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Délinquance – Bilan et Actions
Conférence de presse du 5 février 2016
Bilan de la Délinquance dans le Vaucluse - Année 2015
SECURITE PUBLIQUERappels
Les zones de compétence Police/Gendarmerie
Les effectifs Police /Gendarmerie déployés en Vaucluse
• 671 personnels (militaires et civils) et 220 réservistes travaillent au quotidien dansles 4 compagnies et l’escadron départemental de sécurité routière pour lagendarmerie de Vaucluse (Avignon, Carpentras, Orange, Pertuis).
• 546 personnels (commissaires, officiers, gradés et gardiens, contractuels, personnelsadministratifs techniques et scientifiques) travaillent au quotidien dans les 4circonscriptions de police (Avignon, Carpentras-Monteux, Cavaillon et Orange) dudépartement.
Les indicateurs de la délinquance
AVIP – Atteintes volontaires à l'intégrité physique des personnes
Cet indicateur concerne les faits de violences physiques crapuleuses* et non crapuleuses, les menacesde violences et les violences sexuelles (exemple : coups et blessures volontaires, atteintes aux mœurs,infractions contre la famille et l’enfance…). Il comprend les formes de violence affectantphysiquement nos concitoyens, notamment dans la sphère familiale.
*Violences physiques crapuleuses : Violences qui ont pour but le vol, l’appropriation…
AAB – Atteinte aux biens
Les atteintes aux biens concernent les faits de vol (vols à main armée, vols avec violences, vols avecentrée par ruse, cambriolages, vols simples et liés à l’automobile), les destructions et lesdégradations.
EIEF - Escroqueries et infractions économiques et financières
L’indicateur EIEF concerne les faits de faux en écriture, fausse monnaie, contrefaçons, escroquerieset abus de confiance, falsification et usages de chèques volés ou de cartes de crédits, abus de bienssociaux, fraudes fiscales.
VU – Violences urbaines
Cet agrégat correspond à l’ajout d’index statistiques (incendies de véhicule par action directe,incendies volontaires de biens publics et violences contre les personnes protégées ainsi quedégradations de mobiliers urbains) à des faits de trouble à la tranquillité publique bien définis(incendies volontaires de poubelles, jets de projectiles, occupations illicites de halls ou toitsd’immeubles, affrontement entre bandes et rodéos automobiles).
SECURITE PUBLIQUEBilan de l’année 2015
Une légère baisse des atteintes aux biens
Les AAB sont en légère baisse de – 5%. Les index plutôt favorables en matière de réduction des cambriolages de résidencesprincipales (– 12,6 %) montrent que le travail des forces de sécurité porte ses fruits. Enrevanche, les atteintes aux biens dans les locaux professionnels enregistrent une hausse de21,7 %, preuve que la délinquance se déplace.
A.A.B. (y compris destructions et dégradations) - 5 %
Dont résidences principales - 12,6 %
Dont résidences secondaires - 7,4 %
Dont locaux professionnels + 21,7 %
Vols liés aux véhicules à moteur - 3 %
Destructions et dégradations - 13 %
Une augmentation des atteintes volontaires à l’intégrité physique
Les AVIP sont en augmentation de 17 % notamment en zone police. Cette tendance estessentiellement due à la hausse des violences physiques non crapuleuses et surtout desviolences sexuelles (+ 55%) qui constituent un point noir. Le nombre d’homicides est enaugmentation. Cette tendance, de long terme, reflète en partie l’évolution d’une société plusviolente. En revanche, les violences crapuleuses sont en baisse de 9 %, sur l’ensemble desitems.Grâce à la mobilisation des services d’investigations (police judiciaire et section de recherchede la gendarmerie) et grâce à une réponse pénale ferme, les VAMA sont en régressionconstante depuis 2013 : 113 faits en 2013, 66 en 2014 et 45 en 2015.
AVIP : + 17 %
Violences physiques crapuleuses dont vols avec violence:
- vols avec arme dont les VAMA (armes à feu, armes blanches, ou par destination) : = - 7 %- vols violents sans arme : = -10 %
- 9 %
Violences physiques non crapuleuses + 15 %
Violences sexuelles + 55 %
Menaces et chantages + 35 %
NB : La hausse des violences sexuelles en zone police de presque 100 % s’explique en partie par deux facteurs :- dans certains cas, les faits, enregistrés comme viols à la déclaration de la victime lors de son dépôt de
plainte, ne sont finalement pas avérés à l’issue de l’enquête. Toutefois la qualification reste inscrite dans le logicield’enregistrement des faits, participant ainsi de l’augmentation de cet index.
- un changement d’unité de comptabilisation a été opéré dans le logiciel d’enregistrement des faits,passant de l’auteur à la victime. Ce nouveau mode de comptabilisation impacte particulièrement l’item des autresagressions sexuelles et notamment les exhibitions qui touchent généralement plusieurs victimes, comptant pourautant de faits constatés.
Une hausse des escroqueries et infractions économiques et financières
Les escroqueries et autres infractions assimilées sont en légère hausse : + 6,36 %. Il fautdistinguer à l’intérieur de cet item les bons chiffres des falsifications liés à l’usage de chèquesvolés. Les forces de sécurité constatent néanmoins une multiplication de nouveaux actesd’escroqueries, tels que le phishing lors de transactions non sécurisées sur Internet, ou bienles escroqueries dites « au rétroviseur » sur la voie publique. A cet effet, les services de l’État en Vaucluse préparent une campagne spécifique decommunication début mars.
EIEF : + 7 %
Falsification usage de chèques volés - 12 %
Falsification usage cartes de crédit - 1 %
Escroquerie et abus de confiance + 8 %
La lutte contre la fraude et l’économie souterraine
La lutte contre la fraude et l’économie souterraine s’inscrit dans une coopération inter-services, qui s’appuie essentiellement sur le Comité Opérationnel Départemental anti-fraude(CODAF).L’action des forces de sécurité est à souligner dans la lutte contre la grande criminalité et lasaisie des avoirs criminels s’élevant à un total de 2,1 M€ (véhicules, numéraire,biens immobiliers, comptes bancaires, produits d’investissement, multimédia etc.).
La lutte contre le trafic de stupéfiants
La lutte contre le trafic de stupéfiants présente une moyenne stable, mais uneforte augmentation des infractions relevées est constatée pour deux index : - les trafics et reventes sans usage, qui constituent l’essentiel de l’économie souterraine :+17 %. Ce bon chiffre souligne la bonne activité des services d’investigation.- l’usage et revente de stupéfiants (deal) : +29 %. Cette hausse témoigne de la bonne activitéde surveillance de la voie publique.
Lutte contre les stupéfiants : (1766 faits en 2015 et 1743 en 2014) + 1 %
Trafic et revente sans usage de stupéfiant + 17 %
Usage-revente de stupéfiants + 29 %
Usage de stupéfiants - 3 %
Autres infractions à la législation sur les stupéfiants - 3 %
Les violences urbaines continuent de régresser
Les violences urbaines continuent de régresser en moyenne (- 15,19%) : cette tendance à labaisse s’observe en zone police comme en zone gendarmerie (avec une forte diminution desincendies de véhicules : - 25%), atténuée par les violences envers les personnes dépositairesde l’autorité publique (ex : caillassage de camions de pompiers, outrages à agents, ...). Cedernier index est en effet en hausse constante sur les deux dernières années.
Les mineurs en cause
Les mineurs sont impliqués dans un fait d’atteinte aux biens (AAB) sur trois, et dans 14 % desatteintes volontaires à l’intégrité physique.
Une dynamique toujours favorable dans les Zones de Sécurité Prioritaire en 2015
Les objectifs fixés ont globalement été atteints dans l’ensemble des deux ZSP (police etgendarmerie). La délinquance d’appropriation y est en nette régression. Cependant ladélinquance liée à l’automobile y augmente.
zone police (Avignon)→ : la délinquance est en diminution (- 23,71%) avec un bontravail d’investigation contribuant à la réduction du nombre de VAMA et des vols pareffraction.
zone gendarmerie (Le Pontet - Sorgues- Vedène)→ : les objectifs ont été globalementatteints, mais une hausse de la délinquance liée à l’automobile (vols à la roulotte etd’accessoires et vols de véhicules) est constatée.
SECURITE ROUTIEREBilan de l’année 2015
Pour rappel, le nombre de personnes tuées en 2015 était le plus bas enregistrédans le Vaucluse.
19901991
19921993
19941995
19961997
19981999
20002001
20022003
20042005
20062007
20082009
20102011
20122013
20142015
0
20
40
60
80
100
120
140122
111 11097 96 98 97
109100 97
112106 106
69 74
5644 49 49 49 52
45 49 45 50
27
Tués
0
50
100
150
200
250
300
350
Evolution des indicateurs sur 12 mois glissants* période 2014- 2015
Blessés
Accidents
0
10
20
30
40
50
60
Evolution des indicateurs sur 12 mois glissants période 2014 - 2015
Tués
Bilan Accidents Tués Blessés dont blessés hospitalisés (ATBH) arrêté sur les trois dernières années.
2013 2014 2015 Evolution 2014/2015
Accidents 249 213
Tués 50 27
Blessés 308 263
dont blessés hospita-lisés 269 220
Le bilan annuel montre que : Le nombre d’accidents diminue par rapport à 2014 (-14%) Le nombre de personnes tuées baisse, il passe de 50 à 27 en 2015 (-46%) Le nombre de blessés baisse, 308 contre 263 en 2014 (-15%) Le nombre de blessés hospitalisés est également en baisse de 18% par rapport à 2014.
Les indicateurs de gravité en Vaucluse
En 2015, le nombre de tués pour 100 accidents (Ig) est en baisse par rapport à 2013 et2014.
2013 2014 2015Evolution2014/2015
Nb de tués pour 100 ac-cidents (Ig) 18,2 21,3 12,6
Nb de victimes graves* pour 100 accidents (Ig’)
51,4 128,1 115,9
* personnes tuées ou blessées hospitalisées dans l’accident
Les indicateurs de gravité en France Métropolitaine
Le bilan montre une augmentation du nombre des tués en France pour la deuxième année consécutive.Le Vaucluse inverse cette tendance entre 2014 et 2015.
2013 2014 2015Evolution2014/2015
Nb de tués pour 100 ac-cidents (Ig) 5,7 5,9 6,17
Nb de victimes graves* pour 100 accidents (Ig’)
51,4 51,5 52,7
Les accidents mortels en 2015
Les causes principales des accidents mortels
L’analyse des accidents mortels survenus en Vaucluse ces 15 deniers mois identifie lesfacteurs suivants comme cause des accidents (multi-causes) :
une vitesse excessive ou inadaptée dans 47 % (32 % au niveau national) « l’alcool » dans 26 % (21%) « les stupéfiants » dans 24 % (9%)
Alcool et/oustupéfiants
VitesseRefus de prio-
ritéAutres
causes*
Totaux acci-dents
(nb de tués)2015 12 12 3 1 26 (27)2014 6 20 6 13 45 (50)
*autres causes : endormissement, inattention, défaut de maîtrise...
Catégorie d’usagers
En 2015, les personnes tuées en VL ou VU restent majoritaires (18 tués).Concernant les usagers « fragiles» (piéton, vélo, cyclomoteur et moto), le nombre de personnes tuées dans la catégorie des piétons diminue par rapport à 2014. Cinq cyclistes sontdécédés en 2014 contre zéro en 2015. Le nombre de motards tués a été divisé par 2.
2014 2015Evolution2014/2015
Piétons 7 2
Vélos 5 1
Cyclomoteurs (inf à 50 cm3) 1 1
Cyclomoteurs (sup à 50 cm3 et inf à 125 cm3) 0 1
motos (sup à 125 cm3) 10 5
Véhicules légers ou utilitaires 24 18
Poids lourds 3 0
Autres (voiturette, quad, moto-bike..) 0 0
Totaux 50 27
Nombre des tués selon l’âge des usagers
2014 2015Evolution2014/2015
Inférieur à 18 ans 2 2
18-24 ans 6 7
25-65ans 32 11
65 et + 10 7
Tranche d’âge de tués en pourcentage (%) par rapport au nombre d’accidents
2014 2015Evolution2014/2015
Inférieur à 18 ans 4 7
18-24 ans 12 26
25-65ans 64 41
65 et + 20 26
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