touristiques ont fait l’objet d’un audit dans le cadre de la labellisation Handicap et Tourisme.•
Promotion touristique : augmentation de 496 725 € (+ 21 %) :Sur les marchés, des fonds dédiés ont permis de mener une importante campagne on line au niveau international, ainsi que des •éductours et nous avons participé de manière exceptionnelle à la manifestation ASTA (accueils de TO américains organisés en partenariat avec la Ville de Lyon).Sur la ligne Actions Partenariales figurent « Rendez-vous France », importante manifestation internationale que nous avons •accueillie exceptionnellement à Lyon, en mars 2008, ainsi que le workshop tourisme associatif à vocation sociale. Sur la ligne Montagne, l’essentiel de l’augmentation s’explique par notre participation à la préparation de la manifestation Val •d’Isère 2009.
BILAn fInAnCIER
82
AdminisTRATion , engAgemenT suR subv. Reçues dépenses
RéeL 2008 RéeL 2007 vARiATion
• Administration 4 149 030 4 130 574 18 456•Personnel,formation 3 437 193 3 437 157 36•Fonctionnement 711 837 693 417 18 420
• Engagement sur subventions reçues 555 687 491 444 64 243•Écotourisme 56 782 0 56 782•MissionIngénierie 29 633 47 009 -17 376•Tourismeadapté 13 542 29 435 -15 893•Promotion,information 455 730 415 000 40 730
• Résultat excédentaire net 7 001 34 418 -27 417•Résultatexcédentairebrut 30 094 49 090 -18 996•ReportdéficitObservatoireRégionalduTourisme -23 093 -14 672 -8 421
Administration : les dépenses en 2008 augmentent de 18 456 euros (0,5 %)Nous comptabilisons 2 postes en moins sur l’année 2008 dont un qui s’est traduit par une externalisation et l’autre par un départ en retraite sur le secteur administratif remplacé par un poste en interne. L’effectif s’élève à 45,25 équivalent temps pleins.Le poste fonctionnement est en augmentation, essentiellement du au prélèvement de la TVA sur le loyer de l’immeuble.Les engagements à réaliser sur les subventions reçues représentent 555 687 euros soit 5 % de l’ensemble du budget.Ils serviront à poursuivre notre action dans les domaines suivants :
Ingénierie touristique : 99 957 euros (circuits de visites, carnet méthodologique, base de données écotourisme et labellisation de site)•Promotion et information touristique (développement Internet, refonte du format Web TV, reportages, la promotion été sur les •marchés étrangers et la poursuite des actions sur l’Observatoire et le Tourisme adapté).
L’on note un excédent de 30 094 € diminué du déficit de l’Observatoire Régional du Tourisme (23 093 €), soit un excédent net de 7 001 €.
infoRmATion TouRisTique dépenses RéeL 2008 RéeL 2007 vARiATioncommunication on-line 1 318 214 1 296 588 21 626
Internet 99 452 262 960 -163 508Lettres en ligne (e-news) 318 467 351 336 -32 869Reportages en ligne (Web TV) 462 533 409 932 52 601Système d'informations touristiques 431 242 268 930 162 312Centre de contact 6 520 3 430 3 090
communication off-line (éditions publicité ) 923 188 1 420 774 -497 586Document d'appel 79 022 105 566 -26 544Magazines et diffusion 157 069 335 479 -178 410Autres éditions, diffusion, photothèque 173 441 173 809 -368Campagne de publicité 414 026 415 911 -1 885Forum Innovation 239 178 -239 178Bureaux d'informations touristiques et signalétique 82 651 33 565 49 086Objets marketing 16 979 45 506 -28 527Agence de communication 71 760 -71 760
opportunités 47 960 47 960ToTAL 2 289 362 2 717 362 -428 000
Information touristique : les dépenses diminuent de 428 000 € (-16 %) : La lettre hebomadaire « • Week-End » est devenue mensuelle.Les deux magazines • Printemps et Automne édités à 150 000 exemplaires chacun ont été remplacés en 2008 par la Carte touristique tirée à 250 000 exemplaires et diffusée dans les offices de tourisme, les gares, les aires d’autoroutes et aéroport.Le document d’appel a été édité à 51 000 exemplaires en 10 langues pour diffusion sur les marchés internationaux. •Le partenariat avec l’aéroport Saint-Exupéry a pris le relais de la Porte de Bourgogne. •La ligne Opportunités a permis de relancer l’enquête « Attentes et synergies en Rhône-Alpes » et les enquêtes relatives à l’évaluation •de certaines actions.
BILAn fInAnCIER
83
dépenses RéeL 2008dont fonds
dédiéspRévi 2008 vARiATion % vAR
ingénieRie TouRisTique 351 189 44 644 322 500 28 689 9 %pRomoTion TouRisTique 2 855 213 296 200 2 824 000 31 213 1 %infoRmATion TouRisTique 2 289 362 98 722 2 357 860 -68 498 -3 %AdminisTRATion 4 149 030 4 200 000 -50 970 -1 %engAgemenTs s/subv Reçues 555 687 ns nsRésuLTAT excédenTAiRe 7 001 ns nsToTAL 10 207 482 439 566 9 704 360 0 %
Au regard de la prévision 2008, sur la partie dépense, on note : Sur le secteur de l’ingénierie, une variation positive de 9 % qui s’explique en partie par des fonds dédiés qui ont permis d’imprimer les actes du forum et d’intensifier la labellisation des sites dans le cadre du tourisme adapté.Sur le secteur de la promotion, une variation positive de 1 %. Cette variation est due en grande partie, par des fonds dédiés affectés sur les éductours et la campagne on line toutefois compensés par une variation négative sur le thème de la montagne. Peu de stations ont adhéré au plan d’actions Ski France international.Sur le secteur de l’information touristique, une variation à la baisse de 3 % qui s’explique par l’abandon volontaire du développement « moteur de recherche » sur Internet au profit du développement « agrégateur », projet reporté sur l’année 2009.Cette baisse est en partie compensée par une forte augmentation de la ligne système d’informations touristiques (SITRA), en effet, suite à un congès maternité, nous avons fait le choix d’une externalisation de ce poste de manière temporaire.Sur le secteur de l’administration, une variation négative de 1 % qui s’explique par une baisse de l’effectif sur le poste personnel et par une variation à la hausse du poste fonctionnement due à une augmentation de loyer non prévue (TVA), et divers coûts non prévus tels que : étude juridique et fiscale sur le changement de statut, une provision pour risques suite à un litige relatif aux droits d’auteurs sur Internet, une dotation aux provisions exceptionnelles, relative à une perte probable sur valeur résiduelle des travaux concernant nos locaux dans la perspective de notre implantation sur Confluence fin 2009.
Comparatif 2007 - 2008
Comparatif prévisionnel 2008
Promotion23 %
Promotion28 %
Personnel33,4 %
Information26,4 %
fonctionnement6,7 %
fonctionnement7 %
Eng subv. reçues5 %
Eng subv. reçues5,5 %
Ingénierie5,5 %
Ingénierie3,4 %
Information22,4 %
Personnel33,7 %
200710 302 371 €
200810 207 482 €
BILAn fInAnCIER
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BUREAU ExéCUtIf
BUREAU
Président Hervé Saulignac Vice-président délégué aux relations internationales Henri Ducret Vice-président délégué à la montagne Jacques Jond Vice-président délégué à la campagne et aux terroirs éric Pierrard Vice-président délégué à l’ingénierie Jean-Marc Leculier Vice-président au tourisme des villes et tourisme d’affaires Serge nocodie Vice-président au TIC Gérard Bertrand Secrétaire Gilles Ravache Secrétaire adjointe Bernadette Laclais Trésorier Jacques Guillot Trésorier adjoint Lucien Proriol Membres Philippe Macke, xavier Dullin
39 RepRésenTAnTs Sylvie Gillet de thorey, vice-présidente du Conseil régional Rhône-Alpes, déléguée au tourisme et à la montagne, Jean-françois Debat, vice-président du Conseil régional Rhône-Alpes, délégué aux finances, à la décentralisa-tion, rapporteur général du budget et du contrat de projet État-RégionMichel Raymond, président de la commission Tourisme du Conseil régional Rhône-AlpesBruno Lacroix, président du Conseil Économique et Social
13 conseiLLeRs RégionAuxAstrid Baud-Roche, Gérard Bertrand, xavier Dullin, éric fournier, Bernadette Laclais, Jean-Marc Leculier, Jean-Paul Moille, Serge nocodie, Gilles Ravache, Albert Rosset, Hervé Saulignac, Véronique Schlotter, Marie-Chris-tine tardy
coLLège des conseiLs généRAux5 représentants au BureauPascal Bel, conseil général (74), Gérard Bruchet, conseil général (07), Christian Pichoud, conseil général (38), Vincent Rolland, conseil général (73). frédéric Miguet, conseil général (69)
coLLège des cdT3 représentants au BureauJacques Rabut (CDT Ain), Philippe Macke (CDT Loire), Jean-françois Siaud (CDT Drôme)
coLLège des mAiRes des sTATions1 représentant au bureauJacques Guillot (Association des maires des stations françaises de sports d’hiver et d’été)
coLLège des chAmbRes consuLAiRes2 représentants au bureauHenri Ducret (Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie Rhône-Alpes), Bernard Porret (Chambre de Com-merce et d’Industrie de la Haute-Savoie)
coLLège des pRofessionneLs du TouRisme5 représentants au bureauJean-Pierre Beteille (Fédération Autonome Générale de l’Industrie Hôtelière Touristique), Jean-Charles faraudo (Syndicat National desTéléphériques de France), Jacques Jond (Fédération Autonome Générale de l’Industrie Hôtelière Touristique), Laurent Reynaud (Syndicat National des Téléphériques de France), éric Pierrard (Fédération Régionale de l’Hôtellerie de Plein Air Rhône-Alpes).
coLLège des AssociATions de TouRisme5 représentants au bureauJean Burtin (CRAOTSI), Georges Barbier (Gîtes de France), Georges Petit (Nordique France), Lucien Proriol (Union Nationale des Associations de Tourisme et de Plein Air Rhône-Alpes), Jean-Charles Simiand (France Neige Interna-tional)
coLLège des peRsonnALiTés quALifiées1 représentant au bureauEn attente de désignation
Sont associés au bureau exécutifSylvie Gillet de thorey, vice-prési-dente du Conseil régional déléguée au tourisme et à la montagne, Michel Raymond, président de la commission tourisme du Conseil régional, les membres de la commission d’apu-rement des comptes : Jean-Marc Leculier, éric Pierrard, Albert Rosset, Jean-Charles Simiand, Josette Vignat
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COnSEIL D’ADMInIStRAtIOn
33 RepRésenTAnTs des membRes de dRoiTBernard Soulage, premier vice-président du Conseil régional Rhône-Alpes, délégué aux transports, déplacements et infrastructures - Sylvie Gillet de thorey, vice-présidente du Conseil régional Rhône-Alpes, déléguée au tourisme et à la montagne - Jean-françois Debat, vice-président du Conseil régional Rhône-Alpes, délégué aux finances, à la décentralisation, rapporteur général du budget et du contrat de projet État-Région - Michel Raymond, président de la commission Tourisme du Conseil régional Rhône-Alpes.
coLLège des conseiLLeRs RégionAux20 représentants au caAstrid Baud-Roche, Jean-Philippe Bayon, Gérard Bertrand, farida Boudaoud, xavier Dullin, éric fournier, éliane Giraud, françois Jacquart, Bernadette Laclais, Jean-Marc Leculier, Jean-Paul Moille, Serge nocodie, Sylvie Pellat-finet, Charles Perrot, Gilles Ravache, Claude Reynard, Albert Rosset, Hervé Saulignac, Véronique Schlotter, Marie-Christine tardy.
coLLège du conseiL economique eT sociAL 1 représentant au caBruno Lacroix, président du Conseil Économique et Social.
coLLège des conseiLs généRAux8 représentants au caPierre Combes, Conseil général (26), Pascal Bel, Conseil général (74), Claude ferry Conseil général (01), Gérard Bruchet Conseil général (07), Christian Pichoud Conseil général (38), Solange Berlier Conseil général (42), Vincent Rolland (73), frédéric Miguet (69).
33 représentants des membres actifs
coLLège des cdT8 représentants au caJacques Rabut, CDT Ain - Jacques Dubay, CDT Ardèche - Gérald Eudeline, CDT Isère - Philippe Macke, CDT Loire - Jean falquet, ATD Haute-Savoie - Jacqueline Poletti, ATD Savoie - Jean-françois Siaud, CDT Drôme, Jacques Larochette, CDT Rhône.
coLLège des mAiRes de sTATions TouRisTiques3 représentants au caPatrick Curtaud (Association des maires de l’Isère), Jacques Guillot (Association des maires des stations françaises de sports d’hiver et d’été - 38), Alain Peaquin (Fédération des maires de Savoie).
coLLège des chAmbRes consuLAiRes RégionALes3 représentants au caHenri Ducret (Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie), Alain Matteuci (Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Drôme Provençale), Bernard Porret (Chambre de Commerce et d’Industrie de la Haute-Savoie).
coLLège des oRgAnisATions RepRésenTAnT Les pRofessions du TouRisme8 représentants au caRoland Bernard (Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière Rhône-Alpes), Jean-Pierre Beteille (Fédération Autonome Générale de l’Industrie Hôtelière Touristique), Hubert Dabere, (Fédération Autonome Générale de l’Industrie Hôtelière Touristique), Jean-Charles faraudo, (Syndicat National des Téléphériques de France), Jacques Jond (Fédération Autonome Générale de l’Industrie Hôtelière Touristique), éric Pierrard (Fédération Régionale de l’Hôtellerie de Plein Air Rhône-Alpes), Laurent Reynaud (Syndicat National des Téléphériques de France), Josette Vignat (Groupement national des chaînes hôtelières).
coLLège des oRgAnisATions RepRésenTAnT Les AssociATions de TouRisme eT de LoisiRs8 représentants au caJean Burtin (CRAOTSI), Georges Barbier (Gîtes de France), Claude Guillon (Fédération Française de la Randonnée Pédestre), Eddie Gilles-di-Pierno (Patrimoine Rhônalpin), Georges Petit (Nordique France), Bernard Prud’homme (Ski France International), Lucien Proriol (Union Nationale des Associations de Tourisme et de Plein Air Rhône-Alpes), Jean-Charles Simiand (France Neige International).
coLLège des peRsonnALiTés quALifiées3 représentants au caChristine Blanc, présidente HPA Isère et Camping Qualité Plus Rhône-Alpes, noël Ravassard, président de la Fédération Française des Stations Vertes et Villages de Neige. En attente de désignation.
Conseil d’Administration, Bureau et Bureau exécutif mis à jour à l’Assemblée générale du 12 juin 2008.
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Crédits photos : M. Godet ; M. Dalmasso ; P. Blanc, P. Fournier ; J.-L. Chauveau ; C. Martelet ; JL. Rigaux ; C. Fougeirol ; M. Rougy ; S. Maviel - Mandrak Studio ; E. Anglade ; S. Godin ; GTA ; OT Evian ; OT Chamonix-Mont-Blanc ; OT St-François-Longchamp ; OT Désaignes-Ardèche Tourisme ; Région Urbaine de Lyon ; Maison du Fleuve Rhône ; Rhône-Alpes Cinéma Rédaction : Christian Dybich - Conception réalisation :
Cette brochure est imprimée sur papier PEFC, avec des encres végétales et la marque imprim’vert. Ces labels officiels garantissent un programme de gestion durable des forêts, ainsi que la prise en compte du développement durable tout au long des circuits de production de papier, la maîtrise des risques de pollution et le recyclage des déchets, la mobilisation du personnel de production.
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Rhône-Alpes tourisme – 104 route de Paris – 69260 Charbonnières les Bains – Francetel : 04 72 59 21 59 – fax 04 72 59 21 60 – www.rhonealpes-tourisme.com
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