Etude bordelaise TISSOS Phase transversale et exploiratoire Services de maladies infectieuses...

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Etude bordelaise TISSOSPhase transversale et

exploiratoire

Services de maladies infectieusesService de RhumatologieGECSAService de médecine nucléaire

Etude soutenue par sidaction

Objectifs

• Estimer la prévalence des ostéopathies fragilisantes chez patients HIV dans la cohorte Aquitaine

• Déterminer les facteurs associés à cette perte osseuse

Question(s)

• Existe-t-il un lien avec la pathologie VIH ?

Maladie elle même ?

Traitement ?

Habitudes de vie ?

Population

• Etude transversale exploratoire

• 492 patients ont été consécutivement inclus entre novembre 2004 et mai 2005

• DMO / Hologic

Population

• Caucasien : 94 %• Hommes : 73 % de l’effectif• Femmes : 27 % de l’effectif• Age médian : 43 ans • Groupe de transmission surtout

homosexuelle pour les hommes : 36%

Population

• Suivi médian 1ère sérologie : 11,2 ans

• Stade sida : 19,7%

• Moyenne de TCD4 : 459 cellules /mm3

• Charge virale < 500 copies/ml : 72 % des patients

Ostéodensitométrie

• 25,4 % : ostéoporose

• 54,3 % : ostéopénie

• 20,3 % : normale

Ostéodensitométrie

• Chez les hommesDMO prédomine sur le col fémoral

• Chez les femmesDMO prédomine sur les vertèbres

lombaires

Ostéodensitométrie

Site Sexe T-score(médiane)

Tscore>1 -2,5<Tscore<-1 Tscore<-2,5

H -0,5 -1,9 -2,9Col fémoral

F -0,1 -1,4 -2,2

H 0,1 -0,9 -2,1Vertèbre lombaire F 0,5 -0,9 -2,6

Analyse multivariée

• Pour les hommes :

Âge avancéMode de contamination

homosexuelleIMC < 20,6kg/m2

Charge virale < 500 copies/ml

Analyse multivariée

• Pour les femmes :

Âge avancéNadir des lymphocytes CD4

Patients HIV, ostéoporotiques

(Au sujet de 76 patients)

Exploration des patients ostéoporotiques

• But :

Préciser les mécanismes physiopathologiques à l’origine des ostéopathies fagilisantes

Rechercher la présence de pathologies pourvoyeuses d’OP secondaires

Sélection des patients

• Etude prospective systématique

• 1 consultation rhumatologique

• Concerne le sous groupe ostéoporotique T score < - 2,5 DS

Cahier de recueilNom PrénomDate de naissanceRace

Age des 1ères règlesPériode d’aménorrhée prolongéeGrossesseMénopause THS ?

Antécédent familial d’ostéoporose ou de fracture ostéoporotique

Antécédent personnel-Dysthyroïdie-Fracture-Trouble de la libido, de l’érection-Autres

Facteurs de risque de déminéralisation osseuse-poids -taille(actuelle/à 20 ans) -BMI-tabac -alcool -corticothérapie>3 mois-lipodystrophie

Traitement actuel :-antirétroviraux-autres

Bilan biologique• Bilan phosphocalcique

• sanguin calcémie, phosphorémie, 25 OH D3, PTH

• urines des 24 hCalciurie, phosphaturie, clairance du phosphore, TRP

• Bilan du remodelage osseuxOstéocalcine, CTX sériques

• Bilan hormonal et métaboliqueTSH, CLU des 24 h, FSH, LH, testostéronémies libre et biodisponible,

oestradiolémie, SBP, prolactinémie

• AutresSanguin

ferritinémie, EPSUrinaire des 24h

Créatininurie, clairance créatinine, protéinurie

Population ostéoporotique

• 84,2 % sont des hommes

• Age médian 45,5 ans

• Hommes, voie de transmission surtout homosexuelle : 54,6%

Population ostéoporotique

• Durée infection rétrovirale : 14,5 ans

• Stade SIDA : 25 %

• 83,9 % charge virale < 500 copies/ml

• Médiane lymphocytes CD4 : 468/mm3

• Co infections : 34,2 %

Pathologies potentiellement inductrices d’ostéoporose

• 2 cirrhoses post VHC• 1 maladie de Crohn• 1 hémochromatose• 1 amyotrophie spinale

Prise de toxiques ?

• 65,8 % tabagisme actif

• 14,5% : consommation d’alcool > 30 g/j

• 9,2% : corticothérapie prolongée orale ou inhalée (de plus sous ritonavir)

• 1 patient sous gardénal

• 3 patients : interféron et ribavirine

8 mg

30

Cortancyl 5

Habitudes de vie

• 80,6 % consomme < 1 gr de calcium/j

• 29 % n’ont pas d’activité physique

• IMC < 19 : 28 % des patients

Exploration des patients ostéoporotiques

• Fracture pathologique : 13,1 %

N=2

N=5

N=1

N=2

N=4

N=2

N=1

Répartition des fractures

Exploration des patients ostéoporotiques (76)

• Biologie

résorption accrue (CTX : 51%)

carence en vitamine D : 61,8 % (ostéomalacie :14,3%)

tubulopathie proximale : hypercalciurie, hyperphosphaturie, diabète phosphoré mineur

Mais aussi…

Hypercorticisme 1 homme

Hypogonadisme 8 ménopause 3 andropause

Traitements proposés

• Bisphosphonates : Essai clinique avec alendronate et

zoledronate.En pratique, avantage et préférence de la voie

IV.

• Phosphore• Vitamine D

• Difficultés rencontrées….

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Efficacité du zoledronate dans la population VIH ?

• 30 patients VIH, femmes et hommes, 1bras traité et 1 bras placebo, suivis pendant 1 an.

• DEXA à 6 mois et 1 an

Efficacité du zoledronate dans la population VIH ?

Résultats à 12 mois

Zoledronate Placebo

T score hancheP : 0,016

3,2±2,2 % -1,8 ±9,3 %

T score rachisP : 0,04

3,7 ±4,1% 0,7 ± 3,1 %

Perspectives…

• Etude longitudinale avec une 2nde DEXA à M24 (étude soutenue par NOVARTIS, et SERVIER)

• Nouvelle étude dans le but d’évaluer les tubulopathies : TAHIVA

• HEPAVIH

Au total

• Probablement multifactorielle

• FdR classiques

• FdR plus spécifiquesTubulopathie proximaleDéficit en vitamine D ?Ostéoclastogénèse accrue

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