View
230
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
SANTE EN ENTREPRISE (SEE)
LUTTE CONTRE LE PALUDISME EN ENTREPRISE
Atelier inter-régional de formation
de formateurs à la feuille de route
(2ème session) Cotonou, du 5 au 7 mai 2015
RAPPORT
SANTE EN ENTREPRISE (SEE)
Photo de famille de l’atelier de formation des forma teurs tenu au SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 3
Acronymes
CCC : Communication pour le Changement de Comportement
CEBAC-STP : Coalition des entreprises béninoises et associations privées contre le sida, la
tuberculose et le paludisme
CSP : Coalition du Secteur Privé dans la contre le sida, la tuberculose et le paludisme au Mali
CTA : Combinaison Thérapeutique à base d’Artémisinine
FEI : France Expertise Internationale
IEC : Information Education Communication
MIILD : Moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action
PID : Pulvérisation intra domiciliaire d'insecticide
PMI : President’s Malaria Initiative
PNLP : Programme Nationale de Lutte Contre le paludisme
RBM : Roll Back Malaria
SEE : Santé en entreprise
SIDA : Syndrome Immunodéficience Acquis
TDR : Test de Diagnostic Rapide
TPI : Traitement Préventif Intermittent
VIH : Virus Immunodéficience Humaine
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 4
TABLES DES MATIERES
Titres Pages
Introduction 05
Rappel des objectifs et du déroulement de l’atelier 05
Méthodologie 06
Ouverture de l’atelier 06
Déroulement de l’atelier 07
Recommandations et clôture de l’atelier 12
Conclusion 13
Annexe 14
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 5
INTRODUCTION
La réunion de haut niveau organisée le 8 Avril 2014 à Paris par Santé en Entreprise
(SEE) en partenariat Roll Back Malaria (RBM) a été l’occasion de présenter aux
acteurs de la lutte contre le paludisme, l’état des lieux en matière de lutte contre le
paludisme en entreprise dans les pays d’Afrique Francophone. Cet état de lieu a
débouché sur l’élaboration d’une feuille de route opérationnelle pour des projets
intégrés de lutte contre le paludisme. Ces projets intègrent les composantes telles
que la PID, l’IEC/CCC, la distribution de MIILD, le TDR et les CTA. Cette réunion a
aussi permis la proposition d’un plan d’actions 2014-2017 aux coalitions nationales
d’entreprises, aux PNLP et aux partenaires au développement. Son objectif est de
promouvoir de manière effective le partenariat public-privé dans le domaine de la
lutte contre le paludisme.
La feuille de route ainsi que le plan d'actions 2014-2017 ont été adoptés lors d’un
atelier organisé les 3 et 4 juin 2014 à Cotonou par la CEBAC-STP avec l'appui de
Santé en Entreprise (SEE).
Suite à l’adoption de cette feuille de route, un premier atelier de formation des
formateurs a été organisé à Bamako par la Coalition malienne du secteur privé du
28 au 30 Octobre 2014 et a permis de renforcer la capacité technique de sept (07)
pays. C’est pour faire suite à cette formation que cette deuxième session de
formation de formateurs à la feuille de route s’est organisée par la CEBAC-STP à
Cotonou à SUN BEACH Hôtel du 5 au 7 mai 2015 grâce au partenariat SEE / RBM.
L’atelier a regroupé 8 pays participants à savoir : Burkina-Faso, Togo, Côte d’Ivoire,
Guinée Conakry, Kenya, Sénégal, Tchad et Bénin.
I. Rappel des objectifs et des résultats de l’atelier :
L’objectif général de l’atelier est de renforcer les capacités des Coalitions et des
entreprises du Secteur Privé dans la lutte contre le Paludisme en Afrique
Francophone
De façon spécifique, l’atelier vise à former les formateurs à la feuille de route pour la
mise en œuvre de plans d’action de lutte contre le paludisme en entreprise
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 6
Au terme de cet atelier, les participants doivent être capable de :
• de présenter la feuille de route et de décrire les composantes d’un plan
d’actions intégré de lutte contre le paludisme ;
• de concevoir et animer localement des sessions de formation à la feuille
de route destinées aux entreprises ;
• d’assurer le suivi et l’évaluation des plans d’actions.
II. Démarche méthodologique
L’atelier a été animé par plusieurs communicateurs venus des pays participants et
des partenaires venus du Bénin, Burkina Faso, Côte-d’Ivoire, Etats-Unis, France,
Guinée-Conakry, Kenya, Sénégal.
- Les présentations suivies de discussions (débats-questions-apports)
- Les projections multimédia suivies de commentaires
- Les travaux de groupe suivis de plénières
- Les partages d’expériences nourris de témoignages,
- Etc.
Ce sont les méthodes utilisées pour conduire la session.
III. Ouverture de l’atelier
Cet atelier a connu la participation d’une trentaine de personnes venant de
différentes institutions telles que : SEE, RBM, PNLP, CEBAC-STP, Alere/SD, Arysta,
PSA/H2P, Sanofi, Vestergaard, Bayer, BioMérieux, Vestergaard, et les Coalitions et
organisations du secteur privé invitées.
Après la présentation du programme et des objectifs de l’atelier par M. Pascal
Fafeh, le Chargé d’Appui Technique à la CEBAC-STP, plusieurs allocutions ont suivi,
à savoir celle de M. Christophe Tozo, Président du Conseil d’Administration de la
CEBAC-STP (Bénin).
Ce dernier a souhaité la bienvenue aux participants :
- M. Erick Maville, Directeur général de SEE (France), qui a rappelé le contexte et
l’importance de cette formation inter-régionale ;
- M. Hervé Verhoosel, Représentant de RBM à New-York, qui dans son intervention
a mis l’accent sur les raisons profondes du partenariat entre SEE et RBM pour la
lutte contre le paludisme en entreprise.
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 7
Enfin, le discours d’ouverture de l’atelier a été prononcé par Madame la Ministre de
la Santé du Bénin, Pr Dorothée Kindé Gazard, qui a rappelé l’historique des actions
menées par SEE dans la mobilisation et l’engagement des entreprises pour la santé
des travailleurs et dans le renforcement du partenariat public-privé en Afrique
francophone dans le domaine du paludisme.
En prononçant officiellement le discours d’ouverture de l’atelier, elle a rassuré les
participants de la paix et de la sécurité qui caractérise le Bénin, pays d’accueil de
l’atelier, et du soutien sans conteste de son Ministère aux différentes actions pour le
compte du Bénin. Elle termine en souhaitant plein succès aux travaux.
IV. Déroulement de l’atelier et contenu de la formation
Plusieurs communications ont été présentées pour renforcer les capacités des
participants. La formation a été organisée autour des enseignements théoriques et
travaux pratiques de groupe.
4.1. Enseignements théoriques
Les enseignements théoriques se sont déroulés par séquence et organisée en un
certain nombre de modules. Chaque communication a été suivie de questions de
compréhension et des réponses appropriées.
4.2. Les communications
Module 1 : Les composantes et indicateurs clés d’un plan d’actions intégré de lutte
contre le paludisme au niveau national
Au cours de ce module, le paludisme a été défini comme une maladie parasitaire due
au plasmodium falciparum, transmise par la piqure du moustique anophèle femelle
infesté. Les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes en sont les plus
vulnérables. Son endémicité varie suivant les pays, et sa recrudescence suivant les
saisons. Une clarification a été portée sur les facteurs de risque de l’épidémie
palustre. On peut retenir que le paludisme est une maladie endémique, stable avec
des recrudescences saisonnière présentant des pics en juin et en octobre de chaque
année. Au Bénin, l’incidence du paludisme en 2013 est de 17 % sans compte tenu
des données du secteur privé qui restent encore une part importante en perte.
L’initiative présidentielle de 2011 a beaucoup joué pour avoir ce taux. La lutte
contre la maladie porte sur la prévention, le traitement des cas simples avec les CTA,
les cas grave avec les sels de quinine et Artésunate/Artémether ; le cas des femmes
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 8
enceintes obéissant à un régime particulier. A l’évaluation, les informations
recherchées alimentent quatre types d’indicateurs clés à savoir : processus, résultat,
effet et impact. La richesse du support de la communication appelle à un recours
pour plus d’édification.
Module 2 : Pourquoi investir dans la lutte contre le paludisme en entreprise ? : Cas
pratique et modèle de feuille de route
Ce module a montré qu’en zone d’endémie, le paludisme est la première cause
d’absentéisme, premier motif de consultation et premier poste de dépenses
médicales. Le coût du paludisme peut être estimé de manière simple. Le coût moyen
peut dépasser 75 EUR par salarié et par an. Le retour sur investissement d’un
programme de lutte contre le paludisme est clair et mesurable comme avantage de
l’engagement : baisse nette (de 50 %) d’absentéisme et du nombre de consultations
liées au paludisme. Le coût de l’inaction est supérieur au coût de l’action. Mais le
problème d’évaluation du coût lié à la santé est surtout lié à l’individualité des
dépenses faites ; ce qui ne permet pas à l’entreprise de tout comptabiliser. A la suite
de cette présentation, les interventions des participants ont permis de comprendre
que la prise en charge du paludisme par les entreprises ne se fait pas dans tous les
pays (le Burkina Faso et la Guinée Conakry en sont des exemples).
Module 3 : Interventions, solutions et ressources disponibles (lutte contre les
vecteurs) : Pulvérisation Intra domiciliaire (PID), MIILDA, Répulsifs.
Les présentations ont mis l’accent sur les moyens individuels et collectifs de
protection contre le paludisme. Il s’agit entre autres de :
- L’utilisation permanente de la moustiquaire imprégnée à longue durée
- La protection du physique qui consiste à porter de vêtements longs, dormir
sous moustiquaire imprégnée, mettre les rideaux aux portes et aux fenêtres et
si possible climatisée la chambre ;
- Répulsifs-naturels et synthétiques ;
- Imprégnation vestimentaire de produit contre les piqûres à travers les
vêtements.
- Imprégnation des rideaux de fenêtres et de porte, les teintures murales, les
toiles de tente ou tapis de sol, tous vêtements dont chaussettes, chapeaux
etc. ;
- Traitement/pulvérisation intra domiciliaire (PID).
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 9
Après ce module, riche en apports d’informations et commentaires, place a été
laissée aux partages d’expériences sur la base de la présentation de cas spécifique.
Ces cas présentés sont relatifs à :
• L’implication des entreprises et le partenariat public-privé (PPP) dans la lutte
contre le paludisme : le cas du Bénin ;
• La collaboration avec le secteur privé pour la promotion de la PID : l’exemple
du Burkina Faso ;
• L’expérience de Speak Up Africa avec le secteur privé au Sénégal.
Dans la collaboration avec le secteur privé pour la PID, SAPHITO donne l’exemple
réussi de partenariat avec des entreprises en leur proposant la pulvérisation des
domiciles des employés pour la protection contre les vecteurs du paludisme.
CEBAC-STP, en partenariat avec plusieurs entreprises a déjà distribué 100 000
moustiquaires dans 54 entreprises.
Bayer fait la lutte contre le paludisme à travers la pulvérisation intra domiciliaire
(PID). Les facteurs clés du succès de la PID sont :
- un grand nombre de surface pulvérisable dans chaque logement ;
- les espèces vectrices ciblées s’alimentent et se reposent à l’intérieur ;
- la sécurité de l’utilisateur par rapport au produit utilisé;
- l’efficacité rémanente du produit ;
- le niveau d’acceptabilité du produit ;
- la rentabilité de l’opération.
La réussite de la lutte contre les maladies à transmission vectorielle repose sur un
partenariat renforcé et un engagement des parties contre la maladie.
La présentation de Speak Up Africa de la campagne ‘’zéro palu je m’engage’’
initiée pour éliminer le paludisme au Sénégal a eu un écho fort. Cette initiative est
un mouvement national citoyen au cours duquel quatorze (14) entreprises, par
suite d’un plaidoyer, ont été parcourues pour la sensibilisation des employeurs et
des employés sur le paludisme. Des supports de sensibilisation ont été conçus et mis
à la disposition des employés et de leur famille. L’exemple palpable de la société
sucrière du Sénégal où l’employeur à distribuer des moustiquaires à chaque
employé et à sa famille a été donné pour illustrer cette communication. L’impact du
projet se traduit entre autre par la proposition d’une formule de financement fait
par le PNLP Sénégal sur la quelle chaque entreprise se prononce sur sa participation
dans le cadre du partenariat public-privé.
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 10
Module 4 : Concevoir une session de formation sur la feuille de route
Travaux de groupe :
Cas 1 - Sensibilisation de managers d’entreprise : investir dans la lutte
contre le paludisme
Cas 2 - Formation des Pairs éducateurs : IEC/CCC
Ce module a comporté deux phases : une première phase d’apport pédagogique qui
a décliné le profil du formateur, son rôle, ses tâches, ses qualités, de même que les
ressources mises à sa disposition. La deuxième phase a porté sur les travaux
pratiques de groupe.
Travaux pratiques de groupe.
Pour une meilleure appropriation des activités de l’atelier pour l’atteinte des
objectifs, les participants ont été soumis à des travaux pratiques de groupes pour
concevoir une session de formation en entreprise.
Deux groupes ont été formés. Le premier a travaillé sur la Sensibilisation de
managers d’entreprise (plaidoyer) pour investir dans la lutte contre le paludisme.
Le deuxième a travaillé sur la Formation des Pairs éducateurs : IEC/CCC.
Pour faciliter les travaux de groupes, des termes de référence ont été mis à la
disposition des participants.
Ces travaux ont été suivi de restitution des travaux de groupe synthèse et
consolidation.
Module 5 : Plaidoyer – Outil de Mobilisation de Ressources : cas pratique, messages-
clés, mise en situation
Du fait de l’indisponibilité de l’intervenante, retenue à la réunion conjointe
CARN/WARN ce module n’a pas pu être réalisé. La présentation a néanmoins été
distribuée aux participants. SEE étudie la possibilité d’organiser avec Speak Up
Africa des sessions spécifiques de présentation de l’outil pour les pays intéressés.
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 11
Module 6 : Suivre et évaluer un plan d’actions de lutte contre le paludisme en
entreprise
On retient en substance de cette communication que le suivi et l’évaluation d’une
action de lutte contre le paludisme en entreprise doit s’aligner sur les indicateurs
nationaux qu’elle doit contribuer à alimenter en termes statistiques.
Cette communication a été illustrée plus tard par la présentation d’un cas pratique
de plan d’action du Bénin, conçu et mis en exécution par la CEBAC-STP. Le cas
pratique du projet collaboratif PALUTHON 2015, inscrit dans ce plan et mis en
œuvre dans quatre (04) grandes entreprises béninoises (Bolloré, CNCB,
NOVOTEL/Ibis, Lafarge) et exécuté en collaboration avec le PNLP et avec l’appui de
SANOFI, Vestergaard, ABMS/PSI, Alere/SD, etc. est cité en illustration. Pour le
Coordonnateur local du projet, Pascal Fafeh, les résultats de ce projet ont été
satisfaisants, augurant ainsi de bonnes perspectives.
Module 7 : Actualités sur l’épidémie à virus Ebola en Afrique : Le diagnostic de la
fièvre : recommandations internationales et solutions
Ce thème, quoique ne paraissant pas en ligne avec le thème général de l’atelier, revêt
une importance capitale en matière de la santé en entreprise. Il se veut d’attirer
l’attention sur la nouvelle maladie.
L’expérience des compagnies minières dans la lutte contre Ebola en Guinée-Conakry
a servi de trame pour cette communication.
En effet, Ebola est une fièvre hémorragique apparu dans la zone Sud-est de Guinée
avant de gagner aujourd’hui plusieurs parties du monde, semant de la confusion
avec les signes du paludisme. Ainsi, en cas de fièvre il faut le diagnostic. Si le
diagnostic du paludisme se révèle négatif, une démarche classique en fonction de
l’orientation clinique est importante. Cette orientation aboutit à la réalisation d’un
diagnostic en trois étapes :
- Anamnèse (histoire de la maladie) + type de fièvre ;
- Signes cliniques associés : frissons, céphalées, myalgies, splénomégalie,
hépatomégalie, adénopathies, signes neuro-méningés, signes cutanés,
pulmonaires, urinaires, digestifs, ostéoarticulaires, etc. ;
- Examens para cliniques.
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 12
Dans la lutte contre la fièvre hémorragique Ebola, l’entreprise RIO TINTO, en
collaboration avec le gouvernement, a travaillé avec les entreprises minières pour la
sensibilisation des travailleurs sur les fièvres hémorragiques en Guinée.
V. Clôture et recommandations
A la clôture de l’atelier, un tour de table a permis de recueillir l’avis des participants
sur l’opportunité de l’atelier et leur satisfaction de la formation, et ceci, après la
présentation des résultats de l’atelier, de ses perspectives et des étapes suivantes.
Chaque participant a fait part de sa satisfaction aussi bien par rapport à ses attentes
que par rapport la qualité des intervenants et des modules développés.
Quant aux organisateurs et leurs partenaires (SEE, RBM, CEBAC-STP), le succès de
l’atelier dû à la participation active effective des parties prenantes (participants,
communicateurs) a focalisé leurs attentions. Ils ont saisi l’occasion pour rappeler les
recommandations de l’atelier en vue d’un meilleur déploiement de la feuille de
route.
Le Togo et le Tchad ont exprimé le souhait de bénéficier d’un accompagnement pour
mettre en place une coalition nationale d’entreprises.
Recommandations aux participants (formateurs)
� Elaborer dans les brefs délais un plan d’action pays décrivant les objectifs,
stratégies, cibles, calendrier de mise en œuvre, avec précision sur le plan de
financement (montant de la participation demandée aux entreprises,
contributions sollicitées auprès des autres partenaires).
� Baser le plan sur un partenariat public-privé en mettant en exergue la
collaboration étroitement avec les PNLP dans la mise en œuvre des actions
planifiées.
� Faire ressortir le volet plaidoyer (PNLP, entreprises, partenaires
techniques…) dans les plans d’action.
� Réaliser rapidement une étude sommaire d’évaluation du coût lié au
paludisme en entreprise pour en faire un outil de plaidoyer auprès des
managers et partenaires.
� Veiller à la gestion du temps (délai de rédaction, date dépôt des requêtes).
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 13
CONCLUSION
A l’issue de ces trois jours de renforcement de capacité, les participants ont exprimé
leur satisfaction générale aux organisateurs de l’atelier, notamment à la CEBAC-STP
et à SEE et ses partenaires en l’occurrence RBM.
Les travaux se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de cordialité, de
partage et de franche collaboration. Les participants ont aussi exprimé leur
satisfaction totale, estimant que les objectifs de l’atelier ont été pleinement atteints,
comme l’illustrent les résultats de l’évaluation de l’atelier en annexe du présent
rapport.
Ainsi, ils ont convenu de poursuivre le travail dans leurs pays respectifs, suivant les
connaissances reçues et les recommandations faites, en vue de l’obtention des
résultats attendus.
-*-
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 14
ANNEXES
Annexe 1 : prochaines étapes
Annexe 2 : programme de la formation exécuté
Annexe 3 : Liste des participants
Annexe 4 : Evaluation générale de l’atelier
Annexe 5 : Résultats des travaux de groupes (transmis par les formateurs)
Annexe 6 : Les présentations (déjà fournies sur clé USB)
Annexe1 : prochaines étapes
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 15
Activités
Transmission du rapport de l’atelier
Envoi du plan d’actions 2015 élaboré par chaque
formateur (validé par sa coalition)
Evaluation de l’activité des formateurs ayant
participé à la deuxième session
Mise en ligne application e-learning (formation
continue à distance)
Qui ?
CEBAC-STP
Formateur pays
SEE/ Coalitions
SEE
Date
22/05/2015
juin 2015
oct. 2015
mars 2016
Annexe 2 : programme
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 16
J1 : Mardi 5 mai 2015
8h00-8h30
Accueil des participants
Organisateurs (CEBAC-STP)
8h30-8h45 Mot de bienvenue et allocutions d’ouverture
M. Christophe Tozo
Président CEBAC-STP (Bénin)
M. Erick Maville, Directeur général Santé
en Entreprise (France)
M. Hervé Verhoosel
Représentant RBM à New-York (Etats-Unis)
Pr Dorothée Kindé-Gazard Ministre de la Santé de Bénin
8h45-9h00 Présentation des participants (rapide tour de table)
Rappel du contexte et des objectifs de l’atelier
M. Pascal Fafeh
Chargé d’Appui Technique à la CEBAC-STP
(Bénin)
9h00-
10h00
Module 1 - Les composantes et indicateurs-clés d’un
plan d’actions intégré de lutte contre le paludisme au
niveau national
Dr Mariam Oke, Coordonnatrice PNLP Bénin
10h00-
11h15
Module 2 - Pourquoi investir dans la lutte contre le
paludisme en entreprise ?
Présentation, cas pratique et modèle de feuille de
route.
M. Erick Maville Directeur général, SEE (France)
11h15-
11h30
Pause
11h30-
12h45
Module 3 (1ère partie) - Interventions, solutions et
ressources disponibles (lutte contre les vecteurs)
• Pulvérisation Intradomicilaire
• MIILDA
• Répulsifs
Intervenants :
M. Hanif Issaka, Manager Vector Control,
Bayer (Côte d’Ivoire)
M. Olivier Mbaya, Manager Vector Control,
Vestergaard (Kenya)
M. Joël Rivet, CEO, H2P/ PSA (France)
12h45-13h45
Déjeuner
13h45-
15h00
Module 3 (2ème partie) Interventions, solutions et
ressources disponibles (prise en charge des cas)
• Diagnostic
• Traitement
M. Vincent de P. Gobou, Sanofi (Côte
d’Ivoire)
15h00-
16h15
Présentation de cas/Partage d’expériences:
L’implication des entreprises et le PPP dans la lutte
contre le paludisme : le cas du Bénin
La collaboration avec le secteur privé pour promouvoir
la PID : l’exemple du Burkina Faso
L’expérience de Speak Up Africa avec le secteur privé
au Sénégal
M. Christophe Tozo
Président CEBAC-STP (Bénin)
M. Robert Ba, Responsable Hygiène
Publique, Saphyto (Burkina Faso)
Mme Yacine Djibo
Présidente, Speak Up Africa (Sénégal)
16h15-16h30
Synthèse de la journée
Annexe 2 : programme
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 17
J2 : Mercredi 6 Mai
8h30-8h45
Présentation des objectifs de la journée
8h45-9h15 Apport pédagogique :
Le profil du formateur
� Son rôle
� Ses tâches
� Ses qualités
� Les ressources mises à sa disposition
M. Erick Maville
Directeur Santé en Entreprise
9h15-
10h15
Module 4 : Concevoir une session de formation sur la
feuille de route
Travaux de groupe :
Cas 1 - Sensibilisation de managers d’entreprise :
investir dans la lutte contre le paludisme
Cas 2 - Formation des Pairs éducateurs : IEC/CCC
Facilitateurs :
Pascal Fafeh, Chargé d’Appui Technique à
la CEBAC-STP (Bénin)
&
Gilbert Tsolenyaou, CSEE-TOGO
10h15-
10h30
Pause
10h30-
11h15
Module 4 : Concevoir une session de formation sur la
feuille de route (Suite et Fin)
Facilitateurs
11h15-
12h30
Restitution des travaux de groupe
Synthèse et consolidation
Facilitateurs
12h30-
13h30
Déjeuner
13h30-
15h00
Module 5 : Plaidoyer – Outil de Mobilisation de
ressources : Cas pratique, messages-clés, mise en
situation
Mme Yacine Djibo
Présidente, Speak Up Africa
15h00-
16h00
Module 6 : Suivre et évaluer un plan d’actions de lutte
contre le paludisme en entreprise
M. Erick Maville
16h00-
16h15
Synthèse de la journée
Annexe 2 : programme
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 18
J3 : Jeudi 7 mai
8h45-9h00
Présentation des objectifs de la journée
9h00-
10h30
Module 7 (1ère
partie): Actualités sur l’épidémie à virus
Ebola en Afrique
Le diagnostic de la fièvre :
recommandations internationales et solutions
L’expérience des compagnies minières dans la lutte
contre Ebola en Guinée-Conakry
Intervenant, OMS
M. Pacy-Love,
Responsable Applications Afrique de l’Ouest
et Centrale, bioMérieux (Côte d’Ivoire)
M. Chaikou Yaya Diallo Intervenant, Chambre
des Mines de Guinée
Dr Kekoura Camara, Responsable Santé
Communautaire, Rio Tinto
10h30-
10h45
Pause
10h45-
11h15
Tour de table : évaluation de la formation
Tous
11h15-
11h30
Principaux résultats, perspectives et prochaines étapes
M. Erick Maville
Directeur, SEE
11h30-
11h45
Remise des attestations de participation
11h45-
12h15
Clôture
M. Erick Maville, SEE
M. Hervé Verhoosel, RBM à New-York
M. Boniface Denakpo, PNLP Bénin
12h15-
13h15
Cocktail déjeunatoire et départ des participants
Organisateurs
Annexe 3 : liste des participants
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 19
NOM ET PRENOMS ORGANISME FONCTION PAYS
1 TOZO, Christophe CEBAC-STP Président du Conseil
d'Administration Bénin
2 FAFEH, Pascal CEBAC-STP Sociologue, Chargé d'appui
Technique Bénin
3 DENAKPO, Boniface PNLP BENIN Sociologue-Anthropologue Bénin
4 OKE, Mariam PNLP BENIN Coordonnatrice Bénin
5 HIEN, Diedon Alain
Fédération des Associations des
Professionnels de Santé Privé du
Burkina-Faso
Secrétaire général. Burkina-Faso
6 KAMBOU, Emile
Coalition Nationale du Secteur
Privé et des Entreprises
(SE/CNSPE), Burkina-Faso
Coordonnateur Burkina-Faso
7 BA, Robert SAPHYTO Responsable Hygiène Publique Burkina-Faso
8 KANG, Phillipe ALERE Responsable Pays : Burundi,
Congo, RDC. Corée
9 KWASI, Gidi Mawuna ALERE Responsable Pays : Togo, Benin Togo
10 BANG, Hugo ALERE
Responsable Pays : Comores,
Guinée, Guinée-Bissao,
Madagascar, Mauritanie.
Corée
11 ISSAKA, Hanif Bazunu BAYER Francophone Business Manager Côte d'Ivoire
12 GOBOU, Vincent de Paul SANOFI Manager AFO Côte d'Ivoire
13 ASSI, Clovis BIOMERIEUX Responsable Zone Afrique de
l'Ouest & Centrale Côte d'Ivoire
14 DIAFOUKA, Pacy-Love BIOMERIEUX Spécialiste Application Afrique
de l'Ouest & Centrale Côte d'Ivoire
15 VERHOOSEL, Hervé RBM Partenariat Représentant RBM auprès des
Nations Unies Etats-Unis
16 MAVILLE, Erick Santé en Entreprise (SEE) Directeur général France
17 RIVET, Joël PSA Group/H2P Président Directeur Général France
Annexe 3 : liste des participants
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 20
NOM ET PRENOMS ORGANISME FONCTION PAYS
18 AUBLANC, Michel RBM Partenariat Responsable Relations Media France
19 FAKIR-KNIPILER, Amina SANOFI
Senior Manager Partenariat,
Paludisme & Tuberculose. Accès
au Médicament.
France
20 DIALLO, Chaikou YaYa PNLP Guinée-Conakry Coordonnateur Guinée-
Conakry
21 CAMARA, Kekoura Rio Tinto Simfer S.A.
Officier Santé Communautaire.
Communautés & performances
sociales.
Guinée-
Conakry
22 MBAYA, OLIVIER Vestergaard Frandsen (EA)
Limited
Area Manager Vector - West
Africa Kenya
23 WAINAINA, David BAYER ES Business Manager Central Africa Kenya
24 RWAGACONDO, Claude
Emile
RBM Partenariat.
Unicef.
West & Central Africa RBM
Network (WARN / CARN) Sénégal
25 DJIBO, Yacine SpeakUpAfrica Présidente Sénégal
26 PABAME, Taanba RBM Partenariat. Expert en Suivi-Evaluation.
Consultant RBM Appui Pays. Tchad
27 DORMBAYE, Makido PNLP Tchad Coordonnateur Tchad
28 AKLAMAVO Michel CEBAC-STP Consultant en suivi-évaluation Bénin
29 TSOLENYAOU Gilbert CSEE-TOGO Consultant Togo
30 DEGLA Perpétue SOBEMAP Chef Service des Œuvres
Sociales Bénin
31 DIVIRA Santa PNLP IEC/Partenariat Tchad
32 BAMIGBOLA Saliou SOBEMAP Chef Section Hygiène Santé et
Sécurité Bénin
33 METANGNI Audrey CEBAC-STP Chargé d'Appui aux Entreprises Bénin
Annexe 4 : évaluation de l’atelier
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 21
Evaluation générale de l’atelier
Appréciation :
L’appréciation de l’atelier à travers son déroulement, le contenu des présentations, son utilité, par les
participants, se traduit par le graphe si dessous, réalisée sur la base des fiches d’évaluation remplies par
les participants. Au total, 14 fiches remplies, transmises ont été traitées suivant les modalités et niveau
d’appréciation.
Figure : Représentation graphique de l’appréciation de l’atelier.
Comme le présente le graphe, l’atelier est d’une utilité très appréciée pour les participants, le contenu
des communications et leur déroulement est d’une qualité excellente ; tous ont exprimé leur
satisfaction totale.
Commentaires des participants :
La synthèse des commentaires faits par les participants de l’atelier se résume comme suit :
1°) appréciation de l’atelier
L’atelier a été comme un plateau d’échange d’expériences et de renforcement de capacité des
participants en termes technique, aussi bien en matière de la lutte contre le paludisme qu’en stratégie
de mobilisation de ressources privées intérieures.
2°) qualité du contenu des sessions
Les présentations sont très pertinente, succincte, compréhensive et de haute qualité. Les
communicateurs ont été choisis suivant les objectifs visés. Elles ont été bien animées, participatives,
adaptées au public cible, et offrant un excellent moment d’échange.
Annexe 4 : évaluation de l’atelier
Formation de formateurs à la feuille de route : Cotonou, SUN BEACH Hôtel, du 5 au 7 mai 2015 Page 22
3°) appréciation du déroulement des sessions et de la pertinence de l’atelier pour le travail des
participants ?
L’atelier a été pertinence pour le travail attendu des formateurs formés. Il a permis aux participants
d’être renforcés en capacité de persuasion (de convaincre) des managers d’entreprises et des
partenaires ; il a servi l’occasion de relance des activités de lutte contre le paludisme en entreprise. Il
est en définitif une réponse pertinente aux besoins spécifiques du secteur privé.
4°) types de supports utiles nécessaires pour les actions de formation et/ou des projets de lutte contre le
paludisme
Pour aller plus loin dans les actions de lutte contre le paludisme en entreprise, les participants pensent
que les boîtes à images, les supports audiovisuels (Film vidéo), des outils de plaidoyer auprès de PNLP
pour une prise en compte du secteur privé et auprès d’autres partenaires, des outils de plaidoyer et de
mobilisation de ressources, des outils d’enquête CAP et d’évaluation du plan d’action, des canevas
d’organisation de séminaire/ formation des managers, et les différentes communications passées à
l’atelier, sont les supports dont ils auront besoin dans leurs pays respectifs pur vite avancer.
5°) satisfaction de l’organisation logistique de l’atelier et suggestions
Les dispositions organisationnelles ont été satisfaisantes. Toutefois, une visite dans une entreprise
locale pendant le séjour de la formation serait un plus, selon les participants. Ils formulent les
suggestions suivantes :
� Répéter l’expérience chaque année en l’étendant à d’autres affections/maladies comme le
diabète, la santé de la reproduction, le VIH, etc.;
� Pour les prochaines rencontres, faire représenter beaucoup plus d’entreprises locales et leur
donner l’occasion de faire des présentations d’expériences ;
� Mettre les participants en réseau pour un partage dynamique des expériences dans chaque
pays ;
� Organiser un atelier d’évaluation et de partage d’expérience pour tous les pays d’Afrique
francophone impliqués dans la lutte;
� Susciter plus de soutien des entreprises pétrolières aux actions de Santé en Entreprise (SEE) en
vue de pérenniser les acquis.
-*-
Recommended