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Les 30 ans de DBS

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30 ANSDE SOLUTIONS AU SERVICE DU DOCUMENT

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CLOTILDE LECONTE

UN GRAND SOURIRE ET 24 ANS D’ANCIENNETÉ

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PHILIPPE VASSEUR

VENDEUR DEVENU DIRIGEANT ASSOCIÉ

SOMMAIRE

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THIERRYMISTRALBERNARD

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DBSDESPRESTATIONSSUR MESURE

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KARIMPISSON

L’HOMME DESDEFIS

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PASCALMAUDOUIT

ITINÉRAIRE D’UN HOMME INDÉPENDANT

28

GARDERLE CAP POUR FIXER UN AVENIR SEREIN

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DBS Solutions

25 rue Vanmarcke80000 Amiens

03 22 91 23 13

[email protected]

Directeur de Publication

Thierry Mistral Bernard

Rédaction

Marie Joubert

06 15 41 09 18

[email protected]

Direction Artistique // CréationGraphisme // Mise en page

Sébastien GuaquièreAlice Villiers

06 22 84 52 92

[email protected]

Photographies & Documents Iconographiques

Teddy Hénin

06 89 49 24 82

[email protected]

______

Archive DBS

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É D I T O

DBS célèbre ses 30 ans aujourd’hui.Si cet anniversaire est possible, c’est grâce à vous tous. Grâce à votre travail et votre détermination au quotidien de chacun des membres de l’équipe DBS. Je tiens à vous remercier tout particulièrement pour la confiance que vous m’avez accordée depuis mon arrivée.

Début 2013, DBS a dû prendre un virage essentiel qui a engendré des changements importants dans la structure même de l’entreprise. Ces choix ont été difficiles à faire mais avec le recul, ils étaient essentiels pour assurer la pérennité du groupe. C’est pour répondre au besoin de nos clients que nous avons dû élargir notre gamme de produits et de services et que nous avons ajouté trois marques leaders dans notre secteur d’activité : Canon, Samsung et Kyocera qui sont venus compléter la marque Xerox que nous distribuions historiquement.

Ce fut un changement radical et violent. Finalement vous m’avez tous suivi. Je n’aurais pas pris cette décision si ça n’avait pas été le cas. Une fois que le cap a été fixé, nous n’avons rien lâché. Le temps nous a donné raison car quasi tous nos clients nous ont fait confiance ainsi que l’ensemble de nos collaborateurs. C’était un pari sur l’avenir que nous avons gagné en équipe offrant un nouveau souffle à DBS et lui assurant un avenir prometteur. Soyez-en tous remerciés aujourd’hui.

Thierry Mistral Bernard

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6 3 0 A N S D E S O L U T I O N S A U S E R V I C E D U D O C U M E N T

En trente ans d’existence, DBS a beaucoup évolué. L’entreprise s’est adaptée en permanence à la demande de ses clients. Elle a su négocier les virages technologiques les plus importants tout en sachant cultiver des valeurs fortes qui constituent des atouts majeurs aujourd’hui.

En 1956, Xerox, entreprise américaine, basée dans le Connecticut, premier fabricant d’imprimantes (le premier photocopieur nait en 1959) au niveau mondial crée une filiale européenne qui sera étendue par la suite à l’Asie et l’Afrique. L’essor de Xerox provient principalement de son exploitation du brevet de reproduction xérographique, permettant la photocopie de documents sur papier ordinaire. Un procédé complètement innovant. Le géant mondial a déposé un brevet lui en donnant une exploitation exclusive du procédé sur vingt ans. Mais l’entreprise qui a toujours consacré une large place à la diversification et à l’innovation n’a pas toujours bien su rentabiliser ses acquisitions, ni retenir

leurs meilleurs éléments, ni commercialiser ses inventions. En 1985, le brevet tombe dans le domaine public. Les pays asiatiques qui sont en pleine émergence ne tardent pas à le récupérer et à se lancer sur le marché. Xerox qui n’a pas perçu le potentiel représenté par les TPE et PME traverse une période creuse. Elle propose à ses cadres de devenir chef d’entreprise en ouvrant des concessions qui distribueront la marque de façon exclusive sur un territoire donné. En échange, le constructeur continue à alimenter le marché et à entretenir les produits via un service technique dédié.

au service du document30 ANS DE SOLUTIONS

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Il s’agit d’un modèle unique en Europe. Jean Roquigny, entrepreneur dans l’âme et son épouse Marie Roquigny arrivent d’Angers et s’installent à Amiens pour ouvrir une concession. L’agence commerciale est installée sur la place Alphonse Fiquet, en face de la gare. Elle est si petite et coincée entre deux bars que les Amiénois passent parfois devant sans la voir. Dans les 20  m2 publics, il n’y a pas la place pour un showroom. Au rez-de-chaussée, il y a juste un comptoir pour l’accueil et un petit photocopieur à l’entrée. C’est Clotilde Leconte qui prendra la place de façon permanente derrière en novembre 1991. La salle du (puis des) vendeur(s) se situe au fond. Elle est d’abord occupée par un vendeur qui a, depuis, quitté l’entreprise pour faire carrière dans le négoce de gaz puis par le jeune Pascal Maudouit. Il est rejoint en novembre 1991 par Hervé Barré.

1997 Camion

de démonstration

1998 L’effectif de la société DBS autour

de son fondateur Jean Roquigny

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Au fond à gauche, se trouve le bureau d’Andrée Magniez succédée par Marie-Josée Marchandise qui s’occupe des commandes. Jean et Marie Roquigny ont leur bureau à l’étage, en face à face sur un plateau. Ce n’est qu’en septembre 1997 que DBS déménage rue Vanmarcke, à Saint-Leu en face de la toute nouvelle faculté de droit d’Amiens. C’est une idée novatrice de Jean Roquigny qui décide de créer un espace de copieurs en libre-service. Le DBS’tore est né.

Le déménagement est géré de main de maître. Dès le matin, Clotilde Leconte reste à son poste et continue à travailler et à prendre le standard tandis que toute l’équipe des dirigeants aux commerciaux transporte machines et cartons. Certains copieurs ont été stockés rue Dufour, d’autres sont sur une plate-forme logistique à Seclin. Pendant le temps du déjeuner, les lignes sont basculées. Clotilde Leconte peut reprendre son service l’après-midi rue Vanmarcke. Là, chacun possède son bureau.

En effet, en quelques années, l’équipe s’est étoffée. Elle a vu l’arrivée d’Olivier  Backeroot (Date 95-96) et la création avec lui d’un service informatique qui a révolutionné le métier et l’entreprise puis de Philippe Vasseur (3 juin 1996), simple vendeur qui est devenu aujourd’hui directeur commercial de l’agence de Rouen. Et puis, Frédéric  Dècle est nommé responsable du DBS’tore en mars 1998. Au début, il n’y a là que deux ou trois photocopieurs mais rapidement le parc est complété par nécessité face au succès grandissant de l’espace public. Clotilde  Leconte  trouve sa place à l’accueil dans le copie service public au rez-de-chaussée. Pour que la boutique reste ouverte entre midi et deux pour les étudiants mais que les collègues puissent prendre une pause, elle assure la permanence du midi. En  1999, Laurent  Quentin est embauché. Il fera face avec courage au décès soudain de Frédéric Dècle, en 2007 suite auquel il prend le poste de responsable de production. Clotilde rejoint les bureaux des services administratifs et commerciaux à l’étage pour être plus au calme.

1998 Semi- remorque showroom.

Inauguration d’une machine.Place du Cirque, Amiens

3 0 A N S D E S O L U T I O N S A U S E R V I C E D U D O C U M E N T

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93 0 A N S D E S O L U T I O N S A U S E R V I C E D U D O C U M E N T

À l’étage, l’équipe a pris consistance également. DBS est reconnu sur la Picardie toute entière. Puis en novembre 2003, Jean Roquigny qui possède un sens pointu des affaires et une véritable intuition d’entreprise rachète l’agence du Havre. Au premier abord, le challenge est impossible à relever. Il s’agit d’une terre brûlée où la marque n’est plus la bienvenue. Mais l’agglomération du Havre a mis en place le programme « Port 2000 » qui passe par la modernisation du 2e  port français après celui de Marseille et dont l’objectif est de concurrencer le port d’Anvers. La ville doit donc connaître un essor économique fulgurant. Il nomme là-bas Pascal Maudouit et Philippe  Vasseur qui peu à peu, client après client reconquièrent le Pays de Caux. C’est dans cette dynamique là qu’ils cèderont la place à Karim Pisson qui dirige aujourd’hui l’agence à part entière. Et puis en novembre 2006, Jean Roquigny décide de vendre son affaire.

2014 Réunion de la rentrée 2014/2015

Groupe Amiens - Rouen - Le Havre

Thierry Mistral-Bernard implanté depuis l’origine à Rouen se lance dans l’aventure et complète ainsi un territoire qui réunit la Picardie et la Seine-Maritime. Il développe l’entreprise en étoffant considérablement les équipes puis en nommant trois lieutenants dans les trois agences : Philippe Vasseur à Rouen, Pascal Maudouit à Amiens et Karim  Pisson au Havre. Thierry Mistral-Bernard apporte une vision différente de celle de Jean Roquigny notamment dans sa façon de manager les équipes mais il cultive les mêmes valeurs de base. En 2012, pourtant, DBS s’apprête à vivre un autre tournant majeur dans son histoire. Les clients sont de plus en plus exigeants sur la qualité de services et réclament une palette d’offres de services plus large. Thierry  Mistral-Bernard envisage de compléter la gamme en s’ouvrant aux autres leaders du marché dont Canon, Samsung et Kyocera. Ce virage, il ne peut l’amorcer qu’avec l’adhésion des équipes. Il présente son plan début janvier 2013. C’est un succès. L’adhésion est unanime.

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10 C L O T I L D E L E C O N T E , U N G R A N D S O U R I R E E T 2 4 A N S D ’ A N C I E N N E T É

Clotilde LECONTE

Clotilde Leconte est arrivée chez DBS le 2  décembre  1991 pour un an. Elle n’est jamais repartie. Jamais elle n’aurait imaginé rester si longtemps dans l’entreprise quand elle a été embauchée mais elle est heureuse d’être là.

En cette fin d’année 1991, c’est Marie-Josée Marchandise, secrétaire commerciale, qui fait passer les tests de recrutement à la jeune secrétaire.

Le volume d’affaires montant, elle ne peut s’occuper des propositions commerciales en même temps que du standard téléphonique. Il lui faut quelqu’un en appui. Secrétaire commerciale, Clotilde  Leconte, s’occupe donc surtout du standard au départ mais rapidement, on lui confie la gestion des expéditions de consommables la responsabilité ou la rédaction de propositions commerciales. Au fil du temps, sa mission est complétée.

Aujourd’hui, elle ouvre le courrier, enregistre les chèques, fait les rapprochements bancaires, les achats de consommables et s’occupe des factures d’achat.

En 1991, Clotilde  Leconte est arrivée en même

temps  qu’Hervé Barré. Il est nommé au poste de «  commercial consommables ».

À l’époque, lui ne reste que deux ans mais il est

revenu plus tard pour être aujourd’hui «  vendeur

copieurs ».

Avant d’intégrer l’équipe de DBS, Clotilde Leconte, avait déjà travaillé au standard de la mairie d’Amiens et pour une société de location de voitures mais là, elle est très impressionnée surtout par Jean Roquigny, le directeur fondateur de l’entreprise et par les commerciaux. Et puis, au fil des semaines puis des mois, elle a appris à connaitre chacun et s’est détendue.

Vingt-quatre ans plus tard, elle garde de Jean Roquigny le souvenir d’un bon patron auprès duquel elle a beaucoup appris et bien évolué. « C’était un homme de caractère, se souvient-elle. Il montait vite en pression mais il était très gentil et gérait son affaire de façon très familiale. » Elle a même versé une petite larme quand il est parti.

UN GRAND SOURIRE ET 24 ANS D’ANCIENNETÉ

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Jordan BIGARDJordan Bigard a 28 ans. Il est le dernier en date à avoir rejoint l’effectif de DBS Amiens. C’était le 2 avril dernier. Il a été présenté par le biais d’un client. Jeune dans le métier, il est lucide sur la situation. Il connait ses priorités et les valeurs auxquelles il est attaché.

« Nous passons et passerons plus de la moitié de notre vie au travail. L’entreprise doit être une seconde famille. Ce que j’ai perçu et ce qui m’a plu tout de suite chez DBS, c’est avant tout l’aspect familial. Je me suis senti à l’aise très vite. Au terme de mon immersion d’une journée avec mon Chef des ventes, Maxime Nys sur le terrain, j’avais le sentiment de faire partie de l’équipe. Ce sentiment palpable d’avoir trouvé mon chemin et ma place dans l’équipe. Cela me permet aujourd’hui de me projeter sur le long terme. Aujourd’hui, je m’éclate. Je ne vois pas les journées passer. Je suis heureux de faire partie de cette entreprise. Je me sens bien. Je n’ai pas encore décollé. Je me nourris tous les jours de l’expérience de chacun. Je prends des forces, et bientôt je prendrai mon envol. »

Elle se souvient parfaitement de ce jour de fin octobre 2006 où Marie Roquigny le lui a annoncé «  pendant qu’ils étaient en train de signer à l’étage ». « Ils » c’était Jean  Roquigny, son patron depuis 15  ans déjà et Thierry Mistral-Bernard qui rachetait l’affaire. « On ne s’y attendait pas du tout, explique-t-elle. On nous a annoncé qu’on changeait de patron, on ne savait pas ce que l’avenir nous réservait ni même si on allait rester. » Et puis, Thierry Mistral-Bernard se révèle comme un patron sur lequel « il n’y a rien à redire ». Souriante et généreuse, Clotilde Leconte est devenue une personne incontournable chez DBS.

Elle a vu arriver quasiment tout l’effectif y compris ses collègues des autres sites avec lesquels elle échange régulièrement par téléphone et elle est profondément attachée à son entreprise. Son rôle au standard reste primordial et très prenant car elle est souvent la porte d’entrée du client dans l’entreprise.

2011 Thierry Mistral-Bernard a remis la médaille

du travail à Clotilde Leconte

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Vendeur devenu dirigeant associé

Philippe VASSEUR1996. Philippe Vasseur est commercial à Amiens.Il n’est pas complètement satisfait de son sort. Il décide donc d’envoyer une candidature spontanée chez Xerox. Au mois de juin, après un premier entretien au siège à Paris, il rencontre Jean Rocquigny et Pascal Maudouit. Les trois hommes se plaisent. Le contrat est signé. Philippe  Vasseur est nommé vendeur bureautique sur le Vimeu. Au bout d’un an, il se voit confier le secteur Amiens Sud. En 2000, il est nommé responsable PSG (Production System Group). C’est un poste qui lui convient parfaitement. Depuis toujours, ce qui lui a plu chez DBS, c’est l’aspect technique des solutions qu’il propose à ses clients et la révolution technologique qui est en marche depuis la fin des années 90, alors sur son nouveau poste, il s’épanouit complètement. L’homme est curieux. Il aime découvrir les métiers de ses clients et proposer des solutions adaptées. «  Les solutions PSG sont destinées à des métiers très pointus, explique Philippe Vasseur. Elles sont liées au cœur du métier même de l’entreprise. Du coup, c’est intellectuellement très intéressant. Ça oblige à être curieux et à entrer véritablement au sein des problématiques particulières pour y apporter des réponses qui aideront au développement du client autant dans la construction de son équipe que dans son recrutement. »Quand, en 2004, Jean Rocquigny décide de racheter l’agence du Havre, Philippe Vasseur travaille en étroite collaboration avec Pascal Maudouit pour

Lorsqu’il a poussé la porte de DBS en 1996, Philippe Vasseur était loin d’imaginer la carrière qui l’attendait. Aujourd’hui, il dirige l’agence ABR à Rouen.

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13K A R I M P I S S O N , L’ H O M M E D E S D É F I S

y reconstituer un portefeuille clients. Au bout d’un an, il prend la main sur l’agence jusqu’en 2006. Thierry Mistral-Bernard rachète DBS. Il lui propose de devenir associé au même titre que Pascal  Maudouit. Pour le moment, Philippe Vasseur continue à s’occuper des territoires du Havre et d’Amiens. Il passe toutefois le témoin sur la mission PSG à Olivier Caudrelier, qui a rejoint l’équipe commerciale depuis 2001.

En 2010, Karim Pisson prend la direction de l’agence du Havre. En juillet 2011, Thierry Mistral-Bernard lui confit la direction de Rouen. «  Ce que j’aime chez DBS, commente le dirigeant, c’est que l’entreprise donne une chance à tout le monde. Il est possible d’entrer comme vendeur en sachant à peine négocier et de terminer dirigeant associé. C’est une chance que peu d’entreprises offrent. Pourtant DBS l’a fait et le fait toujours aujourd’hui. »

KarimPISSONL’homme des défisLe 1er septembre 1999, Karim Pisson débute sa carrière en tant que vendeur de copieurs chez DBS.

Le jeune homme déterminé et travailleur a été recruté en juin avant même d’avoir validé son BTS force de vente et obtenu son diplôme, recommandé par Jean-Michel Viez, chef des ventes du Courrier Picard pour lequel il travaille le dimanche, en parallèle de ses études. La condition pour que son embauche soit effective est qu’il décroche dans le même temps son permis de conduire. Ce qu’il fait brillamment le 3 août. C’est donc un tout jeune vendeur qui arrive dans l’équipe. « La première année restera gravée comme une année de souffrance, se souvient-il. Je n’y connaissais rien en informatique. Je me suis accroché et j’ai appris sur le tas. Je n’ai commencé à avoir des résultats qu’au bout de trois ans mais DBS m’a fait confiance. » C’est Pascal Maudouit qui mise sur le potentiel du jeune homme. La capacité à ne douter de rien et sa détermination

force l’admiration et rapidement, Karim Pisson se révèle comme un homme de confiance, d’une fiabilité sans faille et très engagé dans l’entreprise. En 2004, alors que Jean Roquigny a racheté l’agence du Havre mais qu’il a des difficultés à monter une véritable équipe là-bas, Karim Pisson lui propose de relever le défi. En 2009, il y prend le titre de directeur commercial et à force de travail et de persévérance gagne du terrain vers Caen.Depuis, parce que le travail paye, l’agence Le Havre Caen est en constante progression.

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« JE SUIS DE CEUX QUI PENSENT

QUE LES DIPLÔMES NE VEULENT PAS

DIRE GRAND‑CHOSE. CE QUI COMPTE

C’EST L’ENVIE, LA COMBATIVITÉ ET

LA CAPACITÉ DE TRAVAIL. CE N’EST

PAS UN DIPLÔME QUI VA FAIRE QUE

LES GENS S’EN SORTENT OU PAS. »

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ThierryMISTRALBERNARD50 ans. Marié. Trois filles. Thierry Mistral-Bernard est un entrepreneur dans l’âme. S’il n’aime pas qu’on lui donne des ordres, il accepte les conseils. Il sait écouter et prendre les avis mais une fois qu’il a posé son verdict, il ne laisse plus de place à l’hésitation et poursuit sa route, coûte que coûte. Fidèle aux hommes et à ses idées, honnête et rigoureux, il prône des valeurs humanistes très fortes. Sa devise : « Pour vivre heureux, vivons cachés ».Il a exceptionnellement accepté de se livrer pour les 30 ans de DBS.

Thierry Mistral-Bernard, qui êtes-vous exactement ?

TMB  : Natif d’Avignon, j’ai vécu à Paris pendant 30 ans dans un milieu bourgeois où les valeurs de travail et d’honnêteté étaient très fortes. J’ai obtenu une maîtrise d’économie - Paris X - puis j’ai engagé un 3e cycle d’école de commerce (ISG  -  Paris) ce qui m’a permis de partir à l’étranger : six mois à Paris, six mois aux États-Unis et six mois en Asie à travers la Chine, la Corée, le Japon et Hong-Kong. Aujourd’hui, ça ne paraît rien comme ça, mais il y a 25 ans, c’était exceptionnel. Ça m’a apporté une ouverture sur le monde et une vision internationale différente de bien d’autres étudiants de ma génération ou même de la génération d’aujourd’hui. Avec le recul, je suis vraiment très content

d’avoir fait ce choix à l’époque car ça m’a apporté une vraie objectivité et une capacité d’analyse différente.

Pourquoi avoir choisi Xerox, à l’origine ?

TMB  : Je suis entré chez Xerox par hasard. À l’époque, comme tous les élèves qui sortent d’une école de commerce, j’ai envoyé mon CV dans les entreprises du top 300  européens et ils ont été les premiers à me répondre. En plus, ils avaient une culture d’entreprise qui me plaisait. J’ai un profil de conquérant, de guerrier. Ça ne m’intéresse pas de savoir combien je vais gagner dans deux ans ou dans cinq ans. Ce que je veux, c’est des challenges à remporter et être récompensé de mes efforts.

T H I E R R Y M I S T R A L‑ B E R N A R D

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Chez Xerox, on pouvait gravir très rapidement des échelons si on avait du talent et surtout, on pouvait commencer comme vendeur lambda et devenir PDG. Je suis donc entré comme jeune vendeur, je suis rapidement devenu vendeur grands comptes puis chef des ventes à 26 ans. Je me suis rapidement retrouvé responsable marketing au siège.

Vous étiez Parisien. Comment êtes-vous arrivé à Rouen ?

TMB : En parallèle, nous avons monté notre première entreprise. Une boutique de dépôt-vente de vêtements, avec mon épouse. Et puis, alors que je n’avais que 29  ans, en  1994, j’ai eu l’opportunité de monter ma propre structure à Rouen. J’ai toujours voulu être indépendant et monter ma structure. Je me suis lancé contre l’avis de mes proches et de mon entourage qui en dépit de mon bac  +6 et de ma première expérience me le déconseillaient formellement. Seule ma femme m’a soutenu et d’ailleurs, je n’aurais pas tenté l’aventure si elle n’avait pas été à mes côtés. C’était important car c’est un projet de famille. Nous devions quitter Paris pour la province. Nous atterrissions à Rouen. Ce n’était pas évident à décider. Mais si on ne s’adapte pas, on meurt. Aujourd’hui, je suis ravi d’habiter Rouen et on peut dire que nous sommes devenus de vrais Rouennais.

Puis vous avez gagné du terrain en rachetant DBS ?

TMB  : En  2006, j’ai racheté DBS à Jean  Roquigny qui avait créé la structure 22  ans auparavant. Je me suis très bien

entendu avec lui comme un grand frère avec son petit frère. Philippe  Vasseur au Havre et Pascal  Maudouit à Amiens m’ont accompagné dans cette grande aventure. C’était il

y a déjà 9 ans. DBS comptait 14 personnes, aujourd’hui, ce sont 35 collaborateurs sur les deux sites.

C’était un cap pour vous ?

TMB : Lors d’un rachat comme celui-ci, celui qui rachète est toujours perçu comme un capitaliste. C’est vrai que mon statut a changé. Je ne suis plus le patron d’une petite structure de 25  personnes chez ABR, je suis le directeur général d’un groupe qui en compte presque 70 sur 6  sites. Mais être patron c’est avant tout une aventure humaine. Dans notre métier, on ne rachète pas des machines ou des produits, on croit en des hommes et des savoir-faire. Tout l’art, c’est de fédérer et de garder les talents dans l’entreprise. La force du groupe, c‘est la qualité des hommes et des femmes qui y travaillent.

Justement, quel patron êtes-vous ?

TMB : Je me considère comme un chef d’orchestre. J’ai en face de moi de très bons mélomanes. Mon rôle est de recruter d’autres bons musiciens et d’orchestrer le tout. Je fixe donc des objectifs qui sont atteignables par des collaborateurs qui sont non seulement compétents et talentueux mais également engagés et motivés. Je suis humain mais pour pérenniser l’entreprise, je sais aussi qu’il faut avancer et même tracer sa route. Une fois qu’un cap est donné, je sais qu’il n’y a plus de place au doute.

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« MAIS ÊTRE PATRON C’EST AVANT TOUT UNE AVENTURE HUMAINE. »

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Mon rôle est de rassurer mes équipes, d’ôter les doutes. J’ai toujours été suivi dans mes choix par l’ensemble de mes équipes même quand la situation aurait pu paraître compliquée. Je suis le capitaine du navire. Je fixe le cap, on monte les voiles mais après, il faut que tout le monde travaille ensemble. C’est une bataille au quotidien. Celui qui dit on a réussi n’a pas sa place ici. On n’a jamais réussi. On gagne les étapes mais la course continue. Dans un match de tennis, si on ne bouge pas, on n’attrape pas la balle. Dans notre métier c’est pareil.

C’est ce qui rend le groupe DBS différent de ses concurrents ?

TMB  : Les clients deviennent de plus en plus exigeants. Pour les satisfaire, il est nécessaire d’être toujours réactif et compétitif. Ceux qui ne mènent pas cette politique ne sont plus là aujourd’hui pour en témoigner. En regardant le paysage autour de nous, nous remarquons qu’il y a beaucoup moins de concurrents qu’avant. C’est la preuve que nous avons su prendre les bons virages au bon moment.

C’est comme aux échecs, il faut toujours préparer le coup d’après. Il faut prendre des risques, saisir les opportunités. Et, dans cette période chahutée, il y a plus d’opportunités que de risques.

Où réside la véritable force de DBS?

TMB : Nos équipes sont motivées et stables. C’est une grande force par rapport à nos concurrents. C’est un atout considérable car nous sommes ancré dans le territoire. C’est rassurant pour tout le monde. C’est le résultat d’une politique d’écoute et de management qui va parfois au-delà du rôle de chef d’entreprise. C’est mon côté humain. Les collaborateurs ont avant tout besoin de sécurité. Je suis là pour être le garant de la pérennité de la structure et de cette sérénité. J’ai une grande responsabilité auprès de mes 70 collaborateurs car je suis le garant de la pérénité du groupe et de leur avenir. Peu imaginent le poids de cette charge. J’ai des valeurs fortes qui guident ma conduite au quotidien  : la rigueur, l’honnêteté et le respect de la parole donnée.

T H I E R R Y M I S T R A L‑ B E R N A R D

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18 D B S : D E S P R E S T A T I O N S U N I Q U E S

DBS DES PRESTATIONSsur mesure

Depuis la création de DBS,

tout le métier et le savoir-faire

tourne autour du document

de sa création à sa diffusion en

passant par la dématérialisation

ou l’impression.

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Copieurs et multifonctionsDe la « petite » imprimante que l’on place à côté du bureau et se branche en USB au système MPS (Managed Print Services) qui désigne l’ensemble des méthodes et des outils qui permettent de gérer et d’optimiser des dispositifs de production de documents tel qu’un parc d’imprimantes et de multicopieurs en passant par toute une gamme d’outils multifonction, l’équipe commerciale de DBS s’applique au quotidien à trouver pour leurs clients la solution qui répond parfaitement à leur besoin. Dans l’ensemble des machines proposées par DBS, il en existe forcément

Tout le talent des collaborateurs du groupe, ce qui fait leur force et leur valeur, ce n’est pas tant la largeur de la gamme de produits et de services pourtant exceptionnelle, c’est surtout de savoir s’adapter aux besoins de leurs clients pour leur proposer des solutions qui leur permettront d’être toujours plus performants et compétitifs. Cette force soude l’équipe des collaborateurs, motivés et travailleurs à la base et leur apporte la motivation et l’entrain nécessaires pour être toujours plus près de leur clientèle pour leur proposer les solutions développées par les cinq grands métiers du groupe.

D B S D E S P R E S T A T I O N S S U R M E S U R E

une qui correspond aux exigences particulières d’une structure ou d’un métier : les rapides qui numérisent toujours plus vite en éliminant les feuilles blanches au passage par exemple ; les automatiques qui envoient les documents directement par mail, les grands formats qui permettent de sortir des plans techniques, les plieurs, les coupeurs…

C’est dans ces cas précis que tout l’art d’écouter le besoin de leurs clients est démontré par les commerciaux qui deviennent de véritables architectes de réseaux en fonction du cahier des charges à la fois très technique et précis, toujours dans le même but d’accompagner le client dans son développement tout en maîtrisant les coûts.

Page 20: Les 30 ans de DBS

ImpressionnumériqueAvec la création du DBS’tore, son espace de copie service situé rue Vanmarcke à Amiens, DBS ouvrait ses portes au grand public. Mais c’est aussi la porte d’entrée de tous les professionnels ou associations qui souhaitent faire imprimer leurs documents en numérique tout en bénéficiant d’un véritable accueil et de professionnels prêts à les conseiller. Cartes de visite, flyers, affiches, livrets, livres en dos carré collé,

journaux… le tout sans aucun minimum de quantité imposé. DBS propose également un service de personnalisation des documents à partir d’une base de données. Une lettre commerciale, par exemple, peut devenir nominative pour que le prospect se sente davantage concerné qu’en recevant une lettre anonyme. Les femmes peuvent se trouver destinataires d’un courrier à la mise en page ou la police de caractères différente de celles employées sur le courrier envoyés aux hommes. Les seniors peuvent avoir une photo d’illustration qui les concernera plus que la photo illustrant le courrier des familles….

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Solutionsd’archivageLes premiers clients à avoir besoin des services d’archivages de DBS ont été les notaires qui ont trouvé un intérêt à dématérialiser leurs minutes et les actes qui accomplissaient. Il leur fallait une solution fiable, totalement sécurisée, leur garantissant une complète confidentialité.

L’archivage numérique permet de retrouver les documents facilement et de gagner de l’espace dans les études ou cabinets. Rapidement, l’expérience a gagné d’autres professions.

DBS est devenu un spécialiste de la GED (Gestion électronique des Documents) qui permet un suivi des factures par exemple ou même leur saisie automatique dans certains cas pour gagner du temps et que les salariés qui s’en occupaient jusqu’alors puissent ajouter de la valeur à leur travail en se consacrant à d’autres tâches.

Enfin, DBS qui vit avec son temps, est à l’heure de l’ECM (Entreprise Content Management), c’est-à-dire de la gestion des contenus (information et documentation) de l’entreprise qui permet de partager des contenus entre différents services pour travailler dessus ensemble de façon dématérialisée et en temps réel.

D B S D E S P R E S T A T I O N S S U R M E S U R E

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22 D B S D E S P R E S T A T I O N S S U R M E S U R E

Informatique Parfois, la solution passe par des logiciels qui permettent de gérer les impressions tant sur leur volume que sur leur coût ou leur nature ; de mettre en place des systèmes de télémaintenance, pour surveiller, entretenir et gérer les périphériques de publication à distance ou encore de les diffuser vers différents terminaux.

Pratiquant en informatique la même politique que pour son département copieurs et multifonctions, l’entreprise DBS propose à ses clients une gamme de solutions informatiques s’étendant du simple PC à des réseaux complets construits sur mesure en fonction de la demande.

En effet, lorsque le besoin est là, c’est le cas pour les cabinets d’architectes qui travaillent avec des logiciels 3D, d’industriels qui ont besoin de grosses capacités de calculs, de même parfois de gamers, DBS installe pour son client des stations de travail complètes.

Bien sûr, DBS met également en place un entretien régulier du parc et des sauvegardes du système à distance sur des machines virtuelles, sur son data center à Mont Saint-Aignan.

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Consommables Commercialisant des solutions d’impression, il était inévitable que DBS propose également des consommables pour les recharger en encres et en papiers. Là encore, au fil du temps, la gamme proposée par les agents commerciaux s’est élargie : supports différents (pochettes, enveloppes…), papier créa, autocollants….Partenaire Calipage, enseigne multi-canal qui s’adresse aux entreprises via son catalogue de 16000 références et au travers des sites marchands de ses

distributeurs, mais aussi aux particuliers dans ses magasins Détail et Calipage Office, DBS livre en 24 ou 48 heures y compris les « petites commandes » comme une simple cartouche.DBS s’engage à écouter ses clients pour leur simplifier la vie au bureau partant du principe que le bien-être au travail est source d’épanouissement, mais aussi moteur d’efficacité. Il est important d’avoir les bons outils, les bons conseils d’un vrai professionnel, les bonnes fournitures, au bon moment, pour que travailler soit un plaisir.

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Indépendant d’esprit et humaniste, Pascal Maudouit est passionné par le commerce. Aujourd’hui directeur commercial, il est arrivé chez DBS en tant que vendeur en 1987 ce qui fait également de lui le plus ancien des salariés.

PascalMAUDOUITPascal Maudouit est arrivé en Picardie en 1987 un peu par hasard au départ. À presque 28  ans, le jeune homme a déjà bien vécu au niveau professionnel. De nature indépendante, il a plaqué école et famille à 16 ans. Par opposition à son père, médecin de campagne en Touraine, il a juré qu’il ne porterait jamais de costume. Il garde tour à tour des moutons dans les Causses, travaille dans une ferme au Canada avant d’être rattrapé par son devoir et d’être appelé sous les drapeaux pour son service militaire durant lequel il passera deux mois « au trou » pour avoir remis en cause l’autorité de sa hiérarchie. En sortant de l’armée, il devient monteur de lignes basse tension puis crée une ferme de polyculture en Touraine. Et puis, il réalise qu’il n’est pas fait pour l’isolement. Il découvre la vente et il aime le contact avec les gens. Il débute une formation à Nîmes dans le Gard. Sa première expérience dans le secteur du transport n’est pas très concluante mais une agence de recrutement l’envoie à Amiens, pour un poste de vendeur.Il ne sait même pas où la ville se situe sur la carte et lorsqu’il arrive, il se dit que ce n’est pas plus mal parce qu’il n’y restera pas. On est à la fin des années 80, la ville d’Amiens souffre et porte les stigmates de la crise

du textile. La capitale Picarde a du mal à gérer la concurrence des pays émergents sur ce secteur d’activité et les entreprises textiles qui ont fait la richesse de la ville ferment à tour de bras. Passé cette première impression et une fois comprises la pudeur et la réserve naturelles des Samariens, Pascal Maudouit découvre une Picardie accueillante. Il a fait deux vraies rencontres. La première en la personne de Cassandre, sa future épouse et la mère de ses trois enfants. Elle partage sa vie depuis. Et la seconde, sur le plan professionnel, en serrant la main de Jean Roquigny, le fondateur de l’entreprise. Rapidement, les deux hommes se rendent compte qu’ils ont en commun les mêmes valeurs. Ils sont d’origine rurale tous les deux et s’entendent sur les notions d’engagement, de travail et sur la nécessité d’accorder le temps au temps. Jean Roquigny est un véritable manager auprès duquel Pascal Maudouit apprend le métier de la vente et ses exigences. Le jeune vendeur de copieurs prend ses marques au milieu de l’entreprise qui ne compte que trois personnes dont Jean Roquigny et Marie Roquigny son épouse. Il dévoile bientôt un atout majeur : il aime les gens et aller à la rencontre de la nature humaine.

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Son nouveau métier lui en offre une palette infinie : des notaires aux curés, des chefs d’entreprise aux employés chargés des services de reprographie. Pascal Maudouit est passionné par ce qu’il découvre et par la mission dont il s’est investi : apporter le progrès au sein des structures pour que ses clients restent toujours compétitifs. Les changements sont constants et il est nécessaire de s’adapter sans cesse. Le challenge séduit le trentenaire qui ne s’ennuie jamais. Avec Jean Roquigny, il impulse une véritable culture d’entreprise qui prône des valeurs fortes de respect de la personne que ce soit les collaborateurs ou les clients. Il gagne des marchés, conquiert de véritables partenaires qui sont restés fidèles depuis trente ans. D’ailleurs, les besoins se sont amplifiés et l’équipe a été renforcée. En 1993, six ans après avoir été embauché, Pascal Maudouit devient chef des ventes. Il s’entoure d’une équipe en chassant des hommes et des femmes animés des mêmes valeurs que lui : le sens du travail, l’engagement, la persévérance et le sens de la communication. L’agence historique de la place Alphonse Fiquet devient bien trop petite. DBS déménage rue Vanmarcke juste en face de la toute nouvelle faculté de droit d’Amiens.

Un espace service de reprographie est créé et trois petites machines sont mises à disposition du grand public.

En novembre 2003, Jean Roquigny rachète l’agence du Havre et nomme Pascal Maudouit responsable commercial du territoire. Il travaille en compagnie de Phillipe Vasseur à reconquérir la confiance des Normands. Il restera jusqu’en 2007, date à laquelle Jean Roquigny décide de revendre son entreprise. Le 2 novembre 2007, il la cède à Thierry Mistral-Bernard qui officiait jusqu’alors sur le territoire de Rouen.

Pascal Maudouit découvre un autre type de management avec une vision plus moderne de l’offre et du service. Une nouvelle relation de confiance s’installe entre les deux hommes et Pascal devient son bras droit.

Le virage est négocié de façon naturelle et adroite. DBS prend un nouveau souffle.Directeur commercial, Pascal Maudouit anime son équipe pour que tous les collaborateurs viennent travailler avec plaisir et qu’ils se retrouvent dans les valeurs de DBS.

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DBS

des Sardines du 4L Trophypartenaire

En août 2013, Thomas Mention pousse la porte de DBS Amiens. Il a rendez-vous avec Pascal Maudouit pour lui présenter le challenge du 4L Trophy qu’il a décidé de relever avec Louis Caussin, son ami depuis le lycée. Saisissant immédiatement l’envergure du projet et le potentiel de l’équipage, le directeur de l’agence Amiénoise décide non seulement d’acheter deux espaces sur le véhicule (les vitres arrière) mais il propose également d’éditer des cartes de remerciement pour les sponsors après le rallye.

Le 18 février 2014, les 11 équipages picards se sont donnés rendez-vous sur le parvis de la cathédrale d’Amiens pour prendre la route ensemble et rejoindre le premier point de ralliement à Poitiers. Un dernier contrôle technique des véhicules, l’engagement est confirmé et les numéros donnés. Une nuit et quinze heures de route plus tard, les 4L se retrouvent à Burgos. Direction Algezira où les 1300 équipages ont rendez-vous pour prendre le Ferry.

À bord, il faut accomplir les formalités administratives, faire viser le passeport et puis l’aventure marocaine commence vraiment. Traversée des montagnes, de l’Atlas, les pistes plus ou moins sableuses et les bacs à sable. Au premier bivouac, Thomas et Louis, les «  Sardines du 4L  », distribuent les cahiers, stylos, lunettes et autre papeterie aux écoliers marocains. Ils en avaient rempli tous les espaces vides de leur véhicule. La voiture repart plus légère mais elle peine pourtant dans les montées. Le moteur souffre. La structure de la 4L plus encore. Mais rien d’irréparable ne se produit pourtant. À peine un alternateur défaillant et un « bras arrière » cassé. L’équipage 973 termine la course. Louis et Thomas passent la ligne d’arrivée en poussant mais ils sortent victorieux de cette aventure incroyable et solidaire qu’est le 4L Trophy.

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GARDER LE CAP pour fixer un avenir sereinAu fil des années, le groupe DBS a évolué. Il a fallu prendre des décisions pour évoluer et s’adapter. Certaines de ces décisions ont parfois été osées. Il s’agit de gros virages technologiques notamment en ce qui concerne les presses de production ou l’archivage documentaire.

Les équipes qui travaillent pour l’enseigne ont développé des savoir-faire comme l’analyse des besoins précis des clients ou l’adaptation de la proposition de service à la demande réelle du client. Ces talents humains constituent aujourd’hui la force de l’entreprise et lui permet d’envisager l’avenir sous les meilleurs auspices.Le plus gros virage pris par le groupe DBS, c’est en janvier 2013. Dans le monde, la «   crise  » est de plus en plus présente et pour survivre, il est nécessaire d’élargir la gamme de produits et de services tant au niveau des technologies proposées que des services ou des prix. Jusque-là concessionnaire exclusif Xerox, l’enseigne s’ouvre à trois marques complémentaires et leaders sur le marché : Canon, Samsung et Kyocera.

Cet élargissement de l’offre a permis d’offrir aux clients des produits et des services en adéquation avec leurs besoins. « Depuis ce changement, insiste Thierry Mistral Bernard, nous vendons aux clients non pas ce que nous avons sur nos étagères mais ce qui correspond véritablement à leurs besoins. »

Cette nouvelle politique a modifié de façon structurelle le groupe mais avec l’objectif unique de satisfaire au mieux la clientèle en étant toujours plus compétitif et en proposant un véritable service de proximité notamment sur le SAV. La décision a été radicale et violente mais elle a été abordée avec l’ensemble des collaborateurs. En effet, Thierry Mistral Bernard n’envisageait pas de prendre ce virage sans l’adhésion unanime de ses « lieutenants » et de ses équipes. C’était, pour le directeur général, soit la fin d’une course mais il aurait eu l’impression d’abandonner tout le monde au milieu du gué soit le début d’une nouvelle aventure. «  On a les collaborateurs que l’on mérite, poursuit-il. Je donne beaucoup à l’entreprise. Je me dois d’être exemplaire mais à l’inverse, je reçois énormément. Les meilleures idées, ce n’est pas moi qui les ai eues mais j’ai su les saisir. Je suis à l’écoute quand il le faut. » Compléter la gamme a été un choix qui a apporté un nouveau souffle à tout le monde.

La décision a permis également d’ouvrir des agences à Beauvais, Caen et Evreux permettant à des collaborateurs méritants et motivés par le challenge de prendre des postes de managers.

Nos clients nous ont accompagnés dans ce changement en plébiscitant nos choix.

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Conforter et s’inscrire dans le paysage. Ce pari est donc gagné mais, Thierry Mistral-Bernard ne compte pas en rester là. «  On est déjà un des plus gros acteurs indépendants dans le nord-ouest de la France dans le secteur de l’impression numérique et des solutions informatiques. Il faut, en tout cas dans les 10  ans à venir, conforter notre position. Nous devons tout mettre en œuvre pour que l’entreprise continue à être reconnue comme étant incontournable sur le marché pour ses produits, ses services et sa compétitivité. Pour cela, nous devons explorer sans cesse les axes de diversification et de complémentarité. S’il n’y a pas de croissance, il n’y a pas de profit et s’il n’y a pas de profit, il n’y a pas de pérennité. »

La vision d’avenir est dictée par les mutations technologiques des produits.Les clients sont de plus en plus exigeants. Avec la concurrence toujours plus rude et la déflation des prix, DBS s’est fixé comme objectif de conquérir un tiers de nouveaux clients chaque année. C’est un impératif pour continuer à être rentable et

pérenniser le groupe et ses emplois. À 50  ans, Thierry Mistral-Bernard estime avoir atteint l’âge de la maturité et c’est avec une certaine philosophie qu’il envisage les choses. Tout cela dans le respect des valeurs afin que l’ensemble des collaborateurs viennent travailler avec plaisir. «  Si quelqu’un n’est pas heureux de venir, il faut qu’il sache partir, explique Thierry Mistral Bernard. Personne ne doit accepter de souffrir. J’ai créé Rouen et j’ai racheté Amiens mais je ne fais pas de différence. C’est ma deuxième famille. J’ai envie de la voir prospérer, croître et se pérenniser. »

Thierry Mistral-Bernard souhaite conforter le groupe en le faisant grossir pour atteindre 90  collaborateurs d’ici  2020 et donner ainsi à DBS les moyens de perdurer dans un monde où il y aura de moins en moins d’acteurs locaux. Cette vision optimiste est possible grâce à la rigueur, l’organisation, et les talents acquis par les collaborateurs du groupe au fil des années.

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DBS SAINT QUENTIN

251, rue Pierre Gilles de Gênes02321 Saint Quentin Cedex

03 22 91 23 [email protected]

DBSM LE HAVRE

96, boulevard Clémenceau76600 Le Havre

02 35 19 28 [email protected]

ABR ROUEN

6, rue Charpak P.A.T La Vatine

76130 Mont Saint Aignan02 35 59 96 96

[email protected]

ABR EVREUX

130, rue Clément AderP.A.T du long Buisson

27000 Evreux02 35 59 96 96

[email protected]

DBSM CAEN

4, avenue de Cambridge14200 Herouville Saint Clair

02 31 24 75 [email protected]

DBS BEAUVAIS

21, place de l’Hôtel Dieu60000 Beauvais

03 22 91 23 [email protected]

DBS AMIENS

25, rue Vanmarcke80000 Amiens

03 22 91 23 [email protected]

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