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12 L’ECHO JEUDI 30 AOÛT 2012 L’agence s’adresse à un public trop pris par les activités professionnelles ou dont le statut interdit de s’afficher sur les sites de rencontres. DIDIER BéCLARD Stéphane, 35 ans, est trader. Il brasse des mil- lions d’euros chaque jour et en gagne des di- zaines de milliers chaque mois. Il roule en Maserati, prend ses vacances aux Seychelles et dispose d’une salle de sport dans son ap- partement de 236 m². Mais tout en haut de sa tour d’ivoire, il est seul. Trop absorbé par sa carrière, il n’a jamais trouvé l’âme sœur. C’est pour venir en aide à de tels «céliba- taires financièrement indépendants et couron- nés de succès» que Mairead Molloy a fondé Berkeley-International il y a déjà 10 ans. L’agence internationale de rencontres exclu- sives cible les personnes aisées dont le statut ou les activités professionnelles empêchent d’utiliser des moyens de rencontres tradi- tionnels, agence matrimoniale classique, sites web de rencontres ou speeddating. Et ce segment haut de gamme s’est avéré être une niche porteuse. Après le premier bureau londonien situé dans le chic quartier de Mayfair, Berkeley-In- ternational a ouvert un bureau à Cannes (où Mairead Molloy réside), New York, Monaco, Manchester et, récemment, Melbourne. Au- jourd’hui, l’agence ouvre son bureau belge sur l’avenue Louise à Bruxelles. La direction en a été confiée à Geneviève Heintz (assise sur la photo) et Annemieke Dubois, qui re- vendiquent 15 années d’expérience dans la gestion des ressources humaines au niveau national et international. Discret et professionnel «En tant que siège d’institutions européennes, internationales et de multinationales, Bruxelles compte de nombreux expatriés et une demande naturelle de ce type de services en émane», ex- plique Annemieke Dubois. L’entreprise compte 2.600 membres de par le monde, dont 15% de Belges (en hausse de 20% par an. «Ce sont des gens qui travaillent beaucoup, ajoute Geneviève Heintz, et qui laissent leur vie privée au second plan. Ils occupent des fonc- tions importantes et n’ont pas envie d’être visi- bles sur des sites de rencontres ou des agences.» Les deux directrices font le parallèle avec le recrutement que les entreprises confient de plus en plus à des chasseurs de tête pour des raisons d’efficacité. C’est le même prin- cipe et ce service discret et professionnel a un coût. Le droit d’entrée est fixé à 4.000 euros et la cotisation annuelle à 2.000 euros. «C’est moins cher que le Royal Golf de Waterloo», ironise Annemieke Dubois. Pour une recherche au niveau international, les prix montont jusque 15 à 20.000 euros selon les exigences et les bureaux mis à contribution. Pas de quoi fouetter un chat si c’est pour trouver l’amour. «Ça sert à quoi d’avoir un splendide sac Delvaux si on est seule», demande Annemieke Dubois. «Ou d’avoir une belle voiture si on n’a personne à côté de soi», renchérit Geneviève Heintz. Le processus commence par un entretien person- nel – «très personnel», précise Geneviève Heintz – de 90 minutes pour entrer dans le détail de qui est la per- sonne, quelles sont ses va- leurs, ses centres d’intérêt et quelle autre personne pour- rait lui correspondre. En- suite, il y a un échange d’in- formations entre les diffé- rents bureaux de Berkeley-International pour voir si un autre membre dans le monde a le profil désiré. Il est en effet possible de limiter les recherches aux autres membres belges, à d’autres pays, voire d’ou- vrir «worldwide». Une fois la sélection opé- rée, contact est pris séparé- ment avec les deux mem- bres et s’ils marquent tous les deux leur ac- cord, ils sont informés du prénom – jamais le nom, discrétion oblige – de celui et celle qui pourrait leur convenir. L’homme reçoit le numéro de téléphone de la femme pour proposer un rendez-vous. «Ce doit être un gentleman, explique Annemieke Dubois, c’est donc à lui de prendre l’initiative et d’inviter la dame.» «Si on donne le numéro aux deux, ajoute Geneviève Heintz, les deux vont atten- dre que l’autre appelle». Entre 75 et 90% de succès Le boulot de l’agence ne s’arrête pas là puisqu’après le premier rendez-vous, elle prend contact avec les deux partenaires pour avoir un feed-back et savoir s’ils dési- rent se revoir. Si ce n’est pas le cas, les re- cherches reprennent en précisant, si néces- saire, les critères de sélection. En moyenne, les membres restent un an, ce qui donne à penser que c’est le temps nécessaire pour trouver son ou sa promise et établir une re- lation stable (qui constitue, plutôt que le mariage, le critère de succès). On parle de re- lation stable après avoir passé 6 mois en- semble. «À ce moment-là, les papillons au ven- tre de l’état amoureux sont partis, justifie An- nemieke Dubois, et on peut donc parler de relation plus stable.» Le taux de succès varie selon l’âge. Jusque 35 ans, il est de 90%, entre 34 et 40, il se situe à 80% et au-delà à 75%. Qui sont les membres de Berkeley-Inter- national? Des entrepreneurs, des CEO, des chirurgiens, des sportifs professionnels, des célébrités… âgés entre 18 et 83 ans et répar- tis à 50/50 entre hommes et femmes. L’agence est ouverte à tout le monde, il n’est pas nécessaire de montrer sa fiche de paye ou son relevé de compte. En revanche, il faut apporter la preuve que l’on n’est pas ou plus marié. «Nous nous adressons à des gens qui cherchent un partenaire pour la vie, explique Geneviève Heintz, avec des principes justes. Pas aux femmes qui chercheraient à épouser un millionnaire ou des hommes mariés en quête d’aventures. Il s’agit de faire rencontrer à un membre quelqu’un qui est chez Berkeley-Inter- national pour les mêmes raisons que lui.» Si les membres sont tous différents, ils viennent du même monde et partagent une certaine culture, certaines valeurs. Le tri se fait dès l’entretien personnel. «Nous sentons vite que nous ne pourrons pas aider la personne et lui di- sons rapidement. Nous ne sommes pas orientés mass market, ajoute Annemieke Dubois. Il y a d’autres options accessibles pour ces gens-là». www.berkeley-international.com/be WILL.I.AM ON MARS «Reach for the Stars» (Atteindre les étoiles), une chanson de Will.i.am, des Black Eyed Peas, a été jouée sur la planète Mars par le robot Curiosity et retransmise en direct par la Nasa, dans le but d’intéresser les jeunes à la science. On ne sait pas si les Mar- tiens ont apprécié. Isabelle Adjani, en tournée promo- tionnelle pour «David et Madame Hansen» d’Alexandre Astier, l’a confirmé: elle jouera Anne Sinclair dans le film très attendu du réali- sateur américain Abel Ferrara sur l’affaire Dominique Strauss-Kahn, aux côtés de Gérard Depardieu, qui endossera le costume de DSK. Le film sera très direct, sans com- promis, surtout sur l’histoire du Sofitel, a insisté l’actrice, aux yeux bleus aussi célèbres que ceux de l’ex-star de la télévision et épouse aujourd’hui séparée de l’ancien pa- tron du FMI. Également au centre d’un roman et de séries améri- caines, DSK est également devenu une star du porno dans «DXK». Les Strauss-Kahn seront joués par Adjani et Depardieu CINÉMA La recherche d’une société sans consumérisme et sans argent, un mode de vie alternatif né aux Etats- Unis où il est appelé «freeganism», autrement dit «gratuivorisme», gagne de nouveaux adeptes parmi les jeunes en Argentine. Le «gratui- vorisme» consiste à consommer ce qui est gratuit en créant des ré- seaux d’entraide afin de dénoncer le gaspillage alimentaire et la pol- lution générés par les déchets dans la société occidentale. Bien que l’idéologie du gratuivore soit donc plus anti-consumériste qu’envi- ronnementaliste, les valeurs de la seconde catégorie sont de plus en plus présentes dans leur dé- marche. En Argentine, pays où la consommation de viande atteint 53 kg par an et par personne, les «freeganos» sont des végétariens qui refusent non seulement la viande mais toute nourriture d’ori- gine animale, y compris les œufs… Mais, alors que les cartoneros ra- massent des cartons et les reven- dent pour survivre, les gratuivores ne cherchent pas à survivre, mais à vivre autrement. Le «gratuivorisme» fait son chemin en Argentine ANTI-CONSUMÉRISTE L’Église universelle du Royaume de Dieu (EURD, évangélique), qui a son siège au Brésil, a annoncé la mise en place d’un système «pion- nier», selon elle, de dons via Face- book d’un minimum de 10 dollars, qui est «sûr et permet des transac- tions totalement online». Le pre- mier des «trois pas à suivre» est de choisir la forme de paiement: carte de crédit ou virement bancaire. Le deuxième est d’opter pour le don à faire: la dîme, un don pour la construction d’un temple, un don pour l’évangélisation à la radio ou à la télévision, un don pour les pas- teurs d’Emir Macedo, le fondateur et leader de l’EURD, ou un don pour demander une grâce à Dieu. Pour terminer, il suffit d’indiquer le montant du don à faire, soit «pas moins de 20 reals (10 dollars)». L’Eglise universelle du Royaume de Dieu a été fondée en 1977 par Emir Macedo Bezerra, propriétaire de la télévision brésilienne Record, inculpé en 2011 pour blanchiment de millions de dollars obtenus des fidèles sur de fausses promesses d’aide spirituelle. BRÉSIL Comment épouser un millionnaire quand on l’est soi-même? En ces temps d’essence chère, Toto, un fabricant japonais de toilettes, a présenté mercredi un modèle de moto révolutionnaire qui fonc- tionne avec un carburant gratuit et inépuisable: les excréments. Mais ce n’est pas le motard qui fournit le carburant, le biogaz utilisé pro- vient en effet de déjections ani- males et de boues d’épuration. Cette «moto-crotte» d’un nouveau genre qui a une autonomie d’envi- ron 300 kilomètres ne sera pas commercialisée, il s’agit d’un pro- totype destiné à mettre en avant le souci écologique de l’entreprise à travers divers produits moins gourmands en eau, comme les toi- lettes ou les douches. JAPON Le Palais Lumière, une tour géante que le célèbre couturier français Pierre Cardin souhaite édifier à Ve- nise, fait des vagues dans la lagune: le projet ne fait pas l’unanimité chez les habitants de la Sérénis- sime. Le styliste est venu en per- sonne à Venise pour défendre la tour de 255 mètres de haut qu’il souhaite édifier d’ici trois ans au milieu de 40 hectares de friches in- dustrielles. Cette tour est destinée à abriter des logements, des hôtels, des restaurants, des pôles de re- cherche et d’éducation et des ins- tallations sportives sur une surface totale de 250.000 mètres carrés, pour un budget total compris en- tre 1,5 et 2 milliards d’euros. La tour Cardin fait des vagues dans la lagune VENISE Dans le film «How to Marry a Millionnaire», Charlotte Page (Marilyn Monroe) s’est fixé comme critère «Nothing under six figures a year» – rien en dessous d’un revenu à six chiffres. © CENTURY FOX/DOC Berkeley-International, l’agence de rencontres exclusives pour célibataires financièrement indépendants, ouvre un bureau en Belgique. Un segment haut de gamme manifestement porteur. Épinglé «À quoi ça sert d’avoir une belle voiture si on n’a personne à côté de soi?» GENEVIèVE HEINTZ CODIRECTRICE DE BERKELEY-INTERNATIONAL BELGIUM Une église récolte la dîme par le biais de Facebook Toto invente la moto qui roule aux excréments

Echo about BERKELEY INTERNATIONAL BELGIUM - Agence Matrimoniale Haut De Gamme

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Page 1: Echo about BERKELEY INTERNATIONAL BELGIUM - Agence Matrimoniale Haut De Gamme

12 L’ECHO JEUDI 30 AOÛT 2012

L’agence s’adresse à unpublic trop prispar les activités professionnelles oudont le statut interdit de s’afficher surles sites de rencontres.

DIDIER BéCLaRD

Stéphane,35ans, est trader. Ilbrassedesmil-lionsd’euroschaque jouretengagnedesdi-zaines demilliers chaquemois. Il roule enMaserati, prend ses vacances auxSeychelleset dispose d’une salle de sport dans son ap-partement de 236m². Mais tout en haut desa tour d’ivoire, il est seul. Trop absorbé parsa carrière, il n’a jamais trouvé l’âme sœur.C’est pour venir en aide à de tels «céliba-

taires financièrement indépendants et couron-nés de succès» queMaireadMolloy a fondéBerkeley-International il y a déjà 10 ans.L’agence internationalederencontresexclu-sivescible lespersonnesaiséesdont le statutou les activitésprofessionnelles empêchentd’utiliser des moyens de rencontres tradi-tionnels, agence matrimoniale classique,sites web de rencontres ou speeddating. Etce segment haut de gamme s’est avéré êtreuneniche porteuse.Après lepremierbureau londoniensitué

dans lechicquartierdeMayfair,Berkeley-In-ternationalaouvertunbureauàCannes(oùMaireadMolloy réside),NewYork,Monaco,Manchesteret, récemment,Melbourne. Au-jourd’hui, l’agence ouvre son bureau belgesur l’avenue Louise à Bruxelles. La directionen a été confiée à GenevièveHeintz (assisesur la photo) et AnnemiekeDubois, qui re-vendiquent 15 années d’expérience dans lagestion des ressources humaines auniveaunational et international.

Discret et professionnel«En tant que siège d’institutions européennes,internationales etdemultinationales, Bruxellescomptedenombreuxexpatriés et unedemandenaturelle de ce type de services en émane», ex-plique Annemieke Dubois. L’entreprisecompte 2.600 membres de par le monde,dont15%deBelges (enhaussede20%paran.«Ce sont des gens qui travaillent beaucoup,ajoute GenevièveHeintz, et qui laissent leurvieprivéeau secondplan. Ils occupentdes fonc-tions importantes et n’ont pas envie d’être visi-bles sur des sites de rencontres oudes agences.»Lesdeuxdirectrices font leparallèle avec

le recrutement que les entreprises confientdeplus enplus à des chasseurs de tête pourdes raisons d’efficacité. C’est le même prin-cipe et ce service discret et professionnel aun coût. Le droit d’entrée est fixé à 4.000

euros et la cotisation annuelle à 2.000euros. «C’est moins cher que le Royal Golf deWaterloo», ironiseAnnemiekeDubois. Pourune recherche au niveau international, lesprix montont jusque 15 à 20.000 eurosselon les exigences et les bureaux mis àcontribution. Pas de quoi fouetter un chatsi c’est pour trouver l’amour. «Ça sert à quoid’avoir un splendide sac Delvaux si on estseule», demande Annemieke Dubois. «Oud’avoir une belle voiture si on n’a personne àcôté de soi», renchérit Geneviève Heintz.

Le processus commencepar un entretien person-nel – «trèspersonnel», préciseGeneviève Heintz – de 90minutespourentrerdans ledétail de qui est la per-sonne, quelles sont ses va-leurs, ses centresd’intérêt etquelleautrepersonnepour-rait lui correspondre. En-suite, il y aunéchanged’in-formations entre les diffé-rents bureaux deBerkeley-Internationalpourvoir si un autre membredans le monde a le profildésiré. Il esteneffetpossiblede limiter les recherchesauxautresmembresbelges,à d’autres pays, voire d’ou-vrir «worldwide».Une fois la sélectionopé-

rée, contact est pris séparé-ment avec les deux mem-

bres et s’ilsmarquent tous les deux leur ac-cord, ils sont informés du prénom – jamaisle nom, discrétion oblige – de celui et cellequi pourrait leur convenir. L’homme reçoitle numéro de téléphone de la femmepourproposer un rendez-vous. «Ce doit être ungentleman, explique Annemieke Dubois,c’est doncà lui deprendre l’initiative et d’inviterla dame.» «Si on donne le numéro aux deux,ajouteGenevièveHeintz, les deux vont atten-dre que l’autre appelle».

Entre 75 et 90% de succèsLe boulot de l’agence ne s’arrête pas làpuisqu’après le premier rendez-vous, elleprend contact avec les deux partenairespour avoir un feed-back et savoir s’ils dési-rent se revoir. Si ce n’est pas le cas, les re-cherches reprennent enprécisant, si néces-saire, les critères de sélection. Enmoyenne,lesmembres restent un an, ce qui donne àpenser que c’est le temps nécessaire pourtrouver sonou sa promise et établir une re-lation stable (qui constitue, plutôt que lemariage, lecritèredesuccès). Onparledere-lation stable après avoir passé 6 mois en-semble. «À cemoment-là, les papillonsauven-tre de l’état amoureux sont partis, justifie An-nemieke Dubois, et on peut donc parler derelation plus stable.» Le taux de succès varieselon l’âge. Jusque35ans, il estde90%,entre34 et 40, il se situe à 80% et au-delà à 75%.Qui sont lesmembres de Berkeley-Inter-

national? Des entrepreneurs, des CEO, deschirurgiens,des sportifsprofessionnels,descélébrités… âgés entre 18 et 83 ans et répar-tis à 50/50 entre hommes et femmes.L’agenceestouverte à tout lemonde, il n’estpas nécessaire demontrer sa fiche de payeousonrelevédecompte. Enrevanche, il fautapporter lapreuveque l’onn’estpasouplusmarié. «Nous nous adressons à des gens quicherchent un partenaire pour la vie, expliqueGeneviève Heintz, avec des principes justes.Pasaux femmesqui chercheraientà épouserunmillionnaire ou des hommes mariés en quêted’aventures. Il s’agit de faire rencontrer à unmembre quelqu’un qui est chez Berkeley-Inter-national pour lesmêmes raisonsque lui.»Si lesmembres sont tous différents, ils viennentdumêmemonde et partagent une certaineculture, certaines valeurs. Le tri se fait dèsl’entretienpersonnel. «Nous sentons vite quenousnepourronspasaider lapersonneet luidi-sons rapidement. Nousne sommespasorientésmassmarket, ajoute AnnemiekeDubois. Il yad’autres optionsaccessibles pour ces gens-là».

www.berkeley-international.com/be

WILL.I.AM ON MARS

«Reach for the Stars» (Atteindreles étoiles), une chansondeWill.i.am, des Black EyedPeas, aété jouée sur la planèteMars parle robot Curiosity et retransmiseendirect par laNasa, dans le butd’intéresser les jeunes à lascience. Onne sait pas si lesMar-tiens ont apprécié.

Isabelle Adjani, en tournée promo-tionnelle pour «David etMadameHansen» d’AlexandreAstier, l’aconfirmé: elle joueraAnne Sinclairdans le film très attendudu réali-sateur américainAbel Ferrara surl’affaireDominique Strauss-Kahn,aux côtés deGérardDepardieu,qui endossera le costumedeDSK.Le film sera très direct, sans com-promis, surtout sur l’histoire duSofitel, a insisté l’actrice, aux yeuxbleus aussi célèbres que ceux del’ex-star de la télévision et épouseaujourd’hui séparée de l’ancien pa-trondu FMI. Également au centred’un roman et de séries améri-caines, DSK est également devenuune star dupornodans «DXK».

LesStrauss-Kahnseront jouésparAdjanietDepardieu

CINÉMA

La recherche d’une société sansconsumérisme et sans argent, unmodede vie alternatif né aux Etats-Unis où il est appelé «freeganism»,autrement dit «gratuivorisme»,gagne denouveaux adeptes parmiles jeunes enArgentine. Le «gratui-vorisme» consiste à consommer cequi est gratuit en créant des ré-seaux d’entraide afin de dénoncerle gaspillage alimentaire et la pol-lution générés par les déchets dansla société occidentale. Bien quel’idéologie du gratuivore soit doncplus anti-consumériste qu’envi-ronnementaliste, les valeurs de laseconde catégorie sont de plus enplus présentes dans leur dé-marche. EnArgentine, pays où laconsommationde viande atteint53 kgpar an et par personne, les«freeganos» sont des végétariensqui refusent non seulement laviandemais toute nourriture d’ori-gine animale, y compris lesœufs…Mais, alors que les cartoneros ra-massent des cartons et les reven-dent pour survivre, les gratuivoresne cherchent pas à survivre,mais àvivre autrement.

Le«gratuivorisme»fait soncheminenArgentine

ANTI-CONSUMÉRISTE

L’Église universelle duRoyaumedeDieu (EURD, évangélique), qui ason siège au Brésil, a annoncé lamise enplace d’un système «pion-nier», selon elle, de dons via Face-bookd’unminimumde 10dollars,qui est «sûr et permet des transac-tions totalement online». Le pre-mier des «trois pas à suivre» est dechoisir la formedepaiement: cartede crédit ou virement bancaire. Ledeuxième est d’opter pour le don àfaire: la dîme, undonpour laconstructiond’un temple, undonpour l’évangélisation à la radio ouà la télévision, undonpour les pas-teurs d’EmirMacedo, le fondateuret leader de l’EURD, ouundonpour demander une grâce àDieu.Pour terminer, il suffit d’indiquerlemontant dudon à faire, soit «pasmoins de 20 reals (10 dollars)».L’Eglise universelle duRoyaume

deDieu a été fondée en 1977 parEmirMacedoBezerra, propriétairede la télévision brésilienne Record,inculpé en 2011 pour blanchimentdemillions de dollars obtenus desfidèles sur de fausses promessesd’aide spirituelle.

BRÉSIL

Commentépouserunmillionnairequandonl’est soi-même?

En ces temps d’essence chère, Toto,un fabricant japonais de toilettes,a présentémercredi unmodèle demoto révolutionnaire qui fonc-tionne avec un carburant gratuit etinépuisable: les excréments.Maisce n’est pas lemotard qui fournit lecarburant, le biogaz utilisé pro-vient en effet de déjections ani-males et de boues d’épuration.Cette «moto-crotte» d’unnouveaugenre qui a une autonomie d’envi-ron 300 kilomètres ne sera pascommercialisée, il s’agit d’unpro-totype destiné àmettre en avant lesouci écologique de l’entreprise àtravers divers produitsmoinsgourmands en eau, comme les toi-lettes ou les douches.

JAPON

Le Palais Lumière, une tour géanteque le célèbre couturier françaisPierre Cardin souhaite édifier à Ve-nise, fait des vagues dans la lagune:le projet ne fait pas l’unanimitéchez les habitants de la Sérénis-sime. Le styliste est venu enper-sonne àVenise pour défendre latour de 255mètres de haut qu’ilsouhaite édifier d’ici trois ans aumilieu de 40hectares de friches in-dustrielles. Cette tour est destinéeà abriter des logements, des hôtels,des restaurants, des pôles de re-cherche et d’éducation et des ins-tallations sportives sur une surfacetotale de 250.000mètres carrés,pour unbudget total compris en-tre 1,5 et 2milliards d’euros.

La tourCardinfaitdesvaguesdans la lagune

VENISE

Dans le film «How to Marry a Millionnaire», Charlotte Page (MarilynMonroe) s’est fixé comme critère «Nothing under six figures ayear» – rien en dessous d’un revenu à six chiffres. © CENTURY FOX/DOC

Berkeley-International, l’agencede rencontres exclusivespour célibataires financièrementindépendants, ouvreunbureauenBelgique.Un segmenthautdegammemanifestementporteur.

Épinglé

«À quoi ça sert d’avoir unebelle voiture si on n’apersonne à côté de soi?»

GENEVIèVE HEINTZCODIRECTRICE

DE BERKELEY-INTERNATIONAL BELGIUM

Uneéglise récolteladîmepar lebiaisdeFacebook

Toto inventelamotoqui rouleauxexcréments