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Dossier de presse
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Sommaire
1982 - 2012 : le musée de la Coutellerie fête ses 30 ans ! ................ 3
Autour de l’exposition .......................................................................... 4
Un couteau spécial 30 ans ! ................................................................ 5
Replongez dans l’histoire du musée… ................................................ 6
1978 : Un projet de musée à la collection cohérente ........................................ 6
1978 – 1979 Deux bâtiments pour accueillir le musée ........................................ 7
1980 Un patrimoine « vivant » : l'association de la Maison des Couteliers ....... 9
Juillet 1982 : Ouverture au public ......................................................................... 11
1992 Le musée s’agrandit ...................................................................................... 11
1998 - Inauguration ................................................................................................. 13
de la vallée des rouets ........................................................................................... 13
2002 - Un musée labellisé ! ..................................................................................... 15
1987 et 2005 : de prestigieuses donations........................................................... 15
Thiers, une ville entière ....................................................................... 17
Informations pratiques ........................................................................ 18
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1982 - 2012 : le musée de la
Coutellerie fête ses 30 ans !
Du samedi 5 mai au dimanche 11 novembre, revisitez l’histoire
d’un musée unique en France
A l’aube des années 1980 se profile à Thiers un projet audacieux : imaginer, à partir de la collection hétéroclite du musée municipal, un musée doté d’un
fond cohérent autour de la coutellerie.
Vitrine du savoir-faire thiernois, le musée est adossé à une véritable unité de production accueillant des couteliers de renom. Une politique d’acquisitions alliant achats, réceptions de donations prestigieuses et collectes de fonds d’ateliers a également permis, au fil des années, d’enrichir une collection à vocation
universelle.
Le musée et les archives de la Ville de Thiers vous
invitent à revisiter l’histoire d’un établissement de
référence en coutellerie lors d’une exposition
exceptionnelle.
Opération le musée sort de sa réserve !
Pour célébrer la richesse du fonds du musée de la coutellerie, collection de référence au niveau européen, le musée sortira de ses réserves 30 pièces rares ou insolites : du rasoir « papillon » au couteau en forme de cigare, le musée vous invite à poser un
regard singulier sur le monde de la coutellerie !
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Autour de l’exposition
Le vendredi 4 mai : Soirée-anniversaire du musée en musique !
Le Musée fêtera ses 30 ans en musique à partir de 18h.
Le samedi 19 mai : Nuit du musée 2012, une soirée d’En Fer !
Forge, martèlement, feu, eau, projections…tous les éléments immergent les
spectateurs dans l’univers du travail du métal
Spectacle gratuit. Rendez-vous : 20h30 / 21h15 à l’Office du Tourisme ; 21h/
21h45 au musée ; 21h45 / 22h30 à l’Usine du May.
Toute la soirée : Visites Brut de Forge et Archi d’En Fer
Jeu-concours A-musée –vous !
Chaque mois, une œuvre particulièrement étrange sera présentée aux visiteurs dans une vitrine située à l’accueil du musée. Les visiteurs seront invités, à l’issue de leur visite de l’exposition, à proposer le cartel le plus « délirant » possible pour cet objet sur un bulletin mis à leur disposition. Rendez-vous e dernier vendredi des mois de mai, juin, juillet et août pour
connaître les résultats !
Exposition Les archives souhaitent un bon anniversaire au musée !
Exposition présentée aux Archives de Thiers, 3, rue Pasteur
Ouverture le mardi et le jeudi après-midi de 14h à 17h30.
Entrée libre
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Un couteau spécial 30 ans !
Pour les 30 ans du musée, les trois couteliers du musée ont été invités à créer
chacun une pièce destinée à venir enrichir les collections du musée. Les
couteaux sont à admirer au musée
Trois couteaux trois pièces en Damas Inox, présentant pour chacun des couteaux un motif différent ; platine en maillechort ; mitre en damas « 30 ans » ; manche en ivoire ou en nacre.
Avis aux collectionneurs : une série limitée de 100
couteaux spécialement créée pour les 30 ans du
musée sera mis en vente à la boutique du musée !
Couteau une pièce, côtes en bois variés pour permettre un choix lors de l'acquisition, décor par gravure d'un logo « 30 ans » suivant la charte graphique de l'exposition. Temps de réalisation d'un couteau « 30 ans » : 8 heures environ Prix de vente : 200 euros environ
Photo non contractuelle
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Replongez dans l’histoire du
musée…
1978 : Un projet de musée à la collection cohérente
En 1929, un musée municipal s'ouvre à Thiers. Une partie des pièces
présentées intéresse la coutellerie, mais sa collection, constituée au fil des
années par des dons de particuliers, regorge surtout de curiosités historiques,
ethnographiques ou naturelles présentées selon un parti pris esthétique.
En 1978, la municipalité s'appuie sur le contrat de ville moyenne conclu entre l'Etat et la Ville de Thiers pour constituer un musée centré sur le patrimoine coutelier. Le musée est alors intégré à la politique de revitalisation économique et touristique du centre-ville. Il devient un vecteur d'aménagement du territoire destiné à drainer les visiteurs à travers le centre
historique.
Le conservateur du Musée dauphinois est missionné pour définir les contours du nouveau musée. Dépassant la simple juxtaposition de pièces remarquables, le musée se doit de mettre en évidence la complexité de
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l'objet « couteau » en l'intégrant dans son mode de production et dans sa territorialité. Certaines lacunes dans la collection, concernant notamment l'organisation du travail, les différents métiers ou encore la vie sociale des couteliers sont pointées du doigt. Une politique d'acquisition est élaborée. Elle inspire de nombreux dons de fonds d'atelier et permet, en 1986, l'achat du
matériel des forges Mondières.
1978 – 1979 Deux bâtiments pour accueillir le musée
Dans le cadre de la préparation du contrat de ville moyenne, signé en 1978, une étude est engagée sur le musée existant alors. Ses conclusions montrent qu’il existe encore à Thiers des pratiques artisanales exceptionnelles qui justifient et rendent possible la création d’un musée vivant, véritable conservatoire des traditions de coutellerie. Il ressort également que ce musée doit s’installer dans les maisons
traditionnelles de Thiers.
La Ville de Thiers décide donc la création d'un musée vivant, dans plusieurs maisons de la rue de la Coutellerie. L’une des rues les plus pittoresques du centre ancien. À cet endroit, le musée peut
pleinement jouer son rôle d’animateur touristique.
La Ville se porte acquéreur de deux immeubles rue de la Coutellerie :
- le numéro 21, la Maison de l’Homme des Bois, par délibération du conseil municipal en date du 18 décembre 1978, - le numéro 58, la Maison des Echevins, par délibération du conseil municipal en date du 25 mai 1979.
La Maison de l’Homme des bois
Ce bâtiment du XVème siècle est un exemple de construction à « hourdis ». Ce terme désigne une maçonnerie légère composée de différents matériaux liés au moyen de mortier et placés entre des armatures de bois. Les hourdis de la
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Maison de l’Homme des Bois sont dissimulés de bois sculptés représentant
différents personnages.
Ces sculptures de bois qui ornent la façade excitent la curiosité, et le mystère plane toujours sur leur signification. Certains y voient Saint Jean-Baptiste ou
Saint Christophe, d’autre y reconnaissent un personnage ésotérique.
La rénovation a été effectuée de façon conjointe entre la Ville de Thiers et l’OPAC. Les étages et les parties communes ont été restaurés par l’Office public, qui a aménagé deux logements. La Ville s’est chargée, de son côté, du rez-de-chaussée et du sous-sol. C’est là que la Maison des Couteliers a
installé un atelier d'émouleur ainsi qu’une forge et un atelier de trempe.
« Rue de la Coutellerie, à Thiers, la Maison de l’homme des bois, une ancienne demeure d’alchimiste, garde tous ses charmes moyenâgeux. Façade de bois sculpté, statues muettes et insondables, témoins de pratiques magiques oubliées. Si on ne transforme plus du plomb en or, on travaille quand même le métal ici. Pas de magie mais un lent processus de fabrication qui perpétue la tradition de la ville : le couteau. L’écomusée, ouvert en 1982, est un endroit ouvert où les derniers survivants d’un artisanat
traditionnel montrent et parlent de leur métier issu de l’époque médiévale ».
La Montagne 14 août 1986
L’Hôtel des Echevins
Inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté ministériel du 21 mars 1983, ce bâtiment dont les fenêtres sont encadrées de pierre de Volvic est désigné sous le nom de « Hôtel des Echevins ». Il date du XVIIème siècle et abritait alors le magistrat principal de la ville, appelé
échevin.
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1980 Un patrimoine « vivant » : l'association de la Maison des
Couteliers
En 1980, la coutellerie est bien vivante à Thiers. Les enjeux autour de sa valorisation et de la promotion de son image de marque sont si nombreux qu'il apparaît rapidement qu'un musée traditionnel, présentant des œuvres sous vitrine, ne peut suffire à y répondre. Le choix est fait de créer un organe qui puisse à la fois fédérer les acteurs du monde coutelier, participer à la revitalisation économique du secteur de la coutellerie et, sans refuser
l'industrialisation, empêcher l'artisanat coutelier de disparaître.
L'importance et la diversité de ces problématiques expliquent le nombre des acteurs impliqués dans le projet : la ville de Thiers, le département, l'établissement public de la région Auvergne et l'Etat, par le biais des contrats
de ville moyenne, participent au financement de cet organe novateur.
C'est finalement sous la forme d'une association dont les statuts paraissent en 1980 que nait la Maison des Couteliers. Les acteurs économiques comme la Chambre du Commerce et de l'Industrie ou la SEMA mais également les syndicats des principaux métiers couteliers figurent dans le conseil
d'administration.
La Maison des Couteliers se voit confier plusieurs missions : musée « vivant », elle doit montrer aux visiteurs les étapes de fabrication d'un couteau, mais également produire et former. Cette mission de formation apparaît comme la plus importante aux yeux des concepteurs du projet, tant est présente la peur de voir des techniques et des métiers indispensables à la création
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coutelière disparaître. La production de la Maison des Couteliers, conservatoire d'une grande technicité, est naturellement orientée vers le haut de gamme : les couteliers proposent à la vente des couteaux alliant dextérité technique et sens artistique poussé, réalisés en très petites séries. Ils sont également invités à innover, tester des matériaux et des techniques de
production.
Héritier de la Maison des couteliers, l’Atelier du musée accueille aujourd’hui trois couteliers dont le travail a été primé à plusieurs reprises et qui forment
tous les deux ans un nouvel apprenti.
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Juillet 1982 : Ouverture au public
Après plusieurs années de réflexion, le musée ouvre ses portes le 11 juillet 1982. Très rapidement, le succès est au rendez-vous : alors qu'en 1980, le musée Fontenille recevait la visite de 3 000 curieux, le musée de la Coutellerie
dépasse les 40 000 visites en 1984 !
Le musée a bonne presse !
« Que de chemin parcouru depuis ce vague projet trottant dans de nombreux esprits jusqu’à cette imposante réalisation que son directeur Daniel Groisne n’hésite pas à qualifier de « musée européen de la coutellerie,
voire même (à juste titre) de « musée mondial de la coutellerie ».
La Gazette 10 juillet 1982
« Bien qu’ouvert depuis seulement 10 ans, le Musée de la Coutellerie fait plus que s’inscrire dans l’histoire de Thiers et des Thiernois : il est l’histoire de Thiers et des Thiernois. Il est la mémoire vivante de la coutellerie. Depuis 82, il a vu progressivement augmenter son nombre de visiteurs pour atteindre le chiffre de 60.000 personnes accueillies par an. Il est, et de loin, le plus visité des
musées publics d’Auvergne. »
Relations Juin 1995
1992 Le musée s’agrandit
L’extension du musée de la Coutellerie, au numéro 23 rue de la Coutellerie
est inaugurée le 19 décembre 1992.
La Ville de Thiers a acquis ce bâtiment avec deux intentions : la rénovation de ce bel immeuble était importante pour le centre ancien de la ville et, mitoyen à la Maison de l’Homme des Bois, il permet une extension naturelle
du Musée.
L’ensemble de cette opération d’extension s’est élevé à 2.7 millions de francs (411.000 €). Des travaux ont permis notamment d’installer l’accueil du musée
au numéro 23 de la rue afin de mieux canaliser le flux des touristes.
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Ce nouvel immeuble communique directement avec l’atelier de l’émouleur et offre plus de 250 m² supplémentaires pour des expositions. Sept nouvelles salles complètent donc le musée originel. L’entrée de la visite s’effectue désormais au numéro 23 de la rue de la Coutellerie, et plus qu’un agrandissement, c’est le musée dans son ensemble qui a été entièrement
réaménagé.
Les nouveaux locaux sont plus particulièrement consacrés aux hommes qui ont écrit au quotidien, l’histoire de la coutellerie. Y sont abordés les thèmes des techniques de fabrication, des moyens de commercialisation, mais aussi les combats syndicaux d’une profession qui a dû se défendre becs et ongles
depuis le XVème siècle.
Le numéro 58 rue de la Coutellerie, la partie ancienne du musée a été aussi réaménagée. La collection contemporaine a été élargie et mise en valeur, mais surtout une classe d’initiation à la coutellerie a été créée à l’initiative du Ministère chargé du Commerce et de l’Artisanat et de la Société
d’encouragement aux métiers d’art.
Mais le Musée n’en a pas fini avec les agrandissements, puisqu’en 1998, il
prend encore une autre dimension en incluant la Vallée des Rouets.
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1998 - Inauguration
de la vallée des rouets
Située aux confins des gorges de la Durolle, la vallée des rouets est un site exceptionnel qui a concentré pendant plusieurs siècles deux des principales activités coutelières : l’émouture et le polissage des lames. Ces opérations se déroulaient dans des rouets, ou moulins à aiguiser, actionnés par la force hydraulique de la
Durolle.
Cette vallée emblématique du patrimoine collectif et identitaire thiernois était le fief des émouleurs. Elle comptait au milieu du 19ème siècle encore 34 rouets employant jusqu’à 700 personnes. Travaillant dans des conditions rudes, ces ouvriers fiers et indépendants s’étaient organisés autour d’une
solidarité sans faille rythmée par les caprices de l’eau.
Pour ses intérêts historiques, ethnologiques mais aussi naturels, ce site,
abandonné à partir des années 30, se devait d’être conservé et valorisé.
A l’origine de la redécouverte de la vallée se trouve une association, « le Pays Thiernois », qui a procédé à la réouverture des sentiers et à la sauvegarde de certains éléments patrimoniaux dans les années 80. Ces démarches ont impulsé une prise de conscience collective et, dès 1992, la ville de Thiers s’est engagée dans un grand projet de conservation et
d’aménagement.
En 1994, la vallée des rouets a été inscrite à l’inventaire des sites naturels puis les premiers travaux d’aménagement pour la mise en place d’un véritable
parcours de visite ont commencé au printemps 1997.
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La mise en valeur du site a été basée sur le respect d’un équilibre entre le site naturel et la conservation de ruines de 19 moulins et aménagements
hydrauliques.
Ce vaste projet culturel et touristique a finalement vu le jour en 1998 avec l’ouverture au public de deux sentiers longeant la rivière sur 4 kilomètres et la visite guidée du rouet Lyonnet, dernier moulin en activité jusqu’en 1976,
encore en fonctionnement.
Immergeant totalement le visiteur dans l’univers coutelier, le site offre aujourd’hui l’image d’une nature sauvage marquée par la patience et la
ténacité de générations de couteliers.
Tout parle ici de cette corporation d’hommes du métal et de nombreux
vestiges rappellent encore leur activité sur le site.
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2002 - Un musée labellisé !
L’intervention législative de 2002 transforme le paysage des musées français : lorsque l’intérêt de la collection le justifie, un musée obtient le label Musée de France. Le musée de la Coutellerie, avec un fond estimé entre 20 000 et 25 000 pièces, répond aux attentes du Ministère de la Culture. Très protecteur, le label réaffirme l’inaliénabilité des collections et met en place les modalités techniques de la tutelle déontologique du ministère de la culture : ainsi, la
politique d’acquisition et de restauration est soumise à validation.
1987 et 2005 : de prestigieuses donations
La politique d'acquisition du musée s'est appuyée, dès l'annonce du projet, sur des dizaines de dons de machines, d'outils et autres témoins du patrimoine
couteliers.
1987 : Frédéric-Albert Peter, né en 1893, est issu d’une grande famille de couteliers alsaciens, installés depuis la fin du XIXe siècle à Paris. Orientant progressivement ses recherches et ses créations du côté de l’orfèvrerie, il puise son inspiration dans les pièces rares et précieuses, qu’en tant qu’amateur d’art, il amasse progressivement tout au long de sa vie. Sa prestigieuse collection de plus de 2000 pièces est présentée au public dans
son grand appartement parisien.
En 1987, ses héritiers décident de faire don à Thiers, ville qui veille avec attention sur son patrimoine coutelier, de 200 pièces, parmi les plus belles de la collection, l’autre partie étant dispersée lors d’une grande vente aux enchères. Ciseaux à broder dorés à l’or fin, couverts de voyage, couteaux à manche d’ivoire, de nacre, d’argent ou de vermeil rejoignent les collections du musée de Thiers. Présenter ces pièces au sein d’un musée était une évidence pour cette famille qui souhaite sensibiliser aux objets d’art le public
le plus nombreux possible.
2005 : Joseph Pradel, descendant de la célèbre coutellerie thiernoise Pradel-Chomette, a donné au musée une marmotte de belle facture comprenant
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plus de 60 pièces, principaux modèles proposés par Pradel-Chomette. Cet ensemble, représentatif des évolutions de la production de la fabrique entre 1850 et 1950 permet, par extension, d'évoquer les changements survenus
dans la coutellerie thiernoise pendant toute cette période.
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Thiers, une ville entière
Fièrement campée sur un
éperon rocheux, face à la
chaîne des Puys, Thiers
surprend le visiteur par son
architecture médiévale. Au
détour d’une ruelle, les
maisons à colombages, à
encorbellements ou bien
encore à tourelles se
dévoilent… tout comme ses
airs de Toscane au soleil
couchant.
Place Chastel, le Jacquemart, horloge surmontée d’un forgeron automate décline l’identité de la ville : la coutellerie. Capitale de la coutellerie depuis six siècles, Thiers offre ainsi une histoire industrielle singulière mais aussi une topographie atypique et de suite reconnaissable : une ville haute et une ville basse. Au XIVe siècle, la tannerie, la métallurgie, la papeterie se développent, le commerce est florissant. De cet essor, subsiste un formidable patrimoine médiéval, l’un des plus importants d’Europe. Du haut de ses hauteurs, la ville offre un point de vue unique sur le Parc Régional naturel du Livradois-Forez qui l’entoure, l’un des plus grands Parcs naturels régionaux de France.
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Informations pratiques
Musée de la Coutellerie 23 et 58 rue de la Coutellerie 63300 Thiers
Tél : 04 73 80 58 86 Fax : 04 73 80 29 39
Site internet www.ville-thiers.fr
Horaires d’ouverture
Hors saison (d’octobre à mai) : visite du musée et ses ateliers : tous les jours sauf lundi 10h/12h – 14h/18h
Saison (juin à septembre) : visite du musée, de ses ateliers et de la Vallée des Rouets en juin et septembre : tous les jours 10h/12h – 14h/18h en juillet et août : tous les jours 10h/12h30 – 13h30/19h
Tarifs hors saison :
Adultes : 5,50 euros / Enfants (+ de 10 ans) : 2,70 €
Tarifs saison (musée + vallée des rouets) :
Adultes : 6,80 euros / Enfants (+ de 10 ans) : 2,90 €
Tarifs réduits pour les groupes
Contact Presse
Service communication – Sarah Sanchez
Mairie de Thiers
Tél : 04.73.80.88.91
