L’actinomycose pelvienne : un diagnostic à ne pas méconnaître

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130 Communications affichées / La Revue

e cas de la cirrhose biliaire primitive), il est connu sous le nom’osteodystrophie hépatique. L’ostéoporose représente la compli-ation la plus redoutable, sa fréquence varie entre 20 et 100% selones séries. Ces désordres ont été rarement étudiés au cours desépatites virales.bjectif déterminer la fréquence et les caractéristiques desésordres du métabolisme osseux au cours des hépatites viraleset C.

atients et méthodes.– Étude prospective, colligeant 32 patients pré-entant une hépatite virale B ou C. Chaque patient a bénéficié d’unestéodensitométrie et d’un bilan phosphocalcique. On a étudié larévalence de l’ostéoporose et de l’ostéopénie et les facteurs deisque associés.es patients ayant une autre pathologie pouvant modifiée le méta-olisme osseux ont été exclus.ésultats.– Il s’agit d’une étude prospective incluant 32 patientshuit femmes et 24 hommes), âgés en moyenne de 48,3 ans19–77 ans). Sept patients étaient porteurs d’une hépatite chro-ique C (22 %) et vingt-cinq étaient porteurs d’hépatite chronique(78 %) dont 88 % avaient un Ag Hbe négatif. Une cirrhose hépa-

ique a été constatée chez 44 % des patients (child A : n = 4, child: n = 7, child C : n = 5). Aucun patient ne prenait de supplé-entation calcique, deux d’entre eux avaient des antécédents de

ractures au niveau de l’avant bras et trois seulement avaientes antécédents familiaux d’ostéoporose. À l’étude osteodensi-ométrique, cinq patients avaient une ostéoporose (15,6 %), dixvaient une ostéopénie (31,3 %) et 17 patients avaient une densitésseuse normale. Les patients ayant une déminéralisation osseusevaient respectivement un indice de masse corporelle et un taux’albumine plus faible que les patients ayant une densité osseuseormale (26,3 VS 23 kg/m2, p = 0,05) et (38,2 VS 33,2 g/l, p = 0,03).

l n’y avait aucune différence significative entre les deux groupesoncernant la nature de l’hépatite, la durée d’évolution, le sexe, laytolyse, la cholestase et la présence d’une cirrhose.onclusion.– La déminéralisation osseuse doit être systématique-ent recherchée au cours des hépatites virales vue qu’elle peut

eprésenter un facteur supplémentaire de morbidité.

oi:10.1016/j.revmed.2011.03.201

A075’actinomycose pelvienne : un diagnostic à ne paséconnaître

. Abid a, A. Amouri b, A. Guirat c, I. Byerouti d

Chirugie viscérale, CHU Habib Bourguiba, Sfax, TunisieGastroentérologie, hôpital, Sfax, TunisieGastroenterologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, TunisieChirugie viscérale, hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie

ntroduction.– L’actinomycose abdominopelvienne est une infec-ion granulomateuse chronique peu fréquente, due à un bacille àram positif anaérobie du genre Actinomyces. Ce germe, habituelle-ent saprophyte du tube digestif et des muqueuses génitales, peut

éanmoins être responsable d’infections simulant une affectionéoplasique. L’objectif de ce travail était de rappeler les difficul-és diagnostiques que peut poser l’actinomycose pelvienne et d’ennalyser les aspects bactériologiques, cliniques et thérapeutiques.atients et méthodes.–bservation.– Nous rapportons trois cas d’actinomycose pelvienne,urvenant chez trois femmes porteuses d’un intra-utérinancien,évélé par une masse pelvienne et diagnostiqués au décours d’unentervention chirurgicale : la première pour suspicion d’une tumeurvarienne avancée avec métastase hépatique et les deux autresour une tumeur de l’ovaire. Leur diagnostic était fait sur l’examennatomopathologique d’une biopsie de la masse pelvienne dans la

remière et de la pièce d’ovariectomie pour les autres cas. Le traite-ent médical par antibiotiques au long cours a permis la guérison.

onclusion.– L’incidence de l’actinomycose pelvienne est en aug-entation depuis les années soixante, en rapport avec l’utilisation

decine interne 32S (2011) S99–S191

fréquente d’un dispositif intra-utérin. Le tableau clinique est nonspécifique pouvant simuler un processus néoplasique. Ainsi lediagnostic d’actinomycose doit être évoqué devant toute masseabdominale d’apparence néoplasique.

doi:10.1016/j.revmed.2011.03.202

CA076Proposition systématique de dépistage du VIHdans un service de médecine interneB. Montoya a, A.-M. Simonpoli b, H. Ichou c, E. Mortier b

a Médecine interne, hôpital Louis-Mourier, Colombes, Franceb Service de médecine interne, hôpital Louis-Mourier, Colombes,Francec Service de microbiologie, hôpital Louis-Mourier, Colombes, France

Introduction.– La haute autorité de santé (HAS) recommande deproposer un test de dépistage du VIH à l’ensemble de la populationgénérale âgée de 15 à 70 ans. Les services de médecine universi-taire sont invités à participer à ce dépistage de masse même sil’évaluation de ces recommandations dans ce cadre hospitalier n’estpas établie.Patients et méthodes.– Entre juin et décembre 2010, après unesensibilisation des internes et des seniors sur les nouvelles recom-mandations de l’HAS, une étude de faisabilité couplée à unquestionnaire réalisé par une technicienne d’études cliniques, surles facteurs de risques et les circonstances antérieures de dépistage,a été réalisée dans un service de médecine interne universitaire. Letest a été réalisé selon la méthode habituelle par Elisa sur un prélè-vement veineux. Chaque semaine, l’information concernant cetteétude était rappelée aux internes et séniors.Résultats.– Cent soixante-dix-huit patients (93 femmes, âge médian50 + 13,5 ans, extrêmes 18–70 ans) ont été choisis de facon aléa-toire. Quarante-cinq patients ont été exclus (30 séropositifs connus,neuf avec trouble de la conscience comas, six ne parlant pas lefrancais) et 17 ont refusé la réalisation du test (13 %). Parmi les116 patients restant, 61 (53 %) n’ont jamais réalisé de test de dépis-tage, 101 (87 %) ont estimé ne pas avoir de facteur de risque (FDR).Parmi les 15 patients qui estimaient avoir des FRD, trois, seulement,n’avaient jamais été dépistés. Seuls 24 patients (21 %) n’ont pas eud’occasion de dépistage au cours de l’année précédente tels qu’uneconsultation médicale, un bilan sanguin, une hospitalisation, etc.).Parmi les 116 patients qui ont accepté le test, 17 pensaient qu’il étaitinutile pour eux. Le test a finalement été réalisé chez les 61 (53 %)des 116 patients qui l’avaient accepté. Deux tests sont revenus posi-tifs. Chez un patient, il s’agissait d’une rupture de suivi depuis deuxans d’une séropositivité découverte dix ans auparavant alors quechez l’autre, il s’agissait d’une découverte. Les deux patients étaientoriginaires d’Afrique sub saharienne.Discussion.– Malgré un rappel régulier auprès des médecins, juniorset seniors, la proposition systématique du test de dépistage ren-contre encore des difficultés de faisabilité et d’acceptabilité dont laprincipale origine se situe plutôt chez les soignants. La découverted’une séropositivité chez un patient venu pour une autre cause nonliée, a été catalyseur pour proposer de facon plus régulière ce test.Conclusion.– La mise en place d’une proposition systématique d’untest de dépistage du VIH est globalement acceptée par les patientshospitalisés dans un service de médecine interne. Outre, l’intérêtpour les patients de découvrir une infection plus précocement, cettedémarche semble formatrice pour les médecins qui abordent plusfacilement les différents facteurs de risque de cette maladie.

doi:10.1016/j.revmed.2011.03.203

CA077

Un œdème du visage fort curieuxM. Krim a, V. Salle b, A. Smail c, P. Duhaut d, J.-P. Ducroix d

a Medecine interne, hôpital universitaire d’Amiens, Amiens, Franceb Médecine interne, CHU Nord, Amiens, France

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