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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 2 au 8 mai 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Pour Airbnb, la législation française devient trop contraignante Le 02/05/2016 Un amendement adopté par les sénateurs autorise les communes de plus 200.000 habitants à rendre obligatoire l’enregistrement de locations ponctuelles via un site internet dédié, dont Airbnb. Le feuilleton continue. Vendredi, le Sénat a adopté un amendement au projet de loi numérique qui permet aux conseils municipaux de ces communes de rendre obligatoire, par délibération, un enregistrement pour toute location de manière répétée, pour de courtes durées, à une clientèle de passage. Un amendement qui «défavorisera les particuliers au bénéfice de loueurs professionnels», a réagi lundi Airbnb. Ces délibérations fixeront le nombre minimal de nuitées par an à partir duquel l’enregistrement est obligatoire, pour des annonces passées sur des sites internet comme Airbnb. Le but est d’avoir «une traçabilité et une meilleure transparence», afin d’empêcher les sous-locations illégales.

La revue de presse de la semaine du 2 au 8 mai 2016

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 2 au 8 mai 2016

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Pour Airbnb, la législation française devient trop contraignante Le 02/05/2016

Un amendement adopté par les sénateurs autorise les communes de plus 200.000 habitants à rendre

obligatoire l’enregistrement de locations ponctuelles via un site internet dédié, dont Airbnb.

Le feuilleton continue. Vendredi, le Sénat a adopté un amendement au projet de loi numérique qui

permet aux conseils municipaux de ces communes de rendre obligatoire, par délibération, un

enregistrement pour toute location de manière répétée, pour de courtes durées, à une clientèle de

passage. Un amendement qui «défavorisera les particuliers au bénéfice de loueurs professionnels», a

réagi lundi Airbnb. Ces délibérations fixeront le nombre minimal de nuitées par an à partir duquel

l’enregistrement est obligatoire, pour des annonces passées sur des sites internet comme Airbnb. Le

but est d’avoir «une traçabilité et une meilleure transparence», afin d’empêcher les sous-locations

illégales.

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«Imposer un enregistrement dans les villes de plus de 200.000 habitants revient sur la promesse des

pouvoirs publics de faire de la France une terre d’économie collaborative comme s’y était engagé le

gouvernement en février dernier», déplore lundi Airbnb dans une déclaration transmise à l’AFP. Selon

la plateforme de location entre particuliers, «cela n’aura d’autre effet que de défavoriser les

particuliers qui souhaitent louer leur logement de manière occasionnelle, au bénéfice de loueurs

professionnels, rompus aux procédures administratives».

Un amendement à contre-courant de la loi Alur

Le groupe ajoute qu’»il y a moins de 2 ans, la loi Alur avait déjà clarifié les règles qui s’appliquent à la

location de courte durée, confirmant que partager son logement de manière occasionnelle quelques

semaines par an ne nécessite pas de démarche administrative spécifique. Depuis, des millions de

voyageurs ont été accueillis en France par notre communauté d’hôtes, dans plus de 15.000

communes», selon lui. Les sénateurs doivent se prononcer ce mardi sur l’ensemble du projet de loi

numérique à l’occasion d’un vote solennel. Le texte fera ensuite l’objet d’une commission mixte

paritaire chargée de trouver une version commune avec l’Assemblée nationale.

Fin mars, la ville de Paris avait trouvé un accord avec Airbnb, pour que tous les loueurs, via Airbnb, de

Paris, susceptibles de dépasser les quatre mois de location par an, reçoivent un email leur rappelant

la règlementation. Cet accord était une première pour Airbnb avec une municipalité. Par ailleurs,

Airbnb collecte également depuis octobre 2015 la taxe de séjour reversée à la Ville - pour un montant

de 4,6 millions d’euros en 2015.

Cet amendement n’est pas le seul sujet de discussion en cours. À l’approche de l’Euro 2016, qui sé

déroulera du 10 juin au 10 juillet prochain, les annonces de locations ne cessent de se multiplier dans

les 10 villes hôtes de l’évènement, qui somment donc Airbnb de payer les taxes de séjour. Une

volonté soutenue par Alain Juppé, le représentant des villes hôtes.

Source: Le Figaro.fr

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Contrôle des professionnels de l'immobilier: la fédération nationale refuse le financement d'une commission Le 02/05/2016

Le président de la FNAIM, Jean-François Buet, dans son bureau à Paris, le 30 octobre 2012

afp.com/ERIC FEFERBERG

Paris - La Fédération nationale de l'immobilier (Fn aim) refuse tout net, dans un communiqué

publié lundi, que la future commission de contrôle des professionnels de l'immobilier soit

financée par une taxe pesant sur les agents immobil iers et les administrateurs de biens.

"Le projet de loi Egalité et citoyenneté, actuellement en débat à l'assemblée nationale, reprend la

proposition des ministères du Logement, de la Justice et de l'Economie, qui n'ayant fait l'objet

d'aucune discussion avec les organisations professionnelles, demande purement et simplement la

création d'une taxe, pesant sur les agents immobiliers et les administrateurs de biens, qui sera

introduite par ordonnance", rapporte la Fnaim.

Cette taxe "alimenterait le budget de fonctionnement de la commission de contrôle", créée par la loi

Alur du 24 mars 2014.

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Pour la Fnaim, "considérer que celles et ceux qui pourront être traduits devant une instance, sans

certitude sur le bien-fondé de la saisine", devraient "payer pour pouvoir éventuellement se faire punir"

est un "raisonnement pervers et humiliant pour les professionnels".

Dans la mesure où l'Etat "sera majoritaire" dans cette commission de contrôle, "le budget de l'État doit

pourvoir à ses besoins", estime la Fnaim.

Source : L’Express.fr

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Emmanuelle Cosse veut «en finir avec l’anarchie des locations touristiques» Le 03/05/2016

Interrogée à l’occasion du Club Immo, Emmanuelle Cosse, la ministre du logement et de l’habitat

durable estime qu’il faut mettre fin aux abus.

Les locations touristiques saisonnières illégales sur les plateformes type AirBnB n’en finissent pas de

semer la discorde. Emmanuelle Cosse est catégorique: «Aujourd’hui, toutes les villes se saisissent du

problème, pas simplement Paris. Toutes les villes du territoire et du pourtour méditerranéen n’en

peuvent plus. Il y a des propriétaires voire des locataires qui enlèvent totalement leur bien du marché

locatif pour le louer à la semaine. Cela devient une machine à cash, ce sont souvent des revenus qui

ne sont pas déclarés, la taxe de séjour n’est pas payée comme c’est le cas pour un hôtel ou un gîte»,

souligne la ministre.

«Il faut prouver que l’on a droit de louer»

Faut-il suivre pour autant l’exemple de Berlin qui a décidé depuis le 1er mai d’interdire les locations

touristiques saisonnières sur les plateformes (sauf pour une chambre dans un appartement)? «Je

préconise ce qui a été voté au Sénat. Il faut avoir la preuve que les personnes ont le droit de louer. En

tant que ministre du Logement, je dois répondre à une demande sociale très forte, je ne peux

accepter que des locataires du logement social mettent leur bien sûr Airbnb. Or, on ne peut

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l’empêcher dans les règlements de copropriétés. Il faut voir ce que cela veut dire dans les quartiers

parisiens où il y a des immeubles entiers sans habitant à la semaine mais uniquement des gens de

passage, qui changent en permanence», déplore-t-elle.

Autres conséquences pour la ministre, l’augmentation des prix et un commerce local pénalisé. «Paris

est, certes, la première destination touristique mondiale mais ne peut devenir un hôtel à ciel ouvert. Il

faut remettre de l’équité, de l’égalité, ça ne peut être l’anarchie totale. Nous devons continuer à loger

des actifs dans toutes nos métropoles.»

Revenir à l’esprit initial

Si elle ne condamne pas Airbnb, elle pointe du doigt les dérives «Rappelez-vous ce que c’était au

départ: mettre à disposition un canapé ou une chambre pour quelques jours. Il n’y avait pas

d’échange financier.» Emmanuelle Cosse souhaite privilégier la transparence la plus totale afin de

bannir les abus. «Lorsque l’on récupère des revenus par son bien locatif, cela doit passer par des

déclarations aux impôts et une taxe de séjour. Exactement comme pour les personnes qui

développent de gîtes touristiques. Aujourd’hui, nous sommes dans un marché totalement dérégulé.»

La ministre du Logement espère apporter sa pierre à l’édifice pour y mettre fin. À suivre.

Source. Le Figaro.fr

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Crédits immobiliers: les taux battent de nouveaux records Le 03/05/2016

En avril, les ménages ont emprunté à 1,81% en moyenne, selon Crédit Logement. Aidés par le

nouveau PTZ, les jeunes et les ménages modestes profitent de ces taux historiquement bas.

De mémoire d’emprunteur, c’est du jamais vu! La baisse des taux des crédits immobiliers, constatée

depuis octobre 2015 s’accélère. En avril, ils sont tombés à 1,81% en moyenne (hors assurance et

coût de sûreté), contre 1,97% en mars (2,09% en février et 2,15% en janvier), selon l’Observatoire

Crédit Logement/CSA. «Pour mémoire, en avril 1981, les taux des crédits immobiliers culminaient à

18,6%», rappelle Michel Mouillart, professeur d’économie à Paris Ouest et auteur de l’étude. Plusieurs

éléments justifient ces niveaux historiquement bas. Tout d’abord, les taux d’intérêt sont au plancher

(le taux directeur de la BCE est à 0%). Par ailleurs, les offres des banques sont toujours extrêmement

attractives au printemps, période privilégiée par les ménages pour devenir propriétaires. Enfin, le

crédit immobilier reste un produit d’appel pour les banques, qui l’utilisent pour conquérir de nouveaux

clients.

Depuis le début de l’année, la baisse des taux équivaut à une réduction de 12.000 euros pour un prêt

de 200.000 euros sur 20 ans.

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Les Français s’endettent aujourd’hui à 1,61% en moyenne (hors assurance) sur 15 ans, 1,87% sur 20

ans et 2,20% sur 25 ans! En mai, la baisse des taux se poursuit. Selon Meilleurtaux, les meilleurs

clients peuvent décrocher un crédit à 1,15% sur 15 ans! 1,41% sur 20 ans et 1,56% sur 25 ans. «La

baisse de taux entre janvier et avril a permis de gagner pour un emprunt moyen de 200.000 euros sur

20 ans, plus de 12.000 euros et plus de 21.000 euros pour un emprunt de 250.000 euros sur 25

ans!», calcule Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.com. De son côté Michel

Mouillart, souligne que «le recul des taux des crédits immobiliers observé depuis octobre dernier,

équivaut à une baisse des prix de la pierre de 4% en moyenne, de 12% depuis décembre 2013 et de

18% depuis fin 2011».

Plus de la moitié des ménages s’endettent sur plus de 20 ans

Grâce aux taux bas, les ménages s’endettent 17,5 ans en moyenne, selon l’étude de Crédit

Logement. Fait marquant: 55,9% des emprunts ont désormais une durée de vie supérieure à 20 ans

(contre 44,5% en 2013) et 20,4% à 25 ans. En revanche, les prêts de moins de 15 ans ne

représentent plus que 16,7% de la production (22,2% en 2013).

Ces très bonnes conditions d’emprunt, mais aussi l’entrée en vigueur le 1er janvier d’un prêt à taux

zéro (PTZ) plus souple et généreux permettent aux jeunes et aux ménages les plus modestes de

devenir propriétaires. Pour profiter pleinement du PTZ, ces derniers privilégient l’achat d’un logement

neuf (notamment la construction d’une maison individuelle). Au premier trimestre, le nombre des

jeunes de moins de 35 ans (qui avaient différé leurs projets en attendant l’entrée en vigueur du PTZ) a

augmenté de 24,5% sur un an, selon l’étude. La part des ménages modestes (gagnant moins de trois

SMIC) a aussi sensiblement augmenté, puisqu’ils représentent 35,1% des acquéreurs dans le neuf.

En revanche, pour la première fois depuis 2000, le nombre d’acquéreurs de plus de 55 ans diminue.

A contrario, la part des acquéreurs de moins de 35 ans sur le marché immobilier ancien, «recule

toujours faute de soutien significatif à la primo-accession», comment l’étude.

Les taux vont rester bas

Les taux des crédits immobiliers devraient rester bas pendant encore 12 à 18 mois, estime Michel

Mouillart. Une bonne nouvelle donc pour les particuliers qui envisagent de devenir propriétaires et

pour ceux qui ceux qui se sont endettés il y a quelques années et qui envisagent de renégocier leur

prêt. Après avoir atteint des niveaux historiquement élevés en 2015, les renégociations de crédits

représentent encore en ce début d’année, un tiers du marché du crédit.

Source : Le Figaro.fr

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Agent immobilier : un métier fait pour les jeunes ? Le 03/05/2016

Les métiers de la transaction immobilière seraient faciles d'accès. (Crédits : Reuters)

Les agences immobilières recherchent des jeunes férus de numérique. Mais ces métiers sont-ils

attractifs pour la nouvelle génération ?

Le métier d'agent immobilier deviendrait-il attractif pour les jeunes ? La mutation profonde du métier,

notamment en ce qui concerne la transaction immobilière, encourage, du reste, les réseaux d'agences

à lorgner la jeune génération pour leurs recrutements. Le temps où les agents immobiliers se

limitaient à poster des annonces sur Seloger.com pour trouver des clients est en effet durement remis

en question. Les facilités de mise en contact entre particuliers pour les transactions par le biais

de plateformes comme Leboncoin.fr ou Pap.fr, imposent désormais aux agents immobiliers de

s'inscrire dans une démarche proactive vis-à-vis de leur client, afin de maintenir un niveau de service

adéquat. Que ce soit en termes de suivi ou de démarche commerciale, notamment sur les réseaux

sociaux.

De bonnes habitudes

Cette approche proactive du métier passe ainsi par une maîtrise parfaite des outils numériques - plus

de 90% des démarches d'achat des particuliers démarrent sur internet. D'où l'intérêt pour les

professionnels du secteur, de recruter des profils plus jeunes pour les métiers de transaction.

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« Les jeunes ont un usage quotidien des nouvelles technologies. Et ils intègrent très vite les méthodes

de travail pour accompagner les clients dans les transactions », note François Gagnon, président

Europe du réseau d'agences immobilières Era.

Pour gagner en réactivité et en efficacité, « la maîtrise des nouvelles technologies pour les agents

immobiliers devient prépondérante », insiste François Gagnon.

Agent immobilier, une vocation ?

Les agents ont donc un intérêt à recruter des jeunes. Mais en est-il de même de l'intérêt des jeunes

pour les métiers de l'immobilier, qui souffrent historiquement d'une mauvaise réputation chez une

partie de la population ? Autrement dit, y'a-t-il des vocations qui naissent chez les jeunes pour

l'immobilier ? On en trouve : ancien salarié d'un réseau de mandataire, Nicolas, tout juste trentenaire,

est même en train de fonder une startup dans l'immobilier qui s'appellera Welmo. Lui est tombé dans

l'immobilier pour donner du sens à son métier : revenu d'une année d'étude au Pérou où il a vécu en

collocation avec des jeunes de nationalités différentes, il s'est proposé, à son retour, de

devenir intermédiaire immobilier pour les jeunes étrangers qui éprouvent des difficultés à trouver un

logement lorsqu'ils viennent étudier en France. S'il s'est, certes, spécialisé depuis dans les

transactions immobilières, il garde à l'esprit de créer, un jour, un service « dédié aux étudiants

étrangers pour les aider à trouver facilement un logement en France », explique-t-il.

Un métier facile d'accès

Il est donc possible de donner du sens à son métier dans l'immobilier. Mais ce n'est, dans la réalité,

pas toujours le cas. Et l'un des principaux intérêts du monde de l'immobilier pour les jeunes reste qu'il

est relativement facile d'accès.

« Les métiers de la transaction immobilière sont des métiers facilement abordables. Les barrières

pour y accéder sont très peu nombreuses », confirme François Gagnon.

Une caractéristique intéressante à une période où le taux de chômage chez les jeunes est élevé - plus

de 24% pour les 15-24 ans - et reste proche de 9,5% pour les 25-49 ans, selon l'Insee. Le métier de

négociateur immobilier est même accessible avec moins d'une année d'expérience, note un

Observatoire des métiers du secteur de l'immobilier réalisé à l'initiative de l'Association pour l'emploi

des cadres (Apec).

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Bien gagner sa vie ?

Par ailleurs, « la profession immobilière donne sa chance à beaucoup de profils différents. Les

recrutements dépendent en fait principalement de la qualité du discours commercial »,

constate Nicolas.

Certes, en cas de conjoncture économique difficile, les métiers de la transaction immobilière peuvent

s'avérer très compliqués à exercer, car la plupart des négociateurs sont rémunérés à la vente ; mais il

faut tout de même dire que « ceux qui y arrivent peuvent, aussi, bien gagner leur vie », note aussi le

jeune trentenaire. Ces métiers de l'immobilier ne sont pas sans risque, donc, mais peuvent offrir des

opportunités.

Source : La Tribune.fr

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Immobilier : à Paris, 2 acquéreurs d'un logement sur 3 sont cadres ou chefs d'entreprise (notaires) Le 03/05/2016

Environ deux acquéreurs de logement sur trois sont désormais des cadres ou des dirigeants

d'entreprise à Paris, où la flambée des prix immobi liers a réduit l'accès à la propriété des

ménages modestes et intermédiaires, constatent les notaires.

De 2005 à 2015, la proportion de cadres et dirigeants d'entreprises parmi les acquéreurs d'un

appartement dans la capitale a grimpé à 63% contre 48%, soit un bond de 15 points en dix ans,

souligne la Chambre des notaires de Paris dans une note publiée mardi.

En Ile-de-France, la hausse de ces catégories sociales aisées a été de 10 points sur la période, pour

atteindre 44%.

A Paris, le prix moyen au m2 a flambé de 54% en dix ans, passant de 5.200 euros fin 2005 à près de

8.000 euros fin 2015, ce qui a rendu "très difficile" l'accession à la propriété pour les ménages

modestes et même intermédiaires, observent les notaires.

Ainsi les ménages intermédiaires ne réalisent plus qu'un achat de logement sur cinq (21%) environ

dans la capitale, contre 29% il y a dix ans.

Encore à l'origine de 13% des transactions il y a dix ans, employés et ouvriers sont de leur côté

tombés à 7%, une proportion égale à celle des retraités, en légère hausse (6% en 2005).

La même évolution est à l'oeuvre en petite couronne, où la part des employés et des ouvriers recule

fortement (-8 points à 18%) en particulier dans le département le plus cher, les Hauts-de-Seine (11%

en 2015, soit 7 points de recul en 10 ans).

La progression des cadres et dirigeants d'entreprise y est également très notable : ils ont réalisé l'an

dernier 43% des acquisitions de logements (+11 points), tandis que les professions intermédiaires

reculaient à 30% (-4 points).

En Seine-Saint-Denis, qui demeure le département de petite couronne le plus abordable, la part des

dirigeants d'entreprise et cadres est moindre à 30%, mais elle progresse tout de même de 9 points en

dix ans.

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En revanche en grande couronne aux prix plus accessibles, l'origine socio-professionnelle des

acquéreurs demeure plus diversifiée, observent les notaires.

La part des cadres et dirigeants d'entreprise y augmente aussi, mais dans des proportions plus

modestes (+3 points à 32%) au détriment des employés et ouvriers (-4 points), toutefois encore assez

présents puisqu'ils représentent 29% des acquéreurs d'appartements.

La typologie des acquéreurs de maisons en grande couronne est restée plus stable, ces dix dernières

années : les dirigeants d'entreprise et cadres y représentent 32% (+3 points), les professions

intermédiaires 33% (-1 point), les employés-ouvriers 30% (-1 point) et les retraités 5% (+1 point).

Source : L’Express.fr

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Immobilier ancien en Ile-de-France: les prix ne repartent pas à la hausse Le 03/05/2016

De 2005 à 2015, la proportion de cadres et dirigeants d'entreprises parmi les acquéreurs d'un

appartement à Paris est passé de 48% à 63% (c) Afp

Paris (AFP) - Le marché immobilier ancien se porte bien en Ile-de-France, où les volumes de

transactions s'étoffent sans entraîner de hausse des prix, estime dans une note publiée mardi la

Chambre des notaires de la région.

"Le très faible niveau des taux d'intérêt continue d'encourager les acquéreurs à concrétiser leur

projet", et "la tendance est désormais à la consolidation des prix", estiment ces professionnels.

Quelque 36.270 ventes de logements anciens ont été enregistrées de décembre à février en Ile-de-

France, affichant une hausse de 19% comparé à la même période un an auparavant.

L'embellie est encore plus perceptible pour les appartements (+22%) que pour les maisons (+15%),

tandis que ce dynamisme est "plus marqué à Paris et en petite couronne qu'en grande couronne".

Supérieure de 4% à la moyenne décennale, cette activité se rapproche des volumes atteints pendant

la période la plus faste (1999-2007) pour le marché.

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"Si la tendance légèrement baissière des prix s'est interrompue depuis quelques mois, aucun

mouvement de hausse franc et durable n'est constaté dans la région, malgré le rebond des ventes",

constatent les notaires.

Ainsi en un an, les prix des logements anciens sont restés parfaitement stables en Ile-de-France, au

vu des transactions enregistrées par ces professionnels.

"Cela n'empêche pas, dans le détail, quelques très légers mouvements de baisse (-0,3% pour les

appartements en Ile-de-France ou -2,2% en grande couronne en un an) ou de faibles hausses (+0,9%

dans Paris)", détaillent-ils.

A Paris, le prix au m2 des appartements anciens s'est établi à 8.000 euros en février.

Selon l'indicateur avancé des notaires (les prix issus des avant-contrats), ce prix moyen ne devrait pas

évoluer dans les prochains mois. En juin, la variation annuelle serait alors de +1,5%.

Dans le reste de l'Ile-de-France, les appartements comme les maisons verraient leur prix stagner au

printemps 2016, à 5.260 euros le m2 en moyenne pour les appartements et 292.800 euros pour les

maisons.

Source : Challenges.fr

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Crédit immobilier : jusqu’à 1,40% sur 20 ans… qui dit mieux ? Le 03/05/2016

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La plupart des banques ont de nouveau dévissé leurs barèmes en mai. Et voici ce qu’un acheteur

peut aujourd’hui négocier… ça décoiffe !

Et ça continue de plonger ! Alors que l’on pensait que les taux des crédits immobiliers – déjà

historiquement bas - avaient atteint un plancher le mois dernier, voilà qu’une majorité de banques ont

à nouveau rabaissé leurs barèmes début mai.

D’après le courtier Meilleurtaux.com, le taux moyen pour un emprunt sur 20 ans - la durée de prêt

immobilier la plus courante - est tombé à 1,87%. Soit encore 0,20% de gagné par rapport à avril !

Pour les futurs acheteurs, de tels rabais sont loin d’être insignifiants : si l’on prend, par exemple, un

emprunt de 200.000 euros sur 20 ans, l’économie sur le coût total du crédit est de plus de 12.000

euros par rapport à ce qu’on pouvait obtenir en janvier dernier (le taux moyen était alors à 2,40% sur

cette durée).

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Et encore, le gain est sans doute plus conséquent dans la réalité. « Dès que l’on commence à mettre

en concurrence les banques, ce tarif moyen plaquette de 1,87% laisse en effet vite place à du 1,70%

», observe Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.com.

Pour certains profils, les taux actuellement proposés sont mêmes à peine croyables ! Jugez plutôt :

1,65% sur 20 ans pour un jeune couple disposant de revenus compris entre 30.000 et 45.000 euros

annuel et 10% d’apport ; 1,61% pour un ménage avec 60.000 euros et toujours 10% d’apport… et

même 1,40% pour des emprunteurs disposant de 60.000 à 80.000 euros de revenus et 20% d’apport.

Source : Capital.fr

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Immobilier : hausse en trompe-l’oeil des prix dans l’ancien Le 04/05/2016

Depuis le début de l’année, à fin avril, les hausses de prix atteignent + 1 % à Lyon (photo), + 1,1 % à Paris et jusqu’à + 1,5 % à Bordeaux, d’après les données de MeilleursAgents.com.

- Shutterstock

Le marché immobilier tricolore vit sous perfusion d u crédit extrêmement bon marché. La

demande reste trop faible pour stimuler les prix du rablement à la hausse, estime

MeilleursAgents.com dans son dernier baromètre mens uel.

L’embellie du marché immobilier tricolore reste fragile. Les prix de vente dans l’ancien sont certes

repartis à la hausse, observe MeilleursAgents.com, dans son 81e baromètre mensuel, publié le 4 mai

2016, mais cette remontée est « artificielle ». Le marché immobilier vit en effet « sous perfusion » de

taux d’intérêt extrêmement bas, avec un coût du crédit qui a atteint en moyenne 1,81 % en avril, selon

les derniers chiffres du Crédit Logement / CSA . « Sans baisse des taux, égale à - 0,5 % depuis le 1er

janvier 2016, indique Sébastien de Lafond, président et fondateur de MeilleursAgents.com, les prix

auraient mécaniquement baissé de - 2 à - 5 % dans la période alors que les hausses atteignent + 1,1

% à Paris, + 1 % à Lyon et jusqu’à + 1,5 % à Bordeaux. »

L’activité demeure atone, comme en atteste l’Indicateur de Tension immobilière (ITI) de

MeilleursAgents.com. L’ITI stagne autour, voire en dessous, de 1 acheteur pour 1 vendeur, « soit un

niveau très insuffisant à celui nécessaire pour générer une reprise saine du marché  », relève-t-il. En

2010, il y avait 3 acheteurs en rechercher active pour un vendeur en France, plus de 5 à Paris. Si la

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demande ne progresse pas, seule l’évolution des taux peut donc expliquer la hausse constatée en

avril à Paris (+ 0,2 % ), en petite couronne (+ 0,2 % en avril et + 0,8% depuis janvier) et dans

certaines grandes villes de Province (Montpellier : + 0,8 %, Marseille + 0,6 %, Bordeaux et Lille + 0,4

% en avril). Par ailleurs, la reprise reste circonscrite aux zones tendues, Paris, sa banlieue et les

grandes métropoles régionales. Ailleurs, s’alarme le baromètre, « de nombreuses zones noires ou

grises, petites villes, zones rurales, zones économiquement déprimées… voient leur marché

immobilier totalement à l’arrêt, sans transaction et sans demande ».

De faibles rabais sur les prix de vente

Plus que jamais l’adage « on ne prête qu’aux riches » se vérifie. Les conditions de financement sont

excellentes, pour ceux qui peuvent en profiter. « Seules les entreprises les plus solides et profitables

et les ménages solvables et bénéficiant d’un emploi stable peuvent bénéficier de conditions

d’emprunts historiquement exceptionnelles, souligne Sébastien de Lafond. Les effets de la politique

de la BCE restent donc limités malgré l’ampleur du dispositif. La reprise économique n’est pas au

rendez-vous, le contexte reste morose et la situation du chômage ne semble pas en voie de

s’améliorer durablement malgré des chiffres ponctuellement encourageants. »

Dans ces conditions, les ménages qui offrent le « meilleur profil », disposent d’un financement assuré

et se trouvent donc en position de force pour acheter un bien immobilier dans les meilleures

conditions. Pour autant, tempère le président, « trop peu nombreux pour se disputer les meilleurs

biens à vendre, ils peuvent facilement négocier mais ne doivent pas espérer des rabais très élevés. »

Car, précise-t-il, « les vendeurs ont adapté leurs stratégie de vente aux conditions réelles du marché

et sont désormais informés et conscients de la réalité des prix. » En résumé, le gain de pouvoir

d’achat donne donc de l’oxygène aux candidats acheteurs « qui privilégient la qualité et sont un peu

moins regardants sur les prix ».

Autre enseignement du baromètre, les « passoires thermiques » trouvent de moins en moins preneur.

Selon MeilleursAgents.com, «  la qualité et l’état d’entretien de nombreux biens freinent l’appétit des

acheteurs qui fuient les copropriétés devant réaliser d’importants travaux de rénovation ou de mise

aux normes et dont les niveaux de charges progressent inéluctablement ». Ces mêmes normes

pèsent de plus en plus sur les prix en particulier dans le neuf.

Source : Capital.fr

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Encadrement des loyers : les bonnes raisons de l'étendre au Grand Paris Le 04/05/2016

Pour plus de cohérence avec Paris intramuros, il faudrait que l'ensemble des communes de la métropole du Grand Paris applique l'encadrement des loyers. (Crédits : NicoElNino - Fotolia.com)

Le ministère du Logement dit réfléchir à une extension à la petite couronne francilienne de

l'encadrement des loyers, qui s'applique déjà à Paris. Pas illogique à l'heure où la métropole du Grand

Paris se met en place.

A terme, il n'y a pas qu'à Paris que l'encadrement des loyers pourrait s'appliquer. Une partie de l'Île-

de-France pourrait notamment être aussi concernée. Le ministère du Logement l'a en effet indiqué il y

a quelques semaines : « des travaux sont en cours » pour élargir « le bénéfice » de l'encadrement des

loyers en petite couronne francilienne. Cette mesure phare de la loi pour un accès au logement et un

urbanisme rénové (Alur) - qui ne s'applique pour l'instant qu'à Paris - provoque pourtant l'ire des

professionnels de l'immobilier, ainsi que le rejet de la classe politique de droite, mais aussi de la

frange social-libéral du parti socialiste.

Crainte d'un blocage infondée

Pourtant cette mesure ne fait que limiter les abus, et redonne en conséquence du pouvoir d'achat à

des locataires du secteur privé étouffés par le poids du logement dans leur budget. La crainte d'un

blocage général des loyers par le biais de ce dispositif est, en fait, infondée, puisque le dispositif se

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contente de s'appuyer sur un « loyer de référence » par quartier et par type de bien, que les bailleurs

privés ne pourront pas dépasser de plus de 20 % pour louer.

Tout de même, la communication du ministère du logement ouvre la porte à un étalement de

l'application de l'encadrement des loyers aux départements limitrophes de Paris, dont le parc de

logements est, comme dans la capitale, majoritairement occupé par des locataires. Un tel

encadrement serait-il faisable ? Assurément oui, car l'observatoire des loyers de l'agglomération

parisienne (Olap) possède déjà, comme pour Paris, les données suffisantes pour fixer les fameux

« loyers de référence » par quartier et par type de bien.

Un enjeu de cohérence

Mais au-delà du caractère opérationnel du dispositif, son étalement à la petite couronne revêt surtout

un enjeu de cohérence. Car quasiment en même temps que l'instauration de l'encadrement des loyers

intramuros, la métropole du Grand Paris, dont le périmètre institutionnel regroupe Paris et les

départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne), a été créée.

Or, l'un de ses principaux objectifs vise à réduire les déséquilibres sociaux, territoriaux et fiscaux au

sein même de la métropole.

Créer, dès maintenant, une dichotomie forte entre Paris et ses communes limitrophes concernant la

politique du logement pourrait donc s'avérer dans ce cadre improductif. « Nous entrons désormais

dans une logique métropolitaine sur les questions de logement », note Jean-Claude Driant, professeur

à l'école d'urbanisme de Paris. « II serait donc plus cohérent politiquement de ne pas limiter

l'encadrement à la seule ville centre, et de traiter l'ensemble de la métropole de la même façon »,

ajoute-t-il. C'est l'argument principal en faveur de l'extension de l'encadrement des loyers aux

communes proches de Paris.

Le neuf, pas concerné

Quid alors des critiques récurrentes qui visent l'encadrement des loyers, et qui stipulent qu'une telle

mesure atteindrait négativement la confiance des investisseurs, ce qui nuirait à la production de

nouveaux logements ? « L'argument de mise en cohérence à l'échelle métropolitaine de la politique

du logement est supérieur », estime, du reste, Jean-Claude Driant. D'autant que dans l'absolu, ajoute-

t-il, « le neuf n'est quasiment pas concerné par l'encadrement des loyers ».

En effet, les investissements locatifs dans le neuf dépendent en grande partie du dispositif d'aide

fiscale à l'investissement locatif Pinel, dont les loyers sont déjà plafonnés. Ils sont en principe

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inférieurs d'environ 20 % aux loyers de marché, ce qui de facto exclurait le risque de perte de

rentabilité pour les investisseurs locatifs en petite couronne si l'encadrement était instauré.

Limiter les abus

Par ailleurs, il faut rappeler que l'objectif de ce dispositif s'inscrit dans « une logique de stabilisation

des loyers, et de réduction des loyers exagérées, parfois franchement abusifs », détaille Jean-Claude

Driant. C'est la même logique qui habite les pouvoirs publics en Allemagne, où un nouvel

encadrement des loyers a été récemment instauré dans les zones tendues. Une mesure acceptée par

les allemands qui cultivent une culture de la location et sont peu attirés par l'investissement locatif, les

bailleurs étant principalement des personnes morales.

Enfin, il faut aussi noter que les loyers en France sont globalement en baisse depuis 2010. Un

rattrapage dû au fait qu'ils s'étaient établis à des niveaux trop élevés dans les années 2000 par

rapport aux revenus des locataires du secteur privé. A court terme, la rentabilité des bailleurs dans

l'ancien qui ne pratiquent pas des loyers abusifs, ne devrait donc pas être inquiétée.

Du reste, le ministère du logement reste flou sur son agenda. Et, si l'on sait d'ores et déjà qu'un tel

encadrement en petite couronne ne sera pas instauré avant 2017, il ne restera au mieux que

quelques mois à l'exécutif pour le mettre en place. Or, en cas d'alternance, il y a très peu de chances

qu'il soit instaurer tant il rebute à droite.

Source : La Tribune.fr

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RT bâtiments existants : la révision du texte devra intégrer le confort Le 04/05/2016

Rénovation énergétique © CL-Batiactu

En annonçant, il y a quelques jours, le lancement de la révision des performances énergétiques pour

les bâtiments existants, Ségolène Royal en a surpris plus d'un. Une réforme de l'arrêté de 2007 est

donc en cours et paraîtra avant la fin de l'année. Quid de ce texte ? Quelles en sont les principales

mesures ? Quel impact pour le logement ? Eléments de réponse.

Pour l'instant, l'annonce demeure assez floue. Faite à l'issue de la conférence environnementale du

26 avril dernier, elle concerne la révision des performances énergétiques pour les bâtiments existants.

« L'arrêté qui fixe la performance énergétique des bâtiments existants a près de 10 ans. Il date de

2007. La refonte de cet arrêté est engagée, avec comme principe de reprendre les dispositions les

plus exigeantes au niveau européen. Le nouvel arrêté sera mis en consultation obligatoire et notifié à

la commission européenne pour une publication avant la fin de l'année », a ainsi déclaré la ministre de

l'Environnement, Ségolène Royal, qui a, en outre, annoncé 11 autres décrets à venir d'ici à la fin de

l'année 2016.

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La refonte envisagée de ce texte qui date en effet de 2007 est plutôt une bonne nouvelle pour les

professionnels qui l'attendaient depuis plusieurs années. Censée être remis à jour au bout de cinq

ans, il n'avait fait l'objet d'aucune modification depuis. Mais que dit-il exactement ?

Deux types de RT

L'arrêté de 2007 impose ainsi un calcul réglementaire pour les bâtiments existants, selon leur taille,

les dépenses de travaux afférents et la date du bâtiment. Cette RT a pour objectif d'assurer une

amélioration significative de la performance énergétique d'un bâtiment existant lorsqu'un maître

d'ouvrage entreprend des travaux susceptibles d'apporter une telle amélioration. Deux cas sont donc

à distinguer :

- Pour les bâtiments de moins de 1.000 m2 ou pour ceux de plus de 1.000 m2 objets d'une rénovation

légère (<25% de la valeur de l'immeuble), la « RT élément par élément » définit une performance

minimale pour les éléments remplacés ou installés : équipements d'isolation ; chauffage ; production

d'eau chaude ; de refroidissement ; de ventilation.

- Pour les bâtiments supérieurs à 1.000 m2, une « RT globale » définit un objectif de performance

énergétique globale pour les bâtiments rénovés, à l'exception de ceux construits avant 1948.

Privilégier le confort d'usage

Alors, pourquoi annoncer une refonte aujourd'hui, et pourquoi ne l'avoir pas fait plus tôt ? « Il y a eu

très peu de restructuration de cet ordre et un renouvellement du parc de logements qui a été peu

opéré depuis 2007, nous explique Yann Leblond, Président de E-nergy*. Cela aura sans doute freiné

l'enthousiasme de la rénovation énergétique dans l'ancien, car qui dit plus d'obligation, dit aussi plus

de coûts à supporter par les propriétaires ». Avant d'ajouter : « Et je ne vois pas les pouvoirs publics

imposer une rénovation lourde à une copropriété dans le contexte économique que l'on connaît

depuis la crise de 2008 ».

Selon lui, la réforme à venir de l'arrêté comportera un objectif environnemental. « Il y aura une révision

car les minima sont très bas actuellement. Et surtout sera intégrée la notion de confort, valorisante

pour les propriétaires », précise-t-il.

Vers le calcul dynamique des consommations ?

Mais comment calculer la notion de confort ? « Il faut donner la main à l'usager. C'est fondamental

pour prendre en compte ce paramètre de confort. Pour cela, il faut qu'il ait des outils qui lui permettent

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d'appréhender ses consommations en euros. Il faut s'intéresser à la facture de l'usager et seul le

calcul dynamique des consommations peut le permettre, à mon sens », nous détaille Yann Leblond.

Quant à la volonté d'adopter des « dispositions les plus exigeantes au niveau européen », reste à

savoir lesquelles. Car si la France est en dessous des niveaux de certains pays, « il ne s'agirait pas

d'alourdir un texte pour le rendre encore moins applicable », glisse le Président d'E-nergy. Qui

maintient que le passage en mode dynamique - toujours en suspens à l'heure actuelle - reste une

priorité. «Parle-t-on à l'occupant, ou refuse-t-on de le mettre autour de la table ? », s'interroge-t-il. La

consultation annoncée par la ministre risque de susciter bien des débats…

*E-nergy est une société française d'ingénierie et de conseil en maîtrise énergétique des bâtiments.

Elle modélise, analyse et déploie des solutions à forte valeur ajoutée, au service des grands acteurs

de l'industrie, de l'immobilier tertiaire et du logement.

Source : Batiactu.fr

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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Les 10 challenges de la restauration à table Le 02/05/2016

Voici 10 nouveaux challenges pour 2016, une étude réalisée par CHD Experts.

Bien entendu, en partant du postulat que la restauration à table est devenue plus gourmande, plus qualitative, et qu'elle a cruellement besoin d'accélérer son trafic... Voici 10 nouveaux challenges pour 2016… Étude réalisée par CHD Expert.

1. Trouver sa voie

Thématique, offres, mise en scène, approche clients..

2. Fidéliser son client

Autant que faire se peut...

3. Trouver le chemin vers la boisson

Saturer le plus possible avec des liquides...

4. Maîtriser les règles

Une réglementation contraignante, les labels, les reviews = un exploitant aguerri

5. Optimiser son staff

Arriver à trouver un équilibre entre fréquentation et personnel

6. Fidéliser son personnel

Autant que faire se peut...

7. Animer pour séduire

Promotions, plats du jour, planches, burgers signature... pour donner envie.

8. Digitaliser son point de vente

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Outils de commande, réseaux communautaires, une bonne dose de hipsters ne peut pas faire de mal.

9. Trouver de nouveaux services

Nouveaux services à valeur ajoutée : livraison, vente à emporter, dégustation, événements...

10. Aller au restaurant

S'offrir un soir et aller au restaurant. Ne pas s'enfermer dans son point de vente et aller voir ailleurs... ce que font les autres.

Source : lhotellerie-restauration.fr

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Une formation innovante : comment améliorer l'accueil de la clientèle internationale ? Le 04/05/2016

Cette formation en ligne, développée par Atout France et Tourism Academy, est destinée à tous les

professionnels du secteur de l'hôtellerie-restauration souhaitant développer leur clientèle étrangère.

Une première au monde dans le domaine du tourisme. La formation en ligne sur l'accueil de la

clientèle étrangère développée par Atout France et Tourism Academy.

À qui est destiné cette formation ?

Pour tous les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration souhaitant se perfectionner ou

développer leur activité vers la clientèle étrangère. Le programme se concentre sur six clientèles

internationales à fort potentiel : allemande, belge, britannique, chinoise, indienne et néerlandaise.

Quel est l'objectif de cette formation ?

Il est simple : apprendre aux professionnels de l'hôtellerie et de la restauration à décoder les attentes

de leur clientèle internationale pour booster leurs offres et leurs réservations… afin de développer leur

chiffre d'affaires.

À l'heure où la croissance du tourisme exacerbe la concurrence, les touristes étrangers sont une

clientèle à ne pas négliger. Mais, si chacun à conscience que leurs besoins ne sont pas les mêmes

que ceux des clients français, il est difficile de savoir quelles sont leurs attentes spécifiques.

Cette formation, organisée en modules d'apprentissage progressifs, détaille les spécificités, les

habitudes culturelles et les règles d'accueil adaptées à chaque clientèle. Elle présente les bonnes

pratiques à appliquer directement dans son établissement. Une meilleure compréhension de ces six

clientèles permet également d'optimiser ses offres de séjour par clientèle pour faire la différence et

booster ses ventes.

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Pourquoi suivre cette formation MOOC Accueil France ? Quels avantages ?

• Pas de facturation pour l'entreprise (action collective FAFIH).

• Économique : pas de déplacements ni de frais.

• Facile : objectifs pédagogiques graduels pour tous.

• Accessible : plateforme disponible 24H/24 et 7J/7.

• Liberté : choix de vos sessions de travail à votre rythme.

• Opérationnel : connaissances à appliquer à son établissement.

• Pratique : supports téléchargeables, vidéos à visionner en illimité.

•Ludique : un système de jeux en ligne va vous rendre accro à la plateforme.

Un MOOC est un "Massive Open Online Course", cours en ligne ouvert et massif.

Source : lhotellerie-restauration.fr

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Les entrepreneurs français n'ont pas vraiment confiance dans l'avenir Le 09/05/2016

Le baromètre KPMG-CGPME, réalisé avec l'IFOP, sur le financement et l'accès au crédit des PME,

publié ce mois-ci, n'est pas très optimiste. 8 chefs d'entreprises sur 10 restent inquiets pour

l'économie du pays et leur entreprise, une inquiétude installée depuis 2012. « Les difficultés liées au

chiffre d'affaires demeurent la principale préoccupation des dirigeants, avant les difficultés RH, les

question de rentabilité ou de financement ».

La baisse des besoins de financement et d'investissement doit être regardée avec attention. C'est

« un signe complémentaire du manque de confiance des chefs d'entreprise. La reprise, maintes fois

annoncée, tarde à se concrétiser à leurs yeux en dépit d'une certaine restauration de leurs marges »

note Jacky Lintignat , directeur général de KPMG.

A cela s'ajoute la mise en place du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, très mal vécu par

les dirigeants de PME. « Les entreprises sont déjà le premier collecteur d'impôt en France. Le

prélèvement à la source constitue l'obligation de trop en termes de complexité administrative et

financière pour les PME. Au-delà du fait que 7 dirigeants sur 10 estiment qu'une compensation

financière faciliterait la mise en place de cette réforme, sur le fond, ce n'est pas à l'entreprise de lever

ce type d'impôt qui relève plutôt d'une relation entre le salarié et l'administration fiscale » estime

François Asselin , président de la CGPME.

Source : lhotellerie-restauration.fr

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A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

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