RAPPORT D’EXAMEN MÉDICAL dans un CONTEXTE PSYCHIATRIQUE EXAMEN DU MÉDECIN GÉNÉRALISTE Ateliers...

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RAPPORT D’EXAMEN MÉDICAL

dans un

CONTEXTE PSYCHIATRIQUE

EXAMEN DU MÉDECIN GÉNÉRALISTEAteliers de l’AMCAP

J.-C. L.

1/3 de lombalgies

1/3 de psy

1/3 le reste

Pour les 2/3 : ce que l’on ne peut objectiver

Certains assureurs excluent. C’est tout !

• 5 axiomes

• Doute et compétence

• La mission contractuelle

5 AXIOMES

• La psychiatrie, c’est de la médecine : le seul axiome spécifique !

• Nous ne sommes pas les régleurs.

• Nous ne devons pas être contestés sur l’examen.

• Nous serons lus et même enregistrés : du patient à l’Assureur en passant par l’Avocat et les confrères traitants ou l’Ordre.

• Nous sommes compétents si nous connaissons nos propres limites.

Axiome N° 1La psychiatrie fait partie intégrante de

la science médicale.Il ne faut pas avoir peur. Ça ne brûle pas !

Une séméiologie qui est finie et non infinie.

Axiome N° 2NOUS NE SOMMES PAS LES RÉGLEURS

Il faut transmettre notre propre VÉCUpour que le lecteur du rapport

(le médecin du siège)puisse adapter

nos propositions de conclusionsaux données du contrat d’assurances.

Il s’agit bien de propositions de conclusions

Le rapport sécable

Il nous sert. Il nous protège.Il permet de transmettre l’information à l’assureur

en respectant le secret médical :

LA BULLE DE CONFIDENTIALITÉ

Axiome N° 3Nous pouvons être contestés sur les

conclusions proposéesJAMAIS SUR L’EXAMEN

Corollaire N° 1 : la même rigueur que pour l’épaule, le genou, le poignet ou les fonctions cognitives !

Axiome N° 4Nous serons lus.

PEU IMPORTE PAR QUI

Corollaire N° 2 : écrire en pensant que le sujet est la personne humaine et non un dossier ! L’Assuré est le client de l’Assureur. Il a des DROITS.

Axiome N° 5Nous sommes compétents si nous connaissons

nos propres limites.

Corollaire N° 3 : L’expertise, c’est l’EPP avant la LOI et vous en êtes la preuve. La formation mais aussi les sapiteurs.

Une évidence : nous avons reçu une mission et des documents (parfois !)

Notre outil : la médecine, sans elle personne n’a besoin de nous.

Des réponses aux seules questions de la mission

L’avocat (le ton est râleur) : « oui…mais vous n’êtes pas psychiatre… »

Doutes et compétence

JE suis généraliste et non psychiatreET ALORS ?

Est-ce que je ne soigne jamais une plainte psychique ?

Quel est le niveau de mon incompétence ?

Oser mais aussi savoir passer la main :

le recours au sapiteur.

La peur de la contestation par le magistrat, le patient, le médecin traitant, un autre Expert :

Une idiotie.

Une remise en question dans chaque rapportLe moteur, c’est le contradictoire

en cas de contestation

Nous répondons à une mission

• Il y a un contrat avec des définitions

• Il y a la mise en jeu du contrat

• Il semble exister un état psychiatrique

• Il y a une mission avec des questions

LE CONTRAT EST ESSENTIEL

• Il faut l’avoir et le lire.

• Des définitions précises.• Des exclusions éventuelles.

• Des conditions générales et particulières avec des durées de prise en charge qui peuvent varier en fonction des sinistres, des franchises, des

délais d’attente :

Dépression post traumatique ? Dépression autonome ?Nouvelle franchise ? Un seul ou deux sinistres ?

LE CONTRAT EST ESSENTIEL

La psychiatrie s’inscrit dans la logique expertaleavec toute sa rigueur

Ce contexte psychiatrique n’est pas une excuse à tout !

Ni pour l’assuréNi pour l’Expert

LE VRAI SINISTRE FAIT PARTIE DE LA VIE DU SUJETIL N’EST QUE L’UN DES ÉVÊNEMENTS DE

LA VIE DU CONTRAT

LA MISSION EST ESSENTIELLE

Des questions nous sont posées

Il suffit d’y répondre

Et seulement aux questions posées !

Nous ne sommes pas là pour défendre des valeurs.Il y a d’autres tribunes !

LA MISSION EST ESSENTIELLE

Attention : l’imputabilité

qui est le fondement en Droit Commun

devient presque Sans intérêt en AP

sauf pour dissocier un sinistre traumatique d’un sinistre maladie (car les prestations peuvent ne pas être les mêmes)

Un outil

La psychiatrie

Elle fait partie de la science médicale mais :

• L’expertise a sa technique.• En arrière pensée : répondre aux questions de la mission, chemin

faisant, construire les réponses aux questions de la mission.

L’Expertise psychiatriqueGénéralités

Ses Buts :

• connaître la personne• son contexte• sa trajectoire

• répondre aux questions de la mission

l’écoute du discoursles mots

leur intonation

Vivre et percevoir le vécu pour en comprendre la réalité, l’importance et donc les conséquences

La conclusion : ce que nous croyons.

L’Expertise psychiatrique

• son déroulement et…, • chemin faisant, instruire les réponses aux questions

de la mission.

Le film de la vie et pas seulement une photo.

Les premiers pas ne portent pas sur le sinistre

mais sur la personne (Jacques Leyrie).

L’Expertise psychiatrique

Se faire une idée du réel :Y croire ou ne pas y croire

telle est la question !

l’intonation, la mémoire, l’aspect général,la présence, la compréhension de

l’objet de la mission

L’Expertise psychiatrique

Ce qui est dit

Ce que l’on entend

Ce que l’on voit

Ce que l’on ressent

L’Expertise psychiatriqueGénéralités

L’identité avec quelques chiffresLa biographie détaillée

Les antécédents - pas que pathologiquesLe sinistre lui même, en passant !

L’état actuel : les doléancespuis l’examen y compris somatique

Discussion et conclusions

L’Expertise psychiatriqueLe plan souple

Elles débute dés le premier contact…puisL’identité

Depuis la date de naissance jusqu’au N° de sécu

L’adresse et le N° du tel.La profession actuelle…

TOUT EST UTILE pour se faire une idée du réel et de la mémoire

L’Expertise psychiatrique

L’identité avec quelques chiffres

La biographie détailléeLes antécédents - pas que pathologiques

Le sinistre lui même, en passant !L’état actuelConclusions

L’Expertise psychiatriqueLe plan souple

La biographiepersonnelle et professionnelle

Moment privilégiéLe sinistre est un évènement dans la trajectoire

de la vie…il n’est que l’un des évènements.

L’Expertise psychiatrique

La biographie

de la naissance à la période actuelle pour comprendre la personne,son histoire, bien avant

l’écoute de l’histoire du sinistre

L’Expertise psychiatrique

La biographie

La trajectoire personnelle, l’enfance Le cursus scolaire, les parents,

La formation puis le cursus professionnel L’insertion sociale,

L’investissement associatifLa vie familiale et la date de naissance des enfants, leur âge, leur état de

santé et celui des parents…

L’Expertise psychiatrique

La biographie

La trajectoire professionnelle,

Quelle est la place du « travail » dans la vie ?Très souvent la mission est celle d’une explication de l’arrêt de travail

L’Expertise psychiatrique

LE TRAVAILEcouter le sujet parler de son travail,

de l’enthousiasme au … dépit,Confronter ses motivations aux données de sa personnalité,

Comprendre ce qu’il peut vouloirpour le comparer à ce qu’il doit et peut faire.

LE SINISTREla signification plus ou moins centrale qu’il prend pour le sujet

au travail : sincérité de la souffrance

L’Expertise psychiatrique

La PROFESSION

• Le poste de travail lui-même• L’ancienneté• Technicité

• Pénibilité physique et psychique• Quelles motivations : reconnaissance personnelle et

financière.• Quel devenir à ce poste ?

• une promotion qui confronte a ses limites ?

L’Expertise psychiatrique

Quelle est SON activité professionnelle ?

L’Expertise psychiatrique

Comparer le sinistre

- dans sa réalité et son vécu -

à une échelle de sévérité desstress psycho sociaux

La profession : un facteur de stress parmi d’autres

L’Expertise psychiatrique

Un exemple de référence adulte : le DSM.L’incidence professionnelle :

cause ou conséquence ?

Evènements aigusCirconstances durables

1. Aucun Rien Pas de fait2. Léger Rupture sentimentale - scolarité Conflit familial - insatisfaction3. Moyen mariage perte d’emploi retraite finance - conflit avec un supérieur

harcèlement4. Sévère divorce naissance chômage pauvreté5. Extrême mort maladie grave viol maladie chronique sévices sexuels répétés6. Cata mort d’enfant, suicide otage

L’identité avec quelques chiffresLa biographie détaillée

Les antécédents - pas que pathologiquesLe sinistre lui même, en passant !

L’état actuelConclusions

L’Expertise psychiatriqueLe plan souple

Elle permet souvent d’expliquer la gestion du conflit,

l’attitude vis à vis du sinistre,le comportement au cours de la maladie

traumatique ou non.

La personnalité antérieure

Les antécédents

Cette personnalité antérieureet son incidence sur le travail, les

activités en général, les occupations, l’insertions sociale, le bénévolat…

L’Expertise psychiatrique

De celui qui subit…à la « locomotive »Du libéral pur et dur à celui qui plie tout au long de sa vie

Les motivations ne sont pas les mêmes

L’Expertise psychiatrique

Mais…se méfier de ses propres projections (par excès ou par défaut) Nous évaluons comme Expert

La situation expertale : une neutralité bienveillante,celle du médecin.

Les troubles vrais Paranoïaque, Schizoïde, Schizotypique, Antisociale, Limite, Histrionique, Narcissique évitante,

Dépendante, Obsessionnelle-CompulsivePassive agressive

Les traits : quelques items

Le type : Un ensemble de traits

La personnalité antérieure

Les autres antécédents et Faits PostérieursMédicaux dont la psychiatrie

ChirurgicauxTraumatiques

Les antécédents

Nous sommes en Assurance de Personnes.TOUT est important.

Tous les antécédents sont à consigner.

Il est DÉBILE d’écrire : il n’y a pas d’antécédent en Relation avec le faits en cause

L’identité avec quelques chiffresLa biographie détaillée

Les antécédents - pas que pathologiques

Le sinistre lui même, en passant !L’état actuelConclusions

L’Expertise psychiatriqueLe plan souple

Qu’est ce qu’un évènement ?

Un sinistre, c’est une intrigue et pas un fait statique.

L’intrigue est mixte, faite d’histoires

subjectives et objectives.

Le sinistre vu par l’expert

Intrication de deux types de critères :

• subjectifs : empathie, plausibilité, …la répétition de facteurs de stress psycho sociaux : life Events. Compassion ?

• objectifs : fiabilité, fidélité, validité

L’identité avec quelques chiffresLa biographie détaillée

Les antécédents - pas que pathologiquesLe sinistre lui même, en passant !

L’état actuelConclusions

L’Expertise psychiatriqueLe plan souple

L’état Actuel

L’entretien : écouter de la plainteSa prise en charge : les traitements

La vie : le cursus quotidien et hebdomadaireLe bilan somatique (il faut le faire !)

L’Expertise psychiatrique

Le discours : les faits racontés avec le vécu, les mots utilisés, leur intonation,

la sincérité de la souffrancel’envahissement du discours par les suites du sinistre.

L’Expertise psychiatriqueL’entretien : écouter la plainte

Ecouter pour comprendreCar ce n’est pas QUE la gravité « absolue » du sinistre qui est en cause

Mais AUSSI l’importance que la victime y attache, faisant de LA réalité, SON propre vécu.

La littérature pré imprimée est une injure à l’acte médical

En retenir quelques critères de sévérité clinique

L’anhédonie, créé en 1896 par Théodule RIBOT pour désigner l'insensibilité au plaisir.

La perte de l’élan vital, une asthénie sexuelle, Une pauvreté de la mimique

Et puis quel avenir ?

Et quelques questions complémentaires sur la qualité du sommeil ?

l’appétit ?quelles phobies éventuelles ?

quelques habitudes ? Les maniaques de chez nous !

L’Expertise psychiatriqueL’entretien : écouter la plainte

Elle est un regard sur une situation médicale

Le suivi médical, les certificats, les ordonnancesLe suivi du traitement, son observance.

Plausibilité, cohérence

Tout patient PSY non traité n’est pas forcément sans souffrance.

(différence fondamentale d’avec la médecine d’organe)

Tout patient traité depuis longtemps de la même manière

n’est pas forcément souffrant

L’Expertise psychiatrique

Il y a en effet les ordonnancesmais il y a surtout

le suivi du traitement, son observance, ses posologies, son effet, sa vraisemblance

L’Expertise psychiatriqueLE TRAITEMENT :

Prise en charge - la chimie - l’arrêt de travail

ACTE MÉDICALL’EXPERTISE ANALYSE LES PRESCRIPTIONS COMME LE MÉDECIN TRAITANT ANALYSE

L’EFFICITÉ DE SON TRAITEMENT

Adéquation entre les prescriptions

la pertinence des certificats

et votre diagnostic

L’Expertise psychiatriqueLE TRAITEMENT

L’analyse rigoureuse des ordonnances

L’Expertise psychiatrique

LE TRAITEMENT

La psychiatrie, ce n’est pas n’importe quoi !Soigner implique un DIAGNOSTIC

TOUT n’est pas syndrome anxio dépressif

• les anxiolytiques•Les antidépresseurs•Les thymo régulateurs•Les anti psychotiques

L’Expertise psychiatrique

LE TRAITEMENT

L’initiation du traitementsa modulation

LES HOSPITALISATIONS (TRT IV PUIS PER OS)

la chimie et la psychothérapieles thérapies comportementales

les variations au fil des moisl’arrêt du traitement

L’Expertise psychiatrique

LE TRAITEMENT

Comprendre le traitement,les traitements successifs,c’est comprendre aussi

l’incidence du traitement sur les possibilités de reprise du travail et sur la qualité de

la vie

L’Expertise psychiatrique

LE TRAITEMENT

• Il ne peut que suivre un diagnostic positifIl est du devoir de l’Expert de faire ce diagnostic, de le comparer à celui des thérapeutes• Il est du devoir de l’Expert de discuter les diagnostics différentiels, les pathologies qui n’existent pas…• Il est du devoir de l’Expert d’en analyser la ou les étiologies : diagnostic étiologique

L’ARRÊT DE TRAVAIL : une prescription

Il s’agit d’un traitement, d’un soin comme un autre…Mais…Rappelez vous Jean Naudin :

« L’arrêt agit sur la réalité à la différence du médicament qui agit sur le corps »

L’Expertise psychiatrique

L’ARRÊT DE TRAVAILJean Naudin

« Le monde de l’adulte est construit sur la réalité du travail

L’arrêt de travail abîme la réalité : il a un effet iatrogène.

Un arrêt de travail prolongé demandera un effort plus important lors de la reprise qu’un arrêt de courte durée. »

L’Expertise psychiatrique

Tout n’est pas syndrome anxio dépressif ou PTSD

Les écrits peuvent se discuter

Diagnostic et traitement doivent être cohérentsLes bonnes pratiques (HAS) peuvent servir de

références

L’Expertise psychiatrique

Un doute positif, celui du scientifique, pas de l’inquisiteur, esprit critique dominé avec Descartes par

« le souci du vrai et le sens de la preuve ».

L’Expertise psychiatrique

spasmophilie, fibromyalgieEt maintenant l’intolérance aux ondes électro-magnétiques

Ecrire en codes CIM 10 ou DSM

Des pathologies qui n’existent pas :socialement construites

en dehors de toute preuve objectivevéritables niches écologiques (Hacking)

L’Expertise psychiatrique

Des preuves :LE FILM DE LA VIE AU QUOTIDIEN

La description de la journée, de la semaine : du coucher au coucher, le film de la vie, tout comme pour le handicap

lourd. Pas simplement un instantané, un arrêt sur image lors de l’accedit.

Une tentative pour objectiver le subjectif : analyse de l’élan vital

L’Expertise psychiatrique

LA VIE AU QUOTIDIEN(Brémond et coll)

• Ce chauffeur livreur, qui se déclare inapte à la conduite à cause de son traitement et qui va chercher tous les jours ses enfants à l'école à 15 bornes de la maison.

• Cette jeune femme, les ongles bien faits, secrétaire, qui ne supporte plus son poste de travail, mais qui passe deux heures par jour pour faire ses achats sur internet.

• Ce commercial qui déclare ne plus arriver à s'organiser, à être convaincant avec la clientèle et qui se présente avec un dossier bien classé, dans l'ordre, en répondant du tac au tac à toutes les questions posées, documents à l'appui.

L’Expertise psychiatrique

L’EXAMEN SOMATIQUE

Et oui…!c’est d’autant plus important que nous sommes généralistes

LA PRÉSENTATION GÉNÉRALELA TAILLE ET LE POIDS, la TA

LES RÉFLEXES, un Sermentun CV et le doigt au nez

Les pupilles et un petit Romberg bien fait en pensant à une SEP par exemple.

L’Expertise psychiatrique

La synthèse : Le Diagnostic

La bouffée délirante aiguë mais qui récidive parfois Les psychoses chroniques à diagnostiquer car génératrices d’IAD Les états dépressifs :

graves « endogènes »: mélancolie.seulement réactionnels mais à quoi ?sur une personnalité fragile, sensitive par exemple

L’Expertise psychiatrique

Acte médical, notre examen a permis d’établir chez

CE sujet (et pas un autre), CE diagnostic qui a bénéficié de

CE traitement aboutissant (après une évolution) à l’état clinique actuel.

L’Expertise psychiatriqueReste à répondre à la mission :

ITT - ITP - INVAL - IADet chaque fois

• pour un travail donné ?• pour tout travail?

• sans tenir compte de l’activité

professionnelle?

…mais nous avons les outils !

L’Expertise psychiatriqueLA MISSION et rien que la MISSION

Réponses binaires : OUI / NON

Doit-on ou non tenir compte du travail effectué ?

ITT - ITP Y a-t-il CONSOLIDATION ?

INVAL - IAD

L’Expertise psychiatriqueLA MISSION et rien que la MISSION

ITT - ITPJe refuse l’idée d’un barème

de durée

C’est la clinique qui permet de conclure

L’Expertise psychiatriqueLA MISSION et rien que la MISSION

ITT - ITP La clinique : Philippe Barbaret & Coll

le discours, le traitement, les activités quotidiennes, les envies, la reprise à mi-temps, le temps laissé à un traitement bien suivi pour agir. Ce que

nous croyons être la réalité.

L’Expertise psychiatrique

LA MISSION et rien que la MISSION

LA CONSOLIDATION

UN ACTE (parfois) THÉRAPEUTIQUE

Un moment fort de l’intrigue qui permet au sujet de se reconnaître et d’être reconnu dans sa nouvelle identité de victime, de reprendre symboliquement le handicap à son

propre compte et de le gérer.

L’Expertise psychiatrique

LA MISSION et rien que la MISSION

LA CONSOLIDATION

Ce trouble fait désormais partie de l’identité.Il n’est plus lui même ni réellement un autre.

Le sujet est autre.

En êtes-vous certain?

L’Expertise psychiatrique

LA MISSION et rien que la MISSION

LA CONSOLIDATION

Les taux…quand on les demande !

Soyons intelligents : des chiffres simples

En se rappelant les fréquentes double-entrées

L’Expertise psychiatriqueLA MISSION et rien que la MISSION

LA CONSOLIDATION

Des chiffres simples : En professionnel1/4 - 1/3 - 1/2 - 2/3 - 3/4

Des taux simples : En fonctionnel10% - 20% - 25% - 30% ou plus

L’Expertise psychiatriqueCONCLURE

sans oublier le doute constructif

« Ce qui fait que nous nous trompons ordinairement est que nous jugeons bien souvent,

encore que nous n’ayons pas une connaissance bien exacte de ce

dont nous jugeons »

Descartes - Les principes de la philosophie - 33