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Classement consultor des cabinets de conseil en stratégie 2016

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Classement Consultor des cabinets de conseil en stratégie 2016 4 mai

2016

Pour sa 5e édition du classement des cabinets de conseils en

stratégie, réalisé cette fois en partenariat avec Junior ESSEC, Consultor change, cette

année, de méthodologie. Sa cible s’est étendue et prend désormais en compte l’avis des

étudiants de toutes les plus grandes écoles françaises.

La nouvelle édition du classement Consultor, diffère des précédents de par son changement de périmètre. Il

est cette fois plus représentatif, puisque nous avons souhaité élargir sa cible. Consultor a donc mandaté la

Junior ESSEC pour interroger des étudiants issus des écoles habituellement ciblées par les cabinets de

conseil. La junior entreprise a ainsi interrogé 501 étudiants de toutes les classes d’âges (M1, M2, M3), issus

de trois grandes écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESCP) et quatre d’ingénieurs (X, Les Ponts et

Chaussées, les Mines et Centrale Paris).

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Au sommet, prime aux réseaux internationaux

Une nouvelle fois, les MBB trustent le podium, quelle que soit la catégorie. Plus largement, c’est le top 6

qui est constitué des mêmes principaux réseaux internationaux. Les variations d’une année sur l’autre sont

infimes. On peut simplement souligner le jeu de yo-yo entre Roland Berger et Oliver Wyman. L’Allemand

conserve sa quatrième place en termes de notoriété et de niveau d’excellence. En revanche, il marque un peu

le pas et cède sa place à Oliver Wyman sur le plan de l’attractivité, des opportunités de carrière et du

dynamisme économique. Ces résultats paraissent logiques compte tenu de la dynamique du marché. Roland

Berger pâtit de ses récents problèmes de gouvernance et les nombreux départs de partners tandis qu’Oliver

Wyman profite de sa forme actuelle sur le marché français.

Les mouvements les plus visibles du top 10 sont à mettre au compte de deux cabinets français

diamétralement opposés, du moins du point de vue de la communication. Advancy d’abord, bien qu’en recul

de deux places au classement de la notoriété, reste dans le top 10 de ce classement. En ce qui concerne les

opportunités de carrière ou la dynamique économique, Advancy se paie le luxe d’entrer dans le top 6 des

classements "Opportunités de carrière" et " Dynamique économique" passant dans ces classements devant

A.T. Kearney.

Kea & Partners est l’autre valeur montante des cabinets français. Son investissement continu dans la

communication et son positionnement original paient. Après plusieurs années de progression, le cabinet

prend la tête des entreprises hexagonales du point de vue de la notoriété et talonne Advancy dans les autres

catégories.

La notoriété ne fait pas tout, c’est la taille et l’expérience qui comptent

La deuxième moitié du classement, habituellement réservée aux plus petites structures, offre de belles

surprises, à commencer par Ares & Co. Le jeune cabinet voit sa notoriété bondir de six places dans le

classement et enregistre la plus belle progression de 2016. Il est même considéré comme un lieu

d’excellence et s’arrête dans cette catégorie aux portes du top 10. En revanche, à l’instar des autres

boutiques, Ares & Co peine à paraître attractif.

Une conclusion s’impose : la notoriété ne fait pas tout, bien au contraire. Si l’on compare les différentes

catégories, il semble que l’ancienneté et la taille du cabinet attirent plus les étudiants que la notoriété de la

société. Le positionnement de PMP Conseil illustre parfaitement ce phénomène. Le cabinet, créé en 2003,

est absent des radars de la plupart des étudiants et se classe à la pénultième position en termes de notoriété.

En revanche, il gagne des places et devance beaucoup de ses concurrents plus récents lorsqu’il s’agit de

l’attractivité et du dynamisme.

Les étudiants peu informés

Les décideurs qui souhaiteraient attirer les étudiants doivent retenir une chose : rien ne se fait sans une

communication agressive et une présence continue sur les campus. Alors que 50 % des répondants ont dit

être attirés par le conseil en stratégie, seuls 35 % d’entre eux suivent son actualité. Il en ressort parfois une

méconnaissance de certains cabinets. Il suffit pour s’en convaincre de s’attarder sur Chappuis Halder &

Co.

Le cabinet, depuis sa création en 2010, connaît un développement et une croissance à deux chiffres.

Pourtant, il est avant-dernier du classement du dynamisme économique et ne dépasse la vingtième place que

sur la question de l’excellence.

Même constat pour Emerton. Le jeune cabinet cultive un certain culte du secret. S’il est plus connu que

Chappuis Halder & Co, il chute à la dernière place dans trois des cinq catégories.

Gillian Gobé pour Consultor.fr