Propriété intellectuelle et biens communs de la connaissance dans l'environnement numérique

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Propriété intellectuelle et biens

communs de la connaissance dans

l’environnement numérique

Par Calimaq

Biens communs =

Beaucoup de choses…

A lire : (Biens) communs.

Définir le bien commun, les biens

communs ?

« On parle de « bien commun » chaque fois qu'une

communauté de personnes est animée par le même désir de

prendre en charge une ressource dont elle hérite ou qu'elle crée

et qu'elle s'auto-organise de manière démocratique, conviviale

et responsable pour en assurer l'accès, l'usage et la pérennité

dans l'intérêt général et le souci du 'bien vivre' ensemble et du

bien vivre des générations à venir » - Alain Ambrosi

Projet Remix Biens Communs

A lire : le bien commun est

sur toutes les lèvres .

Biens privés, biens publics,

biens communs…

A lire : Des biens publics aux

biens communs

Les leçons de l’histoire…

Code de Justinien (Corpus Juris Civilis – 529

après JC)

Fait la distinction entre 4 formes de propriété sur

les biens :

- Res privatae : propriétés privées

- Res publicae : biens appartenant à l’Etat

- Res nullius : biens n’appartenant à personne,

« choses sans maître »

- Res communes : biens appartenant à tous

Des biens qui par nature ne peuvent

être appropriés et sont de ce fait

accessibles et utilisables par tous :

mer, océan, cours d’eau,

atmosphère, espace aérien,

sanctuaires, bains publics

Les leçons de l’histoire…P

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Chris W

imbush. C

C-B

Y-S

A

En Angleterre, la charte des forêts (13ème siècle),

le mouvement des enclosures (16ème, 17ème siècle)

« Tout homme libre fait

gîter [ses bêtes] dans la

forêt comme il le souhaite

et possède son panage. »

Charte des forêts. Article 9

La guerre des forêts

Mouvement des

« Levellers » (17ème),

« Blacking » (18ème )

En France, démantèlement progressif

des biens communaux

Quelques survivances :

biens sectionnaux,

affouages, etc.

Article 714 du Code civil : « Il est

des choses qui n'appartiennent à

personne et dont l'usage est

commun à tous. »

Colonisation et destruction des

communs indigènes

Pendant la période coloniale, les paysans

étaient contraints à faire pousser de

l’indigo plutôt que leur propre nourriture ;

le sel était taxé pour fournir des revenus à

l’armée britannique et les forêts

transformées en monopole d’Etat pour

une exploitation commerciale. Dans les

zones rurales, l’effet sur les paysans fut la

disparition progressive des droits

d’usufruit (nistar) : accès à la nourriture et

au combustible, libre pâturage des

troupeaux sur les terres communales. La

marginalisation des droits

communautaires des paysans sur leurs

forêts, leurs bois sacrés et leurs "terres

incultes" a été la cause de leur

appauvrissement. – Vandana Shiva

« L’enclosure des communs »

Une notion longtemps en crise

Garret Hardin –The Tragedy Of The Commons, Science, 1968.

Deste

mpsancie

ns.

CC

-BY-N

C

L'accès libre à une ressource

limitée pour laquelle la demande

est forte mène inévitablement à

la surexploitation de cette

ressource et finalement à sa

disparition.

[…] Solutions pour éviter la

surexploitation des ressources :

La nationalisation, la

privatisation

Wikipedia. Tragédie des communs.

Un renouveau récent

A lire :

Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs – Hervé Le Crosnier

Pa

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C-B

Y-S

A

Elinor Ostrom. Prix Nobel d’Economie 2009

« Elinor Ostrom a mis en place un cadre d’analyse et

de développement institutionnel destiné à l’observation

des communs. De ses observations concrètes elle a tiré

huit principes d’agencement que l’on retrouve dans les

situations qui assurent réellement la protection des

communs dont ces communautés d’acteurs ont la

charge :

— des groupes aux frontières définies ;

— des règles régissant l’usage des biens collectifs qui

répondent aux spécificités et besoins locaux ;

— la capacité des individus concernés à les modifier ;

— le respect de ces règles par les autorités

extérieures ;

— le contrôle du respect des règles par la communauté

qui dispose d’un système de sanctions graduées ;

— l’accès à des mécanismes de résolution des conflits

peu coûteux ;

— la résolution des conflits et activités de gouvernance

organisées en strates différentes et imbriquées. »

La connaissance envisagée

comme bien commun ?

Paulo

Bra

ndao. C

C-B

Y-S

A.

Elinor Ostrom – Charlotte Hesse :

Understanding Knowledge As A Commons

La connaissance, un bien

commun par nature ?

Par echiner1. CC-BY-SA.

« Si la nature a rendu moins susceptible

que toute autre chose l’appropriation

exclusive, c’est bien l’action du pouvoir de

la pensée que l’on appelle une idée, qu’un

individu peut posséder de façon exclusive

aussi longtemps qu’il la garde pour lui ;

mais au moment où elle est divulguée,

elle devient la possession de tous, et celui

qui la reçoit ne peut pas en être

dépossédé. Sa propriété particulière,

aussi, est que personne ne la possède

moins parce que tout le monde la

possède. Celui qui reçoit une idée de

moi reçoit un savoir sans diminuer le

mien ; tout comme celui qui allume sa

bougie à la mienne reçoit la lumière

sans me plonger dans la pénombre.

Que les idées circulent librement de l’un à

l’autre partout sur la planète. »

Thomas JeffersonL’information, la culture, la

connaissance sont non-

rivales par excellence

Wik

imedia

Com

mons.

La tragédie des anti-communs

https://en.wikipedia.org/wiki/Tragedy_of_the_anticommons

La connaissance, un bien

commun fragile[…] le savoir qui réside dans mon cerveau n’enlève rien au

savoir qui se trouve dans le vôtre. Aujourd’hui cependant, l’idée

de connaissance comme bien public disparaît de plus en plus.

Les savoirs empaquetés sous forme numérique sont infiniment

plus vulnérables aux enclosures, plus fragiles face aux risques

de perte, et davantage susceptibles d’altération que les savoirs

exprimés dans des livres et des journaux imprimés.

Si les formats numériques facilitent l’accès aux contenus, ils

permettent également de s’approprier ce qui fut longtemps «

intangible ». Ce nouvel état de « susceptibilité d’appropriation

par autrui » n’est pas spécifique au savoir. On observe des

phénomènes similaires pour la plupart des biens communs

globaux, comme par exemple lorsque l’on pollue le cosmos, ou

que l’on drague le fond des mers avec des chalutiers.

La multiplication des tronçonneuses dans les forêts,

l’enregistrement sauvage de musique indigène ou encore la

capture par biopiraterie de codes génétiques constituent d’autres

manifestations de cette « nouvelle vulnérabilité et susceptibilité

d’appropriation ».

Charlotte Hesse. A partir des années 2000,

développement de « l’économie

de la connaissance »

(capitalisme cognitif)

Longtemps , la création s’est faite en dehors de

la « propriété intellectuelle»…

A lire : Morphologie Of A Copyright Tale

Mythes, contes et légendes se créaient et se

diffusaient de manière incrémentale et collective.

L’exemple de la chanson

« Happy Birthday »

« La chanson remonte à 1893. Sa protection par

le droit d'auteur a été réclamée en 1935 aux

États-Unis par une société acquise ensuite par

Warner Music Group. En 1998, Le Congrès US a

voté le Copyright Term Extension Act qui étend la

protection des œuvres collectives d'entreprises à

120 ans après la création ou 95 ans à partir de la

publication. Ainsi, si Warner Music Group

parvient à faire valider ses droits, la protection de

la chanson prendra fin en 2030 et nous aurons le

bonheur de payer encore 15 ans pour une

chanson d'il y a deux siècles. » François Charlet.

Procès en cours aux Etats-

Unis pour savoir si « Happy

Birthday » est dans le

domaine public.

La connaissance et le second

mouvement des enclosures

Évolution des coûts d’abonnement aux revues scientifiques

La question des brevets

« Historiquement, le cas de James Watt,

considéré comme l’inventeur de la machine

à vapeur, est emblématique. Celui-ci réussit

à obtenir un brevet sur son invention. Mais

sa machine était plutôt inefficace. Or il ne

put l’améliorer à cause du système de

brevet puisqu’un autre inventeur avait trouvé

un moyen de stabiliser sa vitesse de

rotation… et l’avait breveté. Ainsi, James

Watt, au lieu d’améliorer la technologie de la

machine à vapeur, passa une grande partie

de son temps à poursuivre en justice ceux

qui pirataient sa machine tout en se

contentant de toucher des royalties de la

part de ceux qui l’utilisaient.

Paradoxalement, James Watt commença à

commercialiser des machines à vapeur

surtout quand ses brevets furent arrivés à

échéance ! » - Louis Rouanet A la base, les brevets ont été

créés en partie pour favoriser la

diffusion de la connaissance

La questions des brevets

Guerre des brevets

dans le domaine des

tablettes et

smartphones.

La question des brevets

Aux Etats-Unis, le

phénomène des Patent Trolls

: brevets déposés sur le wifi,

sur les scanners, sur le

podcast, etc.

2014 : Amazon dépose un

brevet sur la photographie

sur fond blanc, comme

« méthode commerciale ».

La question de la brevetabilité du vivant

La biopiraterie et l’appropriation du vivant

Dépôt de brevets sur des

gènes humains. Dépôts de brevets sur des

semences et appropriation de

variétés végétales.

Matrix Core. Par Pixelsior. CC-BY-NC-SA

Biens communs de la connaissance

Qu’est-ce que change le numérique ?

[…] en parallèle avec la folie de la

propriété, un nouveau continent

apparaît : celui des biens communs

informationnels, des créations qui

appartiennent à tous parce qu’elles

n’appartiennent à personne. Ce

continent est celui des logiciels libres,

de la science ouverte, des

encyclopédies libres, de nouvelles

formes artistiques, des médias

coopératifs où chacun contribue à créer

l’information et à la commenter. C’est le

continent du partage et de la

démultiplication des connaissances,

mais aussi celui de la coopération

politique mondiale des acteurs

sociétaux préoccupés d’intérêt général.

Philippe Aigrain. Cause Commune :

l’information entre bien commun et

propriété

Bien communs qui peuvent être créés,

échangés et manipulés sous forme

d'information, et dont les outils de création et

le traitement sont souvent eux-mêmes

informationnels (logiciels). Il peut s'agir de

données, de connaissances, de créations

dans tous les médias, d'idées, de logiciels.

Les biens communs informationnels sont

des biens publics parfaits au sens

économique, contrairement aux biens

communs physiques, qui gardent toujours

une part de rivalité ou d'excluabilité.

Biens communs informationnels

Economie de l’abondance et fin de la rivalité

« Quand on partage un bien

matériel, il se divise. Quand on

partage un bien immatériel, il se

multiplie. » Serge Soudoplatoff

« Un bien commun est quelque chose que plusieurs propriétaires ont en commun. La propriété est partagée entre ces personnes.

De manière générale, la problématique des biens communs est que, lorsqu’une ressource est partagée en commun, il faut

théoriquement des règles pour s’assurer que cette ressource ne soit pas, soit abusée, soit épuisée.

Cela change dans le monde numérique puisque la notion de rivalité n’existe plus. En consultant une œuvre numérique, je n’empêche

personne de l’utiliser, je ne l’abîme pas, il n’y a plus les risques que l’on désigne par la »Tragédie des communs ».

Avec le numérique, on transpose donc la question à d’autres problématiques : Comment protéger les communs, comment empêcher

l’exploitation injuste, l’abus, comment les préserver, les promouvoir et en créer davantage. »

Primavera de Filippi.

source :

Valentina_A

Un objectif : éviter les clôtures

(enclosures), éviter les

monopoles, éviter les silos

d'informations

A lire : Identifier les enclosures

informationnelles pour favoriser

les apprentissages en réseau.

Enclosures à l’œuvre sur Internet…

L’apport des logiciels libres

Une illustration de l’efficacité

des pratiques collaboratives

Les quatre libertés

fondamentales du logiciel libre

Garanties pour tous les

contributeurs par des

licences libres

Wikipédia, exemple emblématique des

biens communs informationnels

- Une ressource

partagée

- Une communauté

- Des règles de

fonctionnement et

de gouvernance

Wikipedia ne peut être ni achetée, ni vendue,

car son contenu « n’appartient » à personne.

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A lire : Et si Twitter avait la même

nature que Wikipédia ?

Le collaboratif à grande échelle : rachat

par AOL pour 315 Millions d'Euros en

2011... au profit de qui ?

Nous avons tous les droits sur notre site et sur son

contenu et lorsque vous nous soumettez un contenu

vous nous accordez certains droits . Tout article, blog,

vidéo, contenu et autre élément composant notre site est

également une œuvre protégée par le droit d’auteur, et

nous (sous réserve des droits de nos concédants et

titulaires de licence en vertu des contrats, accords et

arrangements applicables) jouissons de tous les droits

s’y rapportant.

Depuis, rachat d’Instagram par

Facebook et de Tumblr par

Yahoo!

Pour éviter les clôtures et les

appropriations indues : la garantie

s'appelle

"partage à l'identique"Sortir de l'opposition marchand

vs non marchand ! L'important

est de reverser dans le pot des

biens communs informationnels

!

Copyleft

On peut vendre une application, sans

vendre les données qui vont avec :

usage commercial qui améliore l'accès à

Wikipédia

44

Creative Commons et

l’extension aux créations

culturelles

« Tout ce qui n’est pas interdit est permis »

Pas d’autorisation à demander tant qu’on reste dans le cadre de la licence

Exemple des licences

Creative Commons

4 conditions et

6 contratsIl faut conclure un contrat pour lever

une restriction posée par la licence

Pen3. Par Merlinprincesse. CC-BY-NC-ND

ENSSIB. 19/05/1045

• Un système de licences modulablesDes libertés de base

Une condition permanente

3 conditions optionnelles

Les licences Creative

Commons

Forte croissance des biens communs culturels,

grâce à l’usage des licences Creative Commons

Exemple d’utilisations

238 millions d’images

sous CC sur Flickr

Plus de 12 millions de fichiers

sous licence libre sur Wikimedia

Commons

Déjà plus de 100 000 photos pour le concours Wiki Loves Monuments

Exemple d’utilisations

Nouveau type de rapports avec le

public et modèles économiques

Le film « Le Cosmonaute »

du producteur espagnol

Riot Cinema est diffusé

sous licence Creative

Commons et tous les

rushes sont mis à

disposition sur Internet

Archive pour être remixés.

Moby diffuse son dernier

album gratuitement sur

BitTorrent et ouvre ses

morceaux en Open Source.

Après une campagne de

crowdfunding, Robin Sloan

diffuse son roman sous

Creative Commons et

organise un concours de

remix avec ses lecteurs.

50

• L’exemple du projet Sesamath

- Association développant des manuels et des ressources pédagogiques en mathématiques;

- Sous licence libre (GFDL) pour permettre le travail collaboratif et l’accès ouvert ;

- 400 auteurs-contributeurs par le biais de wikis, de SPIP, de forums, de listes de diffusion

- N’exclut pas la mise en place d’un modèle économique : accès libre et gratuit à la version numérique/accès payant à la version papier.

- Manuels vendus à 80 000 exemplaires et utilisés par 5000 professeurs !Pour en savoir plus, Invitation au

Voyage en Sésamathie50

Concevoir les ressources pédagogiques

comme des Communs

Pétition anti-elsevier et désabonnement de la bibliothèque d’Harvard

Concevoir la recherche scientifique comme un Commun

52

HAL- Hyper Articles en Ligne(CNRS-CCSD, depuis 2000)- Appel de Budapest (2002),

Appel de Berlin (2003) ;

-Principes : favoriser l’accès en autoarchivant ses publications et en publiant dans des revues en libre accès ;

- Accès ouvert par le biais de pré-publications ou de post-publications d’articles dans des archives ouvertes.

- Développements de revues électroniques en Open Access

Revues.org(CNRS-CLEO)

Open Access et archives ouvertes

Un rôle de pédagogie et de soutien des

bibliothèques en faveur de l’Open Access

Application de la logique des biens

communs aux données

Data.gouv.fr

Carte de l’Open Data en France

Application de la logique des biens

communs aux données

Par son architecture, Internet a

aussi la nature d’un bien commun.

1993 : Tim Berners-Lee fait le choix de mettre le

World Wide Web dans le domaine public.

Les « trois couches » de l’Internet :

à qui appartient Internet ?

Couche physique (câbles, serveurs,

terminaux)

Couche logique (protocoles, logiciels,

formats, standards, etc)

Couche des contenus (textes, images,

musiques, vidéos, etc)

C’est l’ouverture de la couche logique qui

permet de penser Internet comme un bien

commun.

« Nous avons collectivement un devoir moral et citoyen de protéger nos libertés et nos biens communs contre leur accaparation. Or, on peut considérer Internet comme un bien commun de l'humanité. Et nous avons le droit de vouloir le laisser libre aux générations futures. » Jérémie Zimmerman.

Toujours appropriée

par quelqu’un (mais

régulée).

La plus ouverte. Protocoles essentiels

du web sont libres (TCP/IP), format

HTML du web ouvert, etc

Une petite partie sous licence libre ;

la majorité sous copyright

L’ouverture de la couche

logique et des contenus

Et si Tim Berners-Lee avait breveté le

web ?

Le principe de

neutralité du net

« L’imprimerie aura permis au peuple de lire ; Internet lui aura permis d’écrire. » Benjamin Bayard.

Une caractéristique du Code, qui cherche

aujourd’hui sa consécration dans la loi.

Depuis 1996 (Traité OMPI sur le droit d’auteur), le système cherche à retrouver un équilibre autour de la notion de DRM

=Deus Ex Machina (réponse technique à un problème

technique)

DMCA aux Etats-Unis (1998), Directive européenne de 2001,Loi DADVSI en France en 2006 Par Freefotouk. CC-BY-NC.

L’impact du partage (Napster, P2P,

BitTorrent)

Image Fema Photo Libray. Domaine Public. Source Wikimedia

Commons

Profonde secousse à partir de laquelle la

couche des contenus a cherché à rétroagir sur

les deux autres (enclosure).

DRM = Droit de Regard de la

Machine ?

En 2009, Amazon supprime des livres numériques légitiment achetés des comptes d’utilisateurs de Kindle, pour des raisons de droits (et recommence en 2012)

Le DRM espion du Kinect

La caméra de la console détecte le nombre de personnes regardant un film en face d’elle et décompte automatiquement des « vues » en fonction d’une licence.

Développement des FabLabs, des HackerSpaces,

de l’impression 3D, du DIY, de la bidouille, etc.

A lire : Après les logiciels libres, voici le matériel

libre ?

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Open Hardware : Succès mondial des puces Arduino

(sous licence Creative Commons)

A lire : Open Hardware, une licence libre dans la machine

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A lire : Santé pour tous, une main bionique en Open

Source

Exemples d’application : le projet de

prothèse Open Source Bionico Hand

Exemples d’application : dans le domaine

des machines agricoles et de l’automobile

Ouverture adoptée par

certains industriels ? Cf.

abandon de brevets par Tesla

et Toyota

Wikihouse : Open Source Building System

Laboratoire Entropie

Exemples d’application : dans le domaine

de la construction et du design

A lire : Des graines Open Source pour jardiner librement

Open Source Seed Initiative

Et plus encore : des graines sous licence libre ?

Festival « Le Temps des Communs »

Des ouvrages pour aller plus loin sur les biens communs

Des ouvrages pour aller plus loin sur les biens communs

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