Étude rétrospective sur 28 patients évaluant l’efficacité de la corticothérapie générale...

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onclusion.— Cette étude met en évidence l’efficacité et’innocuité à court et long terme des injections intra-lésionnellese bléomycine dans le traitement des cicatrices chéloïdes incitantproposer son utilisation, notamment en cas de lésions auriculaires,

rès fibreuses et/ou anciennes.éclaration d’intérêts.— Aucun.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.507

355acteurs pronostiques de cicatrisation des ulcèreseineux : étude prospective multicentrique. Chaby a,∗, P. Senet b, O. Ganry c, A. Caudron a, D. Thuilliez a,. Debure d, S. Meaume e, F. Truchetet f, P. Combemal g,. Skowron h, E. Guillerot i, P. Joly j,. Lok a, au nom du Groupe Angio-dermatologieService de dermatologie, hôpital Sud, Amiens, FranceService de dermatologie, hôpital Tenon, Paris, FranceService d’épidémiologie et santé publique, hôpital Nord,miens, FranceService de rééducation vasculaire, hôpital Corentin-Celton,

ssy-les-Moulineaux, FranceService de gérontologie, hôpital Charles-Foix, Ivry-sur-Seine,ranceService de dermatologie, hôpital Bon-Secours, Metz, FranceService de dermatologie, centre Léon-Bérard, Lyon, FranceService de dermatologie, CHR de Valence, Valence, FranceService d’angiologie, cabinet médical, Rouen, FranceService de dermatologie, hôpital Charles-Nicolle, Rouen, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Étude prospective ; Facteurs pronostiques ; Ulcèreseineuxntroduction.— Des facteurs pronostiques de cicatrisation deslcères de jambes veineux (UV) comme la taille et la durée’évolution ont été identifiés sur des séries rétrospectives. Parilleurs, des caractéristiques sociodémographiques et psycholo-iques ont été décrites comme associées aux UV, sans que l’on sache’il s’agit de facteurs pronostiques. Le but de cette étude était’identifier de facon prospective les facteurs cliniques, sociodémo-raphiques et psychologiques, associés à une cicatrisation complètesix mois.atériel et méthodes.— Il s’agissait d’une étude prospectiveenée dans 22 services de dermatologie affiliés au Groupe Angio-ermatologie de la SFD, incluant des patients porteurs d’UV.’analyse a porté sur la comparaison à la 24e semaine (S24), entre lesatients cicatrisés (C) et non cicatrisés (NC), des facteurs suivants :aractéristiques générales et comorbidités du patient ; dénutrition ;obilité ; statut social ; évaluation psychologique et cognitive ;

aractéristiques de la jambe atteinte et de l’UV ; type, traitementt compliance au traitement de l’insuffisance veineuse ; pourcen-age de réduction de la surface à la quatrième semaine (SurfS4). Enas d’UV multiples, le plus grand était pris comme référence (Uvr).ésultats.— Entre septembre 2003 et décembre 2007, 104 patientstteints d’UV ont été inclus et 94 analysés. L’âge moyen étaite 73,5 ans ± 9,9, dont 71 % femmes. La surface et l’anciennetéoyennes des UV étaient respectivement de 36,8 ± 55,5 cm2 et

4,8 ± 45,7 mois. À S24, 41/94 des patients étaient cicatrisés. Ennalyse univariée, la cicatrisation complète était significativementssociée à la chirurgie veineuse superficielle (3,8 % groupe NC vs6,8 % groupe C ; p = 0,001), à la compliance à la compression vei-euse à S24 (59,2 % groupe NC vs 87,5 % groupe C ; p = 0,01) et auourcentage moyen de réduction de Surf S4 (27,3 % groupe NC vs7,8 % groupe C ; p = 0,04). En analyse multivariée, seuls la chirurgie

eineuse superficielle (OR 9,2 ; 95 % CI, 1,8—53,2) et le pourcen-age moyen de réduction SurfS4 (OR 1,4 ; 95 % CI, 1,0—1,78) étaientssociés à la cicatrisation complète.

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onclusion.— Notre étude prospective suggère que dans une cohorte’UV de mauvais pronostic, la cicatrisation complète est liée deanière indépendante au traitement par chirurgie veineuse super-cielle plutôt qu’à la taille et à l’ancienneté des UV. Le pourcentageoyen de réduction de la surface à S4 semble un bon indicateur de

a cicatrisation complète à six mois.éclaration d’intérêts.— Aucun.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.508

356ctivation de neurones sensoriels par l’applicationopique de capsaïcine dans un modèle in vitro deé-innervation cutanée. Lebonvallet a,b,∗, J.-P. Pennec c, C. Le Gall-Ianotto a,. Chéret a, C. Jeanmaire b, L. Danoux b, J.-L. Carré a, G. Pauly b,. Misery a

Laboratoire des neurosciences de Brest, université de Bretagneccidentale, BrestBASF Beauty Care Solutions, PulnoyEA1274, université de Bretagne occidentale, Brest, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Capsaïcine ; Épiderme ; Neuronentroduction.— La capsaïcine est un extrait de piment utilisé danse nombreuses préparations magistrales en France et commercia-isée sous forme de médicament topique dans plusieurs pays. Ellest utile dans le traitement de certains prurits et dans les algiesost-zosteriennes. La capsaïcine est un agoniste de TRPV1, protéineensorielle exprimée par les terminaisons nerveuses de l’épidermet les kératinocytes. Son application induit initialement des picote-ents puis est au contraire très apaisant au bout de quelques jours.es picotements sont liés au relargage de neuromédiateurs par leserminaisons nerveuses. Toutefois, l’existence d’un influx nerveuxssocié, bien que probable, n’a jamais été mise en évidence.atériel et méthodes.— Nous avons ré-innervé in vitro des explantse peau humaine par des neurones sensoriels issus de ganglionsachidiens dorsaux de rats. Dans ce modèle, nous avons étudiéa fonctionnalité des neurones par patch-clamp en réponse à untimulus exercé sur l’explant.ésultats.— L’application topique de la capsaïcine sur l’épiderme de

’explant induisait le déclenchement d’une activité spontanée aprèslusieurs dizaines de seconde après l’application de la capsaïcine auiveau du corps cellulaire du neurone. Cette activité était caractéri-ée par de nombreux pics de variation de potentiel répétitifs sur uneurée de quelques minutes avec une fréquence diminuant progres-ivement. Après utilisation de la transformée de Fourier (FFT) cesignaux étaient caractérisés par des périodes de 125,225 et 275 nm.onclusion.— Ainsi, nous avons confirmé que les neurones qui ré-

nnervent un explant de peau in vitro sont fonctionnels car ilseuvent être activés par la capsaïcine. Ce modèle peut donctre utilisé pour l’étude des interactions neurocutanées in vitro.l peut aussi permettre d’évaluer des substances qui pourraientnhiber ces effets secondaires initiaux ou qui pourraient rempla-er la capsaïcine sans ces effets secondaires (agonistes partiels deRPV1).éclaration d’intérêts.— Aucun.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.509

357tude rétrospective sur 28 patients évaluant

’efficacité de la corticothérapie générale dans les

orphées profondes et superficielles étendues de’adulte

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M. Amy de la Bretèque ∗, M. Rybojad , F. Cordoliani , A. Petit ,C. Juillard , B. Flageul , H. Bachelez , M. Bagot , J.-D. BouazizService de dermatologie, hôpital Saint-Louis, Paris, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Corticothérapie ; Morphée ; Sclérodermie localiséeIntroduction.— Il n’y a pas de traitement de référence des morphéessévères de l’adulte. Les traitements qui semblent les plus effi-caces sont le méthotrexate ± associé à la corticothérapie généraledans les morphées profondes et les UV dans les morphées super-ficielles. Une seule étude rétrospective sur 17 patients évaluaitl’intérêt d’une corticothérapie générale courte dite de « blocage »dans le traitement des morphées sévères de l’adulte sans suivi despatients à l’arrêt de la corticothérapie. L’objectif de cette étudeétait d’évaluer l’efficacité et le taux de rechute à l’arrêt d’un trai-tement par corticothérapie générale dans cette indication.Matériel et méthodes.— Étude rétrospective monocentrique (de1985 à 2012) sur 28 patients adultes ayant eu des corticoïdes per ospour le traitement de morphées sévères superficielles en plaques ouprofondes (sous-cutanées et linéaires en coup de sabre), sans autretraitement systémique associé. La réponse clinique était évaluéesur la sclérose, l’érythème et la survenue de nouvelles lésions.Résultats.— Vingt-huit patients âgés de 24 à 82 ans atteints de mor-phées sévères ont été traités par corticothérapie (22 superficiellesen plaques, un en coup de sabre, cinq sous-cutanées). La dose ini-tiale de corticoïdes était de 0,3 à 1 mg/kg par jour per os. Uneréponse globale était observée chez 24 (86 %) patients (complètechez 15 patients [54 %], partielle chez neuf patients [32 %]), unestabilité chez un patient (4 %) et une progression chez troispatients (10 %). La durée moyenne de traitement était de 11,5 mois(extrêmes 3—39). Sur les 20 patients ayant eu une efficacité ini-tiale sans relais par un autre traitement systémique, neuf (45 %)ont rechuté (délai moyen de 5,8 mois, extrêmes 1—12). La duréemoyenne de suivi était de 71 mois (8—180). Les principaux effetsindésirables étaient la prise de poids (cinq patients, 18 %) et lestroubles du sommeil (huit patients, 25 %).Discussion.— L’évaluation clinique de l’efficacité des traitementsdes morphées est difficile pour deux raisons : l’évaluation de lasclérose clinique est peu fiable mais reste l’étalon or ; certainesmorphées superficielles disparaissent spontanément. Une étudecontrôlée récente a montré la supériorité d’un traitement par cor-ticoïdes + méthotrexate versus corticoïdes seuls dans les morphéessévères de l’enfant, mais cette attitude n’est pas validée chezl’adulte.Conclusion.— La corticothérapie par voie générale semble êtreun traitement efficace pour bloquer la progression des morphéessévères de l’adulte, mais les taux de rechutes importants suggèrentl’utilisation d’un traitement alternatif à l’arrêt ou en association.Déclaration d’intérêts.— Aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.510

P358Prise en charge des plaies chroniques parélectrostimulationA.-C. Biron ∗, J.-L. Perrot , B. Labeille , F. CambazardService de dermatologie, CHU Nord, Saint-Étienne, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Détersion ; Électrostimulation Woundel ; Plaiechronique ; UlcèreIntroduction.— Les plaies chroniques touchent environ 5 % de lapopulation de plus de 65 ans et représentent un véritable enjeude santé de santé publique. L’électrostimulation est une nouvelle

possibilité thérapeutique dans leur prise en charge locale en phasede détersion. Nous rapportons notre expérience dans l’utilisationde ce procédé par pansement WoundEl® en phase de détersion.

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bservations.— Nous avons inclus 11 patients porteurs’angiodermite nécrotique (AN) ou d’ulcère artériel (UA) avec uneoyenne d’âge de 76 ans. Un pansement WonudEl® était mis enlace dans le service et poursuivi en hospitalisation à domicile siécessaire jusqu’à détersion. La durée moyenne de traitementtait de 18 jours et conduisait à une régression rapide des douleursocales, une détersion satisfaisante chez les 11 patients et unereffe cutanée dans 40 % des cas. Le coût (pansement et location dea machine) était en moyenne de 35D par jour avec une économiee 5,5 jours sur la durée moyenne de séjour (DMS), calculée selones DMS fournies par l’Agence technique de l’information sur’hospitalisation (ATIH).iscussion.— L’électrostimulation est utilisé depuis peu en phasee détersion de toute plaie chronique (vasculaire, escarre, plaieiabétique). Son action repose sur l’existence d’un potentiellectrique dermoépidermique résultant de différences locales deoncentration anionique et cationique. Toute plaie entraine doncne réorganisation de ces électrolytes générant un courant delaie, modifiant lui-même la prolifération fibroblastique et macro-hagique. Sa chronicité génère une rupture du courant et unalentissement de cicatrisation. L’électrostimulation par courantontinu pulsé permet de le rétablir et de relancer la proliféra-ion cellulaire. Le pansement se présente sous la forme d’unelaque constituée d’une couche d’hydrogel, d’une couche conduc-rice charbon/argent recouverte d’une couche hydrocellulaire.ne électrode située à l’extrémité permet de le brancher à

’éléctrostimulateur deux fois par jour pendant 30 minutes. Lesontre-indications sont la présence d’un pace-maker, d’implantsétalliques proches de la plaie, d’une grossesse, de plaies malignes

u situées au-dessus de la ligne mammelonnaire.onclusion.— L’électrostimulation est donc une nouvelle voie dans

a cicatrisation des plaies chroniques par une action au cœur desellules grâce à des courants continus pulsés. Elle permet une accé-ération de la cicatrisation, 2,7 fois plus rapide que les pansementsonventionnels, avec une bonne tolérance clinique, une facilité deise en œuvre et une bonne compliance des patients. Elle permet

galement de raccourcir les durées de séjour et le coût de la prisen charge de ces patients.éclaration d’intérêts.— Aucun.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.511

359ntérêt des dermes équivalents dans lesermo-hypodermites bactériennes nécrosantes :ept observations�

. Abed a,∗, E. Dantzer b, J.-B. Souraud c, S. Brissy a, B. Fournier a,

. Boyé a, B. Guennoc a, J.-J. Morand a

Service de dermatologie, Toulon, FranceCentre des brûlés, Toulon, FranceService d’anatomopathologie, hôpital militaire Sainte-Anne,oulon, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Derme équivalent ; Dermo-hypodermite bactérienneécrosante ; Greffes cutanéesntroduction.— Depuis 1981, les matrices extracellulaires de dermequivalent (DE) ont montré leur efficacité dans la chirurgie desrands brûlés. Aujourd’hui, leur utilisation s’est élargie aux dermo-ypodermites bactériennes nécrosantes (DHBN).atériel et méthodes.— Une série de sept cas de DHBN d’unembre, opérée puis greffée par DE par le même chirurgien de

004 à 2012, est rapportée. La greffe était réalisée en un seul® ®

Matriderm ) ou deux (Integra ) temps, après le parage chirurgical

vec excision large de tous les tissus nécrosés et guérison du sep-is. Un système vacuum-assisted closure (VAC) était utilisé jusqu’àbtention d’un tissu viable autorisant la couverture.

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