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Intérêt pratique de la PtCO2 en kinésithérapie respiratoire

F.ViauCentre Médical de Bligny91640 Briis sous Forges

CPLFLille Janvier 2008

Le rôle d ’hématose du poumonLe poumon est une « pompe à air » aspirante et refoulante qui doit :

Capter l ’oxygène , carburant nécessaire au métabolisme Eliminer le gaz carbonique , déchet du métabolisme Le résultat de son action se juge sur les GAZ DU SANG artériels

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Rappel…

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Promenade au fond des choses : l’alvéole pulmonaire

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Traiter un patient insuffisant respiratoire chronique,c’est maîtriser deux paramètres

L’HYPOXEMIE On la corrige assez facilement par adjonction

d’oxygène à l’air inspiré L’HYPERCAPNIE C’est le facteur limitant d’où viennent tous les

problèmes L’accès facile et rapide à la connaissance de ces

deux valeurs est l’élément clef de la prise en charge clinique

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Les gaz du sang : PaO2

Pression normale d’oxygène dans le sang artériel :

PaO2 : 80 – 100 mmHg (ou Torr) (ou encore 11,9 – 13,2 kPa)

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Accès non invasif à la connaissance du taux d’oxygène sanguin

Problème résolu depuis environ 30 ans

Une petite révolution silencieuse

On accède de façon rapide et non sanglante à une grandeur dérivée de la PaO2 : la Saturation en oxygène de l’hémoglobine des globules rouges

La méthode est spectrophométrique par transillumination

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Les gaz du sang : SaO2 Saturation normale en oxygène de l’hémoglobine du

sang artériel :

SaO2 : 95% – 100% Accessible de façon

non invasive sous le

nom de SpO2

Coût a chuté, 1984 = 10 000 €

Actuellement 300 à 600 €

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SpO2 : réglage d’oxygénothérapie la nuit:on aimerait bien avoir la PaCO2

Enregistrement continu de la SpO2 nocturne sans oxygène et avec différents débits d’oxygène

Courbe sous air et courbe du même patient sous oxygène la nuit

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Car la SpO2 ne peut donner la réponse à un problème majeur : la connaissance et le contrôle de l’hypoventilation alvéolaire chronique

Cela commencependant la nuit!

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Sur les gaz du sang, la ventilation alvéolaire est représentée par la PaCO2

Pression normale de gaz carbonique sous forme gazeuse dans le sang artériel :

PaCO2 : 38 – 42 mmHg (ou Torr)

(ou encore 5 – 5,5 kPa)

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On peut grâce à cela accéder à la PaCO2 de façon non sanglante…

La PaCO2 est mesurée par différence de potentiel en mesurant le pH d’un film d’électrolyte séparé de la peau par une membrane transparente très perméable.Une modification du pH est proportionnelle au log de la PaCO2 .L’électrode à pH est miniaturisée et chauffée à 42° pour « artérialiser » la peau.

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On peut avec ce système suivre les variation de la PtCO2 à l’aide d’une micro-électrode posée au lobe de l’oreille et reliée à un moniteur enregistreur

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La corrélation du signal a été évaluée versus les gaz du sang sur toute la gamme des PaCO2

-25

-15

-5

5

15

25

20 30 40 50 60 70 80

Average PCO2 by blood gas and sensor (mmHg)

Diff in PCO2

(blood gas-sensor) (mmHg)

-2SD

Mean

+2SD

N=44Mean=-1,07mmHgSD=4,62mmHg

C.Darné, F.Viau et al.Abstract ERS 2004

44 patients

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L’appareillage a des dimensions permettant de le mettre facilement au chevet du patient

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Utilisations pratiques quotidiennes en pneumologie

Réglage des débits d’oxygène avec contrôle des effets sur la PaCO2

Réglage de la ventilation mécanique invasive et non invasive

Etudes des modifications ventilatoires au cours du sommeil et des effets de la ventilation.

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1 - Contrôle de l’effet des débits d’oxygène ou de la modification des résistances des voies aériennes supérieures sur l’hypoventilation alvéolaire

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Débits d’oxygène et tolérance PaCO2

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2 – Réglage et surveillance en temps réel de la ventilation mécanique

Respiration SpontanéeAir ambiant

Ventilation non invasive

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Mise en route d’une VNI chez un BPCO

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Mise en route d’une VNI chez un SOH

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Effets du changement d’un masque qui fuit par un masque adapté sous VNI

facial

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Utilisation de la PtCO2 pour affiner les réglages d’une ventilation

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3 - Etude des modifications de la ventilation alvéolaire pendant le sommeil

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Etude de la nuit complète typique d’un insuffisant ventilatoire chronique

REM REM REM

PaCO2 52

PaCO2 : 62

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Comparaison d’une nuit en V spontanée vs une nuit sous VNI chez un IRC en hypoV alvéolaire

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Etude de la nuit d’un malade (mal) ventilé sous ventilation au masque

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En résumé On dispose désormais d’une technologie

raisonnablement fiable pour aborder la gazométrie de base de façon

NON INVASIVE REPETITIVE EVOLUTIVE Quand on commence à l’utiliser, on a du mal

à s’en passer…

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Merci de votre attention…