Évaluation de la sécurisation de la dispensation hospitalière : enquête auprès des pharmaciens...

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comparables en termes de pathologies traitees et de trai-tements cytotoxiques administres. Une meme repartitionde la severite de la MB a ete retrouvee entre les 2 groupes.Le nombre de strategies de prise en charge a diminue :7 tous grades confondus vs 13 dans l’etude pilote ; sansapparition de nouvelles strategies. Vingt et un des25 patients ont recu du CaphosolW pendant toute l’hospi-talisation, associe au bdb bicarbonate de sodium 1,4 % pour15 d’entre eux. Cette association pouvait etre combinee ades bdb anesthesiants et/ou antifongiques locaux. Tous lespatients ont beneficie de bdb en preventif. Peu de modifi-cations ont ete faites en cours d’hospitalisation, sauf pourles MB de haut grade > 3 (6 strategies observees vs 9 dansl’etude pilote). On observe une diminution non significativede la duree de la MB (10,8 jours vs 11,1 jours etude pilot,p = 0,363).Conclusion.– Pour les MB de bas grade, une harmonisation dela prise en charge se developpe. Cependant, pour les MBgrade > 3 les pratiques semblent plus variables et adapteesau cas par cas. Le pharmacien joue un role aupres du per-sonnel (para)medical dans le suivi des recommandations etd’informations aupres des patients. Une etude d’efficacitepour evaluer l’impact sur la qualite de vie des patients(douleur et perturbations de l’alimentation) serait interes-sante.Reference[1] Vincent C. Etude observationnelle de la prise en charge de la mucitebuccale chimio-induite en unites de soins d’hematologie au CHU deGrenoble; 2011, These.http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.127

PO36Evaluation de la securisation de ladispensation hospitaliere : enqueteaupres des pharmaciens des trois CHUd’Abidjan (Cote-d’Ivoire)D.P. Abrogouaa,b,*, Y. Sangarea, B.A.T. Kamenana,c,A.N. Broub,d, B.J. Kablana

a Laboratoire de pharmacie clinique et therapeutique, UFR sciencespharmaceutiques et biologiques, universite Felix Houphouet-Boigny,Abidjan, Cote d’Ivoireb Laboratoire de pharmacologie clinique, CHU de Cocody, Abidjan, Coted’Ivoirec Service pharmacie, CHU de Cocody, Abidjan, Cote d’Ivoired Centre d’investigation clinique, hopital Robert-Debre, Paris, France* Auteur correspondant. 22 BP 1397, Abidjan 22, Cote d’Ivoire.Adresse e-mail : abrogouadp@yahoo.fr (D. Abrogoua)

Objectifs.– Le circuit clinique du medicament est un circuitcomplexe et l’etape de la dispensation n’est pas sans risques.Elle est l’acte pharmaceutique essentiel en milieu hospitalieret est sous la responsabilite du pharmacien qui doit constituerun verrou de securite avant l’administration du medicament.L’interet de notre etude etait d’evaluer le niveau de securite

actuel de la dispensation dans les PUI des trois CHU d’Abidjan(Cote d’Ivoire). Son but est d’ameliorer la securite de ladispensation.Methodologie.– La visite de site (de mai a aout 2013) a etel’approche methodologique. Les bases reglementaires utili-sees etaient le decret no 94-669 du 21 decembre 1994 portantconditions d’enregistrement et de dispensation des medica-ments (Cote d’Ivoire) et l’arrete du 6 avril 2011 relatif aumanagement de la qualite de la prise en charge medicamen-teuse (France). Les Bonnes Pratiques de dispensation etd’autres criteres issus des « check-lists » etablies a partirdu « Self-Assessment Tool de l’Institute for Safe MedicationPractices » ont ete aussi consideres. Un autoquestionnaire aete utilise. Une analyse comparative « benchmarking » aconcerne 6 items : analyse pharmaceutique des prescriptions(APP), formation sur les bonnes pratiques de dispensation(FBPD), souhait de l’informatisation de l’analyse pharmaceu-tique (IAP), diffusion de mesures de securisation de la dis-pensation (DMSD), disposition d’une copie originale de laprescription (DCOP) et disposition d’une liste actualisee desprescripteurs (DLAP).Resultats.– L’enquete a concerne 41 pharmaciens soit 83,67 %de l’effectif des 3 PUI et 55 autres acteurs de la dispensation.L’acte le plus important etait la delivrance des medicamentsaussi bien chez les pharmaciens (38,04 %) que chez les autresacteurs (58,89 %). L’analyse des prescriptions representait13,67 % des domaines consacres a l’activite pharmaceutique.Le support papier representait 11,32 % des supports pourl’emission d’un avis pharmaceutique ; 60,98 % des pharma-ciens ont designe la dispensation comme l’etape la pluscruciale dans la prevention des erreurs medicamenteuses.Les principaux risques d’erreurs rencontres par les pharma-ciens etaient : relation insatisfaisante entre prescripteurs etpharmaciens (19,68 %), manque de temps (18,11 %) et incapa-cite a communiquer avec les patients (13,38 %). Les autresacteurs ont principalement mentionne : lecture difficile de laprescription (22,45 %) et probleme de substitution (20,41 %).Les items a ameliorer par analyse benchmarking etaient laDMSD et l’APP dans les 3 PUI.Conclusions.– La majorite des pharmaciens a conscience del’importance de l’etape de la dispensation dans la preventiondes erreurs medicamenteuses. Une dispensation securiseenecessite la mise en œuvre de veritables activites de phar-macie clinique, la formation et l’amelioration de la prescrip-tion en milieu hospitalier a Abidjan.http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.128

PO37Evaluation de la securisation de ladispensation : application a l’analysedes supports de prescription recusdans les pharmacies des CHU d’Abidjan(Cote-d’Ivoire)

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