PRINCIPE DE LA RADIOTHERAPIE ET DE LA CURIETHERAPIE

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PRINCIPE DE LA RADIOTHERAPIE ET DE LA CURIETHERAPIE. Agnès LOUIS 09/01/2008. L ’équipe de radiothérapie (recom° SFRO 1992). Le radiothérapeute seul agréé pour l ’utilisation des appareils de RT Le radiophysicien diplôme de 3° cycle en physique DEA de physique radiologique et médicale - PowerPoint PPT Presentation

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PRINCIPE DE LA RADIOTHERAPIE ET DE LA

CURIETHERAPIE

Agnès LOUIS09/01/2008

L ’équipe de radiothérapie(recom° SFRO 1992)

Le radiothérapeuteseul agréé pour l ’utilisation des appareils de RT

Le radiophysiciendiplôme de 3° cycle en physiqueDEA de physique radiologique et médicaleprésence obligatoire (appareil Hte E)

Le manipulateurDE

Et la secrétaire…

MORTALITE PAR CANCER EN FRANCECancer :

- Première cause de décès chez les hommes: 31%

- Deuxième cause de décès chez la femme : 21%

- Pour l ’ensemble de la population : 2ème cause de décès : 26%

- Entre 35 et 64 ans première cause de décès : 42%

LA NATURE DU CANCERDéveloppement anarchique :

en proliférant anormalementen envahissant les tissus voisinsen se fixant dans des tissus à distance

qui tendent à récidiver après leur ablation chirurgicale ou la radio/chimiothérapie.

LES BASES DU TRAITEMENTFonctions :

- Type histo- Extension pTNM, grade…- Hote

Locorégional :- Chirurgie- Radiothérapie

Général :- Chimiothérapie- Immunothérapie- Hormonothérapie

MORTALITE PAR CANCER EN FRANCE

HOMMES :

PoumonVADSProstateColorectalEstomacPancréasVessie

FEMMES :SeinColorectalOvaireUtérusPoumonEstomacVADS

GENERALITES

Déf: Utilisation de rayonnements ionisants pour le traitement des cancers

60% des patients atteints de K seront irradiés

50% des guérisons lui sont pour partie attribuable

GENERALITES

Environ 200 centres de RT en France également répartis entre le public et parapublic et le privé

Environ 400 appareils de haute EParticules lourdes (protons et neutrons): 3

centres en France (+/- en évaluation)curieθ: une 100aine de centres

GENERALITES MECANISME D ’ACTION

= Rts cap d ’arracher des e- aux atomes rencontrés

Les sources de rayonnement peuvent être:des isotopes radioactifs (activité, période

radioactive)électroniques (tubes à RX, accélérateurs)

« dose absorbée » capable d ’ mort des cellules cancéreusespar radiolyse de l ’eaupar action directe sur l ’ADN

Mécanisme d’action : 4 étapes

Phase physique Interaction photon-matière Interaction photon-électrons

Phase physico-chimique Rupture des pontages moléculaires

Phase cellulaire Réparation de l’ADN

Phase tissulaire Précoce Tardive

Séquence des phénomènes induits par les radiations ionisantes

RADIOBIOLOGIE

PHASE PHYSIQUE

Dépôt d’énergie

Ionisations et excitation

Interaction E- / matière = électrostatique

Traversée faisceau / matière

Interaction photon / matière = mécanique

Effet Campton = interaction e externe

Photons de 0.3 à 10 MV +++

Effet photo-électrique= interaction e interne

Phase physique : photon/matière

Campton

E Auger

Phase physico-chimique

Électrons secondaires

= vrais vecteurs de l’effet biologique du rayonnement

Effet direct : Lésions de l’ADN par les e

Effet indirect : Lésions de l’ADN par les RLde la radiolyse de l’eau +++

LA RADIOLYSE DE L ’EAU

• Production radicaux libres (un électron non apparié dans liaison chimique) très réactifs, durée vie 10-6 s

H2O H2O+ + e- et H2O+ H+ + °OH

H2O* °OH + °H

-radical hydroxyle °OH +++-radical hydrogène °H -électron aqueux

LESIONS DE L ’ADN

Phase physico-chimique : LESIONS DE L'ADN

• RUPTURE DE LA CHAINE- cassure simple brin : 1000 / Gy- cassure double brin : 40 / Gy (anomalies létales)

• MODIFICATION DES BASES 1000-10 000 / Gy- perte de base = sites apuriniques ou apyrimidiques- insertion base incorrecte = U à la place de T

• PONTAGES ADN - ADN 160 / Gy- interbrins et intrabrins

• PONTAGES ADN - PROTEINES matrice nucléaire 30 / Gy

Phase cellulaire : Réparation des lésions induites (1)

Réparation complète

Systèmes enzymatiques de réparation Restitution ad integrum du génome

Réparation illégitimePersistance d’erreur dans le génome

Mutagène

Phase cellulaire: mort cellulaire radio-induite (2)

MORT = PERTE CAPACITE DE DIVISION

• MORT MITOTIQUE ESSENTIELLEMENT-mort cellulaire différée non programmée (lésions sublétales)-mort cellulaire d’emblée ( lésion bouble brin)-uniquement pour cellules capables de mitoses

• APOPTOSE-mort cellulaire immédiate programmée- < 10% suite RI

Phase tissulaire

Dépend de la vitesse de renouvellement du tissu irradié

Toxicité précoce : renouvellement rapide (14 jours environ)

Toxicité tardive : renouvellement plus lent.S’exprime plusieurs mois après

Conséquences cellulaires et géniques des RI

• ABERRATIONS GRAVES

mort cellulaire rapide (apoptose, mort mitotique)

non transmis à descendance

• LESIONS MOINS GRAVES Translocations / inversions / courtes délétions

compatible avec taux élevé de survie instabilité génomique ou chrom dans cell filles

• A LONG TERME anomalies caryotypiques sur plusieurs

générations phénotype transformé tumoral

UNITES UTILISEES

• DOSE ABSORBEE quantité énergie absorbée en un point par unité de masse de matière

1Gray (Gy) = énergie absorbée de 1 Joule par Kg de matière

• DEBIT DE DOSE intensité d’irradiation en Gy/s

• EQUIVALENT DE DOSE quantité de dose absorbée pondérée par facteurs de qualité selon types de ry en fonction de leur efficacité biologique

exprimé en Sieverts (Sv)

Particules utilisées

Non chargées : photons accélérateurs de particules (X) désintégration d’atomes radioactifs (gamma)

(Co, Césium….) rendement en profondeur : proport à

l’énergie

Chargées : éléctrons accélérateurs de particules Traitement en superficie

Neutrons / protons : particules lourdes

Les énergies utilisées

Photons de haute énergie

Electrons

RENDEMENT EN PROFONDEUR DES PHOTONS

RENDEMENT EN PROFONDEUR DES ELECTRONS

dose max 100% _ 10 cm _ 15 cm

Cobalt 60 0,5 60% 40%

6Mv 1,5 70% 50%

15Mv 2,5 75% 60%

25Mv 3,5 85% 75%

ENERGIE 50 % de la dose à4meV 2 cm10 Mev 4 cm15Mev 6,5 cm

Différents types d’indication curative

ExclusiveORL/ gynéco/prostate

NéoadjuvanteRectum / vessie / sarcomes / endomètre / larynx

ConcomitanteORL / rectum / canal anal / oesophag / cérébrales

AdjuvanteSein / sarcome / Hodgkin / gynéco / T cérébrales

ProphylactiquePoumons pte cell / LAL /

35 % de indications

Antalgique

Décompressive

Hémostatique

cytostatique

Différents types d’indication palliative

Détermination de la dose

Dose totale fct: du type de tumeurde la taille tumorale

Fractionnement:« classique »: 1.8 à 2 Gy/5fr 2.5 Gy/4fr

Tumeur histologique :

Dose moyenne pour 90 % de stérilisation

Leucémie 15 - 25 Gy

Séminome 25 - 35 Gy

Dysgerminome 25 - 35 Gy

Tumeur de Wilms 25 - 40 Gy

Maladie de Hodgkin 30 - 45 Gy

Lymphome non hodgkinien 35 - 55 Gy

Carcinome épidermoïde 55 - 75 Gy

Adénocarcinome 55 - 80 GyCarcinome urothélial 60 - 75 Gy

Sarcome conjonctif 60 - 90 Gy

Gliome cérébral 60 - 80 Gy

Mélanome 70 - 85 Gy

Quelle dose?

Tumeur en place : 70 à 80 Gy

Résection et limites non saines : 60 à 70 Gy

Résection et limites saines : 50 à 60 Gy

voire 54 Gy si bénigne

Palliative : 30 Gy ( 3 Gy / f)

Ou séance unique flasch 7 Gy

GENERALITES

Curative: dose efficace à la totalité des cellules cancéreuse; + nb impt, + dose nécessaire :

mldie micro (carcinomes, sarcomes): 50 Gy, 25 fr, 5 sem éradication > 90% des cas

lés° 2 cm: 65-70 GyT + vol: >70-75 Gy, rk complic°, chces

guérison RTE, curieθ, les 2

Palliative: amélioration QOL

Étalement / fraction

Etalement : Durée totale de l’irradiationNe dépend pas du nombre de fraction

FractionnementNombre de séance nécessaire pour délivrer

la dose totale

L’effet biologique diminue quand étalement ou fractionnement augmentent

Fractionnement (séances) (2)Classique: 2Gy/5fr/semaine

Hyperfractionnement: (ORL)même dose totale ()dose/séance<; nb séance>durée totale id

Irradiation accélérée: (CHART)1 s ttes les 8 à 12 hpfs 7j/7dose totale étalement <

Hypofractionnement

• Délimiter le volume tumoral + ganglions

- GTV : gross volum tumor = la tumeur- CTV : clinical target volum = GTV + l’extension microscopique - PTV :planning target volum = CTV + expansion volumique de 5 mm à 20mm (tenant compte des mouvements du patient et des mouvements de l’organe)

Définition des volumes cibles (1)

VOLUMES

VOLUME IRRADIErecevant une dose significative

VOLUME TRAITEidéal: VT = PTV

VOLUME TUMORAL MACROSCOPIQUE (GTV)palpable, ou visible en imagerie

VOLUME CIBLE ANATOMO-CLINIQUE (CTV)GTV + tissus sains + ganglions entourant la tumeur

VOLUME CIBLE PLANIFIE (PTV)CTV + marge de sécurité

Indications

Décision médicale (BE, PS, RCP)

curative

palliative (méta…)

exclusive, RT-CT, post-op (délai),..

détermination du volume cible

Techniques d ’irradiation

Radiothérapie conformationnelle+/- « élaborée »

RCMIplanification inversevariation de la fluence des photons

Techniques spécialesICT, Irradiation cutanée totaleRT stéréotaxique, gamma-knife, cyber-knife« gatting »contacthérapie

Mise en œuvre

•Acquisition des données anatomiques•Transfert des données par le réseau•Etape de la DOSIMETRIE•Transfert des données sur l ’accélérateur•Traitement, surveillance, assurance qualité

CIRCUIT DU PATIENT

· CONSULTATION

· REPERAGE

· TRAITEMENT

· SURVEILLANCE

0 – 7 jours

0 – 60 jours (fct délai attente)

10 - 8 semaines

1mois après puis periodique

LE SCANNER

Simulation des volumes cibles en 3D à l’aide de coupes scanner et mise en place des champs de traitements.Le patient reste allongés sur la table du scanner 30 minutes

Lasers intégrés au scanner.

LE ROLE DU MANIPULATEUR EN SIMULATION VIRTUELLE

Le manipulateur participe activement à la prise en charge physique et psychologique du patient.

Il explique le déroulement de l ’examen, et l ’importance de ne pas bouger durant ce dernier.

Il installe le patient sur la table du scanner selon le type de traitement et en tenant compte du confort du patient.

Il met en place les repères nécessaires et suffisant pour permettre le repérage du volume cible.

LOGICIEL DE SIMULATION VIRTUELLE

Acquisition des données anatomiques

Simulateur: mise en place des Fx, tatouage

LES PLANS INCLINES

Les plans inclinés en fibre de carbone sont utilisés pour le traitement des seins.Ils permettent de maintenir une position reproductible à chaque traitement.

LES APPUIS BRAS

Ils sont utilisés pour traiter les tumeurs du poumon, de l ’œsophage…Ils sont constitués de mousse compacte et de fibre de carbone.

LES CALES ET MASQUESIl s ’agit de contention pour maintenir la tête du patient dans différentes position selon le type de cale utiliser.L ’utilisation de masque thermoformés permet d ’immobiliser la tête du patients.

MASQUE DE COTENTION

L ’ICRU

= International Commission of Radiation Unitsprescription/Radiothérapeute:

id pt, description des vol, dose totale, dose/s, nb sposition pt, système contentionbut traitement (curatif/palliatif)

prescription au point ICRU

Les OAROrganes en série : ne js dépasser la dose vol

ME+++++organes en parrallèle: 1 ptt vol peut recevoir 1 forte dose:

cerveau, poumon, rein, foie... OAR de catégorie 1: séquelles gravesOAR de catégorie 2: séquelles sévèresOAR de catégorie 3: pas de csqce grave (cut)

Etablissement de courbes HDV

Prescription de la dose = compromis

Dose de tolérance des OAR

catégorie des OAR

projet , chces de guérison

adaptation fractionnement, vol irradié

Etude dosimétrique (1)

Réalisée par le physicien

les contraintes et PTV sont pré-déterminées par le médecin

utilisation d ’un logiciel de planification directe

prescription de la dose au point ICRU

C ’est l ’étude, en fonction de la balistique des faisceaux choisis, de la distribution de la dose au sein de la tumeur et des tissus sains traversés par les rayonnements

DOSIMETRIE DU SEINDosimétrie sur 1 coupe de scanner

Reconstruction 3D du sein

LA DOSIMETRIEMise en place des faisceaux d ’irradiation

Reconstruction en 3D à l ’aide du scanner de dosimétrie

DOSIMETRIE ORL

On utilise un masque thermoformé pour assuré une bonne reproductibilitéDu positionnement du patient et éviter tout mouvement indésirable lors deLa préparation du traitement et de la réalisation de l’imagerie et du traitement.

LES CACHES EN PLOMB

Le cache est un alliage de plomb, bismuth et cadmium. Pour arrêter le rayonnement X son épaisseur est de 8cm. Son poids varie de 2 Kg à 20 Kg.

LE COLLI MULTI LAMES

Il s ’agit du système intégré à l ’accélérateur.Il est composé de 2 paires de 40 lames mesurant 1 cm.Il permet de protéger les organes critiques proches de la zone à traiter.Le CML permet de réaliser des champs complexes et d ’améliorer la balistique de l ’irradiation simplifiant l ’utilisation des caches plombés.

Réalisation du traitement (1)

Prise en charge par le manipulateur

validation des faisceaux par le radiothérapeute

les modifications (vol, dose, dose/fr)en cours de ttt sont au mieux prévues, et de tte façon réalisée par le radiothérapeute

les séances sont enregistrées quotidiennement

Réalisation du traitement (2)

Rôle du manipulateur:

Mise en place quotidienne des champs

contrôles PVI au rythme déterminé par le radiothérapeute

suivi quotidien du patient et alerte du médecin

LES SALLES DE TRAITEMENTARCHITECTURE

il s ’agit d ’un blockhaus (épais mur de béton baryté)

une chicane pour réduire le rayonnement secondaire

une porte blindée munie de mécanisme de sécurité

un poste de contrôle et de surveillance (informatique + vidéo et interphone)

Car le patient reste seul dans la salle de traitement

LE CLINAC 600

LE CLINAC 2100

Positionnement d ’un patient, lasers

SCHEMA D’ UN ACCELERATEUR

ISOCENTRE D ’UN ACCELERATEUR

Surveillance du patient

Visites médicales une fois par semaine:

évaluation de la toxicité ( échelles)

traitements symptomatiques

prévision du suivi et des examens à prévoir

L ’Assurance qualité

= Vérification des équipements:

audits externes

protocole interne (contrôle des faisceaux sur

fantômes, dosi in vivo, rythme des

maintenances…)

L ’IMAGERIE EN TEMPS REEL

Il s ’agit de radio de contrôle numérique. Cela permet de pouvoir contrôler le traitement en temps réel.L ’imagerie portale est un système d ’imagerie qui est place sous la table de traitement et qui en utilisant les rayons X émis par l ’accélérateur donne une image du champ d ’irradiation. Ils permettent de vérifier avant la séance le bon positionnement du malade et la bonne balistique du tir.

LE CONTROLE DES TRAITEMENTS

Il existe plusieurs niveau de contrôles:Automatisé: logiciel de gestion informatique (DIC) qui

enregistre tout le traitementManuel: clichés numériques ou radiologiques,

comparés avec les images de références de la simulation virtuelle et validés par le médecin.

Le bon positionnement de chaque faisceau est ainsi vérifié au cours du traitement.

La dosimétrie in vivo: à l ’étude

Les effets secondaires

Fct des volumes (localisations) irradiésEffets secondaires aigüsEffets secondaire tardifs

TECHNIQUES DSP - DSA

Le patient est traité en DSP quand sa surface cutanée est amenée à l ’isocentre par des mouvementsadéquats de la table. DSP = DSA = 1m.L ’appareil tourne autour du point T (isocentre) pour irradier le volume cible,la position du patient restant fixe.Le choix de la technique est fonction de la topographie de la T,du nombre de Fx et de la qualité du rayonnement.

isocentreisocentre

Axe du FxAxe du Fx

LES EFFETS SECONDAIRES DE LA RADIOTHERAPIE

A court et moyen terme :

Ils surviennent à partir de la seconde moitié du traitement et régressent sur plusieurs semaines après son arrêt. Ils sont limités à la région irradiée puisque la radiothérapie est un traitement local.

REACTIONS GENERALES

Réactions générales :

Elles sont assez communes à toutes les irradiations :asthénie (d’autant plus marquée que le volume

irradié est important)nausées, vomissements, anorexie (difficile à

traiter)anémie, leucopénie, thrombopénie, en cas de

volume médullaire irradié important, à surveiller par une NFS régulière

IRRADIATION CAVITE ORL  (et glandes salivaires) 

Sécheresse buccale :

difficulté à mâcher et à avalerCaries et gingivites.Mucite.Perte du goût.

IRRADIATION CEREBRALE 

Maux de tête et fatigue générale.Œdème cérébral.

IRRADIATION THORACIQUE 

• Toux sèche et “angine”.• œsophagite radique• poumon radique aigu

IRRADIATION PELVIENNE 

• iléite radique précoce• cystite précoce• rectite précoce

IRRADIATION DU SEIN

• érythème fugace initial• épidermite sèche• épidermite exsudative« angine » (CMI).

REACTIONS A LONGS TERMES

Certaines complications en particulier cardiaques, digestives ou pulmonaires peuvent se révéler plusieurs années après la radiothérapie. Ceci justifie pleinement la poursuite de la surveillance médicale, bien après la fin du traitement.

REACTIONS CHRONIQUES A LONG TERMES

• caries dentaires, déchaussement des dents• ostéoradionécroses du maxillaire inférieur• complications cutanées et musculaires• poumon radique chronique• péricardite radique• myélite radique (évolution vers paraplégie ou tétraplégie)• iléite radique chronique• cystite radique (petite vessie, hématuries)• ostéoradionécroses (cotes, clavicules)• stérilité• sécheresse vaginale• radiocancers

CONSEQUENCES DES IRRADIATIONS SUR L’ ORGANISME

Dose ≤ 0.25 Gy: aucun symptôme, aucune mesure à prendre.0.25 Gy ≤ dose < 1Gy : chute discrète et réversible des

lymphocytes.1Gy ≤ dose < 2Gy : nausées, vomissement, céphalées 6h → 24 -

48h. Chute précoce des lymphocytes; thrombopénie et leucopénie. Guérison spontanée.

2 Gy ≤ dose < 5 Gy: nausées et vomissements précoces (< 2h), asthénie, fièvre. Chute rapide et sévère des lymphocytes (+ de 50%).

5 Gy ≤ dose < 15 Gy : troubles digestifs graves, troubles neurologiques, aplasie médullaire profonde.

DOSE MOYENNE DE STERILISATION DES TUMEURS

ORGANES TRES RADIOSENSIBLESOrganes Doses Complications

ovaire 5-15 gy sterilité et castration temporaire et ou definitive

testicule 5-20gy sterilirite temporaire (5gy), definitive (20gy)

poumon 40-50gy perturbation de la fonction respiratoire selon le volume irradié

cœur 40-55gy pericardite

moelle nerveuse 40-50gy complication dramatique

D ’autres organes tels que la peau, les reins, la moelle, l ’intestin grêle, le colon, le foie, le cartilage de conjugaison, la rate, le cristallin, le cerveau, les glandes salivaires sont également trés radio sensibles et nécessite une trés grande prudence lors de l ’irradiation.

De plus une dose de 5gy sur le corps entier en une séances est une dose létale à 50%.

LA CURIETHERAPIE

QUELQUES MOTS

CURIETHERAPIE

C ’est de la radiothérapie!« Insertion de matériels radioactifs par le biais de

matériel vecteur au sein (C. Interstitielle) ou au contact (C. Endocavitaire ou Plésiocuriethérapie) des tissus à traiter »

Permet la délivrance d ’une « forte dose » dans un  « petit volume »

LA CURIETHERAPIE

S ’adresse donc à des tumeurs:radio curablescliniquement accessibles

Meilleur contrôle local

Possibilité de conservation d ’organe et de conservation fonctionnelle :meilleure tolérance relative des tissus sains/Tissus tumoraux (Bas Débit+++)

ELEMENTS RADIOACTIFS

Iridium 192 γ 0,338 MeV, T1/2 74 jfils de 0,2mm f ou source miniaturisée

Césium 137γ 0,660 MeV, T1/2 30 ans

sources de 2 cm (Fletcher) ou L variable

Iode 125γ 50 KeV, T1/2 60 j

Grains de 4,5 mm

Plusieurs Techniques... Implants permanents: I125 et Prostate Versus temporaires: tous les autres!

Différents DébitBas Débit (LDR) Curie classique, Ecole Française

# 0,5Gy/H traitements de 15 à 150 H après RTE/exclusive, secteur spécifique

Haut Débit (HDR) miniaturisation des sources et Informatisation# 1Gy/mn fractionnement, externeBronches, œsophage, voies biliaires...

GRANDES INDICATIONS

C. épidermoïdes et Basocellulaires de la PeauChirurgie++mais Curie pour peau périorificiellePaupières, Oreilles, NezLèvres

C.Anal: Amputation Abdominopérinéale?Association RTE (+/-CT)-CuriethérapieMeilleur contrôle et >70% conservation sphinctérienne !

CURIETHERAPIE DU CANAL ANAL

CURIEHERAPIE DE LA CAVITE ORL

Langue mobile, plancher buccal: exclusive pour les petites lésions

Amygdale, voile du palais, base de langue: en association avec RTE/ risque d ’extension ganglionnaire

CURIEHERAPIE DE LA CAVITE ORL

GRANDES INDICATIONS

Col Utérin:

La réalisation d ’une Curiethérapie Utéro Vaginale réduit d ’un facteur 4 le risque de récidive!

Stades précoces: association Curie UV-ChirurgieStade avancés: association RTE-CT + Curie UV

CURIETHERAPIE UTERO VAGINALE

Sarcome des tissus mous

Sarcomes des Tissus Mous:Amélioration du contrôle local (mais pronostic M+ Pulmonaires)++ Sarcomes des Membres: Curie +/- RTE versus Amputation…

CURIETHERAPIE DU SEIN

La Curie est utilisée comme complément d ’irradiation du lit d ’exérèse chirurgical après RTE ou bien comme traitement exclusif en situation de récidive.

Curietherapie de prostate iode 125

utilisation de grain d ’iode 125 Traitement exclusif de formes localement peu avancées Concurrentiel de la chirurgie: avantage en termes de séquelles

En pratique...

Chaque indication relève d ’une décision pluridisciplinaire: Chirurgien/Oncologue Radiothérapeute et Curiethérapeute

Contrôle local/survieAccessibilité techniqueTolérance attendue (isolement/effets secondaires)

En pratique...

Consultation auprès du Curiethérapeutevalidation technique

description au patient des modalités de réalisation et des effets secondaires attendus et/ou redoutés

adhésion du patientConsultation auprès des Anesthésistes

la plupart des gestes se font sous AG (sauf T superficielles)

Planification Bloc et Hospitalisation

En pratique...

En condition d ’asepsie chirurgicale(Bloc, Champs stériles, matériels stériles)

Après obtention de l ’anesthésie (L ou G)Examen clinique sous Amise en place du matériel vecteur

(After Laoding…)

En pratique...

mise en place du matériel vecteuraiguilles ou tubes plastiques spécifiques (par le biais d ’aiguilles)en respectant les règles curiethérapiques

Système de Paris / IridiumSystème de Delouche /C.U.VDosimétrie prévisionnelle / Prostate

En pratique...

Exception faite des Curiethérapies de Prostatechargement radioactif différé (After

laoding…)acquisition d ’images pour réalisation de la

dosimétriedétermination du temps de traitement

En pratique...Hospitalisation en Secteur de Curiethérapie

antalgie/nutrition, surveillance complications aiguës post implantation

délivrance au lit du patient (+/- préparation)sortie sous traitements locaux et antalgiquessurveillance

tolérance aux effets aiguëscontrôle tumoralcomplications...

LA PROTECTION CONTRE LES RAYONNEMENTS IONISANTS

« RADIOPROTECTION »

La protection contre l’irradiation externetemps distance ecran

La protection contre la contaminationexterne:

la source entre en contact avec la peauinterne:

ingestioninhalationabsorption cutanée

LA RADIOPROTECTION3 FACTEURS CLES

PRINCIPE DE RADIOPROTECTION

TEMPS

DISTANCE

ECRAN

DELIMITATION DE ZONE CONTROLEE

Port du dosifilm obligatoire

EFFETS TISSULAIRES DES RAYONNNEMENTS

Dose de survenue (Sv)

Organes Effets aigue étaléeEncéphale Oedème 12 50Tissu hématopoïétique Aplasie médullaire 2 - 5Tube digestif Radio mucite, ulcération 5 30 - 50Testicules Azoospermie 0.3 - 6Ovaires Arrêt ovulatoire,

endocrine12 - 15

Peau Erythème, dermite… 4 – 20Œil Cataracte 10 - 20Poumon Fibrose 25Rein Radio néphrite, HTA 30Moelle épinière Myélite, tétraplégie 40Coeur Péricardite, myocardite 50

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