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KYSTES ET TUMEURS MAXILLO-MANDIBULAIRES
KYSTES ET TUMEURS MAXILLO-MANDIBULAIRES
K. Mrad Dali – Grissa
Service d’Imagerie Médicale2009
CHU Sahloul
INTRODUCTION
Groupe hétérogène
Origine odontogénique
Lésions essentiellement bénignes +++
Siège : mandibule
Symptomatologie fruste => diagnostic tardif.
Intérêt de l’imagerie :
Apprécier l’agressivité lésionnel
Bilan l’extension locorégionale
Approche étiologique
Confirmation : histologique
RADIOGRAPHIES STANDARD :
L’orthopantomograhie (OPT):
Incidence de base Quatre secteurs maxillaires Définition insuffisante pour la modification de la trame osseuse
le film mordu ou occlusal:
Soufflure ou destruction d`une corticale de la portion dentée
L’incidence rétro alvéolaire:
Meilleure analyse de la trame osseuse Rapports Tm/ dents adjacentes
MOYENS D’EXPLORATION
Autres incidences : délaissées au profit de la TDM
pour la mandibule:
Défilé mandibulaire : Branche horizontale, symphyse Incidence face basse: Branche montante, col du condyle
pour le maxillaire:
Incidence Blondeau Rx du crâne (F+P)
MOYENS D’EXPLORATION
TDM:
Progrès en matière de logiciels informatiques (dentascan, scanner 3D, angio scan )
Lésions volumineuses (sup 2 à 3 cm)
Lésions à développement postérieur
Matrice lésionnelle
Degré de prise de contraste
Rapports
Racines dentaires (dentascan)
Canal dentaire
Structures anatomiques avoisinantes (sinus maxillaire, cavité orbitaire, fosses nasales, canal du nerf alvéolaire inférieur)
MOYENS D’EXPLORATION
IRM : Indication limitée
Lésions bénignes très évolutives ou agressives
Meilleure exploration des parties molles, médullaire osseuse, Skip métastase
Dépistage précoce des récidives (≠ce tissu tumoral - tissu fibreux cicatriciel)
MOYENS D’EXPLORATION
L’examen comporte systématiquement:
SE pT1 dans les plans axial et coronal
SE pT2, Fast ou Turbo SE dans l’un ou l’autre des plans.
Séquences avec annulation du signal de la graisse
Séquences en écho de gradient
Angio-IRM
Des séquences dynamiques : étude du comportement vasculaire des lésions
ECHOGRAPHIE :
MOYENS D’EXPLORATION
ANGIOGRAPHIE :
But thérapeutique
SCINTIGRAPHIE :
Hyper fixation infra radiologique
Localisations multiples
ANALYSE RADIOLOGIQUE
Caractéristiques des lésions
Unique ou multiple
Mono ou poly ostotique
Tonalité
ANALYSE RADIOLOGIQUE
Siège : maxillaire ou mandibule
Structure osseuse atteinte : corticale, médullaire
Segment d’os atteint : os basilaire, alvéolaire, condyle
Taille
Réaction de l’os péri lésionnel
Aspect de la matrice
Etat de la corticale osseuse
Existence d’une réaction périostée et son aspect
Etat des parties molles
ANALYSE RADIOLOGIQUE
Rapports de la tumeur avec:
Dents avoisinantes
Canal dentaire
Structures avoisinantes
Cavités sinusiennes
Fosse infra temporale
Orbites
Base du crâne
En faveur de la bénignité :
Image bien limitée , liseré de condensation
Zone de transition étroite entre os sain / os pathologique
Aspect en double contour
Refoulement harmonieux “en fil à linge“ du canal dentaire
Bascule, Télescopage des dents avoisinantes
Rhizalyse +++
Soufflure, amincissement voire rupture des corticales mais sans envahissement
ANALYSE RADIOLOGIQUE
En faveur de la bénignité :
Image bien limitée , liseré de condensation
Zone de transition étroite entre os sain / os pathologique
Aspect en double contour
Refoulement harmonieux “en fil à linge“ du canal dentaire
Bascule, Télescopage des dents avoisinantes
Rhizalyse +++
Soufflure, amincissement voire rupture des corticales mais sans envahissement
ANALYSE RADIOLOGIQUE
En faveur de la bénignité :
Image bien limitée , liseré de condensation
Zone de transition étroite entre os sain / os pathologique
Aspect en double contour
Refoulement harmonieux “en fil à linge“ du canal dentaire
Bascule, Télescopage des dents avoisinantes
Rhizalyse +++
Soufflure, amincissement voire rupture des corticales mais sans envahissement
ANALYSE RADIOLOGIQUE
En faveur de la bénignité :
Image bien limitée , liseré de condensation
Zone de transition étroite entre os sain / os pathologique
Aspect en double contour
Refoulement harmonieux “en fil à linge“ du canal dentaire
Bascule, Télescopage des dents avoisinantes
Rhizalyse +++
Soufflure, amincissement voire rupture des corticales mais sans envahissement
ANALYSE RADIOLOGIQUE
En faveur de la bénignité :
Image bien limitée , liseré de condensation
Zone de transition étroite entre os sain / os pathologique
Aspect en double contour
Refoulement harmonieux “en fil à linge“ du canal dentaire
Bascule, Télescopage des dents avoisinantes
Rhizalyse +++
Soufflure, amincissement voire rupture des corticales mais sans envahissement
ANALYSE RADIOLOGIQUE
En faveur de la bénignité :
Image bien limitée , liseré de condensation
Zone de transition étroite entre os sain / os pathologique
Aspect en double contour
Refoulement harmonieux “en fil à linge“ du canal dentaire
Bascule, Télescopage des dents avoisinantes
Rhizalyse +++
Soufflure, amincissement voire rupture des corticales mais sans envahissement
ANALYSE RADIOLOGIQUE
En faveur de l’agressivité :
Irrégularité
Flou des bords
Absence de ligne bordante
Aspect de dents flottantes
Réaction périostée complexe
Rupture corticale
Envahissement des parties molles
ANALYSE RADIOLOGIQUE
En faveur de l’agressivité :
Irrégularité
Flou des bords
Absence de ligne bordante
Aspect de dents flottantes
Réaction périostée complexe
Rupture corticale
Envahissement des parties molles
ANALYSE RADIOLOGIQUE
En faveur de l’agressivité :
Irrégularité
Flou des bords
Absence de ligne bordante
Aspect de dents flottantes
Réaction périostée complexe
Rupture corticale
Envahissement des parties molles
ANALYSE RADIOLOGIQUE
En faveur de l’agressivité :
Irrégularité
Flou des bords
Absence de ligne bordante
Aspect de dents flottantes
Réaction périostée complexe
Rupture corticale
Envahissement des parties molles
ANALYSE RADIOLOGIQUE
En faveur de l’agressivité :
Irrégularité
Flou des bords
Absence de ligne bordante
Aspect de dents flottantes
Réaction périostée complexe
Rupture corticale
Envahissement des parties molles
ANALYSE RADIOLOGIQUE
L´origine dentaire sera suspectée devant:
la présence d´opacité de tonalité dentaire
la présence d´une dent incluse au sein de la lésion.
ANALYSE RADIOLOGIQUE
LES LESIONS OSTEOLYTIQUES
kyste résiduel
LES KYSTES ODONTOGENIQUES
KYSTE INFLAMMATOIRE
Ce sont les plus fréquents (60%).
infection dentaire un granulome apical
Dents définitives généralement mortifiée, que lactéales
kyste radiculo-dentaire apico-dentaire
kyste latéral
KYSTE APICO-DENTAIRE
LES KYSTES ODONTOGENIQUES
LES KYSTES ODONTOGENIQUES
LES KYSTES ODONTOGENIQUES
Egalement très fréquents
Pic à la 3éme décennie et Homme
déplacement dentaire
k. Corono-dentaire inséré autour du collet d’une dent incluse
k. Folliculaire englobant la totalité d’une dent ou l’ensemble d’un germe.
LES KYSTES ODONTOGENIQUES
KYSTE DENTIGERE OU FOLLICULAIRE
(k. péri-coronaire, k. corono-dentaire ou apico- dentaire)
KYSTES FISSURAIRES
Le long des lignes de suture du squelette facialaucune relation vraie avec les dents
LES KYSTES NON ODONTOGENIQUES
K. naso palatin (k. du canal incisif) : dilatation du canal nasopalatin « image en forme de cœur »
K. globulo mandibulaire : incisive latérale et canine supérieure « image en poire »
K. médio palatin: très exceptionnel, située sur la ligne de structure médiane des 2 apophyses palatines en regard des molaires
K. médio mandibulaire = très rares
Enfant et adulte jeune
Asymptomatique
Corps et symphyse mandibulaires
Ostéolyse circonscrite, fine ligne bordante,
Aspect festonné autour des racines
Aspect feuilleté du contour
KYSTE ESSENTIEL (k. osseux solitaire ou k. traumatique)
LES PSEUDO-KYSTES
Tumeurs bénigne d’étiologie indéterminée
Sexe féminin < 20 ans.
Localisation préférentielle : mandibule (angle, corps)
tuméfaction osseuse indolore, d’évolution lente, asymétrie faciale
KYSTE ANEVRYSMAL
LES PSEUDO-KYSTES
14 %
30 et 40 ans
Mandibule (angle=50% ; BM=50%). condyle respecté
Déplacement dentaire, tuméfaction, signes inflammatoires, fistulisation (sécrétions blanchâtres parsemés de paillettes)
KÉRATOKYSTE K. épidermoïde
LES TUMEURS ODONTOGENIQUES
Homme de 21 ans, 48 incluse, déformation dentaire découverte d’une lésion kystique
Syndrome de GORLIN
LES TUMEURS ODONTOGENIQUES
Dérivent des améloblastes (cellules de l’émail)
Sexe masculin.
Légère prédisposition pour la 4éme et 5éme décennie.
Mandibule (85 %) : région angulaire avec extension vers la BM (70%), région prémolaire (20%) et incisive (10%).
Latence clinique sinon tuméfaction masseterienne, déplacement ou anomalie d’évolution dentaire.
Caractère localement invasif et tendance à la récidive.
AMELOBLASTOME (Adamantinome)
LES TUMEURS ODONTOGENIQUES
IRM: masse polylobée,
mixte, solide et kystique
parois épaisses, irrégulières,
iso intense T1, hyper intense en T2.
rehaussement intense de la composante tissulaire, de la paroi et des septas.
Les zones kystiques en hypo signal.
Sujet jeune
Simule cliniquement un améoblastome
Localisation mandibulaire distale
FIBROME AMELOBLASTIQUE
LES TUMEURS ODONTOGENIQUES
Sans prédisposition de sexe
Observé avant l’age de 30 ans
Mandibule, rarement maxillaire et exceptionnellement les parties molles (gencives, ligament alvéolo-dentaire).
Tuméfaction lentement progressive associée à une anomalie d’évolution dentaire
MYXOME
LES TUMEURS ODONTOGENIQUES
LES TUMEURS ODONTOGENIQUES
Homme de 39 ans, tuméfaction gingivo-mandibulaire droite
LES TUMEURS ODONTOGENIQUES
Les tumeurs odontogéniques épidermoïdes
Les adéno-améloblastomes (ou tumeur odontogénique adénomatoïde)
Les tumeurs odontogéniques à cellules claires
Les fibro-myxomes odontogènes.
Les fibromes odontogènes.
LES TUMEURS ODONTOGENIQUES
CHERUBISME
TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS NON ODONTOGENIQUES
- Femmes >> Hommes
- Surtout enfant et adulte jeune
- Tuméfaction osseuse recouverte de muqueuse brunâtre; dents mobiles et déplacées
- Mandibule (secteur incisivo-canin ou prémolaire)
- Aspect radiologique le plus fréquent: lacune bien limitée, lobulée, refoulant les corticales, de densité homogène; avec souvent des cloisons de refend (nid d’abeille).
GRANULOME A CELLULES GÉANTES
TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS NON ODONTOGENIQUES
Rare (4,5% des cas)
Hyperfonctionnement parathyroïdien.
Adénome para-thyroïdien ou d’insuffisance rénale chronique.
Ostéolyse non spécifique à limites non précises, soufflure corticales voire leur rupture.
Aspect multiloculaire moins fréquent
Résorption de la lamina dura signe précoce de l'hyperpara. primaire.
Imagerie cervicale : nodule parathyroïdien en cause.
Biologie : hyper-calcémie, hypo-phosphatasémie, hyper-phosphaturie, augmentation du turn-over du calcium, élévation de la parathormone.
TUMEUR BRUNE(ostéose para-thyroïdienne ou t. de schmorl)
TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS NON ODONTOGENIQUES
LES LESIONS OSTEOCONDENSANTES ET MIXTES
les odontomes complexes :
masse compacte très dense (dentaire)
Entourée par un halo clair ou soudée à l’os adjacent
ODONTOMES
TUMEURS ODONTOGENIQUES
les odontomes composés
lésion extrêmement dense composée de multiples petites structures dentaires (dents miniatures)
Entourée d’un halo clair ou soudée à l’os .
Hamartomes, avant 20 ans
combine les aspects histologiques de l’améloblastome et de l’odontome complexe
large image géodique plus ou moins cloisonnée, à limites nettes, contenant des opacités denses, évoquant leur origine dentaire
Il est dû à une prolifération autonome de la lame dentaire ou à une déviation proliférative d’un germe dentaire normal
TUMEURS ODONTOGENIQUES
FIBRO-ODONTOME AMELOBLASTIQUE
Prennent naissance à partir du cémentoblaste Rare Sujet jeune 20-30 ans, légère prédominance masculine. région prémolo- molaire Mandibule > maxillaire image radiologique variable
stade de la maturation
quantité du matériel cémento-osseux existant
composante opaque, de type intermédiaire, entre la densité osseuse et dentaire
opacité cernée par un halo clair.
TUMEURS ODONTOGENIQUES
LES CEMENTOMES (CEMENTOFIBROME, CEMENTOBLASTOME, DYSLASIE
CEMENTAIRE)
Cémentofibrome
TUMEURS ODONTOGENIQUES
- Sexe féminin, 2éme décennie
- tuméfaction indolore augmentant lentement de volume; retards d’éruption ou déplacement dentaire
- Localisation préférentielle: région canine du maxillaire
- Aspect radiologique: aspect monogéodique, bien limité, 2 à 4 cm de diamètre, situé au contact d’une dent incluse ou l’englobant; le caractère ponctué de l’image par de fines opacités permet d’orienter le diagnostic.
TUMEUR ODONTOGÈNE ADENOMATOIDE
TUMEURS ODONTOGENIQUES
TUMEURS DE PINDBORG:(tumeurs épithéliale odontogéniques calcifiante)
4éme décennie
sans prédilection de sexe
Tuméfaction indolore d’évolution lente
mandibule (70%), prémolaire et molaire
lésion ostéolytique uniloculaire, parsemée de petites opacités
une dent incluse est notée 1 cas sur deux
TUMEURS ODONTOGENIQUES
TUMEURS ODONTOGENIQUES
Fréquente au niveau de la face
Des variantes ont été décrites
Fibrome ossifiant juvénile avec destruction osseuse importante
Fibrome cémento-ossifiant, bien circonscrit, opacité soit homogène de faible tonalité, soit hétérogène avec opacité de tonalité variable.
FIBROME OSSIFIANT
TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS NON ODONTOGENIQUES
Unique, poly-ostotique : intérêt de la scintigraphie
Syndrome d’Albright :
dysplasie fibreuse poly-ostotique,
pigmentation cutanée anormale
puberté précoce,
Syndrome de Mazabraud :
dysplasie fibreuse poly-ostotique
myxome intra-musculaire
LA DYSPLASIE FIBREUSE
TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS NON ODONTOGENIQUES
Forme condensante
plage de minéralisation intra médullaire homogène
l’os est épaissi et dense
aspect floconneux ou de verre dépoli
limites nettes ou se raccordant progressivement à l’os normal et à la corticale.
OSTEOME
localisation crânio-faciale est très fréquente
Souvent latent et indolore
Tuméfaction, troubles fonctionnels par compression ou déplacement
Syndrome de Gardner :
ostéomes multiples
kystes épidermoïdes cutanés multiples
polypose colo-rectale
tendance à la dégénérescence maligne
TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS NON ODONTOGENIQUES
Torus : forme particulière des ostéomes médio-palatin, ligne oblique interne de la mandibule
Ostéome ostéoïde
rare à la face
présente une structure spécifique le nidus constituée de tissu ostéoïde et entourée d’une ostéo-condensation réactionnelle
Le nidus > 10 mm de diamètre
L’ostéoblastome
ostéolyse fusiforme pouvant rompre la corticale, associé à une ostéo-condensation péri-lésionnelle modérée
si le centre de l’ostéolyse est calcifié, l’aspect est caractéristique
TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS NON ODONTOGENIQUES
OSTEOCHONDROMES
10 % de la dégénérescence maligne
La maladie exostosante : 10 à 25 % de dégénérescence.
TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS NON ODONTOGENIQUES
CHONDROME
Multiple : enchondromatose
(dyschondroplasie ou maladie des chondromes multiples ou maladie d’Ollier).
Le syndrome de Maffucci est une variété particulière d’enchondromatose, associant aux tumeurs osseuses des angiomes cutanés
CHONDROBLASTOMES
ostéolyse inhomogène, pouvant contenir de petites calcifications ou une réticulation intra-lésionnelle
Sa localisation principale est le condyle mandibulaire
FIBROMES CHONDRO MYXOIDES
image lacunaire avec de fines calcifications intra-tumorales.
TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS NON ODONTOGENIQUES
LES TUMEURS MALIGNES
CARCINOME ODONTOGENIQUE
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE DENTAIRE
Raretransformation maligne
d'une tumeur odontogéniqueà partir de vestiges d'épithélium odontogéniqueissus du revêtement épithélial de certains kystes odontogéniques
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE DENTAIRE
SARCOME AMELOBLASTIQUE
Transformation rare et du fibrome améloblastique
Fibrosarcome améloblastique
Fibro-odontosarcome améloblastique
Adulte jeune vers 30 ans.
La mandibule: le plus souvent atteinte
RX : ostéolyse irrégulière, rupture corticales, répercussions dentaires précoces.
Considérée habituellement comme un sarcome de basse malignité, extension locale, souvent considérable.
Les récidives fréquentes et souvent très tardives, parfois après une dizaine d'années
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE DENTAIRE
Jeune femme de 27ans; tuméfaction mandibulaire gche avec mobilité dentaire
Sarcome améloblastique
Sarcome osseux et cartilagineux
Ostéosarcome
Sarcome d’Ewing
Chondrosarcome
Sarcome des parties molles
Fibrosarcome
Histiocytofibrome malin
Hémato sarcome (lymphomes)
Lymphome de hodgkin et lymphomes non hodgkinien
Plasmocytome (myélome)
Leucémies et chloromes
Angiosarcomes et hémangio-endothéliomes
Schwanomes malins
métastases
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
incidence : 4 à 7 %.
prédominance masculine
âge de prédilection entre la 3eme et la 4eme décade
3 types:
- ostéolytique : surtout dans les localisations mandibulaires.
- ostéocondensant : surtout dans la localisations maxillaire supérieure.
- La forme mixte
L’élargissement desmodontal et du canal mandibulaire considérés comme deux signes précoces et non spécifiques, ne sont pas toujours rencontrés
surveillance s’étale sur 10 ans.
OSTEOSARCOME
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
CHONDROSARCOME
la localisation cranio-faciale est <10%.
Le maxillaire supérieur : palais et région antérieure du maxillaire
L’age moyen est de 30 à 40 ans.
Une prédisposition masculine est notée
TDM :
aspect de la matrice tumorale
état de la corticale et type de réaction périostée.
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
IRM
rehaussement sous formes de septa curvilignes attribués au tissu fibro vasculaire de la masse tumorale.
Les zones non rehaussées correspondent souvent à du tissu mucoïde, cartilagineux ou nécrosés.
En SE T2, l’hyper signal est attribué à la matrice chondroïde, les calcifications apparaissent en hypo signal
La surveillance s’étale sur une dizaine d’années
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
chondrosarcome myxoïde grade II.
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
SARCOME D’EWING
deuxième tumeur osseuse maligne de l’enfant
1-3%
trois fois plus fréquente au niveau de la mandibule qu’au niveau du maxillaire supérieur.
Pic de fréquence : 90% entre 5 et 30 ans
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
RX :
Stade précoce
normale.
Stade avancé
ostéolyse perméative (type III) ou mitée (type II), à limites floues.
corticales détruites
réaction périostée en rayon de soleil.
Il n’y a pas de calcifications au niveau des parties molles (# ostéosarcome)
TDM:
-La nature ostéolytique de la lésion.
-L’atteinte corticale.
-Réaction périostée.
-Envahissement des parties molles, sans calcifications.
-L’extension loco-régionale.
IRM:
hypo intense en T1, hyper intense hétérogène en T2,
rehaussement hétérogène
lymphomes non hodgkinien
ostéolyse de type perméatif.
effacement progressif de la lamina dura et rhizalyse.
myélome multiple (maladie de Kahler)
volumineuses lésions ostéolytiques multiples
sans liseré d’ostéo-condensation
sans lésion d’ostéoporose diffuse.
LYMPHOMES
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
7.8% les LMNH de la tête et du cou siègent au niveau de la mandibule.
Radio standard:
les signes radiologiques sont pauvres.
ostéolyse mal limitée perméative (type III), mitée (type II) ou géographique sans ostéocondensation périphérique.
Une atteinte condensante ou mixte est rare.
Réaction périostée évocatrice en bulbe d’oignon.
Rupture corticale possible.
Envahissement des parties molles.
TDM: caractérisation de la lésion:
Densité
-État des corticales
-Réaction périostée
-Envahissement des parties molles
IRM: masse infiltrante isointense en T1 et en T2, rehaussée de façon modérée, sans zones kystiques ou de nécrose.
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
la plus commune des tissus mous (muscle squelettique)
18 % au niveau de la tête et du cou
La localisation strictement maxillaire ou mandibulaire est exceptionnelle.
Deux pics de fréquence: 1-4 ans et 15-19 ans
RHABDOMYOSARCOME
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
FIBROSARCOME
5% des tumeurs osseuses malignes
10% squelette faciale.
mandibule > maxillaire supérieur.
pas de prédilection concernant l’âge et le sexe.
tuméfaction douloureuse, odontologie, épistaxis si localisation maxillo-nasale
signes radiologiques ne sont pas spécifiques
ostéolyse uni ou pluri-géodique
rupture corticale
réaction périostée inconstante, pas de calcifications tumorales.
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
Mandibule > maxillaires
lésions lytiques plus ou moins bien limitées
fréquentes ruptures de corticale
parfois des réactions périostées
Rarement, images ostéo-condensantes ou mixtes (prostate, sein, poumon).
LES METASTASES
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
METASTASE DE NEUROBLASTOME
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
METASTASE DE RETINOBLASTOME
METASTASE DE SYNOVIALOSACOME
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
METASTASE D’UN CANCER DU SEIN
LES TUMEURS MALIGNES D’ORIGINE NON DENTAIRE
âge du patient
notion de fréquence
siège lésionnel
signes radiologiques
CONCLUSION
imagerie en coupes, en particulier tomodensitométriques
appréciation des rapports avec les structures anatomiques adjacentes
Matrice
La confirmation est histologique
surveillance
évoquer le diagnostic
FIBROME AMELOBLASTIQUE
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