PRIX DES BOISSONS SUCRÉES - Coalition Poids · 2017-01-26 · En misant sur des politiques de prix...

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La réalisation de cette affiche a été rendue possible grâce à une contribution financière provenant de l’Agence de la santé publique du Canada. Les points de vue exprimés ici ne reflètent pas nécessairement la position officielle de l’Agence de la santé publique du Canada.

1 Gariguet, D. & Langlois, K. (2011). Consommation de sucre chez les Canadiens de tous âges. Statistique Canada. Repéré le 14 septembre 2011 à http://www.statcan.gc.ca/pub/82-003-x/2011003/article/11540-fra.pdf

2 Gariguet, D. (2008). Consommation de boissons par les enfants et les adolescents. Statistique Canada. Repéré le 14 septembre 2011 àhttp://www.statcan.gc.ca/pub/82-003-x/2008004/article/6500820-fra.pdf

3 Crawford, P. B., Woodward-Lopez, G., Ritchie, L. & Webb, K. (2008). How discretionary can we be with sweetened beverages for children? J Am.Diet.Assoc., 108(9), 1440-1444.4 Ludwig, D. S., Peterson, K. E. & Gortmaker, S. L. (2001). Relation between consumption of sugar-sweetened drinks and childhood obesity: a prospective, observational analysis

(Rapport no. 357: 505-508) Lancet.5 Organisation mondiale de la Santé (2003). Diet, Nutrition and Prevention of Chronic Diseases, (916, section 5.2.4) Genève: WHO Technical report. Repéré le 13 juillet 2011 à

http://www.who.int/hpr/NPH/docs/who_fao_expert_report.pdf6 Marshall, T. A., Levy, S. M., Broffitt, B., Warren, J. J., Eichenberger-Gilmore, J. M., Burns, T. L. & Stumbo, P. J. (2003). Dental caries and beverage consumption in young children.

Pediatrics, 112(3 Pt 1), e184-e191.7 Sohn, W., Burt, B. A. & Sowers, M. R. (2006). Carbonated soft drinks and dental caries in the primary dentition. J Dent.Res, 85(3), 262-266.8 Vartanian, L. R., Schwartz, M. B. & Brownell, K. D. (2007). Effects of Soft Drink Consumption on Nutrition and Health : A Systematic Review and Meta-Analysis. American Journal

of Public Health, 97(4), 667-675. Repéré le 11 novembre 2011 à http://ajph.aphapublications.org/cgi/reprint/97/4/667 9 Hu, F. B. & Malik, V. S. (2010). Sugar-sweetened beverages and risk of obesity and type 2 diabetes: Epidemiologic evidence. Physiology and Behavior. 100(1), 47-54.

Repéré le 11 novembre 2011 à http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20138901

10 Institut Vanier (2002). Cité dans Régie du cinéma (2009). Mon enfant devant l’écran, p. 60.11 Kapferer (1985)12 Option consommateurs (2008). La publicité destinée aux enfants : identifier la meilleure protection possible. Montréal : Bureau de la consommation

d’Industrie Canada.

13 Taylor, J. P., Evers, S., McKenna, M. (2005). Les déterminants de la saine alimentation chez les enfants et les jeunes. Revue canadienne de santé publique, 96 (Supplément 3), S23-S29.

14 Shepherd, J., Harden, A., Rees, R., Brunton, G., Garcia, S., Oliver, S. & Oakley, A. (2006). Young people and healthy eating: a systematic review of research on barriers and facilitators. Health Education Research, 21(2), 239–257.

15 Committee on Food Marketing and the Diets of Children and Youth (2006). Food Marketing to Children and Youth: Threat or Opportunity? Washington D.C.: The National Academies Press.

16 Wansink, B. & Sobal, J. (2007). Mindless Eating: The 200 Daily Food Decisions We Overlook. Environment and Behavior January 2007;39:106-12317 Dagenais, B. (2008). La publicité : Stratégie et placement média – Ou comment choisir la campagne multimédia la plus efficace. Les presses de

l’Université Laval 2008.18 Federal Trade Commission (2008). Marketing Food to Children and Adolescents. A Review of Industry Expenditures, Activities, and Self-Regulation.

A Report to Congress. Repéré le 10 août 2011 à www.ftc.gov/os/2008/07/P064504foodmktingreport.pdf

19 Chronic Disease Prevention Alliance of Canada (2008). CDPAC Position Statement. Obesity and the Impact of Marketing on Children. Repéré le 19 août 2011 à http://www.cdpac.ca/media.php?mid=474

20 Organisation mondiale de la Santé (2004). Stratégie mondiale pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé. Repéré le 23 août 2011 à http://www.who.int/dietphysicalactivity/strategy/eb11344/strategy_french_web.pdf

21 Hastings, G., Stead, M. , McDermott, L., Forsyth, A., MacKintosh, A. M., Rayner, M., Godfrey,C., ...& Angus, K. (2003). Review of Research on the Effects of Food Promotion to Children, Glasgow, The University of Strathclyde, Food Standards Agency. Repéré le 11 août 2011 à http://www.food.gov.uk/multimedia/pdfs/foodpromotiontochildren1.pdf

22 McDermott, L., Stead, M. & Hastings, G. (2007). Case study 4: A marketing strategy to review the effects of food promotion to children. Repéré le 11 août 2011 à http://www.management.stir.ac.uk/research/social-marketing/?a=21314

23 Sustain: The alliance for better food and farming (2004). Children's food and health: Why legislation is urgently required to protect children from unhealthy food advertising and promotions. Repéré le 18 août 2011 à http://www.sustainweb.org/pdf/child_food_health.pdf.

24 Office de la protection du consommateur (2008). Vos enfants et la pub. Éditions Protégez-vous. Repéré le 4 mai 2012 à http://www.opc.gouv.qc.ca/Documents/Publications/SujetsConsommation/FinancesAssurances/PubliciteTrompeusePratiques/EnfantsPub/EnfantsPub.pdf

25 Organisation mondiale de la Santé (2003). Diet, Nutrition and Prevention of Chronic Diseases, (916, section 5.2.4) Genève: WHO Technical report. Repéré le 13 juillet 2011 à http://www.who.int/hpr/NPH/docs/who_fao_expert_report.pdf

26 Yale Rudd Center for Food Policy & Obesity (2011). Evaluating sugary drink nutrition and marketing to youth. Repéré le 4 octobre 2011 à http://www.sugarydrinkfacts.org/resources/SugaryDrinkFACTS_Report.pdf

STRATÉGIES UTILISÉES

→ MULTIPLICATION ET DIVERSIFICATION DES PRODUITS

→ AJOUT DE VITAMINES ET MINÉRAUX POUR CRÉER L’ILLUSION DE PRODUITS « SANTÉ » OU À « VALEUR AJOUTÉE »

→ NOM ÉVOCATEUR ASSOCIÉ À DES VALEURS ET À UN MODE DE VIE

→ COULEURS ET FORMES ATTRAYANTES CHARGÉES DE SYMBOLISME

→ FORMATS QUI S’ADAPTENT À TOUTES LES CLIENTÈLES

STRATÉGIES UTILISÉES

→ POLITIQUES DE PRIX PAR CATÉGORIE DE BOISSONS

→ RABAIS OMNIPRÉSENTS

→ ACHATS EN GRANDE QUANTITÉ ENCOURAGÉS

→ ASSOCIATIONS DE RABAIS AVEC LA RESTAURATION RAPIDE

STRATÉGIES UTILISÉES

→ LARGE DISTRIBUTION : supermarchés, dépanneurs, stations-services, restaurants, machines distributrices, cinémas, gares, parcs, pharmacies, arénas, centres sportifs, rues, écoles, universités, hôpitaux, etc.

→ POSITIONNEMENT STRATÉGIQUE : rangées des boissons sucrées, bouts d’allée, réfri-gérateurs près des caisses, placements croisés avec des aliments prêts-à-consommer, disposition à la hauteur des yeux selon la cible, présentoirs près des caisses et au bout des allées, etc.

→ PUBLICITÉ SUR LES LIEUX DE VENTE : affiches, affichettes posées sur les tablettes, autocollants sur les vitrines, présentoirs, logo d’une marque sur de l’équipement fixe comme les réfrigérateurs, bons de réduction à côté des produits à acheter, îlots consa-crés à un seul produit, parasol, etc.

STRATÉGIES UTILISÉES

→ PUBLICITÉ À LA TÉLÉVISION ET À LA RADIO

→ MÉDIAS IMPRIMÉS

→ INTERNET (SITES WEB, MÉDIAS SOCIAUX, MARKETING VIRAL, COURRIELS ET ADVERGAMES)

→ TÉLÉPHONIE MOBILE

→ PROMOTION CROISÉE

→ CONCOURS

→ PLACEMENT DE PRODUIT DANS LES ÉMISSIONS TÉLÉVISÉES, LES FILMS ET LES JEUX VIDÉO

→ COMMANDITE ET ACTIVITÉS PHILANTHROPIQUES

COMMUNICATION MULTIPLATEFORMEOFFRES SPÉCIALES !7 CUILLÈRES À THÉ DE SUCRE

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En misant sur des politiques de prix concurrentielles et attrayantes, l’industrie des boissons sucrées assure la très grande accessibilité de ses produits.

Le prix est un facteur déterminant dans la consommation d’un aliment chez les jeunes 13, 14, 15.

La consommation de boissons sucrées fournit des calories vides et ne contribue pas à combler les besoins nutritionnels des enfants et des adolescents.

L’enrichissement en vitamines et en minéraux de certaines boissons sucrées ne constitue pas un argument valable pour justifier leur consommation.

Parmi les 200 décisions alimentaires que nous prenons chaque jour 16, plusieurs de nos « choix » sont inconscients et sont influencés par les aliments disponibles dans notre environnement.• 75 % des décisions d’achat dans un grand magasin ou un supermarché se

font sur le lieu de vente et 53 % de ces décisions sont impulsives 17.

Plus un aliment est visible, plus il a de chances d’être « choisi ».• 195 millions $ US ont été dépensés en 2006, aux États-Unis, par les com-

pagnies alimentaires pour cibler les enfants et les adolescents dans les points de vente 18.

Chez les jeunes, les activités promotionnelles de l'industrie agroalimentaire influencent 19, 20, 21, 22, 23, 24 :• les connaissances et l’attitude envers la malbouffe• les préférences et les comportements alimentaires

L’OMS a identifié l’intensité du marketing des aliments à haute teneur énergé- tique et à faible valeur nutritive comme un facteur probable de l’épidémie d’obésité 25.

948 millions $ US ont été dépensés en publicité dans tous les médias juste pour les boissons sucrées (en 2010, aux États-Unis seulement)26.

+ Soumettre toutes les boissons au Règlement sur les aliments et les drogues. → Pouvoir fédéral

+ Réglementer le contenu et l’étiquetage des boissons sucrées. → Pouvoir fédéral

− Contenu :• Créer un groupe de travail sur le sucre pour émettre des recommandations

quant à la consommation des différentes formes de sucre par les Canadiens et la possibilité de limiter le contenu en sucre des boissons sucrées.

• Revoir à la baisse le contenu maximal en caféine autorisé dans les boissons énergisantes.

− Étiquetage :• Créer un groupe de travail pour déterminer les meilleures pratiques en

matière d’étiquetage nutritionnel.• Indiquer clairement, sur le devant des canettes de boissons énergisantes,

que celles-ci sont déconseillées aux moins de 18 ans.

+ S’appuyer sur les nombreuses études, les expériences internationales ainsi que l’acceptabilité sociale pour instaurer une taxe sur les boissons sucrées qui serait payée par les fabricants et dont les revenus seraient réinvestis en prévention et en promotion de la santé. → Pouvoir fédéral et provincial/territorial

+ Développer une politique d’étalage responsable et mettre en valeur les breuvages plus nutritifs. → Pouvoir de l’industrie alimentaire

+ Interdire la vente de boissons énergisantes dans les établissements sportifs et les lieux fréquentés par les jeunes. → Pouvoir municipal

+ Interdire la vente de boissons énergisantes aux jeunes de moins de 18 ans. → Pouvoir provincial/territorial

+ Explorer la faisabilité de restreindre la vente de boissons sucrées dans les pharmacies. → Pouvoir provincial/territorial

+ Limiter ou interdire la vente de boissons sucrées dans les établisse-ments publics, particulièrement ceux fréquentés par les jeunes. → Pouvoir fédéral, provincial/territorial et municipal

La consommation de boissons sucrées est superflue. De plus, elle peut avoir un impact néfaste important sur la santé et contribuer au surpoids infantile. Ces breuvages devraient donc être consommés de façon exceptionnelle et en quantités modérées.

Comment considérer les boissons sucrées comme des aliments d’exception alors que leur marketing fait miroiter des produits variés, très accessibles économiquement, disponibles partout et accom-pagnés d’une mise en marché et d’une promotion agressive ?

Afin de limiter le pouvoir d’attraction des boissons sucrées, les décideurs de l’industrie agroalimentaire et de tous les paliers gouvernementaux peuvent :

RECOMMANDATIONS

DÉFINITION

Toute boisson, gazeuse ou non, destinée à la consom-mation humaine et contenant du sucre ajouté

SEPT CATÉGORIES ANALYSÉES

• Boissons gazeuses

• Boissons énergisantes

• Boissons énergétiques/pour sportifs

• Boissons aux fruits type punchs et cocktails (excluant les jus de fruits 100 % pur)

• Eaux vitaminées/enrichies

• Thés et cafés froids préparés et prêts à la consommation

• Breuvages laitiers aromatisés

CONSOMMATION AU CANADA

• Source principale d’apport en sucre chez les 9-18 ans 1

• Consommation particulièrement forte chez les 14-18 ans 2, soit :

IMPACTS SUR LA SANTÉ

• Seule pratique alimentaire constamment associée au surpoids chez les enfants 3.

• Une boisson sucrée par jour augmente le risque d’obésité de 60 % chez les enfants 4.

• Aussi associée aux problèmes de santé suivants 5, 6, 7, 8, 9 :

+ diabète de type 2

+ maladies cardiovasculaires

+ syndrome métabolique

+ hypertension

+ détérioration de la santé dentaire et osseuse

POURQUOI L’INDUSTRIE CIBLE LES JEUNES ?

Parce que c’est payant !

• Pouvoir d’achat direct : les enfants canadiens de 2 à 12 ans auraient dépensé près de 1,5 milliards $ en argent de poche en 2002 10

• Pouvoir d’achat indirect : les enfants influenceraient plus de 40 % des achats de la famille 11 (environ 20 milliards $ au Canada pour 2004 12)

• Fidélisation à la marque à long terme

⅓ l ½ l

environ ⅓ de litreen moyenne par jour

environ ½ de litreen moyenne par jour

PROMOTIONPLACEen anglais

DISTRIBUTIONPRIXPRODUIT

ANALYSE DU « MIX-MARKETING »DES BOISSONS SUCRÉES

LES 4 P DU MARKETING

LES DESSOUS DU MARKETINGDES BOISSONSSUCRÉES

LE PRODUIT : UNE OFFRE VARIÉE POUR RÉPONDRE À UN MARCHÉ SEGMENTÉ

LES DESSOUS DU MARKETING DES BOISSONS SUCRÉES

TOME 1 TOME 2 TOME 3 TOME 4

LE PRODUIT : UNE OFFRE VARIÉE POUR RÉPONDRE À UN MARCHÉ SEGMENTÉ

LES DESSOUS DU MARKETING DES BOISSONS SUCRÉES

TOME 1 TOME 2 TOME 3 TOME 4

Consultez les 4 tomes de ce rapport dans la section « Boissons sucrées/Marketing » du www.cqpp.qc.ca.

+ Réglementer la publicité destinée aux enfants. → Pouvoir fédéral et provincial/territorial

+ Moderniser les règles d'application de la Loi sur la protection du consommateur interdisant la publicité destinée aux enfants afin qu’elles tiennent compte des nouvelles habitudes de consommation médiatique des jeunes. → Pouvoir provincial au Québec seulement

+ S’assurer que les réglementations provinciales et fédérale soient sou-tenues par des ressources financières suffisantes et une structure adéquate pour superviser efficacement les pratiques publicitaires. → Pouvoir fédéral et provincial/territorial

EN VENTE PARTOUT

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