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Université de Perpignan Via Domitia Patrice Oulié Tourisme social et comité d’entreprise Éclairage syndical, les valeurs apportées État de survie de cette thématique… Mémoire de première année de master en management du tourisme Directeur de mémoire : Pierre Clermont

Tourisme social et comité d'entreprise

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Université de Perpignan Via Domitia

Patrice Oulié

Tourisme social et comité d’entrepriseÉclairage syndical, les valeurs apportéesÉtat de survie de cette thématique…

Mémoire de première année de master en management du tourisme

Directeur de mémoire : Pierre Clermont

Avril 2008

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Université de Perpignan Via Domitia

Patrice Oulié

Tourisme social et comité d’entrepriseÉclairage syndical, les valeurs apportéesÉtat de survie de cette thématique…

Mémoire de première année de master en management du tourisme

Directeur de mémoire : Pierre Clermont

Avril 2008

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Sommaire

1. LE TOURISME SOCIAL ET ASSOCIATIF 6

1.1. Rappel historique 6

1.2. Les différents acteurs historiques 7

2. LES SYNDICATS PROFESSIONNELS REPRÉSENTATIFS DE DROIT 10

2.1. Valeurs défendues par les syndicats professionnels représentatifs de droit 11

2.2. Valeurs de référence des associations des confédérations syndicales 11

3. LES VALEURS COMMUNES 13

3.1. Valeurs de référence des associations de tourisme 13

3.2. Socle commun des valeurs de références des principaux acteurs du Tourisme social 14

1. LA GESTION DES ENTREPRISES DU TOURISME CORPORATISTE 15

2. LES AIDES 16

2.1. Les aides à la personne 16

2.2. L’âge d’or, l’aide à la pierre 18

1. ÉTAT DES LIEUX 19

1.1. Données économiques 19

2. JUGEMENT SUR SES PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION 22

2.1. Les forces et faiblesses 22

2.2. Les opportunités et les menaces 27

1. OUVRAGES 31

2. RAPPORTS, ACTES DE COLLOQUES ET DOCUMENTS 32

3. ARTICLES 33

4. Sites Internet 37

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Avant propos

Après plusieurs années d’expérience comme directeur d’exploitation, pour une association du tourisme social et corporatiste. Je souhaitais faire un point, et construire un projet ou mes compétences et mes aspirations personnelles trouveraient à s’employer.

Le choix du sujet m’a paru évident, même s’il est vaste, donc difficile à traiter. Je livre ici une synthèse des connaissances que j’ai accumulées au cours de mon parcours professionnel.

Les employeurs pour lesquels j’ai été salarié sont tous acteurs du tourisme social, mouvements de l’éducation populaire, associations du tourisme social, tourisme social corporatiste, ou chaîne intégrée.

Ce travail termine une validation des acquis. Il me permet de lever des doutes sur mon engagement, et de donner un nouvel élan à mon parcours professionnel.

J’envisage une reprise d’étude en master 2 dans le cadre d’un congé individuel de formation.

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Introduction

Le sujet de ce mémoire est la survie du Tourisme social, corporatiste ou catégoriel. Cette composante du Tourisme social et associatif est définie par Robert LANQUAR et Yves RAYNOUARD dans leur ouvrage. Cette forme est apparue au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Elle regroupe le patrimoine des comités d’entreprise.

La situation économique en France reste défavorable. Le chômage est toujours élevé, les écarts entre les revenus se creusent. La question du pouvoir d’achat des Français et la lutte contre les exclusions ont été au cœur de la dernière campagne électorale présidentielle. Fort de ce constat ce secteur pourrait renaître grâce au dynamisme de certains comités d’entreprise. Enlevé, le slogan de 1936 « Des vacances pour tous » pourrait ; redevenir une actualité. Comme le rappelle une étude de l’institut français d’opinion publique parue en juillet 2008 « 42 % des français ne partent pas ».

L’intérêt du sujet est relancé, car ce secteur est en pleine évolution. On assiste à des rapprochements entre des associations et des confédérations syndicales. On assiste également à des éclatements ou des regroupements d’associations. Cette réflexion permet de dresser un état des lieux.

La première partie présente le tourisme social, son histoire et les principaux acteurs. Elle donne une définition. Elle rappelle les moments clés de son histoire. Elle traite plus particulièrement du Tourisme social, corporatiste ou catégoriel et de ses spécificités, les comités d’entreprises. Elle montre les relations qui existent entre certaines organisations syndicales et les associations de tourisme social, par les comités d’entreprises. Elle met en évidence les valeurs apportées par les syndicats dans le tourisme social au travers des comités d’entreprises.

La deuxième partie montre les différences de gestion qui existent entre les entreprises du secteur concurrentiel et celles du mouvement associatif. Contrairement aux entreprises touristiques commerciales qui intègrent toutes les approches fonctionnelles, les associations de tourisme corporatistes se sont longtemps désintéressées de la gestion des résultats d’exploitation. Longtemps subventionné par les aides aux personnes où à la pierre préoccupée avant toute chose par leur projet social les questions de gestion n’étaient pas jugées importantes.

La troisième partie termine la présentation de ce secteur d’activité. Elle montre son importance économique. Je procède à une analyse précise des forces et faiblesses ainsi que des menaces. Je termine cet exposé par les opportunités qui s’offrent à lui. Enfin, je porte un jugement sur les perspectives d’évolution et je propose des pistes de réflexion pour des solutions opérationnelles.

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Première partie : Le Tourisme social et associatif un particulariste historique

1. Le Tourisme social et associatif

1.1. Rappel historiqueLe Tourisme social et associatif est apparu en France à la suite de l’instauration des deux premières semaines de congés payés.

1.1.1. Origines

Il s’est développé à la fin, du XIX siècle, avec la création des premiers organismes du tourisme coopératif, mutualiste et associatif. L'essor de ces associations a commencé à l'issue de la guerre de 1914, notamment dans le domaine de l'accueil des jeunes, des adolescents et des adultes. C'est à ce moment que l'on voit se développer les auberges de jeunesse, les mouvements de scoutisme et les colonies de vacances.

1.1.2. De 1936 au début de la Seconde Guerre mondiale

Il puise ses racines dans le gouvernement du Front Populaire dirigé par Léon Blum. La loi de 1936 instaurant les congés payés a été à l'origine d'une évolution marquée du tourisme. Mais la carence en équipement et le manque de moyen financier ne permettaient pas au plus grand nombre de profiter des possibilités offertes par les congés payés.

1.1.3. La Libération et le Conseil National de la Résistance

Les syndicats ont été dissous par le gouvernement de Vichy. Certains militants de ces organisations ont rejoint le mouvement de la résistance. Ils ont avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, participé à la reconstruction du paysage social d’aujourd’hui. (Création de la sécurité sociale 1945-46) Il faut attendre la fin du conflit pour voir un nombre important d'associations se développer. La création des comités d’entreprise par Ordonnance du 22 février 1945 facilitera leurs essors. Bien souvent installées de façon précaire, elles offraient des locaux peu adaptés. C'est avec l'aide des pouvoirs publics et des Caisses Allocations familiales que se sont construites les maisons familiales et les villages de vacances, à l'architecture fonctionnelle. Les premiers efforts ont porté sur l'accueil et l'encadrement des enfants, par la pratique d'activités adaptées aux différents groupes d'âge. Celles-ci ont permis aux parents de profiter des moments de liberté. Quels que soient, la nature et la forme de l'institution (fédérations regroupant les associations de bases, ou grandes associations centralisées) elles affirment toutes, des principes d'actions à peu près semblables.

« Promouvoir le développement de loisirs susceptibles de permettre l'épanouissement des individus et des familles dans le respect de la personnalité de chacun. Offrir des moments de détente indispensable tout en permettant une vie de famille réelle. »1

1 Extrait du « manifeste », rédigé par les fondateurs de Renouveau Vacances en 1954

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« Les services destinés aux jeunes enfants font l'objet de soins particuliers (bébés-club, jardins d'enfants, club de jeunes puis clubs d'adolescents) afin que les parents profitent au mieux de leurs vacances. L'originalité de “Villages Vacances Familles”, sa force, est de penser à tous les âges de la famille » 2

1.2. Les différents acteurs historiquesIl s’agit de dresser une liste non exhaustive, des acteurs historiques les plus représentatifs. Nous reviendrons dans la deuxième partie, sur l’évolution de ces organisations. Certaines ont disparu, d’autres se sont regroupées. Mais dans l’ensemble, on retrouve toujours les mêmes acteurs. Je retiens deux concepts que je scinde en trois groupes.

1.2.1. Le Tourisme social associatif

Il regroupe l'ensemble des associations et fédérations promotrices et gestionnaires de centres de vacances. Sous le vocable centre de vacances, nous retrouvons l’ensemble des structures d’hébergements. Ces centres ont une clientèle variée : enfants, jeunes familles, retraitées.— Tourisme et travail. (T.T.) Créée en 1943— Renouveau vacances. Créée en 1954— Villages vacances familles. (V.V.F.) Créée en 1959— Vacances Auvergne Limousin. (V.A.L.) Créée en 1968— Fédérations françaises d'associations de loisirs, vacances et de tourisme. (L.V.T.) Créée en 1974

1.2.2. Le Tourisme social corporatiste ou catégoriel

Il dispose d'installations réservées exclusivement aux salariés de l'entreprise. Elles sont gérées directement par des comités d’entreprises ou des comités d’œuvre sociale, ou leurs émanations. Ils entretiennent des relations avec les syndicats dont il partage les mêmes valeurs sociales. On retrouve dans cette catégorie les Comités d’Entreprise émanant des grandes entreprises françaises dans les domaines des transports ou de l’énergie et des télécommunications.

1.2.2.1. Les comités d’entreprises (C.E.)

Le comité d’entreprise a pour objet d’assurer une expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions d’ordre économique, professionnel et social. C’est un organe de représentation collective du personnel ayant d’abord un rôle économique. Il est aussi chargé de gérer les activités sociales et culturelles. Code du travail article L.431-4, L. 432-1 et s. 3

Nous retiendrons que ce sont des institutions représentatives du personnel. Leurs attributions sont à la fois économiques et sociales : le comité d’entreprise a un droit à l’information et à consultation sur le fonctionnement de l’entreprise.

le comité d’entreprise s’occupe des activités sociales et culturelles.

Leurs créations remontent à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. (Ordonnance du 22 février 1945 et loi du 16 mai 1946). Son budget de fonctionnement est calculé sur la masse salariale de l’entreprise.

1.2.2.2. Différentes formes

Le comité d’entreprise est présent dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés.

2 Extrait d'une publication de Villages Vacances Familles : « 1959, 30e anniversaire, 1989. » La griffe V.V.F. des vacances retrouvées.3 Extrait de, le comité d’entreprise guide CE 2007, © Éditions législatives 2007 ISSN : 1636-6107 et 1634-197X ISBN : 2-85086-085-9, page 10

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— comité d’entreprise France Télécom— comité d’entreprise Renault GuyancourtLe comité central d’entreprise est présent dans les entreprises de plusieurs établissements. Il «  coiffe » chaque entité qui est représentée par des comités d’établissements. Ces comités délèguent la gestion de leurs œuvres sociales à un comité central d’entreprise— comité central d’entreprise Air France — comité central d’entreprise S.N.C.F.Le comité interentreprises, plusieurs comités d’entreprises confient leurs œuvres communes, à un comité interentreprises ou à une association créé pour la circonstance.— comité interentreprises O.R.T.F.— comité interentreprises 3 Chênes (ex usine Alsthom)Le comité d’entreprise européen s’impose aux groupes de dimension communautaire. — SANOFI-AVENTIS

1.2.2.3. La caisse centrale d’activités sociales

La Caisse centrale d’activités sociales (C.C.A.S.) est un organisme unique en Europe, conçue comme un outil de satisfaction des besoins et des désirs sociaux des agents des industries électriques et gazières. Elle est née suite à la nationalisation d’Électricité de France à la libération.

Historique

Le gouvernement décide d’indemniser les actionnaires d’Électricité de France (E.D.F.) en leur accordant 1 % du chiffre d’affaires pendant 50 ans. On retrouve alors le Conseil national de la Résistance, par l’intermédiaire de son secrétaire d'État à la production M. Marcel Paul dirigeant communiste qui décide d’affecter le même montant aux œuvres sociales des agents. La particularité de cet accord est qu’il n’a pas de limite dans le temps.

Elle a pour objet de répondre aux besoins des bénéficiaires, terme utilisé pour nommer les salariés et ayants droits. Elle crée des colonies de vacances, installe des bibliothèques dans les premières maisons familiales, construit des villages de vacances, exploitent des villages de toile, propose de nombreux types de séjours, gère des restaurants d’entreprises, ….Le plus gros des comités d’entreprise en France est un opérateur puissant, dynamique et financier. Il est confronté malgré tous à quelques difficultés : la privatisation des activités des entreprises de Gaz de France (G.D.F) et d’Électricité de France

elle défraie tous les deux ou trois ans les chroniques judiciaires (rapport de la Cour des Comptes, enquête, perquisition….

les institutions (village de vacances de la C.C.A.S.) sont dirigées par du personnel d’E.D.F. et G.D.F.

la C.C.A.S. a de plus en plus de mal à en assurer l’encadrement.

1.2.3. Le Tourisme des jeunes

Le Tourisme des jeunes et sa spécificité l’éducation populaire, en raison de son importance, nous permettent de parler d’un troisième groupe. Spécialisées dans l’organisation des vacances pour les jeunes. Elles offrent des séjours à des prix abordables sans se limiter au gîte et au couvert. À partir de 1950, les vacances des jeunes seront organisées par des associations spécialisées. Certaines offrent des séjours organisés pour les jeunes, avec encadrement et hébergement. Elles ne sont pas toutes propriétaires d’un patrimoine.— Ligue française de l'enseignement et de l'éducation permanente vacances pour tous. Créée en 1930.— Ligue française pour les auberges de jeunesse (L.F.A.J) Créée en 1930— Organisation centrale des camps et activités de la jeunesse. (O.C.C.A.J.) Créée en 1945.— C.E.I. — Club des 4 vents. Créée en 1947— Fédération unie des auberges de jeunesse. (F.U.A.J.) Créée en 1956.

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— Union nationale des centres sportifs et de plein air. (U.C.P.A.) Créée en 1965.— Vacances voyages loisirs (V.V.L.)— La jeunesse au plein air (J.P.A.)— Fédération des oeuvres éducatives et de plein air (F.O.E.V.E.N.)— Union des centres de vacances (U.F.C.V.)

1.2.3.1. L’éducation populaire

On retrouvera sous cette désignation des associations ou des fédérations organisatrice de séjour pour enfants cités auparavant. Je retiens ici celles dont les domaines d’interventions sont l’organisation de vacances et de classes de découverte, l’organisation d'activités sportives et culturelles, et la formation. L’éducation populaire ne s’adresse pas qu’aux enfants. Elle fait référence à la diffusion de la connaissance pour le plus grand nombre— La Ligue de l’enseignement. Créée en 1866— Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active. (C.E.M.E.A.) Créée en 1937— Fédération des francs et franches Camarades (F.F.C.) créée en 1944— Fédération nationale Léo Lagrange. Créée en 1950— Fédération des oeuvres éducatives et de vacances de l’éducation nationale (F.O.E.V.E.N) créée en 1956

1.2.4. Les institutions représentatives au niveau national

— L’union nationale des associations de tourisme et de plein air (U.N.A.T.) créée en 1920

Cette association représente les acteurs du Tourisme social et associatif. Elle regroupe l’essentiel des associations des mutuelles et des entreprises a but non lucratif des secteurs d’activité suivant : tourisme familial, vacances d’enfants, tourisme de jeunes, vacances sportives et de plein air, voyages, tourisme solidaire.

Elle a pour but de représenter et de défendre ses membres auprès des pouvoirs publics. Elle assure des actions de promotions (charte qualité) et d’informations (évaluation économique et statistique). Sa structure se compose d’une représentation nationale et régionale.

La liste des adhérents de l’union nationale des associations de tourisme et de plein air est disponible en Annexe 1.

1.2.5. Au niveau européen

— Bureau international du tourisme social (B.I.T.S.) créé en 1963

Cette organisation, une association à but non lucratif, regroupe des administrations en charge du tourisme, des institutions d’éducations, des associations nationales de tourisme, des organisations non gouvernementales, des mouvements, des organisations syndicales. Elle a pour objet de favoriser le développement du tourisme social au niveau européen et international. Comme l’union nationale des associations de tourisme et de plein air elle défend la finalité première du tourisme social, «  le tourisme pour le plus grand nombre ». Elle compte actuellement 140 organismes membres dans 35 pays.

La plupart sont issues de pays européen ayant une culture du tourisme social comme la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal, l’Espagne ; sont présentes également la Suisse, l’Autriche, l’Afrique de l’Ouest, l’Europe de l’Est et l’Amérique du Sud.

La liste des membres du bureau international du tourisme social est disponible en Annexe 2.

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2. Les syndicats professionnels représentatifs de droitLa mise au point des organisations de défense du monde ouvrier est parallèle au développement industriel des nations européennes. Elles se développent dés la fin du XIX siècle et début du XX siècle.

« Les syndicats sont des groupements organisés de personnes physiques ou morales qui, dans le cadre d’une activité professionnelle donnée, s’unissent afin de défendre et promouvoir leurs intérêts, de participer à l’organisation et d’assurer la représentation de leur profession et de contribuer à l’évolution du milieu économique ambiant. » 4

En France, on trouve cinq syndicats professionnels représentatifs de droit : la confédération générale du travail (C.G.T.). Née en 1895, elle est la plus ancienne confédération

syndicale française. Elle a été liée au parti communiste.

la confédération française des travailleurs chrétiens (C.F.T.C.). Née en 1919, elle est le regroupement des syndicats chrétiens

la confédération française de l’encadrement – confédération générale des cadres (C. F. E. — C. G.C.). Née en 1944, la C.G.C. devient au début des années 80 la C.F.E.-C.G.C., elle ne représente qu’une catégorie professionnelle, l’encadrement des entreprises, cadres, ingénieurs, et agents de maîtrise.

la C.G.T. force ouvrière, communément appelée force ouvrière (F.O.). Née en 1948, pendant la guerre froide, une partie des membres de la C.G.T. refusant les liens avec le parti communiste crée une division et fondent la C.G.T.-F.O. dite F.O. Le point de discorde est l’appel par le parti communiste au rejet du plan Marshall. (Plan sous l’emprise des États-Unis qui a permis la reconstruction de l’Europe)

la confédération française démocratique du travail (C.F.D.T.). Née en 1964, d’une scission des membres de la C.F.T.C. dans l’élan du mouvement laïque. Les statuts sont transformés avec la remise en question du dernier « C ».La C.F.T.C. continue à fonctionner.

On trouve également d’autres organisations qui sont reconnues, et représentatives que dans certaines branches professionnelles : l’union nationale des syndicats autonomes (U.N.S.A.)

solidaires unitaires et démocratique (S.U.D.)

Les syndicats sont présents dans la fonction publique : fédération syndicale unitaire (F.S.U.)

On trouve également des organisations de représentation étudiante : confédération étudiante

union nationale des étudiants de France (U.N.E.F.)

union nationale interuniversitaire (U.N.I.)

2.1. Valeurs défendues par les syndicats professionnels représentatifs de droit

2.1.1. Par la confédération générale du travail (C.G.T.)

« Les valeurs de liberté, de solidarité, de lutte contre les exclusions sont considérées comme les valeurs outils qui permettent l’émancipation sociale face au “pouvoir divin des employeurs”. 5

4 Extrait de, le comité d’entreprise guide CE 2007, © Éditions législatives 2007 ISSN : 1636-6107 et 1634-197X ISBN : 2-85086-085-9, page 932

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2.1.2. Par la confédération française des travailleurs chrétiens (C.F.T.C.)

« La Confédération est attachée à des valeurs humaines, et notamment la famille. À travers la prise en compte de la dimension de la personne humaine, primant sur le collectif, la CFTC mène des négociations qui privilégient les revendications de la base de ses militants”. 6

2.1.3. Par la confédération française de l’encadrement confédération générale des cadres (C.F.E.-C.G.C.)

«  Des ingénieurs et des cadres qui souhaitaient affirmer la spécificité de leur situation dans le monde des salariés, » 7

2.1.4. Par la CGT Force Ouvrière, communément appelée force ouvrière (F.O.)

« Fondamentalement attachée aux valeurs républicaines (Liberté — Égalité — Fraternité — Laïcité), elle défend le service public et la sécurité sociale comme des structures assurant des droits égaux aux citoyens” 8

2.1.5. Par la confédération française démocratique du travail (C.F.D.T.)

« Démocratie, solidarité, liberté, émancipation, autant de valeurs que la C.F.D.T. souhaite faire partager à ses adhérents» 9

2.2. Valeurs de référence des associations des confédérations syndicales Les confédérations syndicales françaises ont des relations avec le tourisme social par le biais des associations. Le tourisme social fait référence aux valeurs sociales défendues par les syndicats. Certaines confédérations expriment clairement la définition des valeurs de leur politique vacances. On trouve également des confédérations en relation directe avec des associations de tourisme social.On citera pour mémoire :— Edmond Maire qui a été représentant syndical, secrétaire général de la C.F.D.T. et président de V.V.F. — Tourisme et Travail (T.T.) association du tourisme populaire liée à la C.G.T.

On retrouve ici les associations de loisirs de tourisme et de vacances et les filiales qui émanent directement des principales confédérations syndicales.

2.2.1. Pour la confédération générale du travail (C.G.T.)

Association loi 1901 l’association nationale de coordination des activités de vacances Tourisme et Travail (A.N.C.A.V. T.T.)Filiale : TOURISTRA VACANCES

Tourisme et travail a cédé sa place à l’association nationale de coordination des activités de vacances Tourisme et Travail à la suite d’un dépôt de bilan fin 1985. Elle a pour but de mutualiser et coordonner les actions de ses adhérents, des comités d’entreprise et des associations. Elle dit agir avec ses membres pour le développement et la pérennité du tourisme social.

5 Extrait de, site Internet de la C.G.T. : http://www.cgt.fr/6 Extrait de, site Internet de la C.F.T.C. : http://www.cftc.fr/7 Extrait de, site Internet de la C.F.E.-C.G.C. : http://www.cfecgc.org/8 Extrait de, site Internet de F.O. : http://www.force-ouvriere.fr/9 Extrait de, site Internet de C.F.D.T. : http://www.cfdt.fr/

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S'appuyant sur les droits et les prérogatives des CE et organismes équivalents, l’ANCAV-TT, définit les orientations de notre pôle, impulse et coordonne avec l'ensemble des acteurs, une politique de solidarité, de mutualisation des moyens pour faire vivre ce droit le plus largement possible. Ses objectifs, assurer la pérennité et le développement d’un tourisme social de qualité ouvert à tous, contribuer à l’action pour conquérir les moyens nécessaires afin de répondre aux besoins pour des vacances et des loisirs de qualité. 

Elle est étroitement liée historiquement et sur les valeurs à la C.G.T. On trouve un lien sur le site de la C.G.T.

TOURISTRA Vacances est une entreprise qui gère des villages vacances elle propose également des séjours et voyages en France et à l'étranger, des loisirs touristiques, culturels et sportifs.

2.2.2. Pour la CGT Force Ouvrière, communément appelée force ouvrière (F.O.)

Association loi 1901 pour la promotion et le développement du tourisme social PROMTOUR

Cette association agissait comme distributeur de séjours de vacances. A noter qu’elle ne possédait aucun patrimoine. Sa plate forme client était constituée par des Comités d’entreprise, par la confédération et les fédérations C.G.T. / F.O. La confédération a décidé de se séparer de son association fin 1999. Les activités de PROMTOUR ont été reprises sur le catalogue hiver/printemps 2000/2001 par l’association pour la gestion des réalisations de loisirs du personnel des organismes sociaux. (A.R.E.P.O.S.)

2.2.3. Pour la confédération française démocratique du travail (C.F.D.T.).

Association loi 1901 l’union des comités pour les vacances U.N.C.O.V.A.C. Filiale société coopérative : I.N.V.A.C. SERVICE U.E.S.

Créée par la CFDT en 1967, l’invitation aux vacances (INVAC), devient l’union des comités pour les vacances (UNCOVAC) en 1997. La singularité de cette association à sa création était d’être en phase avec une organisation syndicale. Elle souhaitait mutualiser les moyens consacrés aux vacances des comités d’entreprise ou comités d’œuvre sociale.

Son objet principal permet au plus grand nombre de salariés de partir en vacances et contribuer au développement des associations de tourisme

En 1995, le groupe I.N.V.A.C. a séparé la gestion de ses activités. L’INVAC UES a repris l’activité touristique et l’union des comités pour les vacances a repris la centrale de réservation.

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3. Les valeurs communes

3.1. Valeurs de référence des associations de tourismeNous retiendrons ici que les associations citées dans la première partie comme référent. Ce choix arbitraire permet de rendre cette démonstration moins longue. Le Tourisme social est composé d’une grande diversité d’organisme qui ont tous joué un rôle important dans la construction des valeurs.

3.1.1. Renouveau vacances

Cette Association loi 1901 a été créée en 1954 par un groupe de familles. Elle a joué un rôle important dans le développement du Tourisme associatif.

Elle se définit comme :

«  Libre et indépendante… Elle n'est soumise à aucun parti ni groupement philosophique, corporatiste, politique, syndical, religieux ou financier. Renouveau est une association indépendante où l'on adhère à l'idée que les "bonnes vacances" se vivent dans un climat amical de partage, de rencontres et d'épanouissement personnel. » 10

3.1.2. Vacances Auvergne Limousin. (V.A.L.) et Villages Vacances Familles. (V.V.F.)

Villages vacances familles vacances a évolué en deux entités V.V.F villages et Bélambra. V.V.F. villages et V.A.L ont fusionné en 2006 pour donner V.A.L.V.V.F.

« Nous voulons vous ouvrir des portes que seul un acteur de référence du tourisme, parfaitement intégré dans les territoires, peut vous ouvrir : découverte du terroir, de l’artisanat local rencontre des gens du pays...Nous voulons également sensibiliser tous nos vacanciers à la préservation de notre patrimoine naturel, en mettant notamment en place des animations autour de l’environnement.Et surtout, nous voulons des vacanciers heureux !Avec des vacances spécialement conçues pour les familles, des vacances où les enfants sont rois ; des vacances pour se retrouver, pour partager les bons moments, et pour se détendre. »11

3.1.3. Fédérations françaises d'associations de loisirs, vacances et de Tourisme. (L.V.T.)

«  Regroupement de plusieurs associations de maison de vacances et organismes de l'Économie sociale qui mettent en oeuvre la solidarité dans le domaine des vacances et des loisirs. » 12

3.1.4. Les déclarations communes de l’ensemble des confédérations syndicales et de l’union nationale des associations de tourisme et de plein air (U.N.A.T.)

La première déclaration date de 2001. On retrouve en février 2008 les signataires suivants :

10 Extrait de, site Internet de l’A.N.C.A.V.-T.T. :http://ancavtt.asso.fr/11 Extrait de, site Internet de V.A.L-V.V.F. : http//www.valvvf.fr/12 Extrait de, site Internet de L.V.T. : http://www.lvt-vacances.com/

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l’union nationale des associations de tourisme et de plein air (U.N.A.T.) représentant le secteur du Tourisme associatif

l’association nationale des villages, élus et collectivités locales (A.V.E.C.) qui représente les élus et collectivités locales sur lesquels sont implantées les structures exploitées par V.A.L.V.V.F

les cinq syndicats professionnels représentatifs de droit, ainsi que la F.S.U. et U.N.S.A. -Éducation

Cette déclaration commune pour le droit aux vacances fait états des préoccupations, et des objectifs partagés par les acteurs du Tourisme social associatif, et les organisations syndicales.On peut les résumer en quelques lignes :

« Les signataires réaffirment leur attachement au maintien et au développement d’une politique de départ en vacances pour tous, dans un souci de mixité sociale, dont le tourisme social et associatif est le principal porteur»13

Mais ici elles confortent l’idée que les associations de tourisme et les organisations syndicales partagent les mêmes valeurs.

« Elles souhaitent exprimer leur volonté de concourir au développement de l’accès aux vacances pour tous et de mettre en commun les moyens dont il disposent pour y parvenir»

Le texte de la déclaration est disponible en Annexe 3.

3.2. Socle commun des valeurs de références des principaux acteurs du Tourisme social

Cette présentation, montre que les organisations syndicales et le Tourisme social se sont développées chronologiquement dans le même contexte historique et social. Ils trouvent leurs essors dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec la création des comités d’entreprises. On citera en exemple la création par des résistants, préparant le retour à la paix dès juillet 1944, de Tourisme et Travail. Cette rencontre n’a pu avoir lieu qu’au cours d’une période de plein emploi dit des Trente Glorieuses. Elle est synonyme d’avancée sociale pour les milieux populaires. Elle va permettre à des salariés l’accès aux vacances. Les confédérations syndicales par l’intermédiaire d’association vont répondre à ces nouveaux besoins. Ils ambitionnent de donner à une simple activité de loisir un contenu en s’appuyant sur l’éducation populaire. Les hommes qui créent les premières associations de tourisme se sont inspirés des valeurs sociales portées par ces mouvements. Elles font toutes références aux valeurs républicaines. Le socle commun de ses valeurs se décline en quatre familles.

Tableau 1 : Socle commun des valeurs de référence

Les valeurs fondatrices

Les valeurs éthiques Les valeurs humanistes Les valeurs éducatives

Citoyenneté Aucune discrimination dans l’accueil des publics

Mixité sociale Découverte du patrimoine

Laïcité Intégration dans le tissu local Famille et lien intergénérationnel

Nature et environnement

Éducation populaire Rencontre Vie collectiveÉmancipation des individus

Partage et bien-être

Source : Mémoire de première année de master en management du tourisme – août 2008

13 Extrait de, Le tourisme social et associatif en France, Acteur majeur de l'économie sociale, Jacques Chauvin, ISBN/ Id. 2-7475-2263-6, page74-75.

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Seconde partie : Un particularisme de gestion encore vivace

1. La gestion des entreprises du tourisme corporatisteComme nous l’avons vue précédemment, ce secteur d’activité est né après la loi de 1936 sous l’impulsion des mouvements d’éducation populaire, des organisations syndicales et des comités d’entreprise. Il est donc difficile d’appréhender l’ensemble des modes de gestion des activités de loisirs de vacances et de voyages des comités d’entreprise.

Les comités d’entreprises sont très diversifiés. On recense en France pas loin de 35000 comités d’entreprise qui regroupe 6 millions de salariés14. Il en existe de très important comme la C.C.A.S. d’E.D.F. G.D.F. Alors que certains possèdent un établissement. Nous citerons en exemple le comité d’entreprise de la caisse nationale d’assurance vieillesse qui vient de rejoindre vacances loisir activ’ et qui ne possède qu’un seul établissement.

Les moyens financiers des comités d’entreprises sont définis par le Code du travail, art L.431-6, L.432-9, L.434-8 et R.432-11. Le budget de fonctionnement est alimenté annuellement par l’employeur. Il verse une contribution égale au minimum à 0.2 % de la masse salariale. Ce budget couvre les dépenses courantes de fonctionnement. 15

Pour le budget des activités sociales et culturelles seules les négociations permettent d’obtenir une participation de l’employeur, il n’y a pas de cadre juridique fixant le montant. Le comité d’entreprise gère ses activités sociales prioritairement en direction des salariés et de leurs familles. Le départ en vacances de leurs ayants droit petits ou grands est souvent une priorité. Ce qui a poussé certains à se lancer dans des politiques d’investissement. Leurs patrimoines peuvent être composés de biens meubles ou immeubles. On notera ici la grande différence de moyen qui existe entre les CE des grandes entreprises privées ou publiques et ceux qui n’ont aucun budget. Ils sont propriétaires de camping, de village de vacances, centres de vacances pour enfants ou de gîtes et d’appartements. La plupart de ces structures sont souvent implantées dans des stations touristiques de bord de mer ou de montagne, à la différence des installations des associations de tourisme qui ont été implantées en fonction d’une politique de développement du territoire.

Le Tourisme social est un interlocuteur privilégié de l’État. La revendication de ses valeurs de solidarités lui a permis de bénéficier d’aides dans le cadre des politiques d’aides sociales et des politiques d’aménagement du territoire.

14 Extrait de, CAES magazine Nº 84, automne 200715 Extrait de, le comité d’entreprise guide CE 2007, © Éditions législatives 2007 ISSN : 1636-6107 et 1634-197X ISBN : 2-85086-085-9, page 128

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2. Les aidesL’État français à participer au développement du Tourisme social et associatif au cours des années 1960 à 1980 par des politiques d’aides à la personne et des politiques d’aides à la pierre.

2.1. Les aides à la personneSous cette désignation, nous retrouvons l’ensemble des aides aux départs. Ces aides rendent les vacances accessibles au plus grand nombre, elle favorise la mixité sociale. Elles sont destinées aux familles ou aux salariés. Ces politiques « d’aides à la personne » regroupent, les aides aux vacances familiales, les bons-vacances, les chèques vacances, la bourse solidarité vacances.

Dans le cadre du tourisme corporatiste, on notera également la participation au départ des comités d’entreprises. Pour exemple la participation des comités d’entreprise des organismes sociaux adhérents à l’association A.R.E.P.O.S pouvait s’élever à plus de 25 % de réduction par rapport au tarif public.

2.1.1. Les caisses d’allocations familiales (bons caf)

Ce dispositif facilite l’accès aux loisirs des enfants et permet de donner une aide au départ en vacances pour les familles. Cette aide, une participation qui vient en déduction du coût du séjour, est calculée par rapport aux ressources de la famille en fonction d’un barème appelé « quotient familial ». Ce quotient permet d’établir un seuil ; l’allocataire a-t-il le droit à une aide ?

Cette action concerne les enfants et les familles. Pour les enfants, les bons peuvent servir pour les centres de loisirs sans hébergement (C.L.S.H.), ou les colonies et camps. Pour les départs en famille cette aide concerne des séjours en centre familial de vacances, ou campings et gîtes.

Chaque caisse d’allocation familiale décide de la destination de l’aide, elle peut être attribuée dans le cadre des vacances collectives, maison familiales, villages de vacances, gîtes ou individuelle colonie.

Pour pouvoir faire valoir ses droits les bénéficiaires doivent choisir des organismes agrées, ce sont pour la plupart des structures qui appartiennent à des caisses d’allocations familiales, des mouvements d’éducation populaire ou du tourisme associatif et corporatiste.

À noter qu’une difficulté rencontrée par les organismes gestionnaires agrée qui accepte le bon caf est la lourdeur de traitement. Chaque caf a ses propres documents, son propre mode de référencement. Bien souvent, le traitement des documents nécessite un poste administratif dédié.

Fort de ce constat certaines caisses d’allocations familiales se sont regroupées au sein d’une association V.A.C.A.F. Elle a pour objet de faciliter le traitement de ces aides. Elle organise également la promotion et la commercialisation des structures leur appartenant.

Les porteurs de ces aides sont de moins en moins nombreux. L’ensemble des ouvrages cité en référence marque la fin de cette politique d’aide à la personne à partir de 1983/1984, avec un désengagement presque total de l’aide au départ pendant la période 1997-2000.

2.1.2. L’agence Nationale pour le chèque vacances (A.N.C.V)

« L'Agence Nationale pour les chèques-vacances est un établissement public créé par l'Ordonnance du 26 mars 1982. Elle est chargée notamment d'émettre les Chèques-vacances » 16

2.1.2.1. Les chèques vacances

Créés en 1981, le chèque vacances est un titre de paiement de 10 et 20 euros. Le principe d’obtention repose sur un plan d’épargne salarial. Le salarié peut se constituer un budget vacances qui peut être

16 Extrait de, site Internet de l’agence national pour le chèque vacances : http://www.ancv.com/

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complété par les comités d’entreprise ou l’employeur. Il épargne une somme prélevé mensuellement sur son salaire. Les CE peuvent offrir avec ou sans aucune participation de leur ayant droits des chèques. En 1999, ils sont accessibles aux salariés d’entreprises de moins de 50 salariés. L’agence nationale pour les chèques-vacances revendique 6 millions de Français bénéficiaires. La Direction du tourisme comptabilise 7 millions dont 35% ne partiraient pas sans cette aide.À noter que les chèques peuvent être utilisés pour régler des activités de loisirs.

2.1.2.2. Bourse solidarité vacances

Né au début des années 2000 sous l’égide du Secrétariat d’État au tourisme, le groupement d’intérêt public « bourse solidarité vacances » a pour but de favoriser le départ en vacances de familles défavorisées, exclues, en quête de lien social. Elle a pour objet de collecter des offres de vacances à très bas prix afin de permettre à des familles en situation difficile de partir en vacances. La population ciblée est la fratrie :

familles qui ont des revenus modestes

personnes en situation de chômage, en fin de droit, ou bénéficiaire de revenu minimum d’insertion

jeunes sans emploi et sans qualification

personnes touchées par la précarité, personnes handicapées à faibles ressources

personnes âgées qui ont des revenus modestes et isolés

Les apports de types touristiques ou de transport ont été donnés dés la première année par des entreprises comme Air France la S.N.C.F., Pierre & Vacances ou la C.C.A.S. Pour l’année 2000, 11 000 séjours personne ont été effectués17.

Depuis fin 2006 l’agence nationale des chèques vacances a repris les missions de l’ex groupement d’intérêt public « bourse solidarité vacances ». Les chiffres annoncés pour 2006 sont : 9426 bénéficiaires, 28005 offres de séjours et de loisirs collectées, 1172 partenaires offreurs et demandeurs18.

2.1.2.3. Tourisme et Handicap

Dans le cadre de la loi contre les exclusions du 29 juillet 1998, l’ensemble des établissements recevant du public doit faciliter l’accessibilité des personnes handicapées. L’ensemble des acteurs du Tourisme a pris en compte cette préoccupation d’intégration. Un label est né : il identifie les équipements et les sites accessibles. À noter que les travaux nécessaires pour mettre à niveau les structures d’accueil même s’ils sont subventionnés vont avoir une incidence sur les budgets d’investissement.

2.1.2.4. Aides aux équipements

Avec les bénéfices réalisés, l’agence attribue des aides pour les investissements immobiliers des associations de Tourisme. Elle subventionne des projets de rénovation et de création. Suivant les chiffres annoncés par la direction du tourisme le montant des bénéfices 2006 s’élevait à 11.3 millions d’euros. Cette même année ce sont 145 projets subventionnés pour un montant de 6.533 millions d’euros. Ces travaux ont permis de moderniser et d’améliorer les équipements de tourisme et de loisirs des associations de tourisme a vocation sociale.

2.2. L’âge d’or, l’aide à la pierreCette politique a été menée par l’État, la caisse nationale d’allocations familiales et les collectivités locales. Elle est à la base du développement des structures du Tourisme social dans son ensemble. Complété par l’action et l’engagement des associations et des comités d’entreprise elles ont permis de

17 Extrait de, flash U.N.A.T n°105 mars 200118 Extrait de, site Internet de l’agence national pour le chèque vacances : http://www.ancv.com/

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Page 18: Tourisme social et comité d'entreprise

créer le patrimoine actuel de cette économie sociale. Il est important de montrer ici comment ces aides publiques ont permis de financer les constructions des hébergements touristiques de ce secteur. Jean Froidure décrit deux exemples :

« Le premier est développé par Yves RAYNOUARD, le second par Régis JOUAN » 19

Tableau 2 : Plan-type de financement d’un village de vacances au cours des années 1970 Yves RAYNOUARD

Yves RAYNOUARD, directeur général de C.O.D.A.T.E.L. Proposait en 1986 le schéma suivant

1 — Subvention de l’État 25 %

Subvention de la C.N.A.F. 35 %

Total des subventions 60 %

2 — Emprunts 20 à 25 %

3 — Souscriptions de lits 15 à 20 %

Total des emprunts et souscriptions 40 % de l’investissement

Source : Tourisme social au Tourisme associatif – ISBN/ Id. 2-7384-5618-9 – septembre 2002

Tableau 3 : Plan-type de financement d’un village de vacances au cours des années 1970 Régis JOUAN

Régis JOUAN, chargé de clientèle à l’U.C.E.L. Fait en 1989 une estimation analogue

1 — Aides de l’État, de la C.N.A.F. et des C. A.F. 60 %

2 — Emprunts 20 à 30 %

3 – Souscriptions de lits 10 à 15 %

Source : Tourisme social au Tourisme associatif – ISBN/ Id. 2-7384-5618-9 – septembre 2002

Il complète sa démonstration en expliquant que ces montages, ou convergent des fonds publics, semi-publics et privés n’ont pu être possible que grâce à la souplesse du statut associatif. Il continue en expliquant que :

« L’expansion du Tourisme social repose sur deux piliers : d’une part, les dispositifs d’aides publiques et sociales et d’autre part, l’initiative privée du secteur associatif » 20

Nous avons donc à faire à des entreprises à but non lucratif relevant de l’économie sociale. La gestion a toujours était basée sur des budgets sociaux importants. L’état français s’est désengagé depuis plus de vingt ans de ce rôle social. Le monde de l’entreprise est en pleine mutation, télétravail, flexibilité, chômage, exclusion. L’évolution négative des effectifs a diminué leurs recettes. Les points développés précédemment montrent que les structures gestionnaires ont pu se tenir à l’écart des lois de l’économie. Nous touchons ici un point important, les associations gestionnaires n’ont pas anticipé assez tôt les conséquences de la fin des subventions sur leurs gestions. Elles ont de plus en plus de mal à assumer leurs fonctionnements.

19 Extrait de, du Tourisme social au Tourisme associatif, Jean Froidure, ISBN/ Id. 2-7384-5618-9, page 3020 Extrait de, du Tourisme social au Tourisme associatif, Jean Froidure, ISBN/ Id. 2-7384-5618-9, page 31

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Page 19: Tourisme social et comité d'entreprise

Troisième partie : L’avenir du Tourisme social corporatiste

1. État des lieux

1.1. Données économiquesUne dizaine d’organisations possèdent plus de 1/3 des lits. Parmi celles-ci, nous retrouvons la caisse centrale d’activités sociales d’E.D.F. G.D.F. qui offre 56000 lits. On peut citer également les comités d’entreprise ou organisme assimilés de la S.N.C.F., R.A.T.P., ou Air France. On rencontre plusieurs estimations du nombre de lits. Jean Froidure estime leurs nombres à 100 000 unités. Ce chiffre correspondrait au nombre de lits des huit plus gros comités d’entreprise français. On retrouve cette estimation dans l’extrait du document suivant.

Tableau 4 : Structure du tourisme social

Le tourisme corporatif

Comités d’entreprises 23000

Comités d’entreprises dans des entreprises de plus de 500 salariés soit 8%

1900

Total des lits du tourisme corporatif 250000

8 comités d’entreprises sont propriétaires de 9000021Source : Université de Marne la Vallée – Licence professionnelle – Ressources – 1er septembre 2006

Jacques Chauvin quant à lui en dénombre 250 000 lits. Ce qui correspond à l’estimation faite par la Direction du Tourisme.

« Tous types d’hébergement confondus, le parc associatif est doté d’environ 1500 équipements, soit près de 300 000 lits. Ce chiffre représente près de 20 % du parc d’hébergement collectif touristique français et lui confère un poids économique important. Les associations de tourisme adhérentes à l’Union Nationale des Associations de Tourisme (UNAT) totalisent à elles seules plus de 242 000 lits. Cette capacité d’accueil est comparable à celle des comités d’entreprise, comités d’oeuvres sociales, d’actions sociales, d’entreprises publiques et parapubliques. Au total, le tourisme social et associatif représente ainsi une capacité d’hébergement estimé à environ 500 000 lits. » 22

1.1.1. Les chiffres du ministère du Tourisme

Deux concepts sont retenus : le premier concerne le Tourisme social, le second le Tourisme associatif.

21 Extrait de, http://www.univ-mlv.fr/ecosoc/eco_sociale/structures/tourisme_social.pdf22 Extrait de, http://www.tourisme.gouv.fr/fr/navd/dossiers/taz/att00002082/tourisme_associatif07.pdf

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1.1.2. Le Tourisme social

Ce secteur est défini par des acteurs et des produits spécifiques. Les acteurs principaux sont les associations de tourisme et les organismes sociaux tels que les comités d’entreprises (publiques et privées) et les comités d’œuvres sociales des collectivités. Les produits sont adaptés à des publics identifiés.

«  ils proposent une offre touristique accessible au plus grand nombre en fournissant des prestations au meilleur rapport qualité/prix grâce a des aides spécifiques ou des modulations tarifaires. Cette expression s’est imposée dans le langage courant, dans la mesure où une part  majoritaire du parc des équipements appartient ou est géré par des associations de tourisme : près de 300 000 lits sur les 500 000 lits gérés par des opérateurs sociaux, soit 20 % de l’ensemble du parc d’hébergements touristique français. » 23

1.1.3. Le Tourisme associatif

L’activité du Tourisme associatif représente en 2007 selon la Direction du Tourisme :

38 millions de journées vacances

6 millions de vacanciers accueillis

1,3 milliard euros de chiffre d’affaires

12 000 salariés permanents

60 000 saisonniers

Tableau 5 : Le parc des associations de tourisme :

Villages et maisons familiales de vacances

673

Auberges et centres d’accueil de jeunes 219

Centres sportifs 120

Refuges et chalets 139

Centres de vacances pour enfants 171

Autres 196

Total du parc 1 518

Source : Site Internet de la direction du tourisme – dernière mise à jour : Vendredi 25 janvier 2008

Tableau 6 : Répartition géographique :

Littoral 403

Moyenne montagne 212

Montagne 446

Campagne 398

Ville 67

Source : Site Internet de la direction du tourisme – dernière mise à jour : Vendredi 25 janvier 2008

Les chiffres édités par la Direction du tourisme ne tiennent pas compte des lits des comités d’entreprise. Ce patrimoine est considéré comme « privatisé », c'est-à-dire réservé aux seuls salariés des entreprises.

23 Extrait de, http://www.tourisme.gouv.fr/fr/z2/vacances/ambition/tourisme_social.jsp

20

Page 21: Tourisme social et comité d'entreprise

Tableau 7 : Estimation du nombre de lits touristiques au 1er janvier 2007

Établissements (en milliers) Lits (en milliers)

Hôtels de tourisme (1) 17.9 1224.80

Résidences de tourisme et hébergements assimilés (2)

1.5 508

Campings (3) 8.1 2781.80

Villages de vacances (4) 0.9 245.20

Meublés de tourisme (5) 169.6 750.8

Chambres d'hôtes (6) 36.9 73.8

Auberges de jeunesse (7) 0.2 14.1

Total hébergement marchand 235.0 5598.5

Autres résidences secondaires (8) 2563.0 12815

Total 2798 1843.50

Source : Mémento du tourisme 2007 – ISBN/ Id.2-11-097372-6 – septembre 2007Estimation des nombres de lits et sources(1) Lits = chambre x 2 (Source : INSEE, direction du Tourisme, partenaires régionaux)(2) Source : SNRT(3) Lits = emplacements x 3 (Source : INSEE, direction du Tourisme)(4) Source : direction du Tourisme - Au 1er janvier 2006(5) Source : direction du Tourisme, partenaires régionaux(6) Chambres d'hôtes des principales fédérations professionnelles. Lits = chambres d'hôtes x 2 (Source : FNCGF, Clé vacances France, Fleurs de Soleil, Accueil paysan)(7) Sources : FUAJ, LFAJ(8) Autres résidences secondaires = Résidences secondaires Filocom hors meublés de tourisme et hors logements des résidences de tourisme

Nous retiendrons donc que le nombre de lits estimés par la Direction du Tourisme et l’union nationale des associations de tourisme et de plein air se situe entre 200 000 à 250 000 lits. Soit 1.35% du parc. Ce parc se repartit sur les types d’hébergements collectifs suivants :

les villages de vacances 

Ce sont des ensembles constitués d’hébergements individuels ou collectifs ainsi que de locaux affectés à la gestion et aux services. Ils comprennent des installations communes destinées aux activités à caractère sportif et aux distractions collectives. En ce qui concerne la restauration les hébergements sont équipés de cuisine, on peu trouver également un restaurant avec distribution de plats cuisinés.

les maisons familiales de vacances

Les maisons familiales sont composées d’hébergements variés comme des appartements des gîtes des chambres. Leurs principales vocations sont l’accueil des familles.

centre de vacances

Hébergement collectif pour mineur, il regroupe les colonies de vacances, centres de vacances et camps d’ados,…Il possède un agrément du Ministère de la jeunesse et des sports.

21

Page 22: Tourisme social et comité d'entreprise

2. Jugement sur ses perspectives d’évolution Ici se termine la présentation de ce secteur d’activité. Avant de porter un jugement sur les perspectives d’évolution, je procéderais à une analyse précise sur les forces et faiblesses ainsi que sur les menaces. Je terminerais cet exposé par les opportunités qui s’offrent à lui.

2.1. Les forces et faiblesses À partir des années 1980, les restructurations industrielles ont réduit les ressources des comités d’entreprise. Les pertes d’effectifs ont diminué leurs revenus, les obligeant a sous-traité la gestion de leurs établissements à des associations. La majorité syndicale aiguillant le choix de l’association en fonction de sa mouvance.

Les vacances collectives proposées ne sont plus en phase avec les attentes individuelles des nouveaux vacanciers. Leurs particularités sont que les salariés se retrouvent entre collègues de travail sur des structures qu’ils connaissent depuis longtemps, on assiste alors à un phénomène de lassitude. L’exigence des ayants droits fait que les catalogues des CE se sont mis a proposer une offre très diversifiée en ne privilégiant pas que les offres du tourisme social et associatif, mais en proposant des offres commerciales. Aujourd’hui, les salariés choisissent l’offre de départ en vacances de leurs comités d’entreprises pour profiter des avantages offerts.

Enfin l’attribution des chèques vacances, une aide personnalisée et appréciée ne permet plus d’aiguiller le choix des bénéficiaires. L’augmentation du temps libre a considérablement transformé les habitudes de consommation en termes de loisirs.

Pour pouvoir étayer ma démonstration, je m’appuierais sur les quinze dernières années de l’histoire de L’A.R.E.P.O.S. Les faiblesses les plus flagrantes sont de quatre ordres :

le manque de rigueur des méthodes de gestion

l’état du patrimoine

la mobilisation des comités d’entreprises

les attentes individuelles de leurs salariés

2.1.1. L’A.R.E.P.O.S

Son histoire débute en octobre 1967. L’association pour la gestion des réalisations de loisirs du personnel des organismes sociaux est née à la veille du mouvement populaire de 1968, de l’union des trois fédérations syndicales C.G.T., C.G.T.-F.O., C.F.D.T., dans le but de créer une association de vacances et de loisirs spécifiques au personnel des organismes sociaux.

Illustration 1 : logo extrait du film AREPOS « aux prochaines »

Le film est disponible en Annexe sur un support CD

Elle a connu cinq restructurations :

22

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1.1997 Éclatements des actifs de l’association. Les fonds de commerce sont logés dans une société commerciale de statut d’entreprise unipersonnelle à responsabilité limité (E.U.R.L.) dénommée AREPOS vacances. Les actifs immobiliers sont logés dans une Société Civile Immobilière (S.C.I.) « Les villages de vacances ».

2.L’E.U.R.L. AREPOS vacances dépose son bilan le 18 décembre 2001. Le tribunal de commerce place la société en redressement judiciaire avec une période d’observation de 6 mois.

3.Le groupe André Trigano procède à la reprise des fonds de commerce le 01/08/2002. Dans le cadre du développement annoncé de sa branche tourisme, la compagnie internationale André Trigano (C.I.A.T.) a acquis le fonds de commerce de l’association AREPOS Vacances. Les actifs fonciers et immobiliers restent la propriété de la SCI. Le Groupe se divise en deux branches, le tourisme avec les villages vacances et les campings, et l’industrie avec la fabrication de chapiteaux, de bungalows toilés, de Mobil homes et de tentes de randonnée et familiales. Ces dernières sont commercialisées sous les marques MARECHAL et MESSAGER.

4.La compagnie internationale André Trigano (C.I.A.T.) décide de se séparer d’AREPOS vacances le 1er avril 2006. En mars 2007, après de longues négociations et quelques rebondissements, elle annonce la reprise par le groupement d’intérêt économique vacances loisirs activ ’ dont les membres fondateurs sont la caisse centrale d’activités sociales du personnel des industries électriques et gazières et l’association Vacances Léo Lagrange. Elle abandonne la perspective d’une reprise par un groupe hôtelier indépendant Les Hôtels du Soleil. Le siège social et plate-forme de commercialisation et de réservation situés aux Mans est cédé à l’UNCOVAC.

5.Le groupement d’intérêt économique vacances loisirs activ ’, naissance d’un nouvel opérateur du Tourisme social, les membres fondateurs :

— La caisse centrale d’activités sociales : le plus gros des comités d’entreprise en France— Vacances Léo Lagrange a pour objet la promotion des vacances et loisirs socio-éducative pour les enfants et la jeunesse et les familles. Elle gère l'exploitation de trois villages de vacances en contrat de régie avec TOURISTRA.— Le groupement s’est adossé à l’union loisirs vacances familles (U.L.V.F.) qui lui fournit une centrale de réservation et une équipe commerciale.— Union loisirs vacances familles (U.L.V.F.), créées en 1976, par les comités d’entreprises du groupe industriel Creusot Loire au niveau national est une association. Elle gère en direct cinq établissements.

Au début des années 1990, la direction de l’association s’entoure de cadres dans les fonctions des ressources humaines et de gestion. Les premiers changements apparaissent dès les années 1992 et 1993 et sont majeurs. Elle gère directement ces années-là quinze villages de vacances soit 8000 lits et accueillent 80000 personnes. La mise en place d’une comptabilité analytique permet d’avoir une lecture plus objective des résultats d’exploitation. Le recrutement des directeurs des villages vacances, qui jusqu'alors était effectué en fonction de son obédience syndicale, se fait par rapport à des compétences reconnues de gestionnaire.

A partir de 1992 les directeurs sont recrutés avec une formation de responsable d’équipement touristique de l’association nationale pour la formation professionnelle des adultes. Ce choix stratégique a permis d'assainir les comptes d’exploitation des structures d’hébergement. Un responsable commercial a complété très rapidement l’équipe et une antenne commerciale constituée de quatre commerciaux a très rapidement augmenté le chiffre d’affaires.

En 1997, la restructuration est imposée par le législateur, elle a obligé l’A.R.E.P.O.S et la plupart des associations à être fiscalisées (TVA, impôts).

En 1998, le redressement se concrétise par une croissance continue du chiffre d’affaires, un résultat courant en augmentation, des charges financières en diminution, un équilibre du résultat net.

23

Page 24: Tourisme social et comité d'entreprise

En 1999 l’association A.R.E.P.O.S associée unique de l’ E.U.R.L. AREPOS vacances décide d’un investissement de 43.21 millions de francs HT dont 6.1 millions de subventions pour la rénovation.

En 2001, la restructuration a entraîné un déséquilibre des comptes ce qui a augmenté le passif. Les partenaires financiers ont décidé de retirer leurs confiances ce qui a contraint la société à déposer son bilan pour cessation de paiement.

En 2002, la reprise par la compagnie internationale André Trigano (C.I.A.T.) a amélioré les ratios et conforté les bonnes méthodes, sans pour autant dénaturer le produit. Les chantiers mis en œuvres sont les suivants : contrôle de gestion

centralisation des achats

politique de renégociation des contrats fournisseurs

budget établi et suivi

objectif prioritaire : les marges et les résultats

externalisation de certains services (entretien, restauration…)

effort commercial consenti auprès de certains clients

optimisation des dates d’ouverture

mise en place de procédure de contrôle interne

Mais la taille trop restreinte en structure ne permet pas à l’exploitation de dégager une marge opérationnelle suffisante.

En 2007, lors de la reprise par le groupement d’intérêt économique vacances loisirs activ  ’, elle ne gère plus que onze villages soit 6000 lits. Les questions que l’ont peut se poser suite à cette reprise sont : pourquoi le groupement d’intérêt économique vacances loisirs activ ’n’a-t-il pas repris la totalité de

l’association ?

pourquoi l’activité des villages a-t-elle été attribué au GIE et la centrale de réservation à l’UNCOVAC ?

2.1.2. Rigueur des méthodes de gestion

Comme le souligne Jacques Chauvin dans son ouvrage écrit en 2002 :

« Depuis une dizaine d’années, ces questions sont de plus en plus prégnantes et commencent à être intégrées par certains comités d’entreprise : recrutement de personnels spécialisés, gestion confiée a des associations » 24

Plusieurs points importants développés plus haut ont changé de manière radicale l’équilibre de gestions de ces associations : le désengagement de l’état dans les aides à la personne et à la pierre

l’assujettissement aux impôts commerciaux pour les associations qui se livrent à une exploitation ou a des opérations de caractère lucratif. (T.V.A., impôt sur les sociétés, taxe professionnelle)

les erreurs de gestion qui ont continué d’aggraver des situations délicates

la rentabilité qui doit être toujours améliorée

les problèmes de trésorerie (dû à une mauvaise répartition des flux financiers, car il existe souvent un déséquilibre entre les structures mer et montagne ou campagne)

24 Extrait de, Le tourisme social et associatif en France, Acteur majeur de l'économie sociale, Jacques Chauvin, ISBN/ Id. 2-7475-2263-6, page70.

24

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la baisse des cotisations des associations du fait de la démission des comités d’entreprises dus au changement de leurs politiques vacances

désendettement des comités d’entreprises

2.1.3. État du patrimoine

Vieillissement naturel des constructions et des hébergements, erreurs de conception.

Les projets de rénovation ne peuvent être envisagés sans financement public. L’état a toujours participé par l’apport de crédit à des plans patrimoine ou des programmes de consolidation des équipements. Son retrait serait catastrophique pour certaines associations.

De 1960 à 1980, les comités d’entreprises se sont transformés en construisant les lits dont avaient besoin leurs bénéficiaires. Ce parc nécessite d’importants travaux de rénovation et de réhabilitation. Les investissements concernant les remises aux normes de sécurité prennent la place des entretiens préventifs du vieillissement naturel et de remise aux normes de confort actuels.A noter que les associations ont toujours privilégié leurs structures les plus importantes en terme de lits. Souvent situées dans des zones touristiques, elles sont leurs vitrines et offrent une image forte. Elles sont aux centres de tous les intérêts. Alors qu’en terme d’économie sociale, les petites structures offrent un meilleur résultat en terme d’intégration et de retombée locale.

Dans le cadre des rénovations, les structures devront être remises à niveau en accord avec l’environnement. On recherchera les économies d’énergies, comme la production d’eau chaude solaire, ou les parcs photovoltaïques sur les zones de parking. On prendra en compte les évolutions et la demande des utilisateurs. Les structures seront modulables pour pouvoir répondre à toutes les attentes et tous les types de clientèles. Les piscines pourront être naturelles sans traitement au chlore. Il faudra s’ouvrir sur son environnement local et mettre en place des centres de loisirs sans hébergements ou des crèches qui fonctionneront à l’année et permettront d’offrir à la clientèle ces services sur les périodes de vacances scolaires. Enfin, il est possible d’envisager de recevoir des personnes âgées sur les périodes hors saison ce qui leur permettrait de maintenir leurs autonomies tout en étant dans un environnement sécurisés.

2.1.4. Les comités d’entreprises

Les comités d’entreprises sont réélus tous les deux ans. Les changements de majorité syndicale ont entraîné et aggravé des erreurs de gestion à des fins électorales. Il semble qu’aujourd’hui encore dans le cadre du rachat de l’E.U.R.L AREPOS vacances deux des plus « importantes » des confédérations ne se soient pas entendues.

La définition d’objectif simple doit redynamiser les comités d’entreprise. Les différents acteurs de ce secteur se mobilisent, comme le montrent les rapprochements entre l’union nationale des associations de tourisme et de plein air et les confédérations syndicales. On assiste également à des regroupements dans le tourisme associatif. On citera V.A.L-V.F.F, Relais soleil et L.V.T.

Ils souhaitent ainsi imposer à nouveau l’idée qu’ils ont un rôle politique à jouer, qu’ils ont une responsabilité sociale partagée avec les associations de tourisme et les syndicats. Ils se réapproprient les enjeux du secteur basés sur le volontariat et le militantisme. Mais au-delà des organisations et des revendications d’appartenances, elles ne doiventt pas peser.

Ils revendiquent l’attachement auxses valeurs

attachées aux valeurs. Pour cela, ils doivent rester fidèles aux principes éducatif et culturel. Ils doivent avoir un rôle novateur dans la promotion des nouvelles valeurs émergentes. Ces nouvelles formes, comme le Tourisme équitable, l’écotourisme le tourisme solidaire, restent néanmoins marginale. Connu pour mettre en avant les contenus des séjours, cela pourrait peut être relancer le manque de perspective de développement qui date de la fin des années 1980.

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Mais les comités d’entreprise doivent faire face à une autre problématique liée à la mauvaise santé du syndicalisme. La France serait le pays d’Europe ou il y a le moins de syndiqués. Je reprends ici, pour étayer mes propos, quelques phrases de la conclusion d’une étude réalisée par une équipe universitaire de Nancy sur la désyndicalisation chez les salariés.

leur nombre est en diminution constante depuis les années 1980

La France est, parmi les grands pays industriels développés, celui où il y a le moins de syndiqués et le plus grand nombre de fédérations et de confédérations syndicales. 25

Il y a environ 1,7 millions de syndiqués parmi les 22,5 millions de salariés français, soit un taux de syndicalisation légèrement supérieur à 7% de la population active salariée.

l’absence de liberté financière

Nos observations309 convergent pour indiquer que, dans les cinq confédérations, le partage de la cotisation n’est pas favorable à ces organes qui ne peuvent en conserver qu’une fraction minime. Dès lors, la survie de ces organes dépend de trois sources : les contributions bénévoles des militants, les institutions représentatives du personnel (en premier lieu le CE) et les moyens mis à disposition par l’employeur. Il est donc difficile de se désintéresser de la gestion du CE et, plus encore, de refuser de signer un accord avec l’employeur quand celui-ci met à disposition un local, l’ordinateur, la ligne téléphonique, le papier, la photocopie et un contingent, plus ou moins généreux, d’heures de délégation…

la fin du militantisme

En revanche, le syndicaliste acceptera difficilement de distraire quelques heures pour recruter des adhérents « passifs » puisque cette activité ne lui apporte quasiment rien mais risque de lui être très coûteuse en temps

Il est fortement question d'attribuer aux syndicats français un financement public, calqué sur celui qui a été accordé aux partis par les lois de 1993 et 1995. Ce financement ne ferait que parachever une évolution déjà bien avancée vers un syndicalisme qui n’aurait plus besoin d’adhérents.

Comme on le voit ici les comités d’entreprise doivent faire face à des difficultés structurelles. Diminution des moyens financiers et des effectifs ainsi que de la mobilisation.

Peut-être qu’à terme il devrait rejoindre les rangs du tourisme social associatif ?

2.1.5. Les attentes individuelles des vacanciers

La remise a niveau du confort des hébergement doit être effectué en priorité. Les travaux de rénovation devront tenir compte des nouveaux besoins des vacanciers et des évolutions sociologiques. Les séjours doivent se concentrer autour de la famille et tenir compte de l’aaccueil des familles reconstituées et des familles monoparentales (en terme de coût du séjour).

Au-delà de ces recommandations, les comités d’entreprises devraient commencer par analyser les besoins des salariés, et savoir si les propositions qui leur sont faite dans le cadre des offres vacances correspondent à leurs besoins. Ils devront faire un état de l’offre, et connaître les raisons de l’utilisation ou de la non utilisation par leurs ayants droits de leurs services. Il pourront a partir de cette analyse élaborer une politique de vacances.

25 Extrait de, LES SYNDIQUÉS EN FRANCE 1990-2006, Ce rapport actualise et complète une étude sur la syndicalisation en France qui a bénéficié du soutien financier de la Direction à l’Animation, de la Recherche, des Etudes et de la Statistique (DARES) du ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement (rapport déposé le 14 novembre 2006) Mai 2007, page 151.http://www.lesechos.fr/medias/2007/0905/300199444.pdf

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Le contenu de cette politique de vacances devra répondre aux attentes actuelles :

multiplication de la typologie de la clientèle, famille monoparentale, groupe, personnes handicapées

nouvelles exigences en matière de confort, d’équipement et de services

ouverture des structures relatives à l’évolution des habitudes, comme les courts séjours dus au RTT

concurrence avec le secteur marchand

comparaison facilitée notamment par Internet des prix et des prestations

2.2. Les opportunités et les menacesEn permettant aux catégories sociales les plus défavorisées de pouvoir partir. Il ne doit pas devenir une offre de vacances pauvres pour des touristes pauvres. Le solidaire n’est pas caritatif. Le brassage social doit avoir lieu. Le premier objectif une fois sur place doit être de créer du lien et de réapprendre au plus grand nombre à vivre ensemble.

2.2.1. Vacances d’été en danger

Cette étude de l’institut Français d’opinion publique (ifop) paru le 31 juillet 2008, montre qu’il y a deux fois moins d’ouvriers qui sont partis en vacances cet été par rapport à l’année 2005.

Tableau 7 : Proportion de Français ne partant pas en vacances d’été

2005 2006 2007 2008 Évolution2005/2008

Ensemble des Français 32 35 39 42 +10

Cadres 12 16 20 20 +8Professions

intermédiaires23 19 21 29 +6

Employés 34 37 42 47 +13Ouvriers 20 30 34 41 +21Retraités 48 44 51 57 +9

26Source : l’institut Français d’opinion publique du 31 juillet 2008

Ce tableau ne fait que corroborer les études de l’Insee parue en juillet 2006, sur les départs des Français en vacances.

« Par choix ou par contrainte, 21 millions de personnes ne sont pas parties en vacances en 2004, soit 35,4 % de la population qui n'ont pas effectué de séjour d'au moins quatre jours. Parmi eux, un noyau dur de 26,4 % de la population n'est pas parti du tout, ni en court séjour ni en week-end, 3 % ont tout de même effectué au moins un court séjour (deux ou trois journées) et 6,1 % ne sont partis qu'en week-end. Ne pas partir en vacances est très lié à la faiblesse des revenus du ménage…. Ainsi en 2004, plus de la moitié des individus appartenant au quart de la population aux revenus les plus bas n'est pas partie une seule fois en vacances dans l'année, 27

En 2004, les personnes de ‘référence ouvrière ’ n’ayant pas pris de vacances représentées 46.2 % »

26 Extrait de, L’HUMANITE, jeudi 31 juillet 2008, page 2.27 Extrait de, INSEE PREMIERE n° 1093 juillet 2006, page 2. http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1093/ip1093.pdf

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Comme le montre l’extrait de ce document, c’est bien la contrainte financière qui empêche le départ en vacances. Les populations concernées doivent bénéficier d’aides aux départs et de tarifs préférentiels.

Le document est disponible en Annexe 4.

2.2.2. État de survie

Il apparaît que les associations ont du mal à satisfaire leurs besoins en investissement et en fond de roulement. Elles doivent satisfaire des besoins en investissements importants pour pouvoir rénover leurs structures. Comme nous l’avons vu dans le cas de l’AREPOS vacances la taille trop restreinte de certaine association ne permet pas à l’exploitation de dégager des marges opérationnelles suffisantes pour assurer les coûts de fonctionnement et de financement. Pour pouvoir répondre à cette double problématique, elles doivent faire face aux contraintes économiques et concurrentielles et trouver de nouveaux financeurs. Mais cette logique gestionnaire qui veut qu’une entreprise soit viable quand elle bénéficie d’un financement stable est remise en cause par bon nombre de décideurs du monde associatif. Certains parlent même de « l’obsession légitime de l’équilibre économique » 28. Ils pensent que la réussite passe par « la réappropriation de leur projet politique » 29 basé sur les valeurs décrites dans la première partie. Il souhaite que l’État revoie sa politique d’aide sociale du tourisme.Le texte de la déclaration est disponible en Annexe 5.

La seule vraie menace pour les exclus des départs en vacances serait la disparition de ce secteur, car il n’aura pas su répondre dans un premier temps aux exigences du marché. Les associations et les acteurs seront toujours présents et inventifs pour pouvoir sauver leur activité.

28 Extrait de, Séminaire Fonda « Associations et syndicats » 15 mai 2006 le droit aux vacances Par François Soulage, Président de l’Union nationale des associations de tourisme, page 2.29 Extrait de, Séminaire Fonda « Associations et syndicats » 15 mai 2006 le droit aux vacances Par François Soulage, Président de l’Union nationale des associations de tourisme, page 2.

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Conclusion Réinventer redonner du sens

Depuis quelques années, le climat social en France est morose. Les préoccupations des ménages sont liées à la baisse du pouvoir d’achat et à la problématique de l’emploi. La situation économique n’est guère rassurante. Ce contexte est peu favorable pour le tourisme corporatif. Aujourd’hui, l’offre doit s’inscrire dans le respect des valeurs de la philosophie sociale initiale du « droit aux vacances pour tous ». Elle doit répondre au mieux aux évolutions de la clientèle.

Ne pas partir en vacances est souvent vécu comme une forme d’exclusion. Cela touche tous les âges. Le droit aux vacances de 1936 à un sens aujourd’hui. Le tourisme social doit continuer à proposer des offres de vacances pour le plus grand nombre. Il doit lutter contre toutes les formes d’exclusions et de précarité.

Le tourisme corporatif doit rejoindre le tourisme social et associatif. Son déficit d’image ne lui permet pas de faire cavalier seul. Leur activité est réservée aux seuls salariés des entreprises. Ce rapprochement permettrait d’éviter à certaines associations gestionnaires de faire face à des insuffisances de rentabilités. Insuffisances dues bien souvent à la taille de leur parc d’hébergement, qui ne leur permette pas de réaliser des économies d’échelle. La mise en place des systèmes déployés comme les centrales de réservations permettraient de gérer un plus grand nombre de structures. Mais pour cela, les confédérations syndicales doivent trouver un consensus au-delà de leur différence politique pour sauver ce qui est encore possible de l’être. Pourquoi ne pas imaginer un grand groupe du tourisme social associatif et corporatif ?

Le tourisme corporatif doit faire face à des préoccupations spécifiques. L’exploitation est souvent déficitaire ce qui amène des situations financières préoccupantes. Les associations ont du mal à satisfaire leurs besoins en investissement. Pourtant, elles doivent faire face au vieillissement naturel des constructions. La création de ces équipements remonte à plusieurs décennies, elles étaient destinées le plus souvent à accueillir des familles aux origines modestes. Elles n’ont pas été conçues pour répondre à de fortes exigences en matière de service. Aujourd’hui, elles doivent répondre à l’accroissement des exigences en matière de confort, d’équipement et de services. Pour satisfaire ces besoins en investissement, elles doivent recourir à des financements externes. Si l’exploitation peut être sous traité, il faut que les actifs immobiliers reste dans le périmètre des comités d’entreprise. Il est primordial pour sa survie qu’il ait les mêmes impératifs de performances économiques et commerciales que les entreprises du secteur marchand. L’évolution des mœurs et des technologies conduit les clients à aiguiser leurs exigences jusqu'à la personnalisation du service.

Pour les aides, j’ai limité mon travail à un inventaire. On peut souhaiter que les différents dispositifs d’aides soient rassemblés dans un souci de lisibilité ou d’efficacité, car malgré cette multitude d’aide plus de 40 % des Français ne partent pas. Quant à la politique sociale du tourisme elle est décidée par l’État.

Un approfondissement aurait pu être développé celui d’une politique européenne et internationale du tourisme social. On doit parler des perspectives d’avenir et du rôle que peut jouer le Bureau international du tourisme social

Enfin, les valeurs ajoutées par le socle commun des références justifient que le Tourisme social et associatif perdure.

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Table des sigles

ANCAV TT : Association Nationale de Coordination des Activités de Vacances Tourisme et Travail

AREPOS : Association pour la Gestion des Réalisations de Loisirs du Personnel des Organismes sociaux

AVEC : Association nationale des villages, élus et collectivités locales de VALVVF

CCAS : Caisse Centrale d’Activités sociales du personnel des industries électrique et gazière

CCE : Comité central d’Entreprise

CE : Comité d’Entreprise

CFDT : Confédération française démocratique du Travail

CFE-CGC : Confédération française de l’Encadrement – Confédération générale des Cadres

CFTC : Confédération française des Travailleurs chrétiens

CGT : Confédération générale du Travail

CGT-FO : Confédération générale du Travail Force ouvrière

CIAT : Compagnie Internationale André Trigano

CIE : Comité interentreprises

EDF : Électricité de France

FEN : Fédération de l'éducation nationale

FFC : Francs et franches camarades

FEDER : Fond européen de développement régional

FSU : Fédération syndicale unitaire

GDF : Gaz de France

GIE : Groupement Intérêt économique

INVAC : Invitation aux vacances

SUD : Syndicat solidaire unitaire et démocratique

TS : Tourisme social

TT : Tourisme et travail

ULVF : Union loisirs vacances familles

UNCOVAC : Union des comités pour les vacances

UNSA : Union nationale des syndicats autonomes

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Bibliographie

1. OuvragesDU TOURISME SOCIAL AU TOURISME ASSOCIATIFJean FroidureISBN/ Id. 2-7384-5618-9

LE TOURISME SOCIAL ET ASSOCIATIF EN FRANCEActeur majeur de l'économie socialeJacques ChauvinISBN/ Id. 2-7475-2263-6

Tourisme et aménagement touristique - Etudes de la Documentation française / PIERRE MERLIN - La Documentation française ISBN / Id.2-11-004875-1

LUMIERES SUR LA CCASLes activités sociales des salariés de l’énergieISBN/ Id. 2-7022-0768-5

LE MANAGEMENT STRATÉGIQUE DE L’ENTREPRISE2463 — Que sais-je ? P.U.FMichel GhertmanISBN/ Id.2-13-054753-2

LE TOURISME SOCIAL ET ASSOCIATIF1725 - Que sais-je ? P.U.FYves Raynouard, Robert LanquarISBN/ Id.2-13-043803-8

VILLAGE VACANCES FAMILLES : le tourisme familial européen 1825 - Que sais-je ? P.U.FAndré Guignand, et Yves SingerISBN/ Id.2-13-042809-6

Le comité d’entreprise, guide CE 2007 © Éditions législatives 2007 ISBN/ Id.2-85-086085-9ISSN : 1636-6107 et 1634-197X

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2. Rapports, actes de colloques et documentsAvis : Le tourisme social et associatifRapporteur : Monsieur Jean ELDIN Président du groupe de réflexion«Tourisme social et associatif »Ce rapport a été adopté à l’unanimité par le Conseil économique et social lors de son assemblée plénière du mardi 14 mars 2006Rapport Nº 2006-07

Les publications et étude de l’Union nationale des associations de tourisme et de plein airLe tourisme associatif : une réalité économique et sociale mars 2006www.unat.asso.frUn tourisme associatif ambitieux décembre 2006www.unat.asso.frFlash l’Union nationale des associations de tourisme et de plein airhttp://www.unat.asso.fr/f/publication/flash.html

Convention de partenariat octobre 2007http://www.ancavtt.asso.fr/images/tdocs/conventionpartenariat.pdf

Rapport d’activités 2007 2008 de la caisse centrale d’activités sociales du personnel des industrie électrique et gazière http://www.ccas.fr/kiosque/rapport_acti_2008.pdf

IRENEE(Équipe Science Politique) Faculté de droit, sciences économiques, gestion Université de Nancy IIPACTE-CERAT Institut d’études politiques de Grenoble Université Pierre-Mendès-France de GrenobleDominique Andolfatto, Dominique Labbé avec la collaboration de : Antoine Bevort, Christophe Cardot, Marina Casula, Thierry Choffat, Gilles Henry, Régis Matuszewicz, François Paccou, Pascal Pons, Aurélie Rey, Jean-Yves Sabot, Benoît VerrierLES SYNDIQUÉS EN France 1990-2006Ce rapport actualise et complète une étude sur la syndicalisation en France qui a bénéficié du soutien financier de la Direction à l’Animation, de la Recherche, des Etudes et de la Statistique (DARES) du ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement (rapport déposé le 14 novembre 2006)Mai 2007http://www.lesechos.fr/medias/2007/0905//300199444.pdf

DARES octobre 2004 n°44.2Premières synthèses informationsMythes et réalités de la syndicalisation en Francehttp://www.travail-solidarite.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques-dares/etudes-recherche/publications-dares/premieres-informations-premieres-syntheses/2004-44.2-mythes-realites-syndicalisation-france.html?var_recherche=MYTHES%20ET%20R%C9ALIT%C9S

Direction du Tourisme Mémento du tourisme 2007http://www.tourisme.gouv.fr/fr/z2/stat/memento/memento_2007.jsp

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3. Articles

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4. Sites Internethttp://www.travail-solidarite.gouv.fr/ministere/comite-histoire/reperes/chronologie.htmlhttp://www.ancavtt.asso.fr/http://www.valvvf.fr/http://www.lvt-vacances.com/

http://www.cceaf.fr/http://www.ccecheminots.com/http://www.ciortf.com/http://www.cie3chenes.org/http://www.sanofi-aventis.com/press/ppc_2665.asphttp://www.ccas.fr/

http://www.unat.asso.fr/http://www.bits-int.org/fr/

http://www.unsa.org/http://www.solidaires.org/http://www.fsu.fr/http://www.confederation-etudiante.org/http://www.unef.fr/http://www.uni.asso.fr/

http://www.ancavtt.asso.fr/http://www.touristra.com/http://www.uncovac.com/http://www.invac.fr/http://www.renouveau-vacances.fr/http://www.valvvf.fr/http://www.lvt-vacances.com/

http://www.laligue.org/ligue/index.htmlhttp://www.auberges-de-jeunesse.com/http://www.cei4vents.fr/http://www.fuaj.org/Histoirehttp://www.ucpa-association.com/projet/index.asphttp://www.vvl.org/http://www.jpa.asso.fr/http://www.vacances-loisirs-jeunesse.net/FOEVEN.htmlhttp://www.ufcv.fr/http://www.otu.fr/http://www.ethic-etapes.fr/http://www.scoutisme-francais.org/

https://www.caf.fr/wps/portal/http://www.vacaf.org/info.phphttp://www.ancv.com/

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Annexes

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Annexes 1

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La liste des adhérents de l’union nationale des associations de tourisme et de plein air.

Alliance Nationale des UCJG – YMCA France, Ancav - TT, Artes, Arvel Voyages, Association culturelle Thalassa, Association d'action culturelle, sportive et de loisirs du Ministère chargé de l'agriculture, Association Deffontaines, Association des paralysés de France, Association Les Fauvettes, Association nationale vacances mutualiste, Association vacances de la mutualité agricole, ATC Routes du monde, azurèva

Cap France, Cap'vacances, CEI - Club des 4 vents, Centre d'information et de documentation jeunesse, Comité des loisirs de la Poste et de France Telecom, Culture et liberté

EPAF (Éducation et plein air finances), éthic étapes

Fédération française de camping et de caravaning, Fédération française de la randonnée, Fédération Française des Clubs alpins et de montagne, Fédération générale des Pupilles de l'Enseignement public, Fédération nationale Léo Lagrange, Fédération unie des auberges de jeunesse, Fondation Jean Moulin, France Amérique Latine

Invac Services UES

Jeunesse au plein air

Les Glénans, Ligue de l'enseignement, Loisirs Provence Méditerranée, Loisirs vacances de la jeunesse, Loisirs vacances tourisme

M'Vacances, Mutuelle des douanes

ODCVL Comptoir de projets éducatifs

Programmes internationaux d'échanges

Relaisoleil vacances, Renouveau vacances

Temps libre, Tourisme et loisirs 53

UFCV, uncovac - Le droit aux vacances, Union nationale des centres sportifs de plein air

Vacances actives, Vacances bleues, Vacances et Familles, l'accueil en plus, Vacances ouvertes, Vacances ULVF, Vacances Voyages Loisirs, Vacanciel, valvvf, Villages Clubs du Soleil, VTF L'Esprit vacances

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Annexes 2

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La liste des membres du bureau international du tourisme social, Trier par : Ordre alphabétique | Pays

[Algérie] Agence Nationale des Loisirs de la Jeunesse ANALJ, Icheridene Voyages et Tourisme

[Allemagne] BundesForum Kinder und Jugendreisen e.V.

[Argentine] Consejo Latinoamericano de Turismo Social CLATS

[Belgique] Accès et mobilité pour tous AMT CONCEPT ASBL, AEP - Centre national de services de vacances , Commissariat général au Tourisme - Région wallonne CGT, Commission communautaire française COCOF, Centrum Voor Jeugdtoerisme CJT, Club Loisirs et Vacances, Fonds national d'entraide / National Hulpfonds FNE, Gîtes d' étape du centre belge du tourisme des jeunes CBTJ, International Hainaut Tourisme, ASBLIHT, JEKA, Joie et Vacances (Floréal Club), La Rose des Sables ASBL, Les Auberges de Jeunesse, Liberaal Ondersteuningspunt, Regierung der Deutschsprachigen Gemeinschaft - Communauté Germanophone, Toerisme Vlaanderen - Office du Tourisme de la Flandre, S-Relax, Tourisme Populaire - Fédération Nationale / Volkstoerisme – Nationale Federatie, Vakantiegenoegens - PASAR, Vlaamse Jeugdherbergcentrale VJH

[Bénin] Fondation internationale pour le développement économique et social FIDES

[Brésil]Serviço Social do Comércio SESC, Sociedade de Servico Social

[Bulgarie] National Social Rehabilitation Center NSRC

[Cameroun] Actions des Peuples & Environnementalistes du Cameroun APEC, Groupe d’initiative commune agro industriel et touristique du Cameroun GIC AGROTOUR

[Canada] Auberge de jeunesse du Saint Laurent Inc,. Auberge l’Autre Jardin , Association canadienne des automobilistes CAA Québec, Centre international de formation et de recherche en tourisme CIFORT, Confédération des Syndicats Nationaux CSN, Conseil québécois du loisir CQL, Global Tourisme International, Hostelling International Canaa, Kéroul, La cuisine collective Hochelaga-Maisonneuve, Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport Secrétariat au loisir et au sport, Tourisme Montréal, Tourisme Québec - Direction du secrétariat et de la concertation, Travel Cuts

[Colombie] Fundación Turismo Desarrollo, Turismo Coomeva Agencia de Viajes Ltda

[Costa Rica] Consorcio Cooperative Red Eco Turistica National Cooprena

[Espagne], Consejería De Empleo - Junta de Andalucía, Fundació Gaspar Espuña - CETT, Ministerio De Trabajo y Asuntos Sociales IMSERSO

[Etats-Unis d'Amérique] Student & Youth Travel Association SYTA

[France] Agence Nationale pour les Chèques-Vacances ANCV, Ancav «Tourisme et Travail», Association Nationale Vacances Mutualistes ANVM,Association Tourisme & Handicaps, Bourse Européenne Emploi Formation du Tourisme BEEFT, Cap France, Comité des loisirs de La Poste et de France Télécom, Communauté d’Agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Etoile, CPCV Île de France-Centre de formations et de rencontres internationales, Ethic étapes, Fédération Nationale Léo Lagrange FNLL, Fédération unie des auberges de jeunesse FUAJ, FIAP-Jean Monnet, GIE Vacances Loisirs ACTIV, Jeunesse au Plein Air JPA, Loisirs Vacances Jeunesse Voyages LVJ, Loisirs Vacances Tourisme LVT, Ministère de l'économie, des finances et de l'emploi - Direction du tourisme, UNCOVAC - Le droit aux Vacances, Union Coopérative Équipement Loisirs UCEL, Union Nationale des Associations de Tourisme et de Plein Air UNAT, Vacances Ouvertes, VALVVF-Les villages émotion

[Guatemala] Aventures Tropicales S.A.

[Grèce] Caisse Mutuelle de santé du personnel de la banque nationale de Grèce TYPET, Greek National Tourism Organisation GNTO

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[Hongrie] Hungarian National Foundation of Recreation Magyar Nemzeti ÜdÜlési Alapítvány MNUA, Syndicat Démocratique des Travailleurs Sociaux et de la Santé EDDSZ

[International] Association internationale pour le tourisme social IAST, Coopération européenne des sites majeurs d’accueil COESIMA, Tourism International Cooperatives Association TICA, World Youth Student & Educational Travel ConfederationWYSE-TC

[Italie] Agenzia delle Curiosità, Agenzia Turismo Friuli Venezia Giulia, Associazione Italiana Cultura e Sport AICS, Associazioni Cristiane Lavoratori Italiani ACLI, AVEC S.R.L., Centro Turistico Giovanile CTG, Comune di Verona - Turismo sociale, Conzorcio Sociale COIN, Ente Nazionale Democratico di Azione Sociale ENDAS, Ente Nazionale Tempo Libero ENTEL MCL, Ente Turistico Sociale Italiano della CISL ETSICISL, Federazione Italiana di Turismo Sociale FITUS, Federazione Italiana Tempo Libero FITEL, Federcultura Turismo Sport-Confcooperative, Happy Age s.r.l., INTEGRA Consorzio di Cooperative Sociali, LEGACOOP TURISMO, Ministero dello Sviluppo Economico – Dipartimento Turismo, Sistema Turistico locale del Trasimeno, Università Popolare Apuliae UNIPA

[Mali]Association Dunanba, Association malienne pour la promotion du tourisme social AMPTS

[Mauritanie] ONG El Velah

[Mexique] Altanueva, Centro de Desarrollo Regional – Universidad de las Américas, Puebla, Ciudad de Mexico Secrétariat au Tourisme, Corporativo de Turismo Social IMSS, Fomento Turistico de Michoacan Foturmich, Servicio Educativo de Turismo de los Etudiantes y la Juventud de Mexico A.C. SETEJ, Instituto Mexicano de la Juventud, Secrétariat au tourisme SECTUR,

[Pologne] Ministry of Sport and Tourism of the Republic of Poland Department of Tourism

[Portugal] Instituto Nacional par Aproveitamento dos Tempos Livres dos Trabalhadores INATEL, Ministère du travail et de la solidarité sociale

[Roumanie] Sind Romania

[Royaume-Uni] Family Holiday Association FHA, Tourism for All

[Russie] Russian International Academy for Tourism RIAT

[Sénégal] Organisation nationale des intégrés du tourisme sénégalais ONITS

[Suisse] Secrétariat d’Etat à l’économie et au tourisme, Caisse Suisse de voyage Schweizer Reisekasse REKA

[Togo] Les Compagnons Ruraux

[Tunisie] Association tunisienne des auberges et tourisme de jeunes ATATJ, Société Tunisienne de Tourisme Jeune SOTUTOUR

[Turquie] Fest Travel, Ministère de la Culture et du Tourisme de la République Turque

[Vénézuela] Confederación Latinoamericana de Cooperativas y Mutuales de Trabajadores COLACOT, Corporación Mirandina de Turismo, The Sun Channel Tourism Television C.A.

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Annexes 3

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Annexes 4

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Annexes 5

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Table des matières

AVANT PROPOS.............................................................................................................4

INTRODUCTION..............................................................................................................5

PREMIÈRE PARTIE : LE TOURISME SOCIAL ET ASSOCIATIF UN PARTICULARISTE HISTORIQUE...................................................................................6

1. Le Tourisme social et associatif...........................................................................................................................61.1. Rappel historique...........................................................................................................................................6

1.1.1. Origines.................................................................................................................................................61.1.2. De 1936 au début de la Seconde Guerre mondiale...............................................................................61.1.3. La Libération et le Conseil National de la Résistance...........................................................................6

1.2. Les différents acteurs historiques...................................................................................................................71.2.1. Le Tourisme social associatif................................................................................................................71.2.2. Le Tourisme social corporatiste ou catégoriel......................................................................................7

1.2.2.1. Les comités d’entreprises (C.E.).......................................................................................................71.2.2.2. Différentes formes............................................................................................................................81.2.2.3. La caisse centrale d’activités sociales...............................................................................................8

1.2.3. Le Tourisme des jeunes.........................................................................................................................81.2.3.1. L’éducation populaire.......................................................................................................................9

1.2.4. Les institutions représentatives au niveau national...............................................................................91.2.4.1. Au niveau européen..........................................................................................................................9

2. Les syndicats professionnels représentatifs de droit........................................................................................102.1. Valeurs défendues par les syndicats professionnels représentatifs de droit.................................................11

2.1.1. Par la confédération générale du travail (C.G.T.)...............................................................................112.1.2. Par la confédération française des travailleurs chrétiens (C.F.T.C.)...................................................112.1.3. Par la confédération française de l’encadrement confédération générale des cadres (C.F.E.-C.G.C.)

112.1.4. Par la CGT Force Ouvrière, communément appelée force ouvrière (F.O.)........................................112.1.5. Par la confédération française démocratique du travail (C.F.D.T.)....................................................11

2.2. Valeurs de référence des associations des confédérations syndicales.........................................................112.2.1. Pour la confédération générale du travail (C.G.T.).............................................................................122.2.2. Pour la CGT Force Ouvrière, communément appelée force ouvrière (F.O.)......................................122.2.3. Pour la confédération française démocratique du travail (C.F.D.T.)..................................................12

3. Les valeurs communes........................................................................................................................................133.1. Valeurs de référence des associations de tourisme......................................................................................13

3.1.1. Renouveau vacances............................................................................................................................133.1.2. Vacances Auvergne Limousin. (V.A.L.) et Villages Vacances Familles. (V.V.F.)............................133.1.3. Fédérations françaises d'associations de loisirs, vacances et de Tourisme. (L.V.T.)..........................133.1.4. Les déclarations communes de l’ensemble des confédérations syndicales et de l’union nationale des associations de tourisme et de plein air (U.N.A.T.)..............................................................................................13

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Page 56: Tourisme social et comité d'entreprise

3.2. Socle commun des valeurs de références des principaux acteurs du Tourisme social................................14

SECONDE PARTIE : UN PARTICULARISME DE GESTION ENCORE VIVACE.........15

1. La gestion des entreprises du tourisme corporatiste.......................................................................................15

2. Les aides...............................................................................................................................................................162.1. Les aides à la personne.................................................................................................................................16

2.1.1. Les caisses d’allocations familiales (bons caf)....................................................................................162.1.2. L’agence Nationale pour le chèque vacances (A.N.C.V)....................................................................16

2.1.2.1. Les chèques vacances.....................................................................................................................172.1.2.2. Bourse solidarité vacances..............................................................................................................172.1.2.3. Tourisme et Handicap.....................................................................................................................172.1.2.4. Aides aux équipements...................................................................................................................17

2.2. L’âge d’or, l’aide à la pierre.........................................................................................................................18

TROISIÈME PARTIE : L’AVENIR DU TOURISME SOCIAL CORPORATISTE............19

1. État des lieux.......................................................................................................................................................191.1. Données économiques..................................................................................................................................19

1.1.1. Les chiffres du ministère du Tourisme................................................................................................191.1.2. Le Tourisme social..............................................................................................................................201.1.3. Le Tourisme associatif........................................................................................................................20

2. Jugement sur ses perspectives d’évolution.......................................................................................................222.1. Les forces et faiblesses.................................................................................................................................22

2.1.1. L’A.R.E.P.O.S.....................................................................................................................................222.1.2. Rigueur des méthodes de gestion........................................................................................................242.1.3. État du patrimoine...............................................................................................................................252.1.4. Les comités d’entreprises....................................................................................................................252.1.5. Les attentes individuelles des vacanciers...........................................................................................26

2.2. Les opportunités et les menaces...................................................................................................................272.2.1. Vacances d’été en danger....................................................................................................................272.2.2. État de survie.......................................................................................................................................28

CONCLUSION RÉINVENTER REDONNER DU SENS.................................................29

TABLE DES SIGLES.....................................................................................................30

BIBLIOGRAPHIE...........................................................................................................31

1. Ouvrages..............................................................................................................................................................31

2. Rapports, actes de colloques et documents.......................................................................................................32

3. Articles.................................................................................................................................................................33

4. Sites Internet........................................................................................................................................................37

ANNEXES...................................................................................................................... 38

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Page 57: Tourisme social et comité d'entreprise

ANNEXES 1................................................................................................................... 39

ANNEXES 2................................................................................................................... 41

ANNEXES 3................................................................................................................... 44

ANNEXES 4................................................................................................................... 46

ANNEXES 5................................................................................................................... 51

Table des matières.......................................................................................................55

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