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Magazine de culture et de loisirs de Normandie
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ACTU
Ouverture de l'écoledes Beaux Arts de Caen
Bartabas à Automneen Normandie
DOSSIER
La vie enBleu àBourgesSix mois dans la vie du groupe Vidableuà l'occasion des découvertes Bourges
EN COUV BAZART :Pantone, un artiste haut encouleurs !
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ACTURetour sur actu : Son et lumière – Gruchet le Valasse P.4Trois questions à Jean-Jacques Passera P.6Bartabas en Normandie P.7Toute l’actu de votre région en bref P.8
TOUR DES SALLESL’Espace culturel Beaumarchais à Maromme P.12Le Bateau ivre à Rouen P.13Le Préau à Vire P.14Le States Bar à Caen P.15La Ferme-Théâtre de Varembert P.15La Scène Nationale Evreux-Louviers P.16La Galerie Mam à Rouen P.17
DOSSIER : LA VIE EN BLEU A BOURGESL’opération découvertes régionales : quesako ? P.20Auditions : trente minutes pour convaincre P.21La sélection de Vidableu : réactions à chaud P.22Portrait : three-love/Vidableu P.23L’avant Bourges : préparation sans pression P.25L’arrivée au festival : top départ d’un sprint promo P.26Le concert à Bourges : le groove et la fureur P.26L’avis du public : morceaux choisis P.27Les rencontres : Vidableu au taquet ! P.28L’après-Bourges : la fin d’un festival,le début d’une aventure P.29
EXPOSITIONAgenda des expositions P.32La Une de Bazart : Pantone P.34
PORTRAITSThe Ebroïcians P.36Sébastien Guillaume P.37La Compagnie 14:20 P.38Dorothée Piatek P.40
SOMMAIREOCTOBRE / NOVEMBRE / DECEMBRE 2009 - N°18
UNE RELATION DURABLE
Je vais bientôt avoir 5 ans et tout le mondeest fier de moi.J'ai grandi et je me suis construit une ligneéditoriale.N'est-ce pas ce que l'on appelle avoir uneidentité ?J'aime quand tu me prends, quand tu me lis,quand tu m'emmènes chez toi, quand tum'aimes pour qui je suis.Tu me respectes et c'est dans cetteconsidération mutuelleque notre relation peut durer.Et Lui, tu sais Lui-là..., Oui celui là...!Il s'est servi de moi pour sa partie de billard !!!Je te jure, ça me fout les boules...
ÉD ITO
Pantone
Portrait en page 34
Association ADNi16 rue Louis Blanc - 76620 Le Havre
Tél : 02 35 43 62 79 - Fax : 02 35 22 64 38info@normandie-web.com
Directrice de publication : Nadège Faucin -Administration : Chantal Legrand - Rédaction :Valérie Berthoule, Nadège Faucin, Claire Lorphelin,Chantal Legrand, Antoine Vulliez, Alexia Ponty,Antoine Dionisi - Publicité : Nadège Faucin - Graphik :Nadyou - Impression :Rotimpres.
La rédaction décline toute responsabilité pour les omissionset/ou erreurs qui se seraient glissées malencontreusement dansle magazine. La rédaction n’est pas responsable de la perte oude la détérioration des textes, fichiers ou photos qui sontadressés pour appréciation. La reproduction, même partielle, detout matériel publié dans le magazine est interdite. Bazart mag ‘ votre magazine de Normandie - ISSN 1957-5211.Dépôt légal à parution.
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Son, lumière...et ferveur ! RETOUR SUR ACTU - FALAISES ARDENTES À VALASSE
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Depuis 1997, l'associationorganisatriceA.V.E.C s'attacheà présenter ce spectaclehistorique appelé tour à
tour : “Normandie, Terre de Libertés”puis “Des Vagues d'Or et de Sang”.Le site a lui aussi fait peau neuve.C'est dans le tout nouveau Eco-parcEana inauguré en 2008 que nousdécouvrons le décor et déjà le tonest donné. D'immenses tentes sontdressées, tel un campement deguerriers face à l'Abbaye du XIIe siècle,derrière les tribunes des spectateurs.Arrivé devant l'entrée, on nous laissele choix : “Vous préféreriez être placépar Martine ou Claudine ?” l'espritest également donné. Ici pas d'hôtesseendimanchée reliée à un casque, lesdames portent le costume d'époqueet sourire aux lèvres nous proposenthaut, bas, droite ou à gauche ? Assissur un banc en bois, nous apprécionsle ciel. La lune est avec nous. Elleéclaire une partie de la “scène” de
verdure. Soudain, des hommes entenue de militaire nous envahissent.“Les Français parlent aux Français ,les langoustes sont fraîches, je répète,les langoustes sont fraîches !”entend-on. Le spectacle commence.Un écran de fumée, des corps étaléssur le sol, un film d'époque sur l'abbayenous rappelle que tout ceci n'est pasune fiction... Le 06 juin 1944.
Pendant 1h30, près de trois centsfigurants nous emmènent au coeur del'histoire de la Normandie : les Vikings,Robert le diable, Gui l laume leConquérant, la guerre de Cent Ans etbien sûr l'abbaye du Valasse. Uncaptivant orateur, en voix off, nousretrace les dates et les repèreshistoriques des différentes peinturesqui défilent sous nos yeux. Desdanseuses, des acrobates, descracheurs de feu animent cesdifférentes pièces dramatiques oujoyeuses. Chaque entrée de chevaux
est une émotion. On entend leurssabots au loin, ils se dressent fièrementsur scène vêtus ou non de costume,ils attisent le spectacle. Les élémentssemblent également se mettre enscène, le vent souffle au moment oùla révolution monte. C'est sur lechamp de guerre qui débuta l'épopéeque nous finissons notre voyage. Lesfigurants envahissent à nouveau lestribunes mais cette fois-ci joies etpoignées de main des spectateurssont de rigueur. Ils profitent commenous du feu d'artifice et du salut descavaliers sous les cris et sifflets desacteurs. Même l'âne entame unemaladroite révérence équine. Auxremerciements d'un spectateur, unefigurante répond sourire aux lèvres :“On est heureux d'être là, j'espèreque cela se voit sur scène”. Sans nuldoute. On quitte difficilement cetteéquipe qui tarde elle aussi. Il est minuitmais nulle fatigue, on s'imagine surun cheval au galop rentrant dans nosfoyers... Mais il nous faudra attendrel'année prochaine pour un nouveausaut dans le temps...
Nadège Faucin
C/0 : eana.fr
ACTU
Après dix-huit représentations depuis juillet au rythme de tous lesvendredis et samedis soirs, l'ardeur de l'équipe des bénévoles de ce sonet lumière est loin d'être tempérée. L'association nous prouve s'il étaitnécessaire, qu'être amateur n'entache en rien la qualité d'un spectacle.Bazart a assisté à la dix-neuvième de “Falaises Ardentes”, retour surune soirée flamboyante.
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Bazart Mag' : Ce nouveau bâtiment,comment le ressentez-vous ?Jean-Jacques Passera : “C’est uneréussite, un lieu qui est intéressant surle plan de la qualité de la lumière, desvolumes, des espaces dans lesquels lesdifférents publics vont se déplacer. Jetrouve que c’est un outil qui a un trèsgrand potentiel. Il y a les ateliers queles étudiants ont connus, puisqu’il n’ya que 5 ateliers nouveaux, qui sontdimensionnés et équipés de manièresatisfaisante. Ce qui n’était pas toujoursle cas. L’enseignement sera nourri de laprésence d’artistes en résidence, decompagnies qui travailleront sur leplateau. Voilà, c’est ça le projet : fairequ’il n’y ait plus ces frontières entre lesdisciplines. On n’a pas la limite du théâtre,celle de la danse, de la musique ou desarts plastiques.”
B. M. : Quelles sont les nouvellesfilières mises en place ?JJ. P. : “Le design urbain était une optionque j’avais proposée mais qui n’a pasété retenue. On propose le designgraphique, une option orientée sur lamatière, c’est-à-dire de la sculpture, dela peinture, du dessin, des installations,qui se prolonge vers la typographie,l’illustration, le monde de l’édition. C’estquelque chose que peu d’écoles font.De l’autre côté, on fait une formationavec deux voies, c’est notre optionmédias sur les nouvelles spatialités et
la poétronique des ondes, sur tout ce quiest immatérialité, supports numériques,projection, diffusion des ondes. Celanous concerne tous, regardez la manièredont on utilise les portables. On peutaussi utiliser la ville comme supportde diffusion.”
B. M. : Un des enjeux de ce projet,c'est donc l'ouverture sur la ville.L'école devient-elle un lieu culturel àpart entière ?JJ. P. : “Il y a une première partie ouverteau grand public, lieu de convivialité,avec un espace de restauration et unecuisine en lien avec des thématiquesartistiques. Il y a aussi la possibilitéofferteaupublic devisiter desexpositions,avec l’idée d’une immersion dans l’œuvre.C’est bien cette volonté de faire ensorte que la création actuelle, qui n'estpas toujours facilement appréhendéepar les publics non initiés, puisse êtreapprochée dans cet équipement, sansa priori, en toute ouverture, en toutedisponibilité. C’est bien plus que de lamédiation, c’est un travail d’approche. Jevoudrais qu’il y ait quelque chose depresque familier, d’usuel, que l’onprenne l’habitude de découvrir et derencontrer des personnalités. C’estun travail de programmation, unequestion de choix. C’est un des grandsprojets tournés vers les habitantsde l’agglomération.”
Antoine Vulliez
Jean-Jacques Passera, directeur de l'École Supérieure d'Artset Médias de Caen
3 QUESTIONS À...
Après 6 ans degestation, la nouvelleécole régionale desbeaux-arts de Caen lamer ouvre enfin sesportes aux étudiants enoctobre 2009, et,originalité du projet,aux habitants del'agglomération.
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ACTU
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Les amoureux du cheval vont êtrecomblés ! Avec en ouverture dufestival la nouvelle création deBartabas, ce sont au total trois
spectacles équestres qui figurent aumenu des réjouissances. Le Théâtredu Centaure, originaire de Marseille,présentera dans le cadre du week-end“A bon port” une performance à l’espritrésolument contemporain, utilisantdes vidéos tournées dans plusieursports comme Marseil le, Istanbul,Rotterdam… L’approche choisie parla compagnie Kollektivgesellschaft,pour le second spectacle, sera égalementtrès moderne, tout en utilisant un
thème classique : le cirque et sa pistecirculaire.Mais un des évènements du festivalAutomne sera bien sûr la fresqueexceptionnelle imaginée par Bartabas,au sein même de l’abbatiale Saint-Ouende Rouen. Ce lieu, atypique pour cegenre d’exercice, sera durant une semaineau service du fondateur du théâtreéquestre Zingaro, et plus récemmentdu créateur de l'Académie du spectacleéquestre de Versailles.
La Normandie et les chevauxLe directeur du festival Benoît André,ancien cavalier lui-même, rappelle les liensétroits qui existent entre les Normandset les chevaux : “Le public ici est sensibleà l’univers du cheval, c’est une régionparticulièrement propice à l’élevage età la pratique de l’équitation. De ce pointde vue, ces spectacles sont vraimentadaptés et devraient rencontrer unbeau succès.”S’il ne connaissait pas personnellementBartabas, il avait bien sûr suivi, depuislongtemps, ses différents projets. Ilexplique : “Cela a été très intéressant
de travailler avec Bartabas, lui qui al’intelligence de trouver avec l’équitationdes points de rencontre vers d’autresdisciplines artistiques… Son spectacle,d’où se dégage une grande poésie, réunià la fois la culture classique, commecelle du Cadre Noir de Saumur dont ilest héritier, et aussi d’autres formes decultures du monde entier !”Bartabas a dû composer, pour cetterencontre magique entre ballet dechevaux et architecture grandiose, avecles contraintes inhérentes au lieu,comme les piliers massifs de la nef,pour au final en tirer parti, obtenantainsi un jeu d’apparitions/disparitionsirréelles. Son souhait était également,en plus de mettre en avant la spécificitédu lieu, de valoriser les grandes orgueshistoriques de l’abbatiale, qui datent de1890, que Vincent Dubois aura l’honneurde faire sonner. Les chants traditionnelsde Beñat Achiary résonneront tandis que,entouré de cavaliers de son académie etentre autres de Lusitaniens, de superbeschevaux andalous à la robe claire etaux yeux bleus, Bartabas réaliserace fantasme… être à cheval dansune église ! Claire Lorphelin
>> SpectacleLiturgie équestre complet
Flux (Théâtre du centaure) :le 6 novembre à 19h et 21h,
et le 7 novembre à 20h30 et 22hà Tourville sur Arques (76)
InStallation (CieKollektivgesellschaft) :
le 20 novembre à 20h30et le 21 novembre à 16h, Fécamp (76)
C/0 : 02 32 10 87 07ou automne-en-normandie.com
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AUTOMNE EN NORMANDIE
Bartabasen Normandie
Le spectacle équestrefait son apparition dansla programmation dufestival Automne enNormandie. Uneremarquable nouveauté,avec Bartabas et saliturgie équestre en têted’affiche !
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C'est la rentrée pour Philopop, association populaire dephilosophie du Havre. Créée en 2007, cette association apour objectif d'ouvrir au questionnement philosophique pardes cours, des ateliers de lecture et des conférences. Cescours ouverts à tous, d'une durée deux heures, une fois parsemaine nous aident à réfléchir à des questions auxquellesnous sommes tous confrontés. Les premiers cours seront surles thèmes de la République, la barbarie et l'art contemporain.Tarif : 15€ / an.C/O : philopop.blogspot.com
Pensons !
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ACTU
Le Festival de cinéma Grain à démoudre fête ses 10ans du 20 au 29 novembre. Cette manifestation, miseen place par une asso de jeunes passionnés del'audiovisuel entre 12 et 25 ans, présente pendant 10jours des projections de courts et longs métrages àl'Espace Culturel de la Pointe de Caux de Gonfrevillel'Orcher (76), une soirée-concert vidéo “Gong idemGong” et 4 soirées carte-blanche à des réalisateurs oucomédiens. A noter : en ouverture, l'avant-première dufilm Yuki et Nina de Suwa et Hypolite Girardot.C/O : dugrainademoudre.net
10 ans de ciné !
Ebullitions
Le Pasino du Havre accueille le4ème gala des Restaurants duCoeur le 07 novembre à 19h30. Auprogramme, entre autres un dîner-jazz avec le quartet André Glévarec, unspectacle chorégraphique avec lacompagnie Philippe Tréhet pour des démontrations dedifférentes chorégraphies contemporaines et de nombreusessurprises. Dîner spectacle au profit des restos : 50€.C/O : réservations au Pasino - 02 35 26 00 00
Le Collectif d'en face organise une soirée àl'occasion de la sortie du livre : Tendance audevenir déBile. Cet ouvrage est le travailcommun de deux artistes, Charles Duedal etDamien Léon, présentant des dessins douxet léchés au service d'une absurdité sansnom. Le 23 octobre à 20h au Théâtre del'Almendra à Rouen, vous pourrez découvrirleur travail à travers une expo, acheter lelivre et même discuter avec eux en assistantau concert de “l'Amicale dijonnaise pour un monde plus beau” !C/O : Théâtre de l'Almendra, 1 bis rue Paul Baudoin, Rouenentrée : 5€ - Livre : 12€. collectifdenface@dbmail.com
Tendance au devenirdéBile
Les Restos du coeurfont gala !
Du 10 au 14 novembre, au Normandy à Saint-Lô vous avez rendez-vous avec la chanson dans le cadre des Rendez-vous Soniquesavec Renan Luce, Coeur de Pirate, Jamait, Sliimy, Izia, Babx etd'autres encore.C/O : lesrendezvoussoniques.com
Normandy en chanson
Enpartenariat avec l'associationArtefactProd, la bibliothèque d'HérouvilleSaint-Clair organise du 07 au 18 octobrele Festival des écritures sur le thèmecette année : Ebullitions, les dessousdes planches. Cette semaine consacréeà la bande dessinée sera ponctuéed'événements tels que des conférenceset rencontres, des lectures, l'expositionL'héritage du diable, making-off d'uneBD de Jérôme Félix et Paul Gastine,une adaptation théâtrale de la BDZélie et compagnie de Corbeyran etThuin par Martine Nicolle et les enfantsde la bibliothèque et l'inaugurationd'une fresque BD-Graff.C/O : Bibliothèque HérouvilleSaint-Clair – 02 14 37 28 58
La compagnie Akté fait sa grande rentrée ! Elle présente sanouvelle création : Les 5 doigts de la main, un spectacle jeunepublic pour les enfants dès 5 ans au Havre, à Pont-Audemerou encore à St-Etienne du Rouvray. La compagnie proposedans son théâtre des cours pour initiés ou débutants, desstages thématiques et également des lectures jeune publicaux scolaires. La création Borgès vs Goya est toujours enreprésentation après une quarantaine de lieux. Et enfin, la Cieprépare pour l'année prochaine ses 10 ans tout en travaillantsur sa nouvelle création qui devrait voir le jour dès letroisième trimestre...C/O : akte.fr
Le festival de musiques actuelles Ouest Park organisé depuis 5 ans à Harfleur déménage auHavre dans le Fort de Tourneville. Et autre changement, il est organisé en octobre et non enmai comme les années précédentes. Les 23 et 24 octobre, sous chapiteaux chauffés, venezdécouvrir entre autres : Arno, Sporto Kantés, Your Happy End, Izia, Dick Voodoo...C/O : Papa's production – ouestpark.com
Ca va déménager fort !
Pendant 3 jours du vendredi 27 au dimanche 29 novembre, leSiroco à St-Romain-de-Colbosc accueille les rencontres dethéâtre amateur. Quatre compagnies de théâtre pour quatrespectacles qui décrivent des vies à travers l'histoire d'une mèrequi perd son doigt (Morceau par le Théâtre de l'Impossible), unhomme qui plonge dans la folie (Le Journal d'un fou par VincentJolivet), un cirque sans vie (Le cirque poussière par la Cie LesNuits Vertes) et un couple adultère (Un pyjama pour six par laTroupe du Chêne). Tarif : 8€ / spectacle ou 18€ / Pass 3 jours.C/O : lesiroco.com
En scène
Your Happy End 9
Détournements improbables, fantasmés, géniaux, drôles et toujourscréatifs ! Découvrez le nouveau livre de Jace ce graffeur rouennaisexilé à l'île de la Réunion. Il nous fait découvrirle parcours de son Gouzou, son fidèlepersonnage rond sans visage, à traversl'île de long en large à la ville comme àla campagne... Un plaisir à offrir, à garderdans sa bibliothèque à côté de vosgrands classiques mais surtout à acheter !Prix : 30€ - La Galerne (Le Havre) ou parcorrespondance via Fnac, Lazy dog...C/O : gouzous@wanadoo.fr
Worldwide Gouzousfrom Jace 2006-2008
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Témoignage
Le prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre débuterale 05 octobre pour une semaine de rendez-vous autour de l'actualitéinternationale. Les expositions, les soirées thématiques, les débatset les rencontres témoignent des réalités de notre monde etéveillent nos consciences. Cette année, le prix Bayeux-Calvadosse délocalise à Caen avec l'exposition 30 ans de prises d'otages àtravers les médias du 05 au 23 octobre et le débat Médiatiser, oupas, les prises d'otages ? le 20 octobre à la Maison de l'Etudiant.C/O : prixbayeux.org
Akté etc.
Sculpture et CotentinL’Hôtel des Isles situé à Barneville Carteret a imaginé avec lasculpteuse Ghislaine Vernaujoux d'octobre à juin 2010, un séjourSculpture & Cotentin. Ce séjour comprend 2 jours d'initiation àla sculpture, 2 nuits d'Hôtel en demi-pension, une coupe dechampagne de bienvenue, un tablier brodé et une photo souvenir.Venez avec une idée en tête et vous pourrez la sculpter en terreou sur pierre avec les conseils d'une sculpteuse professionnelle.Un bon moyen d'allier art, découverte et détente ! Tarif : 532€par personne ou 914€ pour deux.C/O : hoteldesisles.com
ACTU
A bon port L'ailleurs chez soi La Galerie Saint-Cyr a ouvert ses portes en avrildernier au coeur de Rouen. Ce nouvel espace estconsacré à l'art caraïbéen et plus particulièrementhaïtien. En décembre, la galerie acueillera une exposur le thème de la cathédrale de Rouen sous unautre regard...C/O : 20 rue Percière – Rouen.galeriesaintcyr.com
Le 20 octobre, le Cabaret Electric au Havreprésente le court métrage de Richard Kern :Hardcore. Cette première projection encollaboration avec l'asso elupourcettecrapule,unité de programmation de cinémaexpérimental, débute une série de courtsmétrages réalisés entre 1982 et 1993 quiseront présentés au sein de la salle deconcert. Attention certaines images peuventchoquer - entrée libre à 20h.C/O : eluparcettecrapule.over-blog.com
Rock Screen
En cette nouvelle rentrée, Le département de Seine-Maritime renouvellel'opération et offre le Pass’Culture 76 à tous les collégiens du départementqui le demande. Ce Pass’Culture nominatif d'une valeur de 40€ vous ouvrentles portes de plus de 430 lieux culturels : cinéma, théâtre, salle de spectacleetc. Disponible sur demande jusqu'au 30 avril 2010.C/O : collegiens76.net
Culturez-vous !
Trait pour trait
Le Scriptorial d’Avranches accueille l'exposition Trait pourtrait, portrait d'écrivains du 02 octobre au 31 décembre.Entre 1942 et le début des années 90, le photographe RobertDoisneau a réalisé près de 100 portraits d'écrivains dont RobertGiraud, Jacques Prévert, Blaise Cendars etc. Vernissage del'exposition le vendedi 02 octobre à 18h30.C/O : scriptorial.fr
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Retrouvezvotreévènementculturel annuel, le festivalAutomneenNormandiedu 20 octobre au 26 novembre avec quelques nouveautés cette année
dont l'évènement A bon port... La ville deDieppe vous invite le week-end du06/07/08 novembre à parcourir ses rueset sonagglomérationau fil des interventionsd'artistes. Spectacle musical, théâtre,installations visuelles dont l'illuminationde laCriéedespêcheursparPatrickRimoux,randonnée musicale et bain de minuitéclairé à la bougie dans les bassins ducentre aquatique rythmeront votreweek-end. Pensez à apporter votre
maillot de bain ! Navettes gratuites le samedi 07 novembre au départ duHavre à 16h et au départ de Rouen à 16h30. Retours à 00h30.C/O : automne-en-normandie.com
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Les 07 et 08 novembre, Port-en-Bessin - Huppain prendun air marin. Vous pourrez y découvrir des chants marinsavec Kilkash, Marée de Paradis, Etwien, Doris et Toss endégustant de la coquille Saint-Jacques et des produits dela pêche.C/O : 02 31 21 92 33
La Ville de Granville s'anime du 16 au 19 octobre autour descultures africaines. Au programme : danse, cinéma, littérature,ateliers d'artistes, musique, expositions, tables rondes et théâtrepour découvrir la création culturelle africaine et favoriser lesrencontres.C/O : lesafrikales.free.fr
Les Afrikales
Comme un rendez-vous d'automne incontournable,le festival Nördik Impaktouvre ses portes du 20au 24 octobre à Caen.Chaque soir, la Mairiede Caen accueillerades concerts gratuitsd o n t S é b a s t i e nSchuller, ChapelierFou etc. R ien quepour vous, l'associationH a p p y D a y m o norganisera le mardi desconcerts chez l'habitant.E t vos deux grandessoirées sont programmées les vendredi et samedi (30€pass) au Zénith de Caen avec Vitalic, Dan Black, Pony PonyRun Run, Who Made Who, The Subs, Le Peuple de L'Herbe,The Herbaliser etc.C/O : lecargo.com
Prenez le large !
Passeurs de mots...
Cetteannéeencore lesmotscirculerontdans lavilled'Equeurdreville-Hainneville du 10 au 17 octobre avec le festival du conte et dela parole. En dehors des lieux habituels l'Agora et l'école Guéroult,le festival arpentera les rues de la ville à notre grande surprise.Le festival débutera avec Les contes de Papili d'Olivier Villanove,spectacle dédié au jeune public de 3 à 6 ans. Tarifs : 3/7€C/O : 02 33 53 96 24
Olivier Villanove
Nördik Impakt
Pony Pony Run Run
La communauté de Communes de Saint-Romainde Colbosc (76) fête dignement ses 10 ans le
17 octobre. Au programme : déambulationsde théâtre de rue, baptêmes de l'air en avions,
planeurs et ULM, visites découverte en car,mini-triathlon, des ateliers de fabrication d'instrument de
musique pour les enfants, expositions et feux d'artifice !C/O : ccsrc.fr - 02 35 13 36 90
Joyeux anniversaire !
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L’histoire commence danscette ancienne salle des fêtesrasée pour vétusté. La mairiedécide sa reconstruction en
2001 sous le mandat du maire BorisLecoeur pour un projet plus important.Cet endroit va devenir à la fois salleculturelle et salle des fêtes, deuxactivités complémentaires réunies afinde sensibiliser les Marommais à laculture. Le grand bâtiment à l’architecturemoderne prend alors place en pleincœur de la ville. À l’intérieur, une sallemodulable accueille le public pour
toutes sortes d’événements. En effet,les tribunes s’enlèvent, la scène sedémonte et la pièce peut être séparéeen deux par un mur coulissant. “Cettesalle polyvalente nous apparaissait audébut comme un handicap mais ils’avère qu’elle nous offre de multiplespossibilités.” affirme EmmanuelleHalgand, chargée des relations publiquesde l’Espace Beaumarchais.
Une programmation en troisvoletsAinsi , l ’équipe est parée pour saprogrammation en trois volets : le jeunepublic, le théâtre et la musique. Chaquespectacle se joue une fois et lesprogrammateurs se creusent la têtepour trouver des créations uniques etinsolites, allant même jusqu’en Belgiquepour voir certains spectacles susceptiblesde passer dans leur grille, car le maîtremot de la structure est la découverte.La programmation débute le 6 octobreavec une pièce de théâtre jeune public Laballe rouge et s’ensuit des découvertes
telles que la chanteuse Crystel Galli ouencore la compagnie Bakélite et sonthéâtre d’objets intitulé Braquage. Maisl’espace Beaumarchais ne se contentepas de présenter des spectacles detoutes sortes, il fait participer le publicen proposant le théâtre en voix et lecycle chanson. Le théâtre en voix, enparallèle avec certaines pièces dethéâtre programmées, consiste àdiscuter du thème abordé par lesœuvres autour d’un thé. Ainsi, suite auspectacle “Têtes à claques”, le publicest invité à débattre sur la question“Peut-on encore vivre aujourd’hui,lorsque l’on est en situation d’exclusion ?”.Le cycle chanson, lui, offre la possibilitéde suivre un atelier de 30h ayant pourobjectif de créer des textes chantés.
Une grande nouveauté :le cinémaCette année sera une année de transitionpuisque la nouvelle municipalité achoisi d’intégrer à la programmationdes projections de films. Le lieu setransformera en salle de cinéma deuxfois par semaine, le mercredi et levendredi. Une nouveauté qui a pour butde faire venir les Marommais qui nereprésentent que 35% du publ icactuellement. Pour accompagner cechangement, la décoration du hallsera refa ite à neuf. Cette annéeencore, Beaumarchais fait preuvede talents multiples.
Alexia Ponty
C/O : L’espace culturel Beaumarchais,Maromme (76) - 02 35 74 05 32
ville-maromme.fr
L’espace culturelBeaumarchais est unebien étrange structure.Entre salle de spectacleet salle des fêtes, lamunicipalité en a fait lelieu culturelincontournable deMaromme.
Beaumarchais,l’homme à tout faire
ESPACE CULTUREL BEAUMARCHAIS À MAROMME
Le tour des salles
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“Les petits félons que Noé a
oubl iés révei l lonnent à
jamais sur les collines...”.
C’est par cet adage, inscrit
au-dessus de la scène du bateau, que
l’on est accueilli. Le pictogramme du
Bateau ivre présent sur l’enseigne est
extrait d’une BD psychédélique dans
laquelle le héros rencontre un certain
Arthur Imbo* à bord du mystérieux
navire…On aperçoit ensuite le portrait
d’Arthur Rimbaud ainsi que son poème :
Le Bateau ivre.
Dans la salle aux murs de briques rouges
et poutres apparentes, on devine le
songe des petits et grands qui ont foulé
les tomettes de la salle et le parquet
de la scène...
Ce café-concert ouvre le 15 décembre
1977. L’ex “Chantier” organisait alors
des concerts gratuits à dominante jazz.
Il collabore avec Christian Garros au
début des années 80. Puis le duo
musico-sarcastique Font & Val, la
chanteuse Catherine Sauvage, ou
l’harmoniciste Jean-Jacques Milteau font
les heures glorieuses du Bateau ivre.
Depuis, tous les jeudis soirs, c’est “la
goguette” : “Scène ouverte, avec son
piano droit, sa guitare, ses micros, on
peut apporter ses instrus, la scène est
libre ; en chanson, poésie, musique,
slam, répétition en live ; entrée libre...”.
Et si vous tombez bien, vous aurez
peut-être un air de trompette de
François, le matelot de quart et
employé du Bateau ivre, musicien,
naturellement…
Dans les années 90, le charismatique
commandant nous expl ique que
“Jacques Higelin est venu faire un
bœuf après un concert donné au
théâtre Duchamp-Vi l lon et Guy
Bedos a pris un verre après une
représentat ion à Rouen. I l éta it
moins causant, i l avait déjà parlé
deux heures durant son spectacle !”
Le patron rit, et c’est souvent ainsi.
Plus récemment, Little Bob ou The
Dogs ont marqué les esprits. Le chef
aime aussi à nous rappeler que “Tonton
David est venu deux fois en 2005”.
Et il y a les autres aussi, tous ces
groupes, associations et amateurs
pour qui le pont du Bateau ivre est
parfois la première scène. Ils font le
charme et la magie du lieu. “Il y en a
même dont les parents ont joué ici il y
a 20 ans !” affirme le capitaine.
L’équipage écope et restaure les voies
d’eau pointées du doigt par la mairie
au printemps en luttant contre les
désagréments dus à son activité. Le
Bateau ivre a pris les mesures nécessaires
et effectué les travaux subsidiaires à la
bonne entente dans le quartier dans le
respect de chacun. Le Bateau ivre voit
donc l’avenir avec sérénité, sans rien
changer. En espérant que la grippe A
n’oblige pas l’officier à laisser le navire
confiné en quarantaine !Antoine Dionisi
>> Ouvert du mercredi au samedi,
Jusqu’à 4h du jeudi au samedi.
C/O : Le Bateau ivre,
17 rue des Sapins, Rouen (76).
bateauivre.rouen.free.fr
myspace.com/batoivre
*cf Philémon, l’âne en atoll , Fred, Dargaud
Le Bateau ivre, café spectacle à Rouen, a tangué au printemps.
Touché mais pas coulé, le capitaine Michel Adjinsoff évoque avec
nous les évènements passés et à venir dans ce café-concert sans
hublots perché sur les hauteurs de la ville.
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GUn Bateau dans la villeLE BATEAU IVRE À ROUEN
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Vire peut se targuer d’êtrela plus petite ville françaiseà po s s éde r un Cen t reDramatique. Fondé en 1996
grâce à la volonté conjuguée de sonancien directeur Éric de Dadelsen et de lamunicipalité, le Préau a tout d'abord étélabellisé en tant que Centre DramatiqueNational de l’Enfance et de la Jeunesse,label disparu depuis. Il devient CentreDramatique Régional en 2006 avecl ’appellation de Pôle National deRessources du spectacle vivant enmilieu rural, confirmant sa vocation derayonner sur les 3 départements bas-normands. En tant que tel, sa principalemission reste la création de spectacle(au nombre de 4 pour la saison 2009 -20 10 ) , t o u t en p ropo san t uneprogrammation pluridisciplinaire, mêlantthéâtre, danse et musique. Le Préau,dont l’architecture moderne a faitdébat, a réussi avec le temps à se faireaccepter par les habitants, et accueilleau jourd ’hu i entre 20 et 25 000spectateurs par an. À l’intérieur, uneéquipe de 15 permanents et 2 comédiensassociés gèrent un espace d’exposition,un bar récemment rénové ainsi que la
salle de spectacle qui compte plusde 600 places. À noter, au sein dubâtiment, la présence du cinémaLe Basselin.
Un changement d'identitéDepuis le mois de janvier le Préau estdirigé à 4 mains par Pauline Sales, auteur,et Vincent Garanger, comédien, tousdeux issus du Centre Dramatiquede Valence. Codirection et mixité, 2particularités uniques en France pource type de structure. Au programmede cette nouvelle saison, la poursuiteévidemment des missions qui font uncentre dramatique et des actions deleur prédécesseur auprès du jeune public.Mais ces dernières s’orienteront cetteannée plus vers la tranche des 13-18 ansavec un festival sur l’adolescence en maiprochain et la création d'un spectaclepour et avec les jeunes Virois. Autrenouveauté, la mise en place d'une“enquête artistique”, sorte de thématiqueservant de référence aux créations,mais aussi de fil rouge pour les spectaclesinvités et pour les autres rendez-vousde la saison comme les portraits,rencontres et débats. L’objectif est
de créer une synergie, une cohérenceentre tous les acteurs culturels et sociauxde la ville comme le souligne VincentGaranger : “Une de nos volontéstrès fortes à notre arrivée était derelier tous ces endroits, toutes cesassociations : le musée, l’école demusique, le cinéma, la MJC, la CAFou l’université inter-âge. On voulaitv ra iment regrouper toutes cesstructures, que chacune d’entre ellesparticipe selon son désir”. Pour cettepremière saison “Une femme est-elleun homme comme les autres ?” est laquestion posée : à vous d’y trouver desréponses au sein du Préau.
AntoineVulliez
>> Billetterie ouvertede septembre à décembre
du mardi au samedide 14h à 18h
et janvier à juindu mardi au vendredi
de 14h à 18h
C/O : place Castel, Vire (14)lepreaucdr.fr
Le Préau, Centre DramatiqueRégional de Basse-Normandiede Vire, en impose, par sonarchitecture massive etincongrue en plein centre-ville, mais également par larichesse de son actionculturelle en milieu rural.
LE PRÉAU À VIRE
Le tour des salles
Sous le Préau,la culture
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Le States Bar c ’es t commepénétrer en territoire américainen ple in cœur de Caen. Le
concept d'Annabelle est simple :rapatrier des États-Unis ses dix ansd'expérience des établissements denuit. Sorte de cocon cosy décoré desouvenirs - photographies et anecdotesécrites aux murs - ce bar de nuit proposedes cocktails maison réalisés avecdes produits directement importésdes USA. Mais le States Bar c'estsurtout une programmation musicaleunique aux couleurs pop electro soulfunk, élaborée par l'association Plan-B.Du jeudi au samedi, 5 djs bien connusde la scène caennaise, dj Dynamics,dj Teo, dj Bluff, dj Underage, et djPhuncky Doyen aux orientations pluship hop old-school, se relaient auxp lat i nes. Côté rendez -vous, l edeux ième week-end de chaquemois, une soirée thématique met
à l ' honneur un état américa in .Labellisé “club elite”, ce bar d’ambianceaccueil le cependant tout public,pas besoin de passeport, insiste lasouriante Annabelle, “L’idée du barc'est la convivialité. On rentre encasquette et en claquettes, tout le
monde rentre. C'est vraiment lemelting-pot américain !”.
Antoine VulliezC/0 : 22 rue du 11 novembre, Caen (14)Ouvert du mercredi au dimanche,
de 21h à 4hmyspace.com/statesbar
Àquelques kilomètres de Caen,au bout d'un petit chemin, setrouve une oasis culturelle en
plein bocage. Résidence d'une troupede théâtre depuis 1997 sous le nom deFerme - Théâtre de Varembert, le lieu aété en partie restauré puis mis auxnormes. En 2009, une association secrée, permettant de se structurer et deproposer un véritable projet culturelpluridisciplinaire. Ainsi naît la Fermeculturelle du Bessin. Dans le jardin,comme à l'intérieur, le lieu n'est pasfigé. Les œuvres s'y promènent. Les 2salles s'adaptent et accueillent concerts,théâtre, projections, arts plastiques ouencore ateliers créatifs et culinaires.
L’objectif est d'inclure la population dansle processus de création, “On travaillevraiment sur la proximité, c'est ce quel'on essaye de développer” insisteJean-Noël Chevillard, président de laFCB, “mettre en place un dynamismelocal, tant du point de vue culturel quesocial”. En perpétuelle évolution, toutcela est possible grâce aux nombreuxpartenaires locaux - artistes, collectivitésterritoriales ou bénévoles - qui font vivrecette terre de toutes les curiosités, oùl'on plante des idées et où poussentdes projets. Antoine Vulliez
C/0 : 9 chemin de VarembertEsquay sur Seulles (14)
fcb.varembert.com
Une pépinière de créativité
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Annabelle
Un 51e état américain à Caen
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LE STATES BAR À CAEN
FERME-THÉÂTRE DE VAREMBERT
Tout�commence�en�1992�avecle�Théâtre�d’Evreux.�Cebâtiment�à�l’architectureitalienne�datant�des�années
1770�devient�Scène�nationale.�C’estun�tel�succès�auprès�des�Eurois�qu’en1995,�le�maire�de�Louviers�souhaitese�joindre�à�l ’aventure.�La�Scènenationale�se�partage�alors�en�deuxlieux�:�le�Théâtre�d’Evreux�et�le�Théâtredu�Grand�Forum�à�Louviers.�Deuxlieux�très�différents�avec,�du�côtéébroïcien�le�théâtre�historique�et�ducôté�lovérien�la�salle�moderne�de�463places,�construite�en�2004�dans�leprolongement�des�cinémas�GrandFo rum . �Ce �duo �b ien �r ôdé �es tinterrompu�en�2005�par�la�fermeture
momentanée�du�Théâtre�d’Evreuxpour�des�raisons�de�sécurité.�“Lestravaux�de�rénovation�et�d’extensiondébuteront�en�octobre.�La�salleBenjamin�adjacente�au�théâtre�a�étérasée�et�sera�reconstruite�pour�êtreintégrée�au�théâtre.�Il�rouvrira�sesportes�en�2011”�nous�confirme�RobertLlorca,�directeur�adjoint�de�la�Scènenationale.�C’est�l’architecte�BertrandNivelle�qui�a�été�choisi�pour�ce�projetd’un�budget�total�de�10�millions�d’euros.“Cet�handicap�a�finalement�donnél’opportunité�aux�quartiers�de�la�villed’Evreux�de�participer�en�accueillantles�spectacles�et�les�activités�quel ’on �dés igne �comme �"hors �l esmurs"�”�souligne�la�responsable�decommunication,�Nathalie�Dionis.�Avecle�projet�intitulé�“Par�les�Quartiers,par�les�Villages”�qui�se�déploie�depuisjanvier�2006�sur�l’agglomérationd’Evreux,�la�Scène�nationale�voit�sonpublic�se�diversifier,�donnant�égalementune�place�importante�au�jeune�public.
Ainsi,�depuis�2005,�l’institution�s’associe�avec�l’école
primaire�Jacques�Prévert�permettantà�ses�élèves�de�suivre�tout�au�long�del’année�des�ateliers�de�théâtre,�dedanse�ou�encore�de�rencontrer�desartistes.�Il�existe�même�des�sessions“à�voir�en�famille”.Cette�nouvelle�saison�se�fera�donc�denouveau�sans�le�Théâtre�d’Evreuxmais�continuera�de�proposer�desspectacles�divers�et�variés.�Pour�cedernier�trimestre�2009,�la�Scènenationale�Evreux/Louviers�propose�lespectacle�Syrano�contre�le�grandZappeur en�novembre�pour�le�jeunepublic,�critique�de�la�culture�de�la“zappette”.�“La�grande�veillée”�du�31octobre�continue�cette�année�avecplusieurs�spectacles�proposés�danstoute�la�ville�d’Evreux.�Enfin,�lesjournées�cinéma�seront�au�rendez-vousavec�notamment�la�trilogie�du�Parrainde�Francis�Ford�Coppola�diffuséeles�04�et�05�décembre.�La�grandenouveauté�de�cette�programmationreste�le�festival�de�Jazz�qui�se�dérouleraen�mai�2010�entre�Evreux�et�Louviers,un�tandem�qui�marche…�comme�surdes�roulettes.
Alexia�Ponty
C/0 : Scènenationale EvreuxLouviersEvreux (27) : 02 32 78 85 20
Louviers (27) : 02 32 25 23 89tesnb@club-internet.fr
scene-nationale-evreux-louviers.fr
La Scène nationale de l’Eure est plutôt unique enson genre, partagée entre deux grandes villesnormandes. Cette particularité se confirme depuisla fermeture du Théâtre d’Evreux, laissant lescommunes de l’agglomération accueillir desspectacles à leur tour.
Un tandem de chocSCÈNE NATIONALE EVREUX-LOUVIERS
Le tour des salles
16Le futur théâtre
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Depuis le 13 mars, la rueDamiette accuei l le unegalerie d’art contemporain.Un oxymore dans le quartier
des antiquaires ? Pas pour Marie-AndréeMalleville, propriétaire des lieux, qui voitdans cet emplacement un clin d’œil,“L’art d’aujourd’hui se confronte avecl’art d’hier”. Car cette native de Rouena toujours aimé être dans le surprenant,le singulier, l’inhabituel. Après desétudes d’histoire de l’art, elle travailledans des structures publiques dédiéesà l’art contemporain pour finir avec ceprojet privé de galerie contemporaine.Certains artistes qu’elle a connus durantces années l’ont même suivie dans cetteaventure et d’autres encore peu connus,comme le collectif DOP, sont arrivés. 13
artistes au total sont représentés et 10expositions sont prévues à l’année.Sons, photographies, vidéos ou encoreinstallations, cette ancienne boutiqued’antiquité promet de l’inédit. La galerieMAM, en référence à ses initiales, adonné l’occasion à Mme Malleville decréer des habitudes de travail avec l’écoledes Beaux-Arts de Rouen permettantune collaboration avec les étudiants,artistes en devenir, “J’aime découvrirdes nouveautés, de nouveaux talents”.En ce moment, dans le cadre desdessous du patrimoine, MAM proposeune exposition de l’artiste PierreBesson jusqu’au 19 octobre. “N’hésitezpas à vous montrer curieux”. Le tonest donné.
Alexia Ponty
C/0 : Mam Galerie, 45 rue DamietteRouen (76) - 06 14 42 16 04
mamgalerie.com
Du nouveau chez noscontemporains
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MAM GALERIE À ROUEN
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25 ans de découvertesRévéler de nouveaux talents et lesmettre en lien avec les professionnels :voilà la mission que s’est vu confier leRéseau Printemps il y a près de vingt-cinq ans par le Printemps de Bourges.L’opération, réalisée aujourd’hui enpartenariat avec la Fnac, est relayée surle terrain par des antennes, chargéesd’organiser les sélections région parrégion et d’aider les lauréats avant etpendant Bourges.
Ambitions professionnellesL'opération s'adresse à “tous les groupesou artistes, ayant des ambitionsprofessionnelles dans les musiquesactuelles, compositeurs ou non, àl'exception de ceux étant engagés parun contrat discographique auprès desmajors ou de leurs labels.”
L’appel à candidaturesen régionTout commence par un appe l àcandidatures en septembre. Pour l’édition2008/2009, l’antenne haute-normande,représentée par l’association havraisePorc-Epic, a reçu 117 dossiers. Michaël
Guerrier, coordinateur de l’antenne : “Ilfaut envoyer au minimum quelquesmorceaux et écrire deux ou trois lignesplus une fiche technique.”
La présélection sur écouteet l’audition régionaleFin octobre, le jury de l’antenne se réunitpour écouter les maquettes. Les juréssont des représentants du secteurculturel de la région : programmateurs,directeursdesalle, producteurs,musiciens,etc. A l’issue de cette présélection, ilsretiennent 5 groupes. La qualité d’écriture,l ’ interprétation, les mélodies, lescompositions constituent les principauxcritères. L’étape suivante se passe surscène, dans l’une des salles de musiquesactuelles de la région. En dépit de ceque l’on pourrait croire, les groupes nesont pas en compétition les uns contreles autres, le choix du lauréat n’est pasdéterminé à l’issue de la soirée, et iln’est pas élu par le jury régional.
La sélection nationaleUn j u r y nat i o na l , c omposé dereprésentants des antennes régionaleset de conseillers du Réseau Printemps,
présents pour certains lors des auditionsrégionales, prend alors le relais. Ilse réunit pour évaluer et départagerl’ensemble des artistes présélectionnésdu territoire par catégorie, dans l’unedes 4 grandes familles esthétiques :h i p - h o p / s o u l / f u n k / r e g g a e ,chanson/musiques du monde, rock/métal/pop/folk/fusion et musiquesélectroniques. Le comité s’appuie pourcela sur les compte-rendus des jurésprésents lors des auditions, ainsi quesur les maquettes et les vidéos desprestations régionales. A l’arrivée, cetteannée, seules 31 formations sur les 134présélectionnées allaient éprouver lascène de Bourges.
Michaël Guerrier
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Ils éta ient c inq dans chacunedes deux auditions régionales. Lapremière avait lieu à Alençon, à la
Luciole, fin novembre, la seconde àNot re -Dame-de -Gravenchon , àl’Arcade, un mois plus tard. Organiséespar l ’association Allo La Terre enBasse-Normandie et Porc-Epic enHaute-Normandie, les audit ionsrégionales réunissaient des formationsaux styles très différents parfois. Aprèsavoir été présélectionnés sur écoute,Ravi (rock), Belone (pop), Tony Oheix(electro hip-hop), The Lanskies (rock),Wine (rock folk) d’un côté, et Mary*(chanson), Boule (chanson), Vidableu(hip-hop jazz soul), Your Happy End(trip-hop, rock, folk) et Alice The Goon(rock) de l’autre, avaient trente minuteschacun pour convaincre, sur scènecette fois.A l’occasion de cette opération, lesconcerts étaient accessibles au publicsur invitation. Aux côtés des jurés desprésélections venus soutenir leursprotégés, se trouvaient des conseillersdu Réseau Printemps ainsi que d’autresreprésentants d’antennes régionales…
ceux-là mêmes qui allaient donner leuravis lors des sélections nationales.Quelques-unes des formations présentesavaient déjà passé l’audition lors d’uneédition précédente et participé à d’autresgros tremplins comme celui des JeunesCharrues. Si elles en sont à des étapesdifférentes dans leur parcours, en termesd’années d’existence ou de discographie,toutes voyaient en Bourges l’occasiond’être plus visibles, dans l’un desfestivals en France qui accueille le plusde professionnels.
Tout de suite dans le bainEncoulisses, avant lespassagessur scène,l’ambiance était plutôt détendue :ça discutait dans les canapés, rigolait,ou jouait à la console. De manièregénérale, on sentait que, pour lesgroupes, la pression ne venait pastant du fait de savoir des membresdu jury national dans le public que duchronomètre qui leur était imposéet donc de la qualité du set qu’ilsallaient proposer.Ils avaient en effet peu de tempspour prendre leurs marques : il leurfallait se mettre tout de suitedans le bain. Un exercice d’autantmoins facile pour les derniers quipassaient vers minuit, après avoirpatienté toute lasoirée.Au final, lesavisdes groupes étaient plutôt partagés :les commentaires à chaud d’aprèsprestation allant d’un “satisfait” à un “pascatastrophique” ! Bien qu’aucun groupen’ait explosé ces soirs-là, les auditions onttoutes deux présenté un bon niveau.
Un mois p lus tard , à l ’ i ssue dessé lect ions nat iona les, on a l la i tapprendre qu’il n’y avait pas de grouperetenu cette année en Basse-Normandie.Chez leurs voisins, en revanche, il y a unlauréat : Vidableu… La découverte d’ungroupe jusque-là inconnu du publicnormand. Et la révélat ion d ’unechanteuse américaine charismatiqueet généreuse qui a séduit l’auditoiredès les premiers morceaux.
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TAURA, BENOIT ET CEDRICDE VIDABLEU
Bazart Mag’ : La nouvelle vous a-t-elle
surpris ?Benoît : “Oui, plutôt ! On n’était pas hypercontents de notre prestation. On a eudes galères de son, et puis l’auditionfait partie de l’une de nos premièresscènes. Ca a été super vite pour nous :on a fini de monter le set de base enseptembre/octobre. On a fait quelquesconcerts. De là Guillaume de la Gareaux Musiques (NDLR : salle de musiquesactuelles de Louviers) nous a proposéd’envoyer notre candidature. On s’estdit pourquoi pas. Finalement on estpris, on se retrouve là-bas à l’Arcade. Ace moment-là déjà, on ne comprendpas trop ce qui nous arrive !”Cédric : “C’était presque plus surprenantd’aller à Gravenchon que d’apprendre lasélection.”
B.M. : Cette sélection accélère peut-êtrevotre travail…Cédric : “Accélérer je ne sais pas. Onavait prévu de bosser sur Vidableu,mais on savait que l’année serait déjàpas mal chargée pour chacun. Il n’yavait pas d’échéance, hormis peut-être
les festivals cet été. On était moinspressés par le temps et on avait d’autreschoses à faire, comme bosser sur desmorceaux chez nous. La sélectionmodifie surtout l’ordre des choses !”Benoît : “En fait, Bourges accélère lesdélais pour préparer les supports decom’ (affiches, flyers…) et le cd que l’ona prévu de sortir. Le travail scénique, onl’aurait fait avec ou sans le festival.”Taura : “Avant la sélection, le showreprésentait déjà beaucoup de travail.Bourges est une très bonne opportunitépour apprendre plein de choses !”
B.M. : Qu’attendez-vous de Bourges ?Cédric : “Déjà, le festival permet d’êtreplus visible. Si cela nous apporte pasmal de dates et nous permet de trouverdes gens, label, éditeur ou autres, pendantou après le festival, afin de travaillerdans de meilleures conditions, alors cesera très bien ! L’intérêt c’est de trouverquelqu’un qui nous permette d’avoirle temps de bosser sur ce projet etde faire moins de choses à côté. Ceserait-là le scénario idéal. Après, ça irapeut-être moins vite, on aura peut-êtremoins de moyens, mais on le feraquand même.”
MICHAËL GUERRIERDE L’ANTENNE REGIONALE
B.M. : Sur vos cinq choix, c’est finalementVidableu qui ira à Bourges…Michaël Guerrier : “Cela va êtreintéressant de bosser avec eux. Sur leplan national, ils étaient l’un des meilleursgroupes parmi les dossiers scène hip-hop/soul. A vrai dire, on ne les connaissaitpas avant cette audition. On avait étésensibles à leur maquette. La prestationsur scène était intéressante, même s’ily a des choses à revoir.”
B.M. : A quel niveau ?M.G. : “Des problèmes de son surtout. Parexemple, les samples étaient nettementmixés au-dessus de la voix de Taura. Ily a aussi un travail à faire en termes decohésion : ils jouent encore chacun deleur côté. On sent qu’ils ne tournentpas encore beaucoup.”
B.M. : En quoi va consister votre travailà présent ?M.G. : “Faire le point et mettre uncalendrier en place avec eux. Je vaisapporter mon regard sur les aspectsscénique et technique, essayer de lesrapprocher d’autres professionnels quipuissent leur permettre d’affiner leurset. Et puis il y a également tout un panadministratif et promotionnel à gérer.Et c’est sur ce dernier point qu’il vay avoir du boulot. Tout ne se fera pasen trois mois. Mais l’ idée c’est detravailler ensemble pour avoir unminimum de supports de com’ quipuissent accrocher.”
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Sur scène comme en dehors, ilssont parfaitement à l’aise et ça sesent ! Taura Doucet, alias T-Love,
au micro, Benoît Crozatier à la batterie,et Cédric Moglia, à la contrebasse, sontles trois phénomènes de Vidableu ouVidablue (prononcé à l’anglo-saxonne)…un savant mélange où s’accordent ladouceur et l’enthousiasme de Taura,l’humour et le bagou de Benoît, ainsi quele flegme et le faux-sérieux de Cédric.A l ’origine de Vidableu , i l y a leprolongement live d’un projet solo, celuide Taura. Le trio joue son répertoire,retravaillé, réarrangé, ainsi que desreprises de standards signés Nina Simone,Jimi Hendrix et Muddy Waters pouraboutir à une quinzaine de titres à lacroisée du hip-hop, du jazz, de la soul etdu blues. Un projet à trois, presque quatre,si l’on tient compte du sampler, présentaussi sur scène.Répartis entre Paris, Rouen et Evreux,les Vidableu ont pourtant un pointd’ancrage : Louviers, dans l’Eure, et sasalle de musiques actuelles, la Gareaux Musiques. Chacun jonglant avecd’autres activités musicales en parallèle,les réunions ne sont pas une minceaffaire. Mais depuis l’an dernier, le triofranco-américain a décidé de mettreles bouchées doubles pour Vidableu.
Une MC et des musiciensVidableu c’est avant tout une affaire depotes. Le projet remonte à 2003. Al’époque, Benoît et Cédric ont déjà pasmal de formations et de projets musicaux,parfois en commun, derrière eux. Aprèsles Etats-Unis et l’Angleterre, Taura vients’installer en France. L’idée de former ungroupe fait son chemin au moment dela sortie de son album, Long way back :“J’aimais bien l’idée qu’une MC travailleavec des musiciens.“ Les trois potess’unissent dans ce projet pour jouerensemble, tout simplement. A cemoment-là, ils sont plus nombreux àaccompagner la chanteuse sur scène.
Le combo joue une dizaine de datesavant de faire un break de quelquesannées. Le temps de pouponner pourTaura et de réfléchir pour tous les trois.Les retrouvailles professionnelles ontlieu en septembre 2007 à l’occasion dela préparation du nouvel album de T-Lovequi sort un an après. Benoît : “Là, on s’estdit qu’on allait structurer le groupe,bosser comme il fallait sur les séquences,arrêter de faire venir des gens différentsà chaque date.”Au lieu de sortir de nulle part avec unrépertoire tout neuf, la nouvelle formationprofite de la sortie de l’album de T-Love,et donc de sa notoriété. Vidableu peut eneffet s’appuyer sur sa solide réputationde chanteuse et MC à la voix sublime,acquise de Los Angeles à Paris, enpassant par Londres, avec au passagedes collaborations avec des référencescomme Jurassic 5, Herbaliser et plusrécemment Hocus Pocus.
Trois… et plus si affinitésL’artiste californienne aspire désormaisà devenir une interprète complète,alternant entre le chant soul ou blues,
et le phrasé rap de ses débuts. “A l’avenirj’aimerais aussi faire du spoken word, ettenter de chanter en espagnol et enfrançais peut-être. On a plein d’idées etd’influences pour la suite.”Et normalement, la suite, ce n’estp lus de reprendre les morceauxexistants de T-Love mais de composercollectivement en vue d’un premieralbum. En pleine phase de transition, legroupe s’interroge aujourd’hui sur saformule à trois et évoque la possibilitéd’intégrer prochainement d’autresmusiciens à l’aventure. “Si un clavier ouune guitare nous rejoignent, pourquoi pas,mais j’aime bien notre fonctionnementà trois, le côté rythmique c’est notrebase. Le groove d’abord”, explique Tauraavant de conclure, “Nous connaissonsnos goûts, j’aime la façon dont lesgarçons jouent : on se sent vraiment enconfiance. Ce sont mes potes, mesfrères. Je crois que l’avenir sera beau,je suis sereine.”
C/0 : myspace.com/vidableu
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Deux mois après l’annonce deleur sélection, courant mars, onretrouve les Vidableu dans leur
QG, à la Gare aux Musiques. Le groupeest alors en résidence à Louviers afin depréparer le set de Bourges et le présenterau public.Depuis l’audition, il y a eu du nouveau :l’arrivée de Matthieu, un nouvel ingénieurdu son, ami du groupe (les potes,toujours !), quelques dates en février
(festival Hip OPsession à Nantes, leGlaz’art à Paris), l’enregistrement d’unalbum promo, ainsi qu’une formation dedeux jours au Studio des Variétés à Parisdans le cadre de l’accompagnementartistique prévu pour les groupessélectionnés à Bourges. Le trio a ainsiprofité des conseils de Claudia Philips,coach voix et scène. Cédric : “Cetteformation a dirigé notre réflexion. Toutesles questions que l’on se posait on a puen parler concrètement, comme le faitd’être seulement trois sur scène. EtClaudia Philips nous a apporté denouvelles pistes de réflexion.”Au cours de cette période de préparation,le travail des Vidableu ne se cantonnepas uniquement à la scène. Ils planchentégalement sur leurs besoins en outilsde communication (affiches, flyers avecbiographie, disques) avec l’aide del’association Porc-Epic. Supports pourlesquels le groupe bénéficie d’une aideà la diffusion de la part de l’antennehaute-normande et de la Fnac auprèsdes p ro fess i onne l s e t méd ias.Malgré la décontraction affichée, lesVidableu sont donc à fond ! Taura :“C’est la partie la plus difficile dutravail dans la mesure où l’on doit fairepas mal de choses en peu de temps etsimultanément : mettre le set au pointà travers la formation, les concerts,s ’occuper des dossiers, faire les
supports de communication, enregistrerle cd… C’est fatigant mais c’est beau !”
Evolution probantePour le concert présenté à Bourges, lapetite bande a choisi de privilégier lesmorceaux énergiques et efficaces auxmorceaux plus cosy, d’ambiance jazz.En plus des compos de Taura, la set listcomprend une reprise, The Pusher, deNina Simone.Sur la scène de Louviers, on allaitpouvoir constater qu’il n’y avait plusde problème de son. Le show desVidableu est de mieux en mieux rodéau fil des concerts de préparation (MJCde Bernay, showcases Fnac de Rouenet du Havre). Même si leurs autresobligations professionnelles et lad i s tance géograph ique ne leurpermettent pas de se vo i r t rèsrégulièrement, l’évolution est probanteentre la prestation à l’Arcade et lesderniers sets. Plus de groove, de punch,mais aussi plus de connivence : lacomplicité qu’ils ont en dehors seressent plus nettement sur scène. Etau-delà de ça, pendant ce compte àrebours de trois mois, on a vu ununivers s’imposer progressivement etune grande sérénité, synonyme dematurité professionnelle, se dégager dugroupe. De quoi nourrir de vrais espoirspour la suite !
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Ça y est : le Printemps de Bourges,33e du nom, a commencé. LesVidableu et leur staff sont
arrivés la veille de leur concert. A peinele temps de poser leurs affaires qu’ils
doivent se lancer dans un travailde promo de terrain avec
l’aide de Michaël Guerrier.Pas de temps à perdre !Le sprint promo est lesort réservé à tous lesartistes présents sur le
festival. Car Bourges, c’est un peucomme une grande foire : tout un tasde pros venus faire leur marché et toutun tas de groupes programmés en inou en off cherchant à attirer l’oeil.Dans l’enceinte du festival et dansles rues aux abords, les murs sontcouverts d’affiches. Afin d’éviterd ’être noyés dans la masse, lesgroupes rival isent d’ imaginationpour faire parler d’eux et de leurconcert.
La com’ de terrain des Vidableu setraduit entre autres par un grostravail d’affichage dans des endroitsstratégiques. Difficile d’en mesurerl ’ impact, toujours est-i l que leurprestation sera bien suivie.La première journée à Bourges toucheà sa fin. Pas de sortie concerts dansla soirée pour nos Normands, tropfatigués. En même temps, le programmequi les attend le lendemain s’annoncechargé !
Nous y voilà ! Il est presque 13heures. Les Vidableu s’apprêtentà entrer en jeu. Le festival de
Bourges en est à son troisième jour. Acette heure-là, la foule de festivaliersn’a pas encore investi le site. Il est encoretrop tôt : c’est l’heure du réveil pourbeaucoup. De notre côté, on file vers lasalle du 22 d’Auron, entre euphorie etpetite boule au ventre ! Après avoirsuivi pendant plusieurs mois nos troislauréats des présélections normandes,et même s’ils ne sont plus en compétitionà ce niveau-là, on espère que le setde Bourges sera à la hauteur de leursdernières prestations.Sur la scène des Découvertes hip-hop,les six groupes présents vont alterner
entre le 22 Est et le 22 Ouest, les deuxclubs du 22 d’Auron. Ce sont les DJs deTha Trickaz qui ouvrent le ban à l’Est etparviennent à chauffer le publ iccomme il faut. A peine le concertte rm iné , d i rec t i on l ’Oues t , l e sVidableu sont déjà sur scène. Onarrive alors en force au premierrang avec un groupe de festivaliersnormands afin d’encourager noschouchous !Malgré l’heure, la salle est plutôt bienremplie. On remarque une quantiténon négligeable de badges pros dansle public. Parmi les professionnels, setrouvent des représentants de sallesde musiques actuelles de Haute et deBasse-Normandie.
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Quand le charme opère !Sur scène, T-Love et les garçons nesemblent pas touchés par la pression,on est peut-être même plus nerveuxqu’eux ! La demi-heure s’écoule trèsvite. Notre groupe de supporters furieuxponctue chaque morceau par desacclamations passionnées ! François,manager du groupe et mari de Taura,Leila, l’attachée de presse et Michaëlde Porc-Epic font régulièrement lanavette entre la salle et le standmerchandising installé à l’extérieur duclub, dans l’entrée. De temps en temps,on jette un coup d’œil autour de nouspour observer la réaction du public.
Calme et attentif au début, celui-ci selaisse progressivement emporté par legroove des Vidableu ainsi que le charismeet la voix de T-Love. Franchement, onest rassurés de voir que le charmeopère également au-delà du cerclenormand ! C’est Follow me, le morceauincontournable de la formation, quiclôture le set. Le titre produit l’effetescompté : comment ne pas avoir enviede les suivre, ces trois-là ?! L’auditoireallait les applaudir généreusement aumoment de leur sortie de scène. Au final,on se dit que le trio a présenté un set telqu’on l’espérait, à savoir tout en puissanceet sans déperdition d’énergie !
Le sourire aux lèvresQ u e l q u e s m i nu t e s ap r è s l e u rprestation, les Vidableu, visiblementfatigués mais le sourire aux lèvres,retrouvent le staff normand au standmerchandising qui a vu tout son stockde disques s’écouler. Tout le monde sedit content de la prestation. “On n’a pastrop mal joué, je pense” estime Cédric.“On a pris du plaisir, ça avait la patate !Le but a été atteint en quelque sorte.”Il est alors déjà temps de remballer : lajournée est encore loin d’être terminéepour la petite équipe !
Un groupe de festivaliers haut-normands quiconnaissait T-Love pour sa collaboration avecHocus Pocus. “Elle est impressionnante : savoix, sa présence sur scène. Dommage parcontre que les deux autres musiciens ne soientpas davantage mis en avant.”
Un groupe de jeunes venu de la région nantaise :“On ne connaissait pas le mélange hip-hop / jazz,et on a trouvé ça vraiment bien. La rythmiqueest simple mais efficace.”
Une coach d’artistes de Paris : “La chanteusedégage un vrai charisme sur scène !”
Un programmateur de salle en région Rhône-Alpes : “C’est assez classique et pas intéressantmusicalement.”
Un programmateur de salle en Provence : “J’avaisentendu parler de T-Love. Elle a un bon flow,une belle présence. Même si l’ensemble manqueun peu de groove, c’est un groupe que je pourraistrès bien programmer. Il correspond aux goûtsdu public et à la jauge de 350 places de la salledont je m’occupe.”
Un festivalier venu de région parisienne : “J’aibien accroché sur ce mélange des genres. Jepense qu’il y a de la place pour eux, car il n’y apas encore beaucoup de mélange dans le rapactuel. Leur musique peut parler à un public quia une autre vision du rap, plus ouverte.”
Un festivalier local, qui suit les Découvertes depuis25 ans : “Musicalement ils envoient tous lestrois ! On sent que ce sont des gens qui jouentdepuis longtemps.”
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Peu de temps après leur prestationsur la scène des Découverteship-hop, le groupe a repris le
chemin de l’espace pro du festival pourun petit marathon promotionnel. On lesrejoint. François, qui coordonne la petiteéquipe, a toujours un œil sur son planninget le téléphone sur l’oreille pour caler lesrendez-vous. Le trio suit sans rechigner.Comme à leur habitude, les Vidableusontd’humeurbadine. Les interviewsavecdifférents médias (radios associatives,étudiantes, magazines musicaux,webzines, etc.) s’enchaînent. Bien quefatigués, Taura, Cédric et Benoît seprêtent au jeu avec plaisir. Entre deuxrendez-vous, on parvient à se lesaccaparer quelques minutes à l’occasiond’une séance photo pour notre dossier.Difficile de les garder concentrés, ilssont décidément d’humeur blagueuseaujourd’hui !
La journée se termine par le pot desantennes régionales sur l’invitation deMichaël Guerrier. C’est le moment oùles pros se retrouvent autour d’un verreetdespécialités locales…L’occasiondoncde remettre quelques supports depromo.“C’est un peu le moment où il faut sevendre !”, confie Michaël Guerrier.“J’essaie de les mettre en contact avecdes programmateurs et des tourneurspar exemple.”La veille déjà, le groupe avait rencontrédes professionnels en participant à unetable ronde sur le jazz. Une discussionpendant laquelle Vidableu, enfin Benoît,s’est fait remarqueren lançantundébat.Unfranc-parlerqui n’apasempêché legroupede repartir avecquelquescontacts !
Echanges avec les festivaliersEn l’espace de presque trois jours, legroupe et son staff ont distribué quantité
d’albums et échangé pas mal de cartesde visite. Ce n’est que le jeudi soir, aprèsleur folle journée, que les Vidableu ontenfin pu profiter du festival, de l’autrecôté de la scène cette fois !Le lendemain, Cédric et Benoît allaientreprendre la route de bonne heure, boulotoblige, tandis que Taura, François etMichaël allaient se rendre, pour leur part,dans l’un des centres d’accueil Céméa*pour échanger avec les festivaliers. Cetterencontre organisée en matinée seral’occasion de discuter entre autres dufonctionnement de l’opération régionaledes Découvertes du Printemps deBourges, du parcours du groupe et duconcert de la veille. Unmomentd’échangesympa et au calme, qui vient clôtureren douceur le séjour court mais intensifde Vidableu à Bourges.
*associationnationaledesCentresd'Entraînementaux Méthodes d'Education Active
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Le Printemps de Bourges a constituéune expérience importante pourle groupe, suscitant l’intérêt des
médias et de nombreuses rencontresavec des programmateurs de salles.Mais au-delà de ça, ce qui semble avoirchangé, c’est le regard des Normandssur la formation franco-américaine.François : “Avant le groupe tournait unpeu partout en France grâce à laréputation de T-Love. En Normandie, jecrois que nous n'avions fait que deuxconcerts. Maintenant, le public de larégion s'est approprié le groupe.
C'est marrant, en théorie ces Découvertespermettent àungroupeconnu localementde participer à un festival de portéenationale, mais pour Vidableu ça adonné une légitimité locale au groupedu jour au lendemain.”Et depuis leur retour de Bourges, le trio afait plusieurs dates en Haute-Normandie.Certains concerts comme celui desTerrasses du Jeudi à Rouen ont été calésavant Bourges, mais après la sélection.En revanche, les prochaines dates sonttombées après le festival.
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Vidableu, début juillet, aux Terrasses du Jeudi à Rouen
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A la suite du festival, François et Michaëlde Porc-Epic ont continué à envoyer desalbums promo à des labels, éditeurs,tourneurs, etc. “Il ne faut pas se tromper :Bourges c’est plus le début que la find’une aventure”, explique Michaël, qui,de façon plus informelle, est toujoursprésent pour les groupes qui le souhaitentaprès le festival. “Parfois tu trouves dixou vingt dates. Parfois tu rencontres unlabel, un éditeur. Cela commence pardes discussions, mais cela peut aussi
prendre du temps : tu restes en contactet tu revois les gens six mois, un an après.Mais la première écoute a eu lieu là-bas.Je pense que les pros étaient sensiblesau projet Vidableu, mais certainsattendent peut-êtredevoir comment il vaévoluer. Personnellement, je suis confiant.”
Nouvelle formuleEncore faut-il que les intéressés surfentsur la vague créée par le festival. Sansactualité, l’effet Bourges retombera
pour eux. Cédric en a bien conscience :“Il faut essayer de profiter de l’excitationque la sélection a suscitée ici autour dugroupe.” Cet été, les Vidableu ontrecommencé à travailler en vue de leurpremier album en composant et enenregistrant des morceaux. Et à partirde fin septembre, ils réattaqueront enparallèle une série de concerts dansune formule…à quatre. Un pote (encoreun !) guitariste les ayant rejoints entretemps dans l’aventure. Vidableu continuedonc de se construire, mais les fondationssont là.De notre côté, Taura, Cédric et Benoîtcommencent à nous manquer ! Aprèsavoir passé six mois en leur compagnie,il nous tarde de les retrouver et de voirleur nouvelle formule sur scène. Nostrois acolytes sauront sûrement garderles bases précieuses de l’univers qu’ilsont construit jusqu’à présent. Et cela,on n’en doute pas !
>> Prochaines dates :le 10/10 au Club 106, Rouen
le 14/11 à La Luciole, Alençon (61)le 18/11 à l’Espace culturel François
Mitterrand, Canteleu (76)le 30/11 à l’Arcade
Notre-Dame-de-Gravenchon (76)© V
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30 ans de passionPont l'Evêque (14) Espace culturel Les DominicainesCollection d'art contemporaind'un hôtel parisien, l'Hôtel Bedford.> peinture/gravure/sculpturedu 10/10 au 13/12 Fragonard, dessinateur
Caen (14) Musée des Beaux ArtsAu cours de ses périples dont deux voyages en Italie,Fragonard dessine ce qu'il a sous les yeux : personnages,portraits, scènes de rues, ruines antiques et paysagesde la campagne romaine. > histoire - du 17/10 au 18/01
Onirique saga - VervischFécamp (76) Palais Bénédictine> peinture - jusqu'au 31 décembre
Enquêtes photographiques sur l'habitat 1951-1953Henri SalesseCherbourg (50) Le Point du JourEntre 1951 et 1953, dans le cadre de sa mission pour le Ministèrede la Reconstruction et de l'Urbanisme, Henri Salesse sillonneles territoires de Normandie et d'Ile de France. Il en rapportedes témoignages sur les conditions de vie de l'après-guerredans les quartiers populaires urbains.> photo - du 17/10 au 24/01
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Gilles OuakiHérouville Saint-Clair (14) WharfProducteur de dialogues, Gilles Ouaki provoque des rendez-vous avecles artistes de la scène artistique contemporaine tels Robert Combas,Jean-Paul Goude, Jacques Monory, Gérard Fromanger, Arman etc. àtravers trois séries : Bye bye Polaroid, Leic'art et REDRUM. > photo - jusqu'au 05/12
Vues d'enfanceFécamp (76) Musée de l'enfance> peinture - jusqu'au 11/01
Yann GéraudCaen (14) FRAC BNYann Géraud présente deuxsculptures : Sculpture Sparsile SixPack +33% Free et EXECUTIONréalisées par association d'idéeset de références. > installation - jusqu'au 10/11
L'artiste dans la villeSaint-Lô (50)Musée des Beaux-Arts Cette exposition livre uneréflexion sur l'art et l'architecture,la politique du 1% et lacommande publique en France. > architecture - du 20/10 au20/03
André BeaudinEvreux (27)Musée d’Evreux > peinture - du 09/10 au 03/01
chAmbRe à parTAxelle RioultCaen (14)Artothèque> installation - jusqu’au 31/10
[Des]accords communsSotteville lès Rouen (76)FRAC HNSi le papier reste le point communde tous ces dessins, leur sujet,leur écriture, leur langage sontaussi riches que divers. Egalementà l'Abbaye de Jumièges.> dessins - du 17/10 au 06/12
Extrême AsieAlençon (61)Médiathèque Aveline etMusée des Beaux-Arts et dela DentelleAdhémard Leclère, administrateurcolonial au Cambodge durant25 ans, est à l'origine d'unecollection de photographies, demanuscrits et d'objets d'Asie. > histoire - jusqu'au 15/11
Pierre GautiezSt Martin de Boscherville (76)Abbaye Saint GeorgesUne cinquantaine d'oeuvres surle thème "La mer, surtout" quipassionna l'artiste toute sa vie. > rétrospective - du 30/10 au31/01
Alain Sonneville et Pierre-Claude De CastroRouen (76)Musée des Beaux-Arts> installation - du 04/11 au 24/01 33
En bref...
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“Les hangars désaffectésc'est fini, sauf pour leplaisir avec des potes !”annonce Pantone*. Ce
plaisir de graffer dans des lieuxabandonnés, de créer sur le vif, des'essayer sur des murs dans deslieux inconfortables, “c'était pendantma jeunesse” ajoute cet artiste de27 ans, au parcours déjà bien fourni.A 17 ans, Baptiste, alias Extaz, de sonnom de graffeur a lancé ses premiersjets de bombe près de Pavilly dans larégion rouennaise. Il s'essayait avecdes amis sur des murs gris et tristes.Il rencontre très rapidement le milieudes graffeurs rouennais. Malgré desétudes débutées en électronique, ildécide de faire de cette passion deplus en plus envahissante, unmétier. “J'ai rencontré des graffeurs
qui en vivaient, quiexposaient, je mesuis dit pourquoi pasmoi ?” Il part à Lilledans une école d'art.Au d é p a r t , s o ndirecteur de formationvoya i t d ' un oe i l
critique et incrédule ce jeune graffeurde rue. Avec le temps et le travailBaptiste lui démontre son talent. Et,coup de pouce du destin, le fils decelui-ci s'essaye également à lacréation à la bombe montrant à sonpère tout lemérite de cette expressionartistique. Baptiste complète cetapprentissage théorique par uneformation informatique des logicielsde création. C'est à cette périodequ'il change de nom. “Extaz necorrespondait plus à mes orientationsgraphiques, je voulais un nom quiparle de la gamme de couleurs aveclaquelle je joue volontiers.” nousexplique Pantone*. Ce terme trèsconnu des graphistes exprimeclairement son orientation. Pour sonpremie r emp lo i , Bap t i s te, nes'éloigne pas totalement des hangars.Il fait ses gammes dans une grandeentreprise de chaussures ayant sonsiège au Havre. I l dessine desmodèles à longueur de journée etult ime griserie les voit arriverquelques mois plus tard dans lesconteneurs de ce port. Le soleil l'attirevers Toulouse. On lui demande deredonner à la célèbre marque demontre Lip une image jeune. Aprèsdifférentes expériences dans lacréation de logos et d'identitésvisuelles, il décide de créer sonentreprise à Rouen : Art Concept.Depuis 1 an, il réalise des décorationsintérieures et extérieures en se
faisant connaître uniquement par lebouche à oreille. La couverture deBazart est une proposition graphiquenon retenue pour une campagnepublicitaire. Cette héroïne semblantsortir tout droit d'une bande dessinéedeBilal voit la vie en vert kiwi. Pourquoice choix ? “On a tripé”, explique enriant Pantone. “Je ne crée pas enréfléchissant à chaque couleur ouà chaque mise en scène, je créespontanément, librement. Et ne voyezen aucun cas un désir d'avilissementde la femme avec cette chaîne autourdu cou... juste le hasard et des essaisdivers avec des accessoires”. . .insiste-t-il. Ce naturel est héritécertainement de la création graffitisd'antan. Pas si lointaine. Pantoneexpose en octobre quelques créationsde grafs lors d'une soirée reggae.Prochaine étape sur le chemin dePantone ? Vivre complètement de cemétier et pourquoi pas un atelier,une galerie pour installer sa palettede couleurs bien fournie.
Nadège Faucin
>> Pantone à retrouver égalementsur la couverture de Bazart
agenda octobre (sortie le 05 oct).Le 10 oct au Bateau ivre (Rouen)exposition de grafs dans le cadred'un sound system : Natanja, The
French Lion, Miss Hizz.
C/0 : myspace.com/xstazoner
Baptiste Hardel alias Pantone* travailleà l'instinct. Spontanément il crée sesoeuvres, parfois encore à la bombe pourcet ancien graffeur. Il compose sur la toilepour une création colorée, nuancée et percutante. Rencontreavec ce jeune artiste rouennais au nom fort prometteur...
CARTE BLANCHE A PANTONE - COUV’ BAZART :
Exposition
Nuances libres
34* Terme signifiant le système regroupant unegamme complète de 747 couleurs.
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Même s’ils se sont dispersésdans la région au fil desannées, c ’est toujoursd ’ E v re u x d o n t i l s s e
réclament. Et comme aux tout début,c’est toujours dans la cave des deuxfrères, Sylvain et Martin, que la petitedizaine de musiciens et choristes seretrouvent pour répéter. D’abord sousle nom d’Offensive reggae, au début desannées 2000, dans une veine davantageska, toujours festif. Puis au gré desallées et venues de plusieurs membressuccessifs, la formation se stabilisepour constituer, autour d’un noyau dur,un véritable big band : The Ebroïcians !
Ils n’ont pas dû aller chercher bien loinle nom de leur groupe : il faut dire quele nom donné aux habitants d’Evreux, “lesEbroïciens”, a une sonorité particulièresur laquelle ils ont joué, qui colleétonnamment bien au reggae !
Un premier album, enfinDepuis quelque temps, les chosesp re n n e n t u n e t o u r nu re p l u sprofess ionne l le. Le groupe estdésormais à la recherche d’un tourneur,et après trois démos en 2006, 2007 et2008, un projet d’album pourrait seconcrétiser fin 2009.La résidence qu’ils effectuent à l’Arcaderégulièrement, le travail avec différentsingénieurs du son, dont Florent Pellen,en sont les esquisses. Il leur faudraconcilier cette évolution avec leursactivités respectives, puisque chacundes musiciens est étudiant, ou travailleà côté du groupe. Une perspective quine les effraie pas outre mesure : “On adéjà eu des moments plus ou moinsdifficiles, on a toujours réussi à s’arrangerjusque-là. On se débrouillera pour êtreprésents !” lâchent-ils avec décontraction,tout en laissant transparaître une volontésincère de faire évoluer le groupe. Leurnombre, s’il peut freiner des prises dedécisions efficaces parfois, leur assure
en tout cas une vraie force, une vraieprésence sur scène comme à la ville,avec un côté “familial” rassurant.La participation au tremplin Emergenza,qui essuie quelques critiques quant àson mode de fonctionnement, leuraura également beaucoup apporté :“Ça nous a permis de nous prendre enmain, de nous responsabiliser surl’organisation de concerts dans lesquelsil y avait un véritable enjeu.” Soignerson jeu de scène aussi, avec par exempledésormais les musiciens aux cuivresen costard… classe !“On est attentifs aux défauts qu’onpeut avoir sur scène, en essayant de lescorriger. C’est clair qu’on est beaucoupplus à l’aise sur scène aujourd’hui. Onse permet plus de choses, on est plusproches du public, Diego par exemplese lâche maintenant carrément dansses solos !” constatent-ils en rigolant.Des amél iorat ions par touchessuccessives, qui pourraient leur ouvrird’autres horizons, d’autres scènes au-delàde leur Normandie natale. Qu’importe,ils le disent eux-même, et comme leleur rappelle leur nom : “Où qu’on joue,on représentera toujours Evreux !”
Claire Lorphelin
C/0 : myspace.com/theebroicians
Le reggae festif deThe Ebroïcians se faitconnaître depuisquelques années déjàen Normandie, depremières parties enfestivals régionaux.Les choses pourraientbien passer à la vitessesupérieure avec laréalisation d’unpremier album !
Reggae ebroïcien
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Portrait
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Sour
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Un prof de Jazz rock’n’roll
C’e s t l e m u s i c i e npassionné qui s’exprime,mais on retrouve le côtépassionnant du prof, ce
qu’il est par ailleurs, lorsqu’il évoquesa vie et ses projets artistiques.Conciliant une carrière d’enseignantau conservatoire de Notre-Dame-de-Gravenchon, deux groupes en tantque musicien professionnel, et unemultitude de projets artistiques ausein du conservatoire, SébastienGuillaume aime à l’évidence cetteeffervescence ! “Je n’envisage pasl’enseignement sans l’expérience dumusicien, et inversement. Chaquefacette m’apporte beaucoup, maisc’est vrai que j’ai dû apprendre àme concentrer sur quelques projetsseulement pour les mener à bien etne pas me disperser !” avoue-t-il.En plus des ateliers de découverte dela musique, d’improvisation/traditionorale, et surtout de la création duprometteur Caux Seine Big Band,monté avec des collègues et élèves,il s’est aussi focalisé sur deux projetsartistiques en parallèle de sonmétierd’enseignant, autour de la musiquetraditionnelle juive avec Manguina,et un trio jazz avec son groupeCordes Avides.
Avide de musiqueNé de la réunion de Sébastien avecdeux amis musiciens qu’il croisaitdans les club jazz bas-normands,le groupe Cordes Avides est uneformation unique en son genre,
c o m p o s é e ex c l u s i v e m e n td’instruments à cordes. Une formulequi lui tenait à cœur, tant au niveaudu choix des instruments – violon,alto, contrebasse – qu’au niveau durépertoire, éclectique, mêlant entreautres à la ligne directrice jazzydes influences funk, classique oureggae ! Le trio bénéficie pour sonpremier album d’un invité de choix,puisqu’il s’agit du violoniste de jazzDidier Lockwood : “On aurait bienaimé avoir un petit mot de lui sur lapochette de l’album… Finalementaprès avoir un peu discuté avec lui, ila accepté de jouer sur un morceau !C’est une grande chance pour nousd’avoir un tel parrain…” confie-t-il lesyeux malicieux.S’il a toujours considéré que l’écoleétait un passage indispensable maisinsuffisant pour se formercomplètement entant que musicien,Sébastien Guillaumen’en a pas négl igépour autant son parcours“scolaire” : le prix Saint-Maur classique obtenuen 1995, puis un DEMde jazz en 1999 lu ipermettront de devenire n s e i g n a n t . S aformation classiques o l i d e l u i aa i n s i p e rm i sd’appréhenderd e s u n i v e r sassez différents,
un peu cloisonnés au premier abord,qu’il s’est toujours joyeusementévertué à mélanger.Le second groupe dont il fait partie,Manguina, est en effet assez éloignéde la direction musicale de CordesAvides, puisque celui-ci est axé surla musique traditionnelle juive. Leurscompositions sont inspirées desmélodies yiddish, avec des chants enlangue judéo-espagnole. Manguinas’apprêteàsortir fin2009sondeuxièmealbum, ce qui laissera peu de répit àSébastien Guillaume… décidémentsur tous les fronts !
Claire Lorphelin>> Le Caux Seine Big Band en
concert le 8 janvierau Centre Culturel Juliobona (76)
C/0 : Sébastien Guillaume : zbab.netmyspace.com/manguina
et myspace.com/cordesavides
MUSIQUES ACTUELLES
Le violoniste Sébastien Guillaume n’a jamaisvraiment choisi entre l’enseignement et les projetsartistiques qu’il mène en parallèle. Une chancepour ses élèves, que ce prof bouillonnant d’idées !
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Sour
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Saint -Den i s , en régi onparisienne. Sur le site del’Académie Fratellini, sedresse une grande boîte
noire carrée aux reflets brillants. Cetobjet énigmatique, construit parl’Opéra de Rouen, n’est autre que lenouveau chapiteau de la compagnie14:20. Clément Debailleul et RaphaëlNavarro, alors en résidence dans lecentre d’art dédié aux arts du cirque,sont comblés. Les co-directeursartistiques de 14:20 ont imaginécette boîte magique. La structureamovible et itinérante a été conçue àl’occasion de leur nouveau spectacle,Vibrations. Elle leur sert à la fois delieu de diffusion et de laboratoirepour expérimenter de nouvellestechniques de magie notamment.Depuis les débuts de 14:20 il y a 9 ans,ses co-fondateurs, âgés aujourd’huide 26 et 27 ans, continuent de creuserun même sillon : celui de la magienouvelle. La démarche est trèsdifférente de la magie moderne,celle qui se pratique dans les cabarets,enfermée selon eux dans “l’économiede divertissement et ses contraintes.”
Le déséquilibre du réelLe mouvement artistique dont ilsont posé les premières pierres estné de l’envie d’aller questionner leréel et sa perception, particulièrementdans les différents contextes actuels(politique, technologique...). “Nousvoulions faire de la magie un langageartistique qui vienne détournerle réel, non pas dans un espaceplastique ou dans l’imaginaire duspectateur, mais dans le réel même”,explique Raphaël Navarro. “Quand on
a la sensationque le réel bascule,
on ressent une émotiontoute particulière. Et on bascule
dans un autre possible.”Pour nourrir la matière artistique,la compagnie réalise un travailtechnique considérable qui met enlien les pratiques anciennes demagieet les innovations technologiques.Le tout combiné à des techniquesd’illusionnisme et de prestidigitationc l a s s i q u e , d e s re c h e rc h e spsychologiques, ethnologiques(pratiques rituelles alliant danse etmagie en Inde et au Chiapas), etc.Clément Debailleul : “Dans notretravail, nous cherchons constammentà al l ier exigence d’écriture etaccessibilité, à pratiquer un art qui soità la fois contemporain et populaire.”
La magie nouvelle et sesadeptesEn 9 années d’existence et 10créations, la compagnie a développéun travail pluridisciplinaire (spectacles,installations, etc.), avec un accentparticulier mis sur le mélange entrearts plastiques et spectacle vivant.Issus du nouveau cirque, RaphaëlNavarro et Clément Debailleulsont eux-mêmes interprètes etscénographes au sein de 14:20. Ilfaut dire que, par définition, cemouvement artistique ne concernepas les seuls prestidigitateurs et
Jean-Paul Gautier,Coline Serreau, MichelButor, PhilippeDecouflé… 14:20 séduitet entraîne dans sonsillage des poids lourdsde la sphère artistique.Ambitieuse etproductive, la jeunecompagnie normandeœuvre pour unmouvement artistiquedont elle estl’initiatrice : la magienouvelle.
MAGIE : COMPAGNIE 14:20
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illusionnistes. “Ce langage peuts’appliquer à d’autres disciplines, etainsi, aussi bien intéresser descircassiens que des danseurs, desplasticiens, des cuisiniers, desarch itectes…” D’a i l leurs, leparcours de 14:20 est jalonné decollaborations régulières avecdes artistes qui ont été séduitspar la magie nouvelle. Parmiles plus célèbres, on retrouveJean-Paul Gautier qui signeles costumes de leurnouveau spectacle,
la cinéaste Coline Serreau, l’écrivainMichel Butor et le chorégraphePhilippe Decouflé.L iv re -man i fes te à pa ra î t re,enseignement pédagogique, festival,cycles de programmation ouévénements dans des scènesnationales de l’Hexagone… La magie
nouvelle trouve un écho grandissantet prend de l’ampleur. Le mouvementque les deux jeunes maîtres d’œuvrede 14:20 ont initié les a peut-êtremême déjà dépassés.
Valérie Berthoule
>> Vibrations, les 06, 07 et 08/11au cirque-théâtre d’Elbeuf (76),festival Automne en Normandie
C/0 : 1420.frcie1420.blogspot.com
14:20 ?14h20 c’est l’heure qu’il était
au moment où les co-fondateurs
cherchaient un nom pour leur
compagnie. Raphaël Navarro :
“C’est aussi une façon de
donner de l ’ importance à
l’instant. Ce qui nous intéresse
c’est le moment de l’interaction
entre l’œuvre et le spectateur
et la façon dont ce travail
peut continuer à exister dans
le temps, dans la mémoire des gens.
Et figer le temps en est l’un des
moyens.”
Le nouveau spectacle de 14:20, Vibrations, déclineen quatre solos le thème du corps. Dans Le
corps, la danseuse Fatou Traoré expérimente
l’état d’apesanteur et se dédouble. Dans L’ombredu corps, François Chat voit son ombre prendreson autonomie, tandis que dans Le corpsinvisible, Etienne Saglio, plongé dans le noir,manipule des balles lumineuses qui finiront
par envahir l’espace et tournoyer au-dessus
du public, tel un ballet d’étoiles. Dans le dernier
solo, Le corps absent, un grand tableau semétamorphose en continu sous les yeux des
spectateurs mais sans l’intervention de son
créateur, Louis Debailleul.
Vibrations sera présenté à partir de la rentréedans une configuration éclatée : en circulation,
dans plusieurs espaces ou uniquement dans
le chapiteau carré. Avant de renaître dans une
version scène, sur plateau, d’ici un an.
Good vibrations
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C’est dans le silence de lanuit que Dorothée Piatekmène ses enquêtes. Desheures, des mois, allant
même parfois jusqu’à des annéesdurant, elle accumule les preuves, lesindices, les pièces à convict ionsusceptibles de pouvoir l ’aider àconstruire ses histoires. Et des histoires,elle en a racontées depuis son premierroman en 2002. Un ouvrage qui asurpris tout le monde : son entourage,les critiques et l’écrivain lui-même. “Jene pensais pas du tout devenir un jourauteure ni même avoir le talent pourêtre publiée. La passion a toujours étélà mais ça restait un loisir”. En fait, lapassion est venue avec la lecture d’unroman qu’un de ses professeurs luiavait conseillé, Le rêve d’Emile Zola etce fut une vraie révélation. “A 13 ansj’avais déjà lu tout Zola et je me suis miseà écrire des poèmes, des nouvelles…Je pense que si l’on n’aime pas lire,c’est que l’on n’a pas encore trouvé LElivre qui nous correspond”. Après desétudes d’art graphique en Belgique, lajeune artiste rentre dans le monde dutravail tout en continuant à écrire lanuit. Sa passion est telle qu’elle décidede se lancer dans l’écriture d’un romanmais le destin en a décidé autrement.En pleine composition de l’ouvrage, sonordinateur prend feu et elle perd toutson travail ! Dorothée Piatek y voit làun signe et arrête l’écriture durant troisannées. Mais l’envie est toujours là. Ellesort alors son premier roman et sonpremier succès : L’horizon bleu. Suivrontvingt parutions allant de l’album pour
enfants aux romans pour adolescents.Car Piatek est surtout une auteurejeunesse. “Je me sens proche d’eux, jetrouve les enfants très attachants”. Etc’est avec légèreté et humour que laromancière aborde des sujets trèsréels : l’histoire des malgré-nous durantla seconde guerre mondiale avec Jemarche malgré moi dans les pas dudiable, l’adoption avec Les dents dubonheurouencore lamaladied’Alzheimeravec l’album La mémoire envolée. Cedernier est d’ailleurs un hommage à sagrand-mère, atteinte de cette maladie.Les sujets viennent naturellement, au grédes rencontres. Un mot, un personnage,un titre, un thème, elle prend l’inspirationcomme elle vient. Et la page ne restepas souvent blanche car Piatek necesse d’écrire. En 2008, sept romanssont sortis et cette année, une surpriseattend les lecteurs : la sortie de deuxalbums entièrement illustrés de 120pages chacun : Blanc et Pourpre. Unprojet sur le Japon qui a demandé troisannéesde travail de recherches.DorothéePiatek sera au Salon du livre jeunessede Rouen qui se déroulera les 04,05 et06 décembre pour présenter son projeten plus des festivals et des interventionsqu’elle donne tous les ans dans lesécoles et les bibliothèques. L’enquêteest donc loin d’être finie.
Alexia Ponty
C/0 : dorotheepiatek.comdorotheepiatek.hautetfort.com
blancetpourpre.over-blog.fr
Eh là qui va là,Inspecteur Piatek
AUTEURE JEUNESSE
Portrait
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Vous connaissezpeut-être déjà cetteécrivaine récompenséepour plusieurs ouvragestels que la trilogieLe cercle d’Or ou encoreJe marchais malgré moidans les pas du diable,Dorothée Piatek ?Et bien, c’est enNormandie que cetteauteure à succès achoisi de vivre depuisvingt ans. Rencontre.
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TOUR DES SALLES
PORTRAIT :� Moot & The Happy Makers� Association Porc Epic
DOSSIER
EXPO
ACTU
PORTRAIT
B AZART MAG' HIVERSORTIE LE 07 JANVIER
DOSSIER :COULISSES D'UN THÉÂTRERégisseurs, éclairagistes, machinistes,accessoiristes, costumiers… Ils sont lespetites mains qui opèrent en coulisses etdans les règles de l’art !Rencontre avec des artisans de l’ombre etdécouverte des arcanes de l’organisationtechnique d’un spectacle
TOUR DES SALLES :� Ouverture du Quai des arts à Argentan� Théâtre Municipal de Coutances
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