E D Tu sanctifieras le jour du Seigneur I T O R I A L · 2014-03-17 · 1 Le m•pris de la loi de...

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Le m�pris de la loi de Dieu n�est pas sans cons�quen-ces dommageables sur les soci�t�s comme sur les indi-vidus. � Nolite errare : Deus non irridetur � (Gal. 6-7) � Ne vous y trompez pas, de Dieu on ne se moque pas. �Or, on le sait, Dieu s�est r�serv� un jour sur sept.

� Memento.. � � Souvenez-vous de sanctifier le jour du Seigneur � (Exod.20.8)

Quel est ce jour ? Depuis les ap�tres ce n�est plus le samedi mais le dimanche. Sous la loi ancienne qui �tait imparfaite et provisoire ce jour �tait le samedi (sabbat). Mais J�sus est sup�rieur � Mo�se et plus sage que Salo-mon (Matt.12-42). Il est tout simplement le Ma�tre charg� de nous guider vers le Salut : � bon Ma�tre que dois-je faire pour pos-s�der la vie �ternelle ? � (Marc 10-17). Pour discr�diter le Christ au-pr�s du peuple, les scribes et les pharisiens lui reprocheront souvent de ne pas respecter la loi du sabbat. Un jour pour se d�fendre J�sus r�-pondra simplement � le Fils de l�homme est Ma�tre m�me du Sab-bat � (Matt.12-8). N��tait-ce pas annoncer que le jour du Seigneur passerait du samedi � un autre jour de par sa propre autorit� ? De fait J�sus devait amener la religion � sa perfection et lui-m�me dira qu�il est venu non abolir mais accom-plir la loi. Mais pourquoi le diman-che serait-il, depuis le Christ, meil-leur que le samedi ou le vendre-di ou un autre jour de la semaine ? Dieu ne fait rien au hasard. Si le dimanche correspond au premier jour c�est-�-dire � la cr�ation du monde, car la Bible dit : � Au commencement Dieu cr�a le ciel et la terre �, il correspond aussi � la R�surrection qui est le signe manifeste de la victoire sur le p�ch� et la mort (rappel : c�est par le p�ch� que la mort est entr�e dans le monde). La R�surrection est donc le d�but de la restaura-tion du genre humain par le Christ. Ainsi c�est le diman-che que le monde a �t� cr�� par le Verbe et c�est aussi le dimanche qu�il a �t� restaur� par le Verbe fait chair. Ne soyons donc pas �tonn�s s�il remplace le samedi de l�an-cien Testament qui n��tait que provisoirement le jour du

Seigneur pour le simple motif que � Dieu se reposa le septi�me jour de toute son �uvre qu�il avait faite �. En fait, nous savons tous que Dieu n�est jamais fatigu� et n�a pas besoin de se reposer, mais il fallait bien donner au peuple juif une raison pour s�abstenir du travail servile et consacrer un jour � Dieu. Le septi�me jour s�imposait naturellement alors et l�expression � Dieu se reposa �veut simplement signifier qu�apr�s le sixi�me jour o� il cr�a l�homme, Il cessa d�agir en ne faisant plus de choses fonci�rement nouvelles. Mais depuis J�sus est venu et c�est un autre ordre de choses qui est mis en place, � les choses anciennes sont pass�es, voyez, tout est devenu nouveau � dit St Paul (2 Cor 5-17). Pour r�parer le p�ch�,

Dieu s�est remis � agir par l�In-carnation de son Fils et, c�est lorsque vient la R�surrection qu�Il veut restaurer toutes choses dans le Christ, m�me le jour du Seigneur.

Le jour du Seigneur d�sor-mais c�est et ce sera toujours le dimanche. Conna�tre cela est im-portant. Cette tradition vient ou du Christ, ou des ap�tres inspir�s par l�Esprit-Saint, et voil� pour-quoi aucune autorit� pas m�me celle du Pape ne peut l�abolir. Aussi ce n�est pas un petit signe de rupture avec la tradition divine que d�avoir autoris� la messe � dominicale � anticip�e au same-di (Paul VI 25-05-67 Eucharisti-cum myst�rium). Paul VI par cet-te � petite � modification a de fait boulevers� une sp�cificit� catholique tenue fid�lement dans l�Eglise depuis deux mille ans. Certes, ce n��tait pas un refus radical du dimanche, mais c��tait

introduire une id�e profond�ment r�volutionnaire que de pouvoir pratiquement troquer la sanctification du diman-che par la messe du samedi soir. Les cons�quences ne se sont pas fait attendre. Peu � peu le sens du jour du Sei-gneur s�est obscurci chez les fid�les et la pratique de l�as-sistance � la sainte Messe le dimanche n�a plus �t� per�ue comme �tant si obligatoire qu�on l�imaginait. Il ne faut tout de m�me pas exag�rer ! Quels sont les catholiques

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Num�ro 212

P a r a � t l e d e r n i e r d i m a n c h e d u m o i s

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Lan val l ay, Saint -Malo, Saint -Br ieuc, Guer , Rennes, Ecole Sainte-Mar ie , Cours Sainte-Anne

Octobre 2009

EDITORIAL

Par M. l�abb� Pierre Barr�re Tu sanctifieras le jour du Seigneur

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aujourd�hui qui con�oivent le dimanche comme un jour sacr� et fondamentalement diff�rent des autres car r�serv� en premier � Dieu ? Qui parle encore de profanation du Dimanche ? Mis � part les traditionnalistes qui savent que c�est p�ch� mortel � manquer volontairement la messe en ce jour, quasiment personne. Ainsi le dimanche a perdu sa signification et sa valeur car la commodit� personnelle est devenue radicalement la premi�re et si les pratiquants conciliaires s�rieux veulent habituellement faire du v�lo le Dimanche ils iront � la messe la veille � 18h00 et s�imagi-neront �tre quittes de leurs obligations envers Dieu pour le jour du Seigneur. Autre cons�quence, l�individualisme prend le dessus. Chacun finit par choisir son jour du Sei-gneur et ceux qui ne peuvent pas remplir le pr�cepte le week-end risquent facilement de prendre de leur propre chef un autre jour de la semaine pour le remplacer. Cer-tains nous disent tranquillement �Je ne peux pas aller � la messe le dimanche aussi je remplace en y allant en semai-ne �. Nous leur r�pondons � allez � la messe tous les jours de la semaine si vous voulez mais l�obligation grave de sanctifier le dimanche demeure �.

Autre chose. L�obligation qu�a toute la soci�t� de se r�-unir pour rendre un culte public � Dieu n�est plus comprise par les catholiques, la religion est devenue dans leur esprit une affaire priv�e, elle concerne la conscience de chacun. C�en est fini du r�gne social de Notre Seigneur J�sus-Christ qui se manifeste surtout par la venue � la messe de tout le monde. De fait, c�est le respect de la messe domini-cale par tous qui est l�expression la plus visible du r�gne de J�sus dans une soci�t�. C�est lorsque toutes les cat�gories sociales se retrouvent dans l��glise pour reconna�tre, prier et adorer leur Cr�ateur, R�dempteur et Ma�tre qui est l�

sous les apparences de l�humble hostie que se montre cette royaut� sociale du Christ. Mais au fait, quels sont les �v�-ques aujourd�hui qui pr�chent le droit de J�sus � r�gner, � �tre honor� par tous parce qu�il est seul Dieu, seul Tr�s-Haut ? A quoi bon chanter alors au gloria � Tu solus Deus, tu solus Altissimus Jesus Christus � quand on dit et r�p�te que toutes les religions se valent ? Ce dogme du Christ Roi, car c�en est un, n�est plus d�actualit� pour eux. Ils l�ont d�couronn� a dit Mgr Lefebvre.

Terminons par ces paroles fortes du cardinal Pie � Cette loi (du Dimanche), en effet, est � elle seule toute une l�gis-lation. L�observation de cet unique pr�cepte conduit direc-tement et comme n�cessairement � l�observation de tous les autres pr�ceptes. Le Dimanche est la clef de vo�te de tout l��difice religieux et social. Pas une v�rit� dogmati-que, pas une loi morale, pas une pratique utile qui ne soit li�e � la sanctification du Dimanche : en sorte que la pro-fanation du Dimanche est le renversement absolu de toute l��conomie chr�tienne. D�chirer ce commandement, c�est d�chirer la loi tout enti�re ; toutes les infractions se ren-contrent dans cette seule infraction� � (Tome 3. 1866 � �uvres de Mgr de Poitiers � p.348)

Chers fid�les, soyons fid�les � cette loi du Dimanche par l�assistance � la vraie messe bien s�r ; pr�voyons dans nos d�placements, nos vacances, de trouver un lieu de culte � proximit� o� est respect�e la Liturgie.

Soyons � l�heure. Venons avec un missel latin-fran�ais (le latin car la vraie Eglise est romaine, le fran�ais pour comprendre quelque chose). Ecoutons de notre mieux pos-sible la pr�dication. Si nous communions, sachons respec-ter le je�ne Eucharistique et partons apr�s l�action de gr�ce avec la r�solution d��tre meilleur. //

Fondamentale question que celle de la "bonne mort" sur laquelle saint Augustin lui-m�me n'a pas craint d'�crire un de ses plus beaux trait�s, o� s'expri-me sa pens�e sur le myst�re de la gr�ce, De dono perseverantiae.

Cette question vitale a �t� entendue en des sens tr�s diff�rents et radicalement oppos�s par les semi-p�lagiens d'une part, et par les protestants et les jan-s�nistes de l'autre. C'est m�me � l'occasion de ces h�r�sies contraires que l'Eglise a pr�cis� sa doctrine sur ce point, en montrant toute l'�l�vation de la v�rit� au milieu et au-dessus des erreurs extr�mes.

Rappelons ces erreurs, afin de mieux faire appa-ra�tre le dogme catholique, et ainsi saisir ce qu'est la gr�ce de la bonne mort ; nous verrons ensuite com-ment nous pouvons l'obtenir.

- Magist�re eccl�sial et positions contraires.Les semip�lagiens ont soutenu que l'homme peut

avoir sans la gr�ce l'initium fidei et salutis, le com-mencement de la foi salutaire et de la bonne volont�, que le Seigneur affermit ensuite. Ce n'est pas Lui qui

ferait le premier pas vers le p�cheur, mais le p�cheur qui ferait le premier pas vers Dieu. Forts des m�mes principes, les semip�lagiens inf�raient que l'homme, une fois justifi� par la gr�ce, peut pers�v�rer jusqu'� la mort sans une gr�ce sp�ciale.

Cela revenait � dire que Dieu est, non pas l'auteur, mais le spectateur de ce qui discerne le juste de l'im-pie, du commencement de la foi et de la bonne dispo-sition finale, en tant qu'elle se trouve en celui-ci plu-t�t qu'en celui-l�, en Pierre plut�t qu'en Judas.

C'�tait nier les paroles de Notre-Seigneur : � Per-sonne ne vient � moi, si mon P�re ne l'attire � (Jean, IV, 44), paroles qui s'appliquent au premier et au der-nier �lan de notre c�ur vers Dieu.

Aussi saint Augustin et � sa suite saint Thomas montr�rent-ils que la premi�re gr�ce et la derni�re gr�ce sont gratuites : la premi�re gr�ce pr�venante ne saurait �tre m�rit�e, ni due en quelque mani�re � un bon mouvement naturel, puisque le principe du m�ri-te est la gr�ce sanctifiante, et que celle-ci est un don

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La PersÄvÄrance finale.

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gratuit, comme son nom l'indique, une vie toute sur-naturelle non seulement pour l'homme, mais pour l'ange lui-m�me. La derni�re gr�ce, celle de la pers�-v�rance finale, est un don sp�cial, la gr�ce sp�ciale des �lus, que personne, dit Notre-Seigneur, ne peut arracher de la main de son P�re. (Jean, X, 29).

Deux grands principes dominent cette question. Le premier, que notre pauvre intelligence a du mal � saisir, est que les �lus sont, non seulement connus d'avance, mais plus aim�s par Dieu. Saint Paul avait dit : � Qui te discerne ? Qu'as-tu que tu ne l'aies re-�u ? � (I Cor., IV, 17.) Saint Thomas dira : � Comme l'amour de Dieu est cause de tout bien, nul ne serait meilleur qu'un autre, s'il n'�tait plus aim� par Dieu � (Ia, q. 20, a. 3).

L'autre principe, plus rassurant pour nous, est que Dieu ne commande jamais l'impossible; mais, en commandant, il nous ordonne de faire ce que nous pouvons et de demander la gr�ce pour accomplir ce que nous ne pouvons pas. Ces paroles de saint Au-gustin, sont cit�es par le Concile de Trente ; elles montrent que Dieu par amour veut rendre et rend r�-ellement possible � tous le salut ou l'accomplisse-ment de ses pr�ceptes ; quant aux �lus, il les leur fait accomplir jusqu'� la fin.

Comment ces deux grands principes, si certains, si incontestables l'un et l'autre, se concilient-ils inti-mement ? Aucune intelligence cr��e, humaine ou ang�lique, ne peut le voir, avant d'avoir re�u la vi-sion b�atifique. Il faudrait voir comment se conci-lient, dans la D�it�, l'infinie mis�ricorde, l'infinie jus-tice et l'infinie libert� ; il faudrait avoir la vision im-m�diate de l'essence divine.

Les principes ainsi oppos�s par saint Augustin au semip�lagianisme furent approuv�s en substance, on le sait, par le II�me Concile d'Orange. Il reste ainsi que la gr�ce de la bonne mort est une gr�ce sp�ciale, propre aux �lus.

Contrairement au semip�lagianisme, le protestan-tisme et aussi le jans�nisme ont fauss� le premier principe, en niant le second ; sous pr�texte d'affirmer le myst�re de la pr�destination, ils ont ni� le fait que de volont� ant�c�dente, Dieu veut le salut de tous les hommes, soutenu que Dieu commande parfois l'im-possible, et qu'au moment de la mort, la fid�lit� aux pr�ceptes divins n'est pas possible � tous.

Les m�mes principes erron�s conduisirent les protestants � soutenir que non seulement la pr�desti-

nation est gratuite, mais que les bonnes �uvres ne sont pas n�cessaires au salut des adultes, que la foi suffit. D'o� la parole de Luther : � Pecca fortiter et crede fortius �. P�che fortement, mais crois plus fer-mement encore � l'application qui t'est faite des m�ri-tes du Christ et � ta pr�destination. Ceci n'est plus l'esp�rance, c'est une impardonnable pr�somption.

Contre ces opinions, l'Eglise maintient la doctrine de l'Evangile au-dessus des h�r�sies contraires du semip�lagianisme et du protestantisme. D'une part les �lus sont plus aim�s que les autres, mais d'autre part Dieu ne commande jamais l'impossible et veut par amour rendre r�ellement possible � tous la fid�li-t� � ses pr�ceptes.

Il reste donc, contrairement au semip�lagianisme, que la gr�ce de la bonne mort est un don sp�cial et, contrairement au protestantisme et au jans�nisme que, parmi les adultes, ceux l� seuls sont priv�s du secours efficace final qui n�ont pas correspondu � la gr�ce efficace qui leur �tait offerte, comme le fit le mauvais larron, si pr�s du Christ r�dempteur .

S'il en est ainsi, comment pouvons-nous obtenir cette gr�ce de la bonne mort ? Pouvons-nous la m�ri-ter ? Et si elle ne peut �tre � proprement parler m�ri-t�e, pouvons-nous du moins l'obtenir par la pri�re ? Quelles doivent �tre les conditions de cette pri�re ?

Ce sont les deux points qu�il convient d�exposer surtout d'apr�s ce qu'en a �crit saint Thomas, Ia IIae, q. 114, a. 9.

- Pouvons-nous m�riter la gr�ce de la bonne mort ?

Pouvons-nous la m�riter au sens propre du mot m�rite, qui implique un droit � une r�compense divi-ne?

Tout d'abord la pers�v�rance finale ou la bonne mort n'est pas autre chose que la continuation de l'�tat de gr�ce jusqu'au moment de la mort, ou du moins, si l'on se convertit au dernier moment, c'est la conjonc-tion ou l'union de l'�tat de gr�ce et de la mort. Bref, la bonne mort, c'est la mort en �tat de gr�ce, la mort des pr�destin�s ou des �lus.

On voit pourquoi le II�me Concile d'Orange a d�-clar� que c'�tait un don sp�cial , et pourquoi le Conci-le de Trente a exprim� sa gratuit� en disant que � ce grand don ne peut �tre obtenu que de Celui-l� seul qui peut conserver dans le bien celui qui est debout, et qui peut relever celui qui est tomb� �.

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Or ce que l'homme peut m�riter, tout en venant principalement de Dieu, ne vient pas uniquement de Lui seul, mais aussi de nos m�rites qui impliquent un droit � une r�compense divine. Et donc le juste, on le pressent, doit humblement se dire : Je n'ai pas v�rita-blement un droit � recevoir la gr�ce de la pers�v�rance finale.

Le principe du m�rite, dit saint Thomas, ne sau-rait �tre m�rit� ; car une cause, soit physique, soit mo-rale comme le m�rite, ne peut se causer elle-m�me. Le m�rite, qui est un acte donnant droit � une r�compen-se, ne peut obtenir le principe d'o� il proc�de. C'est l'�vidence m�me : le principe du m�rite ne saurait �tre m�rit�.

Or le don de pers�v�rance finale n'est que l'�tat de gr�ce conserv� ou restaur� au moment de la mort, et l'�tat de gr�ce, produit et conserv� par Dieu, est le principe m�me du m�rite dans l'ordre surnaturel ; c'est le principe qui rend nos actes m�ritoires d'une aug-mentation de gr�ce et de la vie �ternelle.

Ce que nous venons de dire par un c�t� est redou-table; ce qui nous reste � dire est au contraire fort consolant.

- Comment la gr�ce de la bonne mort peut-elle �tre obtenue par la pri�re?

Si le don de la pers�v�rance finale ne peut �tre � proprement parler m�rit�, car le principe du m�rite ne se m�rite pas, il peut �tre obtenu par la pri�re, qui s'adresse non pas � la justice de Dieu, comme le m�ri-te, mais � sa mis�ricorde.

Nous ne m�ritons pas tout ce que nous obtenons par la pri�re ; par exemple, le p�cheur en �tat de mort peut, par une gr�ce actuelle, prier et obtenir la gr�ce sanctifiante ou habituelle, qu'il ne saurait m�riter, puisque c'est elle qui est le principe du m�rite.

Il en est de m�me de la gr�ce de la pers�v�rance finale : nous ne pouvons pas � proprement parler la m�riter, mais par la pri�re nous pouvons l'obtenir pour nous et m�me pour d'autres (cf. saint Thomas, ibid., ad I). Nous pouvons aussi et nous devons nous disposer � recevoir cette gr�ce par une vie meilleure.

Ne pas demander la gr�ce de la bonne mort et ne pas s'y pr�parer serait m�me, bien s�r, quoi qu'en aient dit les Qui�tistes, la plus insens�e des n�gligences.

C'est pourquoi Notre-Seigneur nous a appris � dire dans le Pater : � Ne nous laissez pas succomber �

la tentation, mais d�livrez-nous du mal �. Et l'Eglise nous fait dire tous les jours : � Sainte Marie, M�re de Dieu, priez pour nous, pauvres p�cheurs, maintenant et � l'heure de notre mort. Ainsi soit-il �.

Une question demeure en suspens : pouvons-nous par la pri�re obtenir infailliblement cette gr�ce de la bonne mort ?

La th�ologie, s'appuyant sur la promesse de Notre-Seigneur : � Petite et accipietis �, nous enseigne que la pri�re faite en certaines conditions nous obtient in-failliblement les biens n�cessaires au salut, et par suite la derni�re gr�ce. Mais quelles sont ces conditions de la pri�re infailliblement efficace ? Saint Thomas nous dit (IIa IIae, q. 83, a. 15, ad 2) : � Il y a quatre condi-tions : il faut demander pour soi les biens n�cessaires au salut, avec pi�t� et pers�v�rance �.

Nous obtenons en effet plus s�rement ce que nous demandons pour nous que ce que nous implorons pour un p�cheur, qui r�siste peut-�tre � la gr�ce au moment o� nous prions pour lui. Mais m�me en demandant pour nous les biens n�cessaires au salut, la pri�re n'est infailliblement efficace que si elle est faite avec pi�t�, humilit�, confiance et aussi avec pers�v�rance. Ainsi seulement, elle exprime un d�sir sinc�re et profond, non interrompu de notre c�ur.

Abandonnons-nous, avec confiance et amour, � l'infinie mis�ricorde, c'est le plus s�r moyen d'obtenir d'elle qu'elle s'incline vers nous en ce moment et � l'heure m�me de notre mort.

Dans cet abandon nous trouverons la paix. Lors-que le Sauveur �tait sur le point de mourir pour nous, s'unissaient en sa sainte �me la plus vive souffrance, caus�e par nos p�ch�s, et la paix la plus profonde. De m�me dans toute mort chr�tienne, comme en celle du bon larron, il y a une union tr�s intime de souffrance, de sainte crainte, de tremblement devant l'infinie Justi-ce, et de paix profonde. C'est m�me la paix ou la tran-quillit� de l'ordre qui domine, comme lorsque Notre-Seigneur dit en mourant : � Consummatum est (...) Pater, in manus tuas commendo spiritum meum �.

Saint Thomas met cette v�rit� en lumi�re (cf. Ia, IIae, Q. 114, a. 9). Il n'est pas inutile de nous y arr�ter un instant.

(� suivre). Jean-Baptiste Guyon +

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Le dimanche 13 septembre, un match de foot a oppos� quelques joueurs du Prieur� et les fr�res. Ces derniers ne s�en sont pas trop mal tir� puisqu�ils ont gagn�, disons 10 � 5 ou � 6 (un but a �t� refus�). Mais cela n�a pas �t� pour eux de tout repos et jusqu�au bout ils ont bien dout� de la victoire. Ecoutons ce que dit le journaliste pr�sent sur le terrain : � Il faut reconna�tre que l��quipe du Prieur� n��tait pas au complet, il manquait les �l�ments les plus qualifi�s et les plus redoutables (en effet c��tait la

rentr�e dans les �coles et beaucoup �taient absents). De plus l�arbitre n�a pas �t� injuste, loin de l�, mais c��tait tout de m�me un fr�re c�est-�-dire quelqu�un de l��quipe adverse�et puis encore il faut ajouter que le gardien du Prieur� n��tait pas au plein de sa forme il s�est surtout effondr� les cinq derni�res minutes o� la plupart des buts sont rentr�s sans qu�on s�aper�oive vraiment qu�il y avait quelqu�un pour s�y opposer�. Peut-�tre �tait-il parti avant la fin du match ? bref le r�sultat n�est pas absolument repr�sentatif du niveau normal de l��quipe, qu�on se le dise ! �

Le repos dominical.Les catholiques vont ils une fois encore rester les bras

crois�s devant une loi qui bafoue les droits de Dieu ?

En l�occurrence, il s�agit de la loi Maill� vot�e cet �t�, qui �largit consid�rablement les possibilit�s d�ouvrir les commerces le dimanche. Non seulement cette loi est antisociale (travail forc� des employ�s), antifamiliale (dispersion de la famille le dimanche), mais elle est �gale-ment antichr�tienne puisqu�elle va � l�en-contre du 3�me commandement de Dieu.

C�est pourquoi les catholiques de la Tra-dition doivent prendre la t�te de l�opposition � cette loi et entra�ner dans leur sillage tous ceux qui sont attach�s au repos dominical.

La riposte est assez simple : il s�agit avant tout d�adresser � son maire une lettre l�invitant � ne pas b�n�ficier des dispositions offertes par la loi, en ne demandant pas � la Pr�fecture le classement

de sa commune en Zone Touristique.

Cette d�marche, tout catholique digne de ce nom peut et doit la faire : pour l�honneur de Dieu, pour la d�fense de la Sainte Religion et pour le bien-vivre de ses conci-

toyens. Les plus courageux sont invit�s � aller plus loin en faisant conna�tre par let-tre leur d�saccord aux g�rants des maga-sins voulant ouvrir le dimanche, aux direc-teurs des grandes cha�nes de distribution, aux associations familiales, et pourquoi pas � leur clerg� local�

Pour en savoir plus et avoir des mod�-les de lettres � adresser, vous �tes invit�s � venir nombreux � la r�union qu�organise l�institut Civitas le lundi 19 octobre � 20 heures � la salle des f�tes de la commune de Lanvallay en pr�sence d�Alain Escada,

secr�taire g�n�ral de l�institut.

Match de foot contre les frÅres de Flavigny

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L�Atelier du C�ur Immacul� de M arie

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Un hÄritage spirituelCe que l�Abb� BONNETERRE nous a

donn� pendant ses vingt deux ans de pr�sen-ce � Nantes, et ce qu�il nous laisse en partant pour Paris, c�est le sens de l�Eglise et l�a-mour de la Sainte Eglise catholique romai-ne, l�amour du Pape successeur de Pierre.

Dans sa pr�dication constante, il a tou-jours su conserver un �quilibre entre :

- d�une part, la critique anti-moderniste, critique sans concessions des novateurs et des orientations th�ologiques et pastorales postconciliaires, en s�appuyant sur la Tradition de l�Eglise et notamment sur les textes du Ma-gist�re et l�enseignement des Papes.

- d�autre part, la mise en garde contre la tendance au repli sur nous-m�mes, pouvant appara�tre en raison de notre marginalisation par les autorit�s eccl�siastiques, notamment les �v�ques fran�ais.

Il nous a ainsi souvent parl� du myst�re de l�Eglise, essentiellement surnaturel, de son universalit�, de l�amour et du respect que nous devons au Pape, m�me lorsqu�il est d�-faillant, et de la n�cessit� vitale de la pri�re pour lui, puisque la sortie de la crise ne se fe-ra pas sans lui.

A partir du message de Sainte Th�r�se de Lisieux, dont il est s�rement l�un des meil-leurs sp�cialistes dans la Fraternit� Saint-Pie X, l�Abb� BONNETERRE a aussi d�velop-

p� inlassablement le th�me de la Mis�ricor-de divine et de la confiance.

Dans ses hom�lies, dans ses conf�ren-ces spirituelles, il aimait � nous montrer, en commentant des sc�nes �vang�liques , com-ment � la Mis�ricorde est la voie m�me du Seigneur, combien elle est la passion br�lante du C�ur de J�sus, poignante et sans mesure, combien elle est au principe de son Incarna-tion et de sa Croix � (Sermon du 22 Avril 2001). Il r�p�tait que c��tait pour cela que le Seigneur �tait venu, � pour chercher et sauver ce qui �tait perdu � (Luc XIX, 10), et que � ce n��tait pas notre mis�re qui pouvait nous �loi-gner de Lui, mais c��tait au contraire de ne pas la Lui donner �. L� se situe la place de la Confiance en Dieu, confiance dans son Amour et sa Mis�ricorde, que l�intelligence surnaturelle de Sainte Th�r�se de l�Enfant J�-sus a si bien comprise, jusqu�au sommet de sa vie spirituelle qui est son � acte d �offrande � l�Amour Mis�ricordieux �. Lorsqu�il nous parlait de l�acte d�offrande de Sainte Th�r�-se, nous sentions bien que notre prieur en vivait int�rieurement, au point d�y voir la so-lution m�me de la crise de l�Eglise, le moyen pour que la Charit�, l�Amour Divin, circule � nouveau dans l�Eglise, le corps mystique du Christ dont nous sommes les membres.

(tir� du site de la FSSPX, La Porte Latine)

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� Intention de la Croisade Eucharistique du mois d�octobre : pour les vocations religieuses et sacerdotales.

� Intention de la Croisade du rosaire du mois d�octobre : en r�paration des blasph�mes contre la Maternit� divine de la Sainte Vierge.Chapelet continu du mois d�octobre 2009.

� Mercredi 14 octobre (Prieur� Sainte Anne)� Lundi 19 octobre (Chapelle Saint-Yves de Guer)� Jeudi 22 octobre : (Chapelle de Rennes)� Jeudi 29 octobre (Chapelle de Saint-Malo)

Dates � retenir.� Les journ�es de la tradition se d�rouleront du samedi

10 au dimanche 11 octobre au domaine de Grand�Maisons � Villepreux 78450.

� Le but de ces journ�es : rassembler autour de la Fraternit� Sacerdotale Saint Pie X les congr�gations, les associations, les groupements de toutes sortes ainsi que les artisans et les commer�ants qui travaillent � la reconstruction de l�ordre social chr�tien.Conf�rence � la salle des f�tes de Lanvallay : Le lundi 19 octobre 2009 � 20h00. � Le travail le dimanche : face � la nouvelle loi comment r�agir ? �Avec la participation de plusieurs intervenants. Venez nombreux.(N.B : Un tract sera diffus� pour publicit� concernant la date et l�heure de cette conf�rence.Premiers voeux.

� Le mardi 29 septembre 2009, le fr�re Jean-Malo prononcera ses premiers v�ux au sein de la Fraternit� Sacerdotale Saint Pie X au s�minaire de Flavigny.V�ux perp�tuels.

� Le fr�re Jean-Beno�t prononcera ses v�ux d�finitifs au sein de la FSSPX le mardi 29 septembre. La c�r�monie se d�roulera au Prieur� Sainte Anne avec la messe chant�e � 10h00 (tous les fid�les qui peuvent se lib�rer sont chaleureusement invit�s � entourer le fr�re qui se d�voue � l��cole Sainte Marie mais aussi aupr�s des scouts). Un vin d�honneur apr�s la messe sera servi pour tous ceux qui le souhaitent.Les p�lerinages dans la r�gion:

� A Lisieux : le samedi 3 octobre 2009. Avec sainte Th�r�se, prions pour les pr�tres. Renseignements : 02-31-08-03-85P�lerinage � Lourdes:

� A Lourdes : du 24 au 26 octobre 2009.Pour le triomphe du Christ-Roi, pour la gloire de Marie, pour nos malades : inscriptions pour notre r�gion : Mme Genevi�ve TUDUAL : t�l. 02-96-70-42-15. Cette ann�e, ce sera M. l�abb� J.B GUYON qui se rendra � Lourdes.

Naissances et bapt�mes :� Isaure BREANT n�e le 21 juillet, baptis�e le 12 ao�t

2009 au Prieur� Sainte Anne.� Lucille LAMBIN n�e le 19 ao�t, baptis�e le 5

septembre 2009 au Prieur� Sainte Anne.� Marie LAGANE n�e le 28 ao�t, baptis�e le 6

septembre 2009 au Prieur� Sainte Anne.

� Guillaume de CACQUERAY n� le 2 septembre, baptis� le 6 septembre 2009 � Ste Anne de St Malo.

� Erwan CHRISSEMENT n� le 12 septembre, baptis� le 20 septembre 2009 au Prieur� Sainte Anne.

� C�lestin AGENAIS n� le 31 ao�t, baptis� le 13 septembre 2009 � Ste Anne de St Malo.

� Camille CLAVIER n�e le 8 septembre. Bapt�me bient�t.

Fian�ailles� Le samedi 17 octobre � 18h30 : Xavier BES de

BERC et Amandine HENRI ROUSSEAU au Prieur� sainte Anne.

D�c�s Nous recommandons � vos pri�res :� Monsieur l�abb� Didier BONNETERRE, �g� de 55

ans, d�c�d� d�un accident de voiture le mardi 15 septembre. La messe de fun�railles s�est d�roul�e le vendredi 18 septembre � Montsales dans l�Aveyron.

� Madame Denyse GUESDON d�c�d�e le mardi 22 septembre. Rentr�e � l�h�pital la veille elle a pu recevoir les derniers sacrements. La messe de fun�railles a �t� c�l�br�e le vendredi 25 septembre au Prieur� Sainte Anne.

Entr�e chez les religieuses de la FSSPX� Blandine de LASSUS de notre chapelle Saint-Yves

de Guer (Morbihan) est entr�e au noviciat de Ruffec le Ch�teau (Indre) chez les religieuses de la Fraternit� Saint Pie X le lundi 14 septembre 2009.

Retraites spirituelles mariales.� A J�sus par Marie : du 15 au 19 octobre 2009, mixte,

au Moulin du Pin (53)� Retraite mariale montfortaine du 26 au 31 octobre 2009

pour dames et jeunes filles, � Unieux (42) rens et inscriptions : t�l : 04-77-40-20-55.

� Le mercredi 09 septembre , M. l�abb� Patrick TROADEC directeur du s�minaire de Flavigny est arriv� au Prieur� Sainte Anne avec 8 fr�res pour passer huit jours dans notre r�gion avant de reprendre le r�gime de formation avec les horaires habituels. Durant leur pr�sence, le programme de leurs activit�s sans �tre oppressant a �t� relativement charg�. Ils ont commenc� d�abord par rendre service au Prieur�. En effet l�apr�s-midi du jeudi a �t� employ�e au nettoyage � fond des communs et en quelques travaux. Le jour suivant, ils sont partis en mer avec pique nique sur une �le. Le samedi, ils se sont rendus � Sainte Anne d�Auray pour suivre le p�lerinage organis� par le Prieur� de Nantes. Le dimanche, M. l�abb� TROADEC a pr�ch� au deux messes en donnant une pr�sentation du livre � la saintet� sacerdotale �. Ce livre utilise les enseigne-ments �pars que Mgr Lefebvre a donn� dans des sermons, des conf�rences ou des �crits sur le sacerdoce. Comme il a �t� dit dans le sermon � Mgr Lefebvre a toujours �t� hant� par le souci de donner

(Suite page 8)

Annonces et nouvelles

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une bonne formation aux s�minaristes afin d�avoir des pr�tres instruits et pieux �. Apr�s les messes M. l�abb� TROADEC a d�dicac� cet ouvrage � plusieurs fid�les. Les fr�res se sont charg�s de prendre en main le service de la grand�messe ainsi que les v�pres de l�apr�s-midi.

� Le lundi tous les fr�res et leur directeur sont partis au Mont St Michel visiter cette merveille d�architecture mais aussi renouveler la cons�cration du s�minaire au chef des arm�es c�lestes. Le mardi, c��tait une journ�e promenade pour ceux qui le voulaient ou une journ�e tranquille au Prieur� pour les autres. Ils sont partis le mercredi dans la matin�e avant la reprise des cat�chismes.

� Nous sommes ravis de leur venue qui nous a permis de d�couvrir que la vocation de fr�re attire de nombreux jeunes gens ( il y a d�sormais plus de cent fr�res dans la Fraternit�). Tout s�est pass� dans le plus grand ordre et les offices du soir ( complies) dans notre chapelle en ont �t� particuli�rement magnifiques durant leur pr�sence.

Formation doctrinale pour les adultes.� Nous reprenons en octobre les activit�s r�guli�res du

minist�re notamment les instructions.

Lanvallay et Saint Malo.� Sur le Prieur� sainte Anne elles auront lieu chaque

quinzaine le lundi. Les trois pr�tres du prieur� alterneront.

� M. l�abb� GUYON donnera le lundi 5 octobre au Prieur� � 20h15 une explication de la Somme th�ologique de saint Thomas d�Aquin. Le titre de sa premi�re instruction sera � Un discours sur Dieu est-il possible ? �.

� M. l'abb� Jean-Baptiste GUYON est d�sormais install� au Prieur�. Il est n� � Bordeaux en 1974. Il a �t� ordonn� au s�minaire d'Ec�ne en 2007. Avant son entr�e au s�minaire il a d�j� re�u une bonne formation en histoire et en philosophie. N'h�sitez pas � faire sa connaissance � l'occasion d'une sortie de messe.

� Egalement, que les nouveaux venus dans la r�gion se fassent conna�tre aux pr�tres notamment. Il y a toujours un temps d'adaptation qui n'est pas facile.

� M. l�abb� BARR�RE reprendra son cours qui s�inspire du livre � le dogme � aux �ditions Clovis. Le sujet trait� sera � les anges � . La date de cette instruction sera donn�e ult�rieurement.

� M. l�abb� FRAMENT donnera son instruction le lundi 9 novembre � 20h15. une conf�rence sur une encyclique ou un autre sujet. Plusieurs d�entre vous souhaiteraient qu�il redonne l�instruction qu�il a faite � l�occasion de l�universit� d��t�. Pourquoi pas ?

Rennes et Guer� Les instructions hebdomadaires seront donn�es comme

l�ann�e derni�re le mardi de 19h00 � 20h00 par M. l�abb� BARR�RE. Nous reprenons le cours au chapitre XI � le Myst�re de l�Incarnation � en nous servant du livre � Le Dogme � aux �ditions Clovis. Le cercle Saint Louis Marie Grignon de Montfort

reprendra ses r�unions r�guli�res le soir, avec comme aum�nier M. l�abb� GUYON.

St Brieuc.� M. l�abb� FRAMENT donnera aux annonces

dominicales les rendez-vous pour les conf�rences des adultes qui se d�rouleront normalement apr�s la messe du premier samedi du mois. Les annonces de la semaine vous tiendront inform�s.

Formation pour les enfants, les adolescents et les jeunes.� Cette ann�e les pr�tres du Prieur� Sainte Anne se

rendront plus souvent � l��cole des dominicaines enseignantes de Kernabat pour confesser et donner quelques instructions dans les classes. Ainsi l�aum�nier, le P�re BELLWOOD pourra plus facilement se rendre au Prieur� et b�n�ficier durant plusieurs jours d �une vie de communaut� avec ses confr�res.

� Au Prieur�, le cat�chisme a repris le mercredi matin pour les enfants avec le livre du chanoine Quinet � cat�chisme des dioc�ses de France �. Le mercredi

apr�s midi (14h00) c�est le tour des adolescents. Les adolescents auront un cours de doctrine �labor� sous forme de polycopies (donn� par M. l�abb� BARR�RE) et un cours d�histoire de l�Eglise (donn� par M. l�abb� GUYON).

� M. l�abb� FRAMENT reprendra � partir du samedi 22 septembre � 17h30 la formation des jeunes (au-del� de 17 ans). Les rendez-vous ont lieu chaque quinzaine.

Croisade Eucharistique :� Le premier rendez-vous est fix� le samedi 26

septembre de 14h00 � 17h00.� Les autres samedis, les r�unions se feront comme

l�ann�e pr�c�dente de 9h30 � 12h00 sauf avis contraire. Voici quelques dates d�j� fix�es : 10 octobre ; 21 novembre ; 2 janvier (de 9h30 � 18h00) ; 6 f�vrier ; 6 mars ; 17 avril (de 9h30 � 18h00) ; 8 mai. Melle CH�NEBEAU encadrera les enfants, elle se fera aid�e de Melle STOREZ.

(Suite de la page 7)

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