APPORT DE L’OSTÉOPATHIE EN GYNÉCOLOGIE MÉDICALE ET …

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APPORT DE L’OSTÉOPATHIE EN

GYNÉCOLOGIE MÉDICALE

ET OBSTÉTRIQUE

Dorothée DUMONT ROBINCentre médical COPERNIC ( Paris XVI)

Ostéopathe membre du Registre des Ostéopathes de France

Diplômée du Collège Européen d’Enseignement Supérieur de l’Ostéopathie

Titulaire du D.U. d’Anatomie appliquée

à l’examen clinique et à l’imagerie médicale

INTRODUCTION A L’OSTEOPATHIE

« l’ostéopathe doit se souvenir que sa première leçon est l’anatomie, sa deuxième leçon est l’anatomie, sa dernière

leçon est l’anatomie et l’ensemble de ses leçons est l’anatomie »

A.T. STILL

PRÉSENTATION DE L’OSTÉOPATHIE (1)

DEFINITION :

���� Science médicale� Connaissances approfondies

� Anatomie� Physiologie

� Techniques manuelles � diagnostic + traitement spécifique à chaque patient

���� Médecine complémentaire qui s’intéresse � Aux symptômes physiques, aux antécédents,

aux habitudes de vie, à l’état global du patient.

Idées reçues sur les manipulations !

PRÉSENTATION DE L’OSTÉOPATHIE (2)

4 PRINCIPES FONDAMENTAUX :

� Unité de fonction du corps humain :� Organisme = unité fonctionnelle indissociable � Corrélations tissulaires � retentissement à

distance� L’importance de l’intégrité vasculaire

� Acidose tissulaire� Excitabilité des nocicepteurs � message

douloureux� Interdépendance structure-fonction

et fonction-structure� Structure en dysfonction � perte de mobilité �

fonction perturbée � trouble fonctionnel� Maintien de l’homéostasie = Equilibre du

SNV

TROUVER UN BON OSTÉOPATHE

� Reconnue depuis le 5 Mars 2002� Réglementée par décrets d’application depuis 27 Mars

2007 : 2660 heures de formation minimum� 1435 heures théoriques des sciences biomédicales� 1225 heures d’enseignement théorique et pratique

de l’ostéopathie���� 5 ans de vide juridique !

� Formation à la faculté de Médecine� Etablissements privés agréés par la commission d’état

� Formation initiale �5-6 ans � Pour les médecins, sages-femmes, MKT �3 ½ ans

TROUVER UN BON OSTÉOPATHE

�Aujourd’hui 1 ostéopathe sur 3 a suivi les 2660 heures de formation minimum requises !!���� sécurité du patient en France ?

�Ostéopathe doit d’abord être� diplômé D.O.� Agrée DDASS et inscrit au répertoire ADELI� Membre du Registre des Ostéopathes de France

� critères de formation, compétence, éthique et exercice professionnel� 1600 membres du ROF sur plus de 25000 ostéopathes en France !

�Pratique de l’ostéopathie qui respecte la déontologie et les référentiels de la profession���� assure qualité et sécurité pour les patients

QU’EST-CE QUE L’OSTÉOPATHIE ?

�Indications :� Syndromes douloureux rachidiens et

articulaires� Céphalées « fonctionnelles »� Affections ORL congestives chroniques� Symptômes fonctionnels associés à

l’insuffisance veineuse et/ou lymphatique� Troubles du sommeil� Troubles fonctionnels digestifs � Troubles fonctionnels gynécologiques (+++)

QU’EST-CE QUE L’OSTÉOPATHIE ?

� Contre-indications :� Pathologies organiques (+++) � réorientation du patient

���� Complémentarité avec médecine traditionnelle allopathique

� S’adresse :� aux nouveau-nés � extractions instrumentales (++)� aux enfants� aux adultes� aux personnes âgées� aux femmes enceintes

…finalement, à tout le monde !

EQUILIBRE NEURO-VEGETATIF

Comment une manipulation vertébrale peut retentir sur une fonction viscérale et

inversement ?

EQUILIBRE NEUROVEGETATIF PELVIEN (1)

� SYMPATHIQUE :� L2 (+++) - L3 = viscéro-sensoriel utérus +

annexes� T10 - L1 = viscéro-motrice + vasomotricité

utérus

� PLEXUS HYPOGASTRIQUE :� intimement liée aux lames SRGVP.� Reçoit :

– le splanchnique pelvien sympathique (L1 L2 L3 L4),

– des fibres parasympathiques du plexus sacré, – des fibres du plexus mésentérique inférieur – et des rameaux du plexus honteux.

ÉQUILIBRE NEUROVÉGÉTATIF (2)

LES REFLEXES (1)�Réflexe viscéro-viscéral :Ex : digestion, pression artérielle, sudation

Ganglion para vertébral

Ganglion préviscéral

Viscère

Corne intermédiolatéralis

Corne postérieure

ÉQUILIBRE NEUROVÉGÉTATIF (3)

LES REFLEXES (2)� Réflexe somato-viscéral et somato-somatique :

↓mobilitéT12L1

VoieSOMATIQUE

VoieSYMPATHIQUE

DIFFUSION

REFLEXESOMATIQUE

Nerf rachidien

T12L1

ÉQUILIBRE NEUROVÉGÉTATIF (4)

LES REFLEXES (3)

� Réflexe viscéro-somatique et la douleur projetée (1)

MOELLEEPINIERE

SOMADOULEUR

VISCERALE

La douleur projetée (2)Ex : lombalgies au cours des menstruations

ÉQUILIBRE NEUROVÉGÉTATIF (5)

Utérus

MEL1 L2Lombalgie

sL1 L2

ÉQUILIBRE NEUROVÉGÉTATIF (7)

LES REFLEXES (4)

� Réflexe viscéro-somatique et la douleur projetée (2)

15

ÉQUILIBRE NEUROVÉGÉTATIF (6)LES REFLEXES (4)

�Voie 1 :réflexe viscéro-cutané

�Voie 2 :réflexe viscéro-somatique

�Voie 3 :réflexe cutanéo-viscéral

�Voie 4 :réflexe viscéro-viscéral

�Voie 5 :Réflexe somato-viscéral

���� Interconnexions segmentaires cutanéo-somato-viscérales

5

DS T12-L1

vasodilatation

Spasmes des muscles paraV

Modification viscéromotricité

LA DYSFONCTION SOMATIQUE

Réaction mécanique et physiologique d’une structure du corps en réponse à une agression

LA DYSFONCTION SOMATIQUE (1)

DEFINITION :

� « Fonction altérée ou diminuée des composantes du

système somatique ainsi que des éléments vasculaires,

lymphatiques et neurologiques correspondants » Jones,

1998.

� S’accompagne d’une restriction de mobilité de la

structure concernée qui retentira à distance sur une ou

plusieurs structures.

� Compensation adaptative de l’organisme �

rééquilibration de structure et/ou modification fonction

LA DYSFONCTION SOMATIQUE (2)

L’AUTO-ENTRETIEN DE LA DSModèle neuro-physiologique (Van Buskirk et Seaman, 1990)

Stimulus NOCICEPTIF

Excitabilité des Nocicepteurs

Activationdu SNV

Inhibition des Mécanocepteurs

VasodilatationŒdème tissulaire

Effet possiblesur les viscères

Altération de la mobilité locale

Act muscullocale en

course interne

Réflexe médullaire de protection

LA DYSFONCTION SOMATIQUE (3)

SEGMENT MEDULLAIRE FACILITE :� « Les cellules du segment en lésion sont maintenues

dans un état de facilitation chronique par le bombardement continu et excessif qui provient de plusieurs sources infatigables » I. Korr 1976

� Toute DS envoie des influx afférents au segment médullaire du même métamère qui devient facilité« hyper excité », et qui, grâce aux neurones associatifs, va renvoyer des influx efférents aberrants à l’ensemble de son métamère.

� Ex d’une DS T12/L1 :� les muscles dépendants de ce segment médullaire� Atteinte de la viscéro-motricité et de la vasomotricité de

l’utérus

LA DYSFONCTION SOMATIQUE (4)

SEGMENT MEDULLAIRE FACILITE

Spasmes des muscles paraV

Modification viscéromotricité

vasodilatation

DS T12-L1

ABORD OSTEOPATHIQUE DU

PETIT BASSIN

Notions anatomo-physiologiques importantes à connaitre dans la prise en charge ostéopathique

ABORD OSTÉOPATHIQUE DU PETIT BASSIN (1)

SOUTENEMENT DES VISCERES PELVIENS :

� Les viscères pelviens sont maintenus par 2 groupes de structures :� Le périnée� Les structures conjonctives pelviennes : Les fascias

et les ligaments viscéraux

� Structures � système artério-veineux du petit bassin

� Dysfonctions � trouble vasculaire pouvant même aller jusqu’à la stase

� Techniques ostéopathiques � réactions importantes au niveau du système vasculaire

ABORD OSTÉOPATHIQUE DU PETIT BASSIN (2)

LA STATIQUE PELVIENNE

� toute modification de cet équilibre :� une/des restrictions de mobilité� facteurs de stases veineuses, ptoses ou

prolapsus.

vessie

pubis

vagin

rectum

utérus

ABORD OSTÉOPATHIQUE DU PETIT BASSIN (3)

MOBILITE VISCERALE

dépend de :� système d’attache � mouvements

diaphragmatiques� éventuel péristaltisme� la pesanteur� l’activité physique� degré de réplétion des organes

voisins

� effet de pompage � bonne circulation artérielle, veineuse et lymphatique

ABORD OSTÉOPATHIQUE DU PETIT BASSIN (4)

MOTILITE VISCERALE :la mobilité vécue du viscère, il se mobilise par ses

propres moyens.� Pendant l’Inspir MRP :

� les organes pelviens se dirigent en bas et en avant� le sacrum se dirige en flexion mécanique

� Pendant l’ Expir MRP : retour à la position initiale.

� la motilité des organes pelviens � effet de pompage au niveau des fluides du petit bassin.

OUTILS DIAGNOSTIQUES

OSTEOPATHIQUES

OUTILS DIAGNOSTIQUE OSTÉOPATHIQUES (1)

EN GÉNÉRAL

� Anamnèse ���� retentissement sur qualité de vie ?

� Observation de la patiente ���� schéma postural ?

� Tests de mobilité actifs et passifs ���� DS ?

� Palpation abdominale ���� Tensions viscérales ?

� Palpation musculaire ���� spasmes ?

� test de mobilité du diaphragme thoraco-

abdominale

� Palpation et test de mobilité du périnée ����

tonicité ? Fibroses ? Centrage NFC ?

� Évaluation de la motilité de l’axe cranio-sacré

OUTILS DIAGNOSTIQUE OSTÉOPATHIQUES (2)

FACE A UN MDC GYNÉCOLOGIQUE

�Tests de l’utérus � en position debout� en décubitus

���� Consistance ? Mobilité ? Sensibilité ?

�Palpation et test de mobilité� des ligaments larges� des ligaments ronds� Des ligaments utéro-sacrés

���� Restriction ? Asymétrie ?

FACE A UN MDC GYNÉCOLOGIQUE

�Tests de l’utérus � en position debout� en décubitus

���� Consistance ? Mobilité ? Sensibilité ?

�Palpation et test de mobilité� des ligaments larges� des ligaments ronds� Des ligaments utéro-sacrés

���� Restriction ? Asymétrie ?

OUTILS DIAGNOSTIQUE OSTÉOPATHIQUES (3)

FACE A UN MDC GYNÉCOLOGIQUE

�Palpation et test de mobilité� des ovaires� des trompes

�Palpation et test de mobilité du plancher pelvien

Respecter règle de la non douleur !!

APPORT DE L’OSTÉOPATHE EN

GYNÉCOLOGIE MÉDICALE

PRINCIPAUX MOTIFS DE CONSULTATION

�Les douleurs pelviennes chroniques (+++)� Dysménorrhées essentielles� Dyspareunies� Algies en rapport avec endométriose

�Les troubles de la statique pelvienne� Prolapsus génitaux (stade peu avancé)� Malpositions utérines� Rééducation périnéale difficile

�Trop peu d’études (+++)� Aucun aspect curatif sur pathologies

organiques mais amélioration symptomatologie/confort

A PROPOS D’UN EXEMPLE : PRISE EN CHARGE DES DYSMÉNORRHÉES

ESSENTIELLES

�Etude randomisée simple aveugle réalisée au sein de la consultation clinique de l’ESO

�Objectif : évaluer l’efficacité de l’approche ostéopathique pour les patientes souffrant de dysménorrhées fonctionnelles résistantes aux EP

Cofourain C, Meslé R. ApoStill, Automne 2006;17:4-10

EPIDÉMIOLOGIE DES DYSMÉNORRHÉES FONCTIONNELLES

�30 à 50% des femmes en période d’activitégénitales (nulligestes +++)

�10% de formes invalidantes

TRAITEMENTS ALLOPATHIQUES

�Oestroprogestatifs

�Antispasmodiques� Pas toujours efficaces

�AINS� Efficaces mais effets secondaires (++)

Et l’Ostéopathie ..?

POPULATION

� Critères d’inclusion :� Agées de 18 à 50 ans (période d’activité génitale)� Dysménorrhées essentielles à chaque cycle diagnostiquée par un

gynécologue� Nulligestes� Contraceptif oral

� Critères d’exclusion :� périménopause� Malformation génitale ou pathologie organique� DIU (CI aux techniques sur l’utérus)

� Consentement éclairé

70 patientes éligibles réparties de façon aléatoire en 2 groupes : traité (n=35), non traité (n=35)

Cofourain C, Meslé R. ApoStill, Automne 2006;17:4-10

MÉTHODE

�3 consultations sur un mois

�Critères de jugement :� EVA� Score clinique de SULTAN :

intensité de chaque signe d’accompagnement

� EVS : Ressenti des patientes

Symptômes Très important

Important Modéré Nul

Douleurs pelviennes

3 2 1 0

Lombalgies 3 2 1 0

Céphalées 3 2 1 0

Vomissements nausées

3 2 1 0

Diarrhées, troubles transit

3 2 1 0

Asthénie 3 2 1 0

Irritabilité 3 2 1 0

Vertiges 3 2 1 0

Myalgies 3 2 1 0

Lipothymies 3 2 1 0

Absentéisme 5 3 2 0

Cofourain C, Meslé R. ApoStill, Automne 2006;17:4-10

RÉSULTATS – ANALYSE DE LA RANDOMISATION

�89% des patientes souffraient de dysménorrhées primaires

�Age moyen : 23,5 ans (+/- 4,2 ans)�Age moyen des 1ères menstruations : 12,5

ans (+/- 1,5 ans)�Aucun biais évident de randomisation

pour les critères de jugement�Comparabilité des 2 groupes

(test t de Student)

RÉSULTATS – SIGNIFICATIVITÉ DES CRITÈRES D’ÉVALUATION

�EVS : Ressenti de la patiente (p<0.001)

Cofourain C, Meslé R. ApoStill, Automne 2006;17:4-10

RÉSULTATS – SIGNIFICATIVITÉ DES CRITÈRES D’ÉVALUATION

�EVA (p<0.001)

Cofourain C, Meslé R. ApoStill, Automne 2006;17:4-10

RÉSULTATS – SIGNIFICATIVITÉ DES CRITÈRES D’ÉVALUATION

�Score clinique de Sultan (p=0.0012)

Cofourain C, Meslé R. ApoStill, Automne 2006;17:4-10

DYSFONCTIONS RETROUVÉES (1)

�85% ���� utérus (latérodéviation ++)� 36% ���� ligaments utéro-sacrés� 24% ���� lames SRGVP

�53% ���� intestin grêle�50% ���� sigmoïde�43% ���� caecum�34% ���� vessie

� 30% ����ligaments pubo-vésicaux

�17 %���� foie

Cofourain C, Meslé R. ApoStill, Automne 2006;17:4-10

DYSFONCTIONS RETROUVÉES (1)

�85% de dysfonctions utérines

DYSFONCTIONS RETROUVÉES (2)

�Viscères adjacents

DYSFONCTIONS RETROUVÉES (2)

�Plancher pelvien :� 53% hypertoniques – 17,5% hypotoniques

�Squelette osseux :� Coccyx : en flexion ou latéro-flexion (+++)� Iliaques : en rotation antérieure (+++)� Vertébrales :

Cofourain C, Meslé R. ApoStill, Automne 2006;17:4-10

SIGNES D’ACCOMPAGNEMENT

Cofourain C, Meslé R. ApoStill, Automne 2006;17:4-10

DISCUSSION

�Résultats statistiques et cliniques de cette étude très hautement significatifs pour l’EVA, l’EVS et le score clinique de SULTAN.

�Projets :� Effectif plus importants ?� Evaluation à plus long terme ?� Étude à réaliser (+++) chez adolescentes de moins

de 15 ans, sans contraceptif oral et qui n’ont pas accès aux AINS ?

� Quid des dysménorrhées organiques ?

Cofourain C, Meslé R. ApoStill, Automne 2006;17:4-10

DISCUSSION – SIGNES D’ACCOMPAGNEMENT

�Amélioration des lombalgies, des troubles du transit et de l’asthénie

�Augmentation de l’intensité des céphalées chez 26% des patientes du groupe traité

Traitement ostéopathique

∆° hormonales et circulatoires

migraines cataméniales

DISCUSSION – DYSFONCTIONS RETROUVÉES

DSutérines

Tension Sigmoïde

Mésosigmoïde

DSsacrées

Difficulté écoulementContractions

utérines+

Tension des ligtslarges

L5/S1

DS viscères adjacents

DOULEUR DIFFUSE

« CONGESTIVE»

LOMBALGIES

Ligaments

US

∆°circulation

locale

Cofourain C, Meslé R. ApoStill, Automne 2006;17:4-10

EXEMPLES DE SCHÉMAS

LÉSIONNELS OSTÉOPATHIQUES

POUVANT EXPLIQUER DES DPC

FONCTIONNELLES :LA CONGESTION PELVIENNE

PASSIVE

LE BASSIN TRAUMATIQUE

LA CONGESTION PELVIENNE (1)

DEFINITION�Saturation des liquides circulants au niveau

du petit bassin ⇒ stase !!

�Résultante d’un obstacle mécanique (fibrome, dystrophies ovariennes…) qui sera traité plus spécifiquement.

�Congestion pelvienne passive liée à une restriction de mobilité mécanique d’un ou de plusieurs éléments

LA CONGESTION PELVIENNE (2)

PARTICULARITES DU RESEAU VEINEUX� torsion, adhérence ou tension ligamentaire au

niveau du système utéro-annexiel� syndrome de contrainte à l’origine de la stase

Ex : rétroversions utérines :→ torsion des paramètres→ se répercute sur les pédicules veineux→ dilatation du vaisseau (varicocèle) stase→ DPC 52

LA CONGESTION PELVIENNE (3)

SIGNES FONCTIONNELS�DPC , dysménorrhées, SPM�Ballonnements abdominaux ↔ constipation�Pesanteur lombo-pelvienne�Œdèmes des membres inférieurs

SIGNES PHYSIQUES�Utérus congestif, peu mobile ⇒ traction sur les

ligaments utéro-sacrés�Coussin cellulo-graisseux en regard du sacrum�Limitation de rotation interne de la coxo-

fémorale

53

LA CONGESTION PELVIENNE (4)

PLAN DE TRAITEMENT (1)

���� But n° 1 = améliorer le retour veineux du petit bassin vers la sphère cardiaque pour minimiser l’état congestif.

� sphère cardiaque

� fonction ventilatoire ����hémodynamisme

� Libérer voies de passage du système porte et du système cave

� Solliciter la MSL et les muscles pelvitrochantériens���� décongestion par dérivation 54

LA CONGESTION PELVIENNE (5)

PLAN DE TRAITEMENT (2)

�But n° 2 = traiter l’organe hypomobile responsable de la congestion, ici, exemple de l’utérus

�Travailler sur la structure et les moyens d’unions :

� tensions inégales sur les ligaments de l’utérus et sur les aponévroses pelviennes ⇒ tensions compensatrices au niveau du cadre osseux

� et inversement

�Rééquilibrer le système neurovégétatif : 3 voies de passage⇒ améliore la trophicité

55

BASSIN TRAUMATIQUE (1)

ETIOPATHOGENIE :Lésion Sacro-iliaque

Tension sur le Ligament large

Tension sur leParamètre

et le périnée

Tension sur la croix de Richard

Tension et fibrose de la gaine Hypogastrique

Déplacement et dysfonctions

des organes pelviens Congestion et dysfonction

des organes pelviens

56

BASSIN TRAUMATIQUE (2)

SIGNES FONCTIONNELS :�DPC�Douleur lombo-sacrée�Céphalées, vertiges

SIGNES PHYSIQUES :�Hypomobilité Sacrum�Raideur importante du segment Lombaire�Dysfonction de la Symphyse pubienne�Tension des ligaments utéro-sacrés�Tension des ligaments larges (A.Utérine)

57

BASSIN TRAUMATIQUE (2)

�PLAN DE TRAITEMENT

� Structurel :� Sphère musculo-squelettique : technique HVT,

ponçage musculaire, énergie myotensive, etc…� Rééquilibrer la mobilité MRP du Sacrum

� Viscéral :� Étirements ligamentaires � mobilité des

viscères � trophicité du tractus génito-urinaire.� Mécanique ventilatoire

58

PROTOCOLE DE TRAITEMENT DE L’HYPOFERTILITÉ

SELON PH.CURTIL ET A.METRA

TRAITEMENT OSTEOPATHIQUE « CLASSIQUE »� Troubles posturaux,� Lésions viscérales,� Lésions structurelles (bassin +++)

TRAITEMENT DU FOIE SYSTÈME HORMONAL

NORMALISATION DE L’AXE ENDOCRINIEN� Coccyx, sacrum, crâne

TRAITEMENT LOCAL� Ovaires et trompes� Utérus, ligaments larges et utéro-sacrés� malposition

59

APPORT DE L’OSTÉOPATHE EN

OBSTÉTRIQUE

PRINCIPAUX MOTIFS DE CONSULTATION OSTÉOPATHIQUE EN

COURS DE GROSSESSE

�Douleurs ligamentaires �Lombalgies�Sciatalgies�Céphalées�Pyrosis et épigastralgies�Crampes nocturnes�Troubles du sommeil

Intérêt des consultations post-partum

Exclusion pathologies organiques !

EXEMPLE D’UNE PRISE EN CHARGE OSTÉOPATHIQUE EN COURS DE

GROSSESSE : LE SYNDROME DOULOUREUX PELVIEN

GRAVIDIQUE

Alias « les douleurs ligamentaires »

LE SYNDROME DOULOUREUX PELVIEN GRAVIDIQUE

(SDPG)

�Fréquence élevée : plus de 50% des femmes enceintes�Occasion d’erreurs diagnostiques�Banalisation par le personnel soignant

�Aujourd’hui, aucun traitement de référence faisant l’unanimité

���� Evaluation de l’efficacité d’une prise en charge ostéopathique ?

EPIDÉMIOLOGIE DU SDPG

�Prévalence : 50 - 70% � Formes sévères : 14 - 22%� Formes invalidantes : 5 - 8%� séquelles en post-partum : 7%

DPC récidivantes

CARACTÈRE IMPRÉVISIBLE DE CE SYNDROME

« les grossesses d’une même femme se suivent mais

ne se ressemblent pas »

PHYSIOPATHOLOGIE DU SDPG (1)

�Modifications multiples de la statique pelvienne

�Adaptations du pelvis� au volume croissant de l’utérus� en vue de l’accouchement

�Cause plurifactorielle :� Pressions mécaniques (+++) : bassin, rachis, hanches� Tensions musculo-ligamentaires� Compressions des troncs nerveux et vasculaires� Bouleversements hormonaux gravidiques

PHYSIOPATHOLOGIE DU SDPG (1)

↑ Pressions↑ vol

Utérus

Modifications

hormonales

CompressionVCI

Modification équilibre postural

RelâchementGrands Droits

Hyperlaxité

ligamentaire

↓ contention abdomino -pelvienne

HYPERLORDOSEMise en tension

musculaire

HypoxieCongestio

n

GROSSESSE

SDPG

SIGNES FONCTIONNELS DU SDPG

�Douleur hypogastrique � Irradiations :

� fosses iliaques, rachis lombo-sacré …

�Tiraillements région inguinale�Dyspareunies profondes�Sciatalgie uni- ou bilatérale (formes sévères)�Attention contractions utérines isolées (+++)�SDPG = diagnostic d’exclusion

GÊNE FONCTIONNELLE VARIABLE (+++)

67

SIGNES PHYSIQUES

�Elimination des diagnostics différentiels +++

�palper abdominal + TV � affinent diagnostic

�Douleur utérine basse

�Sites douloureux spécifiques au TV

�Pas de modification cervicale (FCS, MAP)Contractions utérines isolées

DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS

�1er trimestre� GEU, fausse couche précoce

�2ème et 3ème trimestres� MAP, fausse couche tardive, HRP� Contractions isolées sans modification cervicale

�A n’importe quel stade� Cystite aigue, appendicite, torsion d’annexe,

nécrobiose de fibromyome, sigmoïdite…

FACTEURS DE RISQUES DU SDPG

�Facteurs physiques et psychosociaux � Multiparité ;� Surcharge pondérale ;� Stress ;� Manque d’épanouissement professionnel ;� Antécédents :

� d’hyperlaxité ligamentaire ;� de troubles du cycle menstruel ;� de SDPG lors d’une précédente grossesse.

Mogren et al. Spine 2005

Albert et al. Acta Obstet Gynecol Scand 2006

THÉRAPEUTIQUES DU SDPG

�Traitements allopathiques� Antispasmodiques musculotropes� Magnésium +/- vitamine B6� Antalgiques classe 1 ou 2� AINS fortement déconseillés

���� Efficacité de ces prises en charge non démontrée

�Autres � Repos, ceinture de contention, massages, yoga, aromathérapie,

relaxation, acupuncture…

�Et l’ostéopathie …?

71

POPULATION (1)

�De septembre 2007 à janvier 2008 au sein de la maternité du CH d’Armentières ;

�Etude randomisée en simple aveugle comprenant un groupe traité et un groupe témoin placebo ;

�Randomisation effectuée par tirage au sort, àchaque début de consultation.

�Lettre d’information � consentement éclairé oral

72

POPULATION (2)

�Critères d’inclusion :� Age > 18 ans� SDPG diagnostiqué et pris en charge par la

maternité� Age gestationnel < 33 SA� Diagnostics différentiels écartés par l’équipe

médicale

�Critères d’exclusion :� Traitement antalgique médicamenteux� Thérapeutique(s) alternative(s)� Signes associés d’ordre neurologique� Pathologie organique

POPULATION (3)

�42 patientes, prises en charge par l’équipe médicale de la maternité ;� Age moyen : 27,8 ans (écart type = 4,9)� Age gestationnel moyen : 28 SA (écart type = 4)

�2 patientes exclues :� Accouchement prématuré à 35 SA� Hospitalisation à 32 SA � Recours à un traitement antalgique

POPULATION (4)

�Critères d’évaluation de la douleur � Echelle visuelle simple (EVS)

� Amélioration totale� Nette amélioration� Amélioration modérée� Aucune amélioration

� Echelle visuelle analogique (EVA)

� Échelle du retentissement de la douleur sur le comportement quotidien de Brasseur� Humeur, mobilité, travail, relations aux autres, sommeil…

���� Outils validés par CETD

MÉTHODOLOGIE (1)

�Avant la 1ère consultation� résultats des bilans, traitements antérieurs et en

cours

�1ère consultation : J0� Interrogatoire et évaluation de la douleur� Tests ostéopathiques � ∆g tissulaire et

ostéopathique� Traitement ostéopathique � mobilité ostéo-

articulaireVS placebo

MÉTHODOLOGIE (2)

�2ème consultation : J15� Évaluation de la douleur� Tests ostéopathiques� Traitement ostéopathique � mobilité/trophicité

viscérale VS placebo

�3ème consultation : J30� Dernière évaluation de la douleur� Pas de test ni de traitement

MÉTHODOLOGIE

�Traitement� Prise en charge GLOBALE� En fonction de la gêne fonctionnelle, des

antécédents, des signes associés et des dysfonctions retrouvées aux tests

RÉSULTATS - POPULATION

���� Aucun biais de randomisation

CRITERESGROUPE

TRAITÉ

GROUPE

PLACEBOp

Age (années) 27,8 27,8 0,9

Age gestationnel (en SA) 27,3 28,8 0,2

IMC (poids/taille2) 22,9 23,4 0,7

Primipares (n) 7 8 1

Multipares (n) 13 12 1

Antécédents significatifs (n) 8 11 0,3

Dysménorrhées (n) 14 9 0,2

Cycles irréguliers (n) 6 4 0,9

Cystites aiguës répétées (n) 5 5 0,7

Score EVA 6,3 6,0 0,6

Score BRASSEUR 34,1 28 0,1

RÉSULTATS - ANALYSE DE LA RANDOMISATION

J 0

���� Aucun biais évident de randomisation

GROUPE

TRAITÉ

GROUPE

PLACEBO

P

EVA 6,3 6,0 0,6BRASSEU

R34,1 28 0,1

RÉSULTATS - SIGNIFICATIVITÉ DES CRITÈRES D’ÉVALUATION DE LA

DOULEUR

Evolution de la douleur ressentie par la patiente à J30

AMÉLIORATION

Aucune Modérée Nette Totale

Groupe traité

5% (n=1)

045% (n=9)

50% (n=10)

Groupe placebo

35% (n=7)

50% (n=10)

15% (n=3)

0

RÉSULTATS - SIGNIFICATIVITÉ DES CRITÈRES D’ÉVALUATION DE LA

DOULEUR

Evolution de la douleur ressentie par patiente(Khi2, p<0,001)

RÉSULTATS - SIGNIFICATIVITÉ DES CRITÈRES D’ÉVALUATION DE LA

DOULEUR

EVA

EVA J0 J15 J30P

J0 – J15P

J15 - J 30P

J0 - J30

Groupe traité

6,3 1,95 1,15 < 0,0001 > 0,05 < 0,0001

Groupe placebo

6 5,55 5,5 > 0,05 > 0,05 > 0,05

RÉSULTATS - SIGNIFICATIVITÉ DES CRITÈRES D’ÉVALUATION DE LA

DOULEUR

Évolution de l’EVA(Student t, p<0,001)

EVA J0 J15 J30P

J0 – J15P

J15 - J 30P

J0 - J30Groupe traité

6,3 1,95 1,15 < 0,0001 > 0,05 < 0,0001

Groupe placebo

6 5,55 5,5 > 0,05 > 0,05 > 0,05

RÉSULTATS - SIGNIFICATIVITÉ DES CRITÈRES D’ÉVALUATION DE LA

DOULEUR

Evolution du Score de Brasseur(Student t, p<0,001)

Brasseur

J0 J15 J30 P J0 – J15

P J15 – J30

PJ0 – J30

Groupetraité

34,2 15,3 14 < 0,01 > 0,05 < 0,001

Groupe placebo

28 25,6 29 > 0,05 > 0,05 > 0,05

RÉSULTATS - SIGNIFICATIVITÉ DES CRITÈRES D’ÉVALUATION DE LA

DOULEUR

Evolution du score clinique de Brasseur

RÉSULTATS - SIGNIFICATIVITÉ DES CRITÈRES D’ÉVALUATION DE LA

DOULEUR

Evolution du score clinique de Guelfi

LES DYSFONCTIONS RETROUVÉES

LES SIGNES D’ACCOMPAGNEMENT

AMÉLIORATION

100%

LE QUESTIONNAIRE DE SATISFACTIONREMIS AUX PATIENTES TRAITÉES

Questions Réponses en %

Satisfaite de la manière dont a été présentée l’étude 100 %

Satisfaite de la 1ère consultation ostéopathique 100 %

Satisfaite du 1er contact avec l’ostéopathe90 % très

10 % plutôt

Satisfaite de la prise en charge 100%

Amélioration des symptômes 100%

Séance ostéopathique pour le nouveau-né 46%

DISCUSSION

DISCUSSION - RÉSULTATS CLINIQUES (1)

Traité Placebo P

EVA - 81,7 % - 8,3 % < 0,01

EVS - 95 % -15 % < 0,01BRASSEU

R- 59 % - 3,6 % < 0,01

DISCUSSION - RÉSULTATS CLINIQUES (2)

�EVA, BRASSEUR : Résultats non significatifs entre J15 et J30 au sein du groupe traité.

� Evaluation des douleurs à plus long terme ?

� Changement de démarche thérapeutique ?

DISCUSSION - DYSFONCTIONS RETROUVÉES

Dysfonction Utérus

Tension Utéro-Sacrés

Dysfonction

Sacrum

Pseudo-Rotation Bassin

Dysfonction Symphyse pubienne

Dysfonction Rachis lombaire

Tension ligaments larges

Troubles microcirculatoir

es

CouplagePsoas/iliaqu

e

Rachis lombaire

+ piliers

diaphragme

MOBILE

FOETAL

LOMBALGIES

DYSPNÉES

DOULEUR DIFFUSE

« CONGESTIVE»

AMÉLIORATION DES CÉPHALÉES

TECHNIQUES OSTÉOPATHI

QUES

� Bassin� Diaphragme� Orifice sup thorax

�Sacrum�Coccyx

Statique lombo-

pelvienne

Points de passage

vasculaire

Axe crânio-sacré

Mobilitérachis

cervical

AMÉLIORATION DES

CÉPHALÉES

VARIATIONS DES RÉSULTATSEN FONCTION DE L’IMC ET DE LA

PARIT�IMC < 25 :

� aggrave :�intensité des douleurs�retentissement sur le comportement quotidien

���� Résultats plus spectaculaires

�Parité :� N’influe pas sur :

�intensité des douleurs�retentissement sur le comportement quotidien

���� Résultats plus intéressants chez primipares

DEUX CAS PARTICULIERS

�Cas n° 1absence d’amélioration chez une patiente du

groupe traité

�Cas n° 2 amélioration chez 3 patientes au sein du groupe

placebo

CONCLUSION SUR L’APPORT DE L’OSTÉOPATHIE DANS LE SDPG

� Ostéopathie = alternative thérapeutique efficace

� Première étude de ce type en France sur la prise en charge du SDPG

� Nécessité de réaliser d’autres études afin de confirmer ces résultats

� Résultats encourageants sur le rôle de l’Ostéopathie en maternité

� Grande satisfaction des patientes

� 2 études ostéopathiques à envisager

APPORT DE L’OSTÉOPATHIE CHEZ

LE NOUVEAU-NÉ

QUELQUES CHIFFRES …(1)

�En 2002 en France :� 13% de MDC pédiatriques en cabinet d’ostéopathie

�En France, en 2006 : � 217 000 nourrissons de 0 à 9 mois traités par un

ostéopathe� 470 000 séances

���� aucun incident/accident répertorié

QUELQUES CHIFFRES …(2)

� En France, à l’examen initial pédiatrique pratiqué àJ0 ou J1 :� 2% : détresse vitale � soins intensifs� 6% : risques graves � services spécialisés� 10% : troubles peu sévères et transitoires� 82% : aucune pathologie décelable médicalement

= « normaux »

� Pour un ostéopathe : � 85 % : dysfonctions ostéopathiques susceptibles :

�d’évoluer vers une pathologie développementale ou cognitive

�de régresser spontanément en quelques semaines

���� Traitement ou non ?

« OSTÉOGAR »

� Geignements, sursauts à la mobilisation

� Besoin compulsif de téter en dehors de l’allaitement,

alternance pleurs-succion

� tête rentrée dans les épaules ou toujours tournée du même

côté,

� triple flexion/extension des MS ou MI

� Chevauchements suturaux « base » ou « voute »

� Total /10

LES PRINCIPAUX MOTIFS DE CONSULTATION EN OSTÉOPATHIE

PÉDIATRIQUE� En prévention :

� Extractions instrumentales (+++)� Présentations dystociques� Temps de travail long

� Devant :� Torticolis, plagiocéphalie� Strabisme divergent/convergent� Troubles fonctionnels digestifs : RGO, Coliques, troubles du

transit� Infections ORL à répétitions� Troubles du sommeil� Difficulté à téter� Agitations/pleurs inexpliqués� Troubles posturaux : colonne vertébrale, asymétrie hanches,

pieds

OSTÉOPATHIE PÉDIATRIQUE

�Respecte le concept holistique � approche globale du NN

�Complémentaire à la médecine allopathique�Adaptée à l’environnement

pluridisciplinaire�Spécifique�Répond à la problématique de la sémiologie

infra-clinique�Évalue capacité d’adaptation du NN

DIAGNOSTIC OSTÉOPATHIQUE NÉONATAL (1)

� ANAMNÈSE EN 3 TEMPS :� Analyse du dossier obstétrical et du diagramme

d’accouchement (partogramme)� Interrogatoire de la mère sur SA grossesse et SON

accouchement� Interrogatoire des intervenants de la maternité sur le

comportement du bébé

���� multiples paramètres de la vie embryonnaire, puis fœtale et enfin néonatale.

� EXAMEN CLINIQUE : � Observation� Ecoute et tests palpatoires� Synthèse diagnostique

DIAGNOSTIC OSTÉOPATHIQUE NÉONATAL (2)

� TESTS OSTÉOPATHIQUES :

� Membraneux intra et extra crânien�Témoin des contraintes obstétricales�guide du développement sutural et intra osseux�lit des systèmes artério-veineux et nerveux

� Myofascial� Ostéoarticulaire

�Système articulaire périphérique�Sutures crâniennes (adaptatives et transitoires

(+++))Interactif et non imposé !!

Approche adaptée en permanence aux réactions du NRS

TRAITEMENT OSTÉOPATHIQUE NÉONATAL (1)

� LES DYSFONCTIONS ANTÉNATALES� imprimées dans l’organisation tissulaire� le plus souvent indolores

� plusieurs interventions ostéopathiques proportionnellement à la durée et à l’intensité

des contraintes anténatales subies

TRAITEMENT OSTÉOPATHIQUE NÉONATAL (2)

� LES DYSFONCTIONS OBSTÉTRICALES� parfois douloureuses� Récentes

Réponse rapide au traitementOu sans traitement

���� Compensations���� organisation dysfonctionnelle

- plus complexe- plus confortable dans le temps

TRAITEMENT OSTÉOPATHIQUE NÉONATAL (3)

� UNE DEUXIÈME CONSULTATION

� à trois semaines de vie� nécessaire pour évaluer :

�la disparition complète des obstacles à la réponse adaptative générale

�la réaction du nourrisson au traitement initial �la réorganisation fasciale obtenue.

FINMerci de votre attention

BIBLIOGRAPHIBIBLIOGRAPHIBIBLIOGRAPHIBIBLIOGRAPHI

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� Dellenbach P, Haeringer M-Th. Douleur pelvienne chronique in Traité de gynécologie médicale Springer.2004

� Jung S, Rempp C et al. Prise en charge pluridisciplinaire des douleurs pelviennes chroniques de la femme. Mises à jour en

Gynécologie Médicale sur les douleurs pelviennes : de l’organique au fonctionnel. Paris:Collège Nationale des Gynécologues et

Obstétriciens Français ; 2005.

� Mathias SD, Kuppermann M et al. Chronic pelvic pain: prevalence, health related quality of life and economic correlates. Obstet

Gynecol 1996 ; 87(3):321-

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ApoStill, Automne 2006;17:4-10

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