Traitement chirurgical des varices avec restauration de la fonction saphène : méthode asval...

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2S28 COMMUNICATIONS ORALES Journal des Maladies Vasculaires

phénien drainant (1,94 ± 0,09 vs 2,24 ± 0,12, P < 0,038) dans legroupe CHIVA.

TRAITEMENT CHIRURGICAL DES VARICES AVEC RESTAURATION DE LA FONCTION SAPHÈNE :MÉTHODE ASVAL (ABLATION SÉLECTIVE DES VARICES SOUS ANESTHÉSIE LOCALE).

P. PITTALUGA (1), S. CHASTANET (1), B. REA (2), R. BARBE (2), J.J. GUEX (3)

(1) 10, Av de Villeneuve, 06800 Cagnes sur Mer.(2) 49, Rue du Commandant Charcot, 69110 Sainte-Foy-lès-Lyon.(3) 32, Boulevard Dubouchage, 06000 Nice.

Introduction. Description d’une nouvelle approche conserva-trice dans le traitement chirurgical des varices, découlant d’unconcept physiopathologique antérograde de la maladie vari-queuse, et présentation de ses résultats.

Matériel et méthode. Étude rétrospective portant sur les mem-bres inférieurs (MI) présentant des varices avec un reflux sa-phène, opérés entre mai 2003 et juillet 2004.

Résultats. 573 MI ont été opérés : des phlébectomies avec con-servation de l’axe saphène refluant ont été réalisées 303 fois(52,9 %), alors qu’un geste de crossectomie et/ou éveinage étaitréalisé dans les 270 autres cas (47,1 %). Sur les 303 MI dontl’axe saphène avait été conservé, 271 (89,4 %) ont été revusavec un suivi moyen de 16,8 mois (1 à 27 mois) et contrôlés parune exploration écho-Doppler et un examen clinique. Une ré-duction majeure du reflux dans l’axe saphène conservé étaitconstatée 248 fois (91,5 %), avec une disparition du reflux186 fois (68,6 %). Un reflux identique à l’état préopératoireétait retrouvé sur 23 MI (8,5 %). D’un point de vue clinique, uneamélioration fonctionnelle était constatée 167 fois sur les186 MI symptomatiques en préopératoire (89,8 %) et un bénéfi-ce esthétique 243 fois sur 271 (89,7 %). Dans le même temps,243 MI (90,0 %) traités par crossectomie-stripping ont été revusavec le même suivi moyen (16,8 mois) et avec une améliorationfonctionnelle dans 80,7 % des cas et un bénéfice esthétique dans90,9 % des cas.

Conclusion. En présence d’un axe saphène refluant en préopé-ratoire, la réalisation de phlébectomies peut modifier de façonmajeure l’hémodynamique de l’axe saphène, avec une amélio-ration fonctionnelle et un bénéfice esthétique identique auxtraitements non conservateurs. Cette observation pourrait re-mettre en cause le traitement systématique d’un axe saphène re-fluant dans la maladie variqueuse.

EXPLORATION PAR ÉCHO-DOPPLER DES TRONCSSUPRA AORTIQUES DEVANT UN SYMPTÔME OCULAIRE.

A.S. HENTZIEN (1), A. LONG (1), S. RABAH BENABBAS (2),S. MULLER (1), S. MARTIN (1), F. VITRY (3), A. DUCASSE (2), C. CLEMENT (1)

(1) Service de Chirurgie et Médecine vasculaire, Hôpital RobertDebré, CHU, Reims.(2) Service d’Ophtalmologie, Hôpital Robert Debré, CHU,Reims.(3) Unité d’Aide Méthodologique à la Recherche Clinique (DIM),Hôpital Maison Blanche, CHU, Reims.

Objectifs. Un écho-Doppler (ED) des troncs supra aortiques estsouvent demandé devant un symptôme oculaire. Ce travailprospectif a pour but de déterminer la fréquence et le type deslésions identifiées, et leur responsabilité dans le tableau clini-que.

Méthodes. 96 patients examinés en ophtalmologie entre octo-bre 2004 et avril 2006 ont eu un ED. La symptomatologie étaitsystématisée : occlusion de l’artère centrale de la rétine (OACR)(n = 20), amaurose fugace (n = 4), occlusion de la veine centra-le de la rétine (OVCR) (n = 18), neuropathie optique (n = 26),syndrome de Claude Bernard Horner (CBH) (n = 1), hémorra-gie intra vitréenne/glaucome néovasculaire/baisse de l’acuitévisuelle (n = 11) ou non systématisée : paralysie oculomotriceou diplopie (n = 15), anisocorie (n = 3). L’ED étudiait les axescarotides, vertébraux, et les artères temporales. La quantifica-tion des sténoses carotides (mesure américaine) reposait sur descritères hémodynamiques consensuels.

Résultats. Parmi les 96 patients, 11 avaient des lésions caroti-diennes (≥ 50 %), vertébrales ou temporales, expliquant lasymptomatologie chez 8 patients (8,3 %). Les lésions caroti-diennes incluaient 5 sténoses 50-70 %, 2 sténoses ≥ 70 % et3 occlusions. Les lésions vertébrales incluaient 3 occlusions.Enfin, les 2 temporales étaient occluses chez le même patient.Au total, 4 patients avaient des lésions sur plusieurs pédicules.Seules les lésions responsables sont rapportées. Une OACRétait associée à 1 occlusion carotide chez 2 patients. En casd’amaurose fugace, 1 sténose carotide ≥ 70 % a été identifiéechez un patient. Une neuropathie optique était associée à 1 sté-nose carotide ≥ 70 %, et une double occlusion temporale (ma-ladie de Horton). La dernière occlusion carotide révélée par unCBH était liée à une dissection. En cas de diplopie ou de para-lysie oculo-motrice nous avons identifié une occlusion verté-brale chez 2 patients. En cas d’OVCR, hémorragie intravitréenne, glaucome néovasculaire, baisse de l’acuité visuelle,anisocorie (n = 32), l’ED était normal ou ne montrait pas de sté-nose carotide de plus de 50 %.

Conclusion. L’ED a permis d’identifier la cause des symptô-mes oculaires chez 8,3 % des patients et chez 12,3 % des pa-tients adressés pour OACR, amaurose fugace, neuropathieoptique, CBH, diplopie ou paralysie oculo-motrice. Bien queles effectifs soient faibles, le bénéfice de l’ED tend à être pluspertinent dans ce groupe.

Mots-clés : Stripping. Cure CHIVA.

Mots-clés : Varices. Traitement conservateur.

Mots-clés : Écho-Doppler cervical. Ophtalmologie.

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