Cours sur la Gestion des Projets Module 3: Mise en œuvre des projets 27-29 avril 2003 Présentation...

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Cours sur la Gestion des Projets

• Module 3: Mise en œuvre des projets

27-29 avril 2003

• Présentation de Sylli Gandega

Economiste , Sylli@cmap.mr

Plan de la présentation

• I. Introduction

• II. Constat (aspects positifs et bloquants )

• III.Recommandations (trouver des solutions)

• IV.conclusions

I. Introduction

Les administrations, le secteur privé , les organisations de la société civile et les bailleurs de fonds eux-mêmes rencontrent des difficultés dans l’exécution des projets. C’est pour échanger sur cette dimension essentielle du cycle des projets que ce cours a ciblé ce module;

Introduction (suite)

Il ne suffit pas de bien concevoir un projet dans toutes dimensions, d’ identifier les indicateurs importants à suivre, de cibler ou mobiliser des ressources pour son son bon fonctionnement, d’envisager la mise en place de comités de suivi et/ou de pilotage…. pour que la mise en œuvre soit un succès.

Introduction (suite)

• C’est ainsi qu’il arrive souvent que des projets apparemment bien ficelés sur papier connaissent des difficultés lors de leur démarrage ou durant toute leur durée de vie. Quelles en sont les raisons ? et quel est le bilan de la mise en œuvre des projet au niveau national en termes d’acquis et de défis qui restent encore à relever ?

• Ce module va tenter de donner des explications et des recommandations sur la base de la revue documentaire et de l’expérience vécue du présentateur .

II.Constat dans la mise en oeuvre des projets

Les aspects positifs: 1. Des efforts importants continuent d’être réalisés par les

administrations nationales voire les organisations de la société civile (ONGS) en matière de mise en œuvres des projets;

2. Les missions d’évaluation interne et externe plus fréquentes, les revues des portefeuilles et les audits de projets, la disponibilité de cadres nationaux comme coordonnateurs et experts nationaux dans les projets, les séminaires, ateliers et voyages d’études expliquent pour une large les projets enregistrés.

Aspects positifs (suite)

• 3. La diffusion des expériences dans la mise œuvre de certains projets;

• 4. Les expériences positives de structures pilotes de projets (cellules ) qui ont eu des résultats réels dans le management des projets (procédures de recrutement, d’achat et de gestion plus transparentes, évaluation des performances du personnel…

Aspects positifs (suite)

• 5. Existence au niveau des départements ministériels ayant la maîtrise d’ouvrage des projets d’entités (directions ou services) responsables de la programmation du suivi -évaluation des activités menées par les projets;

• 6. La bonne gouvernance et la volonté affichée par les décideurs pour la bonne la gestion des ressources publiques et et des autres ressources des projets;

Aspects positifs

• 7.l’intérêt qu’accordent les administrations et les partenaires au développement à la bonne mise en œuvres des projets.

Néanmoins, l’efficacité de cette mise en œuvre demeure une problématique récurrente et son impact sur le développement et la lutte contre la pauvreté est encore peu évident.

Constat (suite)

• Les facteurs bloquants:• 1. Les recommandations des audits et des missions

d’évaluation sont insuffisamment prise en compte au niveau du management des projets. Ces documents sont souvent peu diffusés car traités comme documents confidentiels;

• 2. La faiblesse de la participation dans la gestion des projets et des évaluations participatives impliquant les bénéficiaires;

Facteurs bloquants (suite )

• 3. La mobilisation des ressources des projets fonds en particulier l’inadéquation des délais de mise en place des ressources extérieurs et nationales (budget contrepartie );

• 4. L’absence d’analyse des documents de projets une fois approuvés pour tenir compte du contexte qui peut avoir changé entre la formulation du projet et son démarrage.Cet aspect préoccupe rarement les managers de projets et les documents de projets ne sont pas nettoyés de ce point de vue, ce qui occasionne souvent des problèmes lors des missions de revue et d’évaluation … .

facteurs bloquants (Suite)

• 5. La faiblesse mais surtout l’absence des plans de travail du projet et des plans individuels du personnel qui fixe les résultats précis à atteindre et qui permettront les évaluations à la fois des projets et des performances du personnel;

• 6. La faiblesse ou la quasi-absence des évaluations ex-post pour apprendre et justifier de nouvelles interventions;

Facteurs bloquants (suite)

• 7. Gestion peu optimale des moyens des projets quelques fois au sein d’une même administration et la faiblesses des liens de complémentarités et le partage des système d’information entre les projets;

• 8 Faible prise en compte lors de la mise en œuvre des projets de la dimension dimension du GENRE (recrutement, consultation, formation…)

Facteurs bloquants (suite)

• 9. La non systématisation de la préparation des rapports d’avancement (aspects techniques et financiers ) des projets et l’absence de circuits efficaces pour la transmission par les services administratifs de ces rapports;

• 10. Procédures des partenaires non unifiées (modalité d’exécution nationale pour certaines agences avec un degré variable (SNU ), l’exécution directe par les agences de coopération, les expertises résidentes ou ponctuelles;..

Facteurs bloquants (suite)

• La préférence pour les structures et cellules ad Hoc des projets avec à terme des effets pervers sur le renforcement des capacités et le développement des institutions d’accueil; la diversité des modalités de comptabilisation des dépenses propres à chaque bailleur voir à chaque projet, l’absence de circuits efficaces d’information entre les bailleurs et les projets.

Recommandations

• Les mesures suivantes nous semblent importantes pour améliorer la mise en œuvre des projets. A cela s’ajouteront naturellement celles qui seront faites à l’issue de ce cours sur cette communication :

• � Améliorer le cycle du projet et assurer une plus grande maîtrise du processus de programmation des activités des projets

Recommandations (suite )

• Ce processus doit commencer dés les premiers stades de la préparation des projets;

• doter les administrations de tutelle de moyens matériels et �humains pour contrôler la mise en œuvre des projets (ce qui suppose des visites et missions sur le terrain) et favoriser la formation de véritables spécialistes de projets en capitalisant les nombreuses expériences au niveau national et extérieur

Recommandations

• �systématiser les revues participatives des projets avant démarrage pour s’assurer de leur conformité aux conditions de départ et dans le cas contraire en tenir compte;

• assurer plus de synergies et de complémentarité entre les �projets mis en œuvre dans les mêmes secteurs voire au sein de même entités ;

• produire un � rapport annuel sur l’exécution des projets qui ont un impact réel sur la lutte contre la pauvreté et dans le cas échéant faire de la mise en œuvre des projets une section spécifique du rapport de mise en œuvre du CSLP.

Recommandations (suite)

• � Diffuser l’expérience des meilleures pratiques de gestion des projets (le CMAP qui a déjà une mission dans ce domaine pourrait prendre en charge les aspects diffusion…

• profiter du contexte crée par le CSLP (document de �référence et de coordination ) pour sensibiliser les partenaires sur la nécessité d’une plus grande harmonisation de leurs procédures et modalités d’exécution des projets;

Conclusions • Les objectifs visés par le CSLP n’auront de chance d’être

atteints que si les conditions sont réunies pour assurer en même temps une bonne mise en œuvre des projets. Hors celles ne relèvent pas uniquement que de la puissance publique ou des seules administrations;

Conclusions (suite)

• Celles –ci ont certes des responsabilités à diverses à assumer (cycle du projet, aspects institutionnel et ressources humaines, transparence ….) mais les partenaires au développement sont aussi interpellés et doivent veiller à ce que leur procédures ne viennent pas alourdir la capacité de mise en œuvre des projets par les administrations.

Recommandations (suite)

• Par ailleurs en raison de la tendance actuelle marquée par une préférence des bailleurs et du Gouvernement pour l’approche programme au lieu et place de l’approche projet car mieux adaptée à la coordination des programmes sectorielles et globaux , une harmonisation des procédures de mise en œuvre des projets des partenaires et agences de coopération et leur cohérence avec les modalités nationales devient une nécessité.

Je vous remercie pour votre attention

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